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Un système par et pour les personnes âgées francophones en Ontario |RADIO-CANADA|

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Lila Mouch-Essers, publié le 28 octobre et mis à jour le 30 octobre 2023

RICHMOND-HILL – Durant le congrès annuel de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) qui se déroule jusqu’au 29 octobre, un panel sur le vieillissement a apporté des pistes de réflexion sur la situation des seniors francophones. L’une d’entre elles étant de s’inspirer du modèle de l’éducation francophone en l’appliquant aux systèmes de soins pour les personnes âgées.  

Le 27 octobre, durant le congrès annuel de l’AFO, un panel sur le vieillissement animé par la journaliste Rachel Crustin a offert des pistes de réflexion pour amener les soins de santé en français vers un meilleur avenir. Quatre panélistes ont fait vivre le débat pendant plus d’une heure. Crédit image: Lila Mouch

En Ontario, « 31 % des francophones ont 50 ans et plus », a expliqué Jean Bouchard lors de ce panel, vendredi. Les nombreux baby-boomers qui arrivent et arriveront prochainement à la retraite veulent planifier leur vieillissement. 

« Il y a deux choses dont nous sommes certains dans la vie, ce sont les taxes et la mort », a plaisanté celui qui est derrière l’initiative du projet de la Communauté du Trille blanc (CTB), un village multigénérationnel et francophone dans la région du Grand Toronto. 

À ses côtés, Diane Quintas, directrice générale du Réseau mieux-être francophone du Nord, Sean Keays, directeur du Foyer Richelieu Welland et Michel Tremblay, directeur général de la Fédération des aînés et des retraités francophones de l’Ontario (FARFO) ont débattu longuement.

Au cours de ces échanges modérés par la journaliste d’ONFR Rachel Crustin, Michel Tremblay a proposé de s’inspirer de la gestion des écoles francophones et de l’appliquer à un système de soins pour les personnes âgées. « En 1998, nous avons réussi à avoir nos conseils scolaires et notre gestion, pourquoi ne pas faire pareil ? », a-t-il suggéré. 

Il faut un village pour élever un enfant… et pour les vieux aussi

« Aidons nos aînés, nos villages doivent s’impliquer », est convaincu M. Bouchard. 

La question des soins de santé au domicile a certainement été le sujet le plus clivant de ce panel. Les quatre intervenants ont décortiqué le problème pour aboutir à une conclusion commune : il existe des solutions pour attirer des soignants à domicile, notamment l’immigration, la formation et la valorisation du métier. 

Jean Bouchard, président du conseil d’administration de la Communauté du trille blanc. Crédit image : Lila Mouch

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