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Jacqueline Madogo, des terrains de soccer d’Ottawa aux pistes d’athlétisme du monde entier |ONFR+|

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Mickael Laviolle, publié le 24 juin 2023

[LA RENCONTRE D’ONFR+]

OTTAWA – Se destinant d’abord au soccer dans ses jeunes années à Franco-Ouest à Ottawa, Jacqueline Madogo nous raconte comment elle a basculé vers l’athlétisme à son arrivée à l’Université de Guelph. Seule potentielle Franco-Ontarienne au sein de l’équipe nationale canadienne, elle revient sur sa saison en cours et fait part de ses objectifs pour cet été. 

Jacqueline Madogo est la seule potentielle Franco-Ontarienne au sein de l’équipe nationale canadienne. Gracieuseté

« Vous venez de passer dix jours en Europe pour la première fois en individuel, comment s’est passé ce séjour ?

J’ai été en Allemagne dans une petite ville à deux heures de Francfort qui s’appelle Rehlingen. J’ai couru le 100 mètres. Je dirais que la course a été correcte. Il y avait plein de filles qui couraient vraiment vite, par exemple celle qui a gagné a couru en 11”14. J’ai couru en 11”52. Ce n’était pas vraiment ce qu’on voulait mais c’était une belle expérience malgré tout.

Quand j’ai fini en Allemagne, je suis allée en Grèce pour une semaine. J’ai couru au meeting international de Dromia dans la municipalité de Vari et aussi le 100m là-bas. Encore une fois, ça n’a pas été le résultat qu’on voulait mais je dirais que l’Europe, en somme, c’était vraiment un choc positif pour moi. 

Qu’est-ce qui vous a marquée en Europe ? 

Ça m’a vraiment permis de voir l’athlétisme d’un autre point de vue. Les gens sont vraiment beaucoup plus engagés en Europe par rapport à l’Amérique du Nord. Dans chaque stade où on a couru avec mes coéquipiers, c’était plein. Les gens de la ville ou de la municipalité, ils supportent vraiment le sport. J’ai rencontré plein de gens intéressés. Ils m’ont posé des questions sur ce qu’on faisait. On a eu la chance de rencontrer des internationaux comme l’équipe de France ou même d’autres Canadiens qui étaient en Europe. 

Jacqueline Madogo, une habituée des podiums. Gracieuseté

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