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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 16 mai 2023

12 spectacles d’artistes francophones seront au menu de la 34e édition du Festival d’été francophone de Vancouver qui se tiendra du 14 au 25 juin 2023.

32ième édition du festival d’été francophone de Vancouver
©Andréa Saunier – Gracieuseté

Le Festival d’été francophone de Vancouver soufflera sa 34e bougie en juin prochain. Organisé par le Centre culturel francophone de Vancouver, l’événement estival se tiendra cette année du 14 au 25 juin 2023.

Au programme de l’édition 2023, pas moins de 12 spectacles rassemblant des artistes francophones de la Colombie-Britannique, du Québec, de l’Ontario et d’ailleurs.

« Comme à son habitude, le Festival accueillera des grands noms de la chanson francophone, comme Corneille et Isabelle Boulay, des artistes déjà bien installés comme Nazih Borish et JouTou, mais également de jeunes pépites et étoiles montantes de la scène locale et nationale : Véranda, Andrea Superstein, Malika Tirolien, Mimi O’Bonsawin, les Petits chanteurs de la maîtrise du Cap ainsi que Micah et Madame Diva pour le volet jeunesse », peut-on lire sur la page Facebook du Centre culturel francophone de Vancouver.

Affiche de la 34e édition du Festival d’été francophone de Vancouver

Pour les organisateurs, le Festival est un moyen d’abolir les barrières linguistiques pour laisser place à la découverte et au partage des cultures. Pour sa part, le public ne se limite pas à la communauté francophone et francophile de la métropole, mais à tous les résidents du Grand Vancouver, ainsi qu’aux touristes friands de vivre une expérience culturelle unique sur la Côte Ouest.

Considéré comme l’un des rendez-vous culturels francophones incontournable à l’Ouest du Québec, le Festival d’été francophone de Vancouver a accueilli de nombreux artistes francophones depuis 1990. Il s’agit entre autres de Daniel Bélanger, Patrice Michaud, Pierre Lapointe, Cœur de Pirate, Linda Lemay, Zachary Richard, Les Cowboys Fringants, la Compagnie Créole, Arianne Moffatt, Paul Piché.

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RADIO-CANADA – Noémie Moukanda, publié le 13 mai 2023

La ministre responsable des Services à la petite enfance de la Colombie-Britannique, Grace Lore, et le Conseil scolaire francophone (CSF) de la province ont inauguré le service de garde francophone Les Aventuriers à Langley, dans la région de Vancouver.

Les parents croient que la nouvelle garderie en français facilitera la transition de leurs enfants vers l’école.
PHOTO : RADIO-CANADA / JENNIFER MAGHER

La nouvelle garderie est située sur le terrain de l’école Les Voyageurs et peut accueillir environ 40 enfants âgés de 2 ans et demi à 5 ans. Les services sont offerts avant et après l’école.

Une banderole accrochée sur une structure en bois souhaite la bienvenue dans la communauté francophone.
La garderie Les Aventuriers est voisine de l’école du CSF Les Voyageurs à Langley.
PHOTO : RADIO-CANADA / JENNIFER MAGHER

Cette nouvelle garderie facilitera la vie des familles francophones de Langley et leur donnera la tranquillité d’esprit de savoir que leurs enfants sont bien pris en charge, a déclaré la ministre Grace Lore.

« Nous savons que l’accès à des services de garde abordables, de qualité et inclusifs change la vie des familles. »— Une citation de  Grace Lore, ministre chargée des Services à la petite enfance

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Préserver la culture francophone

Les Aventuriers est né du besoin exprimé par les parents de l’école Les Voyageurs. L’éducatrice responsable de la garderie, Laetitia Guillache, pense que ce service jouera le rôle de passeur culturel et servira à enrichir le français des enfants. C’est une richesse d’avoir deux voire trois cultures. L’enfant peut arriver de différents horizons et c’est important qu’il conserve la culture francophone.

Laetitia Guillache.
Laetitia Guillache, éducatrice responsable de la garderie, estime que c’est important que les enfants conservent la culture francophone, surtout dans une province où ils sont immergés dans un environnement anglophone.
PHOTO : RADIO-CANADA / JENNIFER MAGHER

Lors de l’inauguration de l’infrastructure, vendredi, la présidente du conseil d’administration du CSF, Marie-Pierre Lavoie, a souligné que les garderies en français sont un lieu de rencontre important. Selon elle, cela permet aux enfants de se familiariser avec l’école qu’ils vont fréquenter et de créer des liens et un cercle sociaux. C’est vraiment un sens de communauté qui émerge d’un tel lieu, croit Mme Lavoie.

D’après certains parents, comme Geneviève Lefebvre, l’accès à un service de garde dans sa langue est bénéfique pour l’enfant. On voit que notre fille, qui est ici veut vraiment communiquer, partager, participer, puis ça l’encourage beaucoup.

Un engagement sur une décennie

Depuis 2018, le gouvernement de la Colombie-Britannique a investi 3,9 milliards de dollars dans le plan décennal ChildCareBC. À travers ce plan, la province a notamment financé la création de plus de 31 800 nouvelles places en garderie agréée, dont plus de 1000 places à Langley.

Marie-Pierre Lavoie.
Marie-Pierre Lavoie, présidente du conseil d’administration du CSF, estime que la garderie ouvre le parcours scolaire d’un enfant.
PHOTO : RADIO-CANADA / JENNIFER MAGHER

Marie-Pierre Lavoie estime que l’engagement [de Victoria] à créer des espaces de vie et d’apprentissage francophones permet aux enfants et aux jeunes de la région d’assumer pleinement leur identité francophone dès la petite enfance.

Complet, le service de garde scolaire Les Aventuriers assure que des places supplémentaires seront bientôt disponibles.

Avec les informations recueillies par Jennifer Magher

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 7 avril 2023

Québécoise installée en Colombie-Britannique, Sara Bortolussi-Courval a remporté récemment le premier prix du jury pour une innovation dans le domaine de la pharmacie lors du concours Génies en affaires organisé par l’Acfas.

Photo : Sara Bortolussi-Courval – Gracieuseté

Lutter contre la polypharmacie pour éviter les décès prématurés et les hospitalisations. Telle est la promesse de Medsécure, un nouveau logiciel conçu par une équipe de trois chercheurs francophones pour diminuer ou retirer des cachets dangereux chez les patients.

En fait, la polypharmacie – qui correspond à la prise de 5 médicaments ou plus – touche jusqu’à 75 % des personnes âgées au Québec selon les fondateurs de Medsécure.

Déjà implémentée en Ontario et au Nouveau-Brunswick, cette solution numérique a reçu le premier prix du jury par l’Acfas lors du concours Génies en affaires. Pas moins de 30000$ en services-conseils et en bourse sera accordé à l’équipe gagnante.

Photo : Sara Bortolussi-Courval (à droite) lors de la remise des prix du concours Génies en affaires 2023 – Gracieuseté

« Une gestion complète des médicaments est nécessaire et possible grâce à MedSécure. Ce logiciel compile les outils actuels de déprescription électroniquement et croise leurs résultats avec les conditions médicales, l’âge, les bilans et les prescriptions du patient. Il fournit une feuille de route numérisée guidant le personnel clinique dans la démarche de déprescription. Notre projet vise à intégrer cette innovation dans les dossiers médicaux électroniques du Québec de façon que les prescripteurs puissent générer ces rapports à partir du dossier médical électronique, en un seul clic », peut-on lire dans la description du logiciel.

Le français, un atout en milieu anglophone

Parmi le trio qui est derrière cette innovation figure Sara Bortolussi-Courval, une jeune québécoise installée en Colombie-Britannique pour compléter ses études postsecondaires en génie biomédicale à l’Université de la Colombie-Britannique.

« Je suis né et j’ai grandi au Québec. Ayant grandi dans une famille exogame, je suis parfaitement bilingue », indique l’étudiante qui est tombée sous le charme de la Colombie-Britannique et de sa métropole Vancouver.

Même si elle vit dans un milieu anglophone, Sara Bortolussi-Courval tient beaucoup à langue française et à sa culture francophone.

« Mon expérience académique dans une province anglophone m’a ouvert les yeux sur la valeur du français comme étant un atout. Le bilinguisme, ça ouvre bien des portes », poursuit l’étudiante inscrite dans un programme en biotechnologie à l’Université de la Colombie-Britannique.

Quand est venu l’occasion de participer au concours de l’Acfas avec deux autres étudiants chercheurs du Québec, Sara-Bortolussi-Courval a saisi cette opportunité.

Pour elle, le français a toute sa place dans la recherche scientifique et dans les affaires. D’ailleurs, Medsécure est disponible dans les deux langues officielles et peut de ce fait servir aussi bien les québécois que les francophones en milieu minoritaire.

Organisé par l’Acfas depuis 2016, le concours Génies en affaires vise à l’innovation et de l’entreprenariat auprès des jeunes chercheurs francophones. Les projets récompensés bénéficient d’un soutien financier et de services-conseils de spécialistes issus du milieu entrepreneurial québécois pour les mener vers la réussite et la commercialisation de leur innovation. 

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RADIO-CANADA – Dominique Lévesque, publié le 20 mars 2023

Des francophones et francophiles défilent à Victoria, le jeudi 9 mars 2023, journée de la proclamation de la Francophonie en Colombie-Britannique.
PHOTO : RADIO-CANADA / BENOIT FERRADINI

À l’occasion de la Journée internationale de la Francophonie, nous avons demandé à des Franco-Colombiens de tous âges et toutes origines de répondre à la question suivante : comment assurer la survie du français en Colombie-Britannique?

Une femme sourit pour l'appareil-photo à l'extérieur.
Emmanuelle Corne Bertrand est la directrice générale de la Fédération des francophones de la Colombie-Britannique.
PHOTO : RADIO-CANADA / FOURNIE PAR LA FÉDÉRATION DES FRANCOPHONES DE LA C.-B.

Emmanuelle Corne Bertrand

La directrice générale de la Fédération des francophones de la Colombie-Britannique est d’origine française et habite dans la province depuis 2018.

Mesures politiques

Il y a beaucoup de mesures politiques qu’il faudrait mettre en place, des politiques qui protègent et qui renforcent le français, pour le rendre plus visible, plus vivant, plus fort, pour avoir plus de services.

Il y a des politiques migratoires à renforcer. Pour faire grandir la communauté, on a besoin d’immigrants, on a besoin d’enfants, donc des politiques familiales fortes.

Réforme de la Loi sur les langues officielles

On souhaite vraiment une [Loi sur les langues officielles] avec plus de mordant, avec une protection plus accrue pour le français partout au Canada et, en particulier, là où il est minoritaire.

« Ce qui est très important pour la Colombie-Britannique, ce sont les clauses linguistiques dans les ententes fédérales-provinciales pour s’assurer que lorsque le gouvernement fédéral donne des fonds à la province pour offrir des services, une partie de ces fonds soient garantis pour les services en français. »— Une citation de  Emmanuelle Corne Bertrand, directrice générale, FFCB

Sophie Audet sourit devant deux arbres.
Sophie Audet est la directrice générale du Conseil jeunesse francophone de la Colombie-Britannique.
PHOTO : GAETAN NERINCX

Sophie Audet

La directrice générale du Conseil jeunesse francophone de la Colombie-Britannique est d’origine québécoise. Elle s’est installée dans la province en 2009.

Pour nous, au Conseil jeunesse, la survie du français en Colombie-Britannique passe par la rétention des jeunes dans la communauté francophone.

Nous devons créer des espaces où le français sort du cadre [pédagogique] et familial. Pour que les jeunes aient envie de parler la langue, ils doivent l’associer à une langue sociale; à des moments où ils s’amusent, s’expriment de manière informelle, font des rencontres et créent des liens dans cette langue.

« Nous devons renforcer la sécurité linguistique des jeunes pour que chacun se sente légitime de parler français et que la diversité des accents et façons de parler soit valorisée plutôt que jugée ou discriminée. »— Une citation de  Sophie Audet, directrice générale, Conseil jeunesse francophone de Colombie-Britannique

Stéphane Lapierre sourit pour l'appareil-photo.
Stéphane Lapierre est le directeur général de Carrefour 50+ Colombie-Britannique.
PHOTO : FOURNIE PAR CARREFOUR 50+

Stéphane Lapierre

Le directeur général de Carrefour 50+ Colombie-Britannique est d’origine québécoise. Il est arrivé dans la province pour un premier séjour en 1995.

Transmission familiale

Pour des personnes aînées, la meilleure façon d’assurer la survie du français en Colombie-Britannique est de parler la langue de façon régulière avec ses enfants et ses petits-enfants.

« De nos jours, la proximité n’est plus essentielle avec les nouvelles technologies. Par exemple, une grand-mère de Campbell River enseigne le français une fois par semaine à son petit-fils qui vit en Nouvelle-Écosse. »— Une citation de  Stéphane Lapierre, directeur général, Carrefour50+ Colombie-Britannique

Pour aider nos personnes aînées, autant francophones que francophiles, à pratiquer la langue française, Carrefour 50+ les invite à des activités de conversation et d’échanges et à un programme de dictées en ligne. Ces dictées leur permettent de pratiquer la langue française, écrite et écoutée, de pratiquer les notions de français à l’écrit et de pratiquer la mémoire et faire fonctionner les fonctions cognitives.

Plan rapproché du visage de Hager Ben Ajroudi.
Hajer Ben Ajroudi est responsable des communications pour la Fédération des francophones de la Colombie-Britannique.
PHOTO : FOURNIE PAR HAGER BEN AJROUDI

Hajer Ben Ajroudi

La responsable des communications pour la Fédération des francophones de la Colombie-Britannique est d’origine tunisienne et s’est installée dans la province en décembre 2022.

Communauté et services en français

J’atterris en Colombie-Britannique anglophone. Je parle anglais, mais pas autant, pas aussi aisément que le français, donc le fait de trouver une communauté francophone en Colombie-Britannique, cela motive.

« Il y a beaucoup de personnes qui se sentent plus à l’aise en français qui n’arrivent pas forcément à trouver du travail ici. Que les centres d’emploi ne donnent plus de service en français, ça n’a pas vraiment facilité les choses. »— Une citation de  Hajer Ajroudi, responsable des communications, FFCB

Il faudrait aussi rappeler aux employés fédéraux qu’ils peuvent être face à une communauté d’expression française et demander aux gens s’ils veulent être servis en français.

Un homme sourit pour l'appareil-photo à l'extérieur.
Jacques de Moissac est le directeur des finances et des ressources humaines de la Fédération des francophones de la Colombie-Britannique.
PHOTO : FOURNIE PAR LA FÉDÉRATION DES FRANCOPHONES DE LA C.-B.

Jacques de Moissac

Le directeur des finances et des ressources humaines de la Fédération des francophones de la Colombie-Britannique (FFCB) est d’origine franco-manitobaine. Il habite dans la province depuis l’été 2022.

S’épanouir en français

On a besoin de points de rassemblement, des points où l’on peut facilement s’identifier et faire en sorte que la communauté puisse continuer à fleurir. Ces endroits-là, ça devient un peu des phares pour les francophones.

« Il faut que l’on soit capable de se rassembler, et pendant la pandémie, on a beaucoup appris. De nos jours, c’est plus facile que jamais de rassembler la francophonie virtuellement, peu importe où le monde vit en province. »— Une citation de  Jacques de Moissac, directeur des finances et des ressources humaines, FFCB

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FRANCOPRESSE – Inès Lombardo, publié le 3 mars 2023

Le fédéral a mis la main à la poche deux fois cette semaine pour les francophones de la Colombie-Britannique. La première annonce se chiffre à 13,5 millions de dollars et cible l’éducation en français dans la province. La deuxième est centrée sur les enjeux économiques, sociaux et touristiques.

Les francophones de la Colombie-Britannique ont reçu 17,4 millions dollars entre jeudi et vendredi.
PHOTO : ARCHIVES ACADIE NOUVELLE

Les gouvernements du Canada et celui de la Colombie-Britannique ont octroyé plus de 13,5 millions le 3 mars. D’une part pour soutenir huit projets dans plusieurs districts scolaires, universités ou organismes ; d’autre part pour recruter, former et maintenir en poste des enseignants en français dans la province.

Les fonds proviennent du Plan d’action pour les langues officielles 2018-2023.

Le gouvernement provincial bénéficie d’un peu plus de 2 millions de l’investissement du fédéral, notamment pour la collaboration intergouvernementale dans l’appui à l’apprentissage en français et l’ajout de places pour la formation d’enseignants de français au postsecondaire.

La Colombie-Britannique injecte 4,7 millions dans les districts scolaires publics de la province afin de soutenir le recrutement et le maintien en poste, ainsi que pour les universités publiques pour appuyer la formation des enseignants de français.

Le Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique (CSF) recevra notamment 1,1 million pour accroitre sa capacité de recrutement d’enseignants. Une aide bienvenue, presque trois ans après que la Cour suprême du Canada ait tranché en faveur du CSF et de la Fédération des parents francophones de la Colombie-Britannique (FPFCB).

La décision de justice précisait que la province sous-finançait systématiquement le réseau d’éducation francophone.

L’Université Simon Fraser (SFU) reçoit 513 000 dollars afin d’offrir des ateliers et des ressources aux enseignants, en contexte minoritaire et en français langue seconde.

L’Université de Colombie-Britannique, Canadian Parents for French B.C. et Yukon (CPF) et quatre districts scolaires provinciaux anglophones recevront également des fonds.

Soutenir l’économie francophone

Outre l’éducation, plus de 3,9 millions ont été octroyés à trois organismes francophones la veille, le 2 mars.

La Société de développement économique (SDÉ) de la Colombie-Britannique a reçu plus de 2,9 millions afin de contribuer au financement opérationnel sur cinq ans.

Selon la directrice générale de la SDÉ, Mylène Letellier, ce plan opérationnel de 540 000 dollars par an permettra de desservir les entrepreneurs francophones de la région. «Notamment le réseau des 300 femmes entrepreneuses ici, des jeunes, des immigrants… Nous avons plusieurs programmes d’accompagnement personnalisés d’atelier de formation en littératie financière et de mentorat pour les entrepreneurs», fait-elle valoir.

Mylène Letellier, directrice générale de la Société de développement économique (SDÉ) de la Colombie-Britannique, reste optimiste quant à une aide du fédéral aux organismes francophones dans le prochain Plan d’action pour les langues officielles. PHOTO : COURTOISIE SDÉ DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE

Un autre octroi de 221 500 dollars devrait permettre à la SDÉ de mieux outiller les entrepreneurs francophones, notamment en ligne, et d’appuyer de nouveaux projets, comme un écomusée.

Et la culture

L’Alliance française Vancouver et la Société francophone de Victoria ont chacune reçu 965 000 dollars du Fonds canadien de revitalisation des communautés, afin de renforcer les pôles culturels des communautés francophones et francophiles.

Mylène Letellier demeure optimiste et espère voir une aide fédérale pour les francophones de la Colombie-Britannique dans le prochain Plan d’action sur les langues officielles, attendu dans le courant du mois de mars.

La directrice générale de la SDÉ a le sentiment que la ministre des Langues officielles Petitpas Taylor a entendu et compris les enjeux économiques des francophones de la Colombie-Britannique, lors des consultations pancanadiennes sur les langues officielles menées l’été dernier.