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L’APF lancera une étude pour déterminer les besoins des garderies francophones en Saskatchewan |RADIO-CANADA|

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Publié le 7 juillet 2023

Afin de connaître les besoins des garderies francophones de la Saskatchewan, l’Association des parents fransaskois (APF) va lancer une étude démographique de la petite enfance francophone dans la province. En collaboration avec le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS), l’appel d’offres a été lancé jeudi.

Selon le document d’appel d’offres, il s’agit d’une étude de faisabilité sur la création de nouvelles garderies et centres éducatifs en zone rurale et urbaine.
PHOTO : RADIO-CANADA / TREVOR A BOTHOREL

En collaboration avec le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS), l’appel d’offres a été lancé jeudi.

Selon le document d’appel d’offres, il s’agit d’une étude permettant de déterminer s’il est opportun ou non de créer de nouvelles garderies et centres éducatifs en zone rurale et urbaine.

En entrevue à l’émission Point du jour, le directeur général de l’APF, Appolinaire Fotso, précise que l’objectif de cette étude est surtout de cartographier les besoins en place de garderies par localité dans la province.

Selon lui, le nombre de places offertes par les garderies et les centres éducatifs francophones est très inférieur à la demande.

Lorsque nous faisons le tour des centres éducatifs, des garderies, on nous signale toujours des listes d’attente très longues, mais nous n’avons pas de données pertinentes à jour, indique Appolinaire Fotso.

En 2022, Statistique Canada a dans son recensement indiqué qu’il y a 3500 enfants de 0 à 4 ans admissibles à l’enseignement en français en Saskatchewan, affirme Appolinaire Fotso.

« Il est important de connaître également quelles sont les difficultés que les centres éducatifs et les garderies existantes connaissent réellement pour pouvoir planifier nos interventions. »— Une citation de  Appolinaire Fotso, directeur général de l’APF

Appolinaire Fotso affirme que cette étude servira d’outil de plaidoyer auprès des différents gouvernements, ou des décideurs politiques.

Ça peut permettre de savoir là où on va, faut-il construire une nouvelle garderie là où il faudrait peut-être seulement renforcer la galerie existante, ainsi de suite. Les besoins varient d’une localité à une autre, explique-t-il.

Une affiche du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (cécs) devant le restaurant du village de Saint-Isidore-de-Bellevue, en Saskatchewan.
Selon le directeur général du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan, (CÉCS), Kouamé N’Goandi, il s’agit pour cette étude de déterminer les besoins en garderie dans la province.
PHOTO : RADIO-CANADA / TREVOR A BOTHOREL

De son côté, le directeur général du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan, (CÉCS), Kouamé N’Goandi souligne que l’étude est sur une durée de trois mois.

Nous intervenons un peu dans la petite enfance en aidant à mettre en place les garderies en milieu familial et aussi, on a fait des plans d’affaires dans ce sens. Il y a trois ans, on avait fait une petite étude qui consistait à appeler les centres éducatifs pour comprendre les listes d’attente, affirme-t-il à l’émission Point du jour.

Ce qui nous intéresse vraiment dans cette étude-là, elle va aller plus en profondeur, pas juste dans les garderies, précise Kouamé N’Goandi.

Avec les informations de Emeline Riffenach

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