Aller au contenu

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Mickael Laviolle, publié le 25 mars 2024

TORONTO – Treize personnes se sont vues honorer par la province l’Ontario à travers l’attribution de la Médaille du mérite civique de l’Ontario pour leurs actions bénévoles exceptionnelles, en ce lundi 25 mars. Parmi ces personnalités aux actions marquantes, Gilles LeVasseur, professeur de gestion et de droit à l’Université d’Ottawa depuis plus de 25 ans, représente fièrement les Franco-Ontariens en tant que lauréat de 2022.

Le professeur de l’Université d’Ottawa Gilles Levasseur. Gracieuseté.

« C’est un honneur et un privilège. Pour un Franco-Ontarien comme moi, c’est important de montrer qu’on peut être capable de prendre notre place dans ce sommet-là et d’avoir cette volonté-là. C’est important de montrer qu’avec de la volonté on est tous capable de faire de grandes choses », a confié M. LeVasseur interrogé par ONFR.

La Médaille vient récompenser plus de 25 ans de travail auprès de sa communauté. Il s’est notamment engagé auprès des francophones malentendants de l’Ontario, des personnes en soins palliatifs et des anciens combattants pour qui il a levé des fonds pour améliorer la qualité de leurs soins.

Gilles LeVasseur a également collaboré avec l’équipe des Blue Jays de Toronto pour permettre à des enfants handicapés de connaître la joie de jouer au baseball et de côtoyer leurs idoles par l’intermédiaire de la fondation Blue Jay Care.

Enfin, en tant que spécialiste en gestion et en droit, il a offert gratuitement des conseils juridiques sur les questions d’éthique et les droits des patients, tout en contribuant au combat pour la sauvegarde de l’Hôpital Monfort.

Lire la suit sur ONFR+

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Sandra Padovani, publié le 18 mars 2024

WINDSOR – Le Nain rouge, la légende française racontant la naissance de la Ville de Détroit, qui y est célébrée chaque année, le Mardi gras local, rayonne désormais de l’autre côté de la rivière Détroit. Pour sa seconde édition, Windsor lui emprunte son folklore français. Francophones et francophiles se rassembleront lors du Festival Nain Rouge entre le 23 et 24 mars, côté américain et côté canadien, la foule déguisée et vêtue du rouge symbolique, pour conjurer les sorts de la créature mystique.

La Marche du nain rouge de Détroit. Crédit image : Page Facebook officielle Nain Rouge

Le Nain rouge, créature légendaire dont la venue est suivie de catastrophes, hanterait Détroit : l’incendie de 1805 ravageant la ville, les émeutes sanglantes de 1967 ou encore la faillite financière de la Ville en 2013. Depuis presque dix ans, chaque mois de mars, la Marche du Nain rouge rassemble les habitants qui se déguisent pour ne pas être reconnus de l’être maléfique lors de son passage et éviter ses sorts – une version locale unique en son genre de carnaval.

« Tout commence 15 ans en arrière, après l’Ouragan Katrina dévastant La Nouvelle-Orléans. Le premier Mardi gras de nouveau célébré après cette catastrophe naturelle était très important pour ses habitants. Les deux créateurs, Francis Grunow et Vince Keenan, inspirés par cette frénésie, ont alors l’idée de lancer une célébration similaire à Détroit, mais inspirée de son propre ADN, en allant chercher dans l’héritage français de la Ville », raconte John Cooper, un Américain francophone et francophile, acteur clé de l’histoire française de Détroit et des relations francophones avec Windsor.

« Ils découvrent un livre de 1872, Les légendes de Détroit, compilation de contes et mythes de la région et choisissent celle du Nain rouge – dont la tradition viendrait de Normandie – esprit malin dont les habitants doivent craindre le retour », narre-t-il.

Les légendes de Détroit (1872), une compilation de contes et mythes de la région. Gracieuseté

Lors d’un banquet organisé au Château Saint-Louis de Québec en mars 1701, une sorcière prédit son avenir à l’explorateur Antoine de la Mothe-Cadillac, le français fondateur de Détroit.

Lire la suite sur ONFR+

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

AMBER O’REILLY – Poète, slameuse, autrice de théâtre, scénariste, recherchiste et animatrice d’événements multilingues, publié le 22 mars 2024

« Les étrangers sont rarement aussi étrangers qu’on le croit », a dit Gabrielle Roy, une figure qui nous incite à nous rassembler et à échanger en tant que Québécois et Franco-Canadiens. Aujourd’hui, 22 mars, son anniversaire de naissance, c’est la Journée québécoise de la francophonie canadienne.

J’ai envie de célébrer avec vous, en tant qu’artiste des Territoires du Nord-Ouest, l’apport et la force indéniable des différentes communautés francophones au Canada, pour qu’on soit des amis qui échangent en français, tout comme Gabrielle Roy et les gens à qui elle écrivait des lettres.

Gabrielle Roy est née au Manitoba et a vécu au Québec et en Europe. Elle fait partie de l’écosystème culturel qui m’a poussé à écrire, et ce, en français dans le Nord et l’Ouest canadien, où la majorité de la population ne peut me lire. C’est un choix irrationnel qui vient du cœur et qui me donne à la fois des racines et des ailes.

Dans nos communautés francophones en milieu minoritaire, on réussit à créer nos œuvres et à les faire voyager en composant avec plusieurs défis.

Le Québec est un pôle de diffusion important pour nous et pourrait l’être encore davantage. Comme Gabrielle Roy, on peut ensemble construire d’autres ponts. Elle a inspiré plusieurs collaborations interrégionales contemporaines dont La détresse et l’enchantement de Marie-Thérèse Fortin et Olivier Kemeid, Cet été qui chantait de Marie-Ève Fontaine et Le monde de Gabrielle Roy (tou.tv) : nous avons là des structures et façons de travailler qui gagnent à être adoptées à plus grande échelle. Que pourrait engendrer une mobilité accrue des œuvres, des artistes et des étudiants en arts entre le Québec et la francophonie canadienne, et ce, dans les deux sens ?

Miser sur la mobilité culturelle

Au fil de mon propre parcours, j’ai tenté de miser sur la mobilité culturelle pour enrichir et pérenniser mes communautés francophones. J’ai vécu à Yellowknife, Winnipeg et Montréal, à l’image de la trajectoire migratoire de Gabrielle Roy. En 2014, je suis devenue jeune ambassadrice de la francophonie des Amériques du Centre de la francophonie des Amériques, un honneur qui ne me quittera jamais où que je me trouve. L’existence même de ce réseau illustre le fait que les francophones ont tous besoin les uns des autres.

Lors de ma résidence indépendante en écriture dramatique à l’École nationale de théâtre à Montréal, tout comme je m’immergeais dans une réalité sociale et géographique québécoise, mes pairs se sont intéressés à ma propre francophonie et aux territoires dont je suis issue.

C’est exactement ce genre de rencontres d’humain à humain qui sont à la base des toiles de solidarité qui traversent les paysages de notre langue.

Aujourd’hui, mes collaborations artistiques et amitiés nées grâce au français s’articulent non seulement au Canada, mais aussi à l’international.

La francophonie en tant que mouvement a la capacité unique de dissoudre les frontières entre êtres humains. Parlons notre langue, la langue de Gabrielle Roy. Québécois et Québécoises, faites-vous des amis, amies, collègues, familles et repères culturels franco-canadiens. Venez échanger avec nous et avec nos créations.

N.B : la tribune est parue initialement dans La Presse à l’occasion de la Journée québécoise de la francophonie canadienne, célébrée aujourd’hui.

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 19 mars et mis à jour le 22 mars 2024

À l’occasion de la journée québécoise de la francophonie canadienne, des leaders de la francophonie canadienne se retrouvent dans la capitale nationale tout au long de la semaine pour souligner la volonté de rapprochement avec le Québec.

La délégation de la FCFA devant l’Assemblée nationale du Québec – gracieuseté

Une forte délégation de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) se trouve présentement à Québec à l’occasion de la Journée québécoise de la francophonie canadienne.

Des représentants d’organismes membres de la FCFA et du réseau de la francophonie canadienne se donnent rendez-vous dans la capitale nationale pour participer à plusieurs évènements.

À commencer par la table nationale de l’immigration francophone s’est tenue à Québec du 19 au 20 mars 2024. Une première pour cette instance importante de concertation dans le secteur de l’immigration francophone à l’extérieur du Québec.

Travaux de la table nationale de l’immigration francophone le mardi 19 mars 2024 à l’Hôtel Château laurier à Québec – FRANCITÉ

C’est le cas également de la table des directions générales de la FCFA qui tient à Québec le 21 et le 22 mars 2024.

En marge de ces activités internes, les dizaines de leaders présents à Québec ont assisté à des activités de célébration de la journée québécoise de la francophonie canadienne.

Il s’agit de faire d’une pierre, deux coups : tenir des activités internes de la FCFA à Québec et participer aux célébrations de la Journée québécoise de la francophonie canadienne.

Dès mercredi à la fin des travaux de la table nationale de l’immigration francophone, la délégation de la FCFA a participé à une soirée spectacle de l’artiste néo-brunswickoise Émilie Landry, organisée par le Centre de la francophonie des Amériques à 20h au Grand théâtre de Québec.

La soirée spectacle d’Émilie Landry a été marquée par la présence de la délégation de la FCFA, du ministre de la langue française Jean-François Roberge ainsi que plusieurs amis québécois de la francophonie canadienne – Crédit photo : FCCF

La délégation a assisté le lendemain, jeudi 21 mars 2024, à une déclaration lors d’une session parlementaire pour souligner la Journée québécoise de la francophonie canadienne à l’Assemblée nationale du Québec.

Durant la même matinée du jeudi, une réception a été organisée à 11h30 par la FCFA à l’Hôtel Château Laurier à Québec, sous la présidence d’honneur du ministre Jean-François Roberge et en présence de députés québécois de l’opposition.

Liane Roy, présidente de la FCFA a ouvert le bal des discours lors de la réception organisée à Québec le jeudi 21 mars 2024 – Francité

En plus du ministre de la langue française qui s’est prononcé au nom du gouvernement du Québec pour souligner la journée du 22 mars, des représentants de l’opposition (PLQ et PQ) se sont également prêtés au jeu des discours.

Le ministre de la langue française Jean-François Roberge prononçant un discours lors de la réception organisée à Québec le jeudi 21 mars 2024 – Crédit photo : Francité
Le député de Jean Talon Pascal Paradis du Parti Québécois s’est prononcé au nom de sa formation politique pour souligner la journée québécoise de la francophonie canadienne – Crédit photo : Francité
La députée de Robert Baldwin du Parti libéral du Québec – Crédit photo : Francité

À l’unanimité, ministre du gouvernement Legault et députés de l’opposition ont rappelé l’importance du rapprochement entre le Québec et la francophonie canadienne au service du rayonnement de la langue française au Canada et dans les Amériques. Un consensus qui a rassuré les leaders de plusieurs communautés francophones en milieu minoritaire quant à l’avenir de la collaboration et la solidarité entre les francophones d’un océan à l’autre.

La délégation de la FCFA et les invités écoutent attentivement les discours – Crédit photo : Francité
De gauche à droite : Michel Morin, directeur de la FCFA à Québec, Alain Dupuis, directeur général de la FCFA à Ottawa, Jean-François Roberge, ministre de la langue française et député de Chambly, Louis Lemieux, député de Saint-Jean et la sous-ministre de la langue française Juliette Champagne – Crédit photo : FCFA

Lire la déclaration de la FCFA à l’occasion de la Journée québécoise de la francophonie canadienne

Lire la chronique de l’artiste Franco-Ténoise Amber O’Reilly parue dans La Presse à l’occasion de la Journée québécoise de la francophonie canadienne

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Julie Sicot, publié le 20 mars 2024

L’ambassadeur de France au Canada, Michel Miraillet, était à Halifax à l’occasion de la Journée internationale de la Francophonie, pour lancer officiellement le projet d’école internationale française en Atlantique.

L’ambassadeur de France au Canada Michel Miraillet était à Halifax aujourd’hui pour lancer officiellement le projet d’école française internationale.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIE SICOT

Des croissants, du fromage, du vin : la réception donnée à l’hôtel de ville d’Halifax avait des accents francophones et français.

Un mélange des différents protagonistes francophones qui ont contribué au lancement du premier établissement scolaire français international à Halifax, dont l’ouverture est prévue pour la rentrée de septembre.

L’ambassadeur Michel Miraillet était présent, avec le consul honoraire du Liban à Halifax, Wadih Fares, et le ministre responsable des questions acadiennes en Nouvelle-Écosse, Colton LeBlanc, pour lancer officiellement cette école.

La communauté francophone était rassemblée à Halifax pour ce lancement officiel.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIE SICOT

En cette Journée de la Francophonie, que je suis venu spécialement célébrer à Halifax cette année, la France se réjouit de contribuer aux efforts inlassables des Acadiens pour porter fièrement le français dans votre région, a expliqué l’ambassadeur.

Cette annonce permet de lancer un pont entre l’Acadie et la France, ajoute Colton LeBlanc, qui précise que son gouvernement est très excité à l’idée d’accueillir ce premier lycée en Atlantique.

Les inscriptions sont en cours

L’établissement de 185 places ouvert aux élèves de 5 à 18 ans sera installé dans un ancien restaurant du centre commercial de Bayers Road. Pour l’instant, 109 élèves de la France sont inscrits. Ils pourraient venir à Halifax pour des périodes de trois, six ou dix mois.

Le lycée international français des provinces atlantiques devrait s’installer au sein du centre commercial de Bayers Road à Halifax.
PHOTO : RADIO-CANADA

Lifpa-Don Bosco recherche des familles d’accueil, plutôt anglophones, pour héberger ces élèves étrangers. Les familles doivent disposer d’une chambre par enfant reçu et recevront une compensation financière de 800 $ par mois par élève.

Une vingtaine de personnes venant de l’Afrique de l’Ouest ou de l’Amérique du Sud ont aussi montré de l’intérêt pour venir étudier en français à Halifax. Il reste encore une soixantaine de places.

Le recrutement des huit professeurs, tous formés en France, est terminé. Quatre personnes devraient être embauchées au Canada pour des tâches administratives.

Une « anomalie » réparée

En novembre 2021, le président Macron s’était étonné, devant la délégation d’Acadiens venus célébrer Antonine Maillet à Paris, de l’anomalie que constituait l’absence d’école internationale française en Acadie. Cette anomalie est rectifiée, a ajouté l’ambassadeur.

De gauche à droite : le consul honoraire du Liban, Wadih Fares, le président du LIFPA, Sylvain Olivier, le ministre responsable des affaires acadiennes, Colton LeBlanc, la conseillère municipale, Pam Lovelace, et l’ambassadeur de France au Canada, Michel Miraillet et Joe Ramia, propriétaire des locaux du futur lycée.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIE SICOT

L’établissement français international sera le neuvième du réseau de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) au Canada et le premier en Atlantique. Son programme sera celui de l’Éducation nationale française. L’AEFE est un réseau international qui compte 580 établissements dans 139 pays et scolarisent 391 000 élèves dont un tiers de français.

L’établissement géré par une association catholique dispensera des cours d’éducation religieuse et fournira un enseignement multilingue.

Ces jeunes-là qui vont venir étudier en Acadie deviendront des ambassadeurs qui parleront de l’Acadie. C’est formidable, s’enthousiasme Martin Théberge, président de la Société nationale de l’Acadie.

Avec les informations d’Héloïse Rodriguez-Qizilbash

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Sandra Padovani, publié le 20 mars et mis à jour le 21 mars 2024

TORONTO – En ce 20 mars, Journée internationale de la Francophonie, la pénurie de main-d’œuvre francophone en santé s’est de nouveau invitée dans les débats de l’Assemblée législative, l’opposition officielle dénonçant la pénurie généralisée de personnel francophone dans le Nord et le gouvernement annonçant l’ajout de 90 préposés aux soins francophones dans les foyers de soins de longue durée.

Deux députés francophones d’opposition ont interpelé ce mercredi le gouvernement sur les problématiques de santé touchant les Franco-Ontariens. Archives ONFR

La députée néo-démocrate France Gélinas s’est adressée à la chambre en français ce mercredi, dressant un portrait critique de la pénurie des médecins dans le Nord de l’Ontario : « 62 900 personnes sont sans médecin à Sudbury, Manitoulin et Parry Sound. 65 % des médecins de famille envisagent de quitter leur pratique dans les cinq prochaines années, principalement dû à la paperasse. »

« En donnant accès à des équipes aux médecins de famille, on permettrait d’ajouter l’équivalent de 2000 médecins dans le système. »

« Est-ce que le premier ministre va financer les équipes interdisciplinaires et libérer le temps des médecins de famille dans le nord de l’Ontario qui peuvent parler français? », a demandé l’élue de Nickel Belt, en référence à un projet de loi récent du NPD destiné à alléger les médecins en administratif, pour augmenter la capacité de traitement de patients.

Après une première réponse négative et une seconde relance de la députée d’opposition, la ministre de la Santé Sylvia Jones ne répond que partiellement à la question : « C’est ce que nous voulons également. Il y a de nombreuses équipes multidisciplinaires dans le Nord, en particulier pour les soins de longue durée. Nous faisons des placements et c’est ce que les médecins nous réclament. »

« Que faites-vous pour augmenter le nombre de lits de soins de longue durée pour francophones dans le Nord? », a scandé un peu plus tard dans la matinée le député de Mushkegowuk-Baie James Guy Bourgouin, ajoutant que « les francophones du Nord de l’Ontario sont les grands oubliés de la santé ».

« C’est une question importante et je rappelle l’investissement de 10 milliards de dollars envers les foyers pour des besoins multilingues », a rétorqué Stan Cho, ministre des Soins de longue durée.

« La réalité ne reflète pas vos paroles. Sous votre gouvernement, on voit un lit pour 3400 francophones contre un lit pour 170 anglophones. Vous nous avez promis 68 lits à Kapuskasing, il y a deux ans. Quand va-t-on les avoir? », a insisté M. Bourgouin face au ministre Cho qui a alors évoqué une extension de formation pour 90 nouveaux préposés aux soins francophones.

Augmentation du nombre de préposés francophones dans les soins de longue durée

Dans l’après-midi suivant, le ministère des Soins de longue durée annonçait par voie de communiqué les détails de l’élargissement d’un programme d’apprentissage (le Programme accéléré d’apprentissage rémunéré pour PSSP), qui permettra à 90 employés francophones des centres de soins de longue durée de devenir des préposés aux services de soutien à la personne (PSSP), avec un investissement de 2,5 millions de dollars.

Lire la suite sur ONFR+

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Pascal Vachon, publié le 19 mars 2024

OTTAWA – L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) estime que les formations linguistiques des fonctionnaires devraient revenir entre les mains de l’École de la fonction publique comme c’était le cas il y a dix ans.

Ce dossier a été soulevé par l’IPFPC en comité parlementaire. Archives ONFR

À l’heure actuelle, la formation linguistique des employés fédéraux provient du privé par le truchement des institutions fédérales, ce qui créerait des inégalités au sein de la fonction publique canadienne. Des employés unilingues peuvent suivre des formations dans l’une des langues officielles dans le but d’obtenir un poste bilingue ou de remplir les conditions de celui-ci. Celles-ci sont assumées aux frais de chaque ministère, qui à la demande de l’employé, peut payer des cours au privé.

Or cette façon de procéder est inégale entre ministères, car certains sont plus enclins que d’autres à payer les coûts associés à une telle formation, selon le syndicat.

« On voit déjà que les départements qui ont moins de fonds : a première chose qu’ils font, c’est de couper dans la formation (linguistique) », a affirmé lundi en comité parlementaire la présidente de l’IPFPC, Jennifer Carr, qui représente 57 000 membres fédéraux.

De plus, les formations offertes aux privés sont parfois inefficaces pour apprendre le français, mais juste assez pour la note requise pour les tests de langues que passent les fonctionnaires, dénoncent certains. Comme il s’agit de contrats gré à gré, la compétition au sein du privé est forte pour mettre la main sur ceux-ci.

« On dépense beaucoup d’argent pour des services qu’on paie pour de la formation linguistique, mais on n’a pas de contrôle sur la qualité de cette formation, nous n’avons pas de moyens de mesurer cette formation à savoir si les gens apprennent la langue dont ils ont besoin. On a perdu tout moyen de mesurer l’efficacité », présente Mme Carr.

Lire la suite sur ONFR+

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Publié le 18 mars 2024

Les Ontariens peuvent désormais rapidement distinguer si un policier provincial peut leur parler en français ou non. La Police provinciale de l’Ontario (PPO) indique que ses agents francophones portent une épinglette avec le drapeau franco-ontarien.

Les policiers peuvent signaler leur capacité à interagir en français en portant l’épinglette du drapeau vert et blanc franco-ontarien.
PHOTO : FACEBOOK/POLICE PROVINCIALE DE L’ONTARIO

Anne-Christine Gauthier, commandante du poste de Hawkesbury près de la frontière avec le Québec, indique que cela fait environ une semaine que des agents ont commencé à porter le petit insigne.

On voulait lancer cette initiative ce mois-ci avec le mois de la francophonie, explique l’inspectrice. Elle ajoute que l’idée venait de nos membres bilingues de la PPO, dans le but, entre autres, de mieux servir nos communautés.

Une offre active visuelle

Ce symbole visuel permet aussi une offre active visuelle de services en français et s’arrime par conséquent au règlement sur l’offre active de services publics en français, entré en vigueur en 2023.

Cette disposition de la Loi sur les services en français de l’Ontario veille à ce que chaque Ontarien puisse bénéficier de services publics en français sans avoir à le demander.

La policière indique que la PPO, qui compte un total d’environ 9000 agents, offre 500 postes bilingues et qu’actuellement, 650 policiers arborent ce drapeau.

Les agents portent le drapeau franco-ontarien de façon volontaire et sont plus nombreux dans les zones francophones, dans le nord-est et dans l’est de la province.

Le drapeau vert et blanc franco-ontarien est composé d’une fleur de lys sur la partie gauche et d’un trille blanc sur le côté droit.

Il s’agit respectivement des emblèmes de la francophonie partout dans le monde et de l’Ontario. Ce drapeau a été officiellement dévoilé en 1975 et adopté en tant qu’emblème en 2001.

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Corentin Mittet-Magnan et Natalia Weichsel, publié le 18 mars 2024

Le ministre québécois de la Langue française et responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne, Jean-François Roberge, est en visite au Manitoba depuis dimanche.

Le ministre québécois de la Langue française, Jean-François Roberge.
PHOTO : RADIO-CANADA / RICHARD SABEH

Titulaire du portefeuille de la Francophonie depuis sa réélection à l’Assemblée nationale du Québec, en octobre 2022, il a entamé une tournée des communautés francophones du Canada dans le cadre du Mois de la francophonie.

À cette occasion, le ministre a rencontré des leaders des organismes de la francophonie manitobaine et a participé au lever du drapeau franco-manitobain lundi.

Cette visite survient à l’approche Journée québécoise de la francophonie canadienne qui vise entre autres à favoriser une meilleure connaissance mutuelle entre le Québec et les communautés francophones du Canada, selon le gouvernement québécois.

Il faut aller se voir […] se connaître pour se comprendre, puis s’apprécier, a-t-il expliqué lundi matin au micro de l’émission Le 6 à 9.

Jean-François Roberge s’est déjà rendu en Alberta, en Colombie-Britannique, au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse et à Toronto. Il a posé ses valises au Manitoba dimanche et a visité la Maison Gabrielle-Roy alors que le Canada célèbre le Mois de la Francophonie.

L’élu de la Coalition avenir Québec espère que sa visite servira à bâtir des ponts entre les communautés francophones au pays. Il souhaite également interpeller les Québécois pour qu’ils prennent conscience qu’ils ne sont pas les seuls francophones.

Ils ne sont pas ignorants de cette situation-là, mais ils sont peut-être moins sensibles à ça, au fait qu’il y a pratiquement 1 million de francophones à l’extérieur du Québec. Il faut connaître ces gens-là, il faut aller les visiter, il faut discuter avec eux, il faut faire des affaires, croit le ministre.

Protéger l’éducation francophone

Lors de sa rencontre avec des leaders francophones de la province à l’Université de Saint-Boniface lundi, Jean-François Roberge a discuté de questions liées à la nouvelle politique de financement des universités.

J’ai rencontré les leaders et je repars avec plusieurs contacts, explique le ministre. On est des partenaires, puis on ne pourra plus se séparer, donc ça, c’est intéressant.

En octobre dernier, le gouvernement de François Legault a modifié les tarifs des étudiants canadiens non résidents du Québec.

Néanmoins, le ministre soutient que cette nouvelle politique ne devrait pas avoir un impact sur les francophones des autres provinces du Canada.

Pour les francophones du reste du Canada, ils peuvent venir étudier au Québec à des tarifs avantageux, explique-t-il.

Le ministre Jean-François Roberge a rencontré des leaders d’organismes de la francophonie manitobaine et a participé au lever du drapeau franco-manitobain lundi.
PHOTO : RADIO-CANADA / RICHARD SABEH

Il ajoute toutefois que le gouvernement du Québec souhaite faire preuve de prudence dans la mise en œuvre de cette technique.

On va être sensibles aussi de ne pas vider les communautés francophones. On ne veut pas faire croire aux gens que pour accéder à une éducation supérieure francophone de qualité, il faut venir au Québec, puis déserter les institutions d’ici, dit Jean-François Roberge.

On veut faire des ponts entre le Québec et les communautés, explique le ministre. Il ajoute que chaque année, le Québec soutient des organismes de la francophonie canadienne à hauteur de plus de 2 millions $.

C’est un avis qui est partagé par la rectrice de l’Université de Saint-Boniface, Sophie Bouffard.

Selon elle, le positionnement du Québec en matière de soutien d’autonomie des autres provinces est quelque chose de favorable pour les institutions comme l’USB.

L’idée, ce n’est pas de perdre nos jeunes pour qu’ils s’en aillent dans une autre province, mais c’est d’être capable de pouvoir mettre en place tous les programmes qu’on souhaite avoir ici au Manitoba et de les soutenir, explique-t-elle.

Mme Bouffard est également cofacilitatrice de la Table de concertation pour le développement du continuum éducatif du français, langue principale et langue seconde.

Il s’agit d’un regroupement de neuf organismes qui défendent l’éducation en français auprès de la province.

C’est important qu’on puisse bâtir ce continuum éducatif dans notre province qui est le Manitoba.

Une citation de Sophie Bouffard, rectrice de l’Université de Saint-Boniface.

Elle ajoute que certaines restrictions en matière d’éducation rendent toutefois impossible l’accès à certains programmes dans la province.

On a certainement des enjeux pour plusieurs professions où il y a une réalité provinciale, confirme Sophie Bouffard.

Elle ajoute que dans le milieu de la santé et les sciences infirmières, il y a aussi des enjeux provinciaux quant à l’agrément des professionnels.

Il y a toutes sortes de nuances auxquelles il faut penser, déclare-t-elle.

S’engager avec la communauté

Le directeur général de la Division scolaire franco-manitobaine (DSFM), Alain Laberge, estime que le ministre a vu l’importance de la francophonie dans les Prairies.

Je pense qu’on a pu démontrer la vitalité de la francophonie hors du Québec et en particulier la richesse ici au Manitoba, dit-il.

Il souligne que les bourses et le financement du gouvernement du Québec permettent aux organisations du Manitoba de poursuivre le développement de divers projets.

C’est important pour nous au niveau de la francophonie en milieu minoritaire.

Une citation de Alain Laberge, directeur général de la Division scolaire franco-manitobaine

De son côté, la présidente de la Société de la francophonie manitobaine (SFM), Angela Cassie, soutient que le financement des activités culturelles et sociales au Manitoba permet à la francophonie de la province de rayonner.

Quand on parle de ce côté culturel, c’est très souvent lié à des questions de financement, explique-t-elle.

Dans une situation minoritaire, on se sent à risque et je pense qu’on engage très souvent [les gens] avec la musique à la culture sortante du Québec, mais on veut aussi voir nos histoires raconter davantage, soutient la présidente.

Angela Cassie est heureuse de voir le ministre s’engager auprès de la communauté francophone du Manitoba.
PHOTO : RADIO-CANADA / RICHARD SABEH

Même si les projets exacts qui seront produits à la suite de cette réunion ne sont pas encore clairs, Angela Cassie est heureuse de voir la ministre s’engager auprès de la communauté francophone du Manitoba.

Quand ça vient à l’éducation, quand ça vient à la culture, il y a beaucoup de possibilités pour bâtir des ponts et je pense que le ministre nous connaît davantage maintenant pour démontrer qu’il y a une richesse dans la francophonie, note-t-elle.

C’est une relation en deux directions.

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Gabrielle Drumond, publié le 18 mars 2024

Une entreprise privée spécialisée dans le conseil assure désormais la gestion de deux programmes en santé du Collège de l’île afin de pouvoir les rouvrir à la rentrée universitaire de 2024. Il s’agit d’une bataille importante de la seule institution postsecondaire francophone de l’île.

L’an dernier, les programmes d’infirmier auxiliaire et de préposés aux soins du collège ont été suspendus faute de personnel enseignant. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / FRANÇOIS PIERRE DUFAULT

L’an dernier, les programmes d’infirmier auxiliaire et de préposés aux soins du collège ont été suspendus, faute de personnel enseignant.

Jean-Marc Sinnasse, directeur aux services d’appui au Collège de l’île, explique que l’entreprise de consultation Samelya Solutions assurera la mise en place des programmes en santé du collège. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / GABRIELLE DRUMOND

Directeur aux services d’appui au Collège de l’île, Jean-Marc Sinnasse explique que la décision de passer la gestion des programmes à une firme externe s’imposait.

C’est une solution clé en main. On ne s’occupe de rien, puisqu’on n’a pas cette expertise.

Une citation de Jean-Marc Sinnasse, directeur aux services d’appui

Basée en Colombie-Britannique, l’entreprise Sameya Solutions s’occupe depuis décembre dernier de la mise en place des programmes, notamment la coordination du contenu pédagogique en collaboration avec d’autres collèges ailleurs au pays ainsi que les campagnes publicitaires de recrutement d’enseignants et d’étudiants.

Nous, au collège, nous sommes responsables, à notre tour, de recevoir les candidatures, de les analyser et de les sélectionner. Voilà, cette expertise m’appartient, explique Jean-Marc Sinnasse.

Les programmes en santé du Collège de l’île sont données en partie au campus de Wellington. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIEN LECACHEUR

Les difficultés de recrutement

Propriétaire de cette entreprise de conseil et ex-employé du collège, Manu Nicaise souhaite idéalement recruter six enseignants d’ici la rentrée scolaire, mais les défis sont multiples.

C’est essentiellement une niche professionnelle qu’on doit aller chercher, des gens qui se lancent dans des études infirmières, […] et qui ont une passion de partager leurs savoirs avec les étudiants qui arrivent.

Une citation de Manu Nicaise, propriétaire Samelya Solutions
Manu Nicaise a été coordinateur des programmes en santé du Collège de l’île entre 2021 et 2022. (Photos d’archives) PHOTO : RADIO-CANADA / GABRIELLE DRUMOND

Une campagne publicitaire de recrutement d’enseignants a été lancée par Samelya Solutions et par ses partenaires sur les réseaux sociaux le 10 mars.

L’objectif est de convaincre des professionnels en soins infirmiers francophones des autres provinces à venir s’installer et à travailler à l’île.

On met en avant les avantages de vivre sur l’île […] Donc c’est vraiment ce côté d’appartenance [à une communauté], à une famille, et le sentiment de solidarité et la proximité qui sont mis en avant , précise-t-il.

Le passage vers l’enseignement

Infirmière de formation, Jennifer McPhee a enseigné à temps plein au Collège de l’île entre 2016 et 2017 dans les deux programmes en santé de l’établissement.

Jennifer McPhee, infirmière de formation, est d’avis que la charge de travail des infirmières peut être très lourde si l’on souhaite exercer sa profession tout en enseignant.
PHOTO : GRACIEUSETÉ: JENNIFER MCPHEE

Selon elle, la stabilité de la carrière dans le réseau de santé jouerait un rôle important dans la décision des infirmières de prendre des charges de cours.

Ce n’est pas facile pour une personne de dire « je vais lâcher mon poste permanent avec mon ancienneté ».

Une citation de Jennifer McPhee, infirmière et ancienne enseignante au Collège de l’île

Elle explique que les congés sans solde sont rares dans le milieu de la santé, ce qui pèse dans la balance des professionnels qui souhaitent s’absenter au travail pour pouvoir enseigner.

Jennifer McPhee souligne aussi que la charge de travail peut être très lourde lorsque ces infirmières tentent de concilier ces deux carrières.

Je sais que c’est difficile quand on a des horaires de soir, de jour, de nuit, et organiser tout ça aussi, avec un stage à temps partiel parfois et donner juste quelques cours. Mais, c’est quelque chose qui en vaut vraiment la peine, explique-t-elle en rappelant qu’elle a toujours apprécié l’expérience de transmission de connaissances.

Les étudiants du Collège de l’île participent à un journée d’accueil à Charlottetown le 30 août 2023.
PHOTO : RADIO-CANADA / GABRIELLE DRUMOND

Difficultés de longue date

L’ancien président du Collège de l’île, Donald Desroches se souvient d’être confronté à des problèmes de recrutement semblables.

Il ajoute que le fait que des infirmières soit spécialistes dans certains domaines peut faire en sorte que certaines d’entre elles hésitent à se lancer dans l’enseignement plus généraliste.

Par exemple, une infirmière spécialisée en salles d’urgence, cette enseignante potentielle va peut-être se sentir un peu démunie pour pouvoir enseigner l’ensemble des matières qu’il ou elle avait apprises à l’université il y a 10 ans ou 15 ans.

Une citation de Donald Desroches, ancien président du Collège de l’île
Donald Desroches a été le président du Collège de l’île entre 2011 et 2022.
PHOTO : RADIO-CANADA / GABRIELLE DRUMOND

Le retard dans le recrutement du personnel a déjà obligé le collège à reporter le début du semestre jusqu’à ce que des enseignants soient embauchés, selon Donald Desroches.

Il y a eu une année où on a dû commencer le programme à plus tard au mois de septembre, et avec un programme à temps partiel, puis éventuellement on a pu passer à temps plein au mois d’octobre avec un enseignement de façon intensive, explique-t-il.

Donald Desroches ajoute que le collège devait même prendre le risque d’ouvrir les inscriptions aux programmes, même si le corps professionnel n’était même pas encore défini.

Les inscriptions aux programmes d’infirmier auxiliaire et de préposé aux soins sont déjà ouvertes pour l’année universitaire 2024-2025, en espérant que les programmes pourront revenir cette année, selon Jean Marc Sinnasse.

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Publié le 18 mars 2024

Une figure connue du monde universitaire en Ontario est nommée rectrice de l’Université de Hearst.

Aurélie Lacassagne devient la nouvelle rectrice de l’Université de Hearst.
PHOTO : AURÉLIE LACASSAGNE

L’établissement annonce la nomination d’Aurélie Lacassagne à ce poste après un processus de sélection échelonné sur plusieurs mois, pour succéder à Luc Bussières.

Aurélie Lacassagne s’est illustrée au fil des ans grâce à son engagement auprès de la francophonie et les nombreux postes occupés dans le monde universitaire, indique l’Université de Hearst dans un communiqué de presse.

Mme Lacassagne est doyenne des Facultés des sciences humaines et de philosophie à l’Université Saint-Paul à Ottawa depuis 2022, après avoir été professeure agrégée durant 15 ans à l’Université Laurentienne à Sudbury, où elle a aussi assumé les fonctions de vice-doyenne de la Faculté des sciences sociales et des humanités et de directrice de département.

Elle entrera en fonction à titre de rectrice désignée le 1er mai. Luc Bussières, qui occupe la fonction depuis 2017, sera en poste jusqu’au 30 juin.

La principale intéressée affirme entreprendre ce nouveau défi avec beaucoup de fierté et d’enthousiasme.

J’avais très, très envie de revenir dans le Nord. Et être au service de ma communauté, pour moi, c’est extrêmement important. C’est une opportunité absolument extraordinaire de pouvoir servir toutes les communauté du Nord-Est, a déclaré Mme Lacassagne dans une entrevue à l’émission Le Matin du Nord.

Je me réjouis de cette nomination qui s’inscrit à la fois dans la continuité et dans le renouveau de notre établissement, indique Fabien Hébert, président du conseil d’administration de l’Université de Hearst, dans un communiqué de presse.

En plus de son expérience en gestion universitaire et en enseignement, Aurélie Lacassagne a un attachement indéniable au Nord de l’Ontario et à ses gens, ce qui fait d’elle un choix naturel pour ce poste hautement stratégique, ajoute-t-il.

Mme Lacassagne est titulaire d’un doctorat en science politique de l’École doctorale de l’Institut d’Études Politiques de Bordeaux.

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Abigail Alves Murta, publié le 9 mars et mis à jour le 11 mars 2024

[LA RENCONTRE D’ONFR]

TORONTO – Derrière les films de Denis Villeneuve se trouvent des personnes clés qui ont façonné ses univers. Parmi eux, il y a l’artiste storyboard Sam Hudecki, fidèle complice du réalisateur québécois depuis qu’il s’est lancé dans le cinéma anglophone. Travaillant avec Denis Villeneuve depuis plus d’une décennie, Sam Hudecki se dévoue maintenant à l’épopée futuriste Dune de Frank Herbert, aux côtés d’un des plus grands réalisateurs de sa génération.

Gracieuseté de Sam Hudecki

« Vous êtes né à Toronto et êtes bilingue. Quelles sont vos racines francophones?

C’est le côté de ma mère qui a des origines francophones de l’île d’Orléans, au Québec. Elle est née à Hamilton de parents québécois mais, quand elle était jeune, c’était très mal vu de parler en français. Donc, la langue s’est perdue avec le temps dans ma famille, mais ça a toujours été important pour moi de redécouvrir mes racines francophones. J’ai fréquenté les écoles d’immersion, mais c’est vraiment mon temps au Québec qui a ravivé cette flamme de vouloir parler en français.

Gracieuseté de Sam Hudecki.

Qu’est-ce qu’un artiste storyboard?

C’est un processus qui commence assez tôt dans la production d’un film. Le storyboard arrive au moment où le scénario est prêt. C’est une manière de traduire les mots en images pour expliquer visuellement la mise en scène de l’histoire. Je travaille beaucoup avec le directeur artistique, Patrice Vermette et, bien sûr, Denis Villeneuve.

Qu’on soit à distance ou qu’on ait l’occasion d’être dans la même ville, nous passons des jours à réfléchir au concept qu’il souhaite concrétiser. Ça devient un très beau processus parce qu’on part essentiellement d’une toile vierge. La capacité de Denis à conserver autant d’images dans sa tête est impressionnante. Bien que nous continuions à développer les dessins au fur et à mesure de la production, ses idées initiales sont toujours suffisamment précises pour que l’équipe comprenne ce qu’il veut.

Storyboard de Dune : première partie. Gracieuseté de Sam Hudecki.

Lire la suite sur ONFR+

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR + – Rachel Crustin, publié le 14 mars 2024

[LE FIL CULTUREL DE L’ONTARIO FRANÇAIS]

Alors que la Journée internationale de la Francophonie approche, c’est l’occasion parfaite de se tremper un orteil dans la mer d’activités culturelles offertes en français en Ontario. Et pourquoi ne pas y emmener un ami anglophone? Certains organismes présentent leurs activités avec des surtitres anglais afin d’en faciliter l’accès. 

Image de la pièce AlterIndiens. Crédit image: Marie-Andrée Lemire

Communauté

Semaine de la Francophonie de Toronto

La ville Reine embarque dans le train du Mois de la Francophonie avec la Semaine de la Francophonie de Toronto, qui se déroule du 18 au 24 mars. Un calendrier est disponible pour découvrir toutes les activités, dont certaines sont organisées par des organismes déjà très actifs. On retrouve, par exemple, un marathon de films francophones et une pièce de théâtre à l’Alliance française Toronto, une soirée de la Ligue d’improvisation francophone (LIF) et une soirée Franc’Open Mic. 

Le Théâtre français de Toronto présente également le spectacle solo de Jocelyn Sioui, Mononk Jules. L’artiste y raconte le combat de son grand-oncle Jules Sioui, qui s’est battu pour l’indépendance des Premières Nations. Des activités de médiation culturelle sont organisées autour du spectacle. Le 19 mars, il y aura un déjeuner-conférence du Club canadien de Toronto pour discuter de francophonie pancanadienne avec Danièle Henkel et Karl Blackburn. 

Jocelyn Sioui dans Mononk Jules. Crédit image : Marie-Julie Garneau

Toronto, du 18 au 24 mars. Détails sur le site de la Semaine de la Francophonie de Toronto.

Se sucrer le bec à Vanier

Le Festival des sucres du Muséoparc Vanier aura lieu du 18 au 24 mars. En plus de la tire sur la neige et des activités familiales, il sera possible d’assister à plusieurs prestations artistiques et musicales les 23 et 24 mars. Makhena, Siaka Diabaté, Sophie D’Orléans et Louis Racine se produiront le samedi 23 mars. Le lendemain, ce sera le tour de Chantale Trottier, Sugar Crush, Monette et WISE Atangana.

La cabane à sucre du Muséoparc Vanier est la seule en milieu urbain active en Amérique du Nord. Crédit image : Rachel Crustin

Ottawa, du 18 au 24 mars. Détails sur le site du Muséoparc Vanier.

Apprendre d’une grande 

Dans le cadre du Mois de la Francophonie et du congé de mars, l’autrice et poétesse Marie Célie Agnant donnera un atelier d’écriture à la Bibliothèque publique d’Ottawa vendredi à 13h30. Les participants de 8 à 11 ans créeront un conte collectif en compagnie de celle qui a reçu le Prix Alain-Grandbois de l’Académie des lettres du Québec, en 2007.

Marie Célie Agnant. Source : Bibliothèque publique d’Ottawa

Ottawa, le 15 mars. Détails sur le site de la Bibliothèque publique d’Ottawa.

Lire la suite sur ONFR+

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Vincent H. Turgeon, publié le 13 mars 2024

Ce mercredi devait se tenir le populaire festival scolaire Francofièvre, organisé par l’Association jeunesse fransaskoise. Or, faute de rassemblement en raison des moyens de pression exercés par les enseignants de la Saskatchewan, les célébrations ont dû prendre une forme virtuelle.

La Francofièvre 2024 a rassemblé des artistes de partout au pays : LeFLOFranco d’Ottawa, Missy D de Vancouver et Super Plage de Montréal.
PHOTO : RADIO-CANADA / CLARA FORTIN

La Francofièvre ne s’est pas passée comme on l’espérait, mais on est capable de présenter une formule différente, explique l’agent des communications de l’Association jeunesse fransaskoise (AJF) et directeur artistique du festival, Shawn Jobin.

En conflit avec le gouvernement provincial depuis plusieurs mois, le syndicat des enseignants a annoncé vendredi dernier que l’ensemble de ses membres ne participeraient pas aux activités parascolaires le 13 mars. Les enseignants n’auraient donc pas pu accompagner leurs élèves à la Francofièvre.

On était en mode réaction et action rapidement, raconte Shawn Jobin.

L’AJF espère rendre disponible l’enregistrement du concert d’ici la fin du mois de mars.
PHOTO : RADIO-CANADA / CLARA FORTIN

Loin de vouloir annuler les festivités, l’AJF a choisi de se tourner vers une captation du spectacle de Missy D, LeFLOFranco et Super Plage. Le tout s’est déroulé dans le grand théâtre du Conexus Arts Centre de Regina, permettant ainsi à l’équipe de profiter des projecteurs de la salle et d’avoir les meilleures conditions possibles au tournage.

On a décidé de profiter du fait que plusieurs artistes s’étaient déplacés pour venir à Regina pour quand même présenter et donner quelque chose aux élèves, ajoute le directeur artistique du festival.

« L’énergie était là! Tout le monde, même l’équipe, je les voyais chanter », se réjouit Missy D.
PHOTO : RADIO-CANADA / RAPHAËLE FRIGON

Bien que le spectacle ait dû avoir lieu devant une salle pratiquement vide, Missy D souligne que l’énergie d’un vrai concert était tout de même au rendez-vous.

Je suis super contente! L’énergie était là!, se réjouit l’artiste vancouvéroise.

Même son de cloche du côté de Shaun Pouliot, musicien accompagnateur de Super Plage, qui promet aux élèves des moments festifs de danse et de laisser-aller.

Seule une dizaine d’étudiants de La Cité universitaire francophone de Regina ont pu assister au concert en personne.
PHOTO : RADIO-CANADA / RAPHAËLE FRIGON

Organisé sous le thème de la plage, l’AJF espère rendre disponible l’enregistrement du concert d’ici la fin du mois de mars, soit le mois de la francophonie. Les élèves pourront y accéder à l’aide d’un mot de passe qui sera remis aux différentes écoles participantes.

Voir le verre à moitié plein

Au moment de l’annulation du rassemblement, plus de 1500 adolescents étaient déjà inscrits à la Francofièvre 2024.

Contacté vendredi passé par Radio-Canada, le directeur général de l’AJF, Julien Gaudet, demeurait optimiste face à la situation.

Au moins, de cette façon-là, un maximum de jeunes pourra y participer, expliquait-il, reconnaissant tout de même que la situation n’était pas idéale. On pourra aussi rouvrir les inscriptions si jamais des écoles veulent [utiliser] l’enregistrement. On envisage qu’au-delà de 2000 jeunes pourront bénéficier de l’enregistrement et de la version virtuelle.

En plus des concerts, des activités parallèles sont habituellement organisées durant l’événement. L’année dernière, des cours de tam-tam, des simulations de jeux vidéo, de la peinture sur la peau et des jeux gonflables étaient notamment offerts aux élèves.

En 2023, près de 2500 jeunes Fransaskois et francophiles de la province avaient pris part à la Francofièvre.

Avec les informations de Raphaële Frigon

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Inès Rebei, publié le 14 mars 2024

SUDBURY – La situation évolue dans le dossier de l’Université de Sudbury. ONFR a appris que l’établissement signera un protocole d’entente avec l’Université d’Ottawa, qui offrira ainsi de sa programmation à l’Université de Sudbury dès 2025.

Des dirigeants de l’Université d’Ottawa seront à l’Université de Sudbury jeudi pour une annonce d’un protocole d’entente. Montage ONFR

L’information devrait être rendue publique aujourd’hui lors d’une conférence de presse prévue dans les locaux de l’Université de Sudbury, en compagnie de hauts dirigeants de l’Université d’Ottawa (U d’O).

Il demeure encore plusieurs incertitudes comme l’identité des cours ou des programmes qui seront offerts à Sudbury ou encore si ce sont des diplômés de l’Université de Sudbury ou de l’U d’O qui seront décernés aux étudiants. Mais le protocole d’entente que signeront les deux établissements devrait signifier que des cours en français seront offerts à des étudiants sur le campus de l’Université de Sudbury. 

L’établissement de langue française du Nord de l’Ontario avait essuyé un refus du gouvernement Ford en juin 2023 dans sa quête de devenir une institution autonome. Plus tard en novembre 2023, un rapport commandé par le gouvernement de Doug Ford émettait des recommandations sur l’avenir financier du postsecondaire en Ontario, notamment celui des établissements de langue française.

On y évoquait alors la possibilité de la création d’un consortium de tous les établissements postsecondaires francophones et bilingues de la province chapeauté par l’Université d’Ottawa.

Lire la suite sur ONFR+