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ONFR+ – Pascal Vachon, publié le 16 avril 2024

OTTAWA – Le gouvernement fédéral augmentera le budget destiné au Commissariat aux langues officielles et divers ministères de l’appareil public dans le but de respecter les nouvelles exigences de la Loi sur les langues officielles.

Le commissariat aux langues officielles du Canada bénéficiera d’une augmentation de son budget en vertu de la nouvelle Loi sur les langues officielles. Archives ONFR+

Ottawa a annoncé un investissement de 26 millions de dollars sur cinq ans qui bénéficiera à Patrimoine canadien, le Conseil du Trésor et le Commissariat aux langues officielles dans le but de respecter les nouvelles exigences requises par la Loi sur les langues officielles, adoptée en juin dernier.

Les détails du partage de ce montant et de combien le Commissariat aux langues officielles recevra est encore inconnu, mais une haute fonctionnaire du ministère des Finances nous a indiqué lors du huis clos budgétaire qu’il s’agissait de fonds de nature administrative comme pour l’ajout de ressources.

Raymond Théberge dispose désormais de nouveaux pouvoirs en vertu de la Loi sur les langues officielles, comme la possibilité de donner des amendes, émettre des ordonnances, conclure des accords de conformité, nécessitant ainsi l’ajout de nouvelles ressources. L’an dernier, le budget du Commissariat aux langues officielles s’élevait annuellement à 22,6 millions de dollars.

Les tribunaux fédéraux recevront aussi un financement de 10 millions sur la même période sur trois ans afin d’accroître leur capacité à fournir des décisions traduites en français et en anglais. Cela porte à 36 millions de dollars qui sera investie pour les langues officielles sur cinq ans via ce budget.

Augmentation financière pour le Bureau de la traduction

Le Bureau de la traduction verra son budget augmenter de manière significative dans les prochaines années en vertu d’un investissement de 33 millions sur cinq ans et de 3 millions de dollars par la suite.

Le budget du Bureau de la traduction se chiffrait en 2022-2023 à 46 millions de dollars. L’organisme fédéral verra une injection de fonds juste dans les deux prochaines années de 20 millions de dollars. De l’argent est aussi prévu pour offrir des bourses d’études aux futures interprètes.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 16 avril 2024

L’organisme Français pour l’avenir organise le Forum national des jeunes ambassadeurs à Edmonton du 4 au 9 août 2024 pour former 35 élèves québécois et canadiens à devenir des ambassadeurs du français et du bilinguisme dans leurs écoles.

Le Forum national des jeunes ambassadeurs a eu lieu à Halifax en 2023 – Gracieuseté

Et si un jour les francophones et les anglophones se mettaient ensemble pour promouvoir le français et le bilinguisme auprès des jeunes ?.

Cette alliance – qui peut sembler encore invraisemblable dans le contexte québécois – existe déjà dans d’autres provinces et territoires.

En effet, promouvoir le francais et le bilinguisme chez les jeunes de 12 à 18 ans partout au Canada est au cœur du mandat de l’organisme Francais pour l’avenir, fondé en 1997 par des francophones et des anglophones de Toronto.

Pour ce faire, l’organisme offre une pléthore d’activités, d’événements et d’expériences dont notamment le Forum national des jeunes ambassadeurs (FNJA). Une activité vedette pendant la saison estivale.

Former des ambassadeurs dans les écoles

Ouvert aux élèves de 10e et 11e année (secondaire 3 ou 4 au Québec), le FNJA rassemble annuellement 35 élèves de tous les coins du Canada inscrits dans un programme de français.

En 2024, l’événement étalé sur 6 jours aura lieu à Edmonton du 4 au 9 août avec au menu des ateliers, des activités et des expériences mémorables autour de l’importance du bilinguisme.

De jeunes ambassadeurs FNJA 2023 arborant des drapeaux de la francophonie canadienne – Gracieuseté

« Ta mission en tant qu’ambassadeur·rice est de promouvoir la langue française et le bilinguisme officiel dans ton école tout au long de l’année qui suit le FNJA en organisant des activités liées au français », lit-on sur le site web de Français pour l’avenir.

« Nous avons tous pu créer des souvenirs inoubliables et des liens que j’emporterai toujours avec moi. », témoigne Michael Suyavong, ambassadeur FNJA 2023.

Les élèves souhaitant participer au FNJA auront jusqu’au 6 mai prochain pour soumettre leurs candidatures. À noter que le voyage, l’hébergement et toutes les activités sont gratuites.

Cliquez-ici pour consulter les détails sur la participation

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RADIO-CANADA – David Houle, publié le 15 avril 2024

L’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) offrira dorénavant son aide aux municipalités urbaines de la province dans leurs diverses demandes en français.

L’Assemblée communautaire fransaskoise offrira son aide aux municipalités urbaines de la province dans leurs diverses demandes en français. (Photo d’archives) PHOTO : RADIO-CANADA / MATTHEW HOWARD

Lundi, l’ACF et l’Association des municipalités urbaines de la Saskatchewan (SUMA) ont signé une entente de trois ans, sans échange d’argent, dans le cadre du congrès annuel de la SUMA.

Le municipal, c’est le niveau le plus proche du citoyen. C’est là que les gens touchent les premiers services dans leurs communautés, souligne le président de l’ACF, Denis Simard.

Ce dernier estime que l’ACF pourra offrir du soutien dans différents secteurs d’activités des municipalités urbaines, grâce à ce partenariat. Chaque village ou village a son bureau de tourisme, est-ce qu’on pourrait avoir un agent francophone dans ce bureau qui pourrait s’occuper du tourisme francophone?

L’entente signée par l’ACF et la SUMA sera révisée après trois ans.
PHOTO : RADIO-CANADA / CORY HERPERGER

Denis Simard ajoute que les municipalités urbaines pourraient bénéficier de l’aide de l’ACF dans le développement de différents projets d’infrastructures.

Ça va être un processus de découverte au cours des prochains mois, affirme le président de l’ACF.

Par voie de communiqué, la SUMA affirme avoir besoin de l’expertise, de la capacité linguistique et de l’expérience des membres de la communauté fransaskoise dans les demandes de financement gouvernemental francophone.

Le président-directeur général de la SUMA, Jean-Marc Nadeau, croit que ce partenariat permettra aux municipalités d’approfondir leurs services offerts de façon bilingue et en français.

Jean-Marc Nadeau affirme que les 440 membres de la SUMA pourraient bénéficier de l’entente. PHOTO : RADIO-CANADA / CORY HERPERGER

Les règlements municipaux sont habituellement tous en anglais, on veut les traduire en français ainsi que les sites web qui vont être traduits, dit-il.

Selon Jean-Marc Nadeau, les municipalités qui profiteront initialement de cette entente sont celles qui ont des origines francophones, comme Gravelbourg et Ponteix. Il ajoute que tous les 440 membres de la SUMA pourraient bénéficier de l’entente.

On va commencer petit, mais on va continuer à grandir, soutient-il.

De son côté, le premier ministre de la Saskatchewan, Scott Moe, affirme qu’il est avantageux que les municipalités offrent des services en français et en anglais.

Est-ce que nous devons en faire plus? Oui, et encore dans plusieurs langues et non seulement dans les deux langues les plus parlées ou les deux langues officielles qui sont le français et l’anglais, a-t-il dit lundi au congrès de la SUMA.

Avec les informations de Sacha-Wilky Merazil

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 15 avril 2024

De gros noms de la chanson acadienne et francophone dont Zachary Richard, Lisa LeBlanc et Salebarbes animeront le grand spectacle de la fête nationale de l’Acadie prévu à Yarmouth en Nouvelle-Écosse dans le cadre du Congrès mondial de l’Acadie.

Aux yeux de beaucoup d’acadiens, l’année 2024 ne sera pas une année comme les autres. Prévu au sud-ouest de la Nouvelle-Écosse à Clare et Argyle du 10 au 18 août 2024, le Congrès mondial acadien (CMA) 2024 offrira une pléthore de rassemblements, de conférences, et d’activités pour célébrer la culture acadienne. De l’aveu même des organisateurs, la soirée du grand spectacle de la fête nationale de l’Acadie sera le point culminant de la programmation du CMA.

Un souvenir mémorable

Pendant deux heures, de gros noms de la chanson acadienne animeront ce spectacle gratuit qui aura lieu à l’Aéroport de Yarmouth à 21h.

Salebarbes, Zachary Richard, Édith Butler, Lisa LeBlanc, P’tit Belliveau, Jourdan Thibodeaux et les Rôdailleurs, Vishtèn Connexions, La Famille LeBlanc, Arthur Comeau, Kenneth Saulnier, Jacques Surette, Morgan Toney, Vickie Deveau et Sylvie Boulianne sont autant de chanteurs et groupes au menu du spectacle.

Cerise sur le sundae : les prestations musicales de cette pléthore d’artistes seront accompagnés de performances de deux troupes de danse régionale, à savoir : la Baie en Joie et KidzAct.

Un rassemblement d’acadiens au parc Pays de la Sagouine au Nouveau-Brunswick en août 2023 – Gracieuseté : Pays de la Sagouine

« Avec toutes les artistes que nous avons sur cette scène, ça va être un spectacle inoubliable pour tout le monde, » estiment Daniel LeBlanc et Anika Lirette de l’équipe du CMA.

« C’est un moment crucial pour le Sud-Ouest de la Nouvelle-Écosse. Un Congrès mondial acadien ranime la fierté et cet événement rassembleur à l’aéroport créera un souvenir mémorable. », poursuivent-ils.

Pour sa part, l’animation du spectacle sera assurée par les comédiens acadiens Ryan Doucette et Anika Lirette.

Lire notre article sur le Congrès mondial acadien 2024

Du 10 au 24 août, l’Acadie du monde entier s’est réunie à l’Île-du-Prince-Édouard et dans le sud-est du Nouveau-Brunswick

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RADIO-CANADA – Rosanna Tiranti, publié le 14 avril 2024

Malgré l’échec de son projet de loi, le député acadien affirme qu’il n’a pas dit son dernier mot.

René Arseneault est député de Madawaska—Restigouche depuis 2015.
PHOTO : RADIO-CANADA / BENOIT ROUSSEL

Le député libéral René Arseneault n’a pas réussi à faire tourner la page du serment au roi dans le livre de la Chambre des communes, mais il refuse de s’avouer vaincu.

Dans les années 1990, le fier Acadien avait réussi un tour de force : être admis au barreau de sa province sans prêter serment à la reine Élisabeth II. Sa tentative d’imposer le même changement à la Chambre des communes a échoué.

Symbole d’humiliation et douloureux rappel de la déportation des Acadiens entre 1755 et 1764, le serment au souverain est un peu le cheval de bataille du député libéral Arseneault.

Cela me fait mal au plus profond de moi de devoir prêter un serment d’allégeance à un monarque dans un autre pays pour travailler dans l’intérêt supérieur de mon pays, indique le député de Madawaska—Restigouche en entrevue à l’émission Les coulisses du pouvoir.

L’entrevue de René Arseneault à l’émission « Les Coulisses du pouvoir » sera diffusée le dimanche 15 avril à 11 h sur ICI Télé et ICI RDI.
PHOTO : RADIO-CANADA / BENOIT ROUSSEL

René Arseneault avait beau s’être préparé à tous les scénarios, il ne cache pas sa déception.

Au-delà de son combat personnel contre un serment humiliant, sa proposition était, dit-il, une manière élégante et inclusive pour le gouvernement fédéral de s’adapter aux réalités d’un Parlement où siègent des députés de toutes les origines.

Le projet de loi de M. Arseneault aurait donné le choix aux élus fédéraux de prononcer le serment d’allégeance au souverain ou de prêter serment au nom de l’intérêt supérieur du Canada et dans le respect de sa Constitution.

Il affirme que des députés – même ouvertement monarchistes – ont appuyé sa démarche, parce qu’ils ont compris que le but du projet de loi n’était pas de se débarrasser du serment au roi, mais plutôt d’offrir un choix aux élus.

Mais le matin du vote, les espoirs de René Arseneault sont gravement déçus.

Le leader du gouvernement en Chambre, Steven MacKinnon, annonce que le gouvernement n’appuiera pas le projet de loi. Nous estimons, dit-il, que ce n’est pas le temps de proposer des modifications constitutionnelles au Canada.

Si les ministres se prononcent donc contre le projet C-347, le vote est libre pour le reste du caucus libéral. Mais la décision du gouvernement envoie tout de même un message.

Le projet de loi de René Arsenault est finalement défait, 197 votes contre 113.

Dans les années 1990, le fier Acadien avait réussi un tour de force : être admis au barreau de sa province sans prêter serment à la reine Élisabeth II.
PHOTO : RADIO-CANADA / BENOIT ROUSSEL

Au Québec, où le Parti québécois a mené avec succès une démarche semblable après la dernière élection, la déception est vive. On a laissé penser aux gens qu’il y aurait un vote libre, mais pas au sein du cabinet, dit le député péquiste des Îles-de-la-Madeleine, Joël Arseneau.

C’est lamentable […] que le gouvernement Trudeau ait manqué un rendez-vous avec l’Histoire comme celui-là, pour faire un pas vers la réconciliation avec les Acadiens de tout le pays. C’est absolument décevant, ajoute-t-il.

La Constitution canadienne comme prétexte?

L’argument constitutionnel brandi par le leader du gouvernement ne convainc pas René Arseneault, pas plus que l’argument selon lequel le serment au roi ne fait pas partie des priorités des Canadiens, comme l’ont affirmé plusieurs membres du gouvernement Trudeau.

Quand on [ne] veut pas faire quelque chose, il n’y a jamais de bon ni de mauvais moment.

Une citation de René Arseneault, député libéral de Madawaska—Restigouche

Le député acadien ajoute que s’il avait été adopté en seconde lecture, son projet de loi aurait pris le chemin du comité de la Justice, où les témoignages d’experts et de juristes auraient permis de dissiper certains préjugés concernant sa proposition.

L’argument constitutionnel ne convainc pas non plus le constitutionnaliste Patrick Taillon.

Il estime plutôt que le gouvernement libéral ressent un malaise quant au fond du projet de loi. L’argument juridique permet plutôt au gouvernement d’éviter le fond de la question, l’objection de conscience d’un député acadien qui porte la mémoire de la Déportation.

Il faudra donc encore attendre pour qu’Ottawa suive l’exemple de l’Assemblée nationale du Québec, où le Parti québécois a réussi à convaincre les députés de tous les partis d’abolir le serment au roi.

« Cela me fait mal au plus profond de moi de devoir prêter un serment d’allégeance à un monarque dans un autre pays pour travailler dans l’intérêt supérieur de mon pays », estime René Arseneault.
PHOTO : RADIO-CANADA / BENOIT ROUSSEL

René Arsenault ignore quelle sera la suite à Ottawa. Il pense qu’un gouvernement majoritaire aurait plus de chance de faire adopter une telle mesure et surtout, il refuse de s’avouer vaincu.

Ce n’est que partie remise, dit-il. La graine est plantée.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 15 avril 2024

Dans le cadre de l’Accord de coopération et d’échanges entre le gouvernement du Québec et le gouvernement de l’Ontario en matière de francophonie, l’appel de projets a été lancé fin mars pour l’année 2024-2025 avec comme date limite le mercredi 24 avril 2024.

40 000 $. C’est le montant maximal que recevront les projets élaborés et réalisés conjointement par des organismes francophones de l’Ontario et du Québec à l’issu de l’appel de projets 2024-2025 lancé en mars dernier.

Pour obtenir ce financement accordé dans le cadre de la coopération entre les deux provinces en matière de francophone, les organismes doivent présenter une candidature avant le 24 avril 2024.

Un demi-million de dollars

« L’Ontario et le Québec investiront chacun 250 000 $ à l’appui de projets admissibles. », lit-on sur une page web dédié au programme sur le site officiel du gouvernement de l’Ontario.

Les objectifs de cet investissement annuel des deux provinces dans des projets de la société civile est d’encourager le développement de la culture francophone et tirer parti des possibilités économiques liées à la francophonie. Autre objectif fixé : améliorer la compréhension mutuelle entre nos deux provinces.

En ce qui concerne les critères d’admissibilité, toute proposition de projet est jugée admissible si elle respecte deux critères. Le projet doit à la fois être soumis en partenariat avec un organisme du Québec et faire la promotion de la langue française et de la vitalité de la communauté francophone en Ontario et au Québec.

Visuel de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario relayé sur Facebook – Gracieuseté

Par ailleurs, les projets seront analysés par un comité de sélection bilatéral Ontario-Québec composé de représentants du gouvernement de l’Ontario et du gouvernement du Québec, qui sollicitera également l’avis du Bureau du Québec à Toronto.

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ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 12 avril 2024

[LE FIL CULTUREL DE L’ONTARIO FRANÇAIS]

Classique, cinématographique ou même folklorique, la musique déploie ses sons à travers l’Ontario francophone cette semaine. La poésie trouve aussi sa place, tout comme un peu de littérature.

L’orchestre FILMharmonique dirigé par Francis Choinière, avec Isabella d’Éloize Perron. Crédit image: Tam Photography

Musique

Tournée nord-américaine

L’Orchestre FILMharmonique de Montréal, dirigé par Francis Choinière, est en pleine tournée nord-américaine pour présenter son interprétation des Quatre saisons de Vivaldi et des Quatre saisons de Buenos Aires, de Piazzolla. La violoniste invitée Isabella d’Éloize Perron est aussi de la partie. Parmi les 11 villes visitées, on compte Toronto ce soir et Hamilton, demain.

Le public pourra constater l’étendue du talent de ces jeunes artistes. À 24 ans, la violoniste Isabella d’Éloize Perron est déjà bien reconnue. Elle avait seulement 10 ans lorsqu’elle a joué comme soliste avec l’Orchestre métropolitain, dirigé par Yannick Nézet-Séguin. De son côté, Francis Choinière, 27 ans, s’est retrouvé en 2020 sur la liste des meilleurs musiciens classiques de moins de 30 ans, établie par CBC.

En marge de la tournée, il est aussi possible de découvrir l’album Vivaldi & Piazzolla : Les Quatre Saisons, sorti le 22 mars dernier.

L’orchestre FILMharmonique dirigé par Francis Choinière, avec Isabella d’Éloize Perron. Crédit image : Tam Photography

Toronto et Hamilton, les 12 et 13 avril. Billets sur le site de GFN productions.

Triple performance

Trois formations unissent leurs forces ce samedi pour un concert au Rainbow d’Ottawa. L’autrice-compositrice-interprète montréalaise Sarah Segal-Lazar sera sur place avec ses musiciens. Elle rejoint le trio de guitare d’Ottawa et la formation Jumpin’ Joel Flash and the Magic Machine dans ce qui s’annonce comme une soirée plutôt éclectique. The Magic Machine est une formation qui mêle les styles folk, rock, country et comédie musicale. Le trio de guitare d’Ottawa se fait connaître entre autres pour ses reprises de musiques de film en version guitare classique.

Le trio de guitares d’Ottawa à Contact ontarois 2024. Crédit image : Rachel Crustin

Ottawa, le 13 avril. Détails et billets sur le site du Rainbow.

Deux occasions au MIFO

La programmation du Mouvement d’implication francophone d’Orléans (MIFO) est bien remplie cette semaine. Ce vendredi, le spectacle multidisciplinaire Robot infidèle alliera le cirque, la poésie, le théâtre d’objets et la musique. La pièce traite de l’équilibre entre productivité et créativité.

Quelques jours plus tard, le 18 avril, c’est le Fransaskois Étienne Fletcher qui montera sur scène. Il s’agit de son dernier passage dans la région pour sa tournée de l’album Entre-deux, qui lui a valu les prix de meilleur album et d’artiste solo lors du plus récent gala Trille Or.

Les deux spectacles auront lieu au Centre des arts Shenkman.

Étienne Fletcher à Contact ontarois 2023. Crédit image : Stéphane Bédard

Ottawa, les 12 et 18 avril. Détails et billets sur le site du MIFO.

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RADIO-CANADA – Vincent H. Turgeon, publié le 11 avril 2024

L’Assemblée communautaire fransaskoise organise ce jeudi et vendredi le Forum associatif et institutionnel à Saskatoon. 

Dans le cadre des prochaines élections, l’ACF souhaite faire avancer certains dossiers francophones.
PHOTO : RADIO-CANADA / PIER-OLIVIER NADEAU

Une chance pour de nombreux organismes francophones de la Saskatchewan de se réunir pour échanger, suivre des formations et se préparer en vue des prochaines élections provinciales.

Un atelier à ce sujet sera d’ailleurs proposé vendredi. L’objectif de ce dernier est de faire en sorte que les organismes fransaskois envoient un message fort aux différents partis politiques.

Tout seul, on ne peut pas avoir d’impact, mais quand on travaille tous ensemble, c’est ça qu’on espère avoir : un peu d’influence, explique le directeur général de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF), Ronald Labrecque.

Dans le cadre de ce scrutin, l’ACF souhaite faire avancer certains dossiers, notamment la construction de nouvelles écoles francophones.

Outre cet atelier, les deux jours que dure ce forum sont aussi l’occasion pour les différents organismes de présenter leurs plans et projets pour la prochaine année.

C’est l’occasion de se rencontrer, ça porte fruit, souligne notamment le directeur général de la Fédération des francophones de Saskatoon, Cristian Pereira. Ce n’est pas simplement intéressant, c’est réconfortant au niveau humain.

Le Forum associatif et institutionnel doit se poursuivre vendredi.
PHOTO : RADIO-CANADA / ALBERT COUILLARD

Par ailleurs, les participants ont pu recevoir jeudi un atelier de formation portant sur la communauté LGBTQ+.

Souvent, ce qu’on remarque, c’est qu’en créant un milieu plus inclusif pour une communauté en particulier, ça rend le monde plus inclusif pour d’autres communautés, explique la formatrice de la Fondation émergence, Olivia Baker.

Des représentants de Patrimoine canadien sont également venus rencontrer les différents organismes fransaskois afin de leur offrir des informations sur les programmes fédéraux, en plus de recevoir des rétroactions de la communauté.

C’est vraiment dans le [but] d’améliorer leur programme, de savoir comment les gens font avec les programmes existants, précise Ronald Labrecque.

Avec les informations de Pier-Olivier Nadeau

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RADIO-CANADA – Publié le 11 avril 2024

À Winnipeg, l’Association francophone pour le savoir (ACFAS) organisait jeudi la Journée du savoir à l’Université de Saint-Boniface. 

Les étudiants participant à la Journée du savoir à l’Université de Saint-Boniface écoutent un conférencier invité pendant l’heure du déjeuner.
PHOTO : RADIO-CANADA / TREVOR LYONS

Cette activité annuelle donne l’occasion aux étudiants et étudiantes des 1er et 2e cycles de présenter en français leurs travaux de recherche dans de multiples domaines allant des arts aux sciences sociales.

C’est l’événement phare de L’ACFAS-Manitoba. C’est l’occasion pour les étudiants de faire l’expérience d’une communication savante, et ce dès le premier cycle, explique le président sortant de l’ACFAS-Manitoba, Patrick Noël.

Selon M. Noël, il s’agit d’une rencontre unique qu’il voit aussi comme une journée de célébration.

C’est l’occasion de voir comment les étudiants, souvent qui sont en dernière année de leur parcours, ont atteint un niveau de maturité intellectuelle, précise-t-il.

Il ajoute qu’ il n’y pas d’autre moment où un jeune francophone du Manitoba peut faire l’exercice d’une communication savante en français.

Maîtriser une communication scientifique efficace, ça requiert beaucoup d’habiletés qui peuvent être transférables dans l’ensemble des professions.

Une citation de Patrick Noël, président sortant de l’ACFAS-Manitoba
Reine-Marie Guillermic, professeure à la Faculté des sciences de l’Université de Saint-Boniface.
PHOTO : RADIO-CANADA / TREVOR LYONS

Selon la présidente de l’ACFAS-Manitoba, Reine-Marie Guillermic, le but de cet événement est également de valoriser la communication savante en français.

C’est possible de faire de la recherche en français et aussi montrer à la communauté qu’on produit de la recherche en français, précise-t-elle.

Une diversité de sujets abordés

Durant l’événement, plusieurs experts et étudiants ont enrichi les échanges sur les préoccupations autour de l’immigration et la promotion du français en milieu minoritaire.

Pour Daiy-Iris Muheto, qui étudie en administration des affaires, il s’agit d’un événement rassembleur qui lui donne l’occasion de présenter ses idées et ses recherches.

Je me sens tellement fier.

Une citation de Daiy-Iris Muheto, étudiant en administration des affaires à l’USB
Day-Iris Muhoto, étudiant en administration des affaires à l’Université de Saint-Boniface.
PHOTO : RADIO-CANADA / TREVOR LYONS

On a besoin d’être entendus, par rapport à ce qui se passe dans notre vie et spécialement dans notre orientation. J’espère que tout le monde dans la salle a retenu quelque chose, ajoute-t-il.

Pour Grégoire Diouf, qui est dans sa dernière année d’études en administration des affaires, cet événement permet aux personnes d’expression française de se retrouver et de partager leur passion pour la langue.

Le Canada est un pays bilingue, avec l’anglais et le français. Je pense qu’on doit aussi développer le français pour que les gens puissent y avoir accès et puissent communiquer dans cette langue, estime M. Diouf.

Cela va nous permettre de faire vivre la culture française et la culture francophone.

Une citation de Grégoire Diouf, étudiant en administration des affaires à l’USB

Le pourcentage des francophones au Manitoba c’est juste 3 %. J’aimerais que, dans un futur proche, que ça augmente jusqu’à 5, 10 ou bien 15 %, souhaite l’étudiant.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le

Mis en place par le gouvernement du Québec pour favoriser le développement et la diffusion de connaissances contribuant à une meilleure connaissance du Québec et de ses relations canadiennes, le Programme d’appui à la recherche vient d’être mis à jour.

Gracieuseté : SQRC

Le secrétariat québécois aux relations canadiennes (SQRC) vient d’apporter quelques changements au programme d’appui à la recherche (PAC).

Pour rappel, le PAC vise plusieurs objectifs. À commencer par l’augmentation de la production et la diffusion d’activités de recherche et d’études dans trois, à savoir : les affaires intergouvernementales, les études québécoises, et la francophonie canadienne.

Il s’agit aussi du renforcement de la collaboration entre les chercheurs québécois et leurs pairs canadiens ainsi que l’émergence d’une nouvelle génération de chercheurs dans ces trois domaines.

Changements effectifs à partir d’avril 2024

Désormais, les demandeurs doivent soumettre une demande d’aide financière distincte par activité et non plus une seule demande pour leur programme annuel d’activités.

Ensuite, le nombre maximal de projets par demandeur est plafonné à cinq dossiers actifs pour les organismes et à deux dossiers actifs pour les chercheuses et chercheurs.

De plus, seuls les projets de traduction d’articles ou d’ouvrages du français vers l’anglais sont désormais acceptés.

Le SQRC affirme qu’il est possible de déposer vos demandes à tout moment de l’année, 60 jours ouvrables avant le début de votre projet ou de la tenue d’un événement, dans l’un des trois volets du programme.

Les chercheuses et chercheurs peuvent, dès maintenant, consulter la page Web du programme afin de préparer leurs demandes de subvention pour des projets débutant dès le 1er avril.

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RADIO-CANADA – Perrine Pinel, publié le 10 avril 2024

Ces rabais sont notamment un moyen d’attirer plus d’élèves étrangers à l’École Mathieu, un établissement qui avait un déficit annuel de 400 000 $ en 2023.

Selon les nouveaux formulaires mis à jour en janvier 2024, les droits de scolarité pour les élèves étrangers sont maintenant de 22 600 $ avec le service des résidences, et de 15 400 $, sans résidence. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / ALBERT COUILLARD

Le recrutement à l’étranger est l’une des priorités du Conseil des écoles fransaskoises (CEF), notamment dans le but d’accroître le nombre d’inscriptions à l’École secondaire Mathieu de Gravelbourg. Pour y arriver, l’organisme a offert des rabais à des élèves étrangers en 2022 et en 2023. Le montant de ces rabais demeure toutefois incertain.

D’après les formulaires d’inscription internationale du CEF de septembre 2021, chaque élève étranger devait débourser 10  600 $ pour suivre des cours en présentiel. En y ajoutant les services de résidences, le montant total s’élevait à 17  600 $ pour une année scolaire.

Or, en 2022 et en 2023, la division scolaire francophone a offert des rabais sur les droits de scolarité afin d’inciter des jeunes de l’étranger à venir étudier à Gravelbourg. Selon le CEF, ces rabais ne concernaient que des élèves du Burkina Faso.

Le directeur de la vie étudiante à l’École Mathieu, Claude-Jean Harel, affirmait en septembre 2023 que ces rabais s’appliquaient aux droits de scolarité et qu’ils n’avaient été offerts que pour l’année 2022-2023. Seuls les élèves du Burkina Faso en ont profité, précisait M. Harel.

Selon ce dernier, neuf élèves burkinabés ont bénéficié d’un rabais de 50 % sur leurs droits de scolarité, ce qui équivaut à une réduction de 5200 $. Ces rabais ne seraient toutefois plus offerts, sauf pour les élèves qui étaient déjà inscrits en 2023 et qui commencent leur scolarité en 2024.

D’après nos calculs, ce serait donc 46 800 $ de rabais qui auraient été offerts depuis 2022.

Le « Formulaire élève du Burkina Faso » du Conseil des écoles fransaskoises fait état des montants à payer pour les élèves qui souhaitent étudier en Saskatchewan.
PHOTO : RADIO-CANADA

Or, quelques mois après que Radio-Canada eut discuté avec M. Harel, le service des communications du CEF affirmait que c’était plutôt un rabais de 2000 $ qui avait été offert, et ce, à cinq élèves pour un montant total de 10 000 $.

Depuis notre entrevue de septembre 2023, Claude-Jean Harel a également été nommé directeur de l’éducation internationale.

Par ailleurs, selon les nouveaux formulaires mis à jour en janvier 2024, les droits de scolarité pour les élèves étrangers sont maintenant de 22 600 $ avec le service des résidences, et de 15 400 $, sans résidence.

Des rabais offerts à la demande du Burkina Faso

Un compte rendu de rencontre de janvier 2022, obtenu grâce à une demande d’accès à l’information, montre que c’est l’ambassade du Burkina Faso à Ottawa qui a formulé le souhait d’avoir accès à des rabais pour ses élèves qui fréquentent les écoles du CEF.

L’extrait du compte rendu de rencontre entre le CEF et un représentant culturel à l’Ambassade du Burkina Faso à Ottawa montre que les deux parties ont convenu de l’importance de cette mesure pour promouvoir l’éducation des ressortissants burkinabés au Canada.
PHOTO : RADIO-CANADA

Questionnée à ce sujet, la division scolaire mentionne qu’il n’y avait pas d’entente signée entre les deux parties sur les aides financières. Les rabais accordés étaient à la discrétion du CEF.

Le compte rendu de rencontre mentionne aussi que l’ambassade du Burkina Faso et le CEF ont convenu de l’importance de cette mesure pour promouvoir l’éducation des ressortissants burkinabés au Canada.

Augmenter les inscriptions à l’école de Gravelbourg

En 2023, le directeur général du CEF, Ronald Ajavon, affirmait que l’École Mathieu de Gravelbourg avait un déficit annuel de 400 000 $.

En avril 2024, 45 élèves sont inscrits à l’École Mathieu, dont 40 viennent de l’étranger, selon les données fournies par le CEF. (Photo d’archives)
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Pour Claude-Jean Harel, les rabais offerts aux jeunes Burkinabés sont donc un moyen d’attirer plus d’élèves au sein de l’établissement gravelbourgeois.

 On a plusieurs élèves qui sont venus du Burkina Faso grâce à ce rabais-là. Le bouche-à-oreille s’est fait! Maintenant, il y a d’autres pays qui s’intéressent à ce qu’on fait, qui ont entendu parler de ce qu’on fait. Les élèves de ces pays s’inscrivent et passent à travers le processus d’inscription normal.

Une citation de Claude-Jean Harel, directeur de la vie étudiante et de l’éducation internationale.

En avril 2024, 45 élèves sont inscrits à l’École Mathieu, dont 40 viennent de l’étranger, selon les données fournies par le CEF.

Ces élèves viennent notamment du Cameroun, du Mali, du Burkina Faso et du Burundi.

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ONFR+ – Lila-Mouch Essers, publié le 11 avril 2024

TORONTO – Après s’être familiarisée avec sa nouvelle position d’adjointe parlementaire au ministre des Soins de longue durée et au ministre des Services aux aînés et de l’Accessibilité, Natalia Kusendova assure qu’elle apportera les besoins des francophones auprès des ministres en charges de ces dossiers.

Natalia Kusendova est désormais la nouvelle adjointe parlementaire au ministre des Soins de longue durée et au ministre des Services aux aînés et de l’Accessibilité. Archives ONFR

« Je suis prête », a-t-elle confié au micro d’ONFR, suite à sa nouvelle nomination comme assistante parlementaire au ministre Raymond Cho et au ministre Stan Cho.

Mme Kusendova change donc de domaine après avoir été adjointe parlementaire à la ministre des Affaires francophones, Caroline Mulroney, de 2020 à 2024. Cette dernière sera tout de même à l’aise dans ses nouvelles responsabilités puisqu’elle navigue dans le domaine de la santé depuis plusieurs années. Elle est d’ailleurs infirmière.  

« Je suis vraiment contente d’avoir été nommée dans ces portefeuilles, parce que, bien évidemment, j’ai les compétences, déjà en tant qu’infirmière, mais aussi parce que je connais bien le système de santé », a-t-elle déclaré.

La députée de Mississauga met en avant que, dans son rôle d’infirmière, elle est confrontée au continuum des soins de santé, ce qui constitue l’essence même des soins de longue durée. « À l’hôpital, je suis très souvent au contact de personnes qui viennent des établissements de soins de longue durée. Les patients viennent pour recevoir des traitements ou pour des urgences. »

Les deux ministres Cho ouverts aux francophones selon Natalia Kusendova

Bien que la députée admette que la question du français devrait être intégrée à toutes les politiques gouvernementales, elle explique que la présence de personnes parlant français et ayant une connaissance de la communauté apporte une dimension supplémentaire aux ministres dans l’élaboration de leurs plans.

« C’est aussi mon rôle de veiller à ce que nos politiques intègrent clairement une perspective francophone. »

Le ministre des Soins de longue durée, Stan Cho et Natalia Kusendova. Source : Facebook/ Stan Cho

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 9 avril 2024

Trois candidats croiseront le fer durant les élections de la présidence de la Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick qui auront lieu le 15 juin 2024 à Miramichi lors de la 51e Assemblée générale annuelle de l’organisme.

Une forte compétition s’annonce lors des élections de la SANB en juin. L’actuelle présidente par intérim Nicole Arseneau-Sluyter qui souhaite briguer le prochain mandat devra faire face à deux concurrents.

Il s’agit d’Éric Dow, un jeune chercheur universitaire, artiste et ancien employé de la SANB ainsi que Luc Desjardins, avocat et ancien maire de Petit-Rocher.

Si le poste de la présidence de l’organisme porte-parole des acadiens du Nouveau-Brunswick est si convoité, ce n’est pas seulement à cause de son prestige, mais c’est surtout en raison de l’importance de l’organisation et de son mandat.

Créée en juin 1973, la SANB a pour mandat de défendre et promouvoir les droits et les intérêts de la communauté acadienne et francophone dans l’unique province bilingue du Canada. Le nombre de ses membres dépasse 20 000 personnes. Un nombre d’adhérents que l’on trouve nulle part ailleurs dans la francophonie canadienne, vu le poids démographique important des acadiens au Nouveau-Brunswick.

Selon nos informations, la SANB organisera un débat pour donner une tribune aux trois candidats. À noter que le lieu et la date n’ont pas encore été fixés.

À suivre.

Biographie Luc Desjardins

Luc Desjardins est un avocat Acadien et homme politique né à Bathurst. Il réside à Belle-Baie au Nouveau-Brunswick. Il est titulaire d’un baccalauréat en sciences sociales de l’Université de Moncton, d’une maîtrise ès Arts en sciences politiques de l’Université Laval et d’un baccalauréat en droit de l’Université de Moncton.

Après avoir été admis au Barreau du Nouveau-Brunswick en 1988, Luc Desjardins a travaillé comme avocat associé dans un cabinet juridique à Bathurst avant d’établir son propre cabinet en 1997. Au cours de sa carrière, il s’est spécialisé dans divers domaines du droit, y compris le litige civil, les droits constitutionnels et linguistiques, le droit des assurances, le droit municipal et le droit des successions.

Parallèlement à sa carrière juridique, Luc Desjardins a également été actif dans la politique locale. Il a occupé le poste de maire du village de Petit-Rocher de 2012 à 2021, et a été Président de l’Association francophone des municipalités du Nouveau-Brunswick. En outre, il a été membre fondateur de l’Association des radios communautaires acadiennes du Nouveau-Brunswick et membre fondateur, puis Président de l’Association des juristes d’expression française du Nouveau-Brunswick.

En dehors de ses activités professionnelles et politiques, Luc Desjardins s’intéresse aux actualités, à la lecture, au piano et aux sports.

Son engagement dans sa profession et dans sa communauté a contribué à faire de lui une figure respectée dans la province du Nouveau-Brunswick.

SANB

Biographie Nicole Arseneau-Sluyter

Nicole Arseneau-Sluyter est une femme Acadienne ayant travaillé dans les domaines de la finance et de la gestion. Née à Balmoral, au Nouveau-Brunswick, elle réside actuellement à Saint-Jean, toujours au Nouveau-Brunswick.Nicole a obtenu un baccalauréat en administration des affaires à l’Université de Moncton en 1983. Elle a consacré près de deux décennies à sa carrière, occupant des postes de responsabilité au sein du District Scolaire No. 52 et à l’Association de la Communauté Francophone de Saint-Jean.

Au District Scolaire No. 52, elle a travaillé comme préposée aux finances et au transport, tandis qu’à l’Association de la Communauté Francophone de Saint-Jean, elle a rempli le rôle de Directrice des Finances.En dehors de sa carrière professionnelle, Nicole a également été active dans le bénévolat, notamment en tant que participante aux Jeux de l’Acadie à Saint-Jean en 1996, 2010 et 2022, ainsi qu’à Dalhousie en 2004. Son engagement envers sa communauté locale s’est manifesté à travers ces initiatives.

Parallèlement à sa carrière professionnelle, Nicole a été active dans le domaine associatif. Elle a occupé plusieurs postes au sein d’organisations telles que la Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick (SANB), où elle a été présidente par intérim et vice-présidente, ainsi que représentante régionale au sein du conseil d’administration depuis 2018.Nicole a pris sa retraite après avoir passé de nombreuses années à servir sa communauté et à occuper des rôles de leadership dans ses domaines d’expertise.

SANB

Biographie Éric Dow

Éric Dow est un chercheur, communicateur et artiste militant Acadien originaire de la Baie Sainte-Marie, en Nouvelle-Écosse. Il réside dans la région de Moncton/Dieppe depuis 15 ans. Traducteur de formation, Éric détient un baccalauréat en traduction de l’Université de Moncton et une maîtrise ès arts (traduction) de l’Université d’Ottawa. De 2017 à 2023, il a occupé le poste de Directeur des communications de la Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick (SANB) où il a travaillé avec quatre différentes présidences.

Depuis septembre 2023, M. Dow poursuit des études doctorales (PhD) en Science du langage à l’Université de Moncton, se concentrant sur l’aménagement linguistique du territoire, les politiques linguistiques et les droits linguistiques en contexte minoritaire, notamment au sein des communautés francophones et autochtones des Provinces Atlantiques. Il bénéficie du soutien de la Fondation Baxter & Alma Ricard, qui octroie des bourses aux francophones canadiens en contexte minoritaire, ainsi que de la Fondation Pierre Elliott Trudeau, lui permettant de participer à un programme de leadership.

Éric Dow s’investit dans la préservation des langues et des cultures minoritaires, et travaille à rapprocher culturellement et politiquement les nations Wabanaki et Acadiennes des Provinces Atlantiques dans ses activités artistiques et académiques. Il est également le chanteur principal et parolier du groupe folk acadien, Cy, avec lequel il a effectué des tournées dans diverses régions de l’Acadie, ainsi qu’au Québec, en Ontario, en France et aux États-Unis, recevant plusieurs prix et distinctions.

SANB

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RADIO-CANADA – Garo Jomoian, publié le 9 avril 2024

L’événement a pour thème « Je donne à la Fondation, j’appuie ma communauté ».

Depuis 1997, le Francothon récolte des dons pour soutenir les jeunes Fransaskois et aider à la réalisation de projets communautaires.
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La 27e campagne de financement du Francothon se tiendra du 11 au 30 avril en collaboration avec la Fondation fransaskoise et ICI Saskatchewan.

Cette année, le thème de l’événement majeur est Je donne à la Fondation, j’appuie ma communauté.

Selon un communiqué publié mardi, le Francothon a pour objectif d’amasser de 65 000 $ à travers des dons.

Appuyer sa communauté est d’une importance fondamentale si l’on souhaite la faire rayonner, affirme le vice-président du conseil d’administration de la Fondation fransaskoise et porte-parole du Francothon 2024, Robert A. Cousin.

Le Francothon donne ainsi l’occasion idéale aux Fransaskois et aux Fransaskoises de renouveler leur engagement grâce à leurs dons et à leur contribution aux activités communautaires, ajoute-t-il.

J’appuie ma communauté en donnant à la Fondation. J’invite aussi tous les francophones et francophiles à donner généreusement, selon leurs moyens.

Une citation de Robert A. Cousin, porte-parole du Francothon 2024

Tout au long du mois d’avril, plusieurs activités à travers la province seront organisées pour rassembler les Fransaskois et les encourager à donner.

Ce sera notamment le cas à Regina, Saskatoon, Gravelbourg, Ponteix, Prince Albert et Zenon Park.

Voici la liste des activités communautaires :

  • Zenon Park : Souper chaud à l’École Notre-Dame-des-Vertus (17 avril)
  • Prince Albert : 5 à 7 (19 avril)
  • Ponteix : 5 à 7 (21 avril)
  • Saskatoon : ApéroFranco au Relais avec dégustation de vins et fromages (26 avril) et souper Saskcuisine (27 avril)
  • Regina : Brunch communautaire à saveur de cabane à sucre (27 avril)

Outre ces activités, le Centre éducatif Gard’Amis de Regina vendra des cartes à colorier et collectera des dons sur place entre le 9 et le 27 avril.

Par ailleurs, Radio-Canada organisera une émission de radio spéciale en direct devant public le samedi 27 avril de 11 h à 13 h. L’événement aura lieu au Bistro du Carrefour des plaines de Regina avec un brunch communautaire proposé par l’Association communautaire fransaskoise de Regina.

Cette émission spéciale sera présentée par Fred Harding, l’animateur de Point du jour, et sera réalisée par la Fransaskoise Gabrielle Lizée-Prynne.

C’est notre façon d’appuyer et d’encourager les efforts de la communauté. Le Francothon, c’est une occasion de donner pour faire rayonner la fransaskoisie, soutient le directeur à Radio-Canada des régions du Manitoba et de la Saskatchewan, François Tremblay.

Dans les semaines à venir, les Fransaskois ainsi que les francophiles de la province sont encouragés à soutenir les divers fonds auxiliaires de la Fondation fransaskoise en effectuant un don en ligne sur le site fondationfransaskoise.ca.

Depuis 1997, le Francothon récolte des dons pour aider à la réalisation de projets communautaires dans les communautés fransaskoises et pour donner un coup de pouce à la relève en offrant des bourses d’études.

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ONFR+ – Pascal Vachon, publié le 9 avril 2024

OTTAWA – L’ensemble des établissements postsecondaires francophones hors Québec ont porté plainte contre le fédéral, estimant qu’il a violé la Loi sur les langues officielles en n’excluant pas les francophones d’un plafond sur le nombre d’étudiants étrangers.

Ce dossier a été soulevé par l’IPFPC en comité parlementaire. Archives ONFR

« La loi est là pour être appliquée par tout le monde, y compris par IRCC, par le gouvernement du Canada. Si le gouvernement du Canada n’est pas foutu, d’appliquer sa Loi, je ne sais pas où l’on va », a vivement écorché le recteur de l’Université d’Ottawa, Jacques Frémont, lors d’un comité sénatorial lundi soir.

En janvier, le ministre d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) Marc Miller avait annoncé qu’il instaurerait un plafond de deux ans sur le nombre de nouveaux étudiants étrangers à travers le pays. En Ontario, cela signifie que le nombre de nouveaux étudiants étrangers en 2024 sera de 141 000 alors qu’il était de 239 753 en 2023, soit une chute de 41 %.

Marc Miller
Crédit image : Stéphane Bédard

À travers le Canada, il s’agit d’une baisse de 28 % soit 291 914 permis qui seront délivrés cette année contre 404 668 en 2023.

Depuis cette annonce, les collèges et universités de la francophonie canadienne demandent au gouvernement fédéral d’exempter les francophones du plafond. Des institutions francophones de l’Ontario, du Nouveau-Brunswick et d’ailleurs au pays accusent à l’unisson Ottawa de ne pas respecter la nouvelle version de la Loi sur les langues officielles, modernisée en juin 2023.

« Au nom de ses membres, l’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne a déposé une plainte au Commissariat aux langues officielles relativement à la décision d’instaurer un plafond (sur les étudiants étrangers) », a dit son directeur de la recherche stratégique, Martin Normand, devant un comité sénatorial lundi en compagnie de recteurs universitaires du pays.

Les 22 établissements postsecondaires blâment le fédéral d’avoir négativement impacté les minorités francophones et « de ne pas avoir pris en compte les besoins particuliers et la réalité distincte des communautés minoritaires linguistiques », comme l’exige la Loi.

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