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RADIO-CANADA – Laurence Brisson Dubreuil, publié le 19 juillet 2023

L’héritage de l’artiste fransaskois Joe Fafard se poursuit dans une exposition à la galerie Heffel de Calgary mettant en valeur certains des plus grands artistes qui ont influencé le travail du défunt sculpteur.

L’exposition Fafard et ses amis actuellement à la galerie Heffel Calgary présente entre autres une sculpture inédite de Pablo Picasso sur une chaise en bois.
PHOTO : RADIO-CANADA / LAURENCE BRISSON DUBREUIL

Alyce Hamon, veuve de Joe Fafard, était accompagnée de leur fils Julien Hamon-Fafard lors de la soirée de lancement de l’exposition Fafard et ses amis la semaine dernière.

J’ai vraiment été touché par le tout, a raconté cette dernière, avouant avoir versé plusieurs larmes. Ça m’a tellement ému de voir toutes les œuvres.

L’exposition qui est accessible au public depuis mercredi dernier quittera la ville le 21 juillet pour entamer une tournée dans les galeries Heffel de Vancouver, Montréal et Toronto.

Une femme et un homme posent devant une statue dans une galerie d'art.
La veuve de Joe Fafard, Alyce Hamon (à gauche), était accompagnée de leur fils Julien Hamon-Fafard (à droite) lors de la soirée de vernissage de l’exposition Fafard et ses amis tenue le 13 juillet à la galerie Heffel Calgary.
PHOTO : ALYCE HAMON

Des sculptures en bronze représentant les artistes Egon Schiele, Vincent Van Gogh, Dempsey Bob, et Joe Fafard lui-même font partie de la collection exposée.

Ce qui retiendra sans doute le plus l’attention, ce sont les œuvres posthumes, dont une sculpture inédite de Pablo Picasso sur une chaise en bois.

Un hommage posthume

Bien que Joe Fafard ait lui-même moulé les statues de Picasso, les pièces ont été achevées après le décès de l’artiste âgé de 76 ans en 2019.

Des sculptures en gros plan qui se trouvent dans une galerie d'art.
L’exposition Fafard et ses amis comprend des moulages réalisés par le sculpteur Joe Fafard dans son vivant ainsi que des moulages posthumes.
PHOTO : RADIO-CANADA / LAURENCE BRISSON DUBREUIL

En réalisant ce travail posthume, [notre équipe] a travaillé ensemble en utilisant tous les outils et toutes les connaissances que Joe nous a enseignés, a expliqué Phillip Tremblay, directeur de la fonderie Julienne Atelier fondée par Joe Fafard à Pense, en Saskatchewan. Ce fut difficile, mais, d’une certaine manière, nous nous sommes sentis comme s’il était toujours là avec nous.

Une vingtaine de sculptures font partie de la collection d’amis qui quitteront Calgary vendredi.

Tandis que les pièces entament leur tournée pancanadienne, les œuvres de Joe Fafard se trouvent déjà dans des musées à travers le pays, dont le Musée des beaux-arts de l’Ontario, le Musée des beaux-arts du Canada et le Musée des beaux-arts de Vancouver.

Un homme qui sourit.
Les œuvres de Joe Fafard se retrouvent à travers le pays, dont le Musée des beaux-arts de l’Ontario, le Musée des beaux-arts du Canada et le Musée des beaux-arts de Vancouver.
PHOTO : RADIO-CANADA / LAURENCE BRISSON DUBREUIL

Même dans les années 1980, Joe Fafard était un artiste très établi et ce que nous voyons ici aujourd’hui est un excellent exemple de sa brillante carrière, a expliqué Jared Tiller, spécialiste des consignations à la galerie d’art Heffel de Calgary.

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Atteint d’un cancer et sachant que son départ approchait, Joe Fafard a donné des instructions afin que ses œuvres inachevées soient finalisées. C’est notamment le cas de la pièce Selfie, une œuvre à la couleur rouge terre cuite qui représente le sculpteur.

Les œuvres moulées par l’artiste qui n’ont pas été achevées n’ont donc pas reçu les couleurs de finition, ou patines, dont Joe Fafard était connu pour appliquer à la surface de ses sculptures en bronze.

Il a vu la pièce [de Picasso] coulée en bronze trois jours avant son décès, indique Alyce Hamon.

Une statue d'un homme de couleur rouge avec le nom de Joe Fafard écrit sur un mur au-dessus.
Selfie [égoportrait] est une sculpture à la couleur rouge terre cuite qui représente l’artiste fransaskois Joe Fafard.
PHOTO : RADIO-CANADA / LAURENCE BRISSON DUBREUIL

Il est donc revenu à son ancienne équipe de production de la fonderie et à ses proches de prendre certaines décisions.

Il a finalement été décidé que le savoir-faire de Joe Fafard serait mieux mis en valeur par l’application d’une patine de couleur neutre. Ainsi, ne cherchant pas à reproduire la palette de couleurs vit que l’artiste appliquait typiquement aux œuvres qu’il peignait lui-même.

Sa conjointe considère que cela permet à la vision artistique de Joe Fafard de rayonner dans les œuvres d’art posthumes.

C’est une nouvelle occasion de donner au public la chance de voir les pièces de Joe, a remarqué Alyce Hamon. C’est aussi l’occasion de voir que même si Joe est parti, il est toujours très vivant avec nous.

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RADIO-CANADA – Publié le 19 juillet 2023

Le fait que la première ministre considère la collaboration entre le gouvernement et la francophonie albertaine comme une priorité est encourageant, selon Pierre Asselin, le président de l’Association canadienne-française de l’Alberta (ACFA).

Le drapeau franco-albertain.
PHOTO : RADIO-CANADA / MANUEL CARRILLOS AVALOS


On a très hâte de travailler avec la ministre Tanya Fir.

Une citation de Pierre Asselin, président de l’ACFA

Dans la lettre de mandat (Nouvelle fenêtre) (en anglais) adressée à la ministre des Arts, de la Culture et de la Condition féminine, Tanya Fir, Danielle Smith mentionne que la ministre devra continuer à soutenir et à s’engager auprès de la communauté francophone de l’Alberta.

On s’attend à une relation productive avec ce gouvernement, souligne-t-il.

Depuis les élections provinciales, l’ACFA a déjà eu des discussions avec Nate Glubish, le ministre de la Technologie et des Innovations et un vrai allié pour la francophonie, selon Pierre Asselin.

C’était bien de le voir comme étant un délégué de la ministre Fir aux rencontres récentes fédérales, ajoute-t-il.

Cependant, Pierre Asselin est déçu de la perte d’un secrétaire parlementaire pour la francophonie.

Les priorités

Pierre Asselin note que la santé et l’éducation sont des dossiers importants. En particulier de sauvegarder et de sauver le Campus Saint-Jean, précise-t-il.

Il évoque également l’entente Canada-Alberta sur les services en français, qui vise à partager les coûts entre l’Alberta et le fédéral pour appuyer la planification et la prestation de services gouvernementaux en français.

Ça fait longtemps que l’Alberta ne reçoit pas sa juste part.

Une citation de Pierre Asselin, président de l’ACFA

Selon lui, le prédécesseur de Tanya Fir, Jason Luan, avait l’intention d’investir plus dans ce service afin de recevoir davantage de capital de la part du gouvernement canadien.

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ONFR+ – Mickael Laviolle, publié le 19 juillet 2023

MELBOURNE (Australie) – Les championnes olympiques en titre vont tenter d’aller chercher leur premier titre mondial du côté de la Nouvelle-Zélande et de l’Australie. Dans leurs rangs, Vanessa Gilles et Cloé Lacasse auront chacune un rôle important à jouer pour atteindre cet objectif. 

L’Ottavienne Vanessa Gilles (Olympique lyonnais) et la Sudburoise Cloé Lacasse (Arsenal FC) s’apprêtent à jouer leur premier match ce jeudi. Montage ONFR+. Crédit image: Soccer Canada

Après avoir remporté le premier titre olympique de son histoire en 2021, la sélection féminine de soccer canadienne veut poursuivre sur sa lancée avec la Coupe du monde qui débute ce jeudi 20 juillet face au Nigeria. 

Le Canada se trouve au sein de la très relevée poule B en compagnie de l’Irlande du Nord et de l’hôte de la compétition l’Australie. Un groupe que la sélectionneuse Bev Priestman a même décrit comme celui de la « mort ».

La Franco-Ontarienne originaire de Sudbury Cloé Lacasse qui n’était pas de l’équipe championne olympique en 2021 va disputer sa première grande compétition internationale. L’attaquante sort d’une saison fantastique avec Benfica au Portugal où elle a été élue joueuse de l’année et a remporté le titre de championne du Portugal avec un impressionnant bilan collectif (20 victoires, une défaite, seulement six buts encaissés) et surtout individuel (21 buts et 13 passes décisives en 42 matchs).

Des performances qui lui ont valu un transfert cet été dans l’un des plus grands clubs du monde, Arsenal, et une sélection pour la Coupe du monde, où elle aura un rôle important à jouer en sortie de banc. 

L’attaquante franco-sudburoise d’Arsenal FC, Cloé Lacasse. Crédit image : Gualter Fatia / Intermittent via Getty Images.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 18 juillet 2023

Malgré le refus de son financement par le gouvernement Ford, l’Université de Sudbury est loin de jeter l’éponge. Son recteur Serge Miville indique à Francité que l’UdeS veut établir le dialogue avec la province pour identifier des solutions et faire aboutir ce projet tant attendu en Ontario.

En milieu francophone minoritaire, convaincre les différents paliers de gouvernements de financer des services en français est un défi éternel. Ce constat est encore plus vrai lorsqu’il s’agit de grands projets comme ceux d’institutions postsecondaires francophones. Pas plus tard que le 30 juin, l’Université de Sudbury a essuyé un refus de la part du gouvernement Ford pour le financement de son projet. Une décision qui a suscité l’ire de l’Assemblée de la Francophonie de l’Ontario, l’organisme porte-parole des Franco-Ontariens. Interrogé par Francité sur les derniers développements du dossier, le recteur de l’UdeS Serge Miville se dit optimiste quant à la relance du dialogue avec le gouvernement pour identifier des solutions. Un dialogue qui a fait l’objet d’une demande de rencontre urgente de l’ACFO avec la ministre des Collèges et universités de l’Ontario Jill Dunlop.

« Il faut trouver une façon de faire avancer le projet. Comme le fait de réexaminer d’autres facettes. Bien que nous souhaitions être un établissement autonome ayant une offre de base, nous désirons aussi miser sur les partenariats à l’intérieur et à l’extérieur de la province. À titre d’exemple, nous voulons profiter de l’expertise québécoise pour garantir un meilleur accès aux programmes et cheminements postsecondaires en français pour nos étudiants », explique-t-il.

Dans son argumentaire pour justifier le refus du financement, le gouvernement provincial avait mis en avant le fait que l’offre de programmation de l’Udes n’est pas alignée sur les réalités et les tendances du marché. Un argument réfuté par Serge Miville puisque, selon lui, le plan d’affaires de l’Université de Sudbury s’était basé sur les mêmes données publiques utilisées par le gouvernement.

« Nos conclusions sont à l’opposé de celles du gouvernement d’autant plus qu’il n’a y a pas eu de rétroaction de sa part », estime Serge Miville, qui ne ferme pas la porte à un ajustement de l’offre initiale. L’objectif du dialogue demandé par l’Université et la communauté Franco-Ontarienne est de comprendre les éléments d’analyse et les paramètres derrière la décision du ministère des Collèges et université de l’Ontario. En clair, l’idée est de trouver un terrain d’entente et débloquer la situation.

L’Université de Sudbury offre des programmes et des cours en philosophie, études autochtones, sciences religieuses, folklore et ethnologie, et études journalistiques – qui mènent tous à l’obtention de diplômes de l’Université Laurentienne. Gracieuseté.

Face aux sceptiques quant à la légitimité de l’enseignement postsecondaire en français en Ontario, Serge Miville rappelle que le doute sur le bien fondé de l’offre éducative francophone est un réflexe assez récurrent.

« Au 19e siècle, on croyait à tort que l’enseignement en français n’était ni utile ni légitime, mais l’expérience depuis a prouvé le contraire. Il est tout à normal que certains aient des doutes encore aujourd’hui » affirme Serge Miville.

Selon lui, l’offre du continuum de l’éducation en langue française est une valeur ajoutée pour l’Ontario. « Quand il s’agit de francophonie économique, les échanges entre l’Ontario et le Québec ainsi que l’Ontario et la francophonie internationale représentent un potentiel massif », poursuit notre interlocuteur.

 Le drapeau franco-ontarien est hissé pour la première fois au mât de l’Université de Sudbury le 25 septembre 1975. Courtoisie : Encyclopédie du patrimoine culturel de l’Amérique Française.

Fondée par des religieux catholiques en 1913, l’Université de Sudbury a beaucoup évolué depuis plus d’un siècle pour devenir récemment une institution laïque et autonome. Embauché en juin 2021, Serge Miville a pour mission d’entamer une refonte de cette institution postsecondaire pour en faire une université par et pour les francophones.

Notons, enfin, que les bassins potentiellement desservis par l’Université de Sudbury s’élèvent à 44165 francophones à Sudbury soit 26,23% de la population, 14980 à Timmins (36,84%), 9775 à North Bay (13,82%), selon les données du recensement de 2021 de Statistiques Canada reprises par Radio-Canada, cela sans compter des milliers d’autres communautés francophones du Nord de l’Ontario.

Lire aussi :

Un manifeste jeunesse pour une université «par et pour» les francophones à Sudbury

Un nouveau contrat social pour l’avenir (réponse au manifeste jeunesse)

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ONFR+ – Rachel Bolduc-Crustin, publié le 17 juillet 2023

[VIRÉES D’ÉTÉ]

VANKLEEK HILL – À mi-chemin entre Ottawa et Montréal, à quelques minutes de la frontière entre l’Ontario et le Québec, se trouve le village de Vankleek Hill. Son centre-ville semble figé dans le temps, avec ses maisons centenaires entretenues de façon à en garder le cachet originel. C’est que les citoyens s’enorgueillissent de la réputation de leur coin de pays, la capitale des « maisons en pain d’épices. Tour d’horizon de cette bourgade à la communauté francophone dynamique.

Fondée en 1797 par le loyaliste Simeon Vankleek et sa femme Cecilia Jaycox, Vankleek Hill fait aujourd’hui partie du Canton de Champlain, lui-même situé dans les comtés unis de Prescott et Russell. Le village abrite près de 1 800 résidents, dont le tiers sont francophones. La présence francophone se serait intensifiée à la suite de la guerre anglo-américaine de 1812. Au recensement de 2021, 1 065 personnes se sont déclarées bilingues. On y retrouve environ 900 maisons, cinq églises et trois écoles.

QUELQUE CHOSE D’INTEMPOREL

Il y a quelque chose qui semble hors du temps à Vankleek Hill. La ville, développée autour de l’agriculture, compte des fermes actives depuis plus de 200 ans. Plusieurs familles sont enracinées dans la communauté depuis des générations. Dans un documentaire de TVO paru en 2022, le cofondateur de la microbrasserie locale, Steve Beauchesne, affirme qu’il y a cette pensée officieuse qu’il faut trois générations pour être considéré comme « venant d’ici. » Celui qui a emménagé à Vankleek Hill lorsqu’il avait sept ans est pourtant devenu l’un de ses plus grands ambassadeurs.

Le journal The Review est une institution locale toujours très impliquée dans la communauté de Vankleek Hill, mais aussi de l’Est ontarien et de l’Ouest québécois. Crédit image : Rachel Crustin

Le journal local The Review, qui célèbre son 130e anniversaire, est l’un des plus anciens médias indépendants de la province. Son éditrice, Louise Sproule, est elle-même une descendante de Simeon Vankleek. Elle possède l’une de ces charmantes « maisons en pain d’épices » qui font la particularité de la ville.

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RADIO-CANADA – Gavin Boutroy, publié le 18 juillet 2023

La Société du Barreau du Manitoba demande au gouvernement provincial de moderniser son nom français. L’ordre professionnel qui régit les avocats dans la province deviendrait alors le Barreau du Manitoba.

Le bâtiment de la Société du barreau du Manitoba, au centre-ville de Winnipeg.
PHOTO : RADIO-CANADA

La Société du Barreau et l’Association des juristes d’expression française du Manitoba (AJEFM) ont conjointement écrit au ministre de la Justice de la province pour demander son appui pour un tel changement de nom au début du mois de juillet.

Ils souhaitent que la province apporte un changement législatif officiel à la dénomination française Société du Barreau du Manitoba établie dans la Loi sur la profession d’avocat.

Tous les ordres professionnels provinciaux et territoriaux d’avocats avec un nom français au Canada s’appellent Barreau. On parle donc simplement du Barreau du Nouveau-Brunswick, du Nunavut, de l’Ontario, du Québec, des Territoires du Nord-Ouest et du Yukon.

Nous estimons que le terme français « Barreau » suffit en soi pour transmettre le sens propre à l’expression anglaise « Law Society ». Selon nous, l’ajout des mots « Société du » n’est ni nécessaire ni idiomatique en français, expliquent les signataires de la lettre, le président de la Société du Barreau, Wayne Onchulenko, et la présidente du conseil d’administration de l’AJEFM, Karine Pelletier.

Ils expliquent que la dénomination Société du Barreau a été utilisée pour la première fois lorsque les lois manitobaines ont recommencé à être édictées en français et en anglais, au cours des années 1980.

Nous croyons comprendre que ce choix particulier était calqué sur le modèle de la dénomination française « Société du Barreau du Haut-Canada » adoptée en Ontario en 1980, poursuivent les signataires.

Or, cet ordre professionnel est devenu le Barreau du Haut-Canada en 1991, puis le Barreau de l’Ontario en 2018, ajoutent-ils.

Le ministère de la Justice a reçu la lettre et examine cette demande, selon un porte-parole.

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RADIO-CANADA – Mathilde Gauthier, publié le 17 juillet 2023

Pour la première fois, le Centre culturel franco-manitobain (CCFM) met à disposition ses salles dans le cadre du Festival Fringe. Par cette action, le CCFM rejoint le Théâtre Cercle Molière qui participe à l’initiative depuis 2019.

Le Festival Fringe permet à de jeunes acteurs de présenter leur spectacle devant un public. Ici, des jeunes acteurs de la compagnie bilingue Meraki Theatre suggèrent fortement au prince de fuir la méchante sœur de Cendrillon.
PHOTO : RADIO-CANADA / MATHILDE GAUTIER

Pour nous c’est une première de tisser des liens avec le Festival. On s’est dit que ça serait bien de créer une concentration de spectacles pour que les gens viennent visiter Saint-Boniface et visiter le 340, qu’ils s’apprivoisent nos espaces, déclare Liliane Lavack, directrice de la programmation artistique du CCFM.

Liliane Lavack souhaite ainsi créer des ponts entre les anglophones et les francophones.

Un de mes objectifs est d’apprendre à connaître nos voisins artistiques et comment on peut mieux travailler ensemble. En accueillant ces compagnies chez nous, c’est une manière de tisser des liens avec ces acteurs culturels locaux et internationaux, précise-t-elle.

Lors du Festival Fringe, les jeunes acteurs ont l’occasion de présenter leur spectacle devant un public.

Le CCFM accueillera les Bring your own venue et les Official venue du Festival du 19 au 30 juillet.

La catégorie Official venue accueille des spectacles dans des salles de plus haute capacité, à partir de 300  spectateurs. La salle Pauline Boutal propose 8 différents spectacles choisis par l’équipe du Festival.

La salle Antoine Gaborieau recevra trois spectacles d’humour, de clown et une comédie musicale qui ont été sélectionnés par l’équipe de la programmation du CCFM.

Une comédie musicale portée par de jeunes acteurs au CCFM

Située depuis un an sur le boulevard Provencher, la compagnie Meraki Theatre a été créée il y a cinq ans pour permettre aux enfants âgés de 11 et 17 ans de faire du théâtre.

Il y a un sens communautaire avec le Festival Fringe, c’est une expérience unique et collaborativeUne citation deTaylor Gregory, directrice artistique et fondatrice de Meraki Theatre

Les cours sont dispensés en français et en anglais.

La compagnie Meraki avait proposé une pièce intitulée Déjà vu au Théâtre Cercle Molière.

Cette année, la compagnie revient au Centre Culturel Franco-manitobain dans la salle Antoine Gaborieau avec le spectacle Midnight.

La pièce a été entièrement écrite par les étudiants qui revisitent tout en chantant l’histoire de Cendrillon.

Micah Buenafe, juillet 2023.
Micah Buenafe dans le rôle de « Elle » (Cendrillon).
PHOTO : RADIO-CANADA / MATHILDE GAUTIER

Barney Morin présente un spectacle d’humour au TCM

L’humoriste Barney Morin revient pour la troisième fois au Théâtre Cercle Molière dans le cadre du Festival Fringe.

Son spectacle Another very serious night a pour ambition de surtout faire rire la salle qui en a bien besoin après les années de COVID.

Le spectacle sera en anglais car l’audience Fringe est plutôt anglophone même si je parle du Bescherelle et de ma vie en tant que francophone, précise l’humoriste.

Le Festival Fringe offre une occasion de se développer professionnellement. En tant qu’humoriste, Barney Morin apprécie de pouvoir roder son spectacle sur plusieurs dates devant un public.

Photo de Barney Morin souriant.
L’humoriste Barney Morin.
PHOTO : FOURNIE PAR BARNEY MORIN

Si la programmation a été décidée ensemble, le TCM et le CCFM se sont organisés au niveau des horaires, chacun de son côté.

Ce sont 20 à 30 différents spectacles qui sont programmés au 340 boulevard Provencher et présentés dans les salles du TCM et du CCFM sur 10 jours.

Le but est que les gens viennent voir une immense quantité de spectacles au 340, dit avec enthousiasme la directrice de la programmation du CCFM, Liliane Lavack.

Le Patio 340 adaptera aussi ses horaires d’ouverture pour refléter les horaires du Festival Fringe.

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RADIO-CANADA – Publié le 16 juillet 2023

Les Journées acadiennes ont pris fin dimanche, au lieu historique national de Grand-Pré, en Nouvelle-Écosse.

Journées acadiennes à Grand-Pré au lieu historique national de Grand-Pré, en Nouvelle-Écosse, le 16 juillet.

Chacune de ces trois journées était dédiée à un endroit emblématique de la francophonie, c’est-à-dire la Louisiane, la France et, pour couronner les choses en beauté dimanche, l’Acadie.

L’événement, cette année, était marqué d’un peu plus d’anticipation qu’à l’habitude, puisque la Nouvelle-Écosse se prépare à accueillir l’édition 2024 du Congrès mondial acadien. Le grand rendez-vous aura lieu à Clare et Argyle, à la Baie Sainte-Marie.

On a choisi la thématique internationale et la diaspora pour faire un clin d’œil au Congrès mondial acadien qui est l’année prochaine, a d’ailleurs expliqué Claude Boudreau, le directeur général de la Société Promotion Grand-Pré.

Des chapiteaux blancs sur le gazon à côté de l'église. Des gens marchent sur un chemin de roches vers une statue.
Journées acadiennes à Grand-Pré au lieu historique national de Grand-Pré, dimanche.
PHOTO : RADIO-CANADA / KHEIRA MORELLON

C’est un rêve de pouvoir organiser des événements à Grand Pré, a-t-il poursuivi. L’Acadie ne serait pas l’Acadie sans Grand-Pré. C’est tellement valorisant, c’est tellement satisfaisant d’avoir des Acadiens de partout qui viennent ici pour se souvenir de qu’est-ce qui s’est passé, mais aussi pour célébrer.

D’après le reportage de Kheira Morellon

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RADIO-CANADA – Julie Landry, publié le 15 juillet 2023

Les Jeux franco-canadiens du Nord et de l’Ouest tirent à leur fin. L’événement aura permis à plus 200 jeunes des quatre provinces de l’ouest, du Nunavut et du Yukon de se rassembler autour de disciplines sportives, artistiques et de leadership.

Des amitiés se sont créées aux Jeux, notamment entre London Fraser du Manitoba, Joseph Siqueira de la Saskatchewan, Bryanna Patipe Nawe de l’Alberta et Aurora April du Yukon. Ils ont travaillé ensemble dans le volet « engagement citoyen » pour sensibiliser les jeunes au problème de la mode jetable.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIE LANDRY

Au cœur de l’événement : les rencontres, les nouvelles amitiés et la francophonie. Voici ce qu’en pensent quelques participants.


Jessana-Lee Caswell-Wilson, Saskatchewan, arts visuels

Une jeune devant une construction faite de bois flottant, au bord de l'eau
Jessana-Lee Caswell-Wilson, Saskatchewan, arts visuels
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIE LANDRY

J’ai appris de regarder partout autour pour l’art et toujours parler aux autres pour apprendre leurs techniques. Il faut garder la tête ouverte et tu vas toujours trouver des amis.


Yohanes Mohammed, Colombie-Britannique, basketball

Un portrait de Yohanes Mohammed, les bras croisés devant un mur de briques.
Yohanes Mohammed fait partie de l’équipe britanno-colombienne de basketball aux Jeux franco-canadiens du Nord et de l’Ouest (JFCNO).
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIE LANDRY

La bouffe est merveilleuse. C’est bien préparé et ça goûte l’amour dans les repas et on voit la joie des bénévoles qui les servent.


Inez Canil, Nunavut, arts visuels

Un portrait d'Inez Canil, entourée d'œuvres d'art dans un atelier.
Inez Canil fait partie de la délégation du Nunavut dans la catégorie des arts visuels.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIE LANDRY

C’est un peu trop chaud pour moi ici [rire], comparé aux 7 degrés du Nunavut! Mais j’ai fait beaucoup d’amis.


Sidonie Slocombe, Manitoba, improvisation

Un portrait de Sidonie Slocombe qui mange du gâteau.
Sidonie Slocombe représente le Manitoba en improvisation.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIE LANDRY

Tout le monde est tellement gentil. Tout le monde a de grands sourires sur leurs faces.


Amélie Tétrault, Manitoba, musique

Un portrait d'Amélie Tétrault qui chante en s'accompagnant au piano.
Amélie Tétrault du Manitoba a participé au volet musique.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIE LANDRY

J’ai décidé de faire une de mes chansons originales et j’ai demandé à un batteur et à un guitariste de se joindre à moi. On a collaboré pour trouver cet arrangement musical et quelque chose qui semblait beau à l’oreille.


Gillian Lowe, Saskatchewan, musique

Un portrait de Gillian Lowe avec un tuba.
La musicienne fransaskoise Gillian Lowe joue du tuba dans la catégorie musique aux JFCNO.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIE LANDRY

Je veux dormir plus, mais c’est vraiment amusant! Nous créons nos propres chansons… Au lieu de la guitare basse, je joue ces notes au tuba et il y a des personnes qui ont dit que c’était plus bon que la basse! Ha!


Mia Paquet, Colombie-Britannique, multisport (course)

Un portrait de Mia Paquet.
La Britanno-Colombienne Mia Paquet compétitionne dans la discipline multisport (course).
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIE LANDRY

Quand j’ai appris la nouvelle que je devais faire du ultimate Frisbee et du badminton, j’étais un peu déçue parce que je ne suis pas bonne en ultimate Frisbee. Par contre, après avoir joué, j’ai vraiment aimé. J’ai appris beaucoup de choses et j’étais vraiment contente.


Nikita Shevchenko, Alberta, multisport (ultimate Frisbee)

Un portrait de Nikita Shevchenko.
Nikita Shevchenko compétitionne dans la discipline multisport (ultimate Frisbee).
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIE LANDRY

Au sujet du fait que les disciplines de courses, badminton et utimate Frisbee ont été combinées, il dit : Personnellement, je n’ai pas aimé ça parce que je ne suis pas venu ici pour courir un 10 km. Ils auraient dû envoyer un courriel à tous ceux qui voulaient faire du ultimate pour leur dire. Nikita est arrivé 5e au 10 km.


Kai Li, Alberta, multisport (badminton)

Kai Li porte le dossard numéro 2 lors d'une compétition de course à pied aux JFCNO.
Kai Li est membre de la délégation albertaine et compétitionne dans la discipline multisport (badminton).
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIE LANDRY

Jamais j’aurais imaginé un jour participer à des jeux francophones. C’est grâce à ma mère [qui nous a] poussés à aller à l’école en français et à découvrir d’autres communautés.


Jalil Levesque, Alberta, musique

Un portrait de Jalil Levesque qui joue de la guitare électrique.
Jalil Levesque représente l’Alberta dans la discipline de la musique.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIE LANDRY

C’est le fun, la chimie de jouer ensemble avec des personnes que tu ne connais pas. C’est le fun d’apprendre, d’enseigner et de jammer.

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ONFR+ – Lila Mouch-Essers, publié le 10 juillet 2023

[VIRÉES D’ÉTÉ]

ALEXANDRIA – Avec ses 2 906 habitants dont 1 250 ayant le français comme langue maternelle, ce petit village à l’Est de l’Ontario est en grande partie francophone. On retrouve ici des descendants d’Irlandais, d’Écossais et de Français. Nous sommes dans la région de Glengarry, plus précisément la municipalité de Glengarry Nord, là où les Highlanders et les Frenchies ont réussi à vivre ensemble. 

Alexandria, un petit village dans l’Est de l’Ontario, situé entre Montréal et Ottawa, la municipalité conserve toujours un nombre significatif de francophones. Crédit image : Lila Mouch

Pour découvrir Alexandria, il faut comprendre à quel point les cultures écossaises et franco-canadiennes sont présentes dans ce petit hameau, et c’est l’histoire qui nous le dira. 

Plusieurs récits de villageois racontent la genèse d’Alexandria, fondé en 1819 par un évêque anglophone, le père Alexander Macdonell. D’abord connu sous le nom de Priest’s Mills, le village comptait déjà 200 familles francophones en 1902. 

En 1999, après la fusion des municipalités sous le gouvernement conservateur Harris, Alexandria a intégré la nouvelle municipalité de Glengarry Nord comptant aujourd’hui 10 109 habitants. 

UNE GARE VIA RAIL CONSTRUITE PENDANT LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE  

Si Alexandria se situe à mi-chemin entre Montréal et Ottawa, le village est aussi bien desservi par la gare d’Alexandria, un patrimoine culturel canadien. Construite durant la Première Guerre mondiale entre 1916 et 1917, la gare représente la fin d’une époque de croissance et de prospérité des compagnies ferroviaires canadiennes. Sa conception simple illustre l’austérité de la période.

La gare d’Alexandria. Crédit image : Canadian Register of Historical Places via Wikimedia Commons, CC BY-SA 3.0

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RADIO-CANADA – Publié le 14 juillet 2023

La Troupe du Jour parcourra les routes de la Saskatchewan au cours des prochaines semaines pour présenter sa nouvelle pièce estivale, Entre plaine et savane 2.

La nouvelle pièce estivale de la Troupe du Jour sera présentée du 14 au 29 juillet.
PHOTO : LA TROUPE DU JOUR

Mettant en vedette Mamadou Bah, Gabrielle Dufresne, Samantha Nyenimana et Isabelle Mercier, le spectacle souhaite explorer la rencontre culturelle et musicale de l’Afrique et de la Saskatchewan.

La pièce poursuit donc dans les traces du premier opus, présenté en 2015.

Après huit ans, on s’est dit que c’était le temps de revenir à ces thèmes et à ces communautés, explique le metteur en scène du spectacle et directeur artistique de la Troupe du Jour, Bruce McKay.

Bien que le spectacle allie l’humour et la musique, cette légèreté n’empêchera pas les acteurs et les musiciennes d’aborder des thèmes plus sérieux.

On avait une bonne équipe d’écrivains, dont trois Franco-Africains […] On explore les thèmes de choc culturel, de déplacement, de rencontre entre les cultures. On s’est beaucoup amusés. Il y a des scènes de comédie, il y a beaucoup de musique, ajoute Bruce McKay.

L’équipe créatrice du spectacle souhaite évidemment divertir les spectateurs, mais elle espère également amorcer certaines réflexions.

C’est une belle opportunité pour apprendre de nouvelles choses, rire un peu et s’amuser, mais aussi prendre conscience qu’il faut penser à ce qu’on dit parfois, qu’il ne faut pas prendre des choses pour acquises lorsqu’on rencontre quelqu’un d’autre, explique Gabrielle Dufresne.

Ce n’est pas notre mission de sortir et d’éduquer le monde, mais c’est un [beau bonus], note Bruce McKay.

Ce dernier espère que les spectateurs pourront en apprendre un peu plus sur les cultures africaine et fransaskoise tout en réfléchissant aux relations entre ces deux communautés.

On présente ça comme un spectacle de variétés avec beaucoup de comédie, beaucoup d’humour, mais il y a quand même des thèmes, des messages assez importants de cachés là-dedans.Une citation deBruce McKay, metteur en scène

Entre plaine et savane 2 commencera sa tournée fransaskoise au Festival Ness Creek, le 14 juillet, à 13 h. Le spectacle se rendra ensuite à Prince Albert, le 18 juillet, à Saskatoon, le 22 juillet, à Regina, le 27 juillet, à Gravelbourg, le 28 juillet, et à Moose Jaw, le 29 juillet.

Avec les informations de Fred Harding

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ONFR+ – Sandra Padovani, publié le 14 juillet 2023

TORONTO – La Communauté du Trille blanc (CTB), du symbole floral éponyme de l’Ontario, c’est la vision d’un village francophone multigénérationnel pour les aînés. Dans la région de York, au nord de Toronto, un quartier entier sortira de terre, accueillant jusqu’à 500 résidents de 55 ans et plus, répondant aux besoins des séniors en français à toutes les étapes de leur vie. Le projet, qui a le feu vert des gouvernements provincial et fédéral ainsi que l’appui de nombreux partenaires, pourrait voir le jour en 2025.

La Communauté du Trille blanc souhaite créer un espace de vie adapté aux aînés francophones et francophiles de la région de York et en périphérie, en créant une coopérative de logements et un centre de services répondant à leurs besoins. Crédit image: Rapport annuel de la CTB

Carole Drouin, la vice-présidente du conseil exécutif et présidente du comité permanent sur la gouvernance de la Communauté du Trille blanc (CTB), raconte que dès 2019 a germé l’idée d’offrir aux personnes de 55 ans et plus un carrefour multigénérationnel de services en français. Un village francophone évolutif qui s’adapte aux besoins des différentes étapes de vie, tout en prenant en compte la dimension identitaire et socioculturelle.

Derrière ce projet, « un groupe de visionnaires », l’actuel conseil d’administration présidé par Jean Bouchard, composé de 12 membres impliqués dans la communauté franco-ontarienne avec des expertises dans l’éducation, la santé ou encore le droit, travaillant en collaboration avec un comité aviseur expert dans des domaines politiques, la planification urbaine, le développement immobilier et la finance.

Des membres du conseil d’administration avec en haut, de gauche à droite : Sylvain Rouleau, Carole Drouin, vice-présidente, Betty Durocher, Anne Sirois-Niesing, soutien au secrétariat, Rémi Nolet. En bas, de gauche à droite : Daniel Niesing, trésorier, Jean Bouchard, président, Carole Mirkopoulos, secrétaire et Michel Sorensen, vice-président sortant. Source : CTB

« Une étude de marché a été réalisée au préalable pour définir l’intérêt de la communauté francophone et ses besoins », explique Mme Drouin, décrivant les différentes phases de construction du projet comme un continuum de services et d’habitations : des condos et maisons de ville pour les gens autonomes, des logements à prix abordables, des résidences avec services à domicile, ainsi que des foyers de soins de longue durée avec des médecins, des infirmiers ou encore des ergothérapeutes au plus près.

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RADIO-CANADA – Publié le 13 juillet 2023

Afin de promouvoir l’immigration économique francophone au Manitoba et d’attirer des candidats, le gouvernement provincial a installé jeudi les membres du Conseil consultatif sur l’immigration économique et l’établissement (CCIEE).

Le gouvernement du Manitoba a sélectionné les membres du Conseil consultatif sur l’immigration économique et l’établissement, a annoncé jeudi le ministre du Travail et de l’Immigration, Jon Reyes.
PHOTO : RADIO-CANADA

Parmi les 14 membres sélectionnés dans ce Conseil consultatif, seul le directeur général de l’Association des municipalités bilingues du Manitoba, Justin Johnson, est francophone.

Pour lui, l’objectif est autant économique que culturel. Il faut le rappeler. Louis Riel, en fondant la province a rêvé d’un Manitoba où l’on célèbre la diversité, où tout le monde a sa place. Aujourd’hui, le gouvernement provincial avance dans la bonne direction, assure Justin Johnson.

Le rôle du CCIEE est de coordonner et de superviser la mise en œuvre des 70 recommandations du Conseil consultatif de l’immigration (CCI) du gouvernement du Manitoba.

L’une des recommandations faites au gouvernement provincial était d’adopter une politique d’immigration économique visant précisément les francophones, en se concentrant sur l’établissement et la rationalisation du Programme des candidats du Manitoba (PCM), ainsi que le recrutement et la rétention.

Le ministre du Travail et de l’Immigration du Manitoba, Jon Reyes, s’est félicité de ce nouveau conseil. Notre gouvernement continue de travailler à l’avancement des priorités du Manitoba en matière d’immigration économique, en particulier en ce qui concerne les pénuries de main-d’œuvre, la promotion du développement économique et le soutien à la population francophone du Manitoba, déclare le ministre Jon Reyes.

La directrice du Conseil de développement économique des municipalités bilingues du Manitoba, Madeleine Arbez, est enthousiaste. C’est important qu’on ait de la main-d’œuvre qui puisse parler l’anglais et le français, insiste-t-elle. 

Les membres siégeront pour un mandat de 12 mois à compter de juillet 2023.

Avec les informations d’Antoine Brière

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RADIO-CANADA – Publié le 12 juillet 2023

Cette année, la délégation saskatchewanaise aux Jeux franco-canadiens du Nord et de l’Ouest (JFCNO) compte un total de 47 participants et incarne ainsi « la plus grande délégation présente », selon la cheffe de mission pour la délégation de la Saskatchewan, Andréa Perrault.

Des jeunes fransaskois pendant un match de volleyball dans le cadre des Jeux franco-canadiens du Nord et de l’Ouest (JFCNO).
PHOTO : ASSOCIATION JEUNESSE FRANSASKOISE

Cette année, la délégation saskatchewanaise aux Jeux franco-canadiens du Nord et de l’Ouest (JFCNO) compte un total de 47 participants et incarne ainsi « la plus grande délégation présente », selon la cheffe de mission pour la délégation de la Saskatchewan, Andréa Perrault.

Les JFCNO visent à créer une plateforme de rencontre et de rassemblement pour la jeunesse francophone et francophile.

Après la cérémonie d’ouverture tenue le mardi, les jeunes de la Saskatchewan ont commencé à faire connaissance avec leurs pairs provenant d’autres provinces du Nord et de l’Ouest, explique Andréa Perrault.

Il y a une fébrilité dans l’air. […] Il y a toujours une timidité dans la première journée, mais en soirée, après la cérémonie d’ouverture, on a commencé avec des chants et l’esprit des jeux est vraiment présent. Les jeunes ont embarqué à 100 %, affirme Mme Perrault lors de son passage à l’émission Point du Jour.

Les participants s’affrontent et se côtoient dans un total de 12 disciplines, qui sont regroupées en trois profils, dont artistique, engagé et sportif, précise-t-elle.

Le profil artistique comprend les arts culinaires, les arts visuels, l’improvisation et la musique. Dans le profil engagé, on retrouve l’action citoyenne, l’art oratoire et les médias.

En ce qui concerne le profil sportif, les jeunes démontreront leurs talents dans des disciplines telles que le badminton, le basketball, la course à pied et le volleyball.

Le plus grand changement c’est que cette année on a un esprit coopératif, précise Andréa Perrault. On mélange les provinces pour les équipes afin de tisser des liens entre les jeunes et créer une grande communauté francophone.

D’ailleurs, selon une des coordinatrices de l’équipe de la Saskatchewan, Josée Bussière, les JFCNO dépassent le cadre d’un simple événement sportif. C’est une occasion d’ouvrir les yeux et de sentir qu’on n’est pas seul, on n’est pas isolé, on a des amis venus de partout du Canada, affirme-t-elle.

La délégation saskatchewanaise lors d'une réunion.
Cette année, la délégation saskatchewanaise compte un total de 47 participants aux Jeux franco-canadiens du Nord et de l’Ouest.
PHOTO : ASSOCIATION JEUNESSE FRANSASKOISE

L’un des participants fransaskois dans la discipline de l’improvisation, Max Cory, indique que son objectif principal est de nouer des liens d’amitié avec des francophones tout en perfectionnant et développant ses compétences dans l’art de l’éloquence.

Faire de l’improvisation en français me permet de développer mon vocabulaire.

Une citation de Max Cory, participant fransaskois JFCNO

Quand j’étais petit, je faisais beaucoup d’improvisation. Là où je vivais à Saskatoon, il y avait un théâtre, donc j’ai suivi beaucoup de cours, explique le jeune fransaskois.

La jeune Fransaskoise Eve Ouellet participe dans la discipline de la course et se dit ravie de voir une représentation significative de la diversité francophone lors de cet événement.

C’est vraiment intéressant de rencontrer tout le monde et de pouvoir partager ces expériences avec eux et de juste se rassembler pour faire du sport, indique-t-elle.

J’ai rencontré plein de personnes intéressantes avec différents accents, donc c’est agréable de voir comment la francophonie est dans chaque province et territoire, ajoute Eve Ouellet.

Avec les informations de Fred Harding, Campbell Stevenson, Julie Landry et Marc-Éric Bouchard

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RADIO-CANADA – Pascale Savoie-Brideau, publié le 13 juillet 2023

Le 7e Rendez-vous de la Fierté Acadie Love prend son envol, à Caraquet. Selon les organisateurs, la montée anti-LGBTQ+ ici comme ailleurs démontre la nécessité, en 2023, de cet événement.

Le thème d’Acadie Love cette année, «J’aime qui j’aime», est un peu une façon de contrer la montée de la haine anti-LGBTQ+, explique le directeur général de l’organisme Christian Blanchard.
PHOTO : JANE ROBERTSON

Comme à son habitude, ce rendez-vous festif de la Péninsule acadienne promet, avec ses spectacles et activités inclusives, un week-end positif et haut en couleur. Le président d’Acadie Love, Kevin Haché, indique cependant qu’il y aura forcément cette année un clin d’œil sur ce qui se passe en politique.

Une affiche aux couleurs de l'arc-en-ciel (drapeau de la fierté) souhaitant un bon Acadie Love à tous.
Le rendez-vous de la Fierté Acadie Love est de retour pour une septième année à Caraquet. (Photo d’archive)
PHOTO : RADIO-CANADA

L’ancien candidat progressiste-conservateur le dit bien, lorsque l’on parle de Fierté, indirectement, on parle de politique.

Difficile de passer outre le climat politique et social des derniers mois dans la province. La révision vivement critiquée de la politique 713 sur l’identité de genre et l’orientation sexuelle dans les écoles a fait des dommages. Le changement principal prévoit que les élèves ne pourront plus demander au personnel enseignant d’utiliser le pronom ou le prénom de leur choix sans l’accord de leurs parents.

Certains propos controversés du premier ministre Blaine Higgs sont loin d’être oubliés dans la communauté LGBTQ+.

C’est important pour nous de tenir un événement de Fierté cette année, encore plus important qu’avant parce qu’on voit que le retour et la régression des lois est possible, dit le directeur général d’Acadie Love, Christian Blanchard.

Moi, ce qui me rassure c’est de voir qu’on se bat, mais on ne se bat pas tout seul, on a la population avec nous.

Une citation de Kevin Haché, président des Rendez-vous de la Fierté Acadie Love
Deux hommes sourient à la caméra.
Le président d’Acadie Love, Kevin Haché (à gauche) et le DG, Christian Blanchard (à droite). (Archive)
PHOTO : GRACIEUSETÉ : DAVID CHAMPAGNE

L’enjeu n’est pas que provincial. On observe vraiment une montée de la haine et de gestes de violence de LGBTQ+ phobie à l’échelle nationale, souligne Christian Blanchard.

En juin, le fédéral a débloqué 1,5 million de dollars pour renforcer les mesures de sécurité lors des événements de la Fierté au pays.

Dans un esprit de sensibilisation, l’équipe d’Acadie Love a d’ailleurs créé une formation 101 sur les notions de base et du vocabulaire entourant la diversité sexuelle et la pluralité des genres. Gratuite et ouverte à tous, elle a lieu vendredi.

Place aux drags

Pour la première fois cette année, une heure du conte drag pour enfants est aussi ajoutée à la programmation.

Acadie Love jugeait important d’organiser cette activité pour remettre les pendules à l’heure. On veut démontrer que les craintes et les peurs des gens ne sont pas justifiées, explique Kevin Haché. Ce n’est pas un danger.

Habillé en robe de princesse, l’artiste ERA liera Le livre du petit garçon qui aime le rose, samedi à la bibliothèque. Ce n’est rien de vulgaire pour les enfants, dit la drag queen originaire de Campbellton. C’est un événement très positif.

Les drags queens Peach et Era.
Les drags queens Peach (à gauche) et Era (à droite).
PHOTO : (FACEBOOK/ERA)

Originaire de Tracadie, la drag queen Peach ajoute que les drags queens adaptent toujours leur matériel en fonction du public, qu’il soit jeune ou adulte.

C’est comme un art du spectacle. C’est drôle et accessible pour tout le monde, dit Peach. Il y a beaucoup de fausses croyances […] C’est sûr que ça rend les choses un peu plus difficiles.

Peach animera un drag brunch, dimanche, au Centre culturel de Caraquet.

C’est important que les gens découvrent les show drag et les événements LGBTQ+ par eux même et se fassent leur propre idée, poursuit Peach. S’il n’aime pas cela, c’est correct, mais de se faire sa propre idée, c’est important et ça casse aussi les préjugés.

Une levée de drapeau a lieu, à l’extérieur de l’Hôtel de Ville de Caraquet, jeudi, pour lancer le 7e Rendez-vous de la Fierté Acadie Love, qui se tient jusqu’à dimanche.

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