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Les étudiants de l’Université de Saint-Boniface présentent leurs travaux de recherche lors de la Journée du savoir |RADIO-CANADA|

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Publié le 11 avril 2024

À Winnipeg, l’Association francophone pour le savoir (ACFAS) organisait jeudi la Journée du savoir à l’Université de Saint-Boniface. 

Les étudiants participant à la Journée du savoir à l’Université de Saint-Boniface écoutent un conférencier invité pendant l’heure du déjeuner.
PHOTO : RADIO-CANADA / TREVOR LYONS

Cette activité annuelle donne l’occasion aux étudiants et étudiantes des 1er et 2e cycles de présenter en français leurs travaux de recherche dans de multiples domaines allant des arts aux sciences sociales.

C’est l’événement phare de L’ACFAS-Manitoba. C’est l’occasion pour les étudiants de faire l’expérience d’une communication savante, et ce dès le premier cycle, explique le président sortant de l’ACFAS-Manitoba, Patrick Noël.

Selon M. Noël, il s’agit d’une rencontre unique qu’il voit aussi comme une journée de célébration.

C’est l’occasion de voir comment les étudiants, souvent qui sont en dernière année de leur parcours, ont atteint un niveau de maturité intellectuelle, précise-t-il.

Il ajoute qu’ il n’y pas d’autre moment où un jeune francophone du Manitoba peut faire l’exercice d’une communication savante en français.

Maîtriser une communication scientifique efficace, ça requiert beaucoup d’habiletés qui peuvent être transférables dans l’ensemble des professions.

Une citation de Patrick Noël, président sortant de l’ACFAS-Manitoba
Reine-Marie Guillermic, professeure à la Faculté des sciences de l’Université de Saint-Boniface.
PHOTO : RADIO-CANADA / TREVOR LYONS

Selon la présidente de l’ACFAS-Manitoba, Reine-Marie Guillermic, le but de cet événement est également de valoriser la communication savante en français.

C’est possible de faire de la recherche en français et aussi montrer à la communauté qu’on produit de la recherche en français, précise-t-elle.

Une diversité de sujets abordés

Durant l’événement, plusieurs experts et étudiants ont enrichi les échanges sur les préoccupations autour de l’immigration et la promotion du français en milieu minoritaire.

Pour Daiy-Iris Muheto, qui étudie en administration des affaires, il s’agit d’un événement rassembleur qui lui donne l’occasion de présenter ses idées et ses recherches.

Je me sens tellement fier.

Une citation de Daiy-Iris Muheto, étudiant en administration des affaires à l’USB
Day-Iris Muhoto, étudiant en administration des affaires à l’Université de Saint-Boniface.
PHOTO : RADIO-CANADA / TREVOR LYONS

On a besoin d’être entendus, par rapport à ce qui se passe dans notre vie et spécialement dans notre orientation. J’espère que tout le monde dans la salle a retenu quelque chose, ajoute-t-il.

Pour Grégoire Diouf, qui est dans sa dernière année d’études en administration des affaires, cet événement permet aux personnes d’expression française de se retrouver et de partager leur passion pour la langue.

Le Canada est un pays bilingue, avec l’anglais et le français. Je pense qu’on doit aussi développer le français pour que les gens puissent y avoir accès et puissent communiquer dans cette langue, estime M. Diouf.

Cela va nous permettre de faire vivre la culture française et la culture francophone.

Une citation de Grégoire Diouf, étudiant en administration des affaires à l’USB

Le pourcentage des francophones au Manitoba c’est juste 3 %. J’aimerais que, dans un futur proche, que ça augmente jusqu’à 5, 10 ou bien 15 %, souhaite l’étudiant.

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