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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 1er mai 2023

Rendez-vous incontournable de la communauté fransaskoise, le Festival Fransaskois revient pour une 40e édition au parc provincial Pike Lake dans les environs de Saskatoon.

Archives du Festival Fransaskois. Gracieuseté

« Femmes d’ici ». C’est le thème choisi par le Centre culturel fransaskois (CCF) pour la 40e édition du Festival Fransaskois qui aura lieu du 7 au 9 juillet 2023 au parc Pine Lake pas loin de Saskatoon.

Selon les organisateurs, l’événement va célébrer la culture et la communauté, entremêlant des artisans et artistes avec le public, lors d’une fin de semaine de rassemblement et de convivialité.

Des artistes québécois

« En plus de faire rayonner les rythmes et artistes francophones, nos partenaires vous feront sourire tout en créant des souvenirs magiques dans le cadre de leurs activités originales. », promet le CCF au public dans le communiqué d’annonce.

Parmi les têtes d’affiches de l’édition 2023, nous retrouvons le duo bilingue d’électro pop Beau Nectar, qui regroupe une artiste fransaskoise et son acolyte franco-ontarienne.

Originaire des Bermudes d’où elle tire l’appellation de son projet artistique Bermuda, l’artiste basée au Québec fera découvrir aux fransaskois des sonorités mêlant funk, rap et pop.

Composé d’un trio d’artistes aux parcours différents, le groupe montréalais Afrikana Soul Sister fera vibrer les festivaliers aux rythmes d’Afrique avant de céder la scène au groupe québécois de musique folk traditionnelle Bon Débarras qui clôturera le festival.

L’organisme des femmes francophones de la Saskatchewan ENTRE’ELLES apportera également sa pierre à l’édifice du Festival Fransaskois 2023 à travers diverses activités mettant en avant les Fransaskoises.

Francité vous suggère de visionner cette vidéo de Salut Canada pour découvrir à quoi ressemble le Festival Fransaskois.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 28 avril 2023

Initié par Spectacles Bonzaï et développé en partenariat avec la Fédération culturelle canadienne-française (FCCF), Aire Ouverte et l’Alliance nationale de l’industrie musicale (ANIM), un nouvel espace virtuel des cultures francophones de partout au Canada a été dévoilé le 25 avril.

Bonne nouvelle pour les créateurs francophones du Québec et du Canada. Un espace virtuel inédit a été dévoilé mardi dernier par la FCCF et ses partenaires.

Dédiée au réseautage et au télétravail du secteur culturel, Aire Ouverte est une plateforme virtuelle interactive qui représente la géographie du Québec et du Canada à travers ses villes culturelles et ses lieux-phares de la scène artistique.

Bel exemple de rapprochement

À son lancement, en mai 2021, la plateforme interactive en 2D représentait graphiquement le Québec et ses lieux-phares de la scène musicale avant de couvrir tout le territoire du pays.

« En créant des salles de spectacle et des bureaux virtuels, la carte d’Aire Ouverte s’est rapidement étendue à Toronto, puis à Moncton, pour finalement s’élargir à toutes les provinces et les territoires canadiens. Le 29 mars dernier, Aire Ouverte a inauguré la dernière province canadienne, soit la Colombie-Britannique. Aujourd’hui, le Canada sera le premier pays recréé virtuellement au monde.», se félicitent les partenaires dans un communiqué conjoint.

Air Ouverte promet de favoriser la collaboration entre les associations et organismes culturels et artistiques à travers le pays. De plus, le nouvel espace se targue aussi de « mettre en valeur le secteur de la culture francophone canadienne et le travail de ceux et celles qui la défendent dans les communautés francophones en situation minoritaire ».

« La pandémie est peut-être derrière nous, mais le télétravail s’est ancré dans nos habitudes et la distance physique entre les acteurs culturels peut être grande, surtout au Canada ! Avec Aire Ouverte, tout le monde est proche ! C’est motivant de voir que ce projet de culture numérique garde toute sa pertinence », souligne Sébastien Collin, directeur général chez Spectacles Bonzaï.

Des festivités numériques ont été offertes gratuitement les 25, 26 et 27 avril derniers pour souligner la naissance d’Aire Ouverte dont des visites guidées, des spectacles en direct et des diffusions de captation vidéo, de conférences et de court-métrage.

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ONFR+ – Rachel Bolduc Crustin, publié le 19 avril 2023

Le Mouvement d’implication francophone d’Orléans (MIFO) a renoué avec son habituelle soirée de lancement de programmation mercredi soir. Le public était convié au Centre des arts Shenkman pour avoir un avant-goût de la prochaine saison artistique, en présence de certaines de ses têtes d’affiche.

Dans la programmation du MIFO 2023-2024: Daniel Lavoie, Machine de cirque, Woodney Pierre, Mon cœur est un oiseau qui danse les yeux fermés de Juliette Gagnon-Lachapelle. Crédits image: Valérie Paquette / Stéphane Bourgeois / Kofi Morgan / Juliette Gagnon-Lachapelle

Après quelques années à devoir renoncer au grand rassemblement d’avril, le plus grand centre culturel franco-ontarien a pu remplir près de 75 % des sièges de la salle Harold-Shenkman.

La directrice artistique du MIFO, Anne Gutknecht, s’en réjouit : « On est extrêmement heureux de pouvoir lancer notre saison artistique comme dans le bon vieux temps. On retrouve la grande fête habituelle avec mocktails et prestations. Cette saison est remplie de petits bonheurs ! »

Céleste Lévis et Marc-Antoine Joly sur scène.
Céleste Lévis et Joly feront partie du Kaléidoscope musical pour la Journée des Franco-Ontariens. Crédit image : Stéphane Bédard

Parmi ces artistes en prestation, on retrouvait deux chouchous du MIFO. Céleste Lévis et Marc-Antoine Joly ont donné un avant-goût du cinquième Kaléidoscope musical, un spectacle concept qui se tient toujours autour de la Journée des Franco-Ontariens. Des artistes aux styles variés forment, le temps d’une soirée, un seul groupe qui interprétera les chansons de chacun. Le Kaléidoscope musical 2023 aura lieu le 22 septembre et inclura aussi Beau Nectar, LeFLOFRANCO et Martin Gagnon.

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RADIO-CANADA – Mathilde Gauthier, publié le 18 avril 2023

L’exposition Spectacle que Charlotte Sigurdson présente actuellement à la Maison des artistes visuels francophones, fait plonger le visiteur dans un univers burlesque.

Charlotte Sigurdson s’est inspirée de son expérience sur les réseaux sociaux pour créer cette exposition.
PHOTO : RADIO-CANADA / MATHILDE GAUTIER

L’artiste winnipegoise présente des toiles et des poupées qu’elle a spécialement conçues pour cette exposition.

Charlotte Sigurdson affirme que l’art s’est imposé à elle après la naissance de ses filles. Elle a alors commencé à créer des poupées pour ses enfants qui se sont peu à peu transformés en véritables œuvres d’art.

Poupée en céramique et tissu.
Détail d’une des poupées en céramique de Charlotte Sigurdson.
PHOTO : RADIO-CANADA / MATHILDE GAUTIER

Passionnée d’histoire, elle peint aussi des portraits inspirés de la période de la Renaissance.

Tableau d'une femme se regardant dans un miroir.
« Moi versus la réalité » par Charlotte Sigurdson.
PHOTO : RADIO-CANADA / MATHILDE GAUTIER

À travers cette exposition, Charlotte Sigurdson remet en question le rôle des réseaux sociaux sur l’image de soi.

L’artiste s’est inspirée de ce propre constat et son usage personnel des réseaux sociaux qui, selon elle, a changé ces dernières années.

Moi je suis vraiment affectée par le monde qui nous entoure et probablement je passe trop de temps en ligne sur les réseaux sociaux, confie Charlotte Sigurdson.

Aperçue d'exposition.
Aperçu de l’exposition « Spectacle » à la Maison des artistes visuels francophones.
PHOTO : RADIO-CANADA / MATHILDE GAUTIER

Cet usage des réseaux sociaux est source d’angoisse pour l’artiste qui a décidé de représenter ce qu’elle ressent à travers ses œuvres.

Je trouve que tout ce qu’on fait est mis en scène sur les réseaux sociaux. On ne partage plus seulement pour nos amis, mais pour être vu par le monde entier, ajoute-t-elle.

Charlotte Sigurdson devant deux tableaux.
Charlotte Sigurdson, entourée de ses toiles préférées exposées au studio de la Maison des artistes. L’oeuvre de droite représente un couple qui exposerait son enfant sur les réseaux sociaux.
PHOTO : RADIO-CANADA / MATHILDE GAUTIER

Pour Charlotte Sigurdson, le monde mis en scène et à la vue de tous sur les réseaux sociaux est comme un spectacle de cirque.

Je vois ça et c’est vraiment étrange, grotesque… dans ma tête, je vois ça comme un cirque où nous sommes tous des clowns, avoue-t-elle.

Tableau avec des clowns.
Détail d’une œuvre de Charlotte Sigurdson qui met en évidence la symbolique du clown et du grotesque.
PHOTO : RADIO-CANADA / MATHILDE GAUTIER

L’exposition Spectacle est à voir au studio de la Maison des artistes visuels francophones jusqu’au 29 avril.

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RADIO-CANADA – Publié le 17 avril 2023

Le Combat national des livres, animé par Marie-Louise Arsenault, est de retour pour une sixième année. Comme le veut la tradition, cinq romans de cinq régions différentes seront défendus par un même nombre de personnalités à l’occasion d’une série d’émissions à l’antenne d’ICI Première en mai.

Marie-Louise Arsenault pilote le Combat national des livres pour une sixième année.
PHOTO : RADIO-CANADA

Les territoires autochtones seront représentés par l’éducateur Xavier Watso, qui mettra en vitrine le livre Le baiser de Nanabush (2019), une histoire d’aventure et d’amour se déroulant dans la réserve anishinaabe de Lac-aux-Loutres et écrite par l’auteur Drew Hayden Taylor.

Cet ouvrage se mesurera notamment au Rivière-aux-Cartouches (2023), de Sébastien Bérubé, un recueil de contes défendu par le comédien et auteur acadien Gabriel Robichaud pour l’Atlantique, ainsi qu’au polar gaspésien Nous étions le sel de la mer (2014), de Roxanne Bouchard, mis en valeur par le comédien Gilles Renaud pour le Québec.

Découvrez les cinq romans en lice au Combat national des livres

En Ontario, le roman L’incendiaire de Sudbury (2022), de Chloé LaDuchesse, qui fait état de curieuses disparitions dans la ville du Nickel, sera défendu par la journaliste de Radio-Canada Brigitte Noël, native de Nipissing Ouest, à quelques dizaines de kilomètres de là.

L’Ouest canadien sera pour sa part représenté par Patricia Bitu Tshikudi, animatrice à ICI Manitoba, qui mettra de l’avant Le radeau (2022), de Jean-Pierre Dubé, une fiction sur une famille qui cache de lourds secrets.

Les émissions du Combat national des livres seront diffusées à 20 h, heure de l’Est, du 15 au 18 mai à l’antenne d’ICI Première. Le public est invité à voter pour son livre préféré d’ici le 18 mai sur le site de Radio-Canada.

Par ailleurs, le Combat des livres jeunesse sera lui aussi de retour, pour une troisième année, le vendredi 19 mai à 20 h, heure de l’Est, durant lequel des jeunes de 14 à 17 ans défendront leurs romans favoris.

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RADIO-CANADA – Mathilde Gauthier, publié le 12 avril 2023

La nouvelle série El Toro est la première série de fiction entièrement produite localement au Manitoba. Produite par Manito Media, scénarisée et réalisée par Danielle Sturk, elle rassemble une équipe majoritairement franco-manitobaine.

Au cœur du bassin anglophone de Winnipeg dans les années 1960, la famille Charbonneau doit survivre modestement en opérant le casse-croûte El Toro après un revers financier.
PHOTO : RADIO-CANADA

De notre expérience, c’est l’équipe la plus franco-manitobaine dans l’histoire de la production de fiction au Manitoba, déclare un des producteurs, Charles Clément.

Danielle Sturk, réalisatrice des séries Padre et Edgar, signe pour la première fois le scénario d’une série de fiction et avoue avoir pris un énorme plaisir à découvrir que j’adore écrire et me perdre dans des personnages.

L’histoire qui y est racontée est celle du Manitoba des années 1960 à travers l’histoire de la famille Charbonneau, une famille ouvrière franco-manitobaine de Saint-Boniface.

La fille aînée Rosie rêve d’aller à l’université et de devenir journaliste, malgré les difficultés pour les femmes d’accéder à un tel statut à l’époque.

La famille fait faillite suite à un mauvais investissement et reprend un petit restaurant nommé El Toro pour survivre, ce qui amène Rosie à se demander si elle arrivera à réaliser son rêve ou si elle devra travailler dans l’établissement familial.

Du réel à la fiction

Si la série est une fiction, le restaurant El Toro a vraiment existé et a même fait l’objet d’un documentaire réalisé par Danielle Sturk en 2018. L’histoire de la famille Charbonneau est inspirée des membres de sa famille.

La réalisatrice et scénariste souligne qu’elle s’inspire de sa propre histoire pour raconter l’histoire d’une communauté.

Ce qui me plaît, c’est de pouvoir montrer une nouvelle histoire dramatique fictive basée sur notre histoire commune au Manitoba et inspirée d’une histoire familiale qui présente des Franco-manitobains qui ne sont pas les héros et héroïnes qu’on connaît tels que Pauline Boutal, Daniel Lavoie, Louis Riel ou Gabrielle Roy, relate-t-elle.

Elle porte ainsi à l’écran des sujets qui lui tiennent à cœur, comme le féminisme et le français en situation minoritaire, mais aussi le sexisme et le racisme.

Ce sont des réalités dans l’histoire du Manitoba que la série El Toro revisite. Dans les années 1960, nous étions opprimés dans notre langue, mais nous aussi nous avions des stéréotypes et des idées racistes, explique Danielle Sturk.

J’entendais des histoires de mes vieilles tantes qui me racontaient des histoires de personnes qui tombaient en amour avec une personne métisse et qui n’avaient pas le droit de les voir ou de se marier à cause du racisme, ajoute-t-elle.

Danielle Sturk, avril 2023.
Danielle Sturk est la scénariste et réalisatrice de la série El Toro.
PHOTO : RADIO-CANADA / MATHILDE GAUTIER

Je ne suis pas métisse donc je ne peux pas parler pour eux, mais j’ai consulté des consultants métis et autochtones qui ont vécu cette époque-là pour m’informer puis me donner vraiment le retour nécessaire de ce qu’ils ont ressenti, rapporte Danielle Sturk.

Regarder l’histoire pour la dépasser

Porter à l’écran ces sujets joue un rôle de mémoire essentiel pour Danielle Sturk. Je voulais qu’on se regarde un peu dans le miroir et aussi comparer les années 1960 avec aujourd’hui.

Pour elle, El Toro est aussi un moyen de faire connaître l’histoire du Manitoba et valoriser cette histoire à travers le Canada, cette histoire concerne tous les francophones du pays.

Je pense que les francophones en situation minoritaire vont se voir dans la série. Pour les Québécois, je souhaite qu’ils s’intéressent à cette histoire du pays de Gabrielle Roy… mais surtout à qui nous sommes, confie Danielle Sturk.

C’est aussi l’avis du producteur Charles Clément qui compare la famille Charbonneau à un beau portrait d’une belle famille, à l’image de plusieurs de nos familles franco-manitobaines qui sont ici depuis longtemps.

Charles Clément et Danielle Sturk, avril 2023.
Charles Clément, un des producteurs de Manito Média, et Danielle Sturk, scénariste et réalisatrice, présentent officiellement la série El Toro au Centre culturel franco-manitobain.
PHOTO : RADIO-CANADA / MATHILDE GAUTIER

Pour le producteur de Manito Média, réaliser cette série de fiction avec le soutien de la communauté et de ses artisans est aussi symbolique.

Louis Riel disait quelque chose du genre : « mon peuple va dormir pendant 100 ans et dans 100 ans, ce seront les artistes dans la communauté qui vont faire revivre et renaître la communauté”, dit avec enthousiasme Charles Clément.

J’ai l’impression qu’on est en train d’écrire notre petit mot dans cette grande histoire-là. Ça fait très chaud au cœur de pouvoir participer à cette aventure-là, conclut-il.

La série de 6 épisodes El Toro sera diffusée à partir du 13 avril sur TOUT.TV extra et diffusée sur ICI Télé dans tout le pays à partir du 20 juillet jusqu’à la fin août.

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ONFR+ – Rachel Bolduc-Crustin, publié le 9 avril 2023

Dans les premières saisons, TVA se vantait de couronner « la voix du Québec ». Ce dimanche, c’est plutôt la voix de l’Ontario qui a été entendue. À 17 ans seulement, la Franco-Ontarienne Sophie Grenier est devenue la neuvième gagnante du concours télévisé populaire. L’artiste d’Orléans a récolté 42 % des votes du public.

Sophie Grenier remporte La Voix avec 42% des votes du public. Crédit image: Bertrand Exertier

C’est une finale diversifiée qui attendait les téléspectateurs de TVA. La soirée a débuté avec l’Acadien Christopher Therrien (Équipe Marjo), et I Don’t Wanna Miss a Thing, chanson d’Aerosmith pour le film Armageddon. Le candidat de Marc Dupré, Adam El Mouna, a mis ses talents de comédien à l’avant dans une version très intense et théâtrale de Ne me quitte pas, de Jacques Brel. Ont suivi Sophie Grenier (équipe Mario Pelchat) et Jay (équipe Corneille), qui semblaient être les deux favoris des internautes à l’issue des quatre performances.

Sophie Grenier a joué sur la dualité linguistique en interprétant une version bilingue de Puisque tu pars / Let’s Talk About Love de Jean-Jacques Goldman et Céline Dion. Crédit image : Bertrand Exertier. Source : Twitter La Voix TVA

Malgré des numéros très différents, tous les deux ont joué la carte de l’identité. Jay a parlé de la façon dont Haïti et le Québec le définissent, avant de surprendre le public avec une chanson des vétérans du rap, la formation montréalohaïtienne Muzion.

Sophie Grenier a parlé de la dualité linguistique dans laquelle bien des Franco-Canadiens se reconnaissent.

« JE VOULAIS MONTRER QUE JE SUIS FRANCOPHONE, QUE JE CHANTE EN FRANÇAIS. PUIS, C’EST SÛR QUE JE SUIS BILINGUE AUSSI. C’EST LÀ QU’ON A TROUVÉ UN COMPROMIS DE LE FAIRE DANS LES DEUX LANGUES » – SOPHIE GRENIER

La chanteuse de 17 ans a donc entamé une version bilingue de Puisque tu pars / Let’s Talk About Love de Jean-Jacques Goldman et Céline Dion. L’animateur Charles Lafortune a mentionné que la version francophone est méconnue, ce qui est certainement le cas au Québec, mais qui a probablement fait friser les oreilles de la diaspora française à l’écoute.

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RADIO-CANADA – Caroline Lévesque, publié le 23 mars 2023

Un tout nouveau groupe de musiciens acadiens sera en spectacle ce dimanche, dans la région d’Halifax.

Les musiciens de la Baie Sainte-Marie Francis Robichaud, Sébastien Dol et Simon Robichaud forment le groupe Caristaux.
PHOTO : GRACIEUSETÉ SÉBASTIEN DOL

Formé cette année, le trio Caristaux est composé de trois musiciens acadiens de la Baie Sainte-Marie : les jumeaux Simon et Francis Robichaud, à la guitare et aux percussions, et Sébastien Dol, violoniste et chanteur du groupe.

Caristaux, c’est un vieux mot que les Acadiens utilisaient et ça signifie des bottes, des souliers, qui seraient faits en peau de chevreuil, explique Sébastien Dol, qui a choisi le nom du groupe.

« J’ai pensé que caristaux, c’était un mot qui se dit bien dans les deux langues et qui a une signification qui peut être expliquée et faire partie du déroulement d’une soirée. Ça peut ouvrir une conversation sur la langue. »— Une citation de  Sébastien Dol, violoniste du groupe Caristaux

Les trois musiciens, qui jouent ensemble depuis environ 20 ans, ont fait partie de Beaufort. Ils forment aussi Pieds à terre, un groupe de musique pour accompagner les danses câllées, qui se prépare pour des spectacles en Normandie, en France, l’été prochain.

Arrangements et pièces originales

Caristaux est un mélange de musique traditionnelle francophone, acadienne, cajun et celtique. Ils jouent des reprises de pièces traditionnelles avec des arrangements différents pour donner une nouvelle sonorité aux pièces déjà connues.

Le trio joue aussi des pièces originales au violon composées par Sébastien Dol.

« C’est vraiment intéressant de voir que lorsqu’on joue une pièce originale, on ne l’annonce pas [comme tel]. On la joue, les gens réagissent, ça les fait danser. C’est toujours beau de voir qu’une pièce originale passe comme du traditionnel et que les gens apprécient. »— Une citation de  Sébastien Dol, violoniste du groupe Caristaux

Le bluegrass et la musique old-time font aussi partie des styles du répertoire de Caristaux.

Il y a une grande influences ici dans le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse avec dans le temps, la radio de Wheeling, en Virginie-Occidentale. Les gens entendaient la radio et apprenaient les tounes, explique Sébastien Dol.

Ça a un peu changé le style que les gens jouaient.

Le trio acadien sera en spectacle le dimanche 26 mars à la journée Cabane à sucre, organisée par le Conseil communautaire du Grand-Havre, qui se tiendra à la ferme Hatfield, dans la région d’Halifax.

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