Aller au contenu

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Publié le 28 juin 2023

L’Université de Regina et le Collège Mathieu de Gravelbourg ont conclu mercredi un protocole d’entente afin d’améliorer et d’étendre l’offre d’enseignement postsecondaire en français dans la province.

Le protocole d’entente sera formellement signé par les parties lors d’une cérémonie officielle prévue à l’été 2023. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA

Selon un communiqué publié sur le site web de la Cité universitaire francophone de Regina, cette nouvelle initiative vise à accroître l’attraction d’étudiants francophones, tant nationaux qu’internationaux.

Le protocole d’entente conduira également à l’élaboration d’un plan d’action en vue de modifier le système d’accréditation pour l’éducation secondaire et postsecondaire en collaboration avec des partenaires communautaires, dont le Conseil des écoles fransaskoises (CEF).

Le protocole d’entente sera formellement signé par les parties lors d’une cérémonie officielle prévue à l’été 2023, en présence des membres des partenaires communautaires.

Le président et vice-chancelier de l’Université de Regina, Jeff Keshen, se félicite de cette collaboration qui vise, selon lui, à renforcer et améliorer l’offre d’enseignement en français au sein de l’institution universitaire.

L’Université de Regina reconnaît et apprécie les nombreux avantages d’une collaboration avec d’autres établissements d’enseignement en français et avec la communauté fransaskoise afin de respecter son engagement à soutenir l’éducation en français en Saskatchewan, déclare-t-il dans le communiqué.

De son côté, le président-directeur général du Collège Mathieu, Francis Kasongo, souligne l’importance d’intensifier les partenariats avec d’autres institutions francophones afin de créer davantage d’occasions pour les étudiants.

Le protocole d’entente renforcera la collaboration et les possibilités de formation pour les deux établissements, souligne-t-il.

Radio-Canada a tenté de rejoindre la Cité universitaire francophone de Regina, mais aucun responsable de l’établissement n’était disponible pour une entrevue mercredi.

Pour sa part, le Collège Mathieu de Gravelbourg déclare qu’il préférait réserver ses commentaires jusqu’à l’officialisation de l’entente.

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Publié le 28 juin 2023

L’artiste fransaskois aux multiples talents Byrun Boutin-Maloney présente sa première exposition solo, intitulée Notre-Dame, le 5 juillet au sous-sol de l’Artesian à Regina.

Byrun Boutin-Maloney précise que cette exposition marque une étape importante dans son parcours artistique.
PHOTO : RAPHAËLE FRIGON

Selon l’artiste, cette exposition est le résultat d’un long processus de création qui témoigne de son engagement et de sa persévérance dans son travail artistique.

Ça fait déjà quelques années que je fais pas mal de collections d’art que j’aime et je crois que j’ai trouvé ma voie un peu plus et surtout mon style, déclare Byrun Boutin-Maloney.

Une œuvre de Byrun Boutin-Maloney, une illustration abstraite colorée aux pastels gras, on y remarque de petites scènes, une église, des personnages, des animaux.
Artiste aux multiples talents, Byrun Boutin-Maloney présente sa première exposition solo « Notre-Dame » à Regina.
PHOTO : BYRUN BOUTIN MALONEY

Ce dernier précise que cette exposition marque ainsi une étape importante dans le parcours artistique.

L’Artesian m’a invité pour présenter cette exposition dans leur sous-sol, alors j’ai sauté sur l’occasion, affirme-t-il.

L’artiste fransaskois préfère l’utilisation de couleurs vives et intenses dans ses dessins, considérant cette technique artistique comme une représentation authentique de son style et de sa vision créative.

Ce style correspond vraiment bien à moi, car je n’aime pas trop le pinceau. Avec un pastel, tu as le contrôle, il a une intimité que j’aime beaucoup, indique Byrun Boutin-Maloney.

« L’art c’est la partie cachée de toi-même, c’est une façon de communiquer aussi. »— Une citation de  Byrun Boutin-Maloney, artiste fransaskois

Selon l’artiste, l’émergence de cette idée a pris forme dans sa tête lorsqu’il a observé un artiste mexicain réaliser une fresque murale en utilisant un aérosol de peinture colorée.

Je l’ai regardé travailler pendant 3 heures, explique-t-il. Et puis quelque chose a cliqué dans ma tête et j’ai eu la passion de commencer à faire l’art.

Il ne faut pas se forcer pour créer une œuvre d’art, il faut se détendre et puis ça arrive naturellement, ajoute le Fransaskois.

L’exposition de Byrun Boutin-Maloney durera pendant un mois à Regina.

Avec les informations de Raphaële Frigon

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Publié le 28 juin 2023

Le Conseil communautaire du Grand-Havre (CCGH) a organisé une réunion publique mardi afin de présenter les plans du centre communautaire et culturelle francophone qui doit ouvrir près du centre-ville d’Halifax dans deux ans.

Vue d’ensemble du nouveau centre communautaire pour les francophones de la grande région d’Halifax.
PHOTO : GRACIEUSETÉ : CONSEIL COMMUNAUTAIRE DU GRAND-HAVRE

Le gouvernement fédéral a investi 8,2 millions $ pour financer la construction de cette infrastructure destinée à la communauté francophone de la capitale néo-écossaise.

Plans intérieurs du nouveau centre communautaire francophone du Grand Halifax.
Plans intérieurs du nouveau centre communautaire francophone du Grand Halifax.
PHOTO : GRACIEUSETÉ : CONSEIL COMMUNAUTAIRE DU GRAND-HAVRE

La rencontre de mardi au gymnase de l’école Mer et Monde avait pour but d’expliquer aux résidents ce qui sera accompli grâce à cet argent. En plus de pouvoir constater les plans, la communauté francophone a pu aussi s’exprimer sur la manière pourraient être utilisés plusieurs espaces du centre.

Mario Noury dehors.
Mario Noury, directeur général du Conseil communautaire du Grand-Havre, le 27 juin 2023.
PHOTO : RADIO-CANADA

C’est un centre qui a été dessiné pour ces gens-là, dit le directeur général du Conseil communautaire du Grand-Havre, Mario Noury.

Cela fait plus de 20 ans que le Conseil communautaire du Grand-Havre se cherche un tel espace.

C’est un peu le fruit de plusieurs années de travail […] Ce soir, on a envie de partager le résultat de tout cela et voir comment les gens réagissent, poursuit Mario Noury.

Un infrastructure pour les francophones

Ce centre abritera aussi une nouvelle école et un centre de la petite enfance. Ils devraient être ouverts pour la rentrée en 2025.

Le centre comprendra un théâtre multifonctionnel de 220 places, un espace multi-usages de type café communautaire pouvant accueillir 120 personnes, une cuisine communautaire et une salle de conférence.

Un aperçu tridimentionnel de la «Boîte noire», une salle multi-fonctionnelle.
Un aperçu tridimentionnel de la «Boîte noire», une salle multi-fonctionnelle.
PHOTO : GRACIEUSETÉ : CONSEIL COMMUNAUTAIRE DU GRAND-HAVRE

Le studio de la radio communautaire francophone C 98 FM (CKRH), les bureaux principaux du Conseil communautaire du Grand-Havre, deux bureaux d’accueil pour des partenaires communautaires, un gymnase et un terrain de soccer extérieur font aussi partie du projet.

Le financement assuré par le gouvernement fédéral couvrira les dépenses de construction du centre et de la garderie, ainsi que 50 % de la construction des espaces partagés.

Un concours permettra de déterminer le nom de l’établissement et d’amasser des fonds supplémentaires pour le centre, dont la construction doit débuter en septembre pour se terminer en juillet 2024.

Mardi, les plans de la garderie ont aussi été dévoilés, mais pas ceux de l’école. Ils avaient déjà été présentés au début du mois par le Conseil scolaire acadien provincial.

D’après le reportage d’Adrien Blanc

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Publié le 27 juin 2023

Le gouvernement du Manitoba a lancé mardi une stratégie de recrutement et de rétention des enseignants francophones pour « répondre à la demande accrue d’enseignants francophones au Manitoba ».

La stratégie a pour but de « répondre à la demande accrue d’enseignants francophones au Manitoba ». (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / JANE ROBERTSON


La stratégie vise à remédier à la pénurie d’enseignants, à soutenir les initiatives en langue française en tant que partie intégrante du système d’éducation du Manitoba et contribuera à garantir que ces possibilités continueront d’être offertes dans nos communautés éducatives
, indique le ministre de l’Éducation et de l’Apprentissage de la petite enfance, Wayne Ewasko, dans un communiqué de presse.

Il ajoute que la stratégie vise également à contribuer à la vitalité des communautés francophones.

Avec la collaboration du gouvernement fédéral, la stratégie s’appuie sur quatre piliers.

Elle vise à encourager le plus de personnes possible, spécifiquement les élèves du secondaire à choisir une carrière en enseignement et à le faire en français ou dans les écoles d’immersion.

La province compte notamment compléter l’offre actuelle de formation universitaire pour l’enseignement en français (langue première et seconde) et créer des pratiques de recrutement qui répondent aux réalités des candidats, notamment ceux venant de l’immigration.

Le dernier axe de la stratégie mise sur l’implantation de programmes d’orientation et de soutien pour tous les enseignants, quel que soit le stade de leur carrière, indique la province.

Le gouvernement provincial fait aussi savoir qu’il reçoit annuellement 2,8 millions de dollars pour le Programme de revitalisation du français langue seconde et le Programme d’enrichissement du français en éducation dans le cadre de l’entente Canada-Manitoba.

Des données de la Fédération nationale des conseils scolaires francophones publiées en 2022 indiquent d’ailleurs que 6 % des enseignants francophones quittent la profession après 5 ans de carrière.

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Catherine Allard, publié le 26 juin 2023

Une nouvelle politique sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre viendra remplacer la politique 713 dans les écoles du District scolaire francophone Sud, afin de protéger les élèves.

L’application de la nouvelle politique 713 sur les droits des élèves de la communauté LGBTQ+ au Nouveau-Brunswick cause « un grand inconfort » au sein du conseil d’éducation du District scolaire francophone Sud, selon le président Michel Côté. Il annonce que le conseil d’éducation (CED) développe sa propre politique sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre.

Dans une déclaration, lundi, le président du plus important CED francophone de la province dit craindre que l’application de la nouvelle politique 713 mette en péril la santé et la sécurité de membres de la communauté scolaire.

Des changements apportés ce mois-ci à la politique 713 font en sorte, entre autres, que les élèves de moins de 16 ans qui s’identifient comme transgenres ou non-binaires devront obtenir le consentement de leurs parents pour que le personnel de l’école utilise le prénom ou le pronom de leur choix.

Cette politique crée un malaise depuis le début [du processus de révision]. Dans notre dernière rencontre, on en a discuté et on a décidé de faire notre propre politique, explique Michel Côté en entrevue à Radio-Canada Acadie.

On s’est dit qu’on allait garder un droit de gestion pour assurer la sécurité des jeunes, explique-t-il.

On va continuer comme avant, dit Michel Côté

La nouvelle politique du District scolaire francophone Sud stipule que le personnel scolaire consultera l’élève transgenre ou non binaire afin de connaître le prénom et le pronom qu’il préfère. Ils seront ensuite utilisés de manière cohérente, selon les demandes de l’élève.

Cette politique assure aussi que les élèves pourront participer à des activités scolaires et extrascolaires sûres et accueillantes, en conformité avec leur identité de genre.

Cette façon de faire s’appliquera à tous les élèves, peu importe leur âge, et entrera en vigueur à l’automne prochain.

Le président du conseil d’éducation du District scolaire francophone Sud, Michel Côté, en visioconférence le 3 novembre 2021.
Le président du conseil d’éducation du District scolaire francophone Sud, Michel Côté (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA

Questionné pour savoir si le district scolaire allait ignorer la consigne du ministère de l’Éducation concernant l’obligation d’informer les parents, Michel Côté répond que le but est de continuer comme on le fait depuis des années.

Par la suite, on va approfondir pour probablement aller plus loin, ajoute-t-il, en soulignant une fois de plus que la sécurité des jeunes est la priorité.

La semaine dernière, le conseil d’éducation anglophone de l’Est a voté à l’unanimité pour renforcer sa politique sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre dans les écoles.

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Publié le 26 juin 2023

Un groupe de quatre étudiants en technologie architecturale et leur enseignant travailleront tout l’été pour terminer la conception du prototype de minimaisons adapté aux conditions météorologiques du Nord de l’Ontario.

Les minimaisons sont construites avec des fibres de bois.
PHOTO : RADIO-CANADA / AYA DUFOUR

Pour être en mesure de concevoir le prototype efficacement, les étudiants du programme de technologie architecturale utilisent des caméras infrarouges et la réalité virtuelle.

Cette technologie aide vraiment à visualiser le projet de la meilleure façon, explique l’étudiant Josué Kabayo.

Étant lui-même nouvel arrivant au Canada, le principe de minimaison lui était encore inconnu.

J’ai l’habitude de faire de la construction avec des briques et du ciment, donc faire quelque chose avec de la fibre de bois, c’est vraiment intéressant, dit-il.

Les étudiants du programme et les professeurs écoutent le discours du coordonnateur du programme de technologie architecturale.
Le projet de prototypes de minimaisons du Collège Boréal devrait aboutir en 2025.
PHOTO : RADIO-CANADA / AYA DUFOUR

De son côté, Salma Bendaoud, autre étudiante du programme, estime que le projet de minimaison a beaucoup à offrir et deviendra plus populaire au fil du temps.

Avec le temps passé dans la conception, l’étudiante considère vivre dans ce type de logements plus tard.

Le prototype de minimaisons pour le Nord de l’Ontario du Collège Boréal est un projet qui s’étend sur trois ans.

Le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) a accordé une subvention de 120 000 dollars par année au collège pour poursuivre le projet.

Le département de technologie architecturale est responsable de la conception de la minimaison, et espère la terminer au cours de l’été.

Les programmes de construction, d’électricité et de plomberie du collège seront responsables de mener le projet à terme en 2025.

La question des coûts

Selon Denis Ouimette, le coordonnateur du programme pour le Collège Boréal, le défi le plus important avec le processus de construction est l’abordabilité.

Nous devons construire une maison qui est plus économique que ce qui existe juste par le fait d’être plus petit, dit-il.

Il ajoute qu’il est difficile de trouver les matériaux de construction appropriés, compte tenu des prix élevés attribués aux matériaux respectueux de l’environnement.

En effet, M. Ouimette explique que les fenêtres de fabrication allemande ont quatre fois la résistance à la chaleur des fenêtres canadiennes, mais coûtent plus cher.

D’après lui, une demande locale pour ces fenêtres de meilleure qualité doit être effectuée afin de contribuer à réduire les coûts d’importation pour les matériaux requis.

Si nous, les architectes, ne demandons rien, cela n’arrivera jamais, a indiqué M. Ouimette.

Avec les informations de CBC

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Rudy Chabannes, publié le 26 juin 2023

TORONTO – En déplacement dans la Ville Reine pour marquer les 50 ans du Bureau du Québec à Toronto jeudi dernier, le ministre québécois de la Langue française, responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne, Jean-François Roberge, est revenu, au micro d’ONFR+, sur les liens qui unissent sa province à celle de l’Ontario, ainsi que sur les différentes politiques et actions du Québec en matière de francophonie.

Modernisation de la Loi sur les langues officielles, lutte contre le déclin du français, relations avec l’Ontario… le ministre Roberge défend le positionnement du Québec en francophonie canadienne. Crédit image: Sandra Padovani

« Croyez-vous que l’aboutissement du projet de loi C-13 modernisant la Loi sur les langues officielles aura-t-elle une influence positive sur les francophones hors Québec et évitera des recours en justice comme en a vu par le passé quand il s’agit de droit des minorités ?

C-13 tel que modifié, avec tout le travail qu’on a fait au gouvernement du Québec, c’est un gain pour toute la francophonie canadienne. C’est un exemple de résultat d’un travail de longue haleine pour obtenir à la fin une victoire des deux côtés. On a réussi quelque chose de gagnant-gagnant. C’est bon pour les francophones du Québec qui sont majoritaires dans leur province mais minoritaires en Amérique et c’est aussi bon pour les francophones hors Québec qui sont minoritaires dans leur province. Leurs droits seront mieux protégés grâce au travail que le Québec a fait pour eux.

Comment comptez-vous contrer le déclin du français avec le Groupe d’action pour l’avenir de la langue française (GAALF) que vous présidez au côté de cinq autres ministres ?

On a fait beaucoup de séances de tempête d’idées et lancé une grande consultation à laquelle presque 5 000 Québécois ont répondu en ligne, en plus d’une cinquantaine d’experts autour de tables rondes. On va finalement arriver à l’automne avec un plan d’action interministériel qui va nous permettre d’inverser le déclin du français au Québec.

Dans quelle mesure ce plan d’action pourrait-il avoir des répercussions au-delà du Québec ?

Un Québec francophone fort, c’est bon pour la francophonie canadienne et une francophonie canadienne forte c’est bon aussi pour le Québec. En renforçant le fait français au Québec, ça va être bon pour toutes les communautés francophones. Mais il y a aussi le fait que, une fois le plan déposé et mis en œuvre, ça va peut-être aussi inspirer d’autres provinces et territoires à prendre des décisions proactives.

Lire la suite sur ONFR+

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Mickael Laviolle, publié le 24 juin 2023

[LA RENCONTRE D’ONFR+]

OTTAWA – Se destinant d’abord au soccer dans ses jeunes années à Franco-Ouest à Ottawa, Jacqueline Madogo nous raconte comment elle a basculé vers l’athlétisme à son arrivée à l’Université de Guelph. Seule potentielle Franco-Ontarienne au sein de l’équipe nationale canadienne, elle revient sur sa saison en cours et fait part de ses objectifs pour cet été. 

Jacqueline Madogo est la seule potentielle Franco-Ontarienne au sein de l’équipe nationale canadienne. Gracieuseté

« Vous venez de passer dix jours en Europe pour la première fois en individuel, comment s’est passé ce séjour ?

J’ai été en Allemagne dans une petite ville à deux heures de Francfort qui s’appelle Rehlingen. J’ai couru le 100 mètres. Je dirais que la course a été correcte. Il y avait plein de filles qui couraient vraiment vite, par exemple celle qui a gagné a couru en 11”14. J’ai couru en 11”52. Ce n’était pas vraiment ce qu’on voulait mais c’était une belle expérience malgré tout.

Quand j’ai fini en Allemagne, je suis allée en Grèce pour une semaine. J’ai couru au meeting international de Dromia dans la municipalité de Vari et aussi le 100m là-bas. Encore une fois, ça n’a pas été le résultat qu’on voulait mais je dirais que l’Europe, en somme, c’était vraiment un choc positif pour moi. 

Qu’est-ce qui vous a marquée en Europe ? 

Ça m’a vraiment permis de voir l’athlétisme d’un autre point de vue. Les gens sont vraiment beaucoup plus engagés en Europe par rapport à l’Amérique du Nord. Dans chaque stade où on a couru avec mes coéquipiers, c’était plein. Les gens de la ville ou de la municipalité, ils supportent vraiment le sport. J’ai rencontré plein de gens intéressés. Ils m’ont posé des questions sur ce qu’on faisait. On a eu la chance de rencontrer des internationaux comme l’équipe de France ou même d’autres Canadiens qui étaient en Europe. 

Jacqueline Madogo, une habituée des podiums. Gracieuseté

Lire la suite sur ONFR+

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Adréanne Baribeau, publié le 24 juin 2023

En cette Saint-Jean-Baptiste, on parle des points communs (et des différences) entre les Franco-Ontariens et les Québécois avec Yves-François Blanchet ! Le chef du Bloc québécois en profite pour nous dévoiler des aspects moins connus de son travail et de son ancienne vie en tant que gérant d’artistes.

En cette Saint-Jean-Baptiste, on parle des points communs (et des différences) entre les Franco-Ontariens et les Québécois avec Yves-François Blanchet ! Le chef du Bloc québécois en profite pour nous dévoiler des aspects moins connus de son travail et de son ancienne vie en tant que gérant d’artistes.

Cliquez-ici pour consulter le contenu original sur ONFR+

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Publié le 23 juin 2023

Le gouvernement de la Nouvelle-Écosse confirme que la communauté acadienne de Tor Bay, dans le comté de Guysborough, aura son école francophone.

Le drapeau acadien à Tor Bay, en Nouvelle-Écosse.
PHOTO : RADIO-CANADA / STÉPHANIE BLANCHET


C’est une belle journée
, admet Nicole Avery Bell, une Acadienne de la communauté. Honnêtement, c’est difficile à croire.

Elle raconte qu’il y a maintenant 40 ans que son père, Jude Avery, lutte pour des droits pour cette communauté acadienne.

Il ne rêvait même pas d’avoir une école francophone, dit sa fille, émue. J’ai des frissons, j’ai des larmes aux yeux.

Une femme souriante porte un gilet bleu sous un ciel ensoleillé.
Nicole Avery Bell est émue le jour de l’annonce de l’arrivée d’une école francophone dans sa communauté, le 23 juin 2023.
PHOTO : GRACIEUSETÉ DE NICOLE AVERY BELL

« J’ai hâte de voir une renaissance de la langue chez nous! »— Une citation de  Nicole Avery Bell, Acadienne de la région de Tor Bay

En 2021, la région acadienne historique de Tor Bay a été reconnue par la Fédération acadienne de la Nouvelle-Écosse (FANE). C’est à ce moment que la Société acadienne de Torbé est née, mais l’école francophone la plus proche de cette baie se trouve à 82 km.

Tout ça va changer avec l’annonce de la province, qui indique que le Conseil scolaire acadien provincial (CSAP), appuyé par le ministère des Travaux publics, installera des classes modulaires à côté du centre communautaire de Larry’s River.

Une bâtisse verte avec beaucoup d'espace tout autour.
C’est près de ce centre communautaire que les salles de classe modulaires de l’école francophone de Tor Bay seront installées.
PHOTO : GRACIEUSETÉ DE NICOLE AVERY BELL

Le centre donnera aux élèves et aux membres du personnel de l’école un accès à des salles de réunion, à une cuisine et à un terrain de jeu.

Environ 50 élèves ont fait part de leur intérêt de fréquenter cette nouvelle école, qui aura des classes de la prématernelle à la 9e année.

Je tiens à dire aux familles et aux élèves de Tor Bay et des environs que je suis vraiment heureuse de savoir que leur parcours scolaire pourra se faire dans leur communauté, a dit la ministre de l’Éducation et du Développement de la petite enfance, Becky Druhan. Cette décision bonifiera les programmes francophones pour cette communauté acadienne historique.

« La communauté acadienne et francophone de la Nouvelle-Écosse est en pleine croissance. »— Une citation de  Colton Leblanc, ministre des Affaires acadiennes et de la Francophonie de la N.-É.

Le CSAP a l’intention d’ouvrir cette nouvelle école, qui n’a pas encore de nom, pendant l’année scolaire 2023-2024.

C’est un moment historique pour notre communauté, confie Marcel Cottreau, le président du CSAP. Cette nouvelle école permettra à la culture acadienne et à la langue française de s’épanouir dans cette communauté.

Les participants à la réunion sont assis dans une salle du centre récréatif et sportif.
Le directeur général du Conseil scolaire acadien provincial, Michel Collette, lors d’une rencontre sur ce projet d’école avec, entre autres, Jennifer Delorey et Nicole Avery Bell, des Acadiennes de la communauté impliquées dans le projet.
PHOTO : RADIO-CANADA / ADRIEN BLANC

De plus, le conseil, en consultation avec la communauté, devra élaborer des plans pour une infrastructure à long terme pour l’école.

Les nouvelles classes modulaires font partie du plan d’investissement quinquennal du ministère de l’Éducation et du Développement de la petite enfance, publié le 16 juin.

Cette annonce réitère l’engagement de notre gouvernement envers l’éducation francophone tout en assurant la vitalité durable de notre riche culture acadienne et de la langue française, a dit le ministre des Affaires acadiennes et de la Francophonie, Colton Leblanc.

Le plan investit près d’un milliard de dollars dans la construction de nouvelles écoles et dans l’amélioration ou l’agrandissement des écoles existantes.

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 23 juin 2023

Considérée comme Fête nationale au Québec depuis 1978, la Saint-Jean demeure une fête communautaire importante sur le plan culturel et identitaire dans les milieux francophones en situation minoritaire. Dans cet série d’articles, Francité vous fait voyager pour découvrir les célébrations de Saint-Jean-Baptiste à l’extérieur du Québec.

Fête de la Saint-Jean : célébration grandiose à Kapuskasing

Fête de la Saint-Jean : une tradition séculaire à La Broquerie au Manitoba

Fête de la Saint-Jean : « Tout pour la Musique », un spectacle rassembleur sur Unis TV |FRANCITÉ|

Fête de la Saint-Jean : les célébrations s’invitent un peu partout d’un océan à l’autre 

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 12 juin 2023

Considérée comme Fête nationale au Québec depuis 1978, la Saint-Jean demeure une fête communautaire importante sur le plan culturel et identitaire dans les milieux francophones en situation minoritaire. Dans cet série d’articles, Francité vous fait voyager pour découvrir les célébrations de Saint-Jean-Baptiste à l’extérieur du Québec.

Bannière de la Saint-Jean de Sudbury – Gracieuseté

Peu importe où ils se trouvent et peu importe leurs tailles, les communautés francophones tiennent à perpétuer la Saint-Jean. En dehors de certains bastions francophones comme Kapuskaping en Ontario ou La Broquerie au Manitoba où la Saint-Jean est grand événement, les célébrations s’invitent aussi dans la plupart des villes et métropoles canadiennes majoritairement anglophones. A Calgary, les franco-albertins ont même l’embarras du choix avec deux événements. A la Cité des Rocheuses, un centre culturel francophone fondé en 1996, les francophones sont invités à célébrer gratuitement la Saint-Jean le samedi 24 juin à 16h avec des les artistes David Boutin et Tpoints. Ceux qui sont en famille et souhaitent une variété d’activités à la fois festives et sportives accessibles aux adultes et aux enfants pourront se joindre à une autre fête de la Saint-Jean organisée par Zone Franco Airdrie et prévue le samedi à Calgary. Du coté d’Edmonton, la capitale de la province connue pour sa communauté francophone dynamique, l’ACFA Régionale prévoit une retransmission du spectacle Tout pour la musique à partir de 10h.

En Colombie-Britannique, la Société francophone de Victoria organise un concert de Pierre Schryer et un barbecue communautaire le samedi 24 juin à Plaza Franco. Du coté de Vancouver, le centre communautaire la Boussole prévoit des célébrations au Concord Community Park le vendredi 23 juin.

Toujours dans l’Ouest Canadien, les francophones de la plus grande ville de la Saskatchewan seront rassemblés le vendredi 23 juin à l’École Canadienne-française de Saskatoon à partir de 17h. Du coté de Regina, ce sera lors d’un événement le samedi 24 juin que les Fransaskois de la capitale fêteront la Saint-Jean avec au menu un concert d’Isabelle Mercier, des jeux et des activités pour familles et enfants.

Si dans les provinces atlantiques, la fête la plus importante demeure la fête nationale de l’Acadie, certains acadiens célèbrent aussi la Saint-Jean Baptiste. C’est le cas de la Société culturelle de la Baie des chaleurs au Nouveau-Brunswick qui organise une retransmission du spectacle Tout pour la Musique le samedi 24 juin à partir de 10h à la Galerie Restitgouche à Campbellton.

Abritant la plus grande communauté francophone minoritaire au Canada, l’Ontario et ses villes ne sont pas en reste quand il s’agit de fêter la Saint-Jean. Le portail Nord de l’Ontario a préparé un calendrier des festivités dans la majorité des villes ontariennes.

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Garo Jomoian, publié le 21 juin 2023

Sophie Dupeyron, élève en 8e année au Pavillon secondaire des Quatre Vents de l’École Monseigneur de Laval, a remporté le prix des médias numériques de la Foire provinciale du Patrimoine de l’année 2023. Cet événement s’est déroulé le 14 juin dernier à la Government House de Regina.

Sophie Dupeyron, la gagnante du prix des médias numériques lors de la Foire provinciale du Patrimoine de l’année 2023 à côté de sa professeure de français Tricia Wood.
PHOTO : FOURNIE PAR LA FAMILLE DUPEYRON

En tout, 55 élèves de la 4e à la 8e année, provenant de différents divisions scolaires de la Saskatchewan, ont exposé leurs projets en lien avec le patrimoine de la Saskatchewan ou du Canada.

Dans son projet intitulé L’intelligence artificielle dans les écoles, Sophie Dupeyron a mis l’accent sur l’impact de l’intelligence artificielle, notamment ChatGPT, sur le système éducatif canadien.

Son étude a également mis en évidence les effets contrastés de l’intelligence artificielle dans le monde professionnel ainsi que la question de la supervision limitée exercée par les enseignants en ce qui concerne cette technologie.

Avant de choisir ce sujet, je me suis beaucoup renseignée sur les nouvelles. L’un des sujets qui revenaient le plus souvent était l’intelligence artificielle, et plus précisément ChatGPT. Alors je me suis dit pourquoi ne pas analyser ce sujet, déclare l’élève de 14 ans qui avait déjà été récompensée lors de la précédente édition de la Foire en 2022.

À côté de l’IA j’ai choisi également les écoles, car je voulais bien interroger un peu les professeurs et connaître leur avis sur cette question, ajoute-t-elle.

Sophie Dupeyron.
Sophie Dupeyron manifeste un intérêt particulier pour la recherche et la communication. Elle nourrit également l’ambition de devenir journaliste.
PHOTO : FOURNIE PAR LA FAMILLE DUPEYRON

Le processus de sélection pour participer à la Foire provinciale n’a pas été facile, explique Sophie Dupeyron. Cette dernière a dû franchir plusieurs étapes pour avoir la chance de participer à l’événement.

Tout d’abord, elle a dû obtenir l’approbation de ses enseignants avant que son projet ne soit officiellement soumis sur le site web de la Foire pour y être évalué et sélectionné par rapport à d’autres projets.

Dans mon projet, j’ai analysé l’aspect social de l’intelligence artificielle pour voir comment cet outil peut aider les élèves dans leurs parcours scolaires, précise Sophie Dupeyron. Des élèves utilisent l’IA pour tricher dans leur travail, mais il ne s’agit pas de quelque chose de nouveau. C’est un fait qui existait avant même la sortie de cet outil.

Le projet de Sophie Dupeyron.
Dans son projet, Sophie Dupeyron a mis l’accent sur l’impact de l’intelligence artificielle, notamment ChatGPT, sur le système éducatif canadien.
PHOTO : FOURNIE PAR LA FAMILLE DUPEYRON

Selon Sophie Dupeyron, le ChatGPT pourrait être un bon moyen pour certains élèves qui rencontrent des difficultés à exprimer leurs idées. Aussi, elle pense que les professeurs doivent démontrer l’utilisation appropriée de l’intelligence artificielle dans la vie quotidienne, dans le but d’accompagner les élèves dans leurs recherches et dans des préparations pour l’avenir.

L’intelligence artificielle est utile également pour les enseignants. Les sites comme celui de ChatGPT peuvent les aider pour créer des plans de cours, ainsi que des questions pour les examens, estime-t-elle.

Cette dernière explique qu’elle n’avait pas anticipé sa victoire dans la catégorie des médias numériques.

J’étais vraiment surprise quand ils ont annoncé le résultat, souligne Sophie Dupeyron. Je ne pensais pas vraiment que je vais le gagner, car il y avait d’autres élèves qui ont utilisé des écrans pour présenter leur projet.

Elle attribue une contribution significative à sa réussite à ses enseignants de l’école Monseigneur de Laval, en particulier à Stéphanie Pain. J’aimerais souligner vraiment le travail exemplaire fait par mes enseignantes et enseignants, car ils ont beaucoup de mérite.

La coordinatrice de la Foire provinciale du Patrimoine, Katherine Gilks, exprime sa fascination envers l’enthousiasme que des participants ont manifesté à l’égard de ce projet.

Le travail des étudiants était remarquable : ils ont non seulement démontré leurs compétences en matière de recherche et leurs connaissances sur le sujet patrimonial qu’ils avaient choisi, mais aussi leur talent artistique et créatif, affirme-t-elle.

Parmi les participants ayant présenté leur projet en français, on compte également Thomas Spooner, Eva Megchun, Estelle Pulga, Avital David, Minda Liang, Kale Pagan, Wyatt Van de Sype, Ella Robert et Élise Sirois.

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Gabrielle Drumond, publié le 20 juin 2023

Les écoles, garderies et centres communautaires francophones de l’Île-du-Prince-Édouard font front commun pour réclamer un financement plus équitable de la part des gouvernements.

L’accord signé par ces trois parties qui composent les centres scolaires communautairesa été annoncé jeudi dernier. (Photo-d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIEN LECACHEUR

Une entente vient d’être signée par ces trois groupes, qui composent les centres scolaires communautaires.

Ils veulent que la province reconnaisse officiellement le statut des centres scolaires communautaires.

Cela permettrait de mieux financer le secteur, selon Isabelle Dasylva-Gill, directrice générale de la Société acadienne et francophone de l’île.

Isabelle Dasylva Gill, directrice de la Société acadienne et francophone de l'Île-du-Prince-Édouard.
Pour la directrice de la SAF’Île, Isabelle Dasylva Gill, la reconnaissance du statut des centres scolaires communautaires par les paliers de gouvernement est essentielle pour améliorer les services dans ces centres. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / LAURENT RIGAUX

Quand le gouvernement fait ses démarches budgétaires, il va faire les démarches pour financer une école, et on sait qu’ un centre scolaire communautaire, c’est plus qu’une école, explique-t-elle.

Ce statut n’est pas encore pris en compte par la province dans sa planification budgétaire, ajoute Isabelle Dasylva-Gill.

Le centre d'éducation Évangéline.
Le centre scolaire communautaire de la région Évangéline est l’un des six centres de ce type à l’Île-du-Prince-Édouard. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA

L’île compte six centres scolaires communautaires distribués un peu partout dans la province.

L’entente entre ces organismes mise sur le principe d’égalité entre les signataires, notamment dans les projets de construction et d’agrandissement.

Un financement plus équitable

Pour Kathleen Couture, directrice de l’Association des centres de la petite enfance francophone de l’île, les trois composantes des centres scolaires communautaires devraient être financées d’une façon plus équitable.

« Dans les projets d’agrandissement, on [les centres de la petite enfance] avait le droit à 40 % ou 60 % de ce dont la Commission scolaire de langue française avait besoin comme espace, mais nous, on veut dire que nos besoins sont aussi importants que ceux de la commission. »— Une citation de  Kathleen Couture, directrice de l’Association des centres de la petite enfance francophone de l’île

Elle rappelle que la demande pour des places dans les garderies de l’île est toujours en croissance.

On a besoin d’un deuxième centre de la petite enfance à Charlottetown, et on veut assurer qu’on soit écoutés, ajoute Kathleen Couture.

Kathleen Couture devant des casiers pour enfants.
Pour Kathleen Couture est directrice de l’Association des centres de la petite enfance francophones de l’Île-du-Prince-Édouard, les besoins de garderies devraient être considérés d’une façon plus équitable lors des investissements. (Photo d’archive)
PHOTO : RADIO-CANADA / LAURENT RIGAUX

Cette inégalité de financement serait aussi expliquée par les différentes sources des investissements.

Parfois, le montant qui allait aux écoles était plus élevé quand les fonds provenaient de la province, puis le montant pour le communautaire et les CPE était plus élevé quand cela relève du fédéral. On veut que ça soit égal, ajoute la directrice des centres de la petite enfance francophone de l’île.

L'entrée du Carrefour de l'Isle-Saint-Jean, à Charlottetown.
Le Carrefour de l’Isle-Saint-Jean est le centre scolaire communautaire acadien et francophone de la capitale prince-édouardienne. L’école François-Buote et le centre de la petite enfance L’île Enchantée partagent les installations avec ce centre communautaire.
PHOTO : RADIO-CANADA / GABRIELLE DRUMOND

La distribution selon les besoins

Directeur par intérim à la Commission scolaire de langue française de l’île, Bruce Joshua, explique que l’entente n’implique pas une distribution égale des fonds dans tous les prochains projets d’agrandissement.

« Je ne pense pas que c’est réaliste de croire que les que les trois partenaires ont nécessairement besoin du même pied carré ou des mêmes installations. »— Une citation de  Bruce Joshua, directeur par intérim à la Commission scolaire de langue française de l’île

Selon lui, chaque organisme devrait démontrer leurs besoins afin de justifier leur part des investissements.

C’est possible que par moments, le communautaire aura besoin d’un peu plus ou un peu moins d’espace, ou qu’une école en ait besoin d’un peu plus ou un peu moins, mais ensemble on peut revendiquer [les fonds] de façon collaborative, ajoute Bruce Joshua.

Bruce Joshua donne une entrevue par Zoom.
Directeur général par intérim de la Commission scolaire de langue française de l’île, Bruce Joshua croit que chaque organisme devrait démontrer leurs besoins afin de justifier leur part des investissements. (Photo d’archives)
PHOTO : CAPTURE D’ÉCRAN ZOOM

La signature de l’entente permettra aussi aux organismes de mieux partager les responsabilités et les espaces à l’interne, selon le directeur par intérim de la Commission scolaire de langue française.

Bien que l’entente soit conclue, les projets d’agrandissement de l’école de Charlottetown et de construction de la nouvelle école Évangéline, qui sont déjà prévus, ne devraient pas changer, selon le directeur de la Commission scolaire.

Avec des informations de l’émission Le Réveil Île-du-Prince-Édouard

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Publié le 19 juin 2023

Des résidents de la région desservie par l’école primaire Pubnico-Ouest demandent un nouveau bâtiment.

L’École Pubnico-Ouest accueille les élèves de la 1re à la 6e année depuis une soixantaine d’années.
PHOTO : GRACIEUSETÉ DE CHARLENE D’ENTREMON

Selon eux, le bâtiment datant de 1961 est désuet, difficile d’accès et ne fait rien pour convaincre les jeunes ayants droits d’aller à l’école en français.

L’école est suffisamment grande, mais parce que c’est une ancienne construction, l’inscription et la rétention des élèves sont plus difficiles, confie Réal Boudreau, porte-parole du Comité d’action communautaire à l’émission Le réveil N.-É. et T.-N.-L..

« On a besoin d’une nouvelle école pour combattre l’assimilation! »— Une citation de  Réal Boudreau, porte-parole du Comité d’action communautaire

Il raconte comment le vieil édifice vient avec son lot de défis, en commençant par son manque d’accès pour les personnes avec mobilité réduite. Il souligne aussi des problèmes d’isolation et de ventilation.

On a même trouvé comme isolant de l’herbe à Outardes dans les murs, dit Réal Boudreau.

La ventilation est pauvre et quand il manque de la ventilation il y a de la moisissure qui s’installe.

Réal Boudreau en chemise bleue assis à son bureau.
Réal Boudreau est porte-parole du Comité d’action communautaire bénévole pour une nouvelle École Punico-Ouest.
PHOTO : GRACIEUSETÉ DE RÉAL BOUDREAU

Le grand-père a une petite fille parmi la centaine d’élèves qui fréquente l’école de la 1re à la 6e année. Il a aussi un petit fils qui dans quelques années entrera à l’école et il veut le meilleur pour leur éducation et celle des ayants droit de la région.

La qualité de l’éducation est toujours là, assure-t-il. Il y a un aspect culturel qui ne se retrouve pas dans les programmes d’immersion.

N’empêche qu’il est aussi conscient que l’apparence de l’école peut en décourager quelques-uns.

Les salles de classe manquent de prises de courant, donne-t-il comme autre exemple. On doit parfois recharger les ordinateurs avec des extensions qui ressemblent parfois à des pieuvres.

Réal Boudreau et les autres membres du comité connaissent trop bien les conséquences de l’assimilation dans leur région et ils croient qu’une partie de la solution passe par une école primaire attrayante.

Ce n’est pas seulement l’aspect de la construction, admet Réal Boudreau. Il y a l’aspect de la sauvegarde de la langue et la culture auprès des nôtres, auprès des jeunes.

Des élèves de l'École Pubnico-Ouest font de l'art plastique.
Réal Boudreau, dont la petite fille est en deuxième année à l’école, assure que la qualité de l’enseignement ne souffre pas du bâtiment désuet de l’école.
PHOTO : FACEBOOK/ÉCOLE PUBNICO-OUEST

Le projet d’une nouvelle école à Pubnico Ouest est la troisième priorité du Conseil scolaire acadien provincial (CSAP). Par contre, avec l’annonce d’une nouvelle construction pour l’École des Beaux-Marais, à Chezzetcook, le comité espère monter d’une place.

« On espère de remonter sur la liste, s’il n’y a pas d’autres urgences. »— Une citation de  Réal Boudreau, porte-parole du Comité d’action communautaire

Le comité connaît les besoins sur la Rive-Sud et sait bien que la communauté francophone de Tor Bay espère aussi une école, mais il considère que la région de Par-en-Bas mérite aussi la sienne.

Réal Boudreau dit que la décision est maintenant dans le camp du gouvernement provincial.

D’ici cinq ans on espère que le gouvernement provincial nous aura dans sa mire, dit-il. On sait que ça prend du temps.

Le comité a fait part de ses espoirs au député de la région, qui est aussi ministre des Affaires acadiennes, Colton Leblanc, mais il n’a pas reçu de détails sur la progression du projet.

Le ministre confirme avoirrencontré le comité pour discuter des besoins identifiés pour une nouvelle école.

Je me réjouis de travailler avec le comité, le CSAP et le ministère d’Éducation et du Développement de la petite enfance pour faire avancer ce projet à travers le processus dans l’intérêt de la communauté de Pubnico-Ouest et de la région de Par-en-Bas, a-t-il confié par écrit.

Avec des informations de l’émission Le réveil N.-É. et T.-N.-L.

Cliquez-ici pour consulter le contenu original