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Du théâtre engagé en Français au Nunavut |RADIO-CANADA|

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Matisse Harvey, publié le 13 mars 2023

Intimidation, racisme, homophobie… Ces enjeux sont au centre d’un atelier de théâtre d’intervention offert à des jeunes de 12 à 17 ans par le Théâtre Uiviit, la compagnie théâtrale francophone d’Iqaluit.

Jusqu’au mois de juin, des jeunes d’Iqaluit participent à un atelier de théâtre d’intervention pour échanger sur des enjeux de société.
PHOTO : RADIO-CANADA / MATISSE HARVEY

C’est une façon […] d’explorer des problématiques particulières au point de vue social et en explorant par le jeu [et] par l’improvisation des solutions possibles ensemble, explique la collaboratrice Murielle Jassinthe.

Pour mettre sur pied le projet, cette dernière a travaillé avec Emilie Tremblay-Séguin, une sociologue de formation établie à Iqaluit qui avait de l’expérience en théâtre d’intervention auprès de jeunes du Québec.

« L’objectif est de donner un espace de parole aux jeunes pour qu’ils puissent s’exprimer sur une problématique qu’ils vivent, qu’ils trouvent importante de mettre de l’avant de sensibiliser des gens. »— Une citation de  Emilie Tremblay-Séguin, coordinatrice et idéatrice

À travers des discussions de groupe et des séances d’improvisation, entre autres, les jeunes apprentis comédiens apprennent à se familiariser avec le jeu tout en exprimant leur opinion sur des enjeux de société qui les touchent.

Vanessa Fouengo, une participante de 12 ans, a particulièrement à cœur les enjeux qui touchent la santé mentale. Il y a beaucoup de gens qui ne se sentent pas bien avec eux-mêmes, dit-elle.

Une jeune fille écrit sur une feuille de papier pendant qu'un femme regarde ce qu'elle rédige.
Vanessa Fouengo (à gauche) et Emilie Tremblay-Séguin (à droite) lors d’un atelier, le 6 mars.
PHOTO : RADIO-CANADA / MATISSE HARVEY

D’autres participants, comme Louis Din Dika, 14 ans, se préoccupent de l’intimidation en milieu scolaire. Je trouve que c’est très fréquent dans l’environnement d’aujourd’hui, souligne-t-il.

L’atelier propose des exercices sans paroles pour favoriser la participation de plusieurs communautés linguistiques d’Iqaluit, selon les coordinatrices. J’avais envie de faire collaborer autant la communauté francophone qu’anglophone dans un même projet, affirme Emilie Tremblay-Séguin.

Le projet est offert à raison d’une semaine sur deux et doit mener à l’élaboration d’une pièce de théâtre qui sera présentée au mois de juin.

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