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RADIO-CANADA – Publié le 4 juillet 2023

Olivier Hussein lance un appel au gouvernement du Nouveau-Brunswick. En plein débat de société sur l’immigration, il désire que Fredericton renforce ses relations avec l’Afrique francophone, au même titre que le Québec, que l’Ontario et même la France.

Le Salon de la diaspora africaine sera du 13 au 15 juillet, à Abidjan, en Côte-d’Ivoire.
PHOTO : GRACIEUSETÉ : DISTRICT SCOLAIRE FRANCOPHONE SUD

Le Canada a besoin de l’Afrique, comme l’Afrique a besoin du Canada , croit celui qui jouera le rôle d’ambassadeur du Canada au Salon de la diaspora africaine, du 13 au 15 juillet, en Côte-d’Ivoire.

En cette période où l’on parle énormément d’immigration francophone en Acadie, Olivier Hussein appuie l’importance d’une action politique favorable à travers des accords et des ententes bilatérales.

« La province du Nouveau-Brunswick doit développer des partenariats avec l’Afrique francophone. C’est pourquoi je lance un appel au gouvernement du Nouveau-Brunswick afin de renforcer ces relations. »— Une citation de  Olivier Hussein

Diaspora africaine

Ce résident de Dieppe, originaire du Congo, se rendra à Abidjan, la capitale de la Côte-d’Ivoire, pour y représenter son pays d’adoption. Les membres de la diaspora africaine à travers le monde seront invités à investir et à contribuer au développement du continent africain.

Invité d’honneur à ce salon, le Canada n’y repartira pas les mains vides. Il recevra le Prix de la meilleure intégration africaine et de la meilleure politique d’immigration.

Olivier Hussein a été invité, car il comprend bien l’enjeu de la diaspora africaine au Canada. Il présentera un atelier sur l’intégration du bénévolat dans la vie professionnelle des jeunes.

Ça me fera plaisir de partager mon quotidien, ce que j’ai vécu et ce que j’entreprends , a-t-il promis.

Avec des informations de La matinale

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ONFR+ – Sandra Padovani, publié le 1er juillet 2023

[LA RENCONTRE D’ONFR+]

TORONTO – Il est le fondateur de Transpod, l’unique compagnie canadienne à avoir conçu et développé un train 2.0 à haute vitesse pouvant aller à plus de 1 000 km/h, le FluxJet, dont la construction du projet pilote démarrera dès l’année prochaine. De ses débuts dans l’aéronautique au sein de grands groupes, Airbus, Bombardier, jusqu’à un virage à 360 degrés pour voler de ses propres ailes et réinventer le transport de demain, Sébastien Gendron retrace son parcours de la technologie à l’industrie, de l’innovation à l’action.

Sébastien Gendron, co-fondateur et président directeur général de Transpod Inc. Gracieuseté


« Avez-vous toujours vécu à l’étranger ?

J’ai passé plus de temps dans ma vie à l’étranger qu’en France, mon pays d’origine, en particulier durant mon enfance, mes parents étant expatriés et travaillant dans l’hôtellerie pour le groupe Accor. J’ai fait toute mon école élémentaire en Afrique de l’Ouest. Mes deux frères sont d’ailleurs nés en Afrique. Après quelques brèves années en banlieue parisienne, nous sommes allés vivre à Singapour où j’ai fait mon secondaire.

Est-ce la tech votre domaine de prédilection ?

Même si j’ai une formation d’ingénieur dans l’aéronautique, je me considère plus comme un industriel que comme quelqu’un qui conçoit. C’est là que Ryan Janzen, mon associé, intervient. C’est un chercheur issu de l’Université de Toronto qui est à l’origine l’auteur de la propriété intellectuelle du démonstrateur FluxJet.

Sébastien Gendron devant le prototype du FluxJet à échelle un tiers, au sein des locaux de Transpod à Toronto. Crédit image : Sandra Padovani

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RADIO-CANADA – Francis Beaudry, publié le 2 juillet 2023

La communauté francophone continue de réagir à l’annonce selon laquelle l’Ontario ne financera pas le projet d’université indépendante.

Le comité va donner des recommandations en vue de la création d’une université de langue française dans le Nord de l’Ontario.
PHOTO : RADIO-CANADA / YVON THERIAULT


L’annonce du non-financement de l’Université de Sudbury par l’Ontario
 passe mal du côté de Fabien Hébert, président de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO), surtout en raison du moment de l’annonce, qui est tombée vendredi après-midi.

C’est vraiment de mauvaise foi de la part du gouvernement de faire cette annonce-là, puis d’éviter qu’on pose des questions, qu’on ait la chance d’avoir des discussions, indique-t-il.

Selon M. Hébert, cette décision est d’autant plus surprenante qu’elle semble contraire aux discussions qui avaient préalablement eu lieu entre le gouvernement et l’AFO.

« Tous les indicateurs que nous avions sur le plan de nos discussions politiques nous donnaient le message que le projet allait de l’avant. On n’a jamais eu de doute à ce sujet. »— Une citation de  Fabien Hébert, président de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario

Le président de l’AFO voit des similitudes avec le dossier de l’Université de l’Ontario français, dont le financement a lui aussi été – temporairement – abandonné par le gouvernement Ford.

Fabien Hébert regarde droit devant.
Fabien Hébert, président de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario
PHOTO : RADIO-CANADA / CHRIS ST-PIERRE

On voit le gouvernement de l’Ontario qui tire le tapis sous les pieds de la communauté francophone du Moyen-Nord. C’est vraiment une situation très, très similaire, explique-t-il.

La ministre des Langues officielles du Canada, Ginette Petitpas Taylor, a aussi exprimé sa déception vendredi sur Twitter. Selon elle, il est essentiel pour la vitalité de nos communautés francophones en situation minoritaire de pouvoir se doter d’institutions fortes.

D’anciens étudiants de la Laurentienne réagissent

Deux ans après avoir vécu les événements malheureux de la suppression de son programme à l’Université Laurentienne et un peu moins de cinq ans après avoir vu la mobilisation entourant l’abandon du projet d’Université de l’Ontario français par le gouvernement Ford, Marie-Pierre Héroux, maintenant étudiante à la maîtrise en histoire à l’Université d’Ottawa, réagit fortement à cette nouvelle.

Je suis déçue, je suis frustrée, ça fait longtemps que la communauté le demande. Ce que j’ai entendu entre les branches, c’était des réponses positives de la province, donc que c’était une question de temps avant d’avoir le financement, dit-elle.

Mme Héroux trace à son tour un parallèle entre cette annonce et celle de l’Université de l’Ontario français, et espère la mobilisation de la part de ceux qui sont déçus de la décision du gouvernement.

« J’appelle la communauté à se mobiliser parce qu’on l’a vu en 2018 : une des raisons qui ont poussé le gouvernement à revenir sur sa décision, c’est de voir la réception que la nouvelle avait eue dans la communauté et la mobilisation qu’il y avait eu. »— Une citation de  Marie-Pierre Héroux, étudiante à la maîtrise en histoire à l’Université d’Ottawa

Philippe Mathieu, qui a signé avec Marie-Pierre Héroux une lettre en faveur de l’Université de Sudbury ce printemps, est lui aussi déçu de la décision.

C’est très décevant, mais aussi, c’est clair dans un certain sens que le gouvernement provincial ne priorise pas le dossier des francophones, indique-t-il.

Maintenant enseignant suppléant, M. Mathieu constate qu’en échangeant avec les élèves, il voit encore plus le besoin d’avoir des institutions postsecondaires en français.

Quand il manque une certaine offre en français ici, ça peut rendre les décisions plus difficiles pour les élèves. Moi, je trouve qu’il y a un peu plus de difficultés à déterminer ce qu’il faut faire s’ils veulent étudier en français, explique-t-il.

Portrait de Philippe Mathieu.
Philippe Mathieu est enseignant suppléant.
PHOTO : RADIO-CANADA / AYA DUFOUR

Il demande au gouvernement de prendre en compte les demandes de la communauté.

J’espère que le gouvernement va continuer à écouter ce que nous avons à dire ici. Et puis continuer à prendre les mesures nécessaires pour permettre à cette belle université de voir le jour et d’ouvrir ses portes, espérons, bientôt, dit-il.

Il croit qu’il pourrait y avoir une mobilisation en ce sens, affirmant qu’il pourrait certainement y avoir des opinions, disons assez fortes, à ce sujet. Je pense qu’on n’est pas loin de ça en fait.

Incompréhension sur le campus

Olivier Bonin-Ducharme, délégué de la Faculté des arts à l’Association des étudiants francophones de l’Université Laurentienne, se dit choqué par la décision du gouvernement.

Je suis très déçu qu’on prenne cette route-là, surtout que le projet d’Université de Sudbury avait du soutien un peu partout dans la province et même hors province, dit-il.

Deux personnes se collent pour une photo.
Olivier Bonin-Ducharme (à droite) est un étudiant de l’Université Laurentienne.
PHOTO : RADIO-CANADA / AYA DUFOUR

Il trace quant à lui un parallèle entre les arguments du gouvernement et ceux qui ont été utilisés pour couper des programmes francophones à l’Université Laurentienne en 2021.

C’est l’argument qu’on a entendu beaucoup récemment, surtout avec la Laurentienne. On avait les mêmes excuses pour les coupes, déplore-t-il.

Il espère qu’un dialogue pourra intervenir afin d’établir l’Université.

Je souhaite un dialogue continu entre l’Université Laurentienne et l’Université de Sudbury. J’espère qu’on pourra continuer à se parler entre les institutions, puis j’espère que le dialogue entre les différents ordres de gouvernement se poursuivra aussi, ajoute-t-il.

Avec les informations de Bienvenu Senga

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ONFR+ – Mickael Laviolle, publié le 29 juin 2023

Le coureur franco-ontarien Michael Woods est la tête d’affiche de l’équipe Israel – Premier Tech qui ambitionne de jouer les premiers rôles sur la Grande Boucle cette année.

Woods va disputer son quatrième Tour de France avec Premier Tech. Crédit : Sprint Cycling Agency

Le Tour de France, l’épreuve de cyclisme la plus attendue de l’année, démarre ce samedi 1er juillet depuis Bilbao au Pays basque espagnol. Pour Michael Woods, récent vainqueur de la Route d’Occitanie, la Grande Boucle représente toujours un moment particulier même s’il est désormais un habitué de l’épreuve.

« C’est mon quatrième Tour de France, c’est toujours spécial pour moi de le faire. Quand j’ai commencé à faire du vélo, je n’étais pas certain que j’arriverais à ce niveau et à faire le Tour, donc maintenant, j’arrive à une quatrième participation, c’est génial. »

En termes de niveau, le cycliste originaire d’Ottawa est en grande forme après sa victoire dans le Sud Ouest de la France. Il espère pouvoir tirer profit de sa connaissance de la région dès la première semaine qui se déroule au Pays basque puis dans les Pyrénées, une zone géographique où il a brillé et où il habite (Andorre).

« Mon ambition pour cette année, c’est une victoire d’étape. C’est mon plus gros objectif. Je pense que c’est faisable, surtout après avoir terminé troisième et avoir permis une victoire d’étape à Hugo Houle l’année dernière », a-t-il confié.

Michael Wood s’est exprimé devant les médias ce jeudi. Capture d’écran ONFR+

« Le plus gros défi seront les deux trois premières étapes avec le stress, les dangers, les chutes, c’est toujours le cas sur le Tour de France. Je n’ai jamais terminé un Tour sans chuter et je crois que ces chutes ont été à chaque fois les raisons qui m’ont empêché de gagner des étapes ou qui ont fait que je n’ai pas bien couru. Le défi est vraiment de ne pas chuter. »

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ONFR+ – Rachel Bolduc-Crustin, publié le 29 juin 2023

C’est la fête du Canada ce samedi et de nombreuses activités se tiendront partout au pays. Les célébrations dans les communautés francophones passent beaucoup par des organismes à but non lucratif et se déclinent souvent en fêtes familiales ou en activités multiculturelles. Voici quelques suggestions d’endroits pour soulever l’Unifolié ou tout simplement profiter de l’éventail d’événements offerts dans la province cette semaine.

Photos d’éditions précédentes. Concert de l’OCNA / Science Nord à Sudbury / Fête du Canada à Ottawa. Crédits images: Curtis Perry, Science Nord, Patrimoine canadien

COMMUNAUTAIRE

LA FÊTE DU CANADA DANS LA CAPITALE

Le plus gros rassemblement du premier juillet se tient dans la capitale. En plus de différents événements ailleurs en ville et dans la région, le gros des festivités se déroule sur les plaines LeBreton qui accueillent des activités familiales toute la journée. La cérémonie du midi et le spectacle du soir seront diffusés en direct sur différentes plateformes de Radio-Canada, partout au pays.

Des artistes offriront des performances à distance, en direct de différentes grandes villes canadiennes. Le rassemblement pancanadien du soir sera animé par Isabelle Racicot et réunira, du côté francophone, des artistes de différentes générations comme Roxane Bruneau, Les Louanges, Josiane Comeau, France D’Amour et Dubmatique. L’artiste oji-cri de la première nation de Sandy Lake, dans le Nord de l’Ontario, sera aussi de la partie.

Pour une deuxième année, la fête du Canada à Ottawa se déroule sur les plaines LeBreton, en raison des travaux à l’édifice du Centre du Parlement. Crédit image : Patrimoine canadien

Parmi les activités ailleurs en ville, il y aura un concert gratuit de l’Orchestre du Centre national des arts et l’accès aux différents musées nationaux est gratuit. La plupart d’entre eux demandent tout de même de réserver.

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RADIO-CANADA – Catherine Allard, publié le 26 juin 2023

Une nouvelle politique sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre viendra remplacer la politique 713 dans les écoles du District scolaire francophone Sud, afin de protéger les élèves.

L’application de la nouvelle politique 713 sur les droits des élèves de la communauté LGBTQ+ au Nouveau-Brunswick cause « un grand inconfort » au sein du conseil d’éducation du District scolaire francophone Sud, selon le président Michel Côté. Il annonce que le conseil d’éducation (CED) développe sa propre politique sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre.

Dans une déclaration, lundi, le président du plus important CED francophone de la province dit craindre que l’application de la nouvelle politique 713 mette en péril la santé et la sécurité de membres de la communauté scolaire.

Des changements apportés ce mois-ci à la politique 713 font en sorte, entre autres, que les élèves de moins de 16 ans qui s’identifient comme transgenres ou non-binaires devront obtenir le consentement de leurs parents pour que le personnel de l’école utilise le prénom ou le pronom de leur choix.

Cette politique crée un malaise depuis le début [du processus de révision]. Dans notre dernière rencontre, on en a discuté et on a décidé de faire notre propre politique, explique Michel Côté en entrevue à Radio-Canada Acadie.

On s’est dit qu’on allait garder un droit de gestion pour assurer la sécurité des jeunes, explique-t-il.

On va continuer comme avant, dit Michel Côté

La nouvelle politique du District scolaire francophone Sud stipule que le personnel scolaire consultera l’élève transgenre ou non binaire afin de connaître le prénom et le pronom qu’il préfère. Ils seront ensuite utilisés de manière cohérente, selon les demandes de l’élève.

Cette politique assure aussi que les élèves pourront participer à des activités scolaires et extrascolaires sûres et accueillantes, en conformité avec leur identité de genre.

Cette façon de faire s’appliquera à tous les élèves, peu importe leur âge, et entrera en vigueur à l’automne prochain.

Le président du conseil d’éducation du District scolaire francophone Sud, Michel Côté, en visioconférence le 3 novembre 2021.
Le président du conseil d’éducation du District scolaire francophone Sud, Michel Côté (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA

Questionné pour savoir si le district scolaire allait ignorer la consigne du ministère de l’Éducation concernant l’obligation d’informer les parents, Michel Côté répond que le but est de continuer comme on le fait depuis des années.

Par la suite, on va approfondir pour probablement aller plus loin, ajoute-t-il, en soulignant une fois de plus que la sécurité des jeunes est la priorité.

La semaine dernière, le conseil d’éducation anglophone de l’Est a voté à l’unanimité pour renforcer sa politique sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre dans les écoles.

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RADIO-CANADA – Publié le 26 juin 2023

Un groupe de quatre étudiants en technologie architecturale et leur enseignant travailleront tout l’été pour terminer la conception du prototype de minimaisons adapté aux conditions météorologiques du Nord de l’Ontario.

Les minimaisons sont construites avec des fibres de bois.
PHOTO : RADIO-CANADA / AYA DUFOUR

Pour être en mesure de concevoir le prototype efficacement, les étudiants du programme de technologie architecturale utilisent des caméras infrarouges et la réalité virtuelle.

Cette technologie aide vraiment à visualiser le projet de la meilleure façon, explique l’étudiant Josué Kabayo.

Étant lui-même nouvel arrivant au Canada, le principe de minimaison lui était encore inconnu.

J’ai l’habitude de faire de la construction avec des briques et du ciment, donc faire quelque chose avec de la fibre de bois, c’est vraiment intéressant, dit-il.

Les étudiants du programme et les professeurs écoutent le discours du coordonnateur du programme de technologie architecturale.
Le projet de prototypes de minimaisons du Collège Boréal devrait aboutir en 2025.
PHOTO : RADIO-CANADA / AYA DUFOUR

De son côté, Salma Bendaoud, autre étudiante du programme, estime que le projet de minimaison a beaucoup à offrir et deviendra plus populaire au fil du temps.

Avec le temps passé dans la conception, l’étudiante considère vivre dans ce type de logements plus tard.

Le prototype de minimaisons pour le Nord de l’Ontario du Collège Boréal est un projet qui s’étend sur trois ans.

Le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) a accordé une subvention de 120 000 dollars par année au collège pour poursuivre le projet.

Le département de technologie architecturale est responsable de la conception de la minimaison, et espère la terminer au cours de l’été.

Les programmes de construction, d’électricité et de plomberie du collège seront responsables de mener le projet à terme en 2025.

La question des coûts

Selon Denis Ouimette, le coordonnateur du programme pour le Collège Boréal, le défi le plus important avec le processus de construction est l’abordabilité.

Nous devons construire une maison qui est plus économique que ce qui existe juste par le fait d’être plus petit, dit-il.

Il ajoute qu’il est difficile de trouver les matériaux de construction appropriés, compte tenu des prix élevés attribués aux matériaux respectueux de l’environnement.

En effet, M. Ouimette explique que les fenêtres de fabrication allemande ont quatre fois la résistance à la chaleur des fenêtres canadiennes, mais coûtent plus cher.

D’après lui, une demande locale pour ces fenêtres de meilleure qualité doit être effectuée afin de contribuer à réduire les coûts d’importation pour les matériaux requis.

Si nous, les architectes, ne demandons rien, cela n’arrivera jamais, a indiqué M. Ouimette.

Avec les informations de CBC

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ONFR+ – Rudy Chabannes, publié le 26 juin 2023

TORONTO – En déplacement dans la Ville Reine pour marquer les 50 ans du Bureau du Québec à Toronto jeudi dernier, le ministre québécois de la Langue française, responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne, Jean-François Roberge, est revenu, au micro d’ONFR+, sur les liens qui unissent sa province à celle de l’Ontario, ainsi que sur les différentes politiques et actions du Québec en matière de francophonie.

Modernisation de la Loi sur les langues officielles, lutte contre le déclin du français, relations avec l’Ontario… le ministre Roberge défend le positionnement du Québec en francophonie canadienne. Crédit image: Sandra Padovani

« Croyez-vous que l’aboutissement du projet de loi C-13 modernisant la Loi sur les langues officielles aura-t-elle une influence positive sur les francophones hors Québec et évitera des recours en justice comme en a vu par le passé quand il s’agit de droit des minorités ?

C-13 tel que modifié, avec tout le travail qu’on a fait au gouvernement du Québec, c’est un gain pour toute la francophonie canadienne. C’est un exemple de résultat d’un travail de longue haleine pour obtenir à la fin une victoire des deux côtés. On a réussi quelque chose de gagnant-gagnant. C’est bon pour les francophones du Québec qui sont majoritaires dans leur province mais minoritaires en Amérique et c’est aussi bon pour les francophones hors Québec qui sont minoritaires dans leur province. Leurs droits seront mieux protégés grâce au travail que le Québec a fait pour eux.

Comment comptez-vous contrer le déclin du français avec le Groupe d’action pour l’avenir de la langue française (GAALF) que vous présidez au côté de cinq autres ministres ?

On a fait beaucoup de séances de tempête d’idées et lancé une grande consultation à laquelle presque 5 000 Québécois ont répondu en ligne, en plus d’une cinquantaine d’experts autour de tables rondes. On va finalement arriver à l’automne avec un plan d’action interministériel qui va nous permettre d’inverser le déclin du français au Québec.

Dans quelle mesure ce plan d’action pourrait-il avoir des répercussions au-delà du Québec ?

Un Québec francophone fort, c’est bon pour la francophonie canadienne et une francophonie canadienne forte c’est bon aussi pour le Québec. En renforçant le fait français au Québec, ça va être bon pour toutes les communautés francophones. Mais il y a aussi le fait que, une fois le plan déposé et mis en œuvre, ça va peut-être aussi inspirer d’autres provinces et territoires à prendre des décisions proactives.

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ONFR+ – Mickael Laviolle, publié le 24 juin 2023

[LA RENCONTRE D’ONFR+]

OTTAWA – Se destinant d’abord au soccer dans ses jeunes années à Franco-Ouest à Ottawa, Jacqueline Madogo nous raconte comment elle a basculé vers l’athlétisme à son arrivée à l’Université de Guelph. Seule potentielle Franco-Ontarienne au sein de l’équipe nationale canadienne, elle revient sur sa saison en cours et fait part de ses objectifs pour cet été. 

Jacqueline Madogo est la seule potentielle Franco-Ontarienne au sein de l’équipe nationale canadienne. Gracieuseté

« Vous venez de passer dix jours en Europe pour la première fois en individuel, comment s’est passé ce séjour ?

J’ai été en Allemagne dans une petite ville à deux heures de Francfort qui s’appelle Rehlingen. J’ai couru le 100 mètres. Je dirais que la course a été correcte. Il y avait plein de filles qui couraient vraiment vite, par exemple celle qui a gagné a couru en 11”14. J’ai couru en 11”52. Ce n’était pas vraiment ce qu’on voulait mais c’était une belle expérience malgré tout.

Quand j’ai fini en Allemagne, je suis allée en Grèce pour une semaine. J’ai couru au meeting international de Dromia dans la municipalité de Vari et aussi le 100m là-bas. Encore une fois, ça n’a pas été le résultat qu’on voulait mais je dirais que l’Europe, en somme, c’était vraiment un choc positif pour moi. 

Qu’est-ce qui vous a marquée en Europe ? 

Ça m’a vraiment permis de voir l’athlétisme d’un autre point de vue. Les gens sont vraiment beaucoup plus engagés en Europe par rapport à l’Amérique du Nord. Dans chaque stade où on a couru avec mes coéquipiers, c’était plein. Les gens de la ville ou de la municipalité, ils supportent vraiment le sport. J’ai rencontré plein de gens intéressés. Ils m’ont posé des questions sur ce qu’on faisait. On a eu la chance de rencontrer des internationaux comme l’équipe de France ou même d’autres Canadiens qui étaient en Europe. 

Jacqueline Madogo, une habituée des podiums. Gracieuseté

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RADIO-CANADA – Publié le 23 juin 2023

Le gouvernement de la Nouvelle-Écosse confirme que la communauté acadienne de Tor Bay, dans le comté de Guysborough, aura son école francophone.

Le drapeau acadien à Tor Bay, en Nouvelle-Écosse.
PHOTO : RADIO-CANADA / STÉPHANIE BLANCHET


C’est une belle journée
, admet Nicole Avery Bell, une Acadienne de la communauté. Honnêtement, c’est difficile à croire.

Elle raconte qu’il y a maintenant 40 ans que son père, Jude Avery, lutte pour des droits pour cette communauté acadienne.

Il ne rêvait même pas d’avoir une école francophone, dit sa fille, émue. J’ai des frissons, j’ai des larmes aux yeux.

Une femme souriante porte un gilet bleu sous un ciel ensoleillé.
Nicole Avery Bell est émue le jour de l’annonce de l’arrivée d’une école francophone dans sa communauté, le 23 juin 2023.
PHOTO : GRACIEUSETÉ DE NICOLE AVERY BELL

« J’ai hâte de voir une renaissance de la langue chez nous! »— Une citation de  Nicole Avery Bell, Acadienne de la région de Tor Bay

En 2021, la région acadienne historique de Tor Bay a été reconnue par la Fédération acadienne de la Nouvelle-Écosse (FANE). C’est à ce moment que la Société acadienne de Torbé est née, mais l’école francophone la plus proche de cette baie se trouve à 82 km.

Tout ça va changer avec l’annonce de la province, qui indique que le Conseil scolaire acadien provincial (CSAP), appuyé par le ministère des Travaux publics, installera des classes modulaires à côté du centre communautaire de Larry’s River.

Une bâtisse verte avec beaucoup d'espace tout autour.
C’est près de ce centre communautaire que les salles de classe modulaires de l’école francophone de Tor Bay seront installées.
PHOTO : GRACIEUSETÉ DE NICOLE AVERY BELL

Le centre donnera aux élèves et aux membres du personnel de l’école un accès à des salles de réunion, à une cuisine et à un terrain de jeu.

Environ 50 élèves ont fait part de leur intérêt de fréquenter cette nouvelle école, qui aura des classes de la prématernelle à la 9e année.

Je tiens à dire aux familles et aux élèves de Tor Bay et des environs que je suis vraiment heureuse de savoir que leur parcours scolaire pourra se faire dans leur communauté, a dit la ministre de l’Éducation et du Développement de la petite enfance, Becky Druhan. Cette décision bonifiera les programmes francophones pour cette communauté acadienne historique.

« La communauté acadienne et francophone de la Nouvelle-Écosse est en pleine croissance. »— Une citation de  Colton Leblanc, ministre des Affaires acadiennes et de la Francophonie de la N.-É.

Le CSAP a l’intention d’ouvrir cette nouvelle école, qui n’a pas encore de nom, pendant l’année scolaire 2023-2024.

C’est un moment historique pour notre communauté, confie Marcel Cottreau, le président du CSAP. Cette nouvelle école permettra à la culture acadienne et à la langue française de s’épanouir dans cette communauté.

Les participants à la réunion sont assis dans une salle du centre récréatif et sportif.
Le directeur général du Conseil scolaire acadien provincial, Michel Collette, lors d’une rencontre sur ce projet d’école avec, entre autres, Jennifer Delorey et Nicole Avery Bell, des Acadiennes de la communauté impliquées dans le projet.
PHOTO : RADIO-CANADA / ADRIEN BLANC

De plus, le conseil, en consultation avec la communauté, devra élaborer des plans pour une infrastructure à long terme pour l’école.

Les nouvelles classes modulaires font partie du plan d’investissement quinquennal du ministère de l’Éducation et du Développement de la petite enfance, publié le 16 juin.

Cette annonce réitère l’engagement de notre gouvernement envers l’éducation francophone tout en assurant la vitalité durable de notre riche culture acadienne et de la langue française, a dit le ministre des Affaires acadiennes et de la Francophonie, Colton Leblanc.

Le plan investit près d’un milliard de dollars dans la construction de nouvelles écoles et dans l’amélioration ou l’agrandissement des écoles existantes.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 23 juin 2023

Considérée comme Fête nationale au Québec depuis 1978, la Saint-Jean demeure une fête communautaire importante sur le plan culturel et identitaire dans les milieux francophones en situation minoritaire. Dans cet série d’articles, Francité vous fait voyager pour découvrir les célébrations de Saint-Jean-Baptiste à l’extérieur du Québec.

Fête de la Saint-Jean : célébration grandiose à Kapuskasing

Fête de la Saint-Jean : une tradition séculaire à La Broquerie au Manitoba

Fête de la Saint-Jean : « Tout pour la Musique », un spectacle rassembleur sur Unis TV |FRANCITÉ|

Fête de la Saint-Jean : les célébrations s’invitent un peu partout d’un océan à l’autre 

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 12 juin 2023

Considérée comme Fête nationale au Québec depuis 1978, la Saint-Jean demeure une fête communautaire importante sur le plan culturel et identitaire dans les milieux francophones en situation minoritaire. Dans cet série d’articles, Francité vous fait voyager pour découvrir les célébrations de Saint-Jean-Baptiste à l’extérieur du Québec.

Bannière de la Saint-Jean de Sudbury – Gracieuseté

Peu importe où ils se trouvent et peu importe leurs tailles, les communautés francophones tiennent à perpétuer la Saint-Jean. En dehors de certains bastions francophones comme Kapuskaping en Ontario ou La Broquerie au Manitoba où la Saint-Jean est grand événement, les célébrations s’invitent aussi dans la plupart des villes et métropoles canadiennes majoritairement anglophones. A Calgary, les franco-albertins ont même l’embarras du choix avec deux événements. A la Cité des Rocheuses, un centre culturel francophone fondé en 1996, les francophones sont invités à célébrer gratuitement la Saint-Jean le samedi 24 juin à 16h avec des les artistes David Boutin et Tpoints. Ceux qui sont en famille et souhaitent une variété d’activités à la fois festives et sportives accessibles aux adultes et aux enfants pourront se joindre à une autre fête de la Saint-Jean organisée par Zone Franco Airdrie et prévue le samedi à Calgary. Du coté d’Edmonton, la capitale de la province connue pour sa communauté francophone dynamique, l’ACFA Régionale prévoit une retransmission du spectacle Tout pour la musique à partir de 10h.

En Colombie-Britannique, la Société francophone de Victoria organise un concert de Pierre Schryer et un barbecue communautaire le samedi 24 juin à Plaza Franco. Du coté de Vancouver, le centre communautaire la Boussole prévoit des célébrations au Concord Community Park le vendredi 23 juin.

Toujours dans l’Ouest Canadien, les francophones de la plus grande ville de la Saskatchewan seront rassemblés le vendredi 23 juin à l’École Canadienne-française de Saskatoon à partir de 17h. Du coté de Regina, ce sera lors d’un événement le samedi 24 juin que les Fransaskois de la capitale fêteront la Saint-Jean avec au menu un concert d’Isabelle Mercier, des jeux et des activités pour familles et enfants.

Si dans les provinces atlantiques, la fête la plus importante demeure la fête nationale de l’Acadie, certains acadiens célèbrent aussi la Saint-Jean Baptiste. C’est le cas de la Société culturelle de la Baie des chaleurs au Nouveau-Brunswick qui organise une retransmission du spectacle Tout pour la Musique le samedi 24 juin à partir de 10h à la Galerie Restitgouche à Campbellton.

Abritant la plus grande communauté francophone minoritaire au Canada, l’Ontario et ses villes ne sont pas en reste quand il s’agit de fêter la Saint-Jean. Le portail Nord de l’Ontario a préparé un calendrier des festivités dans la majorité des villes ontariennes.

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ONFR+ – Rachel Bolduc-Crustin, publié le 19 juin 2023

OTTAWA – Le Festival franco-ontarien (FFO) est retourné à sa base pour l’édition 2023. C’était le retour à la case horaire de juin, juste avant la Saint-Jean-Baptiste, pour ce grand rassemblement au parc Major’s Hill. C’était aussi le retour d’artistes qui ont marqué le festival à travers les époques. Parcours en images.

Crédit image: Stéphane Bédard

C’est le duo ottavien De Flore qui a ouvert les festivités en début de soirée vendredi. Au micro d’ONFR+, Mathieu Gauthier et Sarah-Anne LaCombe ont indiqué être des habitués du parc Major’s Hill. « On vient souvent passer du temps ici avec les amis et la famille. C’est le fun de prendre d’assaut le parc avec une autre famille et de faire ce qu’on fait », a indiqué Mathieu Gauthier.

Le duo De Flore, composé de Mathieu Gauthier et Sarah-Anne Lacombe, en entrevue avec la journaliste Rachel Crustin. Crédit image : Stéphane Bédard

Gregory Charles, qui avait contribué à la relance du FFO comme tête d’affiche en 2006, a assuré l’ambiance du reste de la soirée, flanqué de sa protégée de Star Académie 2022, Audrey-Louise Beauséjour. L’homme aux mille talents a enchaîné les succès populaires de différents styles et différentes époques, comme à son habitude.

Gregory Charles était la tête d’affiche de la première soirée du FFO 2023. Crédit image : Stéphane Bédard

Parmi les artistes franco-ontariens qui se succédaient à ses côtés, on retrouvait un Michel Lalonde en pleine forme. Ce vétéran avait participé au tout premier FFO en 1976 avec la formation Lougarou (devenue Garolou).

Michel Lalonde faisait partie de la formation franco-ontarienne-québécoise Garolou. Crédit image : Stéphane Bédard

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RADIO-CANADA – Publié le 15 juin 2023

Le ministère des Collèges et Universités annonce que le Collège Boréal offrira un tout nouveau programme de baccalauréat autonome d’une durée de quatre ans, en français. Au sein du communiqué, il est précisé que ce programme sera offert sur les campus de Sudbury et de Toronto.

Le gouvernement provincial affirme qu’il souhaite augmenter les inscriptions aux programmes de formation en soins infirmiers.
PHOTO : GETTY IMAGES / HERO IMAGES

Cette nouvelle proposition vise principalement à donner aux étudiants francophones l’occasion de suivre ces formations non seulement dans leur langue maternelle, mais aussi près de chez eux, y est-il précisé.

Par ailleurs, le gouvernement octroie jusqu’à 630 000 $ au Collège Boréal afin de financer 70 places supplémentaires en soins infirmiers auxiliaires dans l’établissement postsecondaire pour l’année à venir.

Grâce à ces mesures, le gouvernement souhaite ainsi combler la pénurie de main-d’œuvre qui frappe l’Ontario et réduire les obstacles à l’éducation de langue française à Sudbury et Toronto, souligne Jill Dunlop, ministre des Collèges et des Universités.

Un homme sourit en répondant à des questions
Le président du Collège Boréal, Daniel Giroux, est très heureux de cette annonce.
PHOTO : RADIO-CANADA / FRANCIS BOUCHARD

Logique

Une annonce qui réjouit Daniel Giroux, président du Collège Boréal. Il qualifie de logique  cette étape dans l’élargissement d’une offre de programmes postsecondaires en français.

Les collèges et les universités de l’Ontario peuvent proposer de tels baccalauréats sans être associés à une université depuis 2020, apprend-on au sein du communiqué. Le ministère a approuvé 17 de ces programmes en juin 2023.

Toronto et Sudbury accueilleront chacun une cohorte de 16 étudiants à compter de septembre 2024.

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ONFR+ – Sandra Padovani, publié le 15 juin 2023

TORONTO – Si la communauté francophone reste une minorité linguistique dans la Ville reine, il n’en reste pas moins que le français et l’anglais constituent les deux langues officielles du Canada, tout comme dans la capitale économique du pays. Maison de la francophonie, commissariat municipal aux services en français ou encore communications de la ville en français… À 11 jours du scrutin partiel, les principaux candidats à la mairie de Toronto évoquent leurs projets pour la francophonie, absents de leurs programmes officiels.

Le nouveau maire de Toronto sera élu le 26 juin prochain. Crédit image: Rudy Chabannes

Un million de dollars, c’est le nouveau fonds annuel que la candidate Mitzie Hunter propose de mobiliser en travaillant avec des partenaires provinciaux et fédéraux pour améliorer la disponibilité des services et des communications en français dans la ville de Toronto, visant à rétablir la communication dans les deux langues officielles.

Si elle est élue le soir du 26 juin, l’ancienne députée libérale de Scarborough-Guilwood assure qu’elle négociera avec le gouvernement fédéral pour débloquer les fonds pour la Maison de la francophonie, dont le projet est en berne depuis plusieurs années : « La Maison de la francophonie sera un ajout essentiel à la Ville et je m’emploierai à œuvrer avec d’autres paliers de gouvernement pour ce projet. »

Elle souhaite utiliser le Comité consultatif des affaires francophones de Toronto comme un véhicule pour identifier les opportunités d’action pour répondre aux besoins.

L’ex-députée provinciale Mitzie Hunter promet un million de dollars par an pour la communication et les services en français. Source : Twitter Mitzie Hunter

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