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Vers la création d’une nouvelle maison de disques pour les francophones de Terre-Neuve |RADIO-CANADA|

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Patrick Butler, publié le 1er mars 2024

Existe-t-il assez d’artistes francophones à Terre-Neuve pour lancer une maison de disques qui leur serait dédiée? Étienne Beaulieu n’en doute pas. Si son projet pour les musiciens francophones de l’île est toujours embryonnaire, il dit déjà être sur le point de signer deux artistes.

Étienne Beaulieu, l’ancien batteur du groupe Cherry Chérie, veut créer la première maison de disques francophone à Terre-Neuve-et-Labrador.
PHOTO : RADIO-CANADA / PATRICK BUTLER

On est un peu entre l’œuf et la poule, en ce moment, soutient l’ancien batteur du groupe montréalais Cherry Chérie, qui a déménagé à Saint-Jean, il y a cinq ans. Je peux confirmer que j’ai plusieurs artistes avec qui je parle qui ont des chansons, qui veulent enregistrer.

Il y a de la créativité, vraiment tout un potentiel créatif avec la culture musicale francophone terre-neuvienne, puis c’est justement à cause du fait qu’on est en minorité qu’on n’en entend pas beaucoup parler, poursuit-il.

En créant une maison de disques pour les artistes francophones, grâce à un financement de l’organisme Musicaction, Étienne Beaulieu veut aider les musiciens à trouver des subventions pour la production et la commercialisation d’albums. Il veut aussi gérer leur carrière.

Quand j’ai déménagé à Terre-Neuve-et-Labrador, j’ai commencé à jouer avec certains artistes et à tranquillement comprendre un peu l’écosystème terre-neuvien de la musique. C’est sûr que moi, je voyais, avec mes lunettes de quelqu’un de Montréal, certains besoins qui étaient non comblés, raconte-t-il.

Au cours de la prochaine année, il entend aussi participer à des conférences à l’extérieur de la province, notamment lors des East Coast Music Awards, afin de créer des partenariats avec d’autres artistes de la région.

Son label musical n’a toujours pas de nom. On est encore dans le brainstorm, admet Étienne Beaulieu. Lorsqu’il se projette dans l’avenir, il espère que le projet pourra augmenter la visibilité des musiciens francophones de la province, permettant la diffusion de leur musique à travers le pays et des tournées pancanadiennes.

Par exemple, dans certains festivals, les francophones sont peut-être un peu marginalisés. Mais, en fait, mon label vient essayer de rendre, t’sais, justice aux francophones, affirme-t-il. Si les gens, ici, n’entendent pas beaucoup parler des artistes francophones, c’est justement parce qu’il n’y a pas le soutien.

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