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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 28 avril 2023

Initié par Spectacles Bonzaï et développé en partenariat avec la Fédération culturelle canadienne-française (FCCF), Aire Ouverte et l’Alliance nationale de l’industrie musicale (ANIM), un nouvel espace virtuel des cultures francophones de partout au Canada a été dévoilé le 25 avril.

Bonne nouvelle pour les créateurs francophones du Québec et du Canada. Un espace virtuel inédit a été dévoilé mardi dernier par la FCCF et ses partenaires.

Dédiée au réseautage et au télétravail du secteur culturel, Aire Ouverte est une plateforme virtuelle interactive qui représente la géographie du Québec et du Canada à travers ses villes culturelles et ses lieux-phares de la scène artistique.

Bel exemple de rapprochement

À son lancement, en mai 2021, la plateforme interactive en 2D représentait graphiquement le Québec et ses lieux-phares de la scène musicale avant de couvrir tout le territoire du pays.

« En créant des salles de spectacle et des bureaux virtuels, la carte d’Aire Ouverte s’est rapidement étendue à Toronto, puis à Moncton, pour finalement s’élargir à toutes les provinces et les territoires canadiens. Le 29 mars dernier, Aire Ouverte a inauguré la dernière province canadienne, soit la Colombie-Britannique. Aujourd’hui, le Canada sera le premier pays recréé virtuellement au monde.», se félicitent les partenaires dans un communiqué conjoint.

Air Ouverte promet de favoriser la collaboration entre les associations et organismes culturels et artistiques à travers le pays. De plus, le nouvel espace se targue aussi de « mettre en valeur le secteur de la culture francophone canadienne et le travail de ceux et celles qui la défendent dans les communautés francophones en situation minoritaire ».

« La pandémie est peut-être derrière nous, mais le télétravail s’est ancré dans nos habitudes et la distance physique entre les acteurs culturels peut être grande, surtout au Canada ! Avec Aire Ouverte, tout le monde est proche ! C’est motivant de voir que ce projet de culture numérique garde toute sa pertinence », souligne Sébastien Collin, directeur général chez Spectacles Bonzaï.

Des festivités numériques ont été offertes gratuitement les 25, 26 et 27 avril derniers pour souligner la naissance d’Aire Ouverte dont des visites guidées, des spectacles en direct et des diffusions de captation vidéo, de conférences et de court-métrage.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 28 avril 2023

Pas moins de 250 acteurs et leaders de l’éducation francophone en milieu minoritaire se retrouvent à Ottawa le 27 et 28 avril au Sommet national de l’éducation pour réfléchir et échanger autour des perspectives et enjeux du secteur.

Sommet de l’éducation , Ottawa. Photo: Patrick Woodbury

C’est autour du thème « Réimaginer l’éducation » que la Fédération nationale des conseils scolaires francophones (FNCSF) organise la 4e édition du Sommet national de l’éducation le 27 et 28 avril à Ottawa. Un thème qui fait écho à la sortie de la pandémie et son lot de bouleversements dans le secteur de l’éducation.

Au total, 250 acteurs clés de l’éducation en français, langue première, en contexte minoritaire au Canada ont répondu présents.

« Ce sommet offre un forum d’échanges et de réflexions sur les enjeux éducatifs qui nécessitent la mobilisation du réseau pour assurer la réussite et le bien-être des apprenants, petits et grands.», lit-on dans un communiqué publié par la FNCSF.

Au menu du sommet : des ateliers thématiques sur des enjeux clés en éducation en français, langue première, ainsi que des conférences notamment sur l’importance des données pour mieux outiller les réseaux scolaires et communautaires.

En prélude à l’événement qui a lieu tous les cinq ans, plus d’une centaine de personnes ont pris part le 20 avril dernier à un pré-sommet en mode virtuel.

Ce pré-sommet a permis, selon les organisateurs, de débattre de plusieurs enjeux liés au continuum éducatif de la petite enfance à l’âge adulte.

« Après 3 ans de pandémie qui a forcé le milieu éducatif à être dans l’urgence et à naviguer à vue, ce sommet tombe à point nommé pour permettre aux acteurs du milieu de prendre un pas de recul pour mieux cerner les priorités à venir pour assurer la réussite et le bien-être des apprenants et du personnel éducatif. Ce sommet promet d’être un véritable électrochoc ! », explique Simon Cloutier, président de la FNCSF.

Grâce à des activités diverses de remue-méninges, de réflexion et de discussions, la 4e édition se veut aussi une occasion pour mettre à profit le savoir-faire des participants et de leurs pratiques exemplaires pour bonifier le Plan stratégique sur l’éducation en langue française (PSELF).

Rappelons, enfin, que la FNCSF représente l’ensemble des conseils scolaires francophones au Canada en contexte minoritaire. Ces derniers offrent des services éducatifs en français à près de 173 000 élèves rassemblés dans plus de 700 établissements scolaires

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ONFR+ – Rachel Bolduc-Crustin, publié le 27 avril 2023

Le projet de loi C-11 a été adopté ce jeudi. Les sénateurs ont approuvé la mouture visant à moderniser la Loi sur la radiodiffusion.

Crédit photo : Canva

C-11 a pour but d’obliger le financement et la promotion du contenu canadien par les plateformes comme Netflix, Spotify et YouTube. Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) aura de nouveaux pouvoirs d’exécution en vertu de la loi, et l’obligation de consulter les communautés linguistiques minoritaires avant de prendre des décisions qui pourraient avoir un impact sur leurs activités.

Les différentes associations représentant les professionnels de l’industrie culturelle franco-ontarienne accueillent la Loi de façon majoritairement positive. La plupart de leurs demandes ont été entendues, dont le fait que les communautés de langues officielles en situation minoritaire (CLOSM) soient explicitement nommées. ONFR+ a questionné plusieurs intervenants. 

« Lorsqu’on est absent d’une loi, on peut être facilement oublié. Donc c’était un des premiers objectifs, de faire en sorte qu’on était reflétés dans ce projet de loi, et que la réalité particulière de la production francophone soit aussi mentionnée », explique la directrice générale de la Fédération culturelle canadienne-française (FCCF), Marie-Christine Morin.

Alors que certains créateurs de contenu se sont publiquement opposés à C-11, le youtubeur franco-ontarien Phil Rivière se sent un peu entre l’arbre et l’écorce. 

« J’ai des émotions mixtes là-dessus. Je vois qu’il y a beaucoup de points positifs, surtout pour les francophones en situation minoritaire comme nous. Mais il y a aussi d’autres points dont je ne suis pas certain à 100 %. »

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RADIO-CANADA – Raluca Tomulescu, publié le 26 avril 2023

Le nouveau plan d’Ottawa sur les langues officielles prévoit des actions pour favoriser l’immigration francophone et renforcer l’apprentissage du français, des mesures chères aux communautés francophones minoritaires du pays.

La ministre des Langues officielles, Ginette Petitpas Taylor, a lancé en mai dernier, à Vancouver, les consultations pancanadiennes pour le plan d’action pour les langues officielles 2023-2028.
PHOTO : RADIO-CANADA / ALEXANDRE LAMIC

Le plan de cinq ans dévoilé mercredi par la ministre des Langues officielles, Ginette Petitpas-Taylor, prévoit des investissements de 4,1 milliards de dollars pour les cinq prochaines années.

Le gouvernement accorde une place importante au rétablissement du poids démographique des francophones grâce à l’immigration, le premier pilier du plan, auquel il consacre 137,2 millions de dollars.

Il compte mettre en place une nouvelle politique en immigration francophone en revisitant les engagements actuels du ministère afin de stimuler l’immigration francophone et de favoriser l’établissement et l’intégration d’immigrants d’expression française ou bilingues dans les communautés francophones en situation minoritaire.

Les mesures comprennent un accroissement des efforts de promotion et d’appui au recrutement, un corridor pour la sélection et la rétention d’enseignants de français au Canada et un renforcement de la capacité d’accueil des communautés francophones en situation minoritaire.

L’accroissement des communautés francophones minoritaires par le recrutement d’immigrants est un dossier prioritaire des associations francophones du pays. La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) souhaite notamment que la cible d’immigration francophone en milieu minoritaire au Canada soit triplée, pour atteindre 12 % de l’ensemble des immigrants.

Dans un communiqué, la FCFA qualifie les investissements en immigration francophone de majeurs et estime que le nouveau plan quinquennal d’Ottawa donnera aux communautés davantage de moyens pour accueillir et intégrer un nombre plus grand d’immigrants et d’immigrantes d’expression française.

Dans son plan, le gouvernement fédéral souhaite, par ailleurs, renforcer les possibilités d’apprentissage du français tout au long de la vie, une initiative connue sous le nom de continuum en éducation .

Près de 150 millions de dollars sont dédiés à l’appui des provinces et territoires en matière d’éducation dans la langue de la minorité.

Ces fonds permettront, entre autres, d’élargir l’offre de programmes, d’élaborer des outils permettant notamment aux parents de mieux soutenir leurs enfants et d’enrichir les milieux d’apprentissage afin de contribuer à accroître la réussite scolaire des jeunes, écrit Ottawa dans le plan d’action.

Le plan d’action pour les langues officielles est un plan quinquennal visant à promouvoir la vitalité des communautés de langues officielles en situation minoritaire.

L’annonce du plan 2023-2028 survient alors que s’amorcent mercredi, à la Chambre des communes, les débats sur le projet de loi C-13, qui vise à réformer la Loi sur les langues officielles.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 26 avril 2023

Fondée en janvier 2023 par quatre organismes provinciaux, l’Alliance de la francophonie économique canadienne ambitionne de rassembler les communautés francophones et bilingues des affaires au Québec et partout au Canada.

Le président de la FGA Dominic Mailloux (en haut à gauche) avec le DG du CDÉA (en haut à droite), le PDG du CÉNB Gaetan Thomans (en bas à droite) et Charles Milliard lors de la présentation de l’ALEC aujourd’hui. Capture d’écran.

C’est une première dans l’histoire. Les entrepreneurs francophones du Québec et d’ailleurs au Canada ont désormais leur propre réseau national. Révélée en avant-première lors du dernier Sommet de la Francophonie à Djerba en Tunisie, l’Alliance de la francophonie économique canadienne (AFEC) a été présentée au public aujourd’hui durant le premier forum franco-ontarien des affaires tenue à Ottawa.

Le Français, un avantage compétitif

« L’AFEC est un regroupement d’organismes qui sont convaincus que le Français représente un avantage compétitif » lance d’emblée Dominic Mailloux, président de la Fédération des gens d’affaites de l’Ontario (FGA), en conférence de presse.

Créée le 26 janvier 2023, l’AFEC regroupe pour l’instant quatre acteurs francophones majeurs du monde des affaires dans quatre provinces, à savoir : le Conseil économique du Nouveau-Brunswick (CÉNB), le Conseil de développement économique de l’Alberta (CDÉA), la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et la Fédération des gens d’affaires francophones de l’Ontario (FGA).

« Nous sommes en période de recrutement pour recruter de nouveaux membres dans d’autres provinces. L’idée est de resserrer les liens entre tous les gens d’affaires francophones partout au pays », poursuit le président de la FGA.

L’AFEC souhaite également organiser un événement annuel qui regroupe les acteurs de la francophonie économique canadienne, mais pas que. D’autres activités sont prévues comme des missions commerciales interprovinciales ou des prises de position sur des sujets importants.

Pour sa part, le PDG du CÉNB Gaëtan Thomas a indiqué que l’AFEC se veut un porte-parole des entreprises francophones et bilingues partout au Canada.

« Nous avons eu des relations bilatérales comme ceux du Nouveau-Brunswick avec le Québec ou l’Alberta avec le Québec, mais l’idée avec l’AFEC est d’augmenter les transactions et les liens économiques des francophones partout », explique le représentant du Nouveau-Brunswick.

Du coté de l’Alberta, le directeur général du CDÉA Étienne Alary est du même avis. « Les relations économiques gagneront à se développer de l’Est à l’Ouest et vice versa, tout en saluant l’inauguration du nouveau bureau du Québec à Calgary », affirme le franco-albertin.

Pour le représentant du Québec et PDG de la FCCQ Charles Milliard, l’AFEC souhaite « valoriser le Français dans les affaires au Canada, car il s’agit de la troisième langue d’affaires dans le monde et représente un marché de plus de 500 millions de personnes ».

« Avant de profiter des opportunités ailleurs, il faudra d’abord améliorer nos relations et nos connaissances ici au Canada. Vous parlez de contextes minoritaire et majoritaire de l’usage du Français, et à ce titre nous ignorons au Québec les réalités des communautés francophones en situation minoritaire », conclut-il.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 25 avril 2023

L’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) a transmis récemment ses recommandations au Ministère de la Santé et à Santé Ontario pour améliorer l’accès à des soins de santé et de longue durée en français.

Les franco-ontariens multiplient les actions pour mieux accéder à des services de santé en Français. Dernière action en date : la production de deux mémoires incluant de nombreuses propositions concernant des thèmes comme les désignations, les entités de planification des services de santé, l’imputabilité et l’accès des francophones au système de santé.

Les deux mémoires ont été transmis en deux temps à la fin du mois de mars et au début du mois d’avril aux parties prenantes du dossier, à savoir : le ministère de la santé, le ministère des soins de longue durée, celui des affaires francophones ainsi que Santé Ontario.

La trame de fonds des recommandations émises par l’AFO s’articule autour du besoin de compléter l’alignement des outils servant de lentille francophone avec le système de santé actuel. 

« Nous observons qu’avec la nouvelle Loi sur les services en français, la Loi de 2019 sur les soins interconnectés et la stratégie ontarienne sur les services en français, le gouvernement détient de bons leviers pour mettre de l’avant les recommandations que nous leur partageons. La santé en français, c’est une question d’équité, d’efficacité et d’efficience du système et de qualité de service », déclare le président de l’AFO, Fabien Hébert dans un communiqué.

Toujours selon l’AFO, la santé et les soins de longue durée sont parmi les plus importantes préoccupations de la communauté franco-ontarienne. Dans son dernier sondage sur les priorités communautaires, plus d’un francophone sur deux a identifié un sujet santé comme sa plus grande priorité. De plus, lors de la dernière assemblée générale de l’AFO, ses membres ont adopté à l’unanimité une résolution lui demandant de faire « de la santé une grande priorité et d’y accorder les ressources nécessaires ».

Afin de pérenniser son action dans le secteur de la santé, l’AFO est actuellement en train de recruter une expertise à temps plein dans ce secteur.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 24 avril 2023

La Fédération de la jeunesse canadienne-française a annoncé aujourd’hui que l’organisation des Jeux de la francophonie canadienne 2025 a été octroyée à Laval au Québec à l’issu d’un processus de sélection.

Crédit photo : Gracieuseté de la FJCJ

C’est un autre pas en avant pour le rapprochement entre le Québec et les communautés francophones et acadienne des autres provinces et territoires. En effet, la région-hôte de la huitième édition des Jeux de la francophonie canadienne (JeuxFC) n’est autre que la ville de Laval. Organisée par la Fédération de la jeunesse canadienne-française (FJCF), cette huitième édition aura lieu du 15 au 19 juillet 2025 après huit ans d’absence à cause de la pandémie de la Covid-19.

« Au départ, trois comités avaient soumis un dossier de candidature. Chacun de ces dossiers a été évalué et les trois communautés ont été visitées par le comité de sélection, soit Laval (Québec), North Bay (Ontario) et Ottawa (Ontario) », explique la FJCF dans un communiqué de presse.

Parmi les trois villes concurrentes, Laval a obtenu le plus grand nombre de points dans le cadre du processus de sélection après avoir démontré sa vaste capacité d’organisation évènementielle.

« C’est très encourageant pour la jeunesse d’expression française de recevoir trois candidatures de grande qualité. Chacune des communautés candidates aurait pu accueillir d’excellents JeuxFC et nous sommes particulièrement satisfait·es de voir que chaque personne engagée dans le processus, tant du côté de la FJCF que du côté des communautés candidates, a fait preuve d’un enthousiasme palpable envers notre événement. C’est avec une énergie renouvelée que nous entamerons le travail avec la communauté de Laval dans les prochains mois », affirme Marguerite Tölgyesi, présidente de la Fédération de la jeunesse canadienne-française.

Événement d’envergure nationale, les jeuxFC visent à inspirer l’engagement en éveillant et renforçant le sentiment d’appartenance à la francophonie canadienne. Plus encore, la FJCF veut à travers les JeuxFC célébrer la diversité et cultiver la construction identitaire des jeunes dans le but de contribuer à la vitalité des communautés d’expression française au Canada.

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ONFR+ – Sandra Padovani, publié le 24 avril 2023

La principale du Lycée français de Toronto (LFT) Barbara Martin est une véritable magicienne de l’éducation. Plus jeune principale d’un collège de France à l’âge de 29 ans, elle est ensuite devenue cheffe des collèges de France, avant d’immigrer au Canada. Dans son premier roman La méthode Barbara, publié en 2022, elle raconte son expérience dans l’un des lycées les plus difficiles de la banlieue parisienne au milieu des tumultes d’une réforme, des protestations des gilets jaunes et d’une pandémie. Sa méthode d’éducation, fondée sur le respect et l’humanité, regagne la confiance de la jeunesse.

Barbara Martin, cheffe d’établissement du Lycée français de Toronto. Crédit image: Sandra Padovani

« Qu’est-ce qui vous a amenée à travailler dans l’éducation ?

Rien ne m’y prédestinait. Mes deux parents venant d’un environnement social très pauvre, ma mère étant fille d’immigrés polonais, mon père ayant été abandonné par sa famille, ils n’avaient aucun code sur l’éducation et avaient même vécu une certaine forme de violence institutionnelle discriminatoire, n’appartenant pas à l’élite.

Un jour, une ministre avait déclaré que « l’école est en priorité pour ceux qui n’ont qu’elle pour pouvoir s’en sortir », ce qui m’avait énormément marquée. Je me suis forgée à l’école. C’est là que j’ai tout appris de cet environnement. Enfant unique, j’étais très sociable et ma mère m’a inscrite au théâtre ce qui m’a donné encore plus d’aptitudes sociales.

Quelle filière aviez-vous initialement choisie ?

J’étais une élève très moyenne mais après un baccalauréat scientifique, je me lance dans les études de biologie et de géologie de façon un peu intuitive et je deviens une bonne étudiante. Quand on étudie une matière qu’on adore, ça devient facile. C’est ce que je dis souvent à mes étudiants. Au moment de la maitrise (Master), les professeurs nous incitent à passer le concours de professeur pour ajouter une corde à notre arc.

Je le réussis haut la main, à ma grande surprise. Je deviens ainsi prof un peu malgré moi mais ça deviendra un révélation. J’ai décidé de rendre à l’école ce qu’elle m’a donné, elle qui avait été au centre de ma vie avec le sentiment que je n’avais qu’elle et dont j’ai tant appris sur l’humain.

À 29 ans vous êtes devenue la plus jeune proviseure de collège en France. Comment cette opportunité s’est-elle présentée ?

J’étais dans ce collège dans lequel j’adorais enseigner les sciences de la vie et de la Terre, en particulier aux élèves en difficulté. Nous faisions tellement de projets pour les élèves qu’un collègue m’a proposé de passer le concours de personnel de direction pour qu’on puisse en organiser à plus grande échelle.

Énorme concours de circonstances : le critère d’âge est retiré cette même année (chose que je ne savais pas). C’est seulement grâce à ça que j’ai pu le passer. Sinon, j’aurais été trop jeune. Je le décroche notamment grâce à l’oral car je pense que le jury a été convaincu par mon optimisme intarissable et par mon engagement pour changer les choses dans l’éducation.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 21 avril 2023

L’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne (ACUFC) a lancé campagne nationale de valorisation du métier d’éducatrice et d’éducateur de la petite enfance afin de souligner le rôle important de cette profession dans la transmission de la langue française en contexte minoritaire.

Crédit photo : Yan Krukau / Pexels

« Rien de moins ». C’est le nom de la campagne nationale de valorisation des éducateurs à la petite enfance lancé par l’ACUFC, un organisme pancanadien regroupant les 22 établissements d’enseignement postsecondaire en contexte francophone minoritaire.

Dans le détail, l’initiative sera déployée dans les neufs provinces et les trois territoires où vivent les minorités francophones et acadienne. Elle sera diffusée via plusieurs canaux dont la télévision, les plateformes numériques et les médias sociaux.

Valoriser la profession

« En partenariat avec les parents, les éducatrices et les éducateurs qui accompagnent au quotidien les tout-petits assurent la transmission de la langue et de la culture tout en soutenant leur développement global. Leur profession est cruciale pour l’avenir des communautés francophones en situation minoritaire et elle doit être reconnue à sa juste valeur », explique la présidente-directrice générale de l’ACUFC, Lynn Brouillette dans un communiqué publié le 20 avril.

« En plus de mettre en lumière le travail des éducatrices et des éducateurs, la campagne permettra de faire rayonner la diversité, l’accessibilité et l’excellence des programmes d’éducation à la petite enfance offerts en français par les établissements postsecondaires ancrés dans nos communautés francophones en situation minoritaire », ajoute Lynn Brouillette.

Dans son argumentaire pour attirer de nouvelles personnes dans la profession, l’ACUFC indique que les programmes d’éducation à la petite enfance sont offerts sous différents formats (présentiel, en ligne, hybride) et permettent une conciliation famille-travail-études. Ils allient aussi bien la théorie que la pratique et préparent les étudiants à exercer la profession, tout en tenant compte du milieu linguistique minoritaire.

Principal bailleur de fond de la campagne, le gouvernement fédéral voit d’un bon œil le lancement de l’initiative par l’organisme pancanadien.

« Nous savons que l’accès à des services de garde inclusifs est essentiel au développement linguistique et culturel de nos enfants. J’ai hâte de voir l’incidence positive qu’aura cette campagne pour soutenir l’accès à un système d’apprentissage et de garde des jeunes enfants de qualité, abordable, flexible et inclusif qui profitera aux familles et aux communautés dans tout le Canada », se réjouit Karina Gould, ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social.

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ONFR+ – Rachel Bolduc Crustin, publié le 19 avril 2023

Le Mouvement d’implication francophone d’Orléans (MIFO) a renoué avec son habituelle soirée de lancement de programmation mercredi soir. Le public était convié au Centre des arts Shenkman pour avoir un avant-goût de la prochaine saison artistique, en présence de certaines de ses têtes d’affiche.

Dans la programmation du MIFO 2023-2024: Daniel Lavoie, Machine de cirque, Woodney Pierre, Mon cœur est un oiseau qui danse les yeux fermés de Juliette Gagnon-Lachapelle. Crédits image: Valérie Paquette / Stéphane Bourgeois / Kofi Morgan / Juliette Gagnon-Lachapelle

Après quelques années à devoir renoncer au grand rassemblement d’avril, le plus grand centre culturel franco-ontarien a pu remplir près de 75 % des sièges de la salle Harold-Shenkman.

La directrice artistique du MIFO, Anne Gutknecht, s’en réjouit : « On est extrêmement heureux de pouvoir lancer notre saison artistique comme dans le bon vieux temps. On retrouve la grande fête habituelle avec mocktails et prestations. Cette saison est remplie de petits bonheurs ! »

Céleste Lévis et Marc-Antoine Joly sur scène.
Céleste Lévis et Joly feront partie du Kaléidoscope musical pour la Journée des Franco-Ontariens. Crédit image : Stéphane Bédard

Parmi ces artistes en prestation, on retrouvait deux chouchous du MIFO. Céleste Lévis et Marc-Antoine Joly ont donné un avant-goût du cinquième Kaléidoscope musical, un spectacle concept qui se tient toujours autour de la Journée des Franco-Ontariens. Des artistes aux styles variés forment, le temps d’une soirée, un seul groupe qui interprétera les chansons de chacun. Le Kaléidoscope musical 2023 aura lieu le 22 septembre et inclura aussi Beau Nectar, LeFLOFRANCO et Martin Gagnon.

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RADIO-CANADA – Miguelle-Éloïse Lachance, publié le 18 avril 2023

Le recteur de l’Université de Sudbury, Serge Miville, a répondu cette semaine à une lettre ouverte écrite par deux anciens étudiants de l’Université Laurentienne pour appuyer le projet d’université par, pour et avec les francophones du Moyen-Nord de l’Ontario. Il propose, dans sa réponse, un nouveau contrat social.

Historien de carrière, Serge Miville dirige l’Université de Sudbury.
PHOTO : RADIO-CANADA / FRÉDÉRIC PROJEAN

La lettre a été écrite en mars pendant le mois de la francophonie par Marie-Pierre Héroux, aujourd’hui étudiante à l’Université d’Ottawa, et Philippe Mathieu, un artiste, enseignant et journaliste.

Marie-Pierre Héroux accorde une entrevue.
Marie-Pierre Héroux a dû déménager à Ottawa, car son programme d’études faisait partie de ceux qui ont été supprimés en avril 2021. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / JUSTINE COHENDET

Premièrement, il y a le côté revendication politique. Je pense que le dossier de l’Université de Sudbury doit avancer et on attend le financement de la province, affirme Mme Héroux pour expliquer la motivation derrière sa démarche.

« [C’est] aussi juste un rappel pour inclure la jeunesse dans tout ce processus de création de l’université et la création des programmes. »— Une citation de  Marie-Pierre Héroux, étudiante à l’Université d’Ottawa

Dans sa réponse, Serge Miville a manifesté sa reconnaissance envers les deux signataires de la lettre.

Le recteur a expliqué en entrevue à l’émission Le matin du Nord le contrat social qu’il propose pour l’avenir de l’éducation en français dans le Nord-Est de l’Ontario.

Dans la liste d’engagements, on retrouve notamment l’assurance d’un dialogue continu avec la communauté étudiante.

Il veut s’assurer que les étudiants et étudiantes obtiennent la meilleure qualité d’enseignement dans un environnement qui favorise leur développement intégral comme personne.

C’est la mission fondamentale de l’Université de Sudbury, ajoute M. Miville.

Serge Miville a par ailleurs déploré le manque d’écoute et de consultation auprès des étudiantes et étudiants avant et pendant le processus de restructuration de l’Université Laurentienne.

Dans sa lettre de réponse, il mentionne aussi que l’Université de Sudbury devra jouer un rôle actif pour le développement social, culturel, économique et intellectuel de la francophonie sudburoise.

Une réponse bien accueillie

Philippe Mathieu et Marie-Pierre Héroux se disent satisfaits par la réponse du recteur.

Ils considèrent que ce dernier fait beaucoup d’efforts pour mener à bien le projet qui est né à la suite de la crise à l’Université Laurentienne.

Portrait de Philippe Mathieu.
Philippe Mathieu croit que Serge Miville est à la hauteur de la situation. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / AYA DUFOUR

M. Mathieu se désole toutefois de l’absence d’engagement chiffré du gouvernement provincial.

« J’étais déçu des dernières nouvelles budgétaires, je m’attendais à ce que nous ayons plus de nouvelles par rapport à l’Université de Sudbury. Je demande à ce que la province et le gouvernement Ford prennent le dossier des francophones au sérieux, notamment dans le Nord de l’Ontario. »— Une citation de  Philippe Mathieu, artiste, enseignant et journaliste

Le ministère des Collèges et Universités n’était pas disponible mardi pour répondre aux questions de Radio-Canada.

Avec les informations de Sihem Gadi et d’Elsie Miclisse

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 17 avril 2023

Composée de 30 000 entreprises, la communauté francophone des affaires en Ontario se dote d’un nouveau forum dont la première édition aura lieu le mercredi 26 avril 2023 à Ottawa.

Affiche de l’événement – FGA

La communauté francophone des affaires pèse lourd en Ontario. Bien qu’elle soit minoritaire, celle-ci représente 30 000 entreprises et génère 80 milliards de dollars, soit 12% du PIB de la province, selon des chiffres dévoilés par la Fédération des gens d’affaires francophones de l’Ontario (FGA).

D’ailleurs, l’organisme franco-ontarien organise le premier forum franco-ontarien des affaires, le mercredi 26 avril à Ottawa dans le but de valoriser l’apport du tissu économique francophone et bilingue.

Au menu du forum qui se tiendra de 8h à 19h : une séance plénière, une table ronde, des ateliers ainsi que du réseautage. Une conférence de presse aura lieu également pour présenter au public l’Alliance de la francophonie économique canadienne, un nouveau réseau pancanadien annoncé en avant première lors du dernier Sommet de la Francophonie à Djerba en Tunisie.

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ONFR+ – Inès Rebei, publié le 13 avril 2023

Les nouvelles données du Centre de demande d’admission aux universités de l’Ontario (OUAC) sont encourageantes. Publiées aujourd’hui, celles-ci révèlent une augmentation considérable des admissions à Hearst, Toronto et Sudbury.

Les élèves seront plus nombreux sur les bancs des universités francophones de Hearst, Toronto et Sudbury. Montage ONFR+

Deux fois plus d’élèves ontariens ont choisi de se rendre sur les bancs de l’Université de Hearst. L’établissement du Grand Nord a enregistré est en voix de doubler ses admissions des élèves du secondaire, passant de 15 élèves à 30.

Concernant les élèves de l’extérieur, cette augmentation se chiffre à 15,6 %, avec un nombre total des admissions de 119 à ce jour pour l’année 2023.

Une hausse qui peut être expliquée en partie par une hausse des taux d’acceptation des étudiants africains par l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté (IRCC). Des refus massifs de ces étudiants révélés en 2021, suite à une faille du système d’immigration vivement dénoncée en 2021.

« Nous estimons qu’il se situe entre 35 et 40 % alors qu’il se situait plutôt autour de 20 à 25 % auparavant », rapporte le service de communication de l’établissement. L’Université a accueilli une cohorte de près de 40 étudiants, majoritairement à Kapuskasing, soit 15 à 20 étudiants de plus qu’anticipé, nous indique-t-on.

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RADIO-CANADA – Julien Sahuquillo, publié le 13 avril 2023

Le Conseil scolaire Viamonde a déposé une instance devant la Cour supérieure de justice de l’Ontario contre le ministère de l’Éducation. Le conseil estime que le refus du gouvernement de financer l’achat d’un terrain dans le secteur de Birchcliffe-Cliffside, dans l’est de Toronto, pourrait compromettre la création d’une nouvelle école élémentaire.

Des parents avaient déjà repéré en 2017 un possible terrain disponible pour la construction d’une nouvelle école élémentaire.
PHOTO : ISTOCK

En plus de Viamonde, le vice-président du conseil scolaire, Benoit Fortin, est l’un des demandeurs dans cette instance, à titre de parent.

Depuis 2010, le Conseil scolaire Viamonde a informé le ministère de l’Éducation des besoins pressants d’une école élémentaire dans le secteur de Birchcliffe-Cliffside à Toronto, rappelle-t-il.

« À la suite à des demandes répétées et des refus répétés, la seule solution a été de porter l’affaire en justice. »— Une citation de  Benoit Fortin, vice-président du Conseil scolaire Viamonde

Trois autres parents sont aussi demandeurs dans cette action en justice. Ces demandeurs estiment que le refus du gouvernement provincial va à l’encontre de la Charte canadienne des droits et libertés.

La décision du […] ministère de l’Éducation de refuser de financer l’achat d’un terrain et la construction d’une école dans le quartier Birchcliffe-Cliffside à Toronto porte atteinte au droit des demandeurs et de toute autre personne jouissant du droit d’obtenir une éducation dans la langue officielle minoritaire, et par ce fait, briment leurs droits linguistiques en vertu de l’article 23 de la Charte, indique le document déposé en cour.

Le ministère de l’Éducation n’a pas voulu commenter le dossier. Par courriel, Ingrid Anderson, la porte-parole du ministère, a affirmé que puisque l’affaire est devant les tribunaux, il ne serait pas approprié de commenter.

Un risque de perdre le terrain

Le conseil scolaire a un terrain de plus de 12 000 mètres carrés en vue depuis 2020. Ce dernier est d’une valeur de plus de 20 millions de dollars, selon le document de cour.

Un prix qui ne comprend pas les frais de transaction, d’aménagement et de construction supplémentaires.

Le conseil avance que les refus répétés de financement pourraient faire en sorte que le terrain soit vendu à un autre acheteur.

Le terrain pourrait donc ne plus être disponible à l’avenir.

Le refus […] de financer l’achat du terrain et la construction d’une école à Birchcliffe-Cliffside pourrait mener à l’aliénation du terrain par le propriétaire à d’autres acquéreurs, retardant indéfiniment l’ouverture d’une école de langue française à Birchcliffe-Cliffside et causant un préjudice irréparable aux enfants des titulaires des droits protégés par l’article 23 de la Charte, peut-on lire dans la déclaration déposée devant la Cour supérieure de justice.

Si le ministère de l’Éducation n’a pas remis en cause le besoin d’une école en raison et l’existence d’un bassin suffisant d’ayants droit, il évoquerait un choix de priorisation.

L’unique considération citée par [le ministère de l’Éducation] était qu’il devait prioriser des projets déjà approuvés avec le financement disponible, cite le document de cour en parlant d’un refus, en 2021.

Une école nécessaire

Le Conseil scolaire Viamonde est formel : le besoin d’une nouvelle école est présent et indiscutable.

La base d’ayants droit est là. Les écoles avoisinantes sont pleines et le gouvernement doit réagir sinon l’expérience étudiante risque d’être affectée, précise Benoit Fortin.

Le conseil scolaire vise la création d’une école élémentaire de plus de 400 places.

Le document déposé en cour rappelle que des statistiques démographiques ont montré que la population francophone dans l’est de Toronto est en augmentation. Il ajoute que cette tendance devrait aussi s’accélérer avec l’immigration.

Le conseil rappelle qu’il a déjà étudié plusieurs possibilités et que la seule option viable est la création d’une nouvelle école élémentaire dans ce secteur.

Avec des informations de Myriam Eddahia

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LE DEVOIR – Jean-Benoît Nadeau, publié le 18 mars 2023

La chose paraît tellement évidente que l’on s’étonne qu’elle vienne juste de naître. Dans toutes les provinces, il existe des fédérations de gens d’affaires francophones et autres conseils de développement économique, mais aucun organisme de représentation réunissant tout ce beau monde « a mari usque ad mare ».

Photo: Unspalash.com « L’objectif de l’AFEC est de fonder les forces vives du développement économique francophone au Canada », affirme Dominic Mailloux, président de la FGA.

En janvier, la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), la Fédération des gens d’affaires francophones de l’Ontario (FGA), le Conseil économique du Nouveau-Brunswick (CENB) et le Conseil de développement économique de l’Alberta (CDEA) annonçaient la création d’une structure commune : l’Alliance de la francophonie économique canadienne (AFEC). « Notre idée est de parler de la langue française autrement que dans la défense », dit Charles Milliard, président de la FCCQ.

Cela faisait plusieurs années, explique-t-il, que les divers organismes expérimentaient des cadres collaboratifs. Depuis huit ans, la FCCQ et le CENB organisaient les Rendez-vous Acadie-Québec. Depuis 2021, l’organisme québécois et la FGA remettent des Prix du commerce Ontario-Québec en francophonie, qui récompensent les entreprises francophones qui contribuent à l’accroissement des échanges entre le Québec et l’Ontario. « J’avais également assisté au congrès du Conseil de développement économique de l’Alberta, qui m’avait beaucoup impressionné », raconte Charles Milliard.

Dominic Mailloux, président de la FGA, explique que la collaboration s’était intensifiée depuis 2021 à l’époque où les quatre organismes discutaient dans des 5 à 7 virtuels en présence de Mélanie Joly, alors ministre du Développement économique et des Langues officielles. Durant la même période, le gouvernement du Québec avait organisé le Sommet sur le rapprochement des francophonies canadiennes, et les discussions avec le Secrétariat québécois aux relations canadiennes étaient également fréquentes. Au Sommet de la francophonie de Djerba, en Tunisie, en novembre 2022, l’idée de créer l’AFEC s’est imposée et les choses se sont rapidement mises en place.

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