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ONFR+ – Mickael Laviolle, publié le 19 juillet 2023
MELBOURNE (Australie) – Les championnes olympiques en titre vont tenter d’aller chercher leur premier titre mondial du côté de la Nouvelle-Zélande et de l’Australie. Dans leurs rangs, Vanessa Gilles et Cloé Lacasse auront chacune un rôle important à jouer pour atteindre cet objectif.
Après avoir remporté le premier titre olympique de son histoire en 2021, la sélection féminine de soccer canadienne veut poursuivre sur sa lancée avec la Coupe du monde qui débute ce jeudi 20 juillet face au Nigeria.
Le Canada se trouve au sein de la très relevée poule B en compagnie de l’Irlande du Nord et de l’hôte de la compétition l’Australie. Un groupe que la sélectionneuse Bev Priestman a même décrit comme celui de la « mort ».
La Franco-Ontarienne originaire de Sudbury Cloé Lacasse qui n’était pas de l’équipe championne olympique en 2021 va disputer sa première grande compétition internationale. L’attaquante sort d’une saison fantastique avec Benfica au Portugal où elle a été élue joueuse de l’année et a remporté le titre de championne du Portugal avec un impressionnant bilan collectif (20 victoires, une défaite, seulement six buts encaissés) et surtout individuel (21 buts et 13 passes décisives en 42 matchs).
Des performances qui lui ont valu un transfert cet été dans l’un des plus grands clubs du monde, Arsenal, et une sélection pour la Coupe du monde, où elle aura un rôle important à jouer en sortie de banc.
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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 18 juillet 2023
Malgré le refus de son financement par le gouvernement Ford, l’Université de Sudbury est loin de jeter l’éponge. Son recteur Serge Miville indique à Francité que l’UdeS veut établir le dialogue avec la province pour identifier des solutions et faire aboutir ce projet tant attendu en Ontario.
En milieu francophone minoritaire, convaincre les différents paliers de gouvernements de financer des services en français est un défi éternel. Ce constat est encore plus vrai lorsqu’il s’agit de grands projets comme ceux d’institutions postsecondaires francophones. Pas plus tard que le 30 juin, l’Université de Sudbury a essuyé un refus de la part du gouvernement Ford pour le financement de son projet. Une décision qui a suscité l’ire de l’Assemblée de la Francophonie de l’Ontario, l’organisme porte-parole des Franco-Ontariens. Interrogé par Francité sur les derniers développements du dossier, le recteur de l’UdeS Serge Miville se dit optimiste quant à la relance du dialogue avec le gouvernement pour identifier des solutions. Un dialogue qui a fait l’objet d’une demande de rencontre urgente de l’ACFO avec la ministre des Collèges et universités de l’Ontario Jill Dunlop.
« Il faut trouver une façon de faire avancer le projet. Comme le fait de réexaminer d’autres facettes. Bien que nous souhaitions être un établissement autonome ayant une offre de base, nous désirons aussi miser sur les partenariats à l’intérieur et à l’extérieur de la province. À titre d’exemple, nous voulons profiter de l’expertise québécoise pour garantir un meilleur accès aux programmes et cheminements postsecondaires en français pour nos étudiants », explique-t-il.
Dans son argumentaire pour justifier le refus du financement, le gouvernement provincial avait mis en avant le fait que l’offre de programmation de l’Udes n’est pas alignée sur les réalités et les tendances du marché. Un argument réfuté par Serge Miville puisque, selon lui, le plan d’affaires de l’Université de Sudbury s’était basé sur les mêmes données publiques utilisées par le gouvernement.
« Nos conclusions sont à l’opposé de celles du gouvernement d’autant plus qu’il n’a y a pas eu de rétroaction de sa part », estime Serge Miville, qui ne ferme pas la porte à un ajustement de l’offre initiale. L’objectif du dialogue demandé par l’Université et la communauté Franco-Ontarienne est de comprendre les éléments d’analyse et les paramètres derrière la décision du ministère des Collèges et université de l’Ontario. En clair, l’idée est de trouver un terrain d’entente et débloquer la situation.
Face aux sceptiques quant à la légitimité de l’enseignement postsecondaire en français en Ontario, Serge Miville rappelle que le doute sur le bien fondé de l’offre éducative francophone est un réflexe assez récurrent.
« Au 19e siècle, on croyait à tort que l’enseignement en français n’était ni utile ni légitime, mais l’expérience depuis a prouvé le contraire. Il est tout à normal que certains aient des doutes encore aujourd’hui » affirme Serge Miville.
Selon lui, l’offre du continuum de l’éducation en langue française est une valeur ajoutée pour l’Ontario. « Quand il s’agit de francophonie économique, les échanges entre l’Ontario et le Québec ainsi que l’Ontario et la francophonie internationale représentent un potentiel massif », poursuit notre interlocuteur.
Fondée par des religieux catholiques en 1913, l’Université de Sudbury a beaucoup évolué depuis plus d’un siècle pour devenir récemment une institution laïque et autonome. Embauché en juin 2021, Serge Miville a pour mission d’entamer une refonte de cette institution postsecondaire pour en faire une université par et pour les francophones.
Notons, enfin, que les bassins potentiellement desservis par l’Université de Sudbury s’élèvent à 44165 francophones à Sudbury soit 26,23% de la population, 14980 à Timmins (36,84%), 9775 à North Bay (13,82%), selon les données du recensement de 2021 de Statistiques Canada reprises par Radio-Canada, cela sans compter des milliers d’autres communautés francophones du Nord de l’Ontario.
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ONFR+ – Rachel Bolduc-Crustin, publié le 17 juillet 2023
[VIRÉES D’ÉTÉ]
VANKLEEK HILL – À mi-chemin entre Ottawa et Montréal, à quelques minutes de la frontière entre l’Ontario et le Québec, se trouve le village de Vankleek Hill. Son centre-ville semble figé dans le temps, avec ses maisons centenaires entretenues de façon à en garder le cachet originel. C’est que les citoyens s’enorgueillissent de la réputation de leur coin de pays, la capitale des « maisons en pain d’épices. Tour d’horizon de cette bourgade à la communauté francophone dynamique.
Fondée en 1797 par le loyaliste Simeon Vankleek et sa femme Cecilia Jaycox, Vankleek Hill fait aujourd’hui partie du Canton de Champlain, lui-même situé dans les comtés unis de Prescott et Russell. Le village abrite près de 1 800 résidents, dont le tiers sont francophones. La présence francophone se serait intensifiée à la suite de la guerre anglo-américaine de 1812. Au recensement de 2021, 1 065 personnes se sont déclarées bilingues. On y retrouve environ 900 maisons, cinq églises et trois écoles.
QUELQUE CHOSE D’INTEMPOREL
Il y a quelque chose qui semble hors du temps à Vankleek Hill. La ville, développée autour de l’agriculture, compte des fermes actives depuis plus de 200 ans. Plusieurs familles sont enracinées dans la communauté depuis des générations. Dans un documentaire de TVOparu en 2022, le cofondateur de la microbrasserie locale, Steve Beauchesne, affirme qu’il y a cette pensée officieuse qu’il faut trois générations pour être considéré comme « venant d’ici. » Celui qui a emménagé à Vankleek Hill lorsqu’il avait sept ans est pourtant devenu l’un de ses plus grands ambassadeurs.
Le journal local The Review, qui célèbre son 130e anniversaire, est l’un des plus anciens médias indépendants de la province. Son éditrice, Louise Sproule, est elle-même une descendante de Simeon Vankleek. Elle possède l’une de ces charmantes « maisons en pain d’épices » qui font la particularité de la ville.
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ONFR+ – Lila Mouch-Essers, publié le 10 juillet 2023
[VIRÉES D’ÉTÉ]
ALEXANDRIA – Avec ses 2 906 habitants dont 1 250 ayant le français comme langue maternelle, ce petit village à l’Est de l’Ontario est en grande partie francophone. On retrouve ici des descendants d’Irlandais, d’Écossais et de Français. Nous sommes dans la région de Glengarry, plus précisément la municipalité de Glengarry Nord, là où les Highlanders et les Frenchies ont réussi à vivre ensemble.
Pour découvrir Alexandria, il faut comprendre à quel point les cultures écossaises et franco-canadiennes sont présentes dans ce petit hameau, et c’est l’histoire qui nous le dira.
Plusieurs récits de villageois racontent la genèse d’Alexandria, fondé en 1819 par un évêque anglophone, le père Alexander Macdonell. D’abord connu sous le nom de Priest’s Mills, le village comptait déjà 200 familles francophones en 1902.
En 1999, après la fusion des municipalités sous le gouvernement conservateur Harris, Alexandria a intégré la nouvelle municipalité de Glengarry Nord comptant aujourd’hui 10 109 habitants.
UNE GARE VIA RAIL CONSTRUITE PENDANT LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE
Si Alexandria se situe à mi-chemin entre Montréal et Ottawa, le village est aussi bien desservi par la gare d’Alexandria, un patrimoine culturel canadien. Construite durant la Première Guerre mondiale entre 1916 et 1917, la gare représente la fin d’une époque de croissance et de prospérité des compagnies ferroviaires canadiennes. Sa conception simple illustre l’austérité de la période.
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ONFR+ – Sandra Padovani, publié le 14 juillet 2023
TORONTO – La Communauté du Trille blanc (CTB), du symbole floral éponyme de l’Ontario, c’est la vision d’un village francophone multigénérationnel pour les aînés. Dans la région de York, au nord de Toronto, un quartier entier sortira de terre, accueillant jusqu’à 500 résidents de 55 ans et plus, répondant aux besoins des séniors en français à toutes les étapes de leur vie. Le projet, qui a le feu vert des gouvernements provincial et fédéral ainsi que l’appui de nombreux partenaires, pourrait voir le jour en 2025.
Carole Drouin, la vice-présidente du conseil exécutif et présidente du comité permanent sur la gouvernance de la Communauté du Trille blanc (CTB), raconte que dès 2019 a germé l’idée d’offrir aux personnes de 55 ans et plus un carrefour multigénérationnel de services en français. Un village francophone évolutif qui s’adapte aux besoins des différentes étapes de vie, tout en prenant en compte la dimension identitaire et socioculturelle.
Derrière ce projet, « un groupe de visionnaires », l’actuel conseil d’administration présidé par Jean Bouchard, composé de 12 membres impliqués dans la communauté franco-ontarienne avec des expertises dans l’éducation, la santé ou encore le droit, travaillant en collaboration avec un comité aviseur expert dans des domaines politiques, la planification urbaine, le développement immobilier et la finance.
« Une étude de marché a été réalisée au préalable pour définir l’intérêt de la communauté francophone et ses besoins », explique Mme Drouin, décrivant les différentes phases de construction du projet comme un continuum de services et d’habitations : des condos et maisons de ville pour les gens autonomes, des logements à prix abordables, des résidences avec services à domicile, ainsi que des foyers de soins de longue durée avec des médecins, des infirmiers ou encore des ergothérapeutes au plus près.
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ONFR+ – Lila Mouch-Essers, publié le 12 juillet 2023
[VIRÉES D’ÉTÉ]
ALEXANDRIA – Après avoir arpenté les rues d’Alexandria et exploré ses nombreuses églises, nous empruntons la rue Bishop. En français : la rue de l’Évêque. Nichée entre deux maisons, l’épicerie locale B&B Food Market apparait. Typique des dépanneurs québécois, le modeste commerce semble pourtant à sa place ici, dans ce petit coin d’Ontario. C’est la famille Brunet qui tient ce marché local. Depuis 75 ans, plusieurs générations d’habitants l’ont fréquenté et y ont même travaillé.
Le B&B, c’est bien plus qu’une épicerie, c’est une grande famille. « On se connait tous ici. Parfois, je vais devant le magasin juste pour jaser avec les clients », raconte Carole Brunet. « En fait, ce sont plus que des clients, voyez-vous, ce sont des voisins et des amis. »
Carole Brunet et son mari Denis sont les propriétaires de l’épicerie. Si pour Mme Brunet, le B&B est un point d’ancrage pour les habitants, un lieu de passage obligatoire, c’est aussi un point de repère dans une société qui ne cesse de changer.
« On est toujours là, dans les bons moments comme dans les mauvais », dit-elle. « Si quelqu’un entre dans l’épicerie et qu’il ne va pas bien, on le sait, on le voit. Alors, on s’en occupe. »
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ONFR+ – Rachel Bolduc-Crustin, publié le 11 juillet 2023
LAFONTAINE – La 19e édition du Festival du loup aura lieu ce samedi 15 juillet à Lafontaine. L’événement organisé par l’organisme la Meute culturelle est une occasion pour les francophones du canton de Tiny de se rassembler et de célébrer la vitalité de la communauté.
En entrevue avec ONFR+, la coordonnatrice du Festival du loup, Denise Petitpas, parle de l’importance de l’événement pour les francophones et francophiles de la région. « C’est pour faire la fête et célébrer ensemble. C’est très rassembleur. Et c’est ça, le symbolisme du loup », rappelle-t-elle, évoquant la légende romancée par le prêtre Thomas Marchildon en 1955, sur laquelle est basée toute la thématique du festival.
« On aurait pu oublier cette légende. Mais ils [la Meute] ont créé ça, année après année. C’est tellement motivant et passionnant de créer ce festival rassembleur, partager la langue et la culture avec des gens qui aiment la francophonie. Et de montrer qu’il y a encore des gens qui parlent français à Lafontaine, c’est tellement une fierté. »
Une fierté qui fait même l’objet d’une recherche en ethnologie et patrimoine. Parmi les festivaliers cette année, on retrouvera Liz Pamela Fajardo, étudiante de l’Université Laval, qui rédige sa thèse de maîtrise sous le thème « Le Festival du loup à Lafontaine – un modèle d’expression et de reproduction de l’identité collective franco-ontarienne ».
Le gouvernement Trudeau devrait prendre le relais dans le dossier de l’Université de Sudbury et assurer son financement, estiment les néo-démocrates fédéraux.
« Je demande au gouvernement libéral de s’asseoir à la table avec la province dès maintenant et de conclure une entente qui permettrait de financer adéquatement l’Université de Sudbury afin que nous puissions sauver, raviver et prioriser la langue française dans le Nord », a indiqué la députée d’Algoma-Manitoulin-Kapuskasing Carol Hughes dans un communiqué.
Le gouvernement Ford a annoncé il y a deux semaines qu’il ne financerait pas la demande de l’Université de Sudbury citant que « le projet ne reflète pas la demande actuelle ni les tendances en matière d’inscription ».
« Il est choquant que M. Ford refuse de fournir des fonds. Les communautés francophones méritent mieux. Le gouvernement fédéral doit prendre la relève et se battre pour elles », clame Mme Hughes.
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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 11 juillet 2023
L’organisme pancanadien Le Français pour l’avenir a crée Fr+, un réseau social dédié aux jeunes francophones et francophiles de 14 à 17 ans afin d’échanger virtuellement en Français.
Pour beaucoup d’observateurs, les réseaux sociaux favorisent souvent l’usage de l’anglais au détriment du Français chez les jeunes francophones aussi bien en milieu minoritaire qu’au Québec. Chacun y va avec son explication de ce phénomène, mais tout le monde dresse le même constat : le recul du Français. Quant aux solutions, l’organisme de promotion du bilinguisme en milieu anglophone Le Français pour l’avenir a décidé d’agir, en créant Fr+, un réseau social gratuit accessible aux jeunes de 14 à 17 ans.
« Avec Fr+, vis ton français autrement! Fr+ est une plateforme gratuite ouverte aux 14-17 ans qui te permet de rejoindre des communautés en ligne selon tes intérêts. Tu crées, discutes et découvres du contenu exclusivement en français adapté à ton niveau. Fr+ c’est ton contenu et ton espace francophone sur le Web », peut-on lire sur le site de la plateforme.
Fr+ se veut également un espace de réseautage entre jeunes francophones et francophones partout au Canada. Pour les motiver à rester actifs sur la plateforme francophone, Fr+ est dotée d’un système de points qui fait gagner des récompenses virtuelles aux utilisateurs les plus dynamiques.
Mieux encore, la plateforme Fr+ se veut un outil pour contrer l’isolement linguistique en offrant l’opportunité de communiquer en français 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.
« Où sont donc les gens qui parlent français ? Les francophones sont particulièrement isolés dans les provinces à majorité anglophone. Les adolescents ont besoin d’opportunités de pratiquer leur français, mais ils n’y ont souvent pas accès, en particulier en dehors de l’école. Malgré tout, il est possible d’offrir des possibilités aux jeunes », explique l’équipe de l’organisme.
Notons, enfin, que Le Français pour l’avenir gère d’autres programmes dédiés aux jeunes francophones et francophiles en milieu minoritaire, en plus de Fr+ lancé il y a un an.
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RADIO-CANADA – Franseca Mérentié, publié le 11 juillet 2023
Dans le quartier du chemin Hillside, à Aurora, sur un immense terrain couvert d’arbres fruitiers et de fleurs, flotte le seul drapeau franco-ontarien du coin, accompagné des drapeaux du Canada et de la fierté gaie. C’est là que réside Claude Arcand, bénévole francophone bien connu dans la région de York.
En 2019, l’Association des francophones de la région de York (AFRY) lui a d’ailleurs décerné le prix Beaudoin, qui reconnaît la contribution importante d’un individu au rayonnement de la communauté.
« Ça fait plus que 40 ans que je fais du bénévolat. En 1982, j’ai fait partie du conseil d’administration du Club francophone de la région de York et de l’ACFO régionale qui couvrait Mississauga et la région de York. »— Une citation de Claude Arcand, Aurora
Représentant de la Mission catholique St-Frère André, à Aurora, M. Arcand travaille bénévolement de concert avec l’Entité 4, l’Association des francophones de la région de York, et récemment, la Communauté du Trille blanc. Je siège au comité des partenaires, dit-il.
Les quatre organisations s’efforcent de revitaliser la communauté francophone dans la région en offrant l’accueil aux nouveaux arrivants, des divertissements et du soutien aux aînés. On doit tous se soutenir dans nos projets, explique M. Arcand.
Depuis peu, Lori-Ann Seward, directrice générale de la Communauté du Trille blanc, travaille avec lui. Elle le décrit comme un champion de la culture francophone de la région de York. Claude est extrêmement impliqué dans la communauté, souligne-t-elle.
De la Saskatchewan à l’Ontario
Je sentais la responsabilité de continuer à parler en français, dit M. Arcand. Une responsabilité liée également à ses origines. Mon père était fransaskois. Il a habité ici et là au pays. Les deux hommes ont fait partie des Chevaliers de Colomb, un organisme catholique séculier.
Mis à part son père, le résident d’Aurora possède aussi d’autres racines francophones dans son arbre généalogique. Mon arrière-grand-père est né au Québec. Il a vécu au Manitoba. Mon grand-père est né au Manitoba et a vécu en grande partie en Saskatchewan. Mon père est né en Saskatchewan, énumère-t-il.
M. Arcand raconte avoir vécu quelques années en Saskatchewan lorsqu’il était enfant et confie que certains membres de sa parenté luttent encore pour garder vivant leur héritage francophone tandis que d’autres ont subi l’assimilation anglophone.
Pour ce natif d’Oakville, le défi de parler français a toujours été important. D’une génération à l’autre, c’était toujours une décision consciente de continuer à parler français, raconte M. Arcand. Mes parents me parlaient toujours en français, dit-il.
Son parcours scolaire s’est fait en anglais. Je ne comprenais pas un seul mot. À Regina, c’était une école anglaise, à Oakville et même ici [à Aurora], relate-t-il. Quand la première école francophone a ouvert ses portes ici en 1968, j’étais à ma dernière année du secondaire , narre-t-il en riant.
« C’est vraiment difficile pour un francophone en milieu minoritaire, il faut constamment se demander comment trouver des occasions d’utiliser sa langue. Un anglophone n’a pas besoin de faire ça. Automatiquement, il sait qu’il va parler en anglais pendant la journée. »— Une citation de Claude Arcand, Aurora
L’homme voue une gratitude éternelle à son épouse anglophone qui décide d’apprendre le français afin de transmettre la langue à leurs quatre enfants. Ils étaient tous franco-dominants et ont appris l’anglais avec leurs amis dans le quartier, dit-il. On a réussi avec une autre génération. Maintenant, c’est à eux de continuer, ajoute-t-il.
Le piano, une pièce maîtresse dans sa maison
Des pianos font partie du décor de la maison familiale de Claude Arcand. Jouant un morceau improvisé sur un piano à queue dans son salon, il affirme qu’il s’agit de l’instrument de jeu original de Lucio Agostini. C’était son piano quand il était le chef d’orchestre du groupe musical qui jouait à l’émission de jeux Front Page Challenge [de CBC] , dit-il fièrement.
Lucio Agostini est un chef d’orchestre, compositeur, arrangeur, né en Italie le 30 décembre 1913, naturalisé Canadien en 1926 et mort le 15 février 1996 à Toronto.
Source: L’Encyclopédie canadienne
M. Arcand a d’ailleurs enseigné le piano, à l’école élémentaire catholique Saint-Jean, à Aurora. Je venais d’avoir mon diplôme du conservatoire, ils m’ont suggéré d’offrir des cours de piano [en classe] pendant environ huit ans.
Cette expérience le poussa à faire des études en éducation afin de devenir enseignant. J’ai réussi à avoir un poste d’enseignant d’histoire en 1995 à l’école [secondaire catholique] Renaissance.
Claude Arcand habite toujours la maison de ses parents.
C’est vraiment une maison non restaurée, dit-il, invitant à le suivre. Le décor, à l’intérieur, semble figé dans le temps avec sa moquette verte moelleuse, ses bibelots, ses articles tissés à la main, ses croix et ses rameaux d’olivier séchés affirmant la foi catholique des résidents.
Mon père, ingénieur, a réalisé le plan de la maison, sous l’œil aiguisé de sa mère, explique-t-il. On a vécu sur le terrain dans une roulotte en attendant que la construction finisse, se souvient le pianiste. La maison a été construite en 1968. C’était leur vision du paradis, dit-il.
Le cycliste d’Ottawa Michael Woods a remporté dimanche la neuvième étape du Tour de France, devenant le troisième Canadien à s’imposer dans l’histoire du Tour.
Il s’agissait d’une première étape victorieuse au cours de sa carrière lors du Tour de France et probablement du plus grand triomphe du Canadien de 36 ans. Le coureur de l’équipe Israel-Premier Tech a devancé le Français Pierre Latour et le Slovène Matej Mohoric dans cette étape au sommet du puy de Dôme, dans le Massif central.
C’est la première fois depuis 35 ans que les coureurs effectuaient un retour au mythique volcan d’Auvergne sur le Tour.
« C’est quelque chose que j’ai toujours voulu faire et dont j’ai toujours parlé, mais ce n’est jamais quelque chose que j’ai réalisé et je l’ai finalement fait ! », a commenté Michael Woods, dont les propos ont été rapportés par son équipe Israel-Premier Tech.
L’Ontarien a rattrapé un retard de deux minutes sur l’Américain Matteo Jorgenson dans les centaines de derniers mètres du sommet avant de voguer en solo vers la victoire.
Il devient le troisième vainqueur d’étape canadien sur le Tour après le Québécois Hugo Houle l’an dernier et Steve Bauer lors de la première étape en 1988.
« Mon ambition pour cette année, c’est une victoire d’étape. C’est mon plus gros objectif. Je pense que c’est faisable, surtout après avoir terminé troisième et avoir permis une victoire d’étape à Hugo Houle l’année dernière », avait-il confié quelques joursavant le début du Tour de 2023.
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FRANCITÉ – Cédrick Pipitone, publié le 4 juillet 2023
Québécois d’origine française, Cédrick Pipitone a décidé d’organiser plusieurs voyages au Canada pour aller à la rencontre des francophones en milieu minoritaire. Féru de culture et de patrimoine, le jeune voyageur publie sur Francité une série d’articles de blogue pour revenir sur chacune de ses aventures et ses trouvailles avec ses cousins lointains d’Amérique.
Le premier arrêt de mon périple canadien aura été à Ottawa pour le Festival Franco-Ontarien. Fondé en 1976, l’événement a eu lieu cette année du 16 au 18 juin.
Afin d’être au cœur de l’action et au plus près de nos amis franco-ontariens, j’ai décidé de proposer mon aide en tant que bénévole. De préférence dans des endroits propices aux rencontres. Derrière le bar, j’étais accompagné d’une belle équipe d’anciens bénévoles qui connaissaient la job. Parmi eux, j’ai eu la chance de rencontrer Mario, un bénévole invétéré du festival. Né à Hawkesbury, Mario est fonctionnaire au fédéral. Il a toujours habité en Ontario. Du haut de ses 52 ans, Mario pète le feu comme jamais.
Autre qualité de Mario : il connait super bien la région de l’Est de l’Ontario. Quand je l’ai interrogé sur le pourquoi de sa présence au festival, sa réponse était catégorique : supporter la communauté franco !
Mieux encore, Mario a partagé avec moi quelques bons repères pour à comprendre la culture et l’histoire des Franco-Ontariens.
Voici quelques-unes de ses recommandations :
En apprendre un peu plus sur Felix Saint-Denis, servant défenseur de la culture et de l’histoire francophones.
Partir à la découverte des micro-brasseries franco-ontariennes à l’instar de Tuque de Broue et Cassel.
Au-delà de son amour pour la culture ontarienne, Mario m’a partagé sa passion de l’histoire, et notamment de la Seconde guerre mondiale. Un membre de sa famille ayant personnellement vécu l’évènement, cela a beaucoup compté pour lui de s’approprier cette époque. Discuter de ces sujets avec lui fut passionnant.
En bref, j’étais bien heureux d’avoir pu rencontrer Mario et l’ensemble de l’équipe des bénévoles qui supportaient l’évènement, à tel point que j’ai prolongé d’une journée mon séjour pour pouvoir les aider. Bravo à tous les Franco-Ontariens pour ce magnifique évènement, je reviendrais sans hésiter l’an prochain.
Natif de la France, Cédrick Pipitone est ingénieur confirmé des TI dans une compagnie aérienne. Après des études à l’École de technologie supérieure à Montréal, le jeune québécois d’adoption a décidé de rester au Québec pour en faire sa terre d’accueil. À la veille de sa demande de citoyenneté canadienne, Cédrick part à la découverte des francophones des milieux minoritaires lors d’événements culturels partout au Canada.« Ma réflexion m’a fait réalisé que ce qui me poussait à vouloir devenir citoyen, c’était ce lien indescriptible que je ressens avec la culture, l’histoire, les valeurs et les traditions canadiennes-françaises ».
FRANCITÉ
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L’opposition officielle lance également une pétition pour militer contre ce qui a été vécu comme un coup de massue par la communauté francophone du Nord de l’Ontario.
« Nous allons continuer à pousser et nous allons tout faire pour concrétiser le projet lorsque nous formerons le gouvernement en 2026 », a déclaré ce jeudi la cheffe de l’opposition Marit Stiles, lors d’une conférence de presse rassemblant plusieurs élus néodémocrates.
« L’équipe du NPD de l’Ontario se bat aux côtés des Franco-Ontariens pour une université pour, par et avec la communauté, et ce, depuis longtemps. Doug Ford se doit d’expliquer pourquoi il a dit non à l’Université de Sudbury », a-t-elle ajouté.
Pour le député de Mushkegowuk – Baie James et porte-parole des Affaires francophones Guy Bourgouin, la nouvelle tombée en fin de journée vendredi dernier a donné au long week-end du Jour du Canada un goût amer. « Après le jeudi noir, c’est le vendredi noir. »
Celui-ci, qui rappelle que l’Ontario a la plus grande communauté francophone hors Québec, explique que 70 % des Franco-Ontariens s’accordent à dire que l’Université de Sudbury est vitale pour la région et que 8 500 étudiants, de 10 à 19 ans, , pourraient en bénéficier.
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RADIO-CANADA – Benoît Ferradini, publié le 6 juillet 2023
La rencontre annuelle des ministres responsables de la francophonie mettra l’accent sur l’immigration francophone au pays, une priorité pour les communautés francophones dans toutes les provinces et les territoires.
La rencontre du Conseil des ministres de la francophonie canadienne a lieu jeudi et vendredi, à Vancouver.
Ginette Petitpas Taylor, ministre des Langues officielles, est en Colombie-Britannique depuis lundi pour commencer des rencontres avec la communauté franco-colombienne. On a fait 22 consultations d’un bout à l’autre du pays l’an dernier […] et puis l’immigration francophone était toujours prioritaire.
La politique d’immigration francophone est directement liée à la pénurie de main-d’œuvre francophone qui est généralisée au pays. C’était déjà une question prioritaire lors de la rencontre ministérielle à Regina en 2022.
Ginette Petitpas Taylor explique que la question sera évoquée lors des rencontres. On va beaucoup parler d’immigration francophone, avec des cibles et [des] indicateurs pour adresser la pénurie de main-d’œuvre et le déclin du français dans le pays.
Selon Adrian Dix, ministre responsable de la francophonie pour la Colombie-Britannique et co-président du Conseil, « le Conseil des ministres de la francophonie canadienne travaille depuis près de 30 ans à l’amélioration de la prestation des services en français et à l’appui des communautés francophones et acadiennes. L’esprit de collaboration du Conseil demeure fort parmi mes collègues fédéraux, provinciaux et territoriaux. »
De son côté, Liane Roy, présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA), espère que les ministres vont mettre à jour leur plan d’action débuté il y a cinq ans. En 2018, cette table-là avait un plan d’action sur l’immigration. Depuis ce temps-là, il y a eu la pandémie, il y a eu des élections; et le plan d’action n’a pas été revu.
« C’est tout le gratin de la francophonie canadienne qui est présent! »— Une citation de Liane Roy, présidente de la FCFA
Liane Roy, qui organisera des rencontres en marge de la réunion officielle lors de son séjour à Vancouver, veut s’assurer que les ministres comprennent quels sont les besoins des francophones, et [les] enjeux d’un bout à l’autre du pays.
On veut s’assurer qu’ils aient un plan d’action qui regroupe l’ensemble des provinces et territoires autour de l’immigration francophone.
Cette année, la nouveauté est qu’Ottawa vient de commencer la mise en application de la Loi modifiant la Loi sur les langues officielles.
Selon Liane Roy, il reste néanmoins beaucoup de travail à accomplir. La nouvelle loi exige qu’il y ait plus de consultations avec les communautés, donc toute cette mécanique-là n’a pas encore été déterminée, et c’est ce à quoi on s’attend. On a hâte de voir comment ils vont traiter de ces dossiers-là.
Les ministres rencontreront lors de leurs discussions un invité spécial, l’ambassadeur de la Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, pour aborder le thème du développement économique au niveau international. La réunion des ministres responsables de la francophonie sera également marquée par une soirée culturelle jeudi, à laquelle participeront 5 artistes francophones de la Colombie-Britannique.
TORONTO – Huit concerts gratuits. Trois jours de fête. Des artistes venus de Suisse, du Québec, de l’Ontario… Voici le programme de la 41e édition de la Franco-Fête qui se déroulera en plein air dans le quartier de Dundas et Ossington, du 28 au 30 juillet prochain, à proximité du bar Painted Lady.
Ce seront les Chiclettes qui ouvriront le bal, le vendredi 28 juillet à 19h30. Le trio vocal franco-ontarien, composé de Nathalie Nadon, Geneviève Cholette et Julie Kim, apportera sa touche humoristique et jouera quelques chansons issues de son troisième album, Sérieux ? Bravo !
L’artiste québécoise Cayenne, alias poursuivra le spectacle en deuxième partie de soirée, à partir de 21h30. Originaire de Baie-Comeau (Québec), Stéphanie Bouchard-Tremblay de son vrai nom déroulera son folk rock aux accents féministes.
Le lendemain, samedi, le duo autochtone Twin Flames investira les lieux dès 14h30. La musicienne Chelsey June et l’auteur-compositeur Jaaji ont accumulé, depuis sa création du groupe, plus d’une quarantaine de prix et nominations, dont quatre Canadian Folk Music Awards et trois Native American Music Awards.