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ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 28 novembre 2023

Le dernier mois de l’année approche et, avec lui, la musique des Fêtes commence à retentir. Cette année, il sera possible d’enrichir les listes de lecture musicales festives avec de nouvelles chansons des Rats d’Swompe, de Mélissa Ouimet, de Céleste Lévis et de Damien Robitaille.

Les Rats d’Swompe en répétition pour l’émission spéciale Lendemain de veille TFO. Crédit image: Rachel Crustin

Pause gorgée! vol. 1 – Les Rats d’Swompe

Les Rats d’Swompe ont lancé le bal du réveillon avec le EP Pause Gorgée! Vol. 1, sorti le 10 novembre. L’album du temps des Fêtes semble logique pour cette formation qui fait sa renommée en se réappropriant la musique folklorique et les chemises à carreaux. Festif du début à la fin, le EP alterne entre reprises de grands classiques, chansons originales et pièces instrumentales.

Le bassiste du groupe, Martin Rocheleau, explique à ONFR que le concept de la « pause gorgée » vient de l’expression utilisée par ses acolytes et lui lors de leurs spectacles. En albums, « pause gorgée » représentera toute parenthèse que le groupe pourrait s’offrir en dehors de son projet musical principal.

« Ça nous donne la flexibilité de pouvoir lancer un volume 2, volume 3, etc. quand bon nous semble, une fois qu’on aura rassemblé assez de chansons ou pour aller complètement ailleurs, dans une autre thématique. »

Les Rats d’Swompe en répétition pour l’émission spéciale Lendemain de veille TFO. Crédit image : Rachel Crustin

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RADIO-CANADA – Janique LeBlanc, publié le 26 novembre 2023

Un ancien résident se dévoue pour ceux qui vivent dans les foyers de soins spéciaux de la Péninsule acadienne.

Depuis 2001, Bernard Basque défend les résidents des foyers de soins spéciaux et amasse des fonds pour leur offrir des activités sociales.
PHOTO : RADIO-CANADA / JANIQUE LEBLANC

Bernard Basque s’est donné pour mission de défendre les résidents des foyers de soins spéciaux de la Péninsule acadienne. Il organise aussi des activités sociales pour ces personnes qui n’ont pas les moyens de sortir. Portrait d’un bénévole engagé, qui s’occupe de gens souvent délaissés.

Moi j’ai eu plusieurs burnout pis c’est icitte que je viens pour rencontrer de nouveaux amis, déclare avec aplomb Jean-Charles Robichaud. Ce jeune vingtenaire, résident d’un foyer de soins spéciaux, adore manger et danser lors des soirées du Regroupement des bénéficiaires en résidence privée de la Péninsule acadienne.

Jean-Charles Robichaud aime manger et danser lors des soirées buffet organisées par Bernard Basque.
PHOTO : RADIO-CANADA / JANIQUE LEBLANC

Joël Basque, un résident dans la trentaine, est le premier à prendre le micro du karaoké pour chanter quelques pièces devant la centaine de personnes réunies au marché champêtre de Tracadie.

Ça fait longtemps que je viens ici, depuis le commencement. On dirait que ça rend joyeux d’une manière, raconte timidement le jeune barbu.

Joël Basque aime chanter au karaoké des soirées buffet organisées pour les résidents des foyers de soins spéciaux.
PHOTO : RADIO-CANADA / JANIQUE LEBLANC

On sort pas souvent, admet Angela David, qui participe à sa première soirée buffet. L’élégante dame blonde profite du karaoké pour faire une chanson de Terri Clark.

Un ancien résident au service des autres

Bernard Basque, l’organisateur de l’événement, comprend bien la valeur de ces soirées pour les résidents.

L’homme de 59 ans a passé une trentaine d’années en foyer de soins spéciaux et en psychiatrie. Victime de violentes crises d’épilepsie, il a aussi souffert de dépression.

J’avais pas les motifs après ça de vivre, à cause de la maladie que j’avais. C’était vraiment tough. Je pouvais pas sortir parmi le public, je retombais en crise épileptique.

Une citation de Bernard Basque, président du Regroupement des bénéficiaires en résidence privée de la Péninsule acadienne

En 1999, Bernard Basque subit finalement une chirurgie qui le guérit de sa maladie neurologique. À sa sortie du foyer de soins spéciaux, il crée un regroupement pour soutenir les résidents.

L’homme au regard tendre déplore qu’on juge ces personnes à cause de leur maladie. Faudrait les traiter comme tous les autres parce que c’est des gens comme tout le monde, c’est des humains comme tout le monde, clame-t-il.

Bernard Basque, le militant politique

En plus d’organiser les buffets, des voyages et des camps d’été pour les résidents, Bernard Basque milite aussi pour que le gouvernement augmente leur allocation. Ils reçoivent 135 $ par mois depuis 2005. La dernière augmentation est survenue après de multiples pressions et une manifestation de résidents à Fredericton, organisée par Bernard et son regroupement.

À 135 $ que le gouvernement se rouvre les yeux, c’est pas vivable, déplore le cinquantenaire qui talonne régulièrement le gouvernement à ce sujet. À force de les tanner puis les tanner, il va dire : « oh il est tannant le monsieur Basque, on va lui donner », dit le bénévole avec un sourire taquin.

Un appui de la communauté

Bernard, c’est un rassembleur, c’est un gars en qui tu peux avoir confiance, affirme André Morais. Le Comité communautaire du nord-est de UNI qu’il préside contribue au financement des activités du regroupement depuis 10 ans.

Bernard, c’est le gars qui attire le monde. C’est pas pour rien qu’il y a du monde ici ce soir, dit cet ancien directeur d’école impliqué dans la communauté..

Angela David participe à sa première soirée buffet et s’est liée d’amitié avec Monique Leclair.
PHOTO : RADIO-CANADA / JANIQUE LEBLANC

Les bienfaits du travail de M.Basque se lisent sur les visages souriants des résidents tous assis à la même table.

Ça fait du bien, ça relaxe, ça fait changer le moral de place pi on voit beaucoup de monde, s’exclame Monique Leclair.

Bernard, je lui dis mille fois merci pour tout ce qu’il fait pour nous autres parce qu’il a toujours une pensée pour nous autres, précise Gaétane Haché.

Bernard Basque est motivé par la joie que ces activités procurent aux résidents.

Ça me touche vraiment parce que j’ai passé dans plusieurs foyers, je sais ce que c’est. Ma récompense, c’est voir comment ça agit parmi le monde qui sont après s’enjoyer puis avoir du fun, ça leur fait des sorties au moins, précise-t-il avec compassion.

De l’amour dans l’air

Réginald Duguay et Gaétane Haché sont tombés amoureux après leur rencontre lors d’un souper organisé par Bernard Basque.
PHOTO : RADIO-CANADA / JANIQUE LEBLANC

Assis tout près l’un de l’autre, Réginald Duguay et Gaétane Haché sont complices. On a du fun, on rit pis on a des amis ici pis c’est là qu’on s’est connus là s’exclame Réginald, les yeux brillants.

Gaétane confirme qu’elle a rencontré Réginald lors d’une soirée organisée par Bernard. Oui, oui je suis juste fière parce que j’ai pogné un bon homme, dit-elle avec reconnaissance.

Les deux amoureux vivent maintenant dans le même foyer et viennent de se fiancer.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 27 novembre 2023

Le Conseil du patronat du Québec (CPQ) annonce, ce lundi, que la Société de développement économique de la Colombie-Britannique (SDECB) rejoint officiellement les rangs de l’Alliance des Patronats Francophones en tant que membre observateur.

Carte mondial des pays membres de l’Alliance des patronats francophones – Gracieuseté

C’est un pas de plus dans le rapprochement entre le Québec et la francophonie canadienne.

En rejoignant les 29 organisations patronales représentatives de l’Alliance, la SDECB intègre les rangs du premier réseau d’entreprises de l’espace francophone dans le monde aux côtés du CPQ et de la Fédération des gens d’affaires francophones de l’Ontario (FGA).

En tant que membre fondateur de l’Alliance et représentant pour la région de l’Amérique, le CPQ a joué un rôle important dans ce projet d’adhésion.

La SDECB devient ainsi la 1ère organisation en Amérique travaillant dans un marché porté sur le Pacifique à rejoindre l’Alliance.

« On oublie parfois que la francophonie canadienne est plus large que le Québec, l’Ontario et l’Acadie : c’est pourquoi il est important pour moi et mon équipe d’assurer une représentation juste de chacune des provinces et des territoires du Canada au sein de l’Alliance », déclare Karl Blackburn, président et chef de la direction du CPQ.

L’inclusion de l’organisation s’intègre à une stratégie d’expansion dans le marché Asie-Pacifique riche au niveau de la Francophonie, notamment afin d’établir un lien direct avec les membres de l’Alliance au Cambodge et au Laos.

Chiffres clés des économies représentées au sein de l’Alliance des patronats francophones – Gracieuseté

« L’adhésion de la SDECB à l’Alliance des Patronats Francophones marque un nouveau chapitre passionnant pour notre organisation. Nous sommes impatients de collaborer avec eux pour soutenir l’entrepreneuriat en français en Colombie-Britannique et les autres partenaires francophones à travers le Canada et la Francophonie », exprime Mme Mylène Letellier, directrice-générale de la SDECB.

Fondée à Tunis en mars 2022, l’Alliance est le premier réseau de patronats francophones et compte 29 membres dans 28 pays à travers le monde.

Son objectif est de créer des synergies entre les secteurs privés et de lever les barrières règlementaires pour favoriser davantage les échanges commerciaux et les flux économiques entre les pays francophones

Pour sa part, la SDECB a été fondée en 1998 et est un organisme francophone à but non lucratif qui propose des services, des programmes et des outils qui favorisent le succès des francophones au sein du tissu économique Britanno-Colombien.

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ONFR+ – Lila Mouch-Essers, publié 24 novembre et mis à jour le 27 novembre 2023

Le gouvernement de l’Ontario vient d’investir 3 millions de dollars dans l’expansion de deux résidences pour personnes âgées dans les Comtés unis de Prescott et Russell. 

Ce vendredi 24 novembre, le gouvernement de l’Ontario a inauguré deux projets d’expansion dans la Résidence Lajoie à St-Albert et le Senior Citizens Manor à Vankleek Hill. Sur l’image, de gauche à droite : Stéphane Sarrazin, Rob Flack, Normand Riopel et Francis Brière. Crédit image : CUPR

Deux villages de l’Est ontarien inaugurent de nouveaux logements pour aînés. À St-Albert, un petit village de la municipalité de La Nation et à Vankleek Hill, une localité du canton de Champlain. 

Le financement de la province apporte du soutien dans l’expansion de deux résidences déjà construites. Proche des services locaux, des centres communautaires et des hôpitaux, la Résidence Lajoie à St-Albert comptera 26 nouveaux logements et le Vankleek Senior Citizens Manor s’agrandit de 30 nouvelles unités.

Un apport pour les municipalités franco-ontariennes 

En entrevue avec ONFR, le maire de La Nation, Francis Brière, affirme supporter ce projet, expliquant que dans la région, «  du logement abordable, il n’y en a pas beaucoup  ».

« C’est une excellente nouvelle », renchérit-il. D’autant plus que la communauté francophone de plus de 60 ans pourra appliquer pour ces logements. lls en ont de plus en plus besoin ».

«  Notre population à St-Albert est à 95 % francophone, c’est la population qu’on dessert et donc la Résidence Lajoie est de ce fait francophone  », explique l’élu.

Francis Brière est le maire du village de St-Albert qui se trouve dans la municipalité de la Nation. Crédit image : Stéphane Bédard

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 23 novembre 2023

Dans une lettre adressée au président du groupe d’experts sur la viabilité financière des institutions postsecondaires en Ontario, le recteur de l’Université de l’Ontario Français (UOF) a exprimé de « sérieuses réserves » sur leur rapport publié récemment, notamment la partie consacrée aux universités et aux collèges Franco-Ontariens.

Pierre Ouellette, recteur et vice-chancelier de l’Université de l’Ontario Français – Gracieuseté

Après la réaction de Luc Bussières, recteur de l’Université de Hearst, c’est au tour de son homologue de l’UOF de réagir aux recommandations du rapport d’experts sur la viabilité financière de l’éducation postsecondaire en Ontario.

Locaux de l’Université de Hearst – Gracieuseté

Pour l’un comme pour l’autre, les experts ne tiennent pas compte ni de l’approche « par et pour les francophones » ni de la réalité et du contexte dans lesquels évoluent les universités Franco-Ontariennes.

Le recteur de l’UOF Pierre Ouellette est allé encore plus loin dans sa critique du rapport.

Informations erronées

« Le manque de compréhension et de rigueur du rapport sur la situation des universités de langue française, ainsi que le manque d’objectivité à leur égard sont décevants compte tenu de l’importance du mandat confié au groupe d’experts », déplore d’entrée de jeu Pierre Ouellette dans sa lettre rédigée en Français et en anglais.

Selon lui, le fait que les auteurs du rapport estiment que « la création de l’UOF n’avait pas fait l’unanimité » pose des questions sur leur intention et leurs éventuels biais.

De plus, le recteur de l’UOF précise dans sa lettre que le rapport contient des informations erronées qui aurait dû être rectifiée avant la publication de ce rapport la semaine dernière.

Par exemple, le nombre d’inscrits à l’UOF n’était pas de 29 étudiants, mais plutôt 226 en date de la publication du rapport.

Autre exemple, et non des moindres : environ la moitié des étudiants inscrits sont des canadiens, contrairement à l’information relayée dans le rapport selon laquelle la très grande majorité serait d’origine étrangère.

Locaux de l’UOF à Toronto – gracieuseté

« Les trois options que vous proposez sont irrecevables. Elles ne prennent aucunement en compte
le principe de la gouvernance « par et pour » les francophones, chèrement acquise après des décennies de revendications et de luttes acharnées de la part de la communauté francophone de l’Ontario. », poursuit Pierre Ouellette dans sa lettre.

Par ailleurs, le recteur de l’UOF indique que son institution et l’Université de Hearst ont proposé, il y a deux ans déjà, la création d’un Réseau des universités de l’Ontario français.

Un réseau qui permettrait de partager des cours et des programmes, de faciliter la mobilité étudiante et de partager certains services offerts à la population étudiante et aux professeures et professeurs, ainsi que d’offrir des appuis administratifs partagés.

Par ailleurs, Pierre Ouellette a mis en avant dans sa lettre les progrès réalisés par son université depuis son lancement et l’accueil de sa première cohorte en 2021 en plein pandémie.

Il s’agit principalement de l’élargissement de l’offre de formation, en ajoutant trois programmes de baccalauréat en éducation, en administration des affaires et en santé mentale.

« Monsieur le président, je vous demande de retirer la section portant sur le système d’éducation en français de votre rapport, ou au moins de rectifier les faits erronés publiés dans cette section. Ce manque d’objectivité plombe la crédibilité du rapport », plaide le recteur de l’UOF dans sa lettre.

Lire la lettre de Pierre Ouellette au complet

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ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 24 novembre 2023

LA NATION – Le Festival de la Curd reviendra pour deux jours en janvier 2024. La formule annoncée mercredi, mettant en vedette le groupe québécois 2Frères, se situe entre le festival tel qu’on l’a connu jusqu’en 2019 et la formule étalée qui a été exploitée dans les deux dernières années.

Le festival de la Curd aura lieu les 26 et 27 janvier 2024. Gracieuseté Groupe Simoncic

C’est le duo 2Frères qui agira comme tête d’affiche le vendredi 26 janvier. La première partie de leur spectacle au Centre communautaire de St-Albert sera assurée par l’Ottavienne Ferline Régis.

Erik et Sonny Caouette, alias 2Frères, et Ferline Régis ouvriront cette édition hivernale du Festival de la Curd. Source : Groupe Simoncic

Le lendemain, le Festival de la Curd propose une soirée de musique trad avec les formations Bon débarras et La ligue du bonheur. Le plus récent album de Bon débarras, intitulé Bon débarras en famille, était en nomination comme album traditionnel de l’année au dernier gala de l’ADISQ. Le trio avait remporté le Félix dans la même catégorie pour leur album précédent, Repères, en 2021. De son côté, La ligue du bonheur est une formation franco-ontarienne issue d’une rencontre entre le conteur, calleur et chanteur Louis Racine et les membres du populaire groupe Deux saisons.

La pochette de l’album Repères de Bon débarras. Crédit image : Vitor Munhoz

José Bertrand, le directeur général de Groupe Simoncic, qui organise le Festival de la Curd, a mentionné à ONFR qu’il espérait que ces artistes connus et appréciés de la communauté ramènent l’engouement autour du festival.

« On espère avoir tellement de billets de vendus qu’il faudra aller dans une plus grosse salle. On a l’habitude de recevoir des milliers de gens pendant le week-end du festival. Là, on se retrouve dans une salle avec une capacité de 300 personnes. »  

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ONFR+ – Sandra Padovani, publié le 18 novembre et mis à jour le 20 novembre

[LA RENCONTRE D’ONFR]

RICHMOND HILL – Jean Bouchard, le président de la Communauté du Trille Blanc, futur village ontarien entièrement francophone, qui est connu pour une carrière colossale dans l’éducation, directeur et fondateur d’écoles, d’organismes, ou encore précurseur de la création des écoles francophones en Alberta, a plus d’une corde à son arc. Auteur d’un recueil de poèmes, conteur, gymnaste et danseur, sculpteur, il est également là où on ne l’attend pas.

Jean Bouchard au congrès de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) en octobre dernier. Crédit image : Sandra Padovani

«  Vous avez grandi au Québec, mais avez vécu en Ontario une bonne partie de votre vie. Comment définissez-vous votre identité?

Notre langue est teintée, imprégnée de l’héritage culturel dans lequel on a grandi. Je suis très attaché à ma langue et à ma culture, qui sont pour moi intimement liées. Je n’ai appris à parler anglais vraiment qu’à l’âge de 22 ans quand je suis parti pour l’Alberta. À la fin je me sentais même Franco-Albertain. Et plus tard, en déménageant de façon permanente en Ontario, j’ai découvert que ma grand-mère était Franco-Ontarienne, légitimant encore plus cette nouvelle double identité.

Quel était l’objet de votre mission en Alberta?

L’Association canadienne-française de l’Alberta et le gouvernement avaient fait une demande fédérale pour obtenir une subvention pour financer une étude sur la faisabilité des écoles francophones en Alberta, alors la seule province qui n’avait pas d’école de langue française.

J’ai donc été envoyé en 1982 dans la province albertaine en tant qu’agent d’éducation et y suis resté deux ans, avant de remettre mon rapport à l’issue duquel, la première école francophone a ouvert en 1984. Je suis ensuite revenu en Ontario travailler ici à Richmond Hill pour commencer ma carrière d’enseignant.

Portrait de Jean Bouchard par un de ses amis. Gracieuseté

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 24 novembre 2023

Événement incontournable de promotion des communautés francophones et acadienne à l’international, Destination Canada Forum Mobilité est devenu au fil des ans une occasion unique pour les acteurs de la francophonie canadienne de séduire les candidats à l’immigration.

Des représentantes de la communauté francophone et acadienne de la Nouvelle-Écosse à Rabat – Gracieuseté

La concurrence est souvent rude entre les provinces, les territoires, les régions et les municipalités pour attirer les meilleurs profils d’immigrants économiques.

Une catégorie d’immigrants très convoitée, du fait qu’ils sont formés et expérimentés dans des métiers demandés, en plus de maitriser l’une des deux langues officielles du Canada et satisfaire autres critères garantissant leur intégration.

Malgré cette concurrence, les communautés francophones et acadienne préfèrent jouer le jeu en mode collectif lors de Destination Canada – Forum Mobilité.

Valérie Morand, directrice générale de la Fédération nationale des conseils scolaires francophones (FNCSF) a été présente à l’édition 2023 de Destination Canada pour rencontrer des enseignants francophones en France et au Maroc – Gracieuseté

Cette année encore, des milliers de candidats à l’immigration au Canada ont pu rencontrer des acteurs de l’immigration francophone à Paris du 18 au 19 novembre et à Rabat du 22 au 24 novembre.

Une troisième partie du forum Destination Canada aura lieu virtuellement du 4 au 6 décembre pour les nombreux candidats qui n’ont pas pu se présenter en présentiel en France et au Maroc.

Conseils scolaires, institutions postsecondaires, garderies, réseaux de santé en Français, entreprises, gouvernements, organismes de développement économique et organismes d’accueil sont autant d’intervenants présents lors de Destination Canada – Forum de mobilité 2023.

« Le Forum permet aux candidats d’expression française ou bilingues qualifiés de se renseigner sur les divers programmes d’immigration du Canada et d’élargir leur réseau », lit-on sur le site web officiel du gouvernement fédéral.

Francis Essebou, directeur général de Carrefour Nunavut, organisme francophone de développement économique échange avec des candidats à Rabat – Gracieuseté

Acteur clé du dossier de l’immigration francophone à l’extérieur du Québec, la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA) a été fortement représentée à Destination Canada par une délégation composée d’intervenants du secteur venus des quatre coins du pays.

Une présence qui permet aux candidats à l’immigration non seulement d’échanger directement avec des acteurs du terrain, mais de trouver des offres emplois et de découvrir les opportunités offertes par les communautés francophones et acadienne.

Délégation de la FCFA à Rabat

Fait intéressant à noter, une bonne partie de ces représentants ont été eux-mêmes des candidats et de nouveaux arrivants francophones par le passé, ce qui facile beaucoup le contact avec les participants.

Notons, enfin, que l’immigration est dossier prioritaire pour les communautés francophones et acadienne du fait du déclin démographique qui menace leur vitalité. Depuis plus de deux décennies, de nombreux organismes de la francophonie canadienne travaillent en synergie et avec l’appui de la FCFA afin d’attirer, retenir et inclure les immigrants d’expression française de partout dans le monde.

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RADIO-CANADA – Catherine Moreau, publié le 24 novembre 2023

Jeudi soir, la Chambre de commerce francophone de Saint-Boniface (CCFSB) a récompensé trois de ses membres pour la première fois depuis 2018. Cette soirée de reconnaissance, qui a rassemblé les lauréats et des chefs d’entreprise de divers secteurs d’activité, s’est déroulée à l’Hôtel Norwood, à Winnipeg.

La CCFSB dit qu’il est important de se remettre à reconnaître le travail des entrepreneurs franco-manitobains.
PHOTO : RADIO-CANADA / CATHERINE MOREAU

Lancés en 1995, les Prix d’entrepreneurship de la Chambre de commerce francophone de Saint-Boniface reconnaissent le travail d’entreprises à but lucratif, dont le siège social est au Manitoba, et les entrepreneurs qui offrent des services en français et qui se sont démarqués.

La présidente de la CCFSB, Sylvie Laurencelle, affirme qu’il était important de se remettre à reconnaître les entrepreneurs franco-manitobains. Ils embauchent des gens. Ils paient des salaires, des taxes. Ils font tourner l’économie. Tous les dollars qu’ils dépensent, ça contribue à l’économie franco-manitobaine, souligne-t-elle.

Sylvie Laurencelle encourage les entrepreneurs franco-manitobains à devenir membres de la Chambre de commerce francophone de Saint-Boniface.
PHOTO : RADIO-CANADA / CATHERINE MOREAU

C’est la clinique bilingue Deezar Raval Physiotherapy qui remporte le prix de reconnaissance Jeunes entrepreneurs francophones. Établie depuis 2019 dans le quartier du parc Windsor, elle fournit des services de physiothérapie, de rééducation vestibulaire, de massothérapie et de thérapie sportive.

Ce prix est remis à des entrepreneurs âgés de 18 à 35 ans, qui sont gestionnaires depuis au moins deux ans d’une entreprise qui leur appartient et qui a connu un succès remarquable au cours de l’année.

Pour les deux propriétaires francophones de la clinique, Quentin Raval et Josée Deezar, l’offre de services en français s’est avérée un filon. On a vraiment pu ouvrir les portes à beaucoup de patients. Beaucoup de gens voulaient ces services-là en français. Ça nous a vraiment permis d’augmenter la clientèle, affirme M. Raval.

Le Prix entrepreneur, qui est remis à une entreprise établie depuis au moins un an et qui a démontré un engagement exceptionnel envers la communauté, a été décerné à Voyageur Houseboats, qui a été incorporée en 2021.

Il s’agit de la première entreprise de location de bateaux-maisons au Manitoba à exercer à l’intérieur d’un parc provincial, celui du Whiteshell. Elle offre depuis 2022 des séjours sur un bateau autonome sur la rivière Winnipeg.

Le fondateur de Voyageur Houseboats, Jérémy Faure, se réjouit de cet honneur. C’est vraiment une reconnaissance extraordinaire. On travaille dans l’ombre pendant des années et, tout d’un coup, on est reconnu. Ça nous met devant les projecteurs, ça fait un peu bizarre, mais ça aide aussi énormément, surtout pour une toute nouvelle entreprise, affirme le lauréat.

On va commencer notre troisième année d’exploitation et, donc, on cherche tout le temps de nouveaux clients. On espère que ça pourra attirer plus de gens de la francophonie chez nous, ajoute M. Faure.

Jérémy Faure est le fondateur de Voyageur Houseboats, la première entreprise de location de bateaux-maisons au Manitoba à exercer à l’intérieur d’un parc provincial, celui du Whiteshell. PHOTO : RADIO-CANADA / CATHERINE MOREAU

Par ailleurs, c’est la maison d’édition, établie depuis près de 30 ans au Manitoba, Apprentissage Illimité/AHA Learning qui remporte le Prix de distinction. Fondée en 1996, l’entreprise édite, conçoit et détaille des ressources éducatives et littéraires en français, en anglais et en espagnol.

Ce prix est décerné à une entreprise établie depuis au moins trois ans et qui a démontré un engagement exceptionnel envers la communauté.

Sylvie Laurencelle, encourage les entrepreneurs franco-manitobains à devenir membres de la CCFSB.

Vous allez retrouver des personnes comme vous qui sont à différentes étapes dans leur carrière. Vous allez vous trouver des gens qui ont des problèmes ou bien des défis similaires aux vôtres et vous allez vous retrouver entre pairs, puis trouver des façons peut-être de collaborer. C’est vraiment une belle opportunité, affirme-t-elle.

Les lauréats ont reçu une adhésion gratuite d’un an à la CCFSB. La Chambre de commerce propose son prochain rendez-vous le 14 décembre, pour un cocktail à l’occasion des Fêtes, qui se tiendra au Marion Street Eatery.

Avec des informations de Cédrick Noufele

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ONFR+ – Sandra Padovani, publié le 22 novembre

TORONTO – À dix jours de l’élection qui déterminera le nouveau leader du Parti libéral de l’Ontario, Ted Hsu, Bonnie Crombie, Nate Erskine-Smith et Yasir Naqvi ont confié à ONFR leurs vues. Si certains sont bilingues ou presque et que d’autres apprennent toujours le français, les quatre candidats semblent sensibles à la cause franco-ontarienne comme élément intrinsèque des élections de 2026, pour pouvoir prétendre au titre de premier ministre de l’Ontario.

Yasir Naqvi, Bonnie Crombie, Ted Hsu et Nate Erskine-Smith se disputent le leadership libéral ontarien. Montage ONFR

En entretien avec ONFR, le député provincial bilingue de Kingston et les Iles Ted Hsu, nous raconte dans un français courant son rapport particulier à la langue.

« J’ai vécu en France trois fois au total pendant quatre ans : à Paris alors que je travaillais à la Banque Nationale, à Grenoble en tant que scientifique, et, enfin, à Toulouse, où nous avons pris une année sabbatique en famille en 2016 pour que mes deux filles aient aussi cette expérience immersive et étudient dans les écoles françaises. »

Pour celui-ci, les institutions universitaires, centres d’enseignement, de recherche et de formation professionnelle sont indispensables à la préservation de la langue et de la culture franco-ontariennes. « J’appuie le soutien financier pour les universités francophones de l’Ontario », déclare M. Hsu qui a aussi affirmé à l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) appuyer le financement de l’Université de Sudbury.

D’autre part, il indique que la « grave pénurie de médecins de famille en Ontario a également éclipsé la pénurie de services de soins primaires pour les francophones. J’appuierai de ce fait l’expansion des services en français pour les soins de santé en Ontario ».

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RADIO-CANADA – Publié le 22 novembre 2023

L’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) et le Conseil scolaire fransaskois (CSF) ont rencontré le ministre de l’Éducation de la Saskatchewan, Jeremy Cockrill, chacun de leur côté, en début de semaine.

De gauche à droite : le président du Conseil scolaire fransaskois (CSF), Alpha Barry, la ministre responsable des affaires francophones, Laura Ross et la ministre de l’Éducation, Jeremy Cockrill.
PHOTO : X / JEREMY COCKRILL

Cette série de rencontres est la première interaction entre Jeremy Cockrill depuis qu’il a pris les rênes du ministère de l’Éducation en août dernier et les représentants de la communauté fransaskoise.

La rencontre entre le président de l’ACF, Denis Simard et Jeremy Cockrill s’est déroulée mardi en présence de la ministre responsable des affaires francophones, Laura Ross.

Selon Denis Simard, plusieurs sujets ont été brièvement abordés lors de cette rencontre, notamment celui des infrastructures francophones.

Nous avons vraiment avancé l’idée de vouloir avoir un plan long terme sur la question des infrastructures dans la communauté fransaskoise. Comment on peut s’assurer que le ministère soit au courant puis comment s’assurer d’avoir le maximum du fédéral pour bénéficier pour la communauté, précise M. Simard.

Le président de l’ACF a aussi exprimé sa confiance envers Jeremy Cockrill pour sa connaissance approfondie de la communauté fransaskoise.

Le ministre s’est montré très ouvert à avoir des rencontres régulières avec moi et donc de vouloir être au courant des dossiers de la communauté, a affirmé M. Simard.

On a vraiment un sentiment qu’il a été bien briefé. Son équipe de soutien s’est assuré que les dossiers se poursuivent, donc on ne recommence pas à zéro. C’est certainement une bonne chose, ajoute-t-il.

Une autre rencontre s’est déroulée entre le président du CSF, Alpha Barry, et le ministre de l’Éducation lundi.

Dans un courriel envoyé à Radio-Canada, le ministre de l’Éducation précise qu’il continue de travailler en étroite collaboration avec le CEF pour garantir une éducation de qualité aux familles francophones et ce dialogue a été renforcé au cours de la réunion.

Le ministère de l’Éducation réaffirme son engagement à honorer l’accord conclu en 2019, incluant spécifiquement la construction de trois nouvelles écoles fransaskoises.

Aucune autre réunion entre le ministère de l’Éducation et des représentants de la communauté fransaskoise n’est actuellement prévue.

Le CSF n’a pas accordé une entrevue à Radio-Canada.

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RADIO-CANADA – Publié le 22 novembre 2023

La province a annoncé du financement supplémentaire pour un des projets, celui de l’école François-Buote.

En 10 ans, le nombre d’élèves inscrits à l’école Pierre-Chiasson a presque doublé.
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« On a trois de nos six écoles qui ont maintenant des projets d’infrastructures en marche. Ça, c’est du jamais vu », déclare Ghislain Bernard, le directeur général de la Commission scolaire de langue française à l’Île-du-Prince-Édouard.

Dans son budget d’immobilisation record présenté mardi, le gouvernement provincial a ajouté un million de dollars pour le projet d’agrandissement de l’école François-Buote.

Le financement total pour cette école francophone de Charlottetown atteint 13,5 millions de dollars. À la fin des travaux, l’école, qui déborde en ce moment, pourra accueillir jusqu’à 750 élèves.

Ghislain Bernard est le directeur général de la Commission scolaire de langue française.
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Cet agrandissement de François-Buote avait été déclaré prioritaire par la Commission scolaire de langue française (CSLF).

La somme supplémentaire annoncée mardi était la seule pour une école francophone, mais le conseil scolaire est loin de s’en formaliser, car il y a plusieurs chantiers en ce moment.

Pendant des années, c’était un projet à la fois. Alors on est très heureux de pouvoir en faire plus qu’un, a dit Ghislain Bernard, mercredi.

L’école François-Buote, le 3 janvier 2021, à Charlottetown
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L’école Pierre-Chiasson, située à DeBlois, dans le nord-est de l’île, déborde aussi. Elle a accueilli 45 élèves à sa première rentrée, en 2012. Aujourd’hui, 115 y sont inscrits. La direction a dû s’arranger avec les moyens qu’elle avait.

Pierre-Chiasson, c’était rendu critique, souligne Ghislain Bernard. La bibliothèque est devenue une salle de classe. On a des espaces communautaires qui sont devenus des salles de classe.

La bibliothèque a été convertie en salle de classe.
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Le gouvernement provincial a octroyé 1 million de dollars pour construire deux nouvelles salles de classe qui, espère-t-on, permettra de retenir les élèves jusqu’à la 12e année. Les travaux vont se faire en 2024.

J’aimerais vraiment pouvoir agrandir, dit Raquel Wells, la directrice adjointe de l’école Pierre-Chiasson. Avoir une école du 21e siècle, pouvoir offrir les services que les jeunes méritent. Ces élèves-là méritent d’avoir une école qui répond à leurs besoins. J’espère qu’on pourra la leur offrir.

Raquel Wells
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Enfin, le budget de construction d’une nouvelle école Évangéline est de 53,8 millions de dollars. La province avait annoncé un investissement de 41 millions dans son budget d’immobilisation, il y a un an.

Cette année, le gouvernement fédéral a ajouté un financement de 12,9 millions.

L’école Évangéline, à Abram-Village, quelques jours après le passage de l’ouragan Fiona en septembre 2022
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L’école Évangéline, située à Abram-Village, avait été lourdement endommagée par l’ouragan Fiona en septembre 2022.

On commence un peu à zéro, mais il y a de bonnes personnes autour de la table, puis il y a une volonté de la communauté et de la commission scolaire, a affirmé mercredi le directeur général de la commission scolaire, Ghislain Bernard.

D’après le reportage de Julien Lecacheur

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Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 22 novembre 2023

Au terme d’une carrière de 25 ans dans le milieu de l’éducation postsecondaire francophone en Nouvelle-Écosse, le recteur et le vice-chancelier de l’Université Sainte-Anne Allister Surette mettra un terme à son mandat en juin 2024.

L’Université Sainte-Anne, la seule université francophone en Nouvelle-Écosse, offre des programmes d’études universitaires et collégiales ainsi que des programmes d’immersion et de formation sur mesure en français langue seconde. Gracieuseté.

C’est la fin d’un chapitre pour l’Université de Sainte-Anne. Son recteur et vice-chancelier Allister Surette quittera en juin 2024 l’unique université francophone de la Nouvelle-Écosse à l’issu de 25 ans de carrière. 25 ans de bons et loyaux services pour le développement de l’éducation postsecondaire francophone dans la province la plus peuplée de l’Atlantique.

Importants progrès

« Sous la direction de M. Surette, l’Université Sainte-Anne a réalisé d’importants progrès. Elle a réussi deux campagnes majeures de financement qui ont récolté plus de 10 millions de dollars chacune. Plusieurs édifices du campus de Pointe-de-l’Église ont fait peau neuve, notamment le Centre sportif Marcel-R.-Comeau, l’édifice Gustave-Blanche, la Bibliothèque Louis-R.-Comeau et l’ajout récent de la piste d’athlétisme et du terrain de soccer », lit-on dans un communiqué de l’Université Sainte-Anne.

Allister Surette, recteur et vice-chancelier de l’Université Sainte-Anne – gracieuseté

Autres réalisations durant les trois mandats successifs d’Allister Surette : un record d’inscriptions en 2019, une reconnaissance de l’université Sainte-Anne comme chef de file en recherche dans plusieurs domaines ainsi que davantage de notoriété et de visibilité.

Comme tout parcours, celui d’Allister Surette a connu certaines embuches. Il s’agit principalement de la fusion du Collège de l’Acadie et de l’Université Sainte-Anne, suivi de la pandémie de la COVID-19, qui a représenté un des plus grands défis de l’histoire de l’institution.

« Elle s’en est sortie grâce au dévouement inébranlable de l’équipe », juge l’institution postsecondaire.

Au niveau de ses relations externes, Allister Surette a établi un rapprochement avec les communautés acadiennes et francophones de la Nouvelle-Écosse, notamment lors des processus de consultation et d’élaboration de ses trois derniers plans stratégiques; le premier au Collège de l’Acadie et les deux derniers à l’Université Sainte-Anne.

« La situation dans laquelle se trouve l’institution actuellement est favorable et que le moment est opportun pour mon départ. La situation financière est stable et il est temps pour un nouveau plan stratégique. C’est au tour de quelqu’un d’autre de prendre la relève », déclare pour sa part le recteur de l’université.

Suite à son départ prévu en juin 2024, un comité d’embauche issu du Conseil des gouverneurs sera chargera de trouver un successeur.

Basée dans la région acadienne de Clare où se trouve son campus principal, l’Université Sainte-Anne dispose de quatre autres campus, à savoir Halifax, Tusket et Petit-de-Grat. Elle offre des programmes d’études universitaires et collégiales ainsi que des programmes d’immersion et de formation sur mesure en français langue seconde.

De 1998 à 2003, Allister Surette était président et chef de la direction du Collège de l’Acadie. C’est à partir de l’an 2000 que Surette a joué un rôle clé dans le développement de l’Université Sainte-Anne, un établissement d’enseignement postsecondaire de langue française résultant de la fusion de l’ancienne Université Sainte-Anne et le Collège de l’Acadie. En 2003, il a été nommé vice-recteur du développement et des partenariats de l’Université Sainte-Anne, un poste qu’il a occupé jusqu’à sa nomination en tant que recteur et vice-chancelier en 2011.

Université Sainte-Anne

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 22 novembre 2023

La Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) annonce le développement de la toute première stratégie sur le numérique pour le secteur artistique et culturel en francophonie canadienne et acadienne.

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Face à l’accélération de la transition numérique, les créateurs francophones prennent le taureau par les cornes .

En effet, la FCCF et ses membres ont amorcé récemment le développement d’une stratégie et d’un plan d’action sur le numérique dans le cadre d’une première rencontre de consultation.

Codéveloppée par la FCCF et ses membres et financée par Patrimoine canadien, la création de la stratégie sur le numérique s’inscrit dans la phase 2 du projet La bande numérique. À noter que ce dernier s’échelonnera sur trois ans de 2024 à 2027.

Phase 2 de La bande numérique

« Les organismes artistiques et culturels en francophonie canadienne et acadienne servent une population disséminée sur un vaste territoire. Ils ont besoin d’une stratégie forte sur le numérique pour mieux rejoindre leurs publics, élargir la portée des services et améliorer la visibilité des œuvres et des contenus culturels et artistiques. Il est essentiel que nos contenus francophones soient connus, recherchés, vus et écoutés, car ils soutiennent la vitalité et le rayonnement de nos communautés », souligne Nancy Juneau, présidente de la FCCF dans un communiqué.

Selon l’organisme pancanadien, la stratégie sur le numérique offrira une vision collective, collaborative et complémentaire des actions nécessaires à la transformation numérique des organismes artistiques et culturels en francophonie canadienne et acadienne, et du secteur dans son ensemble.

Elle proposera des objectifs clairement définis, assortis d’outils de mesure tangibles, et s’accompagnera d’un cadre d’évaluation pour assurer la pérennisation des actions numériques à l’échelle pancanadienne.

Lancée en mars 2022, La bande numérique est un parcours d’accompagnement en développement numérique piloté par la FCCF avec le soutien de Patrimoine Canada.

Sa mission est d’accompagner, de former et d’outiller gratuitement les organismes sans but lucratif artistiques et culturels œuvrant dans les communautés francophones en situation minoritaire afin qu’ils s’approprient les outils et les savoirs pour prendre pleinement leur place dans l’écosystème numérique.

Rappelons, enfin, que la FCCF est l’unique voix politique des arts et de la culture de la francophonie canadienne et acadienne.

Active depuis plus de 40 ans, elle regroupe 22 membres, chefs de file à travers le Canada : 13 organismes provinciaux et territoriaux, 7 organismes nationaux représentant les arts médiatiques, les arts visuels, la chanson et la musique, l’édition et le théâtre, un regroupement de diffuseurs des arts de la scène et une alliance de radios communautaires.

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RADIO-CANADA – Publié le 20 novembre 2023

Le Centre culturel franco-manitobain (CCFM) lance un nouveau fonds de dotation grâce à un don de 25 000 $ visant « à soutenir les activités artistiques, éducatives et culturelles » de l’organisation, selon un communiqué.

Le fonds Les Amis du CCFM sera approvisionné par le biais d’une campagne de financement qui a reçu un premier don de 25000$ de Gabriel Forest, un donateur de longue date et un ardent défenseur de la culture et du patrimoine franco-manitobain.
PHOTO : RADIO-CANADA

Le fonds Les amis du CCFM sera approvisionné par le biais d’une campagne de financement qui a reçu un premier don de 25 000 $ de Gabriel Forest, un donateur de longue date et un ardent défenseur de la culture et du patrimoine franco-manitobains, comme l’explique le communiqué.

M. Forest a remis un chèque aux Amis du CCFM à l’occasion d’une conférence de presse lundi. Il a fait ce don en l’honneur de sa défunte épouse, Marcelle Forest, qui a été la première femme à présider le conseil d’administration du centre, de 1986 à 1988, dit le communiqué.

L’opération vise à répondre aux besoins financiers croissants de l’organisation, qui œuvre à la promotion de la culture francophone au Manitoba. « Face à ce défi, les Amis du CCFM ont pris l’initiative de créer le Fonds de dotation Les amis du CCFM, en partenariat avec Francofonds, qui est spécialisé dans la gestion des fonds philanthropiques. »

Construire une base solide pour les prochaines campagnes

C’est énorme!, s’est exclamée Ginette Lavack, la directrice générale du CCFM.

Elle explique que cette contribution de la famille Forest permettra aux Amis du CCFM de doubler tous les dons reçus jusqu’à atteindre, d’ici la fin de l’année, l’objectif de récolter 50 000 $.

Ginette Lavack ajoute que le mandat de l’organisation, indépendante du CCFM, est de venir en soutien au centre dans tous les projets qu’on souhaiterait entreprendre, que ce soit des projets d’infrastructures, nos opérations ou notre programmation annuelle.

Il s’agit pour l’organisme de construire une base solide pour les prochaines campagnes de collecte de fonds ainsi que de marquer ses 50 ans, qui seront célébrés en 2024.

Je vise encore plus haut, mais bon, il faut commencer quelque part. Je pense que de se donner l’objectif de 50 000 $ pour nos 50 ans, c’est vraiment quelque chose de spécial, a indiqué Mme Lavack.

Selon elle, un partenariat a été établi avec Francofonds pour développer une culture philanthropique envers le CCFM.

Le centre culturel en a besoin pour continuer le beau travail

Nathalie Kleinschmit, la directrice générale de Francofonds et chargée de la gestion du nouveau fonds, a expliqué que l’argent va soutenir les activités du centre.

Elle ajoute qu’il peut recevoir du financement pour le bâtiment, par exemple, mais que ce qui manque très souvent, ce sont les fonds pour nourrir ses activités.

Nathalie Kleinschmit espère que ce fonds va permettre à l’équipe de «développer de la programmation en toute liberté, de répondre oui et d’apporter des activités qui sont importantes pour la communauté».
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Mme Kleinschmit espère que ce fonds va permettre à l’équipe de développer de la programmation en toute liberté, de répondre oui et d’apporter des activités qui sont importantes pour la communauté.

Francofonds sera responsable de la gestion du fonds, dont les intérêts seront versés chaque année au CCFMpour nourrir la vitalité du centre et celle de toute la communauté, affirme-t-elle.

Notre rôle est de veiller à ce capital et de faire en sorte qu’il y ait des rendements à perpétuité pour le centre. L’organisme accueille les dons dès ce lundi sur son site (Nouvelle fenêtre).

Pour cette première campagne de financement des Amis du CCFM, ce dernier a nommé Marcelle Forest présidente d’honneur en reconnaissance de son soutien exceptionnel et de son investissement remarquable.

M. Forest explique avoir fait ce don pour reconnaître sa défunte épouse et qu’il s’agit d’un grand moment pour eux deux. Le centre culturel en a besoin pour continuer le beau travail qu’ils font ici aujourd’hui.

Il souhaite une longue vie au CCFM et au nouveau fonds des Amis du CCFM.

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