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RADIO-CANADA – Jimmy Chabot, publié le 1er décembre 2023

Simon Dubosq, propriétaire de La Boulangerie à Kapuskasing, prendra sa retraite dans les prochains jours, alors que Sean Boucher, un boulanger kapuskois avec qui il a travaillé à la fin des années 1980, a conclu un marché avec lui pour en faire l’achat.

Sean Boucher pèse la pâte pour les pains, sous le regard de son mentor Simon Dubosq.
PHOTO : RADIO-CANADA / JIMMY CHABOT

C’est 23 ans de ma vie avec Simon et [sa femme] Louise, s’émeut Carol Jetté, une employée de La Boulangerie depuis le début des années 2000.

Tout le monde en ville le connaît. Il n’y avait pas un client qui ne rentrait pas pour dire  »dis bonjour à Simon ».

Carol espère que les clients poursuivront la tradition avec le prochain propriétaire, en s’arrêtant derrière le comptoir qu’elle travaille et qu’ils lanceront la phrase dis bonjour à Sean!

Carol Jetté travaille à la boulangerie depuis de nombreuses années.
PHOTO : RADIO-CANADA / JIMMY CHABOT

Pour Simon Dubosq, reconnu pour ses cream puffs il était clair que l’heure de la retraite avait sonné.

La communauté a alors eu des sueurs froides, s’imaginant perdre un commerce de proximité emblématique.

C’est nos clients qui nous tiennent aller, si ce n’était pas des clients qui nous aiment [pour] notre pain, nos pâtisseries et l’ambiance quand ils rentrent, je pense que ça ne marcherait pas, explique Carol Jetté sur les raisons pour expliquer les succès de l’entreprise.

Simon Dubosq s’est aussi inquiété de voir son édifice être transformé en autre chose.

On aurait pu vendre [facilement] juste la bâtisse. De nos jours, toutes les villes ont besoin d’appartements, on s’est fait approcher plusieurs fois. La Ville espérait garder La Boulangerie aussi, alors on a fait l’effort, raconte le boulanger depuis de près de 50 ans.

Le hasard fait bien les choses

Le sauveur, comme Simon se plaît à le surnommer, a bien failli ne jamais arriver, si ce n’était d’une rencontre fortuite avec la mère de Sean Boucher.

Il a alors suggéré à celle-ci que son fils pourrait être intéressé par l’achat de la boulangerie.

Aussitôt que sa mère lui a dit [que c’était en vente], il m’a appelé tout de suite, se remémore M. Dubosq à propos de cet évènement datant d’il y a 8 mois.

La boulangerie est située au centre-ville de Kapuskasing.
PHOTO : RADIO-CANADA / JIMMY CHABOT

Le nouvel entrepreneur vient de s’établir, avec sa femme et son fils, à Moonbeam, à proximité de sa ville natale, après l’avoir quitté il y a une vingtaine d’années pour s’installer en banlieue de London.

Il a multiplié les allers-retours vers les mines du Grand Nord canadien pour le travail.

L’arrivée de son petit garçon, l’an dernier, a changé ses priorités et l’a ramené au travail de boulanger et vers son mentor en la matière, Simon Dubosq.

J’ai tout appris de cet homme, affirme Sean Boucher.

Mes études en boulangerie ont été extrêmement difficiles. Travailler avec Simon était beaucoup plus facile que l’intensité de l’école. Il avait la patience de montrer et de m’enseigner et m’expliquer pourquoi on le fait de cette manière.

Une citation de Sean Boucher, nouvellement propriétaire de la Boulangerie

Simon ne sera pas loin pour rappeler à Sean les petits détails qui seraient sortis de sa tête, après une vingtaine d’années sans pratiquer le métier.

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RADIO-CANADA – Publié le 30 novembre 2023

La danseuse acadienne Gabrielle Boudreau est en finale de l’émission de télévision Révolution. Avant la dernière retransmission, toute la communauté de Petit-Rocher, d’où elle est originaire, se mobilise pour lui apporter son soutien.

La danseuse néo-brunswickoise Gabrielle Boudreau lors de son numéro présenté en demi-finale de l’émission «Révolution» le 26 novembre.
PHOTO : THIERRY DU BOIS, PHOTOGRAPHE

Gabrielle Boudreau se dit touchée par les marques de reconnaissance et de soutien qui proviennent de sa communauté.

J’ai toujours la larme à l’œil quand je vois les messages, confie-t-elle.

La municipalité de Belle-Baie a tenu à souhaiter la meilleure des chances à Gabrielle Boudreau sur l’affiche à l’entrée du village de Petit-Rocher.
PHOTO : RADIO-CANADA / MARIO MERCIER

Sa mère, Tania Boudreau, est heureuse de voir sa fille vivre cette formidable expérience à l’émission de téléréalité de TVA.

C’est spécial. Ma fille vit un peu mon rêve de danseuse. C’est le plus beau cadeau en tant que mère et directrice artistique. Ça fait vivre plein d’émotions.

Une citation de Tania Boudreau, mère de Gabrielle

Elle a donné à sa fille le virus de la danse dès son plus jeune âge, ajoute Tania Boudreau, qui n’a pas manqué une seule émission.

Tania Boudreau, la mère de Gabrielle, est également directrice artistique à l’école de danse BoGeste de Petit-Rocher.
PHOTO : RADIO-CANADA / MARIO MERCIER

Elle danse depuis qu’elle est toute petite. C’était son jeu préféré. On voyait déjà son amour sur scène et dans ses spectacles, se souvient Tania Boudreau.

Des élèves émerveillées

À l’école de danse BoGeste de Petit-Rocher, où travaille la maman de Gabrielle Boudreau et où celle-ci s’est longtemps entraînée, les élèves et le personnel sont émerveillés par la prestation de leur protégée.

J’aime la manière dont elle danse, avec ses sauts et ses pieds, raconte, admirative, la jeune danseuse Arielle Mya Vienneau.

Les élèves de l’école de danse BoGeste se sont réunis pour regarder l’émission «Révolution».
PHOTO : GRACIEUSETÉ : TANIA BOUDREAU

L’enseignante Susie Boudreau remarque l’effet de Gabrielle sur les jeunes membres du club de danse.

Gabrielle est une élève modèle pour toutes nos danseuses. Elle s’est toujours démarquée. Elle danse avec la même émotion que lorsqu’elle dansait avec nous. Tout le monde la regarde avec des étoiles dans les yeux, dit-elle.

La même Gabrielle

Karine Laplante et Nathalie Morton, qui travaillent toutes deux à l’école de danse, sont très fières de voir sur la scène de Révolution la même Gabrielle que celle qui a dansé à BoGeste.

Karine Laplante-Roy et Nathalie Morton, de l’école de danse BoGeste de Petit-Rocher.
PHOTO : RADIO-CANADA / MARIO MERCIER

Quand Gabrielle m’a annoncé qu’elle allait participer à Révolution, j’en ai eu des frissons. Et j’en ai encore aujourd’hui. Elle a le potentiel pour vivre cette grande aventure. C’est une artiste qui invente et qui réfléchit. Je ne m’attendais pas à moins d’elle, note Karine.

Toutes ses danses, ce sont des histoires, a indiqué Nathalie. C’est théâtral et émouvant. Je suis contente que les gens du Nouveau-Brunswick et du Québec voient la même Gabrielle que nous avons toujours connue.

Pour le numéro qui lui a valu sa place en finale, Gabrielle Boudreau est allée puiser dans des souvenirs douloureux. Elle a présenté un spectacle poignant et oppressant sur les violences à caractère sexuel.

Malheureusement, c’est quelque chose que j’ai dû vivre, a confié la jeune femme à l’animatrice de l’émission, Sarah Jeanne Labrosse, en préambule de sa chorégraphie.

Disant avoir peur des hommes, Gabrielle Boudreau a voulu créer ce numéro au nom des victimes.Début du widget . Passer le widget ?

C’est des situations qui arrivent à beaucoup de personnes et j’en fais partie, mais ce message, c’était pour représenter quelque chose de plus grand que juste ma situation à moi, a expliqué Gabrielle Boudreau en entrevue à l’émission L’heure de pointe Acadie.

Cette performance lui a valu la plus haute note de la soirée des juges de l’émission.

Je ne m’attendais pas à ça, j’étais vraiment surprise et contente du résultat, dit-elle.

Dimanche soir, les élèves de l’école BoGeste, le personnel et toute la communauté seront derrière elle pour l’encourager. Ils sont invités à regarder tous ensemble la finale de Révolution à l’École secondaire Nepisiguit de Bathurst.

Avec des informations de l’émission L’heure de pointe Acadie et de Mario Mercier

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 30 novembre 2023

La Fédération des aînées et aînés francophones du Canada (FAAFC) et son réseau ont rencontré plusieurs députés et sénateurs sur la colline parlementaire à Ottawa, le mardi 28 novembre dernier.

Des membres du réseau associatif francophone avec la sénatrice Lucie Moncion. Gracieuseté.

L’objectif recherché par la FAAFC était d’amorcer une première rencontre avec des élus de la colline parlementaire à Ottawa. D’après un communiqué publié aujourd’hui par l’organisme pancanadien, les leaders provinciaux et territoriaux du réseau des aînés francophones ont profité de l’occasion pour discuter avec les députés et les sénateurs de divers enjeux qui touchent les aînés.

Il s’agit de cinq députés et deux sénateurs représentant différentes formations politiques au fédéral.

Parmi les sujets abordés lors des rencontres figurent la question de l’établissement d’une politique nationale sur le vieillissement ainsi que celle des clauses linguistiques dans les accords bilatéraux en santé, et l’accent à mettre sur les services et soins à domicile pour les francophones.

Le directeur général de la FAAFC Jean-Luc Racine (à droite), se retrouve en compagnie de Michel Tremblay (à gauche) et Patricia Brennan pour discuter avec le député et Secrétaire parlementaire des Langues offficielles, Marc Serré (au milieu) – Gracieuseté

“Cette expérience de démarchage sur la colline parlementaire s’est avérée être très positive. Nous allons assurément la répéter dans le futur”, mentionne Solange Haché, présidente de la FAAFC.

Notons, par ailleurs, que la FAAFC et son réseau sont la voix des personnes aînées d’expression française en situation minoritaire.

Elle défend les droits et les intérêts des personnes aînées francophones du Canada et fait valoir leurs besoins de façon à leur permettre de s’épanouir pleinement dans leur langue et leur culture.
Enfin, les membres associatifs de la Fédération représentent près 26 700 aînés membres répartis sur l’ensemble du pays.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 30 novembre 2023

La période de dépôt des candidatures pour l’obtention de la 3e édition du Prix du commerce Ontario-Québec en francophonie s’étalera du 14 novembre 2023 au 2 février 2024.

Capture d’écran – Vidéo promotionnelle du Prix de commerce Ontario-Québec en francophonie – Gracieuseté

Le rapprochement se poursuit entre le Québec et l’Ontario en matière de francophonie.

Lancé avec le soutien des gouvernements du Québec et de l’Ontario, le Prix du commerce Ontario-Québec en francophonie revient pour une troisième édition en 2024.

Fruit d’une collaboration entre la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et la Fédération des gens d’affaires francophones de l’Ontario (FGA), l’initiative s’adresse spécifiquement aux petites et moyennes entreprises francophones dont le siège social se trouve dans l’une des deux provinces.

Pour participer, les entreprises doivent s’être démarquées en matière d’exportation vers l’une ou l’autre des provinces, en ayant la francophonie à cœur dans leurs échanges.

Deux entreprises lauréates, l’une établie au Québec et l’autre en Ontario, recevront chacune un prix de 10 000 $ en espèces pour soutenir leur développement.

Pour sa troisième édition, le prix sera remis dans le cadre du Forum franco-ontarien des affaires de la FGA qui se tiendra à Toronto (Ontario) le 25 avril 2024.

10 000 $ à gagner

« Pour une troisième fois, l’attribution des Prix du commerce Ontario-Québec en francophonie vient reconnaître et affermir cette tradition d’échanges et de collaboration innovante entre les entreprises québécoises et ontariennes », estime Jean-François Roberge, ministre de la Langue française au Gouvernement du Québec.

Selon lui, « cette francophonie économique affirmée, de part et d’autre, bénéficie de la volonté d’engagement des gouvernements du Québec et de l’Ontario pour la soutenir et la promouvoir ».

« Les échanges commerciaux qui se font en français entre nous ont une longue histoire d’effervescence et de succès, et connaissent une croissance qui nous donnent mutuellement confiance en l’avenir », conclut-il.

« La communauté francophone et bilingue diversifiée de l’Ontario est un puissant pilier, représentant plus de 900 000 travailleurs », révèle Vic Fedeli, ministre du Développement économique, de la Création d’emplois et du Commerce de l’Ontario dont le gouvernement se dit fier d’appuyer ce prix.

Par ailleurs, chaque entreprise lauréate du Prix recevra une somme 10 000 $ en espèces. Les sommes reçues visent à couvrir des dépenses d’amélioration et de développement des affaires afin d’accroître leurs exportations avec l’autre province.

Il s’agit entre autres de formations, de frais de services professionnels, de conférences, des initiatives de développement de marché et toutes autres activités économiques visant le développement des échanges entre les deux provinces.

Composé de sept membres issus des milieux d’affaires francophones des deux provinces et de la haute fonction publique, le jury est renouvelé à chaque édition. Il a pour mandat de sélectionner les entreprises finalistes, puis de désigner les deux entreprises lauréates.

Notons, enfin, que la ferme avicole Laviolette de Saint-Isidore en Ontario et la firme de consultation en ressources humaines Humane de Montréal au Québec ont remporté la 2e édition du Prix de commerce Ontario-Québec en francophonie en 2022.

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RADIO-CANADA – Mélinda Trochu, publié le 29 novembre 2023

Depuis septembre, huit étudiants suivent un projet-pilote de formation en enseignement intégralement en français à l’Université de Victoria (UVIC).

Alexa Freeman et Hailey Walsh étudient à l’Université de Victoria dans le but de devenir enseignantes en immersion française.
PHOTO : RADIO-CANADA / MÉLINDA TROCHU

Alexa Freeman, une étudiante, dit que c’est un « programme fantastique », même s’il peut être « un peu intimidant », selon sa camarade Hailey Walsh.

Les futurs enseignants qui voulaient enseigner en français ont toujours été accompagnés à UVIC, explique la responsable de projet du programme, Madeleine Challies.

Ce qui change dans cette cohorte, c’est que tous les cours, stages et activités parascolaires sont en français, et ce, pendant 16 mois. Jusqu’à présent, les étudiants devaient déménager à Vancouver pour aller à l’Université Simon Fraser ou à l’Université de la Colombie-Britannique, précise la responsable.

Tout le monde est ravi de pouvoir avoir cette chance de faire ça en français [sur l’île de Vancouver], assure Madeleine Challies.

Les huit étudiants sont tous des finissants de programmes d’immersion. Alexa Freeman, 24 ans, est originaire de Winnipeg. Chaque mercredi, elle fait un stage d’observation avec ses camarades à Sooke et, pour l’instant, le plus difficile est de faire [parler] les élèves en français.

J’ai le cerveau d’une élève d’immersion, je sais comment [les élèves] pensent, et par exemple [s’ils font] des calques en anglais, je sais d’où ça vient. Je connais la phrase en anglais.

Une citation de Alexa Freeman
Alexa Freeman est originaire de Winnipeg, mais a de la famille dans le Grand Victoria, et souhaite trouver un travail dans la région. PHOTO : RADIO-CANADA / MÉLINDA TROCHU

Le français fait partie de son identité et l’accompagne depuis la maternelle, explique Alexa Freeman. Issue d’une famille de professeurs, elle espère pouvoir travailler dans une école élémentaire d’immersion française [à Victoria] où il y a une bonne communauté [et] où tout le monde se sent inclus et célébré.

Madeleine Challies note que le programme vise à offrir une formation qui répond vraiment à la réalité de l’enseignement dans un contexte de langue seconde, langue additionnelle ou langue minoritaire.

Enseigner les maths en français [dans un contexte minoritaire], c’est pas la même chose que d’enseigner les maths dans un contexte de langue majoritaire ou de langue dominante : il faut toujours penser à comment faire comprendre [les choses aux] élèves, comment faire parler les élèves et c’est pas évident.

Une citation de Madeleine Challies

Madeleine Challies est responsable de projet de la formation en enseignement en français à l’Université de Victoria. PHOTO : RADIO-CANADA / MÉLINDA TROCHU

De l’insécurité linguistique au professorat

Hailey Walsh, âgée de 24 ans et originaire de Sooke, se considère vraiment chanceuse de participer à ce programme. En tant que future enseignante, elle espère faire une différence et donner l’occasion aux parents dans une province à majorité anglophone de choisir un enseignement en français pour leurs enfants, car le Canada est un pays bilingue.

Elle raconte avoir eu elle-même plus d’options en ayant le privilège d’être bilingue dans ses voyages et dans la vie quotidienne. Tout comme Alexa Freeman, elle a cependant ressenti de l’insécurité linguistique. Les deux étudiantes expliquent s’être améliorées à l’oral lors de séjours en France.

À l’école, la priorité allait plus à la grammaire qu’à l’oral, précise Hailey Walsh. Pendant ses quatre premières années à l’université, elle assure que tous ses camarades étaient « gênés » de parler en français.

Désormais, la petite cohorte crée une communauté et donne lieu à des discussions fantastiques qui ne se produiraient pas dans un groupe plus grand, considère Alexa Freeman. Madeleine Challies parle quant à elle d’une équipe du tonnerre qui ose prendre des risques. Le programme permet notamment aux futurs enseignants de bâtir leurs identités, déclare la responsable.

Hailey Walsh est originaire de Sooke et souhaite rester dans la région.
PHOTO : RADIO-CANADA / MÉLINDA TROCHU

Hailey Walsh aime quant à elle que la formation lui permette de trouver les bonnes ressources éducatives en français, les cours sur les méthodes d’évaluation et ceux de philosophie où les questions de racisme et d’inclusion sont abordées. À terme, elle aimerait trouver un travail en immersion dans la région, et se renseigne également sur le métier d’aide pédagogique.

En 2024, les étudiants pourront mettre en pratique leurs acquis pendant deux stages de 6 et 10 semaines.

Une deuxième cohorte

Face à la pénurie d’enseignants, Madeleine Challies reconnaît néanmoins qu’une seule année ne sera pas suffisante, même si c’est un début. Les inscriptions pour la deuxième cohorte sont d’ailleurs ouvertes. Ensuite, le futur du programme demeure encore inconnu.

Sophie Bergeron, présidente de l’Association provinciale des professeurs d’immersion et du programme francophone de Colombie-Britannique, souhaite beaucoup de succès à ce programme et qu’il devienne pérenne.

Cela permet particulièrement, dit-elle, d’avoir des gens qui sont formés sur l’île et qui puissent ensuite répondre aux besoins des conseils scolaires de cette région.

L’objectif, c’est d’avoir des enseignants qui resteront en Colombie-Britannique, reconnaît Madeleine Challies. Selon elle, ceux-ci doivent être flexibles, avoir une certaine ouverture d’esprit, voir le potentiel des enfants et ne pas avoir peur de faire des erreurs. Après tout, ajoute-t-elle, c’est aussi cela que les enseignants souhaitent apprendre aux élèves : ne pas avoir peur de parler en français et de se tromper.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 29 novembre 2023

La Fédération de la jeunesse franco-ontarienne (FESFO) s’invite au débat passionnel sur la viabilité financière des institutions postsecondaires francophones, en défendant l’autonomie des universités Franco-Ontariennes, l’approche « PAR et POUR » et l’implication des jeunes.

Des jeunes arborant des drapeaux franco-ontariens – Gracieuseté

Le rapport sur la viabilité financière des institutions postsecondaires en Ontario fait couler beaucoup d’encre.

Après les réactions du recteur de l’Université de Hearst Luc Bussières et celui de l’Université de l’Ontario français (OUF) Pierre Ouellette, place à la réaction de la FESFO.

Fondé en 1975, l’organisme porte-parole des jeunes d’expression française en Ontario rappelle l’importance de l’autonomie des établissements postsecondaires francophones de la province.

Un prérequis pour respecter l’approche « PAR et POUR » .

« Que veut dire assurer le PAR et POUR ? C’est de permettre aux établissements postsecondaires francophones d’avoir les étudiant.e.s francophones aux cœurs de leurs décisions, et que ce soit aussi fait pour elles et eux. De cette façon, les établissements pourront répondre aux besoins identifiés par les jeunes qui s’inscrivent à leurs programmes et se rendent à leurs campus », peut-on lire dans un communiqué publié le mardi 28 novembre.

Soulevée dans le rapport, la question de la collaboration et du partenariat entre les institutions postsecondaires francophones préoccupe la FESFO également.

L’organisme jeunesse est en faveur d’un modèle de collaboration permettant une diversification de l’offre postsecondaire, tout en respectant l’autonomie.

Balayant d’un revers de la main les trois options proposées par les rédacteurs du rapport mandaté par le gouvernement provincial, la FESFO évoque une quatrième option.

« Cette quatrième option devrait prendre en considération l’ensemble des forces des établissements de langue française et bilingue selon des critères qui respectent les principes de gestion PAR et POUR et augmentent les parcours entre programmes et établissements pour maximiser l’offre et offrir aux étudiant.e.s francophones une expérience de qualité à la hauteur de notre potentiel », explique l’organisme dont l’historique a été marqué par le militantisme et la mobilisation en faveur de la francophonie ontarienne.

Selon la présidente de la FESFO Haïfa Zemni, les jeunes doivent faire partie de la solution. « Nous sommes là, nous voulons voir nos établissements réussir, et nous voulons aussi aller étudier dans des établissements qui nous permettent de continuer de s’impliquer dans nos communautés tout en apprenant dans des programmes qui répondent à nos besoins et à la réalisation de nos ambitions légitimes comme individus et comme collectivité », ajoute-elle.

Haïfa Zemni,, présidente de la FESFO – Gracieuseté

Tout en remerciant le seul francophone parmi le groupe d’experts, la FESFO estime par ailleurs qu’un processus différencié et axé plus spécifiquement sur les besoins et les attentes de la communauté franco-ontarienne aurait donné place à des analyses et des recommandations conçues avec une lentille francophone.

Enfin, la FESFO se dit prête à contribuer de façon constructive aux dialogues qui feront suite au rapport.

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ONFR+ – Lila-Mouch Essers, publié le 28 novembre 2023

PLANTAGENET – En 1983, le monde de l’agriculture et de l’agroalimentaire en Ontario français se dotait de ce qui est, aujourd’hui, le seul média agricole francophone de la province : Agricom. Répondant à un besoin de la communauté, le journal est devenu un outil de combat pour revendiquer des droits pour les agriculteurs franco-ontariens. Sa création visait à leur à offrir une voix, un rayonnement et partager avec le reste des francophones, les rouages d’un secteur versatile. 

Le journal fête ses 40 ans, le 30 novembre à Plantagenet, il reste encore une dizaine de billets pour y participer. Crédit image : Agricom

«  Le mandat est toujours là  », affirme Pascale de Montigny, la rédactrice en chef du média, arrivée en avril 2023. 

La voix des agriculteurs et des agricultrices est toujours au centre de cette mission, explique Mme de Montigny. Même si les défis avec le récent blocage des nouvelles au Canada par META a apporté une nouvelle façon d’opérer. 

Et, même si le tournant au 100 % numérique en février 2022 est venu changer la manière de rejoindre les agriculteurs et agricultrices, Agricom est maintenant une référence dans les sujets qui s’intéressent à «  l’alimentation, au champ et de l’étable jusqu’à la table à manger  ». 

L’actualité agricole est au cœur de nos sociétés 

«  On dit toujours que le journal existe pour les agriculteurs franco-ontariens, mais c’est aussi pour monsieur et madame Tout-le-Monde  », croit Pascale de Montigny. 

«  Si on parle du soya par exemple et si la culture n’a pas été bonne, les lecteurs pourront savoir que les prix à l’épicerie vont augmenter.  »

Pascale de Montigny est la rédactrice en chef du journal Agricom. Gracieuseté

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Depuis la fin 2018, la FCFA du Canada et le gouvernement du Québec ont entrepris des démarches favorisant un rapprochement durable entre francophones de l’ensemble du Canada. À la suite du Sommet sur le rapprochement des francophonies canadiennes tenu en juin 2021, le gouvernement du Québec s’est engagé dans une nouvelle politique en matière de francophonie canadienne à créer des occasions de rencontres

récurrentes afin de faciliter l’établissement de relations pérennes entre les organismes de la société civile québécoise et ceux des autres provinces et territoires. Ainsi donc, l’événement annuel Mobilisation franco a vu le jour et 2 éditions ont eu lieu en 2022 et en 2023. Une troisième édition aura lieu en mai 2024.


Faits saillants des 2 premières éditions

Des collaborations inspirantes

L‘Association québécoise de pédagogie provinciale (AQPC) en collaboration avec le Réseau des cégeps et collèges francophones du Canada (RCCFC) ont organisé à Moncton le premier colloque franco-canadien de pédagogie collégiale qui a réuni une centaine de personnes provenant principalement des provinces maritimes et du Québec.

Les Sociétés historiques respectives de l’Alberta et de la Saskatchewan de pair avec Bibliothèques et Archives nationales du Québec souhaitent faire connaître leurs ressources et leur expertise et présenteront des conférences lors du Mois de la francophonie de 2024.

Le Réseau pour le développement de l’alphabétise et des compétences (RESDAC) travaille à la mise en place d’une plateforme nationale de micro certification avec l’Institut de coopération pour l’éducation des adultes (ICÉA) ainsi que la mise en place d’un partenariat de recherche avec le Centre de documentation sur l’éducation des adultes et la condition féminine (CDÉAF).


D’autres exemples de collaboration

L’Université de Montréal et l’Université de l’Ontario français sur un projet de mobilité étudiante

Village Monde et Tourisme Péninsule acadienne pour la mise en valeur d’un tourisme francophone, acadien et durable.

Savoir média et l’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne pour une nouvelle saison de la série Claudia à la page consacrée aux auteurs et autrices de la francophonie canadienne.

Réseau mentorat et la Société de développement économique de la Colombie-Britannique pour un service de mentorat.


Mobilisation franco est une initiative annuelle avec pour mission de poursuivre le rapprochement des francophonies canadiennes initié avec le Sommet de 2021. Après 2 ans d’existence, Mobilisation franco a permis de sensibiliser et d’impliquer un grand nombre d’intervenants qui travaillent maintenant ensemble au développement de projets et d’initiatives favorable au développement des francophones du Canada. L’appel d’intérêt pour une participation à la 3e édition de l’événement est présentement en cours, plus d’information sur la page de l’appel d’intérêt.

Mobilisation franco est conjointement organisé par la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada et le Centre de la francophonie des Amériques (CFA) avec le support financier du gouvernement du Québec.

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RADIO-CANADA – Publié le 27 novembre 2023

L’Association culturelle de la francophonie manitobaine (ACFM), qui change de nom pour devenir la Fédération culturelle de la francophonie manitobaine (FCFM), devra aussi se trouver une nouvelle direction générale. L’organisme annonce que Josée Théberge quitte son poste au printemps 2024.

Josée Théberge est directrice générale de l’Association culturelle franco-manitobaine (ACFM) depuis 2011. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIENNE RWAGASORE

Josée Théberge est à la tête de l’ACFM depuis douze ans et prendra sa retraite l’an prochain. Par voie de communiqué, elle se dit heureuse de ce qui a été accompli pour mettre en valeur la culture et le potentiel des gens du Manitoba rural.

Dès ma première rencontre avec le CA de l’ACFM en 2011, je me suis senti au bon endroit, avec l’équipe de rêve qui m’a fait confiance pendant toutes ces années pour continuer à faire grandir l’organisme et lui donner tous les outils nécessaires pour mettre en valeur le potentiel des gens de notre ruralité pour qu’elle s’épanouisse avec autonomie et assurance, dit-elle, par voie de communiqué.

L’organisme culturel affirme que le conseil d’administration va entreprendre un plan de succession au cours des prochaines semaines pour assurer une transition à sa direction générale.

Changement d’identité

L’Association culturelle de la francophonie manitobaine explique son changement de nom pour Fédération culturelle de la francophonie manitobaine qui reflète plus justement sa capacité à mobiliser les personnes et les organisations de la ruralité manitobaine qui ont en commun l’épanouissement de la vitalité culturelle de la francophonie.

Par ailleurs, la gerbe de blé, qui est un élément important du logo, deviendra multicolore, incluant la couleur orange pour représenter la diversité de la société franco-manitobaine et pour démontrer la volonté des communautés rurales à contribuer activement à l’inclusion et la réconciliation.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 14 novembre 2023 et mis à jour le 28 novembre

Le Québec et la Nouvelle-Écosse, ont renouvelé lundi 6 novembre, leur accord de coopération en matière de francophonie canadienne.

Le 6 novembre dernier, Jean-François Roberge, ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne, et Colton LeBlanc, ministre des Affaires acadiennes et de la Francophonie au gouvernement de la Nouvelle-Écosse, ont signé un Accord renouvelé de coopération en francophonie canadienne. Gracieuseté

D’une durée de cinq ans, l’accord renouvelé vise à renforcer la collaboration intergouvernementale en matière de francophonie canadienne avec la Nouvelle-Écosse et à faciliter le financement conjoint de projets.

Il engage les deux provinces signataires à investir au minimum 50 000 $ par année, pour un total combiné de 500 000 $ au cours des cinq prochaines années.

L’idée derrière cet investissement est de soutenir des projets qui ont le potentiel de renforcer les liens entre le Québec et la Nouvelle-Écosse, et d’accroître l’utilisation du français et la visibilité des cultures francophones.

À noter que les subventions accordées aux projets retenus sont financées à parts égales.

Nouveau cycle de renouvellement

Selon le Secrétariat du Québec aux relations canadiennes, la Nouvelle-Écosse est ainsi la première à renouveler son accord de coopération en francophonie canadienne avec le gouvernement du Québec.

L’accord renouvelé amorce ainsi un nouveau cycle de renouvellement avec d’autres provinces et territoires tel que prévu par le Plan d’action qui accompagne la Politique du Québec en matière de francophonie canadienne, déposée en 2022.

Notons, par ailleurs, que durant l’année 2022-2023, le Québec et la Nouvelle-Écosse ont financé cinq projets en matière de francophonie.

Dans le domaine de l’art, il s’agit de la tournée Québec Cinéma visant à présenter des films québécois en Nouvelle-Écosse ainsi que des ateliers d’art et de cinéma aux élèves des écoles francophones de la province.

Les deux autres projets concernent l’appui à la société civile francophone de la Nouvelle-Écosse, à savoir la création de ressources de formation par la Fédération des parents acadiens de la Nouvelle-Écosse ainsi qu’un travail de planification lié au Fonds de partenariats au collégial relevant du Réseau des cégeps et des collèges francophones du Canada.

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ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 28 novembre 2023

Le dernier mois de l’année approche et, avec lui, la musique des Fêtes commence à retentir. Cette année, il sera possible d’enrichir les listes de lecture musicales festives avec de nouvelles chansons des Rats d’Swompe, de Mélissa Ouimet, de Céleste Lévis et de Damien Robitaille.

Les Rats d’Swompe en répétition pour l’émission spéciale Lendemain de veille TFO. Crédit image: Rachel Crustin

Pause gorgée! vol. 1 – Les Rats d’Swompe

Les Rats d’Swompe ont lancé le bal du réveillon avec le EP Pause Gorgée! Vol. 1, sorti le 10 novembre. L’album du temps des Fêtes semble logique pour cette formation qui fait sa renommée en se réappropriant la musique folklorique et les chemises à carreaux. Festif du début à la fin, le EP alterne entre reprises de grands classiques, chansons originales et pièces instrumentales.

Le bassiste du groupe, Martin Rocheleau, explique à ONFR que le concept de la « pause gorgée » vient de l’expression utilisée par ses acolytes et lui lors de leurs spectacles. En albums, « pause gorgée » représentera toute parenthèse que le groupe pourrait s’offrir en dehors de son projet musical principal.

« Ça nous donne la flexibilité de pouvoir lancer un volume 2, volume 3, etc. quand bon nous semble, une fois qu’on aura rassemblé assez de chansons ou pour aller complètement ailleurs, dans une autre thématique. »

Les Rats d’Swompe en répétition pour l’émission spéciale Lendemain de veille TFO. Crédit image : Rachel Crustin

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RADIO-CANADA – Janique LeBlanc, publié le 26 novembre 2023

Un ancien résident se dévoue pour ceux qui vivent dans les foyers de soins spéciaux de la Péninsule acadienne.

Depuis 2001, Bernard Basque défend les résidents des foyers de soins spéciaux et amasse des fonds pour leur offrir des activités sociales.
PHOTO : RADIO-CANADA / JANIQUE LEBLANC

Bernard Basque s’est donné pour mission de défendre les résidents des foyers de soins spéciaux de la Péninsule acadienne. Il organise aussi des activités sociales pour ces personnes qui n’ont pas les moyens de sortir. Portrait d’un bénévole engagé, qui s’occupe de gens souvent délaissés.

Moi j’ai eu plusieurs burnout pis c’est icitte que je viens pour rencontrer de nouveaux amis, déclare avec aplomb Jean-Charles Robichaud. Ce jeune vingtenaire, résident d’un foyer de soins spéciaux, adore manger et danser lors des soirées du Regroupement des bénéficiaires en résidence privée de la Péninsule acadienne.

Jean-Charles Robichaud aime manger et danser lors des soirées buffet organisées par Bernard Basque.
PHOTO : RADIO-CANADA / JANIQUE LEBLANC

Joël Basque, un résident dans la trentaine, est le premier à prendre le micro du karaoké pour chanter quelques pièces devant la centaine de personnes réunies au marché champêtre de Tracadie.

Ça fait longtemps que je viens ici, depuis le commencement. On dirait que ça rend joyeux d’une manière, raconte timidement le jeune barbu.

Joël Basque aime chanter au karaoké des soirées buffet organisées pour les résidents des foyers de soins spéciaux.
PHOTO : RADIO-CANADA / JANIQUE LEBLANC

On sort pas souvent, admet Angela David, qui participe à sa première soirée buffet. L’élégante dame blonde profite du karaoké pour faire une chanson de Terri Clark.

Un ancien résident au service des autres

Bernard Basque, l’organisateur de l’événement, comprend bien la valeur de ces soirées pour les résidents.

L’homme de 59 ans a passé une trentaine d’années en foyer de soins spéciaux et en psychiatrie. Victime de violentes crises d’épilepsie, il a aussi souffert de dépression.

J’avais pas les motifs après ça de vivre, à cause de la maladie que j’avais. C’était vraiment tough. Je pouvais pas sortir parmi le public, je retombais en crise épileptique.

Une citation de Bernard Basque, président du Regroupement des bénéficiaires en résidence privée de la Péninsule acadienne

En 1999, Bernard Basque subit finalement une chirurgie qui le guérit de sa maladie neurologique. À sa sortie du foyer de soins spéciaux, il crée un regroupement pour soutenir les résidents.

L’homme au regard tendre déplore qu’on juge ces personnes à cause de leur maladie. Faudrait les traiter comme tous les autres parce que c’est des gens comme tout le monde, c’est des humains comme tout le monde, clame-t-il.

Bernard Basque, le militant politique

En plus d’organiser les buffets, des voyages et des camps d’été pour les résidents, Bernard Basque milite aussi pour que le gouvernement augmente leur allocation. Ils reçoivent 135 $ par mois depuis 2005. La dernière augmentation est survenue après de multiples pressions et une manifestation de résidents à Fredericton, organisée par Bernard et son regroupement.

À 135 $ que le gouvernement se rouvre les yeux, c’est pas vivable, déplore le cinquantenaire qui talonne régulièrement le gouvernement à ce sujet. À force de les tanner puis les tanner, il va dire : « oh il est tannant le monsieur Basque, on va lui donner », dit le bénévole avec un sourire taquin.

Un appui de la communauté

Bernard, c’est un rassembleur, c’est un gars en qui tu peux avoir confiance, affirme André Morais. Le Comité communautaire du nord-est de UNI qu’il préside contribue au financement des activités du regroupement depuis 10 ans.

Bernard, c’est le gars qui attire le monde. C’est pas pour rien qu’il y a du monde ici ce soir, dit cet ancien directeur d’école impliqué dans la communauté..

Angela David participe à sa première soirée buffet et s’est liée d’amitié avec Monique Leclair.
PHOTO : RADIO-CANADA / JANIQUE LEBLANC

Les bienfaits du travail de M.Basque se lisent sur les visages souriants des résidents tous assis à la même table.

Ça fait du bien, ça relaxe, ça fait changer le moral de place pi on voit beaucoup de monde, s’exclame Monique Leclair.

Bernard, je lui dis mille fois merci pour tout ce qu’il fait pour nous autres parce qu’il a toujours une pensée pour nous autres, précise Gaétane Haché.

Bernard Basque est motivé par la joie que ces activités procurent aux résidents.

Ça me touche vraiment parce que j’ai passé dans plusieurs foyers, je sais ce que c’est. Ma récompense, c’est voir comment ça agit parmi le monde qui sont après s’enjoyer puis avoir du fun, ça leur fait des sorties au moins, précise-t-il avec compassion.

De l’amour dans l’air

Réginald Duguay et Gaétane Haché sont tombés amoureux après leur rencontre lors d’un souper organisé par Bernard Basque.
PHOTO : RADIO-CANADA / JANIQUE LEBLANC

Assis tout près l’un de l’autre, Réginald Duguay et Gaétane Haché sont complices. On a du fun, on rit pis on a des amis ici pis c’est là qu’on s’est connus là s’exclame Réginald, les yeux brillants.

Gaétane confirme qu’elle a rencontré Réginald lors d’une soirée organisée par Bernard. Oui, oui je suis juste fière parce que j’ai pogné un bon homme, dit-elle avec reconnaissance.

Les deux amoureux vivent maintenant dans le même foyer et viennent de se fiancer.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 27 novembre 2023

Le Conseil du patronat du Québec (CPQ) annonce, ce lundi, que la Société de développement économique de la Colombie-Britannique (SDECB) rejoint officiellement les rangs de l’Alliance des Patronats Francophones en tant que membre observateur.

Carte mondial des pays membres de l’Alliance des patronats francophones – Gracieuseté

C’est un pas de plus dans le rapprochement entre le Québec et la francophonie canadienne.

En rejoignant les 29 organisations patronales représentatives de l’Alliance, la SDECB intègre les rangs du premier réseau d’entreprises de l’espace francophone dans le monde aux côtés du CPQ et de la Fédération des gens d’affaires francophones de l’Ontario (FGA).

En tant que membre fondateur de l’Alliance et représentant pour la région de l’Amérique, le CPQ a joué un rôle important dans ce projet d’adhésion.

La SDECB devient ainsi la 1ère organisation en Amérique travaillant dans un marché porté sur le Pacifique à rejoindre l’Alliance.

« On oublie parfois que la francophonie canadienne est plus large que le Québec, l’Ontario et l’Acadie : c’est pourquoi il est important pour moi et mon équipe d’assurer une représentation juste de chacune des provinces et des territoires du Canada au sein de l’Alliance », déclare Karl Blackburn, président et chef de la direction du CPQ.

L’inclusion de l’organisation s’intègre à une stratégie d’expansion dans le marché Asie-Pacifique riche au niveau de la Francophonie, notamment afin d’établir un lien direct avec les membres de l’Alliance au Cambodge et au Laos.

Chiffres clés des économies représentées au sein de l’Alliance des patronats francophones – Gracieuseté

« L’adhésion de la SDECB à l’Alliance des Patronats Francophones marque un nouveau chapitre passionnant pour notre organisation. Nous sommes impatients de collaborer avec eux pour soutenir l’entrepreneuriat en français en Colombie-Britannique et les autres partenaires francophones à travers le Canada et la Francophonie », exprime Mme Mylène Letellier, directrice-générale de la SDECB.

Fondée à Tunis en mars 2022, l’Alliance est le premier réseau de patronats francophones et compte 29 membres dans 28 pays à travers le monde.

Son objectif est de créer des synergies entre les secteurs privés et de lever les barrières règlementaires pour favoriser davantage les échanges commerciaux et les flux économiques entre les pays francophones

Pour sa part, la SDECB a été fondée en 1998 et est un organisme francophone à but non lucratif qui propose des services, des programmes et des outils qui favorisent le succès des francophones au sein du tissu économique Britanno-Colombien.

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ONFR+ – Lila Mouch-Essers, publié 24 novembre et mis à jour le 27 novembre 2023

Le gouvernement de l’Ontario vient d’investir 3 millions de dollars dans l’expansion de deux résidences pour personnes âgées dans les Comtés unis de Prescott et Russell. 

Ce vendredi 24 novembre, le gouvernement de l’Ontario a inauguré deux projets d’expansion dans la Résidence Lajoie à St-Albert et le Senior Citizens Manor à Vankleek Hill. Sur l’image, de gauche à droite : Stéphane Sarrazin, Rob Flack, Normand Riopel et Francis Brière. Crédit image : CUPR

Deux villages de l’Est ontarien inaugurent de nouveaux logements pour aînés. À St-Albert, un petit village de la municipalité de La Nation et à Vankleek Hill, une localité du canton de Champlain. 

Le financement de la province apporte du soutien dans l’expansion de deux résidences déjà construites. Proche des services locaux, des centres communautaires et des hôpitaux, la Résidence Lajoie à St-Albert comptera 26 nouveaux logements et le Vankleek Senior Citizens Manor s’agrandit de 30 nouvelles unités.

Un apport pour les municipalités franco-ontariennes 

En entrevue avec ONFR, le maire de La Nation, Francis Brière, affirme supporter ce projet, expliquant que dans la région, «  du logement abordable, il n’y en a pas beaucoup  ».

« C’est une excellente nouvelle », renchérit-il. D’autant plus que la communauté francophone de plus de 60 ans pourra appliquer pour ces logements. lls en ont de plus en plus besoin ».

«  Notre population à St-Albert est à 95 % francophone, c’est la population qu’on dessert et donc la Résidence Lajoie est de ce fait francophone  », explique l’élu.

Francis Brière est le maire du village de St-Albert qui se trouve dans la municipalité de la Nation. Crédit image : Stéphane Bédard

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 23 novembre 2023

Dans une lettre adressée au président du groupe d’experts sur la viabilité financière des institutions postsecondaires en Ontario, le recteur de l’Université de l’Ontario Français (UOF) a exprimé de « sérieuses réserves » sur leur rapport publié récemment, notamment la partie consacrée aux universités et aux collèges Franco-Ontariens.

Pierre Ouellette, recteur et vice-chancelier de l’Université de l’Ontario Français – Gracieuseté

Après la réaction de Luc Bussières, recteur de l’Université de Hearst, c’est au tour de son homologue de l’UOF de réagir aux recommandations du rapport d’experts sur la viabilité financière de l’éducation postsecondaire en Ontario.

Locaux de l’Université de Hearst – Gracieuseté

Pour l’un comme pour l’autre, les experts ne tiennent pas compte ni de l’approche « par et pour les francophones » ni de la réalité et du contexte dans lesquels évoluent les universités Franco-Ontariennes.

Le recteur de l’UOF Pierre Ouellette est allé encore plus loin dans sa critique du rapport.

Informations erronées

« Le manque de compréhension et de rigueur du rapport sur la situation des universités de langue française, ainsi que le manque d’objectivité à leur égard sont décevants compte tenu de l’importance du mandat confié au groupe d’experts », déplore d’entrée de jeu Pierre Ouellette dans sa lettre rédigée en Français et en anglais.

Selon lui, le fait que les auteurs du rapport estiment que « la création de l’UOF n’avait pas fait l’unanimité » pose des questions sur leur intention et leurs éventuels biais.

De plus, le recteur de l’UOF précise dans sa lettre que le rapport contient des informations erronées qui aurait dû être rectifiée avant la publication de ce rapport la semaine dernière.

Par exemple, le nombre d’inscrits à l’UOF n’était pas de 29 étudiants, mais plutôt 226 en date de la publication du rapport.

Autre exemple, et non des moindres : environ la moitié des étudiants inscrits sont des canadiens, contrairement à l’information relayée dans le rapport selon laquelle la très grande majorité serait d’origine étrangère.

Locaux de l’UOF à Toronto – gracieuseté

« Les trois options que vous proposez sont irrecevables. Elles ne prennent aucunement en compte
le principe de la gouvernance « par et pour » les francophones, chèrement acquise après des décennies de revendications et de luttes acharnées de la part de la communauté francophone de l’Ontario. », poursuit Pierre Ouellette dans sa lettre.

Par ailleurs, le recteur de l’UOF indique que son institution et l’Université de Hearst ont proposé, il y a deux ans déjà, la création d’un Réseau des universités de l’Ontario français.

Un réseau qui permettrait de partager des cours et des programmes, de faciliter la mobilité étudiante et de partager certains services offerts à la population étudiante et aux professeures et professeurs, ainsi que d’offrir des appuis administratifs partagés.

Par ailleurs, Pierre Ouellette a mis en avant dans sa lettre les progrès réalisés par son université depuis son lancement et l’accueil de sa première cohorte en 2021 en plein pandémie.

Il s’agit principalement de l’élargissement de l’offre de formation, en ajoutant trois programmes de baccalauréat en éducation, en administration des affaires et en santé mentale.

« Monsieur le président, je vous demande de retirer la section portant sur le système d’éducation en français de votre rapport, ou au moins de rectifier les faits erronés publiés dans cette section. Ce manque d’objectivité plombe la crédibilité du rapport », plaide le recteur de l’UOF dans sa lettre.

Lire la lettre de Pierre Ouellette au complet