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Le Lycée international français des provinces atlantiques choisit finalement Halifax |RADIO-CANADA|

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Publié le 8 février 2024

Après avoir annoncé récemment sa décision d’abandonner son projet de s’installer au Market Square de Saint-Jean au Nouveau-Brunswick, la direction du Lycée international français des provinces atlantiques (LIFPA) jette maintenant son dévolu sur la capitale néo-écossaise.

La France a un vaste réseau d’écoles dans le monde. (Photo d’archives)
PHOTO : ISTOCK
Radio-Canada

En entrevue à l’émission Le Réveil, le directeur du lycée, Sylvain Olivier, explique qu’un projet était déjà en développement à Halifax pour 2025 ou 2026, mais que l’abandon du projet de Saint-Jean l’a accéléré.

Le LIPFA de Saint-Jean devait ouvrir en septembre 2024 au Market Square. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA

Il estime qu’Halifax est un choix logique en raison de la taille de sa population et de la présence de plusieurs communautés culturelles.

On voulait installer un lycée dans les provinces atlantiques en coopération avec l’ambassade de France et le président Emmanuel Macron qui voulait un lycée international français en Acadie, explique le directeur.

Le projet de Saint-Jean a avorté après une augmentation de 50 % des coûts de rénovation des anciens locaux du Musée du Nouveau-Brunswick.

Des inscriptions dès jeudi

Le LIPFA accepte dès jeudi des inscriptions pour la rentrée 2024. Les locaux seront situés dans le secteur du centre commercial Bayer’s Road Center, dans l’ouest de la ville.

Il y avait déjà 140 inscriptions au lycée qui devait ouvrir en septembre à Saint-Jean, dont la majorité était des élèves français. Sylvain Olivier a bon espoir d’accueillir une cinquantaine de jeunes Français en septembre, sur un total d’environ 100 inscriptions. À terme, l’école pourrait accueillir de 500 à 600 élèves de tous les niveaux scolaires.

Pas en compétition avec le CSAP

Sylvain Olivier dit avoir eu des discussions avec le ministère de l’Éducation. Mais comme l’école est entièrement privée — et que ses droits de scolarité s’élèvent à 15 000 $ par année — son objectif n’est pas de recruter des élèves du Conseil scolaire acadien provincial.

On vient avec une offre complémentaire qui va intéresser un certain nombre de familles, souligne-t-il.

Sylvain Olivier est directeur général du futur Lycée international français des provinces atlantiques.
PHOTO : CBC / JULIA WRIGHT

Des parents francophones de la Nouvelle-Écosse se battent depuis plusieurs années pour l’obtention d’une école du CSAP dans la péninsule d’Halifax.

Sylvain Olivier affirme que son organisme ne se mêle pas de la grogne, mais que l’emplacement central de l’école est stratégique afin d’y attirer une clientèle diversifiée.

La Nouvelle-Écosse accueillera le Congrès mondial acadien l’été prochain. Invité par l’autrice Antonine Maillet en 2021, le président de la République Emmanuel Macron avait montré son intérêt à y participer. L’ouverture d’un lycée français pourrait devenir une pièce maîtresse de cette visite diplomatique, avait confié l’ambassadeur de la France au Canada, Michel Maillet, lors de son passage à Bouctouche l’été dernier pour les festivités du 15 août. 

Avec des informations de l’émission Le Réveil N.-É./T.-N.-L.

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