Aller au contenu

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Garo Jomoian, publié le 3 juin 2024

Pour célébrer le Mois de la Fierté en Saskatchewan, le projet En toute fierté, de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF), lance une série d’événements à travers la province. Tout au long du mois de juin, des activités seront organisées dans les villes de Regina, de Saskatoon et de Prince Albert.

De nombreux événements sont prévus à travers la province pour célébrer le Mois de la Fierté. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / JOHN ROBERTSON

Dans une entrevue accordée à l’émission Point du jour lundi, le porte-parole du projet En toute fierté, Denis Rouleau, a souligné l’importance de ce mois pour promouvoir la diversité au sein de la communauté fransaskoise.

Avec ces célébrations, on souligne notre appui à la diversité et notre appui aux membres de la communauté LGBTQ+, précise Denis Rouleau.

C’est une façon aussi de découvrir, pour ceux qui ne connaissent pas, les différents aspects de la communauté LGBTQ+, soit par les [jeux de connaissances] ou par les spectacles de drag [queens].

Une citation de Denis Rouleau, porte-parole du projet En toute fierté, de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF)

En toute fierté ! dévoile son programme pour le Mois de la Fierté

À Saskatoon, un apéro franco de la fierté sera organisé, le vendredi 7 juin 2024, à 17 h. L’événement sera suivi par un spectacle de drag présenté par La Troupe du Jour.

On refera aussi ce spectacle [apéro franco de la fierté] un peu plus tard à Regina. D’ailleurs, ça sera notre dernier événement, le 28 juin, à Q Nightclub […] avec des artistes différents , note Denis Rouleau.

Une projection du film Trois nuits par semaine, du réalisateur Florent Gouëlou, aura lieu au musée contemporain Remai Modern, le jeudi 27 juin, à 19 h.

C’est un super beau film en français qui nous amène dans le monde des dragqueens avec les compétitions des drags, et on voit l’intérieur de ce milieu-là, un peu leurs joies et leurs peines, affirme Denis Rouleau.

À Regina, l’événement Queer quizz & Artisanat est programmé le 11 juin à la Rotonde de La Cité universitaire francophone de l’Université de Regina. Cet événement est organisé en collaboration avec le Franco Club de la Cité universitaire.

[L’événement] est ouvert à toute la communauté. C’est très amusant […] il y a différentes catégories sur l’histoire de la communauté LGBTQ+, sur les drapeaux et les couleurs, il y a une section aussi sur les artistes, explique M. Rouleau.

Le comité En toute fierté participera également au défilé de la Fierté, qui se tiendra le 15 juin, dans la capitale provinciale, ainsi qu’à celui de la Ville des Ponts, le 22 juin.

Deux grands défilés, deux grandes fêtes de la diversité. Alors on invite les gens à venir marcher avec nous ou simplement s’installer sur le bord de parcours, ou regarder [le défilé] et participer dans ce sens-là , dit Denis Rouleau.

La programmation complète des événements est disponible sur la page Facebook d’En toute fierté.

Avec les informations de Leslie Garrido-Diaz

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Thibault Jourdain, publié le 4 juin 2024

Dans les dix dernières années, 19,7 millions de dollars ont été investis dans la province par des immigrants francophones qui ont créé leurs entreprises, selon des chiffres compilés par le Conseil de développement économique des municipalités bilingues du Manitoba (CDEM).

Emmanuel Battaglia a lancé sa boulangerie A taste of France, à Winnipeg, il y a environ deux ans.
PHOTO : RADIO-CANADA / AMINE ELLATIFY

Le nombre d’immigrants qui choisissent de créer ou de racheter une entreprise est, par ailleurs, aussi en croissance. Seuls 15 immigrants avaient monté leur entreprise en 2014-2015, contre 45 en 2023-2024.

Directeur en appui aux entreprises au CDEM, Joel Lemoine estime qu’une partie de cette augmentation tient au fait que l’organisation mène plus de missions de recrutement à l’étranger. Je crois que c’est grâce à des initiatives comme Destination Canada ou Destination Manitoba, mentionne-t-il.

À titre d’exemple, le CDEM a mené deux missions en Afrique, en Côte d’Ivoire et au Cameroun, l’an dernier pour attirer des immigrants francophones.

Le record reste cependant 2021-2022, en pleine pandémie, où 65 personnes ont créé leur entreprise.

Je crois qu’il y a plusieurs de ces gens-là qui ont perdu leur emploi [et qui] avaient besoin d’une source de revenus. Ils étaient à la maison à réfléchir et ont décidé d’ouvrir des entreprises à domicile, avance Joel Lemoine.

Ces entrepreneurs-là sont toujours en affaires, ajoute-t-il, même si certains ont repris, parallèlement, leur emploi.

Plus d’investissements en région qu’en ville

Les investissements à l’extérieur de la capitale manitobaine totalisent 10 373 000 $ en 10 ans, contre 9 364  000 $ à Winnipeg. Les montants des sommes investies varient grandement d’une année à l’autre, mais généralement, celles en région rurale sont plus importantes.

Cela s’explique en partie par les coûts élevés pour se lancer en affaires dans le domaine agricole, notamment en raison des prix élevés de la machinerie et des terrains. Parfois, on a des agriculteurs qui viennent d’un autre pays et qui vont acheter un commerce ou une entreprise dans le domaine agricole, ou une ferme existante au rural. Les investissements et les coûts d’achats sont beaucoup plus élevés, développe Joel Lemoine.

Joel Lemoine est directeur en appui aux entreprises au CDEM.
PHOTO : RADIO-CANADA / THIBAULT JOURDAN

Il est cependant plus facile de démarrer une entreprise en milieu rural qu’à Winnipeg, surtout si elle est petite. On doit comprendre que les gens s’établissent dans le marché au rural aussi à cause des coûts. Ils sont parfois beaucoup moins élevés, relève le directeur en appui aux entreprises au CDEM.

Sans surprise, les villes et villages autour de la capitale manitobaine attirent l’essentiel des créations d’entreprises, mais des communautés comme Notre-Dame de Lourdes, Saint-Lazare, Saint-Georges ou encore Saint-Laurent voient, elles aussi, des entreprises lancées par des immigrants, assure Joel Lemoine.

Par ailleurs, des villes anglophones attirent aussi des entrepreneurs francophones. C’est notamment le cas de Niverville et Steinbach. J’ai eu quand même probablement quatre à cinq démarrages d’entreprises à Niverville et de plus en plus de démarrages à Steinbach où il y a maintenant une communauté d’Africains majoritairement originaires d’Afrique de l’Ouest [francophone NDLR], donne-t-il en exemple.

Plus de 600 emplois créés

La majorité des sociétés montées par des immigrants sont des petites entreprises (de un à 99 employés) et sont souvent opérées à domicile. Ce type compagnies représentait environ 98 % des près de 44 000 entreprises avec des employés au Manitoba en décembre 2023, selon des données du Bureau des statistiques du Manitoba.

Par ailleurs, leur variété est grande : il peut s’agir de commerces d’import-export, de consultations, mais aussi de vente de vêtements, bijoux, parfums…, énumère Joel Lemoine.

Ce genre d’entreprises n’embauchent pas forcément beaucoup de personnel, mais, en 10 ans, 665 emplois ont tout de même été créés par des immigrants francophones.

Je dirais que 90 % des emplois créés par nos clients sont à temps plein, et ça c’est quelque chose qu’on a à cœur, ajoute-t-il.

La réalité, c’est que j’ai jamais voulu avoir ma propre affaire

Il arrive tout de même que certains immigrants francophones créent plus d’emplois. Dans le passé, on a vu des nouveaux arrivants qui cherchaient à acheter un restaurant ou un commerce. Ça crée une dizaine, même une vingtaine d’emplois à temps partiel et à temps plein, mentionne Joel Lemoine.

C’est notamment le cas d’Emmanuel Battaglia, propriétaire depuis bientôt deux ans de la boulangerie A Taste of France, située à Transcona, dans l’est de Winnipeg. Pour l’instant, en m’incluant, j’ai sept personnes, dont trois à temps partiel, explique-t-il.

L’homme s’est retrouvé à la tête d’une entreprise un peu par hasard. La réalité c’est que j’ai jamais voulu avoir ma propre affaire, glisse-t-il. Mais des années de galère avec l’immigration et divers patrons de boulangerie à Winnipeg l’ont poussé à décider [qu’il] ne pouvait pas continuer à travailler pour des gens qui n’avaient pas les mêmes idées.

Son projet, qui lui a pris quatre ans à développer et coûté 135 000 $, est en croissance : ainsi, cet été, il a repris l’un des kiosques situés sur l’Esplanade Riel mais son grand projet serait d’ouvrir une vraie boulangerie française à Saint-Boniface afin d’être vraiment implanté dans la communauté.

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 3 juin 2024

Pendant 35 ans, la Fête Franco-Albertaine s’est taillée une place importante dans l’agenda communautaire Franco-Albertain comme étant l’événement incontournable de l’été.

Des festivaliers de la Fête Franco-Albertaine – Gracieuseté

La fête Franco-Albertaine sera de retour cet été du 4 au 7 juillet 2024 à Nordegg. Très populaire parmi les familles et les jeunes francophones de l’Alberta, l’événement offre une expérience estivale unique. Il s’agit d’offrir une pléthore d’activités autour d’un camping pendant quatre jours, le tout en français.

Au programme de l’édition 2024 : ateliers d’improvisation, d’astronomie et de littérature, cinéma en plein air, chasse au trésor, frisbee golf, pétanque, fer à cheval, visite d’une mine, tournois de hockey, yoga, et de cartes, dance canadienne française, tintamarre, initiation à l’entreprenariat, et plus encore.

Reportage de WebOuest sur la Fête Franco-Albertaine – Youtube

Comme chaque année, des centaines de festivaliers de tous les âges sont attendus. Organisé pour la première fois en 1989 par Jeunesse Francophone Alberta, la Fête Franco-Albertaine est aujourd’hui organisé conjointement par quatre organismes provinciaux.

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Publié le 1 juin 2024

Un chercheur français estime que les projets énergétiques dans la péninsule de Port-au-Port, à Terre-Neuve-et-Labrador, pourraient assurer la pérennité de la communauté francophone de la région.

André Magord a œuvré en Acadie en tant que chercheur à l’Université de Moncton en ethnolinguistique.
PHOTO : GRACIEUSETÉ : ERIC-MATHIEU DOUCET

Professeur de civilisations nord-américaines à l’Université de Poitiers, en France, André Magord recevra un doctorat honorifique de l’Université de Moncton samedi lors de la remise des diplômes au campus de Moncton.

Le chercheur français s’intéresse aux questions identitaires et aux minorités linguistiques depuis des décennies dans le cadre de son travail.

Ce qui le captive avec l’Acadie c’est que, contrairement aux populations européennes, il est possible d’étudier les communautés acadiennes depuis le premier jour de leur création.

Ce buste de Samuel de Champlain est érigé à Port-Royal en Nouvelle-Écosse.
PHOTO : RADIO-CANADA / SABRINA FABIAN

André Magord s’intéresse notamment à l’impact qu’ont eu les grands bouleversements sociétaux sur les modes de vie des minorités francophones au cours des dernières décennies.

Quand on pense aux minorités, le mode de vie communautaire en particulier était la clef pour la formation de cette identité et, depuis 30 à 40 ans, il est complètement déstructuré avec le phénomène de désocialisation, avance André Magord. Mon propos c’était un peu de dire que peut-être qu’on est un peu dépassé et qu’on a laissé des choses très importantes sur le côté de la route et qu’il faudrait qu’on se refocalise sur ces questions-là.

Le cas de Port-au-Port

L’une des choses oubliées sur la route, selon le chercheur, c’est que la vitalité des minorités francophones au Canada est intimement liée au développement économique de leurs communautés.

Il faut qu’il y ait un ensemble de population qui puisse se maintenir sur un territoire pour continuer à développer un mode de vie qui est le leur, singulier, en s’adaptant à toutes les transformations de la société, mais ça ne peut pas se faire aujourd’hui sans des emplois sur un territoire donné pour que cette singularité puisse continuer à se développer et se transformer, a-t-il expliqué au micro de Votre samedi.

Il donne en exemple le moratoire sur la pêche de la morue, en 1992, qui a largement ébranlé la vitalité de la communauté francophone de la péninsule de Port-au-Port, à Terre-Neuve.

L’activité économique principale de la péninsule disparaissait à cause de la grande pêche industrielle, rappelle-t-il.

Environ 4000 personnes habitent dans la péninsule de Port-au-Port, dans l’ouest de Terre-Neuve. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / PATRICK BUTLER

André Magord voit d’un bon œil le mégaprojet d’éolienne de l’entreprise World Energy GH2 dans la péninsule de Port-au-Port.

Ce serait quand même un juste retour que cette grande industrie internationale qui a détruit leur mode de vie, par ce développement-là, leur donne les moyens de recréer des emplois dans leurs communautés pour qu’ils puissent s’inscrire dans leur continuité et leur pérennité, lance-t-il.

Au cours de sa carrière, le chercheur s’est aussi penché sur l’identité francophone de Terre-Neuvienne.

Il raconte avoir été fasciné de découvrir la vitalité culturelle de ces petites communautés lorsqu’il s’est rendu sur la péninsule de Port-au-Port dans les années 1980.

Moi qui venais d’un milieu rural en Poitou, je pouvais faire des connexions avec ce que m’avaient raconté les anciens, raconte-t-il.

Vitalité et pérennité des minorités linguistiques

Un Forum réunissait justement des chercheurs de l’Université de Poitiers et de l’Université de Moncton cette semaine, au Carrefour international des études acadiennes.

Il se voulait un événement pour célébrer les liens d’amitié et de collaboration entre les deux universités.

Des personnes assistent à la conférence d’ouverture au lancement du Forum Moncton-Poitiers, le 29 mai 2024.
PHOTO : GRACIEUSETÉ : ERIC MATHIEU DOUCET

Lors des échanges, des constats positifs et négatifs sont sortis en lien avec l’avenir de la francophonie en Acadie, raconte-t-il.

Selon lui, la vitalité linguistique sera marquée par la course contre l’assimilation.

Le principal défi pour la survie des minorités sera la capacité à analyser l’ensemble des facteurs qui mène à l’assimilation, dit-il.

Malgré les langues officielles, malgré un travail en études acadiennes très solide de génération en génération […] le constat qu’on fait c’est que ce n’est pas suffisant si on vise l’idée d’un renouvellement intergénérationnel pour la transmission de la langue, il faut davantage.

D’un point de vue de recherche, son constat est un peu plus positif puisqu’il y a beaucoup de choses devant nous, on a beaucoup d’outils, beaucoup de moyens.

André Magord est aussi derrière le projet Francoralité, une bibliothèque sonore en ligne qui regroupe des archives sonores collectées depuis 1930 dans la ruralité du Centre-Ouest français, du Canada francophone et de la Louisiane.

On étudie comment cette culture qui est partie de la France […] s’est déplacée dans le temps et l’espace et qu’elle sent on peut lui donner aujourd’hui et en quoi ça peut nous aider dans ce processus de compréhension de qui on est et où on veut aller, explique-t-il.

Pour le chercheur, le doctorat honorifique qui lui sera remis samedi est un grand honneur, mais c’est surtout un moyen de souligner ces plus de quarante ans de coopération en études acadiennes entre l’Université de Poitiers et l’Université de Moncton.

Avec les informations de l’émission Votre samedi

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 31 mai 2024

Pour consolider ses finances et faire face à la crise des médias, le journal Le Franco deviendra entièrement numérique à compter du 1er juillet 2024.

Capture d’écran du site web du journal Le Franco

Nouveau chapitre pour l’unique journal francophone de l’Alberta. En effet, le conseil d’administration du journal Le Franco a annoncé ce jeudi 30 mai que le média prendra un virage numérique à compter du 1er juillet prochain.
 
« Cela fait quelques années qu’il est question de crise dans les médias communautaires et Le Franco n’y échappe pas. On l’a vu dans la dernière année alors que Le Franco a même cessé complètement d’être publié au printemps 2023. Les revenus actuels ne permettent pas de maintenir un statu quo sans plonger le journal dans un nouveau risque de cycle budgétaire déficitaire. Et sans financement de base, il est impossible pour le journal de réaliser le plan de redressement qui a été développé dans la dernière année », déclare le président du Conseil d’administration du Franco, Jean-Philippe Couture.
 
Au cours des 12 dernières années, un déclin de 82 % a été observé dans la publicité fédérale qui était achetée dans le journal. Toujours selon le CA du Franco, ce financement a été remplacé, en bonne partie, par des programmes mais dont les fonds doivent être utilisés à des fins précises.

« Grâce à ces programmes, dont le programme IJL (Initiative de journalisme local) qui a été reconduit à la dernière minute en mars dernier, Le Franco peut maintenir une équipe rédactionnelle en place, mais le journal n’a pas les moyens d’embaucher une direction générale qui pourrait se consacrer à son développement », indique M. Couture.
 
Pour rappel, Le Franco a été géré par l’organisme Parallèle Alberta (anciennement CDÉA) jusqu’au 31 mars dernier.
 
Devant cette situation difficile, le CA du Franco a approché récemment l’AFCA, qui est propriétaire du journal, afin de l’informer de son intention d’abandonner la version imprimée du journal et d’adopter, pour l’année 2024-2025, un format mensuel électronique distribué gratuitement à grande échelle.
 
« Il y a un risque de désengagement à ne plus avoir une version imprimée, mais après analyse des données financières, c’était la seule option possible. Cela donne aussi une année pour les parties prenantes concernées d’analyser les options quant à l’établissement d’un financement de base à long terme pour le journal », mentionne le président du CA du Franco.
 
Pour ce qui est de la gestion du journal, Parallèle Alberta a tout récemment accepté de jouer ce rôle pour une année. « On ne parle même pas ici de mettre en place des stratégies de développement du journal ou de faire de la représentation politique pour le journal mais d’assumer seulement la gestion des opérations. Compte tenu de l’expertise interne et la connaissance du dossier, nous sommes heureux d’avoir mis en place une entente avec Parallèle Alberta », confirme M. Couture.
 
De ce fait, à partir du mois de juillet 2024, Le Franco sera seulement distribué de façon électronique et gratuitement les 2e jeudis du mois. Des options de versions numériques seront envisagées dans la prochaine année, en fonction de la capacité financière de le faire.
 
Plutôt que des abonnements, la population sera invitée à faire des dons pour soutenir le journal. Toutefois, les abonnés qui ont renouvelé leur abonnement à une version imprimée pourront demander un remboursement partiel de leur abonnement pour les mois non utilisés.
 
« Nous sommes reconnaissants des appuis obtenus et nous réalisons aussi qu’en demander davantage à nos organismes en matière d’annonces dans le journal était impensable », conclut Jean-Philippe Couture.

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Publié le 30 mai 2024

Les hommages continuent d’arriver de partout à la suite du décès du célèbre chanteur acadien, Cayouche. L’auteur-compositeur-interprète, surnommé le « vieux hippy », a succombé à une brève maladie, mercredi, à Maisonnette, au Nouveau-Brunswick, à l’âge de 75 ans.

Cayouche dans les années 1990, lors de ses premiers succès. Il a alors 45 ans.
PHOTO : RADIO-CANADA

Le décès de Cayouche fait remonter de nombreux souvenirs à la surface pour Jean-Marc Dufour. Celui qui a été son premier gérant raconte avec le sourire le bon temps qu’il a eu avec son célèbre ami.

Jean-Marc Dufour a été le premier gérant de Cayouche.
PHOTO : RADIO-CANADA / ALIX VILLENEUVE

Il se souvient de sa première rencontre avec Cayouche, dans la Péninsule acadienne. Ce dernier faisait du pouce et Jean-Marc Dufour l’avait fait monter dans sa voiture.

Il a tout de suite noté que Réginald Charles Gagnon, le vrai nom de Cayouche, était un original.

Je voyais qu’il était un bonhomme pas mal différent.

Jean-Marc Dufour, premier gérant de Cayouche

Les deux se sont liés d’amitié et Cayouche lui a demandé de devenir son gérant.

C’est après le premier Congrès mondial acadien, en 1994, que le phénomène Cayouche a commencé à déferler. Plusieurs, dans la Péninsule acadienne, s’arrachaient ses cassettes.

J’ai fait venir des cassettes, j’ai mis ça dans mon char puis j’ai commencé à distribuer ça dans des dépanneurs, se souvient Jean-Marc Dufour. Puis là ça s’est vendu au-delà de mes espérances.

Son plus grand legs

Pour Jean-Marc Dufour, le plus grand legs de Cayouche est l’émergence d’un réseau de distribution, ici, pour la musique.

On a fondé Distribution Plages, dit-il. Notre seul artiste, c’était Cayouche. Ç’a grandi assez vite et finalement c’est devenu la maison de distribution de la plupart des artistes acadiens.

Un artiste près de ses fans

Mario LeBlanc, alias Fayo, était un autre bon ami de Cayouche. Il se dit inspiré et surtout reconnaissant par son legs. Il raconte qu’il prenait le temps de parler aux gens.

L’artiste Mario LeBlanc, connu sous le pseudonyme « Fayo », dit que les chansons de Cayouche représentent bien l’Acadie des Maritimes.
PHOTO : RADIO-CANADA / PHILIPPE DUCLOS

Aujourd’hui, c’est une légende Cayouche. Et je suis pas mal fier de ce qu’il nous a laissé.

Fayo, auteur-compositeur-interprète

C’était juste un personnage impressionnant, gentil, simple et quand tu regardes, surtout sur Facebook, c’est incroyable à quel point il a pris des photos avec ses fans.

Il voulait faire ce qu’il voulait

Barbara Losier, une amie très proche du chanteur, le décrit comme un homme généreux sur qui on pouvait compter quand les choses allaient mal.

Selon elle, les exigences et la pression de l’industrie de la musique l’ont incité à ralentir la cadence au cours de la dernière décennie.

Cayouche est décédé mercredi. Il avait 75 ans. Plusieurs personnes lui rendent hommage aujourd’hui.
PHOTO : RADIO-CANADA

Cayouche était un peu mal à l’aise parce qu’il voulait faire ce qu’il voulait, dit-elle. Il disait « moi je compose puis je fais des shows, puis à un moment donné j’ai besoin de décompresser et décomposer ».

Cayouche c’était un homme au bonheur simple, là. Il aimait avoir ses chums, sa bière, sa guitare, son bicycle à gaz… et faire ce qu’il voulait.

Barbara Losier, amie de Cayouche

Je me rappelle de Cayouche qui dit « moi je n’aime pas ça être une vedette, ça me donne de l’eczéma », raconte Barbara Losier. Il avait de l’eczéma sur les mains, partout. Pour lui, ça traduisait le stress, la pression de toujours devoir performer et de toujours devoir être le meilleur de jour en jour.

Une des dernières fois qu’elle a vu Cayouche, Barbara Losier lui a rappelé qu’il avait mordu dans la vie à pleines dents.

La fin finit toujours par arriver. C’est d’une tristesse infinie. Mais lui, il était serein avec ça. On le remercie pour tous les good times.

Avec des informations de La Matinale et de Frédéric Cammarano

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 30 mai 2024

La journée du 30 mai est célébrée à Terre-Neuve-et-Labrador par les francophones et leurs alliés comme étant la journée de la francophonie dans la province.

Des élèves de l’École des Grands Vents à Saint-Jean de Terre-Neuve – Graciesueté

Le 30 mai est une journée spéciale pour les Franco-Terre-neuviens-et-Labradoriens. Désignée par la communauté francophone et acadienne de la province comme étant la journée de la francophonie à l’échelle provinciale en 1992, la date n’a été reconnue officiellement par le gouvernement provincial qu’en 1998.

Au siège de l’Assemblée législative, en passant par des hôtels de ville ainsi que l’ensemble des écoles et des centres communautaires francophones, la journée est célébrée avec ferveur dans les quatre coins de la province.

« La traditionnelle levée du drapeau Franco-Terre-Veuvien-et-Labradorien a lieu le 30 mai de chaque année. Cette journée est l’occasion de célébrer la langue et la culture des francophones. La présence française à Terre-Neuve-et-Labrador remonte à plus de 500 ans et est une partie importante de la culture Terre-Neuvienne-et-Labradorienne, même si les francophones aujourd’hui représentent seulement 0.6% de la population », peut-on lire sur le site web de la Fédération des francophones de Terre-Neuve et du Labrador (FFTNL).

En plus de la symbolique levée de drapeau, des activités festives se tiennent dans plusieurs villes et localités.

Programmation de la journée dans les principales villes de la province – Gracieuseté

« Voilà maintenant 25 ans que le 30 mai a été officiellement proclamé Journée de la francophonie provinciale à Terre-Neuve-et-Labrador, reconnaissant la ténacité et la persévérance d’une communauté fière de symboliser cinq siècles de présence française. Aujourd’hui, une génération plus tard, cette ténacité et cette volonté de s’inscrire dans l’avenir demeurent tout aussi vivantes. », déclare Liane Roy, présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) à l’occasion du 30 mai 2024.

À l’occasion de la journée cette année, une vidéo de l’hymne communautaire de Terre-Neuve-et-Labrador a été mise en ligne. De plus, des concerts sous le thème « À la croisée des iles » – en référence à des artistes venus d’autres Îles de l’Atlantique dont les Îles de la Madeleine et l’Île du Prince Édouard – auront lieu le vendredi 31 mai et le samedi 1er juin dans la région de la côte Ouest de Terre-Neuve, fief historique de la francophonie Terre-Neuvienne-et-Labradorienne où se trouvent plusieurs villages francophones.

Plus de détails (images) à venir.

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – William Gagnon, publié le 28 mai 2024

Dans le cadre de leur cours de droit, six élèves de l’École de la Rose sauvage ont pris part à la simulation d’un procès criminel au palais de justice de Calgary. La juge April Grosse, de la Cour d’appel de l’Alberta, a présidé la séance.

Les étudiants formant la Couronne et la défense ont réalisé leur préparation séparemment, comme dans le cadre d’un réel procès.
PHOTO : RADIO-CANADA / ÉDITH BOISVERT

Ces élèves francophones de 10e, 11e et 12e année se sont vu attribuer un rôle précis au cœur d’un scénario de vol avec voies de fait.

Que ce soit en incarnant le travail d’un procureur de la Couronne, d’un avocat de la défense, d’un accusé, d’un plaignant, d’un policier ou d’un témoin, chacun a pu être évalué et expérimenter le procès d’un point de vue différent.

La juge Grosse s’est dite impressionnée par le niveau de préparation des jeunes. Quant à eux, ils ont pu apprécier l’ampleur de ce qu’ils venaient de vivre une fois la poussière retombée.

Je pense que c’est une expérience que tout le monde devrait avoir au moins une fois dans leur vie.

Dominique Normandeau, élève de 16 ans et policière de l’enquête

Le jury de ce procès était aussi formé de six autres élèves du cours de criminologie de l’École de la Rose.

Un travail de longue haleine

Pour en arriver là, les élèves se sont préparés pendant plusieurs semaines sous la tutelle de leur enseignant, Marc Fecteau, qui leur a inculqué les bases du principe et de l’histoire du droit, en plus d’évoquer la Constitution et le déroulement d’une enquête.

Je veux leur faire voir c’est quoi le monde et l’importance de la justice et à quel point c’est très technique de faire ces métiers, explique le responsable d’un sixième procès simulé.

Le professeur en art du Collège Bow Valley, Dan Barnfield, a agit comme dessinateur.
PHOTO : RADIO-CANADA / ÉDITH BOISVERT

Grâce à la collaboration de l’Association des juristes d’expression française de l’Alberta (AJEFA), les jeunes ont également pu bénéficier de l’expertise de l’avocate Kim Arial.

Me Arial s’est assurée de leur apprendre le fonctionnement des interrogatoires, des contre-interrogatoires et de la présentation des preuves; toutes des procédures essentielles à un procès.

Des occasions d’emploi en français

Pour certains élèves qui envisagent de faire des études de droit, cette incursion dans l’univers juridique avait une valeur ajoutée encore plus importante.

J’aimerais poursuivre des études en droit à l’université vu que je gradue cette année. Ce cours est vraiment important pour moi parce que ça me donne déjà une idée de ce que je vais rencontrer et si je veux vraiment faire cela. 

Ange-Pascal Legre, élève de 19 ans et témoin dans le procès

Me Arial se réjouit de constater que l’intérêt pour le droit est bel et bien présent dans la relève francophone.

Nous sommes très peu nombreux d’avocats qui font du droit pénal en français. Je pense que c’est important que les élèves voient qu’il y a beaucoup d’opportunités de carrière. J’espère qu’un jour certains d’entre eux vont venir me joindre en défense, dit-elle.

Avec les informations d’Édith Boisvert

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 29 mai 2024

L’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne (ACUFC) devient la 22e organisation membre de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada.

Pexels.com

Selon un communiqué publié aujourd’hui par la FCFA, l’adhésion de l’ACUFC a été formellement ratifiée plus tôt ce mois-ci par son conseil d’administration.

Cette adhésion se veut une suite logique d’une collaboration déjà étroite entre les deux organismes. En effet, l’ACUFC et la FCFA étaient partenaires dans l’organisation des États généraux sur le postsecondaire en contexte francophone minoritaire, en 2021 et 2022.

De plus, l’ACUFC siège également à la Table nationale en immigration francophone (TNIF) coordonnée par la FCFA et au Forum des leaders de la FCFA depuis plusieurs années.

« C’est l’aboutissement logique d’une complicité de longue date. La FCFA et l’ACUFC travaillent ensemble non seulement sur la consolidation du postsecondaire en français, mais aussi sur les questions d’immigration francophone et de rapprochement avec le Québec. L’arrivée de l’Association à la table, de façon formelle, est d’une immense valeur pour le travail de la FCFA et l’avancement de la francophonie », souligne la présidente de la Fédération, Liane Roy.

« L’adhésion de l’ACUFC à la FCFA envoie un message fort à l’effet que l’Association s’engage à renforcer ses collaborations avec ses partenaires en vue d’amplifier la contribution du secteur postsecondaire à l’épanouissement des communautés francophones en situation minoritaire », avance Martin Normand, président-directeur général par intérim de l’ACUFC.

« Cette présence formelle à la table de la FCFA devient incontournable dans un contexte où la Loi sur les langues officielles rend explicite pour la première fois le rôle du gouvernement fédéral dans l’appui à l’éducation postsecondaire en contexte linguistique minoritaire. », conclut-il.

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Publié le 28 mai 2024

Le Conseil communautaire du Grand-Havre et le Conseil scolaire acadien provincial invitent les membres de la Communauté à proposer un nom pour le nouveau centre communautaire et culturel francophone sur la péninsule d’Halifax.

Vue d’ensemble du nouveau centre communautaire pour les francophones de la grande région d’Halifax.
PHOTO : GRACIEUSETÉ : CONSEIL COMMUNAUTAIRE DU GRAND-HAVRE

Le nom, c’est quelque chose qui est vraiment important parce que c’est ça qui va faire que les gens vont s’approprier le lieu, qu’ ils vont avoir envie d’aller là-bas!

Une citation deMario Noury, directeur général du Conseil communautaire du Grand-Havre

Le centre sera situé au coin des rues Bayers et Oxford, adjacent à la nouvelle école Mer et Monde. Il accueillera, entre autres, une salle de spectacle d’une capacité de 220 places, les studios de la radio communautaire et les bureaux du Conseil communautaire du Grand-Havre.

Mario Noury, directeur général du Conseil communautaire du Grand-Havre.
PHOTO : RADIO-CANADA

Dans cet espace vraiment exclusif, on va avoir aussi le cœur du projet, qui est d’avoir un café culturel pour pouvoir un peu accueillir les gens du matin jusqu’au soir et puis leur offrir un endroit où ils peuvent se rencontrer, explique Mario Noury lors d’une entrevue à l’émission Le réveil N.-É. et T.-N.-L.

On pourrait très bien imaginer des personnes un peu plus âgées qui sont à la retraite et qui se retrouvent le matin pour jouer aux cartes et passer un peu de temps ensemble. Et puis on peut aussi imaginer plus tard dans la journée, des 5 à 7 ou des activités culturelles, des soirées micro ouverts et tout plein d’activités culturelles.

Le directeur s’emballe aussi en pensant à la cuisine communautaire et tous les espaces disponibles pour les organismes partenaires.

Et puis on aura la fameuse boîte noire, continue Mario Noury en parlant de la salle de théâtre qui permettra différentes configurations.

C’est intéressant parce que c’est un besoin pour notre communauté acadienne francophone, mais c’est aussi un besoin plus large pour Halifax, car il y a très peu de salles de ce genre […] ça pourrait donc aussi être disponible pour la location, pour éventuellement d’autres groupes qui voudraient l’utiliser.

La construction est bien entamée et Mario Noury s’attend à ce que les délais soient respectés et que le Conseil puisse en prendre possession à la fin de 2025.

D’où l’importance de prendre le temps de trouver un nom et de lancer un concours pour impliquer les gens de la communauté.

On voulait vraiment s’assurer de pouvoir trouver un nom qui parle, aux Acadiens, aux francophones et aux francophiles. Un nom qui les rend fiers, un nom qui donne envie de venir passer du temps et donc le plus important c’est de passer par la communauté pour ça.

Une citation de Mario Noury, directeur général du Conseil communautaire du Grand Havre

Les gens auront environ un mois pour se prononcer et il y a quelques critères à retenir. Le nom proposé doit être en français, il faut qu’il soit représentatif de la Communauté. Le nom doit être unique et ça ne peut pas être le nom d’une personne ni un nom à consonance commerciale.

Nous ce qu’on veut c’est d’avoir un nom le fun pour qu’on n’aille pas forcément besoin de dire qu’on s’en va prendre un café au centre communautaire, indique le directeur.

Donc s’il y a des gens qui ont cette idée un peu originale, on serait vraiment super contents de l’avoir.

Les gens qui participent au concours pour trouver un nom au centre auront la chance de remporter deux billets pour le Francofest 2024, qui aura lieu cet automne.

D’après une entrevue à l’émission Le réveil de la N.-É. et de T.-N.-L.

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Jemima Kalemba, publié le 26 mai 2024

Environ 80 choristes ont chanté pour le concert du 50e anniversaire de la chorale Les Blés au vent dimanche. Au Centre culturel franco-manitobain, le groupe composé de choristes en activité et d’anciens a interprété des chants significatifs pour les Manitobains et la francophonie de l’ouest du Canada.

80 choristes, actuels et anciens, ont donné vie aux chants emblématiques du répertoire de la chorale Les Blés au vent, à travers leurs voix.
PHOTO : RADIO-CANADA / JEMIMA KALEMBA

Pour la présidente de la chorale Les Blés au vent, Martine Pelletier, le concert était un moment pour vivre la nostalgie et les souvenirs du temps passé. Il permet également de réaliser de belles rencontres et de prendre plaisir à entendre les chants exécutés auparavant par le groupe.

Il y a 50 ans, ça bougeait en français au Manitoba ! Et ça continue !

Martine Pelletier, présidente de la chorale Les Blés au vent

Sous le thème Ami, reviens, les choristes ont fait retentir leurs voix afin de célébrer la chorale et les artistes de la francophonie ouest-canadienne.

Selon Mme Pelletier, le thème choisi pour cette année se veut un retour aux sources.

C’est la nostalgie des temps anciens, le retour aux sources, être ensemble, chanter ensemble, dit-elle.

Ami, reviens, c’est le titre d’un chant qu’on chante. C’est un chant qui est rempli de souvenirs, des retrouvailles, des connexions, explique Martine Pelletier.

Pour nous, c’est continuer de faire des chants en français. D’apprécier le chant de chorale.

Martine Pelletier, présidente de la chorale Les Blés au vent

Cette année, le nombre de choristes inscrits a plus que doublé par rapport à l’année passée.

Daniel Roy faisait partie des artistes invités au concert du 50ᵉ anniversaire de la chorale Les Blés au vent.
PHOTO : RADIO-CANADA / JEMIMA KALEMBA

La chorale a partagé la scène avec des artistes invités, dont Daniel Roy. Pour lui, la chorale doit être célébrée pour les messages qu’elle véhicule aux Manitobains.

C’est des chansons qui véhiculent des messages d’amour, d’universalité, de diversité, des messages qui sont pas mal importants tous les jours, mais surtout aujourd’hui, explique-t-il.

La chorale a touché à tellement de monde, de toutes les générations depuis 50 ans. On espère que ça perdure.

Daniel Roy, artiste musicien

La chorale de la Division scolaire franco-manitobaine qui devait se produire à l’événement n’a finalement pas pu être présente.

La chorale Les Blés au vent a été fondée en 1974 grâce à l’initiative d’étudiants universitaires.

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Inès Rebei, publié le 27 mai 2024

TIMMINS – Près de 15 000 arbres vont être plantés d’ici les cinq prochaines années à Timmins grâce à une initiative de la section jeunesse de l’Alliance de la Francophonie de Timmins (AFT).

Un groupe écologique francophone va bientôt voir le jour à Timmins. Image: Canva / Doug Woods

« Ça fait longtemps, presque dix ans, qu’on parlait d’avoir un groupe environnemental francophone de jeunes qui pourrait se rencontrer quelques fois par année pour identifier des projets possibles », confie Sylvin Lacroix, directeur général de l’AFT.

Celui-ci ajoute qu’une table de concertation avait eu lieu juste avant la pandémie et avait permis d’identifier plusieurs pistes telles que la plantation d’arbres, un forum et un symposium sur l’environnement.

Au-delà des initiatives, l’objectif reste de créer des rassemblements réguliers de jeunes francophones pour avancer vers des projets écologiques.

Sylvin Lacroix, directeur général de l’AFT, espère que ce projet attirera de la relève. Photo : ONFR TFO / Inès Rebei

Une entente avec le Collège Boréal

Une entente entre l’AFT et le Collège Boréal a permis de lancer le premier projet, soit la plantation d’arbres. Bien que l’établissement donnera les arbres gratuitement, l’Alliance a choisi de donner une bourse au programme de technologie en environnement forestier en guise de reconnaissance pour le partenariat.

Lire la suite sur ONFR+

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 24 mai 2024

Considéré comme l’un des rendez-vous culturels les plus importants en Acadie, le Festival acadien de Caraquet revient cette année pour 62e édition du 5 au 15 août 2024 avec de grands noms tels que Zachary Richard, Bruno Pelletier, Roxanne Bruneau ou Daniel Goguen.

61e édition du Festival acadien de Caraquet – Gracieuseté

Le Festival acadien de Caraquet est de retour pour célébrer l’Acadie du 5 au 15 août 2024. Événement emblématique de la culture acadienne, le Festival a invité de grands noms de la musique francophone acadienne et francophone.

Selon la programmation préliminaire, plusieurs vedettes sont confirmées. Á commencer par l’incontournable Zachary Richard, en passant par l’artiste multidisciplinaire Daniel Léger, les stars acadiennes du country Daniel Goguen et Laurie LeBlanc ainsi que les deux voies féminines de l’Acadie Patsy Gallant et Annie Blanchard.

Comme à l’accoutumée, le Québec aura ses ambassadeurs à ce grand rendez-vous de l’Acadie. Il s’agit cette année de Roxanne Bruneau et Bruno Pelletier. Selon l’équipe d’organisation, d’autres noms s’ajouteront à la programmation dans les prochaines semaines.

Organisé depuis 62 ans avec l’appuie d’une pléthore de partenaires, le festival attire annuellement des dizaines de milliers de festivaliers et présente plus d’une centaine d’artistes.

De plus, le tintamarre – célèbre rassemblement populaire pour souligner la fierté acadienne – du Festival acadien de Caraquent est considéré comme la plus grande manifestation culturelle de l’Acadie.

La présidente de la Fédération culturelle canadienne française (FCCF) Nancy Juneau et le sénateur acadien René Cormier lors du tintamarre du Festival acadien de Caraquet en août 2023 – Gracieuseté

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Sandra Padovani, publié le 23 mai 2024

RAP offre des services variés aux aînés francophones de la région de Peel. Gracieuseté: RAP
[ENTREVUE EXPRESS]
QUI :

Lorraine Gandolfo est présidente depuis 2019 de Retraite active de Peel (RAP), organisme dédié aux aînés et aux retraités francophones. Établie depuis 45 ans dans la région, auparavant conseillère scolaire puis directrice des ressources humaines pour le Fondation Trillium de l’Ontario pendant 15 ans, elle a toujours été impliquée dans le rayonnement de la communauté francophone de la région.

LE CONTEXTE :

Créé en 2004, l’organisme Retraite active de Peel, qui a reçu le prix de l’engagement de la communauté de Société Santé en français en 2023 pour ses efforts visant à améliorer l’accès aux services de santé en français, fêtera cette année ses 20 ans d’engagement envers les aînés francophones de la région de Peel.

L’ENJEU :

RAP, qui est affilié à la Ville de Mississauga à titre de Older Adult Group, est le seul organisme fédérateur pour les aînés desservant en français les villes de Mississauga, Brampton et Caledon.

« Comment qualifieriez-vous la francophonie de la région de Peel?

C’est une communauté qui est diversifiée avec beaucoup de nouveaux arrivants au cours des dix dernières années. Il y a également beaucoup de francophones du Nord de l’Ontario, de l’Acadie et du Québec aussi qui sont venus s’installer dans la région.

La région de Peel est en bordure de l’aéroport Pearson, donc c’est un accès stratégique pour les entreprises. De grosses compagnies se sont en effet établies ici et cela a amené toute une population francophone, certaines personnes pour quelques années, d’autres durablement, comme nous. Nos enfants et nos petits-enfants sont ici. Les francophones y établissent des racines. En 2016, il y en avait déjà 32 000 à Peel.

Comment l’idée de créer RAP a-t-elle germé?

Les deux fondatrices, Carmen Gauthier et Claire McCullough, avaient identifié un besoin de la région et souhaitaient faire en sorte que les aînés francophones ne soient plus isolés et aient accès à des activités. Briser cet isolement, rester social et actif est très important après le passage à la retraite.

Rien n’existait encore pour ces aînés francophones à Peel, qui en étaient d’ailleurs les fondateurs, les bâtisseurs qui ont contribué de différentes façons à la création des garderies et des écoles francophones. L’organisme Retraite active a ainsi été créé en 2004, avant de devenir un organisme sans but lucratif en 2017 sous le nom de Retraite active de Peel (RAP), avec l’aide de la Fédération des aînés et des retraités francophones de l’Ontario (FARFO). Et nous soufflons maintenant nos 20 bougies!

Combien de membres cette communauté compte-t-elle maintenant?

Nous sommes partis d’un petit groupe d’une vingtaine de personnes. En 2018, nous avons établi un partenariat avec la ville de Mississauga, qui nous donne l’accès au centre communautaire Frank McKechnie deux à trois fois par semaine. Nous sommes passés graduellement à 91 membres. Aujourd’hui, nous sommes plus de 150!

Avoir un endroit où se retrouver, offrir des activités et s’entraider est l’essence de notre groupe. C’est une communauté riche en services au sein de laquelle de grandes amitiés se sont formées. Nous sommes très fiers de ce que nous avons accompli et de l’engagement pour la francophonie. Nos membres ont entre 55 et 95 ans, mais la moyenne d’âge se situe entre 70 et 76 ans. Les membres de RAP sont très actifs et autonomes.

Crédit image : RAP

Lire la suite sur ONFR+

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Sandra Padovani, publié le 24 mai 2024

TORONTO – Un an après un recours à la Cour supérieure de l’Ontario et des menaces de poursuites judiciaires du Conseil scolaire Viamonde contre le ministère de l’Éducation, celui-ci annonce aujourd’hui l’investissement de 20,1 millions de dollars pour la nouvelle école élémentaire publique Toronto Beaches-Cliffside, celle demandée par le conseil scolaire depuis 2010.

Le Conseil scolaire Viamonde, réseau d’écoles laïques de langue française, demandait une école dans l’est de Toronto depuis 2010. Photo : Wikicommons / Jess O

Le ministre de l’Éducation Stephen Lecce a annoncé aujourd’hui à Scarborough, dans l’est de Toronto, un investissement de 20.1 millions de dollars auprès du Conseil scolaire Viamonde, le réseau d’écoles laïques de langue française, pour la nouvelle École élémentaire publique Toronto Beaches-Cliffside.

« Cet investissement permettra de créer 380 places pour les élèves et 73 places dans les services de garde d’enfants agréés à Toronto, dans le cadre de l’engagement du gouvernement visant la construction d’espaces d’apprentissage ultramodernes destinés aux élèves de l’Ontario », exprime le communiqué de presse officiel.

Viamonde demandait au gouvernement ontarien d’accorder le financement pour l’acquisition d’un terrain dans le secteur Beaches-Cliffside depuis 2010.

Après un sixième refus de financement, le conseil scolaire décidait il y a un an de déposer une instance à la Cour supérieure de l’Ontario contre le gouvernement ontarien, au motif du non-respect de la Charte canadienne des droits et libertés. Cette dernière garantit aux francophones le droit à l’éducation dans leur langue. Les données démographiques confirment la nécessité d’une école laïque de langue française dans le quartier Beaches-Cliffside de la ville reine.

Selon Benoit Fortin, le vice-président du Conseil scolaire Viamonde, les refus essuyés depuis 2010 étaient relatifs au coût élevé des terrains, avoisinant les 20 millions de dollars. En avril 2023, il estimait déjà à 380 le nombre d’élèves en attente. « Les enfants sont donc pour le moment placés dans d’autres écoles ou en sont même réduits à se diriger vers d’autres systèmes », avait-il expliqué.

Au micro d’ONFR, M. Fortin avait précisé que le conseil scolaire était prêt à « s’asseoir à la table avec le gouvernement afin de régler ça directement ou alors, l’instance en justice suivra son cours ».

Lire la suite sur ONFR+