Le gouvernement Trudeau annoncera la semaine prochaine sa feuille de route en langues officielles pour la demi-décennie à venir.
La ministre des Langues officielles Ginette Petitpas Taylor présentera, le 26 avril, le Plan d’action sur les langues officielles, une sorte de cadre qui dirige le fédéral durant cinq ans sur sa façon de gérer les enjeux relatifs aux communautés linguistiques en milieu minoritaire.
Il est considéré comme un élément clé pour la francophonie canadienne. C’est notamment dans ce cadre qu’Ottawa envoie des centaines de millions de dollars pour l’éducation en français aux écoles francophones et d’immersion en français, via les provinces.
Cette feuille de route est aussi essentielle pour les organismes francophones qui attendent après cet argent pour leur financement de base. Pour la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA), le Plan de 2023-2028 est en « particulier très important » à la lumière des récents chiffres du Recensement de 2021 sur le déclin du français au pays.
Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.
RADIO-CANADA – Rebecca Martel, publié le 21 avril 2023
Nation Prospère Acadie et la Société Héritage Saint-Bernard on joint leurs efforts pour tenter de convaincre les Acadiens que l’église St-Bernard vaut la peine d’être sauvé.
On se doit comme communauté acadienne de faire tout notre possible pour essayer de préserver le bâtiment et si ça ne fonctionne pas au moins on pourra dire que vraiment on a tout essayé, croit Michel J.C. Cyr, président de l’organisme Nation Prospère Acadie.
L’organisme lance une campagne de financement avec l’objectif ambitieux de récolter la somme de 2,5 millions $ d’ici le 23 mai.
La campagne de financement de 32 jours est d’une durée symbolique comme l’église a été construite en 32 ans , mais elle est aussi très importante. Si Nation Prospère Acadie n’arrive pas à amasser suffisamment d’argent pour acheter l’ancienne église et faire les travaux urgents comme changer le toit, le système électrique et la plomberie, l’offre d’achat sera retirée.
Le village de St-Bernard en 1910 a réussi sur le fil de 32 ans à construire ce magnifique édifice, constate Michel Cyr.
Si la volonté à l’époque était telle qu’ils sont arrivés à faire quelque chose d’assez extraordinaire, pourquoi nous comme génération qui succède en Acadie on aurait pas la volonté, au moins de préserver ce qui a été fait.
C’est ce que la Société Héritage Saint-Bernard a essayé de faire pendant quelques années, mais elle n’a pas réussi à amasser suffisamment d’argent. Son président Jean Leblanc croit que Nation Prospère Acadie arrivera peut-être à convaincre des donateurs d’ailleurs en Acadie.
Nous autres ici dans notre petite région, nous ne connaissons pas le monde qui ont des centaines de milliers de dollars à donner. Eux ils ont un regard plus provincial et national alors ils vont peut-être trouver quelqu’un qui avons de l’argent pour sauver l’ancienne l’église, espère-t-il.
L’organisme a une certaine expérience dans la sauvegarde et la transformation de bâtiments historiques ailleurs en Acadie.
Michel Cyr donne entre autres l’exemple de la cathédrale Notre-Dame de l’Assomption, qui est demeuré un lieu de culte, mais qui abrite maintenant dans son sous-sol des organismes à but non lucratif qui contribuent à financer l’entretien du bâtiment.
N’empêche que le président reconnaît l’ampleur de la tâche
En termes de mètre carré, c’est probablement notre premier édifice majeur, admet-il.
C’est venu au bout, si ça ça ne travaille pas je sais c’est où ce qu’on va après, confie Jean LeBlanc.
L’imposante église faite de pierre taillée trône à l’entrée du village de Saint-Bernard. Elle évoque l’architecture des cathédrales gothiques européennes. Elle est assez grande pour accueillir toutes sortes de projets.
L’année passée nous avions fait une vision qui comprenait pas mal d’affaires, comme dans la tour on ferait un observatoire et quelque chose dans la grande salle avec des lumières, de la musique, décrit Jean Le Blanc.
Pis, on voudrait développer toute l’histoire de l’édifice St-Bernard aussi.
La campagne de financement de 32 jours commence aujourd’hui et déjà Nation Prospère Acadie à reçu l’appui de la communauté acadienne de la Nouvelle-Écosse qui s’est ralliée pour investir.
L’organisme espère que d’autres emboîtent le pas, que ce soit des gouvernements, des compagnies, des organismes ou des individus.
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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 20 avril 2023
Actif depuis 1978 au Manitoba, la fondation philanthropique francophone Francofonds a embauché une nouvelle direction générale.
« Poursuivre l’œuvre amorcée par ses prédécesseurs en continuant d’accroître le capital de Francofonds afin de soutenir l’épanouissement de la communauté d’expression française du Manitoba ». Telle la mission confiée à la nouvelle directrice générale de Francofonds Nathalie Kleinshmit. Une mission d’une grande importance pour les franco-manitobains, car l’organisme a atteint un capital de 15 millions de dollars et a distribué 600 000$ en bourses et en subventions durant l’année 2023. Des chiffres qui peuvent paraître peu conséquents, mais pas dans le contexte des communautés francophones en milieu minoritaire.
« Attachée à la francophonie »
« Je suis attachée à la francophonie manitobaine et à son avenir. Le cadre de la position de directrice générale chez Francofonds m’attire tant par son engagement pour la diversité et l’inclusion que par la vitalité de ses programmes. Les besoins de notre communauté sont importants, en sortant d’une crise sanitaire. Vous pourrez compter sur ma diligence et sur mon enthousiasme pour renforcer les actions de Francofonds dans cette prochaine étape » explique la nouvelle recrue dans un communiqué de de l’organisme philanthropique franco-manitobain.
Avant d’être recrutée à Francofonds, Nathalie Kleinschmit était directrice générale au Forum Art Institute, organisme de bienfaisance anglophone où elle gère un patrimoine légué à l’association en collaboration avec la Winnipeg Foundation. En plus cette expérience probante dans le domaine de la philanthropie, la franco-manitobaine a accompagné des organisations privées, publiques, et associatives sur des projets de planification stratégique, de transformation culturelle et de développement commercial au Canada et dans d’autres pays.
« La passion de Nathalie pour sa communauté, se reflète dans ce qu’elle veut faire pour notre fondation communautaire. Son expérience et son expertise s’alignent avec les qualités et les habiletés requises au niveau du poste de direction générale », déclare Diane Leclercq, présidente de Francofonds.
L’organisme franco-manitobain célèbre cette année son 45e anniversaire. Depuis sa création, Francofonds a distribué plus de 7 millions de dollars en subventions et bourses à plus de 800 groupes représentant des milliers de projets à travers le Manitoba.
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ONFR+ – Rachel Bolduc Crustin, publié le 19 avril 2023
Le Mouvement d’implication francophone d’Orléans (MIFO) a renoué avec son habituelle soirée de lancement de programmation mercredi soir. Le public était convié au Centre des arts Shenkman pour avoir un avant-goût de la prochaine saison artistique, en présence de certaines de ses têtes d’affiche.
Après quelques années à devoir renoncer au grand rassemblement d’avril, le plus grand centre culturel franco-ontarien a pu remplir près de 75 % des sièges de la salle Harold-Shenkman.
La directrice artistique du MIFO, Anne Gutknecht, s’en réjouit : « On est extrêmement heureux de pouvoir lancer notre saison artistique comme dans le bon vieux temps. On retrouve la grande fête habituelle avec mocktails et prestations. Cette saison est remplie de petits bonheurs ! »
Parmi ces artistes en prestation, on retrouvait deux chouchous du MIFO. Céleste Lévis et Marc-Antoine Joly ont donné un avant-goût du cinquième Kaléidoscope musical, un spectacle concept qui se tient toujours autour de la Journée des Franco-Ontariens. Des artistes aux styles variés forment, le temps d’une soirée, un seul groupe qui interprétera les chansons de chacun. Le Kaléidoscope musical 2023 aura lieu le 22 septembre et inclura aussi Beau Nectar, LeFLOFRANCO et Martin Gagnon.
Attendu depuis presque deux ans, le projet de centre communautaire intergénérationnel à Cap-Acadie, au Nouveau-Brunswick, pourra enfin aller de l’avant.
Le projet a reçu le financement additionnel nécessaire à sa réalisation, a confirmé mercredi Stéphane Dallaire, le directeur général de la Ville régionale de Cap-Acadie, dans un courriel à Radio-Canada.
Le financement total s’élève à 21,3 millions de dollars, soit 7,8 milllions de plus que la facture initiale. Le gouvernement fédéral injecte 8,5 millions de dollars dans le projet. La Ville y consacre 7 millions de dollars. Quant au gouvernement du Nouveau-Brunswick, il y alloue 5,8 millions.
En 2021, le projet devait coûter 13,5 millions de dollars. Ottawa bonifie donc son investissement de 3,1 millions, Fredericton, de 1,8 million, et la Ville, de 2,9 millions.
Le centre communautaire intergénérationnel de Cap-Acadie permettra d’améliorer l’offre d’activités récréatives, culturelles et sportives pour la communauté. Il comportera une salle polyvalente, trois salles de réunion et un salon pour les groupes locaux, ainsi qu’une piste de marche de 140 mètres.
Le projet comprend aussi la modernisation de l’aréna. Il comptera 500 sièges, six nouveaux vestiaires, de nouvelles toilettes, un nouvel espace de réception, et son accessibilité sera améliorée avec l’installation d’un ascenseur.
Le financement additionnel était une nouvelle très attendue dans notre communauté, selon le maire de Cap-Acadie, Serge Léger.
Cela témoigne de notre engagement à créer un lieu dynamique et inclusif où les générations se côtoieront, partageront et grandiront ensemble, a dit le maire dans une déclaration écrite, mercredi.
Ce centre sera un héritage durable pour notre région, offrant des occasions uniques aux résidents de tous âges. Je suis reconnaissant envers nos partenaires financiers pour leur soutien généreux et enthousiaste dans la réalisation de ce projet ambitieux, a déclaré Serge Léger.
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RADIO-CANADA – Flore Tamko Mbensi, publié le 18 avril 2023
L’Association canadienne-française de l’Alberta (ACFA) a tenu son premier forum sur les services sociaux et de santé mentale offerts en français dans la province.
La santé mentale, notamment à cause de la pandémie de COVID-19, a pris énormément de place, affirme Isabelle Laurin, directrice générale de l’ACFA.
On se rend compte qu’il y a différentes populations vulnérables au sein de notre communauté, dit-elle. On peut penser aux enfants, aux jeunes, aux femmes, aux nouveaux arrivants, aux aînés, aux communautés LGBTQ2+. C’était important de faire une consultation très large pour recueillir les besoins de ces différentes populations.
Les intervenants communautaires francophones et l’ACFA se sont réunis pour commenter un premier travail sur le sujet de la firme KPMG.
Le cabinet d’audit a été recruté en septembre dernier par l’ACFA pour dresser un état des lieux des services sociaux et de santé mentale disponibles en français en Alberta. Il doit aussi identifier les besoins prioritaires pour la population de la province qui parle français.
Les échanges dans le cadre du forum permettent de se rassurer que le consultant a pris en compte toutes les personnes concernées et leurs attentes, souligne Isabelle Laurin.
Est-ce qu’on répond vraiment à tous les besoins? Est-ce qu’il y a des sous-populations qu’on a oubliées ou qui sont manquantes dans notre analyse et qu’on devrait peut-être faire ressortir. Les intervenants qui sont ici aujourd’hui vont porter une attention à ces questions, déclare-t-elle.
Après le forum, le consultant va finaliser la rédaction de l’état des lieux. L’ACFA espère rendre publique un rapport fiable d’ici quelques semaines.
L’organisme avait identifié le dossier des services sociaux et de la santé mentale comme l’une des priorités de son mandat 2021-2023
La prochaine étape, selon l’ACFA, sera de rendre publique l’information sur les services existants. Il faudra aussi mettre en place un groupe de travail pour réfléchir sur les moyens pour la communauté de travailler ensemble afin d’obtenir plus de services sociaux et de santé mentale en français.
La question de la langue de communication est extrêmement importante pour des personnes en situation de vulnérabilité, fait savoir Isabelle Laurin.
Si on se fait retirer, par exemple, la garde de nos enfants, si on doit adresser la situation de nos parents qui sont vieillissants, souvent on va vouloir le faire dans notre langue maternelle ou notre première langue officielle parlée, explique Isabelle Laurin. Alors la question de services sociaux, de santé mentale en français est extrêmement importante.
L’ACFA projette aussi de mettre en œuvre un plan d’action durable, de promotion des ressources en matière de services sociaux et de santé mentale en français, en Alberta.
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RADIO-CANADA – Mathilde Gauthier, publié le 18 avril 2023
L’exposition Spectacle que Charlotte Sigurdson présente actuellement à la Maison des artistes visuels francophones, fait plonger le visiteur dans un univers burlesque.
L’artiste winnipegoise présente des toiles et des poupées qu’elle a spécialement conçues pour cette exposition.
Charlotte Sigurdson affirme que l’art s’est imposé à elle après la naissance de ses filles. Elle a alors commencé à créer des poupées pour ses enfants qui se sont peu à peu transformés en véritables œuvres d’art.
Passionnée d’histoire, elle peint aussi des portraits inspirés de la période de la Renaissance.
À travers cette exposition, Charlotte Sigurdson remet en question le rôle des réseaux sociaux sur l’image de soi.
L’artiste s’est inspirée de ce propre constat et son usage personnel des réseaux sociaux qui, selon elle, a changé ces dernières années.
Moi je suis vraiment affectée par le monde qui nous entoure et probablement je passe trop de temps en ligne sur les réseaux sociaux, confie Charlotte Sigurdson.
Cet usage des réseaux sociaux est source d’angoisse pour l’artiste qui a décidé de représenter ce qu’elle ressent à travers ses œuvres.
Je trouve que tout ce qu’on fait est mis en scène sur les réseaux sociaux. On ne partage plus seulement pour nos amis, mais pour être vu par le monde entier, ajoute-t-elle.
Pour Charlotte Sigurdson, le monde mis en scène et à la vue de tous sur les réseaux sociaux est comme un spectacle de cirque.
Je vois ça et c’est vraiment étrange, grotesque… dans ma tête, je vois ça comme un cirque où nous sommes tous des clowns, avoue-t-elle.
L’exposition Spectacle est à voir au studio de la Maison des artistes visuels francophones jusqu’au 29 avril.
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RADIO-CANADA – Miguelle-Éloïse Lachance, publié le 18 avril 2023
Le recteur de l’Université de Sudbury, Serge Miville, a répondu cette semaine à une lettre ouverte écrite par deux anciens étudiants de l’Université Laurentienne pour appuyer le projet d’université par, pour et avec les francophones du Moyen-Nord de l’Ontario. Il propose, dans sa réponse, un nouveau contrat social.
La lettre a été écrite en mars pendant le mois de la francophonie par Marie-Pierre Héroux, aujourd’hui étudiante à l’Université d’Ottawa, et Philippe Mathieu, un artiste, enseignant et journaliste.
Premièrement, il y a le côté revendication politique. Je pense que le dossier de l’Université de Sudbury doit avancer et on attend le financement de la province, affirme Mme Héroux pour expliquer la motivation derrière sa démarche.
« [C’est] aussi juste un rappel pour inclure la jeunesse dans tout ce processus de création de l’université et la création des programmes. »— Une citation de Marie-Pierre Héroux, étudiante à l’Université d’Ottawa
Dans sa réponse, Serge Miville a manifesté sa reconnaissance envers les deux signataires de la lettre.
Dans la liste d’engagements, on retrouve notamment l’assurance d’un dialogue continu avec la communauté étudiante.
Il veut s’assurer que les étudiants et étudiantes obtiennent la meilleure qualité d’enseignement dans un environnement qui favorise leur développement intégral comme personne.
C’est la mission fondamentale de l’Université de Sudbury, ajoute M. Miville.
Serge Miville a par ailleurs déploré le manque d’écoute et de consultation auprès des étudiantes et étudiants avant et pendant le processus de restructuration de l’Université Laurentienne.
Dans sa lettre de réponse, il mentionne aussi que l’Université de Sudbury devra jouer un rôle actif pour le développement social, culturel, économique et intellectuel de la francophonie sudburoise.
Une réponse bien accueillie
Philippe Mathieu et Marie-Pierre Héroux se disent satisfaits par la réponse du recteur.
Ils considèrent que ce dernier fait beaucoup d’efforts pour mener à bien le projet qui est né à la suite de la crise à l’Université Laurentienne.
M. Mathieu se désole toutefois de l’absence d’engagement chiffré du gouvernement provincial.
« J’étais déçu des dernières nouvelles budgétaires, je m’attendais à ce que nous ayons plus de nouvelles par rapport à l’Université de Sudbury. Je demande à ce que la province et le gouvernement Ford prennent le dossier des francophones au sérieux, notamment dans le Nord de l’Ontario. »— Une citation de Philippe Mathieu, artiste, enseignant et journaliste
Le ministère des Collèges et Universités n’était pas disponible mardi pour répondre aux questions de Radio-Canada.
Avec les informations de Sihem Gadi et d’Elsie Miclisse
Le Combat national des livres, animé par Marie-Louise Arsenault, est de retour pour une sixième année. Comme le veut la tradition, cinq romans de cinq régions différentes seront défendus par un même nombre de personnalités à l’occasion d’une série d’émissions à l’antenne d’ICI Première en mai.
Les territoires autochtones seront représentés par l’éducateur Xavier Watso, qui mettra en vitrine le livre Le baiser de Nanabush (2019), une histoire d’aventure et d’amour se déroulant dans la réserve anishinaabe de Lac-aux-Loutres et écrite par l’auteur Drew Hayden Taylor.
Cet ouvrage se mesurera notamment au Rivière-aux-Cartouches (2023), de Sébastien Bérubé, un recueil de contes défendu par le comédien et auteur acadien Gabriel Robichaud pour l’Atlantique, ainsi qu’au polar gaspésien Nous étions le sel de la mer (2014), de Roxanne Bouchard, mis en valeur par le comédien Gilles Renaud pour le Québec.
Découvrez les cinq romans en lice au Combat national des livres
En Ontario, le roman L’incendiaire de Sudbury (2022), de Chloé LaDuchesse, qui fait état de curieuses disparitions dans la ville du Nickel, sera défendu par la journaliste de Radio-Canada Brigitte Noël, native de Nipissing Ouest, à quelques dizaines de kilomètres de là.
L’Ouest canadien sera pour sa part représenté par Patricia Bitu Tshikudi, animatrice à ICI Manitoba, qui mettra de l’avant Le radeau (2022), de Jean-Pierre Dubé, une fiction sur une famille qui cache de lourds secrets.
Les émissions du Combat national des livres seront diffusées à 20 h, heure de l’Est, du 15 au 18 mai à l’antenne d’ICI Première. Le public est invité à voter pour son livre préféré d’ici le 18 mai sur le site de Radio-Canada.
Par ailleurs, le Combat des livres jeunesse sera lui aussi de retour, pour une troisième année, le vendredi 19 mai à 20 h, heure de l’Est, durant lequel des jeunes de 14 à 17 ans défendront leurs romans favoris.
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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 18 avril 2023
La deuxième édition du festival du cirque arctique se tiendra du 10 au 14 mai 2023 à Iqaluit sous le thème « du cirque autrement ».
La culture francophone est bel et bien vivante au Nunavut. Dans ce territoire où cohabite l’Inuktitut aux cotés des deux langues officielles du Canada, les francophones ne ménagent pas d’efforts pour faire vivre l’art et la culture en Français. C’est d’ailleurs l’une des raisons derrière la naissance du festival du cirque arctique en 2022 à Iqaluit.
Des activités pour tous les goûts
Organisé au Franco Centre par l’Association des francophones du Nunavut, le festival du cirque arctique sera à sa deuxième édition du 10 au 14 mai sous le thème « du cirque autrement ». Au total, cinq spectacles et quinze artistes sont au programme.
Le festival sera ouvert avec la projection de Moya, un film acrobatique de l’Afrique du Sud. Au deuxième jour, les festivaliers auront l’opportunité d’assister à Cabaret cirque, un spectacle acrobatique animé par les quinze artistes invités au festival. Dédiée aux adultes (19+), l’activité programmée au troisième jour du festival arctique s’appelle Cirque intime.
« Né du désir d’aborder sur scène le sanctuaire amoureux, Cirque Intime partage avec audace les sagesses de l’intimité par la prise de parole féministe et clownesque et croit que la performance et l’érotisme peuvent être de puissants outils pédagogiques.», explique les organisateurs du festival.
Quant au quatrième jour, Impro Cirque mettra en scène un musicien, un juge de ligne et 6 joueurs dont deux équipes de 3 artistes qui s’affronteront sur la piste, en mariant disciplines circassiennes et improvisation.
Enfin, le festival du cirque arctique sera clôturé sur une bonne note avec une activité gratuite, en invitant les festivaliers à découvrir Caravane Philanthrope, un collectif de cirque social.
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Le projet d’arboretum de l’Université de Moncton et de la communauté mi’kmaw d’Esgenoôpetitj, au Nouveau-Brunswick, est en cours de réalisation dans la Péninsule acadienne.
Les partenaires veulent reproduire à Shippagan une forêt acadienne qui comprendra 26 espèces d’arbres et d’arbustes ainsi qu’un jardin de plantes médicinales traditionnelles des Autochtones.
L’arboretum comportera aussi un pavillon d’enseignement extérieur, un centre d’interprétation, un grand wigwam et des sentiers pédestres.
C’est une belle initiative de réconciliation entre les Acadiens et les Autochtones, juge Samantha Robichaud, membre de l’Association du bassin versant d’Esgenoôpetitj.
Ce projet contribue à diffuser une prise de conscience indispensable de notre culture et nous aidera à nous sentir inclus. C’est excitant de pouvoir partager les connaissances traditionnelles indigènes avec le monde et j’aime vraiment travailler avec l’Université, affirme Samantha Robichaud au cours d’une entrevue accordée à l’émission Michel le samedi, d’ICI Acadie.
Les visiteurs dans le grand wigwam pourront se renseigner sur les toponymes autochtones de la région. Le nom de Shippagan, par exemple, est d’origine mi’kmaw.
Il y en aura 26 qui vont être indiqués à l’intérieur du wigwam. Ce sera définitivement un emplacement de vérité et de réconciliation, souligne Patrice-Éloi Mallet, agent de développement à l’Université de Moncton.
Les gens découvriront comment s’appellent toutes ces espèces d’arbres et d’arbustes en français, en français acadien, en mi’kmaw et en anglais, et quels usages en faisaient les Autochtones.
L’arboretum facilitera l’enseignement de certaines matières, selon Patrice-Éloi Mallet, qui est aussi à l’occasion chargé de cours au campus de Shippagan.
On s’est dit bon, OK, c’est beau d’avoir connaissance en développement durable, il faut prêcher par l’exemple. Une forêt acadienne, lorsqu’on veut connaître les 26 essences d’arbre, il faut aller faire le tour de tous les boisés qu’il peut y avoir, tandis que là, on va avoir un laboratoire, comme on dit, dans la basse-cour, explique M. Mallet.
Le projet sera réalisé sur un terrain près de la résidence universitaire Raymond-Chiasson. C’est un terrain qui était relativement vacant, mais d’ici 10 ans quand vous viendrez dans le coin de Shippagan, vous allez voir toute une forêt, indique M. Mallet.
Inauguration prévue pour cet automne
Les responsables du projet ont commencé à semer les arbres à Shippagan l’automne dernier, relate Patrice-Éloi Mallet. Une deuxième vague de semis est prévue pour ce printemps. Le pavillon d’enseignement doit être mis en chantier cette semaine.
Si tout va bien, la cérémonie d’ouverture officielle pourrait avoir lieu dès cet automne, le 1er octobre, jour de commémoration des traités de paix et d’amitié, selon M. Mallet.
La communauté d’Esgenoôpetitj envisage aussi de créer un jour chez elle un arboretum qui serait le miroir de celui de Shippagan. Oh oui, je pense vraiment que ça peut se faire, affirme Samantha Robichaud.
Avec les renseignements de l’émission Michel le samedi
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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 17 avril 2023
Composée de 30 000 entreprises, la communauté francophone des affaires en Ontario se dote d’un nouveau forum dont la première édition aura lieu le mercredi 26 avril 2023 à Ottawa.
La communauté francophone des affaires pèse lourd en Ontario. Bien qu’elle soit minoritaire, celle-ci représente 30 000 entreprises et génère 80 milliards de dollars, soit 12% du PIB de la province, selon des chiffres dévoilés par la Fédération des gens d’affaires francophones de l’Ontario (FGA).
D’ailleurs, l’organisme franco-ontarien organise le premier forum franco-ontarien des affaires, le mercredi 26 avril à Ottawa dans le but de valoriser l’apport du tissu économique francophone et bilingue.
Au menu du forum qui se tiendra de 8h à 19h : une séance plénière, une table ronde, des ateliers ainsi que du réseautage. Une conférence de presse aura lieu également pour présenter au public l’Alliance de la francophonie économique canadienne, un nouveau réseau pancanadien annoncé en avant première lors du dernier Sommet de la Francophonie à Djerba en Tunisie.
La Première Ligue canadienne de soccer fait son retour pour une cinquième saison à partir de ce week-end. Une bonne occasion pour ONFR+ de vous présenter les deux meilleures équipes de ce championnat qui sont à la fois ontariennes et très francophones.
Forge FC contre l’Atletico Ottawa, c’était l’affiche de la dernière finale de la Première Ligue canadienne qui a vu l’équipe d’Hamilton remporter son troisième titre en quatre ans. En face, Ottawa, champion de la saison régulière, a participé à la finale pour la première fois de son histoire.
Si sur le papier, tout oppose la ville d’acier et la capitale fédérale, d’un point de vue footballistique beaucoup d’aspects les rapprochent. Candidats au titre, l’Ontario et plus étonnamment la langue française représentent des caractéristiques communes aux deux clubs.
DEUX VILLES, DEUX EXPÉRIENCES DU FRANÇAIS
Pour Ottawa, ville bilingue par excellence, ce n’est pas une surprise de retrouver une équipe locale accordant énormément d’importance au français, avec un effectif qui compte huit joueurs franco.
« C’est une ville qui est bilingue, du même coup on est un club qui est bilingue. On est le seul club qui l’est, même la ligue techniquement ne l’est pas », explique Maxime Tissot. « Ça nous rend très fiers d’avoir le français au club. Ayant grandi à Gatineau, c’est super bien de voir ça. »
Un jeune québécois de 18 ans qui traverse le Canada en fourgonnette pour découvrir le pays a fait halte cette semaine à Regina en Saskatchewan. Parti du Québec au début du mois d’avril, il souhaite se rendre jusqu’en Colombie-Britannique.
C’est une camionnette nommée Betty qui permet à Lawson Barnard de réaliser son projet.
Issu d’une famille exogame de Chambly, le Québécois veut découvrir les différents paysages et de nouvelles personnes.
Depuis que je suis tout petit j’ai toujours voulu traverser le monde, traverser le canada, traverser […] avec une petite van [fourgonnette] au début c’était une van mais maintenant c’est un petit pick up.
Après s’être arrêté en Ontario et au Manitoba, il est arrivé à Regina au bord du lac Wascana, pour apporter quelques modifications à sa camionnette.
Après Regina, il se rendra en Alberta et en Colombie Britannique.
Le but de ce voyage est aussi de rencontrer d’autres voyageurs et des résidents de partout au pays pour entendre leurs histoires.
Tout en voyageant, Lawson Barnard continue de travailler grâce à un emploi à distance qu’il occupe.
Pour financer son voyage, il explique avoir lancé une levée de fonds en ligne.
Sur son itinéraire, le jeune de Chambly a pu rencontrer d’autres francophones, une expérience qu’il a vécue positivement.
Les personnes que j’ai rencontrées ici qui parlent français, ça me fait tellement du bien, je les jase en français et puis c’est super cool, c’est super le fun [plaisant] de savoir que c’est pas juste le Québec puis le Nouveau Brunswick qui parlent français, se satisfait-il.
Apres le Canada, Lawson Barnard à l’intention d’aller aux États-Unis pour continuer à découvrir d’autres modes de vie.
L’Université de Moncton procède par étapes dans le dossier d’un possible changement de nom.
Cet hiver, une pétition signée par plusieurs centaines de personnalités demandait que l’institution abandonne son nom actuel. On soulignait que Robert Monckton (1726-1782), administrateur colonial britannique, a joué un rôle actif dans l’emprisonnement et l’expulsion de milliers d’Acadiens.
L’Université de Moncton a décidé samedi de nommer deux responsables pour réaliser un état des lieux sur la dénomination de l’institution.
Leur rapport, qui sera public et déposé en octobre, sera purement informatif. Il ne contiendra aucune recommandation concernant la marche à suivre que devrait prendre l’université.
Leur mandat sera de produire un rapport de nature informatif et technique qui examine notamment les aspects sociohistorique, politique, social, réputationnel, juridique et économique d’un changement de dénomination d’une université et son impact, écrit le Conseil de l’Université dans ses faits saillants de sa réunion de samedi.
Pour le militant Jean-Marie Nadeau, qui a lancé la mobilisation au sujet d’un possible changement de nom, c’est une bonne nouvelle que le dossier continue à être évalué.
Il s’inquiète toutefois de la possibilité de ralentir le mouvement.
Je présume que le comité [du changement de nom] est un peu déçu du fait que, c’est bien qu’il y a de la recherche, mais on pense qu’on était murs, nous, de s’asseoir avec nos amis les opposants sur un comité paritaire et indépendant, pour enclencher tout de suite la démarche, a-t-il déclaré samedi.
Denis Prud’homme, recteur et vice-chancelier de l’Université de Moncton, a déjà indiqué que tout changement de nom se décidera ultimement à l’Assemblée législative, en modifiant la loi provinciale qui régit l’université.