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Basket-ball : le bilan de la saison chez les francophones des Raptors |ONFR+|

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Mickael Laviolle, publié le 2 mai 2023

La saison des Raptors de Toronto s’est terminée le 12 avril avec une défaite lors des barrages d’accession aux séries éliminatoires face à Chicago. Près de trois semaines plus tard, avec du recul, l’heure est venue de revenir sur la saison des trois francophones de la seule franchise canadienne de la NBA.

Les basketteurs francophones des Raptors Pascal Siakam, Chris Boucher et Vincent Koloko. Crédit image: Chris Young

Avec un bilan de 41 victoires et 41 défaites, une neuvième place et une chance ratée d’accéder aux séries par les barrages, la saison des Raptors de Toronto a été décevante et frustrante. De grands mouvements sont à prévoir cet été dans le sillage du changement d’entraîneur déjà acté, avec le licenciement de Nick Nurse le 21 avril dernier. 

En attendant d’en savoir plus sur l’avenir de l’équipe, revenons sur la saison d’un point de vue plus individuel, à travers les trois joueurs francophones de l’effectif. Si le bilan collectif demeure mitigé, en revanche, Pascal Siakam, Chris Boucher et le jeune Christian Koloko ont plutôt réalisé de bonnes choses.

PASCAL SIAKAM : 29 ANS, AILIER/INTÉRIEUR

La détermination et la meilleure saison individuelle de Siakam en carrière n’auront pas suffi à faire décoller les Raptors cette saison. Crédit image : Chris Young

Statistiques cette saison (moyenne par match) : 24.2 points, 7,8 rebonds, 5,8 passes, 71 matchs disputés.

Les attentes avant la saison : Au sortir d’une saison précédente qui l’avait vu terminer dans la troisième meilleur cinq de la NBA (All NBA third team), le Camerounais avait annoncé la couleur dès la conférence de presse marquant le début de la saison. Il avait placé la barre très haute en déclarant son objectif de faire partie des cinq meilleurs joueurs de la ligue. Au-delà de la faisabilité ou non de cette déclaration, elle marquait surtout une volonté de continuer à progresser pour un joueur qui n’a cessé de le faire depuis son arrivée dans la ligue en 2016. Faisant partie des joueurs les plus anciens de l’effectif, on attendait également de Siakam qu’il s’impose comme un leader du vestiaire aux côtés de Fred VanVleet, une chose qu’il semblait également prendre à cœur. 

Sa saison : Bien qu’il n’ait pas rempli son objectif de top 5, Siakam a tout de même répondu aux attentes d’un point de vue statistique. Avec le plus gros temps de jeu de toute la ligue pour la deuxième année consécutive, il a réalisé sa meilleure saison aux points et aux passes décisives. 

En revanche, si en attaque il a été le joueur le plus constant de l’équipe, il a été plus irrégulier défensivement à l’image de ses coéquipiers. Le manque d’effort de ce côté du terrain a été souligné à plusieurs reprises pendant la saison et n’a jamais été réellement corrigé. 

Siakam n’est pas plus à blâmer que les autres, mais en tant que leader, on peut lui imputer cette incapacité à mobiliser le groupe de manière régulière. Sa saison demeure très satisfaisante, il est en course pour obtenir de nouveau une place dans le troisième équipe d’étoiles de la ligue.  

Son avenir : Il reste une année de contrat à Siakam et les négociations pour sa prolongation pourraient débuter cet été. Malgré cela, après cette saison décevante, la franchise canadienne dirigée par le duo Masai Ujiri-Bobby Webster pourrait prendre une autre direction. Le possible choix de reconstruire l’équipe autour du jeune prodige Scottie Barnes pourrait pousser Siakam vers la sortie. Les deux joueurs ont montré qu’ils étaient capables d’évoluer ensemble. Mais avec l’acquisition de Jakob Poeltl à la date limite des transactions, le trio Barnes-Siakam-Poeltl, composé de trois joueurs peu adroits à 3-points dans le cinq de départ, semble peu coller à la NBA moderne, qui exige du tir de loin. Une facette du jeu qui a d’ailleurs fait grand défaut à Toronto cette année…

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