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RADIO-CANADA – Laurence Taschereau, publié le 26 mars 2024

Pour souligner la fin du Mois de la francophonie, le drapeau de la communauté franco-albertaine a été hissé lundi devant le parterre de l’Assemblée législative à Edmonton; un geste symbolique qui permet de renforcer des liens grandissants entre le gouvernement et la francophonie.

C’est la ministre des Arts, de la Culture et de la Condition féminine, Tanya Fir (à gauche), qui fait aussi partie du conseil des ministres de la francophonie canadienne, qui a eu l’honneur d’élever les couleurs de la francophonie de la province, avec la présidente de l’Association canadienne-française de l’Alberta, Nathalie Lachance (à droite).
PHOTO : RADIO-CANADA / MARC-ANTOINE LEBLANC

Nous avons de très bonnes relations avec le gouvernement, soutient la présidente de l’Association canadienne-française de l’Alberta (ACFA), Nathalie Lachance. Cette dernière croit qu’une collaboration grandissante se construit avec la ministre des Arts, de la Culture et de la Condition féminine, Tanya Fir, qui agit aussi comme représentante de la francophonie albertaine au sein du Conseil des ministres de la francophonie canadienne (CMFC).

La révision de la politique en matière de francophonie qui a eu lieu l’an passé joue un rôle important. […] Le momentum continue de croître au niveau des relations avec la province.

Une citation de Nathalie Lachance, présidente de l’ACFA

En plus de la levée du drapeau à Edmonton, Nathalie Lachance précise que des drapeaux ont été hissés partout en province pour le Mois de la francophonie.

La présidente de l’ACFA rappelle que ce geste est un symbole important : C’est une façon pour nous de souligner que nous existons, mais aussi de souligner notre apport à la communauté albertaine au sens large.

Plus de financement pour une communauté grandissante

L’Alberta a la troisième plus grande population francophone en dehors du Québec, selon la ministre Fir.

[Les Franco-Albertains] occupent une place de plus en plus importante, soutient la présidente de l’ACFA. Le nombre de personnes qui parlent français dans la province augmente considérablement. Selon elle, il y aurait à ce jour environ 261 000 personnes qui parlent français en Alberta.

Pourtant, affirme la ministre Tanya Fir, la province reçoit un financement inéquitable de la part du gouvernement fédéral pour les services et la culture en français.

J’en apprends de plus en plus sur l’histoire des francophones en Alberta, sur leur contribution à la culture et à l’économie. Ils jouent un rôle très important dans notre société.

Le lever du drapeau devait se dérouler plus tôt dans le mois, mais en raison du décès et des funérailles nationales de l’ancien premier ministre Brian Mulroney, la cérémonie a dû être repoussée.
PHOTO : RADIO-CANADA / MARC-ANTOINE LEBLANC

Le financement qui ira au Secrétariat francophone de l’Alberta augmentera de plus du double, comme cela est prévu dans le budget 2024. Il passera de 1,4 million de dollars à 4 millions de dollars, rappelle la ministre Tanya Fir.

Celle-ci soutient que le gouvernement de l’Alberta continuera à défendre la communauté francophone de la province jusqu’à ce qu’un financement équitable soit accordé à cette minorité linguistique pourtant bien présente.

Au début du mois, le gouvernement fédéral a annoncé des investissements de près de 5 millions de dollars en appui aux communautés de langue officielle en situation minoritaire partout en Alberta, c’est-à-dire aux associations franco-albertaines.

On a une francophonie partout à travers le territoire, et qui est très diverse.

Une citation de Nathalie Lachance, présidente de l’ACFA

Nathalie Lachance explique que 25 % de la population francophone est franco-albertaine, que près de 50 % viennent d’ailleurs au Canada – notamment du Québec – et qu’environ 28 % viennent d’autres pays.

Avec des informations de Marc-Antoine Leblanc

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ONFR+ – Mickael Laviolle, publié le 25 mars 2024

TORONTO – Treize personnes se sont vues honorer par la province l’Ontario à travers l’attribution de la Médaille du mérite civique de l’Ontario pour leurs actions bénévoles exceptionnelles, en ce lundi 25 mars. Parmi ces personnalités aux actions marquantes, Gilles LeVasseur, professeur de gestion et de droit à l’Université d’Ottawa depuis plus de 25 ans, représente fièrement les Franco-Ontariens en tant que lauréat de 2022.

Le professeur de l’Université d’Ottawa Gilles Levasseur. Gracieuseté.

« C’est un honneur et un privilège. Pour un Franco-Ontarien comme moi, c’est important de montrer qu’on peut être capable de prendre notre place dans ce sommet-là et d’avoir cette volonté-là. C’est important de montrer qu’avec de la volonté on est tous capable de faire de grandes choses », a confié M. LeVasseur interrogé par ONFR.

La Médaille vient récompenser plus de 25 ans de travail auprès de sa communauté. Il s’est notamment engagé auprès des francophones malentendants de l’Ontario, des personnes en soins palliatifs et des anciens combattants pour qui il a levé des fonds pour améliorer la qualité de leurs soins.

Gilles LeVasseur a également collaboré avec l’équipe des Blue Jays de Toronto pour permettre à des enfants handicapés de connaître la joie de jouer au baseball et de côtoyer leurs idoles par l’intermédiaire de la fondation Blue Jay Care.

Enfin, en tant que spécialiste en gestion et en droit, il a offert gratuitement des conseils juridiques sur les questions d’éthique et les droits des patients, tout en contribuant au combat pour la sauvegarde de l’Hôpital Monfort.

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RADIO-CANADA – Natalia Weichsel, publié le 20 mars 2024

Né de parents indiens, Amita Khandpur est aujourd’hui enseignante de français à Winnipeg. Pour elle, le fait de grandir avec le français et l’anglais comme langues d’usage a contribué à forger son identité culturelle. « Je suis francophone, j’ai appris ma langue et je vis en français », dit-elle.

Selon Amita Khandpur, découvrir son identité francophone en tant que personne ayant appris le français comme seconde langue est toujours un parcours compliqué.
PHOTO : RADIO-CANADA / NATALIA WEICHSEL

Elle raconte que ses parents ont décidé de quitter l’Inde au milieu des années 1970 pour s’établir au Manitoba.

Mes parents sont arrivés au Canada en 1974, dans le milieu de décembre au milieu d’hiver, explique-t-elle. Ça fait maintenant presque 50 ans qu’ils vivent ici.

Pour les parents Jogesh et Savita Khandpur, il était très important que leurs enfants apprennent le français et l’anglais. PHOTO : FOURNIE PAR AMITA KHANDPUR

Lorsque Amita Khandpur est née en 1983, Savita et Jogesh Khandpur ont décidé qu’à la place d’apprendre l’hindi, leurs enfants apprendraient l’anglais et le français.

Mme Khandpur explique que pour ses parents, l’idée d’être Canadien signifiait être capable de parler ces deux langues. Malheureusement je n’ai pas appris ma langue maternelle avec eux, raconte-t-elle, expliquant à quel point c’était une décision difficile pour ses parents.

C’était la notion qu’il faut que les enfants apprennent la langue du pays. Il faut être assimilé à la culture d’ici, parce qu’il faut qu’on soit plus comme tout le monde d’autre, dit Amita Khandpur.

C’était pour devenir plus blanc et pour être plus invisible dans la communauté.

Une citation de Amita Khandpur

Je ne sais pas comment rattraper cet aspect de ma culture, alors je vais dans la direction opposée et j’essaie de vivre la culture francophone, souligne l’enseignante.

Être fière de sa francophonie

Amita Khandpur a commencé à apprendre le français dans le cadre d’un programme d’immersion. Aujourd’hui, elle est enseignante d’immersion française à la 7e et 8e année au sein de la Division scolaire Seven Oaks, à Winnipeg.

Pourtant, l’enseignante diplômée de l’Université de Saint-Boniface explique que son parcours linguistique a été marqué par de nombreux doutes sur elle-même ainsi que des doutes sur son identité.

J’ai cru que je n’étais pas assez bonne pour aller à l’Université de Saint-Boniface, révèle Amita Khandpur. Elle explique qu’elle avait souvent l’impression de ne pas entrer dans le moule de ce qu’est un francophone.

Dans ma tête, je me demande si je suis assez bonne. Est-ce que je suis capable? Est-ce que j’ai la permission de parler ou de m’identifier d’une telle façon parce que je parle français? explique-t-elle.

Amita Khandpur, photographiée ici en première année, a commencé à apprendre le français dans le cadre d’un programme d’immersion.
PHOTO : FOURNIE PAR AMITA KHANDPUR

Selon elle, découvrir son identité francophone en tant que personne ayant appris le français comme langue seconde est toujours un parcours compliqué.

C’est vraiment difficile d’être si vulnérable avec quelqu’un pour dire à voix haute que je suis fière de mon acquisition de langue et de la façon dont j’ai travaillé pour garder cette langue et la façon que j’essaie de vivre dans cette langue au quotidien dans ma vie.

Amita avec les étudiants de sa classe.
PHOTO : FOURNIE PAR AMITA KHANDPUR

Une définition personnelle

Originaire de Sainte-Anne au Manitoba, le Commissaire aux langues officielles du Canada, Raymond Théberge, confirme qu’il a lui aussi a été confronté à des questions difficiles en fonction de sa propre identité linguistique.

Tout au long de ma vie, l’identité a évolué en fonction du contexte de la nation canadienne-française et franco-manitobaine et de la francophonie, confie-t-il.

Le fait demeure que dans mon cœur, c’est la langue et la culture qui nous définissent, qui me définit.

Une citation de Raymond Théberge, Commissaire aux langues officielles
Le commissaire aux langues officielles, Raymond Théberge. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / ANGIE BONENFANT

Tout comme Amita Khandpur, il estime que la relation d’une personne avec son identité linguistique peut être compliquée.

C’est une définition personnelle, dit le commissaire. On a toute une relation personnelle avec la langue à partir de notre vécu et de nos expériences.

Je pense qu’aujourd’hui dans la francophonie canadienne, on reconnaît toute cette diversité et cette expérience.

Raymond Théberge croit aussi que l’investissement dans les services en français est essentiel pour garantir que la langue reste vivante dans les environnements linguistiques minoritaires.

Pour assurer l’épanouissement de nos communautés linguistiques en situation minoritaire, on doit appuyer le développement de ces communautés par le biais de l’éducation, dit-il.

L’importance de l’appui politique

La professeure de sociolinguistique à l’Université de Moncton Laurence Arrighi estime aussi que les services en français sont essentiels pour la communauté.

Pour que des locuteurs puissent s’épanouir, il faut garantir qu’il y a un appareil législatif qui leur garantit certains droits d’usage de leur langue, explique la professeure.

C’est important de pouvoir écouter de la musique en français, de pouvoir lire en français, mais en même temps, il faut que tu puisses gagner ta vie dans cette langue aussi, ajoute Laurence Arrighi.

La professeure de sociolinguistique à l’Université de Moncton Laurence Arrighi.
PHOTO : FOURNIE PAR LAURENCE ARRIGHI

Au Manitoba, la Loi sur l’appui à l’épanouissement de la francophonie manitobaine stipule que la francophonie manitobaine regroupe les personnes de langue maternelle française et les personnes qui possèdent une affinité spéciale avec le français et s’en servent couramment dans la vie quotidienne même s’il ne s’agit pas de leur langue maternelle.

Selon Laurence Arrighi, ce type de définitions générales rend ça difficile de chiffrer le nombre de francophones vivant dans le pays. Elle ajoute que c’est la raison pour laquelle l’autodétermination de l’identité linguistique d’une personne doit permettre la fluidité.

On peut accepter l’idée qu’il y a une fluidité identitaire à différents niveaux, comme on l’a compris par exemple avec la question du genre, estime Laurence Arrighi.

Il faudrait aussi accepter cette idée qu’il y a plusieurs façons d’être francophone.

Une citation de Laurence Arrighi, professeure de sociolinguistique à l’Université de Moncton

Transmettre l’identité francophone

De son côté, Amita Khandpur assume son identité francophone avec fierté. Selon elle, être francophone signifie être capable de faire tout ce dont on a besoin en français, même si ce n’est pas notre langue maternelle.

C’est une notion qu’elle essaye d’inculquer à ses élèves. Des fois, j’ai encore la misère de l’accepter pour moi-même, mais je dis toujours à mes élèves qu’ils sont francophones, qu’ils parlent et qu’ils vivent en français, explique l’enseignante.

Elle ajoute que ses élèves l’ont également aidée à se sentir plus sûre de son identité linguistique et culturelle.

Beaucoup de mes élèves viennent de familles immigrantes, puis leurs parents ont gardé leur culture à la maison et ensuite ils l’amènent dans la salle de classe, confirme Mme Khandpur.

Ils m’apprennent comment revivre ma culture indienne et ils m’enseignent des choses que j’ai perdues.

Une citation de Amita Khandpur

Au-delà de ses élèves, l’enseignante explique que sa fille, Aurora, est sa plus grande source d’inspiration.

Si je suis capable de donner cette langue à ma fille, je vais le faire parce que je n’ai pas eu ma langue. Je vais donc lui donner la langue que j’ai apprise, dit-elle. C’est mon droit comme maman, mais c’est aussi son droit comme ma fille.

C’est quelque chose qui m’inspire à continuer pour ne pas perdre mon français.

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ONFR+ – Sandra Padovani, publié le 18 mars 2024

WINDSOR – Le Nain rouge, la légende française racontant la naissance de la Ville de Détroit, qui y est célébrée chaque année, le Mardi gras local, rayonne désormais de l’autre côté de la rivière Détroit. Pour sa seconde édition, Windsor lui emprunte son folklore français. Francophones et francophiles se rassembleront lors du Festival Nain Rouge entre le 23 et 24 mars, côté américain et côté canadien, la foule déguisée et vêtue du rouge symbolique, pour conjurer les sorts de la créature mystique.

La Marche du nain rouge de Détroit. Crédit image : Page Facebook officielle Nain Rouge

Le Nain rouge, créature légendaire dont la venue est suivie de catastrophes, hanterait Détroit : l’incendie de 1805 ravageant la ville, les émeutes sanglantes de 1967 ou encore la faillite financière de la Ville en 2013. Depuis presque dix ans, chaque mois de mars, la Marche du Nain rouge rassemble les habitants qui se déguisent pour ne pas être reconnus de l’être maléfique lors de son passage et éviter ses sorts – une version locale unique en son genre de carnaval.

« Tout commence 15 ans en arrière, après l’Ouragan Katrina dévastant La Nouvelle-Orléans. Le premier Mardi gras de nouveau célébré après cette catastrophe naturelle était très important pour ses habitants. Les deux créateurs, Francis Grunow et Vince Keenan, inspirés par cette frénésie, ont alors l’idée de lancer une célébration similaire à Détroit, mais inspirée de son propre ADN, en allant chercher dans l’héritage français de la Ville », raconte John Cooper, un Américain francophone et francophile, acteur clé de l’histoire française de Détroit et des relations francophones avec Windsor.

« Ils découvrent un livre de 1872, Les légendes de Détroit, compilation de contes et mythes de la région et choisissent celle du Nain rouge – dont la tradition viendrait de Normandie – esprit malin dont les habitants doivent craindre le retour », narre-t-il.

Les légendes de Détroit (1872), une compilation de contes et mythes de la région. Gracieuseté

Lors d’un banquet organisé au Château Saint-Louis de Québec en mars 1701, une sorcière prédit son avenir à l’explorateur Antoine de la Mothe-Cadillac, le français fondateur de Détroit.

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AMBER O’REILLY – Poète, slameuse, autrice de théâtre, scénariste, recherchiste et animatrice d’événements multilingues, publié le 22 mars 2024

« Les étrangers sont rarement aussi étrangers qu’on le croit », a dit Gabrielle Roy, une figure qui nous incite à nous rassembler et à échanger en tant que Québécois et Franco-Canadiens. Aujourd’hui, 22 mars, son anniversaire de naissance, c’est la Journée québécoise de la francophonie canadienne.

J’ai envie de célébrer avec vous, en tant qu’artiste des Territoires du Nord-Ouest, l’apport et la force indéniable des différentes communautés francophones au Canada, pour qu’on soit des amis qui échangent en français, tout comme Gabrielle Roy et les gens à qui elle écrivait des lettres.

Gabrielle Roy est née au Manitoba et a vécu au Québec et en Europe. Elle fait partie de l’écosystème culturel qui m’a poussé à écrire, et ce, en français dans le Nord et l’Ouest canadien, où la majorité de la population ne peut me lire. C’est un choix irrationnel qui vient du cœur et qui me donne à la fois des racines et des ailes.

Dans nos communautés francophones en milieu minoritaire, on réussit à créer nos œuvres et à les faire voyager en composant avec plusieurs défis.

Le Québec est un pôle de diffusion important pour nous et pourrait l’être encore davantage. Comme Gabrielle Roy, on peut ensemble construire d’autres ponts. Elle a inspiré plusieurs collaborations interrégionales contemporaines dont La détresse et l’enchantement de Marie-Thérèse Fortin et Olivier Kemeid, Cet été qui chantait de Marie-Ève Fontaine et Le monde de Gabrielle Roy (tou.tv) : nous avons là des structures et façons de travailler qui gagnent à être adoptées à plus grande échelle. Que pourrait engendrer une mobilité accrue des œuvres, des artistes et des étudiants en arts entre le Québec et la francophonie canadienne, et ce, dans les deux sens ?

Miser sur la mobilité culturelle

Au fil de mon propre parcours, j’ai tenté de miser sur la mobilité culturelle pour enrichir et pérenniser mes communautés francophones. J’ai vécu à Yellowknife, Winnipeg et Montréal, à l’image de la trajectoire migratoire de Gabrielle Roy. En 2014, je suis devenue jeune ambassadrice de la francophonie des Amériques du Centre de la francophonie des Amériques, un honneur qui ne me quittera jamais où que je me trouve. L’existence même de ce réseau illustre le fait que les francophones ont tous besoin les uns des autres.

Lors de ma résidence indépendante en écriture dramatique à l’École nationale de théâtre à Montréal, tout comme je m’immergeais dans une réalité sociale et géographique québécoise, mes pairs se sont intéressés à ma propre francophonie et aux territoires dont je suis issue.

C’est exactement ce genre de rencontres d’humain à humain qui sont à la base des toiles de solidarité qui traversent les paysages de notre langue.

Aujourd’hui, mes collaborations artistiques et amitiés nées grâce au français s’articulent non seulement au Canada, mais aussi à l’international.

La francophonie en tant que mouvement a la capacité unique de dissoudre les frontières entre êtres humains. Parlons notre langue, la langue de Gabrielle Roy. Québécois et Québécoises, faites-vous des amis, amies, collègues, familles et repères culturels franco-canadiens. Venez échanger avec nous et avec nos créations.

N.B : la tribune est parue initialement dans La Presse à l’occasion de la Journée québécoise de la francophonie canadienne, célébrée aujourd’hui.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 19 mars et mis à jour le 22 mars 2024

À l’occasion de la journée québécoise de la francophonie canadienne, des leaders de la francophonie canadienne se retrouvent dans la capitale nationale tout au long de la semaine pour souligner la volonté de rapprochement avec le Québec.

La délégation de la FCFA devant l’Assemblée nationale du Québec – gracieuseté

Une forte délégation de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) se trouve présentement à Québec à l’occasion de la Journée québécoise de la francophonie canadienne.

Des représentants d’organismes membres de la FCFA et du réseau de la francophonie canadienne se donnent rendez-vous dans la capitale nationale pour participer à plusieurs évènements.

À commencer par la table nationale de l’immigration francophone s’est tenue à Québec du 19 au 20 mars 2024. Une première pour cette instance importante de concertation dans le secteur de l’immigration francophone à l’extérieur du Québec.

Travaux de la table nationale de l’immigration francophone le mardi 19 mars 2024 à l’Hôtel Château laurier à Québec – FRANCITÉ

C’est le cas également de la table des directions générales de la FCFA qui tient à Québec le 21 et le 22 mars 2024.

En marge de ces activités internes, les dizaines de leaders présents à Québec ont assisté à des activités de célébration de la journée québécoise de la francophonie canadienne.

Il s’agit de faire d’une pierre, deux coups : tenir des activités internes de la FCFA à Québec et participer aux célébrations de la Journée québécoise de la francophonie canadienne.

Dès mercredi à la fin des travaux de la table nationale de l’immigration francophone, la délégation de la FCFA a participé à une soirée spectacle de l’artiste néo-brunswickoise Émilie Landry, organisée par le Centre de la francophonie des Amériques à 20h au Grand théâtre de Québec.

La soirée spectacle d’Émilie Landry a été marquée par la présence de la délégation de la FCFA, du ministre de la langue française Jean-François Roberge ainsi que plusieurs amis québécois de la francophonie canadienne – Crédit photo : FCCF

La délégation a assisté le lendemain, jeudi 21 mars 2024, à une déclaration lors d’une session parlementaire pour souligner la Journée québécoise de la francophonie canadienne à l’Assemblée nationale du Québec.

Durant la même matinée du jeudi, une réception a été organisée à 11h30 par la FCFA à l’Hôtel Château Laurier à Québec, sous la présidence d’honneur du ministre Jean-François Roberge et en présence de députés québécois de l’opposition.

Liane Roy, présidente de la FCFA a ouvert le bal des discours lors de la réception organisée à Québec le jeudi 21 mars 2024 – Francité

En plus du ministre de la langue française qui s’est prononcé au nom du gouvernement du Québec pour souligner la journée du 22 mars, des représentants de l’opposition (PLQ et PQ) se sont également prêtés au jeu des discours.

Le ministre de la langue française Jean-François Roberge prononçant un discours lors de la réception organisée à Québec le jeudi 21 mars 2024 – Crédit photo : Francité
Le député de Jean Talon Pascal Paradis du Parti Québécois s’est prononcé au nom de sa formation politique pour souligner la journée québécoise de la francophonie canadienne – Crédit photo : Francité
La députée de Robert Baldwin du Parti libéral du Québec – Crédit photo : Francité

À l’unanimité, ministre du gouvernement Legault et députés de l’opposition ont rappelé l’importance du rapprochement entre le Québec et la francophonie canadienne au service du rayonnement de la langue française au Canada et dans les Amériques. Un consensus qui a rassuré les leaders de plusieurs communautés francophones en milieu minoritaire quant à l’avenir de la collaboration et la solidarité entre les francophones d’un océan à l’autre.

La délégation de la FCFA et les invités écoutent attentivement les discours – Crédit photo : Francité
De gauche à droite : Michel Morin, directeur de la FCFA à Québec, Alain Dupuis, directeur général de la FCFA à Ottawa, Jean-François Roberge, ministre de la langue française et député de Chambly, Louis Lemieux, député de Saint-Jean et la sous-ministre de la langue française Juliette Champagne – Crédit photo : FCFA

Lire la déclaration de la FCFA à l’occasion de la Journée québécoise de la francophonie canadienne

Lire la chronique de l’artiste Franco-Ténoise Amber O’Reilly parue dans La Presse à l’occasion de la Journée québécoise de la francophonie canadienne

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RADIO-CANADA – Julie Sicot, publié le 20 mars 2024

L’ambassadeur de France au Canada, Michel Miraillet, était à Halifax à l’occasion de la Journée internationale de la Francophonie, pour lancer officiellement le projet d’école internationale française en Atlantique.

L’ambassadeur de France au Canada Michel Miraillet était à Halifax aujourd’hui pour lancer officiellement le projet d’école française internationale.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIE SICOT

Des croissants, du fromage, du vin : la réception donnée à l’hôtel de ville d’Halifax avait des accents francophones et français.

Un mélange des différents protagonistes francophones qui ont contribué au lancement du premier établissement scolaire français international à Halifax, dont l’ouverture est prévue pour la rentrée de septembre.

L’ambassadeur Michel Miraillet était présent, avec le consul honoraire du Liban à Halifax, Wadih Fares, et le ministre responsable des questions acadiennes en Nouvelle-Écosse, Colton LeBlanc, pour lancer officiellement cette école.

La communauté francophone était rassemblée à Halifax pour ce lancement officiel.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIE SICOT

En cette Journée de la Francophonie, que je suis venu spécialement célébrer à Halifax cette année, la France se réjouit de contribuer aux efforts inlassables des Acadiens pour porter fièrement le français dans votre région, a expliqué l’ambassadeur.

Cette annonce permet de lancer un pont entre l’Acadie et la France, ajoute Colton LeBlanc, qui précise que son gouvernement est très excité à l’idée d’accueillir ce premier lycée en Atlantique.

Les inscriptions sont en cours

L’établissement de 185 places ouvert aux élèves de 5 à 18 ans sera installé dans un ancien restaurant du centre commercial de Bayers Road. Pour l’instant, 109 élèves de la France sont inscrits. Ils pourraient venir à Halifax pour des périodes de trois, six ou dix mois.

Le lycée international français des provinces atlantiques devrait s’installer au sein du centre commercial de Bayers Road à Halifax.
PHOTO : RADIO-CANADA

Lifpa-Don Bosco recherche des familles d’accueil, plutôt anglophones, pour héberger ces élèves étrangers. Les familles doivent disposer d’une chambre par enfant reçu et recevront une compensation financière de 800 $ par mois par élève.

Une vingtaine de personnes venant de l’Afrique de l’Ouest ou de l’Amérique du Sud ont aussi montré de l’intérêt pour venir étudier en français à Halifax. Il reste encore une soixantaine de places.

Le recrutement des huit professeurs, tous formés en France, est terminé. Quatre personnes devraient être embauchées au Canada pour des tâches administratives.

Une « anomalie » réparée

En novembre 2021, le président Macron s’était étonné, devant la délégation d’Acadiens venus célébrer Antonine Maillet à Paris, de l’anomalie que constituait l’absence d’école internationale française en Acadie. Cette anomalie est rectifiée, a ajouté l’ambassadeur.

De gauche à droite : le consul honoraire du Liban, Wadih Fares, le président du LIFPA, Sylvain Olivier, le ministre responsable des affaires acadiennes, Colton LeBlanc, la conseillère municipale, Pam Lovelace, et l’ambassadeur de France au Canada, Michel Miraillet et Joe Ramia, propriétaire des locaux du futur lycée.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIE SICOT

L’établissement français international sera le neuvième du réseau de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) au Canada et le premier en Atlantique. Son programme sera celui de l’Éducation nationale française. L’AEFE est un réseau international qui compte 580 établissements dans 139 pays et scolarisent 391 000 élèves dont un tiers de français.

L’établissement géré par une association catholique dispensera des cours d’éducation religieuse et fournira un enseignement multilingue.

Ces jeunes-là qui vont venir étudier en Acadie deviendront des ambassadeurs qui parleront de l’Acadie. C’est formidable, s’enthousiasme Martin Théberge, président de la Société nationale de l’Acadie.

Avec les informations d’Héloïse Rodriguez-Qizilbash

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ONFR+ – Sandra Padovani, publié le 20 mars et mis à jour le 21 mars 2024

TORONTO – En ce 20 mars, Journée internationale de la Francophonie, la pénurie de main-d’œuvre francophone en santé s’est de nouveau invitée dans les débats de l’Assemblée législative, l’opposition officielle dénonçant la pénurie généralisée de personnel francophone dans le Nord et le gouvernement annonçant l’ajout de 90 préposés aux soins francophones dans les foyers de soins de longue durée.

Deux députés francophones d’opposition ont interpelé ce mercredi le gouvernement sur les problématiques de santé touchant les Franco-Ontariens. Archives ONFR

La députée néo-démocrate France Gélinas s’est adressée à la chambre en français ce mercredi, dressant un portrait critique de la pénurie des médecins dans le Nord de l’Ontario : « 62 900 personnes sont sans médecin à Sudbury, Manitoulin et Parry Sound. 65 % des médecins de famille envisagent de quitter leur pratique dans les cinq prochaines années, principalement dû à la paperasse. »

« En donnant accès à des équipes aux médecins de famille, on permettrait d’ajouter l’équivalent de 2000 médecins dans le système. »

« Est-ce que le premier ministre va financer les équipes interdisciplinaires et libérer le temps des médecins de famille dans le nord de l’Ontario qui peuvent parler français? », a demandé l’élue de Nickel Belt, en référence à un projet de loi récent du NPD destiné à alléger les médecins en administratif, pour augmenter la capacité de traitement de patients.

Après une première réponse négative et une seconde relance de la députée d’opposition, la ministre de la Santé Sylvia Jones ne répond que partiellement à la question : « C’est ce que nous voulons également. Il y a de nombreuses équipes multidisciplinaires dans le Nord, en particulier pour les soins de longue durée. Nous faisons des placements et c’est ce que les médecins nous réclament. »

« Que faites-vous pour augmenter le nombre de lits de soins de longue durée pour francophones dans le Nord? », a scandé un peu plus tard dans la matinée le député de Mushkegowuk-Baie James Guy Bourgouin, ajoutant que « les francophones du Nord de l’Ontario sont les grands oubliés de la santé ».

« C’est une question importante et je rappelle l’investissement de 10 milliards de dollars envers les foyers pour des besoins multilingues », a rétorqué Stan Cho, ministre des Soins de longue durée.

« La réalité ne reflète pas vos paroles. Sous votre gouvernement, on voit un lit pour 3400 francophones contre un lit pour 170 anglophones. Vous nous avez promis 68 lits à Kapuskasing, il y a deux ans. Quand va-t-on les avoir? », a insisté M. Bourgouin face au ministre Cho qui a alors évoqué une extension de formation pour 90 nouveaux préposés aux soins francophones.

Augmentation du nombre de préposés francophones dans les soins de longue durée

Dans l’après-midi suivant, le ministère des Soins de longue durée annonçait par voie de communiqué les détails de l’élargissement d’un programme d’apprentissage (le Programme accéléré d’apprentissage rémunéré pour PSSP), qui permettra à 90 employés francophones des centres de soins de longue durée de devenir des préposés aux services de soutien à la personne (PSSP), avec un investissement de 2,5 millions de dollars.

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RADIO-CANADA – Natalia Weichsel, publié le 20 mars 2024

L’AMBM et la province se sont également entendues concernant l’offre de services municipaux en français.

Le ministre de la Justice, Matt Wiebe, souligne que l’accès aux services de justice en français au Manitoba est « d’une importance capitale ». (Photo d’archives) PHOTO : RADIO-CANADA / TREVOR LYONS

À l’occasion de la Journée internationale de la Francophonie, le gouvernement du Manitoba a annoncé mardi des mesures visant l’amélioration des services juridiques en français.

Dans un communiqué, la province indique que la Cour du Banc du Roi et la Cour provinciale du Manitoba ont travaillé avec l’Association des juristes d’expression française du Manitoba (AJEFM) dans le but de renforcer l’accès aux services juridiques francophones.

Notre gouvernement reconnaît le rôle fondateur de la communauté francophone dans notre province, et nous nous engageons à protéger ses droits et à améliorer l’accès aux services de justice en français, a déclaré, par communiqué, le ministre provincial de la Justice, Matt Weibe.

L’accès aux services de justice en français au Manitoba est d’une importance capitale.

Une citation de Matt Wiebe, ministre de la Justice du Manitoba

Le Gouvernement du Manitoba prévoit cinq améliorations aux services juridiques francophones.

Le Service d’aide au règlement des litiges familiaux du Manitoba va créer un nouveau centre de services bilingues dans le quartier de Saint-Boniface, indique le gouvernement. Ce centre vise à permettre de répondre aux besoins des familles victimes de violence familiale.

Aussi, la Cour du Banc du Roi va mettre en place une liste de juges bilingues et travaillera à améliorer la disponibilité des services en français pour les affaires de petites créances, affirme la province.

La Cour provinciale va aussi augmenter l’offre de formation linguistique afin de favoriser l’apprentissage de la langue française au profit des juges.

La province a aussi décidé de la mise en place d’un groupe de travail composé de juges et Juges de paix pour veiller à ce que les dossiers nécessitant des services en français soient traités dans un temps raisonnable.

Un registre autonome en français des infractions au Code de la route sera aussi créé.

Ce registre s’accompagnera d’un nouveau système permettant le paiement des amendes prévues selon la Loi sur les infractions provinciales, en français, au tribunal de Saint-Boniface.

Améliorer les services municipaux

L’Association des municipalités bilingues du Manitoba (AMBM) a voté à l’unanimité en faveur de l’adoption du Modèle de maturité municipale, afin d’améliorer le soutien à la prestation des services municipaux dans les deux langues officielles.

Afin de garantir sa mise en œuvre et la responsabilité des municipalités participantes, le gouvernement dit avoir versé 80 000 $ à l’organisme dans le but d’engager une personne responsable de mettre en place ce modèle.

Selon le président de l’AMBM Ivan Normandeau, cette entente avec le gouvernement donne un nouvel élan à la prestation de services municipaux dans les deux langues officielles au Manitoba.

Cette annonce marque le début d’une nouvelle ère pour l’AMBM, se réjouit-il.

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ONFR+ – Pascal Vachon, publié le 19 mars 2024

OTTAWA – L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) estime que les formations linguistiques des fonctionnaires devraient revenir entre les mains de l’École de la fonction publique comme c’était le cas il y a dix ans.

Ce dossier a été soulevé par l’IPFPC en comité parlementaire. Archives ONFR

À l’heure actuelle, la formation linguistique des employés fédéraux provient du privé par le truchement des institutions fédérales, ce qui créerait des inégalités au sein de la fonction publique canadienne. Des employés unilingues peuvent suivre des formations dans l’une des langues officielles dans le but d’obtenir un poste bilingue ou de remplir les conditions de celui-ci. Celles-ci sont assumées aux frais de chaque ministère, qui à la demande de l’employé, peut payer des cours au privé.

Or cette façon de procéder est inégale entre ministères, car certains sont plus enclins que d’autres à payer les coûts associés à une telle formation, selon le syndicat.

« On voit déjà que les départements qui ont moins de fonds : a première chose qu’ils font, c’est de couper dans la formation (linguistique) », a affirmé lundi en comité parlementaire la présidente de l’IPFPC, Jennifer Carr, qui représente 57 000 membres fédéraux.

De plus, les formations offertes aux privés sont parfois inefficaces pour apprendre le français, mais juste assez pour la note requise pour les tests de langues que passent les fonctionnaires, dénoncent certains. Comme il s’agit de contrats gré à gré, la compétition au sein du privé est forte pour mettre la main sur ceux-ci.

« On dépense beaucoup d’argent pour des services qu’on paie pour de la formation linguistique, mais on n’a pas de contrôle sur la qualité de cette formation, nous n’avons pas de moyens de mesurer cette formation à savoir si les gens apprennent la langue dont ils ont besoin. On a perdu tout moyen de mesurer l’efficacité », présente Mme Carr.

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RADIO-CANADA – Publié le 18 mars 2024

Les Ontariens peuvent désormais rapidement distinguer si un policier provincial peut leur parler en français ou non. La Police provinciale de l’Ontario (PPO) indique que ses agents francophones portent une épinglette avec le drapeau franco-ontarien.

Les policiers peuvent signaler leur capacité à interagir en français en portant l’épinglette du drapeau vert et blanc franco-ontarien.
PHOTO : FACEBOOK/POLICE PROVINCIALE DE L’ONTARIO

Anne-Christine Gauthier, commandante du poste de Hawkesbury près de la frontière avec le Québec, indique que cela fait environ une semaine que des agents ont commencé à porter le petit insigne.

On voulait lancer cette initiative ce mois-ci avec le mois de la francophonie, explique l’inspectrice. Elle ajoute que l’idée venait de nos membres bilingues de la PPO, dans le but, entre autres, de mieux servir nos communautés.

Une offre active visuelle

Ce symbole visuel permet aussi une offre active visuelle de services en français et s’arrime par conséquent au règlement sur l’offre active de services publics en français, entré en vigueur en 2023.

Cette disposition de la Loi sur les services en français de l’Ontario veille à ce que chaque Ontarien puisse bénéficier de services publics en français sans avoir à le demander.

La policière indique que la PPO, qui compte un total d’environ 9000 agents, offre 500 postes bilingues et qu’actuellement, 650 policiers arborent ce drapeau.

Les agents portent le drapeau franco-ontarien de façon volontaire et sont plus nombreux dans les zones francophones, dans le nord-est et dans l’est de la province.

Le drapeau vert et blanc franco-ontarien est composé d’une fleur de lys sur la partie gauche et d’un trille blanc sur le côté droit.

Il s’agit respectivement des emblèmes de la francophonie partout dans le monde et de l’Ontario. Ce drapeau a été officiellement dévoilé en 1975 et adopté en tant qu’emblème en 2001.

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RADIO-CANADA – Corentin Mittet-Magnan et Natalia Weichsel, publié le 18 mars 2024

Le ministre québécois de la Langue française et responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne, Jean-François Roberge, est en visite au Manitoba depuis dimanche.

Le ministre québécois de la Langue française, Jean-François Roberge.
PHOTO : RADIO-CANADA / RICHARD SABEH

Titulaire du portefeuille de la Francophonie depuis sa réélection à l’Assemblée nationale du Québec, en octobre 2022, il a entamé une tournée des communautés francophones du Canada dans le cadre du Mois de la francophonie.

À cette occasion, le ministre a rencontré des leaders des organismes de la francophonie manitobaine et a participé au lever du drapeau franco-manitobain lundi.

Cette visite survient à l’approche Journée québécoise de la francophonie canadienne qui vise entre autres à favoriser une meilleure connaissance mutuelle entre le Québec et les communautés francophones du Canada, selon le gouvernement québécois.

Il faut aller se voir […] se connaître pour se comprendre, puis s’apprécier, a-t-il expliqué lundi matin au micro de l’émission Le 6 à 9.

Jean-François Roberge s’est déjà rendu en Alberta, en Colombie-Britannique, au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse et à Toronto. Il a posé ses valises au Manitoba dimanche et a visité la Maison Gabrielle-Roy alors que le Canada célèbre le Mois de la Francophonie.

L’élu de la Coalition avenir Québec espère que sa visite servira à bâtir des ponts entre les communautés francophones au pays. Il souhaite également interpeller les Québécois pour qu’ils prennent conscience qu’ils ne sont pas les seuls francophones.

Ils ne sont pas ignorants de cette situation-là, mais ils sont peut-être moins sensibles à ça, au fait qu’il y a pratiquement 1 million de francophones à l’extérieur du Québec. Il faut connaître ces gens-là, il faut aller les visiter, il faut discuter avec eux, il faut faire des affaires, croit le ministre.

Protéger l’éducation francophone

Lors de sa rencontre avec des leaders francophones de la province à l’Université de Saint-Boniface lundi, Jean-François Roberge a discuté de questions liées à la nouvelle politique de financement des universités.

J’ai rencontré les leaders et je repars avec plusieurs contacts, explique le ministre. On est des partenaires, puis on ne pourra plus se séparer, donc ça, c’est intéressant.

En octobre dernier, le gouvernement de François Legault a modifié les tarifs des étudiants canadiens non résidents du Québec.

Néanmoins, le ministre soutient que cette nouvelle politique ne devrait pas avoir un impact sur les francophones des autres provinces du Canada.

Pour les francophones du reste du Canada, ils peuvent venir étudier au Québec à des tarifs avantageux, explique-t-il.

Le ministre Jean-François Roberge a rencontré des leaders d’organismes de la francophonie manitobaine et a participé au lever du drapeau franco-manitobain lundi.
PHOTO : RADIO-CANADA / RICHARD SABEH

Il ajoute toutefois que le gouvernement du Québec souhaite faire preuve de prudence dans la mise en œuvre de cette technique.

On va être sensibles aussi de ne pas vider les communautés francophones. On ne veut pas faire croire aux gens que pour accéder à une éducation supérieure francophone de qualité, il faut venir au Québec, puis déserter les institutions d’ici, dit Jean-François Roberge.

On veut faire des ponts entre le Québec et les communautés, explique le ministre. Il ajoute que chaque année, le Québec soutient des organismes de la francophonie canadienne à hauteur de plus de 2 millions $.

C’est un avis qui est partagé par la rectrice de l’Université de Saint-Boniface, Sophie Bouffard.

Selon elle, le positionnement du Québec en matière de soutien d’autonomie des autres provinces est quelque chose de favorable pour les institutions comme l’USB.

L’idée, ce n’est pas de perdre nos jeunes pour qu’ils s’en aillent dans une autre province, mais c’est d’être capable de pouvoir mettre en place tous les programmes qu’on souhaite avoir ici au Manitoba et de les soutenir, explique-t-elle.

Mme Bouffard est également cofacilitatrice de la Table de concertation pour le développement du continuum éducatif du français, langue principale et langue seconde.

Il s’agit d’un regroupement de neuf organismes qui défendent l’éducation en français auprès de la province.

C’est important qu’on puisse bâtir ce continuum éducatif dans notre province qui est le Manitoba.

Une citation de Sophie Bouffard, rectrice de l’Université de Saint-Boniface.

Elle ajoute que certaines restrictions en matière d’éducation rendent toutefois impossible l’accès à certains programmes dans la province.

On a certainement des enjeux pour plusieurs professions où il y a une réalité provinciale, confirme Sophie Bouffard.

Elle ajoute que dans le milieu de la santé et les sciences infirmières, il y a aussi des enjeux provinciaux quant à l’agrément des professionnels.

Il y a toutes sortes de nuances auxquelles il faut penser, déclare-t-elle.

S’engager avec la communauté

Le directeur général de la Division scolaire franco-manitobaine (DSFM), Alain Laberge, estime que le ministre a vu l’importance de la francophonie dans les Prairies.

Je pense qu’on a pu démontrer la vitalité de la francophonie hors du Québec et en particulier la richesse ici au Manitoba, dit-il.

Il souligne que les bourses et le financement du gouvernement du Québec permettent aux organisations du Manitoba de poursuivre le développement de divers projets.

C’est important pour nous au niveau de la francophonie en milieu minoritaire.

Une citation de Alain Laberge, directeur général de la Division scolaire franco-manitobaine

De son côté, la présidente de la Société de la francophonie manitobaine (SFM), Angela Cassie, soutient que le financement des activités culturelles et sociales au Manitoba permet à la francophonie de la province de rayonner.

Quand on parle de ce côté culturel, c’est très souvent lié à des questions de financement, explique-t-elle.

Dans une situation minoritaire, on se sent à risque et je pense qu’on engage très souvent [les gens] avec la musique à la culture sortante du Québec, mais on veut aussi voir nos histoires raconter davantage, soutient la présidente.

Angela Cassie est heureuse de voir le ministre s’engager auprès de la communauté francophone du Manitoba.
PHOTO : RADIO-CANADA / RICHARD SABEH

Même si les projets exacts qui seront produits à la suite de cette réunion ne sont pas encore clairs, Angela Cassie est heureuse de voir la ministre s’engager auprès de la communauté francophone du Manitoba.

Quand ça vient à l’éducation, quand ça vient à la culture, il y a beaucoup de possibilités pour bâtir des ponts et je pense que le ministre nous connaît davantage maintenant pour démontrer qu’il y a une richesse dans la francophonie, note-t-elle.

C’est une relation en deux directions.

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RADIO-CANADA – Gabrielle Drumond, publié le 18 mars 2024

Une entreprise privée spécialisée dans le conseil assure désormais la gestion de deux programmes en santé du Collège de l’île afin de pouvoir les rouvrir à la rentrée universitaire de 2024. Il s’agit d’une bataille importante de la seule institution postsecondaire francophone de l’île.

L’an dernier, les programmes d’infirmier auxiliaire et de préposés aux soins du collège ont été suspendus faute de personnel enseignant. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / FRANÇOIS PIERRE DUFAULT

L’an dernier, les programmes d’infirmier auxiliaire et de préposés aux soins du collège ont été suspendus, faute de personnel enseignant.

Jean-Marc Sinnasse, directeur aux services d’appui au Collège de l’île, explique que l’entreprise de consultation Samelya Solutions assurera la mise en place des programmes en santé du collège. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / GABRIELLE DRUMOND

Directeur aux services d’appui au Collège de l’île, Jean-Marc Sinnasse explique que la décision de passer la gestion des programmes à une firme externe s’imposait.

C’est une solution clé en main. On ne s’occupe de rien, puisqu’on n’a pas cette expertise.

Une citation de Jean-Marc Sinnasse, directeur aux services d’appui

Basée en Colombie-Britannique, l’entreprise Sameya Solutions s’occupe depuis décembre dernier de la mise en place des programmes, notamment la coordination du contenu pédagogique en collaboration avec d’autres collèges ailleurs au pays ainsi que les campagnes publicitaires de recrutement d’enseignants et d’étudiants.

Nous, au collège, nous sommes responsables, à notre tour, de recevoir les candidatures, de les analyser et de les sélectionner. Voilà, cette expertise m’appartient, explique Jean-Marc Sinnasse.

Les programmes en santé du Collège de l’île sont données en partie au campus de Wellington. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIEN LECACHEUR

Les difficultés de recrutement

Propriétaire de cette entreprise de conseil et ex-employé du collège, Manu Nicaise souhaite idéalement recruter six enseignants d’ici la rentrée scolaire, mais les défis sont multiples.

C’est essentiellement une niche professionnelle qu’on doit aller chercher, des gens qui se lancent dans des études infirmières, […] et qui ont une passion de partager leurs savoirs avec les étudiants qui arrivent.

Une citation de Manu Nicaise, propriétaire Samelya Solutions
Manu Nicaise a été coordinateur des programmes en santé du Collège de l’île entre 2021 et 2022. (Photos d’archives) PHOTO : RADIO-CANADA / GABRIELLE DRUMOND

Une campagne publicitaire de recrutement d’enseignants a été lancée par Samelya Solutions et par ses partenaires sur les réseaux sociaux le 10 mars.

L’objectif est de convaincre des professionnels en soins infirmiers francophones des autres provinces à venir s’installer et à travailler à l’île.

On met en avant les avantages de vivre sur l’île […] Donc c’est vraiment ce côté d’appartenance [à une communauté], à une famille, et le sentiment de solidarité et la proximité qui sont mis en avant , précise-t-il.

Le passage vers l’enseignement

Infirmière de formation, Jennifer McPhee a enseigné à temps plein au Collège de l’île entre 2016 et 2017 dans les deux programmes en santé de l’établissement.

Jennifer McPhee, infirmière de formation, est d’avis que la charge de travail des infirmières peut être très lourde si l’on souhaite exercer sa profession tout en enseignant.
PHOTO : GRACIEUSETÉ: JENNIFER MCPHEE

Selon elle, la stabilité de la carrière dans le réseau de santé jouerait un rôle important dans la décision des infirmières de prendre des charges de cours.

Ce n’est pas facile pour une personne de dire « je vais lâcher mon poste permanent avec mon ancienneté ».

Une citation de Jennifer McPhee, infirmière et ancienne enseignante au Collège de l’île

Elle explique que les congés sans solde sont rares dans le milieu de la santé, ce qui pèse dans la balance des professionnels qui souhaitent s’absenter au travail pour pouvoir enseigner.

Jennifer McPhee souligne aussi que la charge de travail peut être très lourde lorsque ces infirmières tentent de concilier ces deux carrières.

Je sais que c’est difficile quand on a des horaires de soir, de jour, de nuit, et organiser tout ça aussi, avec un stage à temps partiel parfois et donner juste quelques cours. Mais, c’est quelque chose qui en vaut vraiment la peine, explique-t-elle en rappelant qu’elle a toujours apprécié l’expérience de transmission de connaissances.

Les étudiants du Collège de l’île participent à un journée d’accueil à Charlottetown le 30 août 2023.
PHOTO : RADIO-CANADA / GABRIELLE DRUMOND

Difficultés de longue date

L’ancien président du Collège de l’île, Donald Desroches se souvient d’être confronté à des problèmes de recrutement semblables.

Il ajoute que le fait que des infirmières soit spécialistes dans certains domaines peut faire en sorte que certaines d’entre elles hésitent à se lancer dans l’enseignement plus généraliste.

Par exemple, une infirmière spécialisée en salles d’urgence, cette enseignante potentielle va peut-être se sentir un peu démunie pour pouvoir enseigner l’ensemble des matières qu’il ou elle avait apprises à l’université il y a 10 ans ou 15 ans.

Une citation de Donald Desroches, ancien président du Collège de l’île
Donald Desroches a été le président du Collège de l’île entre 2011 et 2022.
PHOTO : RADIO-CANADA / GABRIELLE DRUMOND

Le retard dans le recrutement du personnel a déjà obligé le collège à reporter le début du semestre jusqu’à ce que des enseignants soient embauchés, selon Donald Desroches.

Il y a eu une année où on a dû commencer le programme à plus tard au mois de septembre, et avec un programme à temps partiel, puis éventuellement on a pu passer à temps plein au mois d’octobre avec un enseignement de façon intensive, explique-t-il.

Donald Desroches ajoute que le collège devait même prendre le risque d’ouvrir les inscriptions aux programmes, même si le corps professionnel n’était même pas encore défini.

Les inscriptions aux programmes d’infirmier auxiliaire et de préposé aux soins sont déjà ouvertes pour l’année universitaire 2024-2025, en espérant que les programmes pourront revenir cette année, selon Jean Marc Sinnasse.

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RADIO-CANADA – Publié le 18 mars 2024

Une figure connue du monde universitaire en Ontario est nommée rectrice de l’Université de Hearst.

Aurélie Lacassagne devient la nouvelle rectrice de l’Université de Hearst.
PHOTO : AURÉLIE LACASSAGNE

L’établissement annonce la nomination d’Aurélie Lacassagne à ce poste après un processus de sélection échelonné sur plusieurs mois, pour succéder à Luc Bussières.

Aurélie Lacassagne s’est illustrée au fil des ans grâce à son engagement auprès de la francophonie et les nombreux postes occupés dans le monde universitaire, indique l’Université de Hearst dans un communiqué de presse.

Mme Lacassagne est doyenne des Facultés des sciences humaines et de philosophie à l’Université Saint-Paul à Ottawa depuis 2022, après avoir été professeure agrégée durant 15 ans à l’Université Laurentienne à Sudbury, où elle a aussi assumé les fonctions de vice-doyenne de la Faculté des sciences sociales et des humanités et de directrice de département.

Elle entrera en fonction à titre de rectrice désignée le 1er mai. Luc Bussières, qui occupe la fonction depuis 2017, sera en poste jusqu’au 30 juin.

La principale intéressée affirme entreprendre ce nouveau défi avec beaucoup de fierté et d’enthousiasme.

J’avais très, très envie de revenir dans le Nord. Et être au service de ma communauté, pour moi, c’est extrêmement important. C’est une opportunité absolument extraordinaire de pouvoir servir toutes les communauté du Nord-Est, a déclaré Mme Lacassagne dans une entrevue à l’émission Le Matin du Nord.

Je me réjouis de cette nomination qui s’inscrit à la fois dans la continuité et dans le renouveau de notre établissement, indique Fabien Hébert, président du conseil d’administration de l’Université de Hearst, dans un communiqué de presse.

En plus de son expérience en gestion universitaire et en enseignement, Aurélie Lacassagne a un attachement indéniable au Nord de l’Ontario et à ses gens, ce qui fait d’elle un choix naturel pour ce poste hautement stratégique, ajoute-t-il.

Mme Lacassagne est titulaire d’un doctorat en science politique de l’École doctorale de l’Institut d’Études Politiques de Bordeaux.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 18 mars 2024

Une pléthore d’événements et d’activités auront lieu cette semaine à l’occasion de la Journée québécoise de la francophonie canadienne pour souligner le rapprochement entre le Québec et les communautés francophones et acadienne du Canada.

Au Québec, la journée du 22 mars n’est plus une date ordinaire. Depuis 2023, cette date est reconnue comme étant celle de la Journée québécoise de la francophonie canadienne. Elle coïncide avec l’anniversaire de la naissance de la romancière Franco-Manitobaine Gabrielle Roy, grande figure de la littérature francophone au Canada.

Action phare de la politique du Québec en matière de francophonie canadienne, la journée est destinée à favoriser une meilleure connaissance mutuelle et une plus grande ouverture réciproque des communautés francophones et acadiennes et du Québec, ainsi qu’à valoriser le français et les cultures francophone.

Pour l’année 2024, la journée sera célébrée en grande pompe au Québec à travers plusieurs évènements et activités.

Télé-Québec célèbre la francophonie canadienne

À l’occasion de la Journée québécoise de la francophonie canadienne 2024, Télé-Québec mettra en lumière des artistes et des sujets issus de la francophonie canadienne dans sept émissions originales du 20 au 24 mars 2024. C’est une initiative unique en son genre dans le paysage audiovisuel et médiatique au Québec. Cliquez-ici pour découvrir la programmation spéciale de Télé-Québec pour souligner la journée du 22 mars.

À l’invitation du Centre de la francophonie des Amériques et dans le cadre de la Journée québécoise de la francophonie canadienne, Télé-Québec met en lumière des artistes et des sujets issus de la francophonie canadienne dans ses émissions originales. Gracieuseté.

Une programmation spéciale au Centre de la francophonie des Amériques

Le Centre s’associe au Grand Théâtre de Québec et à Les Grands Bois / Café Ringo de Saint-Casimir pour présenter gratuitement deux spectacles et une causerie d’Émilie Landry, autrice-compositrice-interprète acadienne. Prévues du 20 au 21 mars 2024, ces trois activités sont gratuites !

Originaire de Campbellton au Nouveau-Brunswick, Émilie Landry s’affirme dans l’univers country-folk avec sincérité et légèreté sur la complexité des relations humaines. Gracieuseté.

De plus, le Centre proposera une ciné causerie autour du film documentaire l’ordre secret de Phil Comeau le 16 mars ainsi qu’un panel économique le 22 mars 2024 à Montréal en collaboration avec la Fédération des chambres de commerce du Québec.

Originaire de Campbellton au Nouveau-Brunswick, Émilie Landry s’affirme dans l’univers country-folk avec sincérité et légèreté sur la complexité des relations humaines. Gracieuseté.

Par ailleurs, la Fondation Paul Gérin-Lajoie (PGL) lance le défi entreprise de La Dictée P.G.L. de la Francophonie dont la finale se déroule le vendredi 22 mars de 14 h à 17 h.

Pour maximiser le rayonnement de la francophonie canadienne, en plus de l’autrice Franco-Ontarienne Marie-Josée Martin, Émilie Landry, autrice-compositrice-interprète du Nouveau-Brunswick donnera un concert pour célébrer la richesse et la beauté de la langue française avec le soutien du Centre.

Cette dictée, portant sur l’intelligence artificielle, sera lue par Jean-François Roberge, ministre de la Langue française et ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne. Gracieuseté.

Toujours dans l’objectif de souligner la journée québécoise de la francophonie canadienne, Les libraires indépendantes , en partenariat avec le Centre, présentent un dossier thématique sur la littérature franco-canadienne dans la revue Les libraires de février 2024. Vous y découvrirez des articles mettant à l’honneur les autrices et auteurs, les éditeurs et les œuvres écrites et éditées en terre franco-canadienne.

Cliquez-ici pour consulter les détails de la programmation spéciale du Centre de la francophonie des Amériques.

Une forte délégation de la FCFA à Québec

Pour sa part, la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada organisera une réception le jeudi 21 mars 2024 à 11h30 à l’Hôtel Château Laurier, pour souligner la journée québécoise de la francophonie canadienne.

Des représentants de la francophonie canadienne en compagnie du ministre de la langue française Jean-François Roberge lors de la journée du 22 mars 2023

La cérémonie sera marquée par la présence du ministre de la langue française Jean-François Roberge ainsi que plusieurs députés siégeant à l’Assemblée nationale du Québec, en plus d’une grande délégation de représentants de la francophonie canadienne venus des quatre coins du Canada.

De plus, la table des directions générales et la table nationale en immigration francophone se réuniront pour la première fois au Québec au cours de cette semaine pour souligner la journée québécoise de la francophonie canadienne. Un signal fort en faveur du rapprochement entre le Québec et les communautés francophones et acadienne.

La table des DG du 25 octobre 2023 à Saskatoon – archives

Plus de détails à venir.