Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.
RADIO-CANADA – Étienne Lajoie, publié le 11 mars 2024
Le Centre francophone du Grand Toronto (CFGT) a proposé plusieurs endroits où pourraient être aménagés des lieux rassembleurs pour les francophones de la Ville Reine. Les recommandations sont issues d’une étude commandée par Patrimoine canadien.
Le département fédéral a octroyé 100 000 $ à l’organisme francophone en janvier 2023 pour qu’il réalise une étude de faisabilité sur le besoin d’un centre communautaire rassembleur pour les Franco-Torontois.
L’étude du consultant Joël Marier a permis de dégager certaines options de sites, a expliqué la directrice générale du CFGT, Florence Ngenzebuhoro.
Elle n’a pas voulu en dire davantage sur les options, affirmant que les partenaires dans le projet exigent la confidentialité.
Vu le vaste territoire de la Ville de Toronto, Florence Ngenzebuhoro a toutefois glissé que l’idée serait d’avoir quelques noyaux ou quelques points de rassemblement qui seraient liés par un accord de partage de salles.
Le Centre francophone a entrepris l’étude avec l’hypothèse qu’un lieu rassembleur était nécessaire. Par contre, on ne savait pas ce que la communauté voulait et c’est ça qui nous a pris du temps. On a pris le temps de parler à la communauté, on a posé des questions, dit Florence Ngenzebuhoro.
L’étude et les échanges avec les organismes communautaires qui ont contribué à sa préparation ont permis de conclure que la communauté veut entre autres un endroit inclusif et multifonctionnel, selon la directrice générale, qui n’a pas donné accès à l’étude.
Deux projets différents
D’après la représentante de l’organisme francophone, qui quittera d’ailleurs son poste à la fin du mois, un lieu rassembleur né des recommandations de cette étude ne verra pas le jour avant trois à cinq ans.
La communauté franco-torontoise attend depuis plusieurs années la création d’un centre, d’un carrefour ou d’une maison qui pourrait agir comme point central des organismes francophones de la Ville Reine.
Les responsables du projet la Maison de la francophonie de Toronto ont appris l’année dernière que leur demande de financement de 16 millions auprès de Patrimoine canadien avait été refusée. Le financement devait servir à acheter un immeuble de la rue Charles Est, au centre-ville.
Florence Ngenzebuhoro affirme toutefois que son projet est différent de celui de la Maison de la francophonie et du Carrefour du savoir et de l’innovation. Ce n’est pas le même concept. Le nôtre, c’est le concept d’un lieu de rassemblement pour les francophones, dit-elle.
Les deux groupes ont été consultés dans le contexte de l’étude, selon Florence Ngenzebuhoro. On a convenu, du moins, qu’on ne vise pas les mêmes objectifs, dit-elle.
Le Centre francophone s’attend maintenant à ce que Patrimoine canadien évalue les options recommandées par l’organisme puis décide d’en financer une ou non. Un porte-parole du ministre des Langues officielles Randy Boissonnault a précisé que son bureau recevrait bientôt l’étude de faisabilité.
TORONTO – L’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) a révélé aujourd’hui le nom des six médaillés de l’Ordre de la Pléiade de 2024, récompensés pour leurs contributions exceptionnelles envers la francophonie ontarienne. Ronald Bisson, Lise Bourgeois, Melinda Chartrand, Claudette R. Gleeson, Abel Maxwell, et Denis Poirier seront décorés officiellement le 20 mars, lors de la Journée internationale de la francophonie.
Le récipiendaire du prix Bernard-Grandmaître 2021, Ronald Bisson, sera élevé au grade d’officier. Président du conseil d’administration de la Maison de la francophonie d’Ottawa, consultant dans les langues officielles pendant 25 ans, directeur du Réseau national de formation en justice (RNFJ) et des opérations de l’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne (ACUFC), ce Manitobain d’origine est un militant franco-ontarien.
Melinda Chartrand est la présidente de l’Entité 2 de planification des services de santé en français. Cette Franco-Ontarienne, originaire de Russell, qui obtiendra le grade de chevalière, a été conseillère scolaire, présidente du Conseil scolaire catholique MonAvenir, de l’Assocation franco-ontarienne des conseils scolaires catholiques (AFOCSC) et de la Fédération nationale des conseils scolaires francophones (FNCSF).
Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.
FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 11 mars 2024
Les écrivaines et écrivains francophones du Nord et de l’Ouest se rassemblent en créant un regroupementpour encourager les échanges entre eux et soutenir la diffusion de leur travail.
Briser l’isolement des auteurs et des autrices francophones du Nord et de l’Ouest canadiens.
Tel est l’objectif derrière la création du Rénoc, le regroupement des écrivains du Nord et de l’Ouest canadiens.
« En tentant d’organiser une retraite d’écriture avec les écrivain.e.s francophones du Nord et de l’Ouest canadiens, Bertrand Nayet fait un constat : les autrices et auteurs de cette région sont isolés. C’est alors que germe l’idée de créer une structure qui les regrouperait », peut-on lire dans une annonce d’un événement virtuel organisé par la Fédération culturelle canadienne-française (FCCF).
L’organisme crée en février sera mis sous les feux des projecteurs lors de cette session virtuelle de l’Accélérateur TADA qui accueillera le cofondateur du RÉNOC Bertrand Nayet.
Ce dernier présentera l’historique de l’organisme ainsi que sa mission et ses objectifs pour rassembler les artistes littéraires francophones de cette région du Canada autour d’un organisme qui les représente et les fédère.
À noter que l’activité est gratuite sur inscription.
Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.
RADIO-CANADA – Bienvenu Senga, publié le 11 mars 2024
Pour faire en sorte que «tous les groupes [soient] reconnus de manière égale», la Municipalité de Greenstone a retiré, en février, le drapeau franco-ontarien du mât de l’hôtel de ville où il flottait en permanence depuis 2015.
Une délégation de citoyens francophones de Greenstone, dans le Nord-Ouest de l’Ontario, fera une présentation lundi soir lors de la réunion du conseil municipal afin de réclamer que le drapeau franco-ontarien flotte de nouveau en permanence devant l’hôtel de ville.
Pourquoi est-ce qu’il faut encore se battre pour ça? Moi, c’est ça que je ne comprends pas, affirme la résidente de Greenstone Anne-Marie Gélineault.
Avec deux de ses concitoyens francophones, elle tentera lundi soir de convaincre le conseil municipal d’infirmer sa décision du 12 février.
À l’unanimité, les élus locaux de Greenstone ont voté en faveur d’une nouvelle politique sur les drapeaux.
Elle a fait en sorte que le drapeau vert et blanc qui flottait de manière permanente devant le bureau municipal depuis 2015 a été retiré du mât qu’il partageait avec le drapeau de Greenstone.
La nouvelle politique stipule que le drapeau franco-ontarien ne flottera désormais que pendant quelques jours vers la fin du mois de septembre, une période qui comprendra le Jour des Franco-Ontariens.
La Municipalité justifie sa décision par sa volonté d’avancer dans ses efforts de réconciliation avec les peuples autochtones.
Elle veut ainsi faire de la place au drapeau Every Child Matters (Chaque enfant compte), pendant cinq jours aux environs du 30 septembre, Journée nationale de la vérité et de la réconciliation.
En faisant flotter le drapeau franco-ontarien toute l’année, nous reconnaissons un groupe démographique toute l’année, ce qui peut être considéré comme une non-reconnaissance d’autres groupes démographiques, dont les peuples autochtones, peut-on lire dans le rapport présenté au conseil municipal le 12 février dernier.
Il y a certains jours de l’année où le drapeau franco-ontarien n’est pas le choix le plus approprié comme la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation.
Une citation de Extrait du rapport présenté au conseil municipal de Greenstone le 12 février 2024
Ils présenteront officiellement une pétition d’appui à leur demande signée à la main, en quatre jours, par plus de 500 résidents de Greenstone.
Selon le recensement de 2021, environ 21 % de la population de Greenstone ont le français comme langue maternelle et 29 % des habitants savent parler français et anglais.
Anne-Marie Gélineault s’inquiète du message qu’envoie le retrait du drapeau, surtout dans un contexte où une mine en construction dans la région pourrait bientôt attirer de nouveaux résidents.
Avec tous les antécédents de ce drapeau-là, […] il faut garder pour que les gens puissent savoir qu’il y a des francophones ici, et que oui, on est d’accord qu’ils viennent s’installer ici, indique-t-elle.
On a déjà assez de misère à garder la partie française, puis là, on est en train de se battre encore pour le drapeau. [La décision du 12 février] m’a vraiment choquée.
Une citation de Anne-Marie Gélineault, résidente francophone de Greenstone
Un faux choix entre une culture et une autre
Des représentants de la communauté francophone de Greenstone déplorent qu’aucun sondage et aucune consultation n’aient été menés avec la population francophone pour avoir son opinion au sujet du retrait du drapeau.
Questionné le 18 février à ce propos, le maire de Greenstone James McPherson a répondu que le but de la politique, dans l’esprit de la réconciliation, est de montrer du soutien à tous les groupes.
Tous les groupes sont reconnus de manière égale et si un groupe souhaite avoir une proposition différente, le conseil est certainement ouvert à l’évaluer.
Une citation de James McPherson, maire de Greenstone, en entrevue le 18 février 2024
Le maire de Greenstone a ajouté que le Plan d’action pour la réconciliation de la Municipalité découlait de discussions avec les Premières Nations de la région.
Radio-Canada a contacté les dirigeants des quatre communautés autochtones les plus proches de Greenstone.
Richard Herbert, l’administrateur du conseil de bande de la Première Nation d’Aroland, a confirmé vendredi à Radio-Canada que sa communauté n’avait pas été consultée au sujet de la nouvelle politique sur les drapeaux de Greenstone.
La cheffe de la Première Nation d’Animibiigoo Zaagi igan, Yvette Metansinine, n’était pas au courant vendredi de la politique adoptée le 12 février.
Les chefs des Premières Nations de Long Lake 58 et de Ginoogaming n’ont pas répondu à nos questions.
Anne-Marie Gélineault est convaincue que des consultations auraient pu mener à d’autres pistes de solutions, d’autant plus que les francophones et les Autochtones entretiennent des relations cordiales depuis longtemps dans la région, souligne-t-elle.
Le plan stratégique [pour] que les autres groupes aient une [visibilité], ce n’est pas une raison pour en enlever à un et en donner à l’autre ou juste un petit peu à tous les deux. Je suis certaine qu’il y a une autre façon dont on pourrait régler la situation […]
Une citation de Anne-Marie Gélineault, résidente francophone de Greenstone
La ministre fédérale des Services aux Autochtones, Patty Hajdu, qui est aussi la députée de Thunder Bay—Supérieur Nord, où se trouve Greenstone, a été approchée par des membres de la communauté francophone dans ce dossier.
On peut avancer sur le chemin de la réconciliation ET être fier de nos racines francophones. On n’a pas à choisir, a-t-elle écrit récemment sur les réseaux sociaux.
Je pense qu’il est important, alors qu’on marche sur le chemin de la réconciliation, que tout le monde ait l’opportunité d’emprunter ce chemin, a-t-elle ajouté en entrevue.
Je pense que lorsqu’on crée de faux choix entre une culture et une autre, on peut rendre cette voie plus instable. Je sais que ce n’est pas l’intention du conseil municipal de Greenstone, mais ça peut être le résultat […].
Une citation de Patty Hajdu, députée fédérale de Thunder Bay—Supérieur Nord et ministre des Services aux Autochtones
Quelles solutions?
La ministre Hajdu dit espérer que, par l’entremise de la présentation de lundi soir, le conseil municipal [de Greenstone] se rendra compte qu’il a un rôle important à jouer dans la cohésion de la communauté et explorer des solutions.
Le rapport présenté aux élus dans la réunion du 12 février indique que ce n’est pas un protocole approprié de faire flotter deux drapeaux sur un même mât.
Pourquoi ne pas simplement installer de nouveaux mâts? La Municipalité estime que le coût de cette opération est de 10 000 $ à 20 000 $, une somme trop élevée, estime le maire McPherson.
Et si on ajoutait un nouveau mât, quel drapeau irait dessus?, ajoute-t-il.
Un emblème officiel de l’Ontario mérite-t-il une considération spéciale devant les édifices municipaux, comme l’hôtel de ville de Greenstone?
La politique concerne les drapeaux de la municipalité. Le gouvernement provincial a sa propre politique, répond M. McPherson.
L’ex-maire de Greenstone, Renald Beaulieu, qui dirigeait la Municipalité en 2015, trouve définitivement décevant le retrait du drapeau franco-ontarien, surtout que la démarche [de le faire flotter en permanence] avait été faite avec beaucoup d’organisations.
Je sais que maintenant, il y a des changements, parce qu’il y a des pressions sur d’autres organismes qui ressentent le besoin de voir leur drapeau flotter, note-t-il.
Si on peut amener la demande avec une solution raisonnable, je crois que le conseil municipal de Greenstone devrait être à l’écoute.
Une citation de Renald Beaulieu, ex-maire de Greenstone
La délégation compte-t-elle proposer des solutions précises?
Pas nécessairement [lundi soir], répond Anne-Marie Gélineault.
On veut leur laisser la possibilité que si [le conseil municipal] veut en discuter, on est prêts à en discuter avec eux pour voir ce qu’on peut faire et garder l’équité pour tout le monde. […] Les francophones, on a l’art d’être très imaginatifs et d’essayer de trouver des solutions avec le peu de moyens qu’on a et je suis certaine qu’on peut les aider, conclut-elle.
C’est la perte d’un important et fidèle partenaire, mais la scène locale est plus solide que jamais.
Le Groupe Juste pour rire est au bord de la faillite. Le géant de l’humour est important et fidèle partenaire du milieu de l’humour acadien.
Malgré cela, les humoristes en Acadie ne perdent pas le sourire. Le bassin de talents locaux est florissant et la scène locale a des assises solides, insiste-t-on.
Le Festival HubCap de Moncton, notamment, s’appuyait sur un partenariat fructueux depuis 11 ans.
C’est certain que le festival Juste pour rire, de par leur association avec le Festival HubCap, avait un impact assez important sur le volet programmation francophone du HubCap, souligne Yves Doucet, un humoriste de Dieppe.
Entre autres leur commandite du concours Acadie Juste pour rire, qui a été en effet le tremplin, le point de départ de nombreux humoristes d’ici, dont moi, dit-il.
On est redevables, ajoute JC Surette, un humoriste originaire de Saint-Anselme au Nouveau-Brunswick. Pour ce qu’ils nous ont donné, offert, comment ils nous ont chapeautés.
Pour nous, les Acadiens, poursuit-il, ç’a donné un peu la permission d’oser croire.
Marshall Button, le fondateur du Festival HubCab, qualifie de grosse perte la suspension du partenariat avec Juste pour rire. Nous allons comme perdre un peu leur réseau, leurs connexions.
Il assure que HubCap n’est pas en péril. Les organisateurs de l’événement ont d’autres partenaires.
Nous travaillons avec certains réalisateurs, agences, ailleurs, note Marshall Button. Depuis 10 ans, notre scène locale a grandi beaucoup, beaucoup.
Cette stabilité de la scène de l’humour en Acadie persistera au-delà des péripéties financières de Juste pour rire. Selon François Simard, gérant d’artistes et agent de tournée, les humoristes acadiens sauront profiter d’un modèle qui fonctionne bien.
La façon de travailler, la façon de gérer, de mettre en vente les spectacles, partout où on retourne, la machine est rodée, a-t-il déclaré en entrevue, dimanche.
Quand la locomotive est lancée avec les wagons les plus pesants, les plus légers vont s’arrimer plus facilement, illustre-t-il.
Je pense qu’il y a de belles choses qui s’en viennent pour les francophones au Nouveau-Brunswick au niveau de l’humour, insiste François Simard. Il y a beaucoup de relève, puis il y a beaucoup de bonne relève.
Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.
RADIO-CANADA – Patrick Butler, publié le 1er mars 2024
Existe-t-il assez d’artistes francophones à Terre-Neuve pour lancer une maison de disques qui leur serait dédiée? Étienne Beaulieu n’en doute pas. Si son projet pour les musiciens francophones de l’île est toujours embryonnaire, il dit déjà être sur le point de signer deux artistes.
On est un peu entre l’œuf et la poule, en ce moment, soutient l’ancien batteur du groupe montréalais Cherry Chérie, qui a déménagé à Saint-Jean, il y a cinq ans. Je peux confirmer que j’ai plusieurs artistes avec qui je parle qui ont des chansons, qui veulent enregistrer.
Il y a de la créativité, vraiment tout un potentiel créatif avec la culture musicale francophone terre-neuvienne, puis c’est justement à cause du fait qu’on est en minorité qu’on n’en entend pas beaucoup parler, poursuit-il.
En créant une maison de disques pour les artistes francophones, grâce à un financement de l’organisme Musicaction, Étienne Beaulieu veut aider les musiciens à trouver des subventions pour la production et la commercialisation d’albums. Il veut aussi gérer leur carrière.
Quand j’ai déménagé à Terre-Neuve-et-Labrador, j’ai commencé à jouer avec certains artistes et à tranquillement comprendre un peu l’écosystème terre-neuvien de la musique. C’est sûr que moi, je voyais, avec mes lunettes de quelqu’un de Montréal, certains besoins qui étaient non comblés, raconte-t-il.
Au cours de la prochaine année, il entend aussi participer à des conférences à l’extérieur de la province, notamment lors des East Coast Music Awards, afin de créer des partenariats avec d’autres artistes de la région.
Son label musical n’a toujours pas de nom. On est encore dans le brainstorm, admet Étienne Beaulieu. Lorsqu’il se projette dans l’avenir, il espère que le projet pourra augmenter la visibilité des musiciens francophones de la province, permettant la diffusion de leur musique à travers le pays et des tournées pancanadiennes.
Par exemple, dans certains festivals, les francophones sont peut-être un peu marginalisés. Mais, en fait, mon label vient essayer de rendre, t’sais, justice aux francophones, affirme-t-il. Si les gens, ici, n’entendent pas beaucoup parler des artistes francophones, c’est justement parce qu’il n’y a pas le soutien.
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RADIO-CANADA – Corentin Mittet-Magnan, publié le 7 mars 2024
Le gouvernement du Manitoba a choisi René Déquier comme sous-ministre adjoint au Bureau de l’éducation française (BEF). Lors de sa campagne électorale, le Nouveau Parti démocratique (NPD) du Manitoba avait promis de rétablir ce poste.
L’actuel directeur général adjoint de la de DSFM, qui est originaire de Sainte-Anne et un ancien directeur d’école, entrera en fonction à partir du 15 août. En 2017, le poste avait été supprimé par le gouvernement progressiste-conservateur.
Le BEF a toujours été un pilier pour l’éducation française. Premièrement, ils élaborent la programmation pour les écoles françaises et les écoles d’immersion. Ils sont un appui pour les écoles et ils sont aussi une voix au sein du gouvernement pour rappeler les défis et les besoins de ces écoles, a-t-il expliqué en entrevue jeudi à l’émission Le6 à9.
La Société de la francophonie manitobaine avait fait du renforcement du rôle du BEF une de ses priorités à l’approche des élections provinciales de l’automne 2023, notamment dans un document qui rassemble ses demandes et qui a été transmis aux partis politiques.
Alors candidat, Wab Kinew avait répondu à cette demande en expliquant que le Manitoba était vraiment une province bilingue et qu’il fallait créer le poste de sous-ministre adjoint pour le BEF.
René Déquier explique qu’il a accepté cette nomination parce qu’il considère l’éducation comme une pierre angulaire de la communauté francophone. Il espère pouvoir offrir la meilleure éducation possible aux élèves, qui sont le futur de notre communauté.
Pour atteindre cet objectif, celui qui se dit passionné par la langue française devra répondre au défi du manque de personnel, un dossier dans lequel il ne voit pas de solutions simples ou magiques, mais qu’il veut aborder rapidement avec le ministère de l’Éducation.
La question du financement de l’éducation francophone figure également dans la liste de ses priorités. Il n’y a jamais trop d’argent, assure le futur sous-ministre adjoint.
L’éducation c’est un investissement et pas une dépense. […] J’espère avoir une influence sur où vont les sous du gouvernement.
Un vent d’espoir
Pour le directeur général de la Division scolaire Louis-Riel (DSLR), Christian Michalik, il est bon de voir que le nouveau gouvernement valorise le continuum du français au Manitoba.
Il estime que c’est une excellente nouvelle que ce poste soit à nouveau pourvu. Lorsqu’il était vide, il y avait une perte d’influence auprès du ministre de l’Éducation.
C’est bien de voir que nous allons avoir de nouveau un sous-ministre adjoint responsable pour le bureau de l’éducation française, soutient Christian Michalik.
Ça donne espoir.
Une citation de Christian Michalik
Pour lui, le bagage d’expérience du nouveau sous-ministre adjoint lui servira dans son nouveau rôle, car il travaille depuis longtemps pour la DSFM.
René Dequier est la bonne personne pour le poste, explique M. Michalik. Le fait que ce soit René Dequier c’est super, on aurait pas pu faire un meilleur choix, exprime-t-il.
Le vice-président de la Société de la francophonie manitobaine (SFM), Derrek Bentley, abonde dans le même sens. Il estime que le retour du sous-ministre adjoint permettra d’éviter les futurs défis reliés à la protection de l’éducation en français au Manitoba.
Quand le poste à été coupé, nous étions vraiment déçus, mais il fallait s’assurer qu’au haut niveau du gouvernement, il y a une voix capable de porter les messages de l’éducation en français.
La SFM a hâte de travailler avec [M. Dequier] sur le sujet de l’éducation française du berceau à la berçante.
M. Bentley espère qu’ils pourront trouver des façons de s’assurer que ce poste soit protégé, et que la personne en place ait les outils pour bien faire son travail.
Le Conseil scolaire francophone provincial de Terre-Neuve-et-Labrador espère que le prochain budget du gouvernement Furey comprendra des fonds pour ses écoles qui ont besoin de rénovations.
La ministre de l’Éducation, Krista Lynn Howell, était ravie d’annoncer lundi qu’une école secondaire sera construite pour les anglophones de Paradise, près de Saint-Jean.
Le président du Conseil scolaire francophone, Michael Clair, s’en réjouit et espère que le gouvernement acceptera aussi sa propre demande en matière d’infrastructure scolaire.
Nous avons demandé l’agrandissement de notre école à Happy Valley-Goose Bay dans le prochain budget. Nous espérons qu’il y aura du mouvement de ce côté-là, affirme Michael Clair.
Il s’agit de l’école Boréale que fréquentent 28 élèves de la maternelle à la neuvième année. Le manque de services dans l’établissement frustre plusieurs parents, selon M. Clair.
Il n’y a pas de bibliothèque, pas de gymnase, pas de cafétéria, pas de garderie. Alors, il faut que nous fassions des progrès là-dessus, dit-il.
Le gouvernement n’oublie pas son engagement
La ministre de l’Éducation dit avoir eu des discussions récemment au sujet des problèmes d’infrastructures à l’école Boréale. Son gouvernement, selon elle, a l’intention de respecter son engagement envers l’éducation francophone.
Michael Clair ajoute que plusieurs ayants droit à Happy Valley-Goose Bay vont à l’école anglophone. Il espère attirer ces élèves à l’école Boréale si on l’agrandit.
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ONFR+ – Mickael Laviolle et Rachel Crustin, publié le 7 mars 2024
WINDSOR – Le journal francophone local, Le Rempart, a fait don de ses archives à la bibliothèque Leddy de l’université de Windsor.
C’est plus de 50 ans d’histoire franco-ontarienne de la ville qui sont en voie d’être numérisés. La bibliothécaire de la bibliothèque Leddy de l’Université de Windsor, Katharine Ball, est responsable de ce travail minutieux, entrepris en décembre 2023 et qui devrait s’échelonner sur environ un an. Les archives sont rendues accessibles au grand public au fur et à mesure de leur numérisation.
Alerté par une artiste locale
La chanteuse Denise Leboeuf, qui faisait des recherches sur l’histoire de la communauté francophone locale pour l’un de ses projets, avait été déçue de ne pas trouver les archives du Rempart, alors que les celles d’autres journaux étaient disponibles. Elle a contacté l’archiviste de l’Université de Windsor, Sarah Glassford, qui s’est montrée intéressée par l’acquisition de la collection.
Le professeur d’Histoire Guillaume Teasdale et la professeure de sciences politiques Emmanuelle Richez se sont joints au projet. Cette dernière a contacté le propriétaire du Rempart, Denis Poirier. Les astres s’étaient alignés, puisque M. Poirier cherchait depuis plusieurs années une façon de conserver les archives de son journal. Suite à un déménagement des locaux, il a même dû les garder un temps chez lui.
« Je voulais trouver un endroit sécurisé pour entreposer les archives, le fait de pouvoir les numériser était un bonus », confie le propriétaire du journal sur le site de l’université.
Une occasion immanquable
Pour Sarah Glassford, la valeur de ces archives est inestimable, comme mentionné dans le même communiqué. « Les journaux sont extrêmement précieux en tant que sources primaires car ils offrent des fenêtres uniques sur les communautés qu’ils desservent. »
Même son de cloche du côté d’Emmanuelle Richer, qui commente la nouvelle au micro d’ONFR. « C’est monumental. Le Rempart, c’est notre mémoire collective. Avec l’archivage à l’Université de Windsor, on s’assure que notre mémoire collective sera préservée, et aussi qu’elle sera accessible à tous. »
Le Rempart a été le témoin d’importants changements culturels et sociaux de notre communauté au fil du temps. Il a été témoin des luttes que la communauté a menées.
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RADIO-CANADA – Vincent H. Turgeon, publié le 6 mars 2024
Trois artistes francophones, Étienne Fletcher, éemi et Melba, commencent mercredi soir une mini-tournée en Saskatchewan dans le cadre des Coups de cœur francophones.
Le trio se produira à Regina, à Saskatoon et à Prince Albert.
Bien que chacun des artistes présente ses propres chansons, chacun d’eux collaborera aux performances des deux autres.
On embarque quand on peut, raconte la Fransaskoise éemi. C’est vraiment organique comme processus.
Les trois artistes seront également accompagnés par le guitariste Sean McCannell, partenaire musical de longue date d’Étienne Fletcher.
Juste pour nous aider parce que je pense que, nous trois, on ne se sentait pas complètement à l’aise de devenir accompagnateurs de tout le monde, explique le Fransaskois. Mais comme éemi a dit : « Les choses prennent forme! »
Ce spectacle, qui se veut décontracté, permettra donc aux spectateurs de (re)découvrir les œuvres de chacun des artistes de manière beaucoup plus dénudée, ajoute Étienne Fletcher.
On revisite des chansons avec moins d’éléments musicaux. Il n’y a pas de drum dans ce trio-là qu’on présente. Ça fait en sorte qu’on met un peu à l’épreuve les chansons, dit-il.
Je trouve ça cool parce que ça nous donne la chance en tant qu’artiste de revisiter nos chansons de différentes façons.
Une citation deÉtienne Fletcheur, auteur-compositeur-interprète
Étienne Fletcher, éemi et Melba en tournée dans trois villes de la Saskatchewan
Cette tournée provinciale permettra également à Melba, originaire de Lyon, en France, de découvrir une partie de la Saskatchewan, un souhait qu’avait Étienne Fletcher et éemi pour leur collègue.
On voulait lui donner la chance de ne pas juste connaître Regina, mais de se promener un peu, précise Étienne Fletcher.
Je me sens très chanceuse parce qu’on a été mis tous les trois ensemble et la musique de chacun me touche extrêmement, se réjouit, pour sa part, Melba.
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RADIO-CANADA – Flore Tamko Mbensi, publié le 6 mars 2024
Le fédéral a annoncé mercredi à Edmonton l’attribution de près de 5 millions de dollars au profit d’organismes communautaires et du gouvernement provincial pour promouvoir davantage le français en Alberta. Le Campus Saint-Jean recevra notamment près de 2 millions de dollars.
Une partie de l’enveloppe annoncée par le ministre de l’Emploi et des Langues officielles, Randy Boissonnault, soit 1,5 million $, permettra au campus francophone de l’Université de l’Alberta de rénover et de réaménager ses locaux pour offrir de meilleurs services, comme l’explique le doyen du Campus Saint-Jean, Jason Carey.
L’idée, c’est vraiment de ramener les services ensemble pour pouvoir être efficace, de bien utiliser l’argent qu’on reçoit des contribuables et des étudiants pour pouvoir leur offrir le meilleur des services possibles.
Ce qu’on cherche à faire, c’est s’assurer que notre équipe travaille très bien ensemble, qu’elle ne soit pas séparée par des murs ou d’un côté à l’autre du campus.
Une citation de Jason Carey, doyen, Campus Saint-Jean
Le Campus Saint-Jean reçoit aussi une subvention fédérale de 427 000 $ pour élaborer un programme d’expérience professionnelle avec les entreprises, au profit de nouveaux arrivants francophones et de personnes qui cherchent un emploi.
Avec cet argent, le doyen explique qu’une fausse firme de consultants va être créée au Campus Saint-Jean, où des gens [pourront] venir apprendre des compétences.
On va travailler avec la communauté pour développer des projets qui aideraient les petites et moyennes entreprises. Alors, les entreprises nous [donneront] des projets et nos étudiants [seront] formés à faire des projets et [à] les faire avancer durant une période de quatre mois », explique Jason Carey. « Ils seront formés et recevront de l’expérience réelle qu’ils [pourront] mettre sur leur CV et dire ` »Voici, j’ai maintenant de l’expérience canadienne qui a été bien encadrée. »
Selon le doyen, ce programme répondra aux besoins de main-d’œuvre et d’expérience des petites et moyennes entreprises de la francophonie.
Plus d’activités en français dans des écoles
Le Conseil scolaire FrancoSud bénéficiera quant à lui d’un montant de 290 000 $ pour permettre aux élèves de profiter de plus d’activités d’animation destinées à renforcer leur identité francophone. Nous sommes très heureux d’avoir reçu cette nouvelle, affirme la directrice générale, Monique Baker.
Elle explique que le conseil scolaire a recruté, il y a deux ans, une animatrice scolaire qui travaille seule pour toutes ses 15 écoles éparpillées dans le sud de l’Alberta. Grâce à ces fonds, le [Conseil scolaire] FrancoSud sera en mesure d’ajouter trois à quatre facilitateurs en construction identitaire à son équipe.
Monique Baker précise que les facilitateurs travailleront en collaboration avec les partenaires communautaires pour offrir aux élèves une panoplie d’activités axées sur le développement et la promotion de l’identité francophone, telles que des projets artistiques et créatifs, des conférences, des programmes de mentorat, des camps d’été culturel ou des activités sociales.
L’éducation francophone en milieu minoritaire a deux objectifs fondamentaux : éducatif et culturel. L’annonce d’aujourd’hui nous permettra de poursuivre ces deux missions avec succès.
Une citation de Monique Baker, directrice générale, Conseil scolaire FrancoSud
Ceci va nous permettre d’avoir des gens sur place et pour accompagner notre animatrice culturelle dans l’école pour vraiment faire vivre la culture francophone dans les écoles » ajoute-t-elle.
« C’est toujours plus vivant et motivant quand nous avons une personne qui travaille avec le personnel de l’école pour apporter ces belles activités dans l’école.
Les écoles du Conseil scolaire FrancoSud se situent de Medicine Hat à Canmore, en passant par Airdrie et Lethbridge.
D’autres organismes francophones tels que l’Association canadienne-française de l’Alberta (ACFA) ont aussi reçu, mercredi, des fonds pour promouvoir le français et les francophones à travers la province. Ces financements proviennent du Programme d’appui aux langues officielles du ministère du Patrimoine canadien.
Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.
FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 7 mars 2024
Organisé chaque année par la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA), la journée Équipe francophonie permet aux des leaders communautaires de partout au pays d’aller à la rencontre de députés, de sénateurs, et de ministres à Ottawa.
Dans ces deux articles dédiés à Équipe Francophonie 2024, Francité vous plonge dans l’univers d’action politique de terrain de la Fédération des communautés francophones et acadienne, et ses membres à Ottawa.
Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.
FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 6 mars 2024
Après une toute première édition en 2024, le Forum franco-ontarien des affaires revient pour une deuxième édition le jeudi 25 avril 2024 à Toronto.
Le nouveau rendez-vous annuel de la communauté francophone des affaires en Ontario souffle sa deuxième bougie.
Après une première édition à Ottawa en 2023, le Forum franco-ontarien des affaires aura lieu cette année dans la grande métropole Torontoise.
« Cet événement d’envergure offre une occasion unique de réunir les acteurs du développement économique et de l’entrepreneuriat francophone en Ontario et au-delà. », peut-on lire sur le site web de la Fédération des gens d’affaires francophone de l’Ontario (FGA).
Au menu de l’événement : conférences animées par des intervenants reconnus dans leurs domaines, dîner de travail, cocktail de réseautage et remise du 3e prix du commerce Québec-Ontario.
Bien qu’elle soit minoritaire, la communauté francophone des affaires en Ontario représente 30 000 entreprises et génère 80 milliards de dollars, soit 12% du PIB de la province, selon des chiffres dévoilés en 2023 par la FGA.
Le Conseil culturel fransaskois (CCF) profite de son 50e anniversaire pour rafraîchir son image de marque. Pour marquer cette occasion, l’organisme offre aussi plusieurs initiatives culturelles aux francophones de la Saskatchewan.
La présidente du CCF, Anne Brochu Lambert, explique que le logo avait besoin d’une cure de jouvence.
Il a 50 ans, il est intemporel, il est certainement très élégant. Cependant, il a vu le jour à une époque où les communications ne comportaient pas le milieu numérique, les médias sociaux, indique-t-elle.
Une exposition
Cet anniversaire est également l’occasion de mettre sur pied une exposition rétrospective de l’œuvre de l’artiste Laura St. Pierre, grâce à un partenariat historique avec le Musée d’art Mackenzie de Regina.
Intitulée Tout ce que tu touches, tu le changes, cette exposition sera présentée du 22 mars au 1 août.
Obtenir une exposition solo dans le cadre d’une institution de réputation nationale, c’est quelque chose. Nous nous réjouissons pour Laura St. Pierre, affirme Anne Brochu Lambert avec fierté.
Laura St. Pierre animera également un atelier pour le public scolaire en avril.
C’est un gros défi, c’est une grosse exposition, admet l’artiste. La commissaire Crystal Mowry a sélectionné de nombreuses œuvres. La plupart ont été créées entre 2018 et 2023, beaucoup d’entre elles n’ont jamais été exposées ici en Saskatchewan.
Le vernissage du 22 mars sera accompagné d’une performance avec des objets sculpturaux qui vont rester dans la galerie après celle-ci.
Le CCF mettra sur pied un service de transport pour permettre aux Fransaskois de participer à l’événement.
Les gens peuvent venir me rencontrer, voir l’expo pour la première fois et aussi voir la performance à la fin de la soirée, indique Laura St. Pierre.
Un gala
Le CCF promet également un grand gala intitulé Les arts, c’est de l’or! pour célébrer son anniversaire le 19 octobre au Darke Hall de Regina.
L’ancienne directrice générale du CCF Suzanne Campagne coordonne une partie des activités de cette célébration. Elle promet que ce sera le spectacle de la décennie, mettant en vedette les étoiles de la Fransaskoisie.
Cette soirée marquera le point culminant de trois jours consacrés à la scène musicale, puisque la Saskatchewan sera l’hôte des vitrines du Contact Ouest. Cet événement est organisé en collaboration avec le Réseau des grands espaces, du 17 au 19 octobre.
Le projet, appelé Les couleurs de la Fransaskoisie, encourage la participation active d’adultes et de jeunes de Bellevue, de Prince Albert, de Zenon Park, de Gravelbourg, de Regina et de Saskatoon, en vue de réaliser des murales communautaires.
L’initiative est soutenue par Vitalité 55+, qui fournira un appui pour les activités locales et l’Association jeunesse fransaskoise pour engager quatre jeunes dans le projet.
Suzanne Campagne indique qu’une vidéo making of sera produite pour documenter ce projet artistique intergénérationnel.
OTTAWA – Les monuments de la francophonie font partie du patrimoine franco-ontarien. Si ces infrastructures sont estimées par la communauté, elles représentent tout de même un coût pour les contribuables. Venant d’une initiative communautaire, voire de municipalités, les monuments de la francophonie sont des symboles, des œuvres commémoratives. Leur nombre croît de manière significative dans les régions où habitent les francophones de la province. Les matériaux utilisés, le style et le coût de ces structures soulèvent cependant plusieurs questions.
« Quand nous apercevrons notre drapeau franco-ontarien flotter du haut de son mât de 70 pieds, nous saurons que nous sommes chez nous […], et ici pour y rester », avait un jour dit Bernard Grandmaître, le président d’honneur des Monuments de la francophonie d’Ottawa.
« J’aimerais voir des monuments partout où il y a des francophones en Ontario », avoue Tréva Cousineau en entrevue avec ONFR. Mme Cousineau a été membre du comité organisateur pour les six premiers monuments de la francophonie.
« Les comités organisateurs peuvent faire ce qu’ils veulent, chaque municipalité est libre d’ériger un monument comme elle le veut et tant mieux, puisque ça démontre notre diversité », pense-t-elle.
Il existe 18 monuments de la francophonie en Ontario. Une grande partie se trouve dans l’Est ontarien, là où se trouve la plus forte population de francophones.