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Université de Sudbury : « Une décision politique », dénoncent l’AFO et l’opposition |ONFR+|

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Pascal Vachon et Sandra Padovani, publié le 25 janvier 2024 et mis a jour le 26 janvier 2024

Les partis d’opposition à Queen’s Park et l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) demandent au gouvernement de revenir sur sa décision concernant l’Université de Sudbury après qu’ONFR a révélé qu’un rapport indépendant demandé par la province recommandait le financement du projet entièrement francophone.

L’Université de Sudbury dans le Nord de l’Ontario.

L’analyse de la Commission d’évaluation de la qualité de l’éducation postsecondaire (CEQEP) donne une note parfaite à l’Université de Sudbury. Elle conclut que le plan de l’établissement entièrement francophone « a satisfait à ses normes d’examen organisationnel et que l’établissement a la capacité organisationnelle nécessaire pour offrir des programmes d’éducation postsecondaire financés par des fonds publics », est-il écrit dans ce rapport que nous avons obtenu en vertu de la Loi sur l’accès à l’information et la protection de la vie privée.

« Cela vient confirmer nos suspicions. Depuis le commencement, on sait que ce gouvernement est contre l’Université de Sudbury », dénonce le porte-parole de l’opposition officielle aux Affaires francophones, Guy Bourgouin.

Le document a été déposé sur le bureau de la ministre des Collèges et Universités Jill Dunlop en septembre 2022, soit quelques mois avant que son ministère annonce qu’il ne financerait pas le projet.

« Lorsqu’on voit le contenu du document, ça ne peut être qu’une décision politique », avance le président de l’AFO Fabien Hébert, qui se demande si d’autres universités comme La Laurentienne « se seraient opposées verbalement au projet auprès du gouvernement pour ne pas avoir de compétiteur ».

Dans une déclaration, le bureau de la ministre Jill Dunlop se défend et remet en doute la pertinence des critères d’évaluation de la CEQEP, déclarant que « le ministère a pris en considération divers autres facteurs pour en arriver à cette décision ».

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