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Le Deuil de JOLY sacré meilleur album aux Prix de la musique de la capitale en Ontario |ONFR+|

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 17 mai 2024

OTTAWA – Les Prix de la musique de la capitale ont été remis jeudi soir au Théâtre musical du centre Bronson, à Ottawa. Cet événement bilingue de la Coalition de l’industrie de la musique d’Ottawa (CIMO) se tenait pour une cinquième édition. Il récompense les artistes de la région de la capitale nationale, sans distinction sur la langue utilisée. Du côté de la musique en français, JOLY et LeFLOFRANCO sont repartis gagnants.

JOLY lors de la Nuit sur l’étang 2024. Crédit image: Dominique Demers

Marc-Antoine Joly, habitué de collaborer sur scène et dans l’ombre avec de nombreux autres artistes franco-ontariens, a réussi le pari de lancer son projet solo. Peaufiné pendant cinq ans, le premier album de JOLY vient de lui valoir le titre d’album de l’année aux Prix de la musique de la capitale. Intitulé Deuil, l’album-concept propose sept chansons et sept interludes qui racontent les étapes du deuil tout en laissant une grande part à l’interprétation, dans une ambiance presque cinématographique.

En entrevue avec ONFR à la sortie de l’album, JOLY expliquait : « Je me suis laissé aller complètement musicalement. La musique, c’est l’affaire la plus importante pour moi. Les textes aussi, mais la musique c’est en premier, c’est certain. »

Marc-Antoine Joly au lancement de la programmation 2024-2025 du MIFO. Crédit image : Rachel Crustin

Marc-Antoine Joly était aussi en nomination dans la nouvelle catégorie Éducateur de musique de l’année, remporté par Danah-Lee Krieger.

En spectacle dans les prochains mois, JOLY sera accompagné de son frère, Simon de son prénom (aussi batteur des Rats d’Swompe), du bassiste Patrick Harrison et du technicien de son Nicolas Séguin, qu’il reconnaît comme « un quatrième membre, parce qu’on a beaucoup d’effets sonores, de délais, de réverbérations, etc. », comme mentionné lorsque nous l’avons croisé au lancement de programmation du Mouvement d’implication francophone d’Orléans (MIFO).

Nicolas Séguin était lui-même en nomination comme ingénieur de son de l’année, aux côtés de Quest, un prix finalement remporté par Steve Foley.

Les autres nommés dans la catégorie album de l’année étaient Boréale de Mimi O’Bonsawin, Laff it Off de Pony Girl, Volume III de The Commotions et l’album éponyme de Mikhail Laxton.

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