Après plusieurs années d’attente, la pose de la première pierre de la nouvelle école primaire francophone de Regina aura lieu jeudi à 13 h au 5382, 2e Avenue Nord, lieu de construction de l’établissement scolaire.
Dans un courriel, le Collectif des parents inquiets et préoccupés (CPIP) dit attendre cet événement depuis 2015.
C’est une étape très importante qui va nous conduire à l’inauguration en septembre 2024 de la toute première nouvelle école francophone construite dans la capitale de la Saskatchewan, souligne le communiqué.
Néanmoins, le CPIP met en évidence l’importance de respecter les échéanciers des travaux pour assurer l’ouverture en temps voulu de la nouvelle école francophone.
En septembre 2020, l’étape de planification de la nouvelle école francophone de Regina avait été annoncée conjointement par le Conseil des écoles fransaskoises et le gouvernement de la Saskatchewan.
Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.
ONFR+ – Rachel Bolduc-Crustin, publié le 29 juin 2023
C’est la fête du Canada ce samedi et de nombreuses activités se tiendront partout au pays. Les célébrations dans les communautés francophones passent beaucoup par des organismes à but non lucratif et se déclinent souvent en fêtes familiales ou en activités multiculturelles. Voici quelques suggestions d’endroits pour soulever l’Unifolié ou tout simplement profiter de l’éventail d’événements offerts dans la province cette semaine.
COMMUNAUTAIRE
LA FÊTE DU CANADA DANS LA CAPITALE
Le plus gros rassemblement du premier juillet se tient dans la capitale. En plus de différents événements ailleurs en ville et dans la région, le gros des festivités se déroule sur les plaines LeBreton qui accueillent des activités familiales toute la journée. La cérémonie du midi et le spectacle du soir seront diffusés en direct sur différentes plateformes de Radio-Canada, partout au pays.
Des artistes offriront des performances à distance, en direct de différentes grandes villes canadiennes. Le rassemblement pancanadien du soir sera animé par Isabelle Racicot et réunira, du côté francophone, des artistes de différentes générations comme Roxane Bruneau, Les Louanges, Josiane Comeau, France D’Amour et Dubmatique. L’artiste oji-cri de la première nation de Sandy Lake, dans le Nord de l’Ontario, sera aussi de la partie.
Parmi les activités ailleurs en ville, il y aura un concert gratuit de l’Orchestre du Centre national des arts et l’accès aux différents musées nationaux est gratuit. La plupart d’entre eux demandent tout de même de réserver.
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RADIO-CANADA – India Lafond, publié le 29 juin 2023
Le décompte est lancé pour le spectacle Polyfonik 2023. Justin Blais, Nadia Sylvain et Céleste Beaupré fouleront, tour à tour, les planches du théâtre de la Cité francophone d’Edmonton, le vendredi 30 juin.
Chaque année, le spectacle Polyfonik est une soirée musicale attendue chez les artistes et les amateurs de musique franco-albertaine. À plus forte raison que l’événement est l’aboutissement d’un projet de formation personnalisé d’une durée de six à huit mois.
On souhaite que nos artistes quittent avec un répertoire qu’ils peuvent entamer sur des scènes à travers la province, confie Paul Cournoyer, ancien participant de Polyfonik en 2011 et maintenant directeur général du Centre de développement musical.
De la fébrilité dans l’air
Polyfonik 2023 marque aussi le retour d’une formule que les habitués de l’événement ont déjà connue : un spectacle devant public qui se clôturera par le dévoilement des prix et du lauréat qui représentera la province au prochain concours Chant’Ouest.
Au-delà des performances, l’objectif du programme Polyfonik est de contribuer au développement des artistes en herbe. Afin d’y parvenir, les trois participants ont reçu plusieurs formations, dont des ateliers d’écriture avec entre autres le parolier québécois Jonathan Harnois.
Pour Justin Blais, qui participe à Polyfonik pour une seconde fois, les derniers mois ont été l’occasion parfaite pour renouer avec son amour pour la création musicale.
Ça fait longtemps que je chante, donc je me suis dit : pourquoi ne pas retourner en musique et retourner en création par rapport à l’écriture et le développement musical, explique-t-il.
Le Franco-Albertain n’est pas le seul à profiter du programme de formation musicale pour la deuxième fois. C’est aussi le cas de Nadia Sylvain, une autrice-compositrice-interprète aux sons country, pop et folk.
J’ai eu la chance de participer l’année dernière, alors je sais un peu à quoi m’attendre et ce que j’aimerais faire de mieux ou explorer cette année, dit-elle avec fébrilité.
Céleste Beaupré est la troisième artiste qui foulera les planches du théâtre de la Cité francophone. Elle a pu profiter de l’expérience Polyfonik pour renouer avec la musique, l’un de ses premiers amours.
L’artiste originaire de Bonnyville n’en sera pas à sa première expérience devant un public, puisqu’elle a participé à des événements concours pour les jeunes comme le Galala ou la Chicane albertaine.
Je pense que Polyfonik sera un événement très marquant pour moi puisque je pourrai retourner dans ce que j’aime : retourner sur scène et offrir un très bon spectacle, dit-elle.
Au menu, donc, pour le gala Polyfonik : trois artistes émergents talentueux qui présenteront à tour de rôle trois compositions originales.
Si vous souhaitez assister à ce spectacle de la relève musicale, notez que les billets sont disponibles sur le site web du Centre de développement musical de l’Alberta.
Avec les informations de Geneviève Potvin et Gabrielle Michaud-Sauvageau
L’Université de Regina et le Collège Mathieu de Gravelbourg ont conclu mercredi un protocole d’entente afin d’améliorer et d’étendre l’offre d’enseignement postsecondaire en français dans la province.
Selon un communiqué publié sur le site web de la Cité universitaire francophone de Regina, cette nouvelle initiative vise à accroître l’attraction d’étudiants francophones, tant nationaux qu’internationaux.
Le protocole d’entente conduira également à l’élaboration d’un plan d’action en vue de modifier le système d’accréditation pour l’éducation secondaire et postsecondaire en collaboration avec des partenaires communautaires, dont le Conseil des écoles fransaskoises (CEF).
Le protocole d’entente sera formellement signé par les parties lors d’une cérémonie officielle prévue à l’été 2023, en présence des membres des partenaires communautaires.
Le président et vice-chancelier de l’Université de Regina, Jeff Keshen, se félicite de cette collaboration qui vise, selon lui, à renforcer et améliorer l’offre d’enseignement en français au sein de l’institution universitaire.
L’Université de Regina reconnaît et apprécie les nombreux avantages d’une collaboration avec d’autres établissements d’enseignement en français et avec la communauté fransaskoise afin de respecter son engagement à soutenir l’éducation en français en Saskatchewan, déclare-t-il dans le communiqué.
De son côté, le président-directeur général du Collège Mathieu, Francis Kasongo, souligne l’importance d’intensifier les partenariats avec d’autres institutions francophones afin de créer davantage d’occasions pour les étudiants.
Le protocole d’entente renforcera la collaboration et les possibilités de formation pour les deux établissements, souligne-t-il.
Radio-Canada a tenté de rejoindre la Cité universitaire francophone de Regina, mais aucun responsable de l’établissement n’était disponible pour une entrevue mercredi.
Pour sa part, le Collège Mathieu de Gravelbourg déclare qu’il préférait réserver ses commentaires jusqu’à l’officialisation de l’entente.
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RADIO-CANADA – Publié le 28 juin 2023
L’artiste fransaskois aux multiples talents Byrun Boutin-Maloney présente sa première exposition solo, intitulée Notre-Dame, le 5 juillet au sous-sol de l’Artesian à Regina.
Selon l’artiste, cette exposition est le résultat d’un long processus de création qui témoigne de son engagement et de sa persévérance dans son travail artistique.
Ça fait déjà quelques années que je fais pas mal de collections d’art que j’aime et je crois que j’ai trouvé ma voie un peu plus et surtout mon style, déclare Byrun Boutin-Maloney.
Ce dernier précise que cette exposition marque ainsi une étape importante dans le parcours artistique.
L’Artesian m’a invité pour présenter cette exposition dans leur sous-sol, alors j’ai sauté sur l’occasion, affirme-t-il.
L’artiste fransaskois préfère l’utilisation de couleurs vives et intenses dans ses dessins, considérant cette technique artistique comme une représentation authentique de son style et de sa vision créative.
Ce style correspond vraiment bien à moi, car je n’aime pas trop le pinceau. Avec un pastel, tu as le contrôle, il a une intimité que j’aime beaucoup, indique Byrun Boutin-Maloney.
« L’art c’est la partie cachée de toi-même, c’est une façon de communiquer aussi. »— Une citation de Byrun Boutin-Maloney, artiste fransaskois
Selon l’artiste, l’émergence de cette idée a pris forme dans sa tête lorsqu’il a observé un artiste mexicain réaliser une fresque murale en utilisant un aérosol de peinture colorée.
Je l’ai regardé travailler pendant 3 heures, explique-t-il. Et puis quelque chose a cliqué dans ma tête et j’ai eu la passion de commencer à faire l’art.
Il ne faut pas se forcer pour créer une œuvre d’art, il faut se détendre et puis ça arrive naturellement, ajoute le Fransaskois.
L’exposition de Byrun Boutin-Maloney durera pendant un mois à Regina.
Avec les informations de Raphaële Frigon
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Le Conseil communautaire du Grand-Havre (CCGH) a organisé une réunion publique mardi afin de présenter les plans du centre communautaire et culturelle francophone qui doit ouvrir près du centre-ville d’Halifax dans deux ans.
Le gouvernement fédéral a investi 8,2 millions $ pour financer la construction de cette infrastructure destinée à la communauté francophone de la capitale néo-écossaise.
La rencontre de mardi au gymnase de l’école Mer et Monde avait pour but d’expliquer aux résidents ce qui sera accompli grâce à cet argent. En plus de pouvoir constater les plans, la communauté francophone a pu aussi s’exprimer sur la manière pourraient être utilisés plusieurs espaces du centre.
C’est un centre qui a été dessiné pour ces gens-là, dit le directeur général du Conseil communautaire du Grand-Havre, Mario Noury.
Cela fait plus de 20 ans que le Conseil communautaire du Grand-Havre se cherche un tel espace.
C’est un peu le fruit de plusieurs années de travail […] Ce soir, on a envie de partager le résultat de tout cela et voir comment les gens réagissent, poursuit Mario Noury.
Un infrastructure pour les francophones
Ce centre abritera aussi une nouvelle école et un centre de la petite enfance. Ils devraient être ouverts pour la rentrée en 2025.
Le centre comprendra un théâtre multifonctionnel de 220 places, un espace multi-usages de type café communautaire pouvant accueillir 120 personnes, une cuisine communautaire et une salle de conférence.
Le studio de la radio communautaire francophone C 98 FM (CKRH), les bureaux principaux du Conseil communautaire du Grand-Havre, deux bureaux d’accueil pour des partenaires communautaires, un gymnase et un terrain de soccer extérieur font aussi partie du projet.
Le financement assuré par le gouvernement fédéral couvrira les dépenses de construction du centre et de la garderie, ainsi que 50 % de la construction des espaces partagés.
Un concours permettra de déterminer le nom de l’établissement et d’amasser des fonds supplémentaires pour le centre, dont la construction doit débuter en septembre pour se terminer en juillet 2024.
Mardi, les plans de la garderie ont aussi été dévoilés, mais pas ceux de l’école. Ils avaient déjà été présentés au début du mois par le Conseil scolaire acadien provincial.
Le gouvernement du Manitoba a lancé mardi une stratégie de recrutement et de rétention des enseignants francophones pour « répondre à la demande accrue d’enseignants francophones au Manitoba ».
La stratégie vise à remédier à la pénurie d’enseignants, à soutenir les initiatives en langue française en tant que partie intégrante du système d’éducation du Manitoba et contribuera à garantir que ces possibilités continueront d’être offertes dans nos communautés éducatives, indique le ministre de l’Éducation et de l’Apprentissage de la petite enfance, Wayne Ewasko, dans un communiqué de presse.
Il ajoute que la stratégie vise également à contribuer à la vitalité des communautés francophones.
Avec la collaboration du gouvernement fédéral, la stratégie s’appuie sur quatre piliers.
Elle vise à encourager le plus de personnes possible, spécifiquement les élèves du secondaire à choisir une carrière en enseignement et à le faire en français ou dans les écoles d’immersion.
La province compte notamment compléter l’offre actuelle de formation universitaire pour l’enseignement en français (langue première et seconde) et créer des pratiques de recrutement qui répondent aux réalités des candidats, notamment ceux venant de l’immigration.
Le dernier axe de la stratégie mise sur l’implantation de programmes d’orientation et de soutien pour tous les enseignants, quel que soit le stade de leur carrière, indique la province.
Le gouvernement provincial fait aussi savoir qu’il reçoit annuellement 2,8 millions de dollars pour le Programme de revitalisation du français langue seconde et le Programme d’enrichissement du français en éducation dans le cadre de l’entente Canada-Manitoba.
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RADIO-CANADA – Catherine Allard, publié le 26 juin 2023
Une nouvelle politique sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre viendra remplacer la politique 713 dans les écoles du District scolaire francophone Sud, afin de protéger les élèves.
L’application de la nouvelle politique 713 sur les droits des élèves de la communauté LGBTQ+ au Nouveau-Brunswick cause « un grand inconfort » au sein du conseil d’éducation du District scolaire francophone Sud, selon le président Michel Côté. Il annonce que le conseil d’éducation (CED) développe sa propre politique sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre.
Dans une déclaration, lundi, le président du plus important CED francophone de la province dit craindre que l’application de la nouvelle politique 713 mette en péril la santé et la sécurité de membres de la communauté scolaire.
Des changements apportés ce mois-ci à la politique 713 font en sorte, entre autres, que les élèves de moins de 16 ans qui s’identifient comme transgenres ou non-binaires devront obtenir le consentement de leurs parents pour que le personnel de l’école utilise le prénom ou le pronom de leur choix.
Cette politique crée un malaise depuis le début [du processus de révision]. Dans notre dernière rencontre, on en a discuté et on a décidé de faire notre propre politique, explique Michel Côté en entrevue à Radio-Canada Acadie.
On s’est dit qu’on allait garder un droit de gestion pour assurer la sécurité des jeunes, explique-t-il.
On va continuer comme avant, dit Michel Côté
La nouvelle politique du District scolaire francophone Sud stipule que le personnel scolaire consultera l’élève transgenre ou non binaire afin de connaître le prénom et le pronom qu’il préfère. Ils seront ensuite utilisés de manière cohérente, selon les demandes de l’élève.
Cette politique assure aussi que les élèves pourront participer à des activités scolaires et extrascolaires sûres et accueillantes, en conformité avec leur identité de genre.
Cette façon de faire s’appliquera à tous les élèves, peu importe leur âge, et entrera en vigueur à l’automne prochain.
Questionné pour savoir si le district scolaire allait ignorer la consigne du ministère de l’Éducation concernant l’obligation d’informer les parents, Michel Côté répond que le but est de continuer comme on le fait depuis des années.
Par la suite, on va approfondir pour probablement aller plus loin, ajoute-t-il, en soulignant une fois de plus que la sécurité des jeunes est la priorité.
La semaine dernière, le conseil d’éducation anglophone de l’Est a voté à l’unanimité pour renforcer sa politique sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre dans les écoles.
Un groupe de quatre étudiants en technologie architecturale et leur enseignant travailleront tout l’été pour terminer la conception du prototype de minimaisons adapté aux conditions météorologiques du Nord de l’Ontario.
Pour être en mesure de concevoir le prototype efficacement, les étudiants du programme de technologie architecturale utilisent des caméras infrarouges et la réalité virtuelle.
Cette technologie aide vraiment à visualiser le projet de la meilleure façon, explique l’étudiant Josué Kabayo.
Étant lui-même nouvel arrivant au Canada, le principe de minimaison lui était encore inconnu.
J’ai l’habitude de faire de la construction avec des briques et du ciment, donc faire quelque chose avec de la fibre de bois, c’est vraiment intéressant, dit-il.
De son côté, Salma Bendaoud, autre étudiante du programme, estime que le projet de minimaison a beaucoup à offrir et deviendra plus populaire au fil du temps.
Avec le temps passé dans la conception, l’étudiante considère vivre dans ce type de logements plus tard.
Le prototype de minimaisons pour le Nord de l’Ontario du Collège Boréal est un projet qui s’étend sur trois ans.
Le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) a accordé une subvention de 120 000 dollars par année au collège pour poursuivre le projet.
Le département de technologie architecturale est responsable de la conception de la minimaison, et espère la terminer au cours de l’été.
Les programmes de construction, d’électricité et de plomberie du collège seront responsables de mener le projet à terme en 2025.
La question des coûts
Selon Denis Ouimette, le coordonnateur du programme pour le Collège Boréal, le défi le plus important avec le processus de construction est l’abordabilité.
Nous devons construire une maison qui est plus économique que ce qui existe juste par le fait d’être plus petit, dit-il.
Il ajoute qu’il est difficile de trouver les matériaux de construction appropriés, compte tenu des prix élevés attribués aux matériaux respectueux de l’environnement.
En effet, M. Ouimette explique que les fenêtres de fabrication allemande ont quatre fois la résistance à la chaleur des fenêtres canadiennes, mais coûtent plus cher.
D’après lui, une demande locale pour ces fenêtres de meilleure qualité doit être effectuée afin de contribuer à réduire les coûts d’importation pour les matériaux requis.
Si nous, les architectes, ne demandons rien, cela n’arrivera jamais, a indiqué M. Ouimette.
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ONFR+ – Rudy Chabannes, publié le 26 juin 2023
TORONTO – En déplacement dans la Ville Reine pour marquer les 50 ans du Bureau du Québec à Toronto jeudi dernier, le ministre québécois de la Langue française, responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne, Jean-François Roberge, est revenu, au micro d’ONFR+, sur les liens qui unissent sa province à celle de l’Ontario, ainsi que sur les différentes politiques et actions du Québec en matière de francophonie.
« Croyez-vous que l’aboutissement du projet de loi C-13 modernisant la Loi sur les langues officielles aura-t-elle une influence positive sur les francophones hors Québec et évitera des recours en justice comme en a vu par le passé quand il s’agit de droit des minorités ?
C-13 tel que modifié, avec tout le travail qu’on a fait au gouvernement du Québec, c’est un gain pour toute la francophonie canadienne. C’est un exemple de résultat d’un travail de longue haleine pour obtenir à la fin une victoire des deux côtés. On a réussi quelque chose de gagnant-gagnant. C’est bon pour les francophones du Québec qui sont majoritaires dans leur province mais minoritaires en Amérique et c’est aussi bon pour les francophones hors Québec qui sont minoritaires dans leur province. Leurs droits seront mieux protégés grâce au travail que le Québec a fait pour eux.
Comment comptez-vous contrer le déclin du français avec le Groupe d’action pour l’avenir de la langue française (GAALF) que vous présidez au côté de cinq autres ministres ?
On a fait beaucoup de séances de tempête d’idées et lancé une grande consultation à laquelle presque 5 000 Québécois ont répondu en ligne, en plus d’une cinquantaine d’experts autour de tables rondes. On va finalement arriver à l’automne avec un plan d’action interministériel qui va nous permettre d’inverser le déclin du français au Québec.
Dans quelle mesure ce plan d’action pourrait-il avoir des répercussions au-delà du Québec ?
Un Québec francophone fort, c’est bon pour la francophonie canadienne et une francophonie canadienne forte c’est bon aussi pour le Québec. En renforçant le fait français au Québec, ça va être bon pour toutes les communautés francophones. Mais il y a aussi le fait que, une fois le plan déposé et mis en œuvre, ça va peut-être aussi inspirer d’autres provinces et territoires à prendre des décisions proactives.
OTTAWA –Se destinant d’abord au soccer dans ses jeunes années à Franco-Ouest à Ottawa, Jacqueline Madogo nous raconte comment elle a basculé vers l’athlétisme à son arrivée à l’Université de Guelph. Seule potentielle Franco-Ontarienne au sein de l’équipe nationale canadienne, elle revient sur sa saison en cours et fait part de ses objectifs pour cet été.
« Vous venez de passer dix jours en Europe pour la première fois en individuel, comment s’est passé ce séjour ?
J’ai été en Allemagne dans une petite ville à deux heures de Francfort qui s’appelle Rehlingen. J’ai couru le 100 mètres. Je dirais que la course a été correcte. Il y avait plein de filles qui couraient vraiment vite, par exemple celle qui a gagné a couru en 11”14. J’ai couru en 11”52. Ce n’était pas vraiment ce qu’on voulait mais c’était une belle expérience malgré tout.
Quand j’ai fini en Allemagne, je suis allée en Grèce pour une semaine. J’ai couru au meeting international de Dromia dans la municipalité de Vari et aussi le 100m là-bas. Encore une fois, ça n’a pas été le résultat qu’on voulait mais je dirais que l’Europe, en somme, c’était vraiment un choc positif pour moi.
Qu’est-ce qui vous a marquée en Europe ?
Ça m’a vraiment permis de voir l’athlétisme d’un autre point de vue. Les gens sont vraiment beaucoup plus engagés en Europe par rapport à l’Amérique du Nord. Dans chaque stade où on a couru avec mes coéquipiers, c’était plein. Les gens de la ville ou de la municipalité, ils supportent vraiment le sport. J’ai rencontré plein de gens intéressés. Ils m’ont posé des questions sur ce qu’on faisait. On a eu la chance de rencontrer des internationaux comme l’équipe de France ou même d’autres Canadiens qui étaient en Europe.
En cette Saint-Jean-Baptiste, on parle des points communs (et des différences) entre les Franco-Ontariens et les Québécois avec Yves-François Blanchet ! Le chef du Bloc québécois en profite pour nous dévoiler des aspects moins connus de son travail et de son ancienne vie en tant que gérant d’artistes.
En cette Saint-Jean-Baptiste, on parle des points communs (et des différences) entre les Franco-Ontariens et les Québécois avec Yves-François Blanchet ! Le chef du Bloc québécois en profite pour nous dévoiler des aspects moins connus de son travail et de son ancienne vie en tant que gérant d’artistes.
Tout ça va changer avec l’annonce de la province, qui indique que le Conseil scolaire acadien provincial (CSAP), appuyé par le ministère des Travaux publics, installera des classes modulaires à côté du centre communautaire de Larry’s River.
Le centre donnera aux élèves et aux membres du personnel de l’école un accès à des salles de réunion, à une cuisine et à un terrain de jeu.
Environ 50 élèves ont fait part de leur intérêt de fréquenter cette nouvelle école, qui aura des classes de la prématernelle à la 9e année.
Je tiens à dire aux familles et aux élèves de Tor Bay et des environs que je suis vraiment heureuse de savoir que leur parcours scolaire pourra se faire dans leur communauté, a dit la ministre de l’Éducation et du Développement de la petite enfance, Becky Druhan. Cette décision bonifiera les programmes francophones pour cette communauté acadienne historique.
« La communauté acadienne et francophone de la Nouvelle-Écosse est en pleine croissance. »— Une citation de Colton Leblanc, ministre des Affaires acadiennes et de la Francophonie de la N.-É.
Le CSAP a l’intention d’ouvrir cette nouvelle école, qui n’a pas encore de nom, pendant l’année scolaire 2023-2024.
C’est un moment historique pour notre communauté, confie Marcel Cottreau, le président du CSAP. Cette nouvelle école permettra à la culture acadienne et à la langue française de s’épanouir dans cette communauté.
De plus, le conseil, en consultation avec la communauté, devra élaborer des plans pour une infrastructure à long terme pour l’école.
Les nouvelles classes modulaires font partie du plan d’investissement quinquennal du ministère de l’Éducation et du Développement de la petite enfance, publié le 16 juin.
Cette annonce réitère l’engagement de notre gouvernement envers l’éducation francophone tout en assurant la vitalité durable de notre riche culture acadienne et de la langue française, a dit le ministre des Affaires acadiennes et de la Francophonie, Colton Leblanc.
Le plan investit près d’un milliard de dollars dans la construction de nouvelles écoles et dans l’amélioration ou l’agrandissement des écoles existantes.
Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.
FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 23 juin 2023
Considérée comme Fête nationale au Québec depuis 1978, la Saint-Jean demeure une fête communautaire importante sur le plan culturel et identitaire dans les milieux francophones en situation minoritaire. Dans cet série d’articles, Francité vous fait voyager pour découvrir les célébrations de Saint-Jean-Baptiste à l’extérieur du Québec.
Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.
FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 12 juin 2023
Considérée comme Fête nationale au Québec depuis 1978, la Saint-Jean demeure une fête communautaire importante sur le plan culturel et identitaire dans les milieux francophones en situation minoritaire. Dans cet série d’articles, Francité vous fait voyager pour découvrir les célébrations de Saint-Jean-Baptiste à l’extérieur du Québec.
Peu importe où ils se trouvent et peu importe leurs tailles, les communautés francophones tiennent à perpétuer la Saint-Jean. En dehors de certains bastions francophones comme Kapuskaping en Ontario ou La Broquerie au Manitoba où la Saint-Jean est grand événement, les célébrations s’invitent aussi dans la plupart des villes et métropoles canadiennes majoritairement anglophones. A Calgary, les franco-albertins ont même l’embarras du choix avec deux événements. A la Cité des Rocheuses, un centre culturel francophone fondé en 1996, les francophones sont invités à célébrer gratuitement la Saint-Jean le samedi 24 juin à 16h avec des les artistes David Boutin et Tpoints. Ceux qui sont en famille et souhaitent une variété d’activités à la fois festives et sportives accessibles aux adultes et aux enfants pourront se joindre à une autre fête de la Saint-Jean organisée par Zone Franco Airdrie et prévue le samedi à Calgary. Du coté d’Edmonton, la capitale de la province connue pour sa communauté francophone dynamique, l’ACFA Régionale prévoit une retransmission du spectacle Tout pour la musique à partir de 10h.
En Colombie-Britannique, la Société francophone de Victoria organise un concert de Pierre Schryer et un barbecue communautaire le samedi 24 juin à Plaza Franco. Du coté de Vancouver, le centre communautaire la Boussole prévoit des célébrations au Concord Community Park le vendredi 23 juin.
Toujours dans l’Ouest Canadien, les francophones de la plus grande ville de la Saskatchewan seront rassemblés le vendredi 23 juin à l’École Canadienne-française de Saskatoon à partir de 17h. Du coté de Regina, ce sera lors d’un événement le samedi 24 juin que les Fransaskois de la capitale fêteront la Saint-Jean avec au menu un concert d’Isabelle Mercier, des jeux et des activités pour familles et enfants.
Si dans les provinces atlantiques, la fête la plus importante demeure la fête nationale de l’Acadie, certains acadiens célèbrent aussi la Saint-Jean Baptiste. C’est le cas de la Société culturelle de la Baie des chaleurs au Nouveau-Brunswick qui organise une retransmission du spectacle Tout pour la Musique le samedi 24 juin à partir de 10h à la Galerie Restitgouche à Campbellton.
Abritant la plus grande communauté francophone minoritaire au Canada, l’Ontario et ses villes ne sont pas en reste quand il s’agit de fêter la Saint-Jean. Le portail Nord de l’Ontario a préparé un calendrier des festivités dans la majorité des villes ontariennes.