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RADIO-CANADA – Jimmy Chabot, publié le 20 août 2023

Sylvie Lamothe a créé un véritable mouvement à Timmins en mélangeant son amour pour l’eau et le yoga. Si bien que le Centre de Santé communautaire offre gratuitement ses classes de yoga sur planche à pagaie dans sa programmation estivale.

Sylvie Lamothe donne une classe privée à Shirley Hawey sur le lac Hersey à Timmins.
PHOTO : RADIO-CANADA / JIMMY CHABOT

Ça a commencé, je prenais des groupes de deux, lance celle qui a reçu le titre de l’entreprise la plus innovante au gala de la Chambre de commerce de Timmins en 2022.

Maintenant dans les classes, tu peux trouver une dizaine ou une douzaine de personnes dans les classes de SUP Yoga [Stand up paddle board en anglais].

Une citation de Sylvie Lamothe, professeure de yoga

Sylvie Lamothe a commencé à donner des cours en 2017 à temps partiel.

Depuis elle le fait à temps plein en offrant jusqu’à trois classes par jour sur le lac Hersey à Timmins.

Carole Girard a été aux premières loges pour voir l’entreprise de la timminoise prendre son envol.

Elle nous a apporté ça et c’est devenu très, très populaire. C’était méconnu, puis elle a commencé en petit groupe et puis maintenant c’est tellement populaire qu’on a de la difficulté à réserver une place, ajoute Carole Girard qui s’est depuis acheté une planche à pagaie.

Elle n’est d’ailleurs pas la seule. Les planches à pagaie sont omniprésentes sur Lac Hersey ainsi que sur les rivières Mountjoy et Mattagami.

Un phénomène qui s’explique par la proximité des cours d’eau dans la région, selon Sylvie Lamothe.

L’hiver, Sylvie Lamothe offre des classes de yoga en raquette.
PHOTO : RADIO-CANADA / JIMMY CHABOT

Ici à Timmins, ça a vraiment explosé plus que d’autres parties dans le Nord de l’Ontario. La rivière, ça prend peut-être 2 à 5 minutes avant de se rendre là. Je pense que cette proximité a fait que le sport est devenu populaire ici, d’après Sylvie Lamothe.

Des cours offerts en français

Sylvie Lamarche Lacroix, une enseignante à la retraite dont on avait salué la fin de carrière en 2020, lève son chapeau à l’entrepreneure pour son offre de classes en français.

Ça fait du bien de pouvoir faire des activités en français à l’extérieur du domaine scolaire.

Une citation de Sylvie Lamarche Lacroix, enseignante à la retraite

Sylvie Lamothe avait un peu délaissé sa langue maternelle entre 2002 et 2016 en quittant Timmins pour vivre aux quatre coins du globe.

Elle nous avait partagé que c’était un défi pour elle d’enseigner en français après être revenue dans sa ville natale, se souvient l’enseignante à la retraite.

Sylvie Lamarche Lacroix, en premier plan, est devenue une adepte du yoga sur la planche à pagaie.
PHOTO : RADIO-CANADA / JIMMY CHABOT

Ça faisait un bout de temps que je n’avais pas suivi un cours avec elle et j’étais super impressionnée aujourd’hui du progrès qu’elle a fait et tout le vocabulaire qu’elle a intégré dans ses classes, confie Sylvie Lamarche Lacroix.

Sylvie Lamothe ne se cache que le partenariat avec le Centre de Santé communautaire de Timmins lui a permis de renouer avec sa langue maternelle, précise-t-elle avec beaucoup d’enthousiasme.

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ONFR+ – Rachel Bolduc-Crustin, publié le 16 août 2023

[VIRÉES D’ÉTÉ]

RIVIÈRE DES FRANÇAIS – C’est en 1923 qu’Ernest Chartrand a commencé à opérer sa première scierie. Se doutait-il qu’un siècle plus tard, ses arrière-petits-enfants seraient à la tête de son entreprise ? Aujourd’hui, H & R Chartrand Lumber Ltd est un employeur et citoyen corporatif important dans la municipalité de la Rivière des Français. ONFR+ a rencontré la copropriétaire, Amy Schoppmann.

L’enseigne de Chartrand Lumber au 96 rue Notre-Dame Est, à Rivière des Français. Crédit image: Rachel Crustin

Il reste quelques ballons sur la devanture de la petite bâtisse lorsque nous entrons dans le bureau de Chartrand Lumber. C’est que quelques jours plus tôt, propriétaires, employés, élus municipaux et citoyens de Rivière des Français se réunissaient pour souligner le centième anniversaire de l’entreprise. Amy Schoppmann estime que plus de 200 personnes se sont présentées à la fête.

« Les gens étaient très fiers de nous. On a eu beaucoup de compliments et d’encouragements. Ils apprécient notre soutien à la communauté, les différents événements dans lesquels on s’implique. »

La mairesse de la Municipalité de la Rivière des Français, Gisèle Pageau, a profité de l’occasion pour remettre une plaque de reconnaissance à la famille Chartrand pour un siècle d’implication dans la communauté. Les arrière-petits-enfants d’Ernest Chartrand pourront l’accrocher au mur du bureau, à côté des autres prix reçus à travers les années.

Une autre reconnaissance reçue par la famille Chartrand pour son implication sociale, en 2022. Crédit image : Rachel Crustin

UNE HISTOIRE DE FAMILLE FRANCOPHONE

Même si l’entreprise ne s’affiche qu’en anglais sur sa page Facebook, l’identité francophone est présente au quotidien. Environ 50 % des clients et 70 % des employés sont francophones, selon Amy Schoppmann.

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RADIO-CANADA – Orphée Moussongo, publié le 18 août 2023

Adja Aissatou Sall et Cheikh Moussa Thioye, deux étudiants du collège Boréal à Sudbury, ont passé la période estivale dans des fermes afin d’en apprendre davantage sur le métier d’agriculteur.

Les étudiants affirment que les stages en période estivale sont importants pour mieux acquérir le savoir. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / JEAN-LOUP DOUDARD

Dans le cadre de ses programmes de Technologies agricoles et d’Agriculture, le Collège Boréal soumet ses étudiants à une session de stage pratique obligatoire, afin d’initier les apprenants au métier qui les attend.

Selon Adja Aissatou Sall, chargée de projet pour Recherche et Innovation Boréal et nouvelle diplômée en Agriculture, c’est un aspect important de la formation.

Avoir cette expérience permet de savoir exactement ce qu’on veut faire réellement après les études.Une citation deAdja Aissatou Sall, chargée de projet, Recherche et Innovation Boréal et nouvelle diplômée en Agriculture

Les stages pendant la période estivale sont un plus selon Cheikh Moussa Thioye, étudiant au programme de Techniques agricoles du Collège Boréal et stagiaire à la ferme Francorive production laitière de Noëlville.

Cheikh Moussa Thioye est étudiant au programme de Techniques agricoles du Collège Boréal et stagiaire à la ferme Francorive production laitière de Noëlville. PHOTO : RADIO-CANADA / MOHAMED TIÉNÉ

Au début je pensais que le stage se ferait à la fin des études, mais le fait que ça se fasse en milieu de programme ça nous permet de consolider nos acquis de la première année, mais aussi de mieux attaquer l’année qui suit et d’avoir une belle perception de ce qui nous attend, explique l’étudiant.

Un besoin d’une main-d’œuvre jeune

Alors que l’Ontario joue un rôle important dans le domaine de l’agriculture au Canada, la main-d’œuvre, quant à elle, ne cesse de diminuer en raison du vieillissement des travailleurs.

Selon Statistique Canada, près de 36 % des agriculteurs et travailleurs dans l’industrie agricole sont âgés de plus de 55 ans, contre 22 % des travailleurs tous secteurs confondus qui sont dans cette même tranche d’âge.

D’ailleurs, l’organisme explique que l’âge moyen des exploitants agricoles a augmenté pour atteindre 57 ans en 2021, contre 55 ans lors de son dernier recensement en 2016.

Toutefois, Statistique Canada révèle que la présence de travailleurs étrangers temporaires a augmenté radicalement en 2021, avec 2 746 travailleurs agricoles supplémentaires embauchés principalement dans la production végétale.

De son côté, le gouvernement fédéral mise sur le développement de nouvelles technologies vertes, pour améliorer la productivité et limiter les émissions des gaz à effets de serre dans le domaine.

Selon Adja Aissatou Sall, c’est là que se trouve le futur de l’agriculture.

Adja Aissatou Sall est chargée de projet dans le département de la recherche et l’innovation au Collège Boréal. PHOTO : RADIO-CANADA / MOHAMED TIÉNÉ

Je pense que l’avenir de l’agriculture tend vers l’avancée technologique et l’agriculture de précision, se rassurer de faire tout ce qu’on peut pour protéger nos terres parce que réellement que serait l’homme sans ses terres? dit-elle.

Avec les informations d’Elsie Miclisse

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ONFR+ – Rachel Bolduc-Crustin, publié le 14 août 2023

[VIRÉES D’ÉTÉ]

RIVIÈRE DES FRANÇAIS – La Municipalité de la Rivière des Français a été créée en 1999, lors des fusions municipales ontariennes. Elle regroupe les villages de Noëlville, Alban, Monetville et Ouellet. Elle tient son nom de la rivière qui la traverse, elle-même nommée ainsi par les Ojibwés de la région, car elle amenait des missionnaires et colons français sur leur territoire.

L’hôtel de ville de la Municipalité de Rivière des Français. Crédit image: Rachel Crustin

L’histoire de la Rivière des Français a de quoi frapper l’imaginaire. Les grands explorateurs comme Étienne Brûlé, Samuel de Champlain et Pierre-Esprit Radisson y ont circulé puisqu’elle faisait partie des voies navigables entre Montréal et les Grands Lacs. Elle se situe entre le lac Nipissing et la baie Georgienne.

L’établissement de villages permanents à l’emplacement de l’actuelle municipalité de la Rivière des Français est plus récent. Le premier colon à s’y être établi est Cyrille Monet, avec sa femme Odile Bouin et leurs enfants, en 1895. Né Alexandre Boisvert, ce grand ami de Louis Riel aurait changé d’identité après avoir participé à la révolte des Métis au Manitoba. Il serait arrivé dans la région guidé par l’autochtone Michel Maringoué.

AU GRÉ DES SAISONS

Aujourd’hui, Rivière des Français compte environ 2 800 habitants permanents, mais sa population s’élève à plus de 9 000 en été. L’accès à la rivière en fait un important lieu de villégiature. En plus des propriétés privées, plusieurs entreprises proposent des chalets locatifs pour les amateurs de canot, de pêche ou de baignade.

L’équipe d’ONFR+ a été reçue au complexe de chalets locatifs The Lodge at Pine Cove lors de la réalisation de ce reportage. Crédit images : Rachel Crustin

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RADIO-CANADA – Pierre Philippe LeBlanc, publié le 16 août 2023

Joseph Broussard, dit Beausoleil, l’un des chefs de la résistance acadienne contre la déportation lancée en 1755 par les Britanniques, est désormais reconnu comme un personnage historique national, a annoncé mardi le ministre responsable de Parcs Canada, Steven Guilbeault, à l’occasion de la Fête de l’Acadie.

L’arrivée de Joseph Broussard en Louisiane à la tête d’un groupe d’Acadiens, interprétation artistique de Robert Dafford réalisée en 1995.
PHOTO : ACADIAN MEMORIAL FOUNDATION/ROBERT DAFFORD

L’organisme Nation Prospère Acadie a soumis cette candidature à la Commission des lieux et monuments historiques du Canada à l’été 2021.

Ce n’étaient pas tous les Acadiens qui ont simplement accepté ou subi la Déportation. C’est important de noter qu’il y a eu un groupe de [résistants], pas seulement Beausoleil Broussard, mais il a été un personnage important, explique le président de Nation Prospère Acadie, Michel Cyr.

Michel Cyr, président de Nation Prospère Acadie, remercie toutes les personnes qui ont contribué aux efforts visant à faire reconnaître Joseph Broussard comme un personnage historique national du Canada. PHOTO : GRACIEUSETÉ DE MICHEL CYR

Cet esprit de résistance se poursuit de nos jours, ajoute M. Cyr.. On a toujours résisté à l’assimilation avec les résultats qu’on connaît, certains moins bien, certains autres vraiment remarquables.

Un résistant connu dans toute l’Amérique du Nord

L’historien Ronnie-Gilles LeBlanc travaille sur une biographie de Joseph Broussard depuis de nombreuses années et ses travaux ont appuyé le dossier de candidature.

C’est quelqu’un qui a marqué son époque […] quelqu’un qui est né sur les rives de la rivière du Dauphin, aujourd’hui Annapolis, en Nouvelle-Écosse, et qui durant la guerre de Sept Ans, surtout, va être connu partout en Amérique du Nord, souligne M. LeBlanc.

Joseph Broussard est né en 1702 à Port-Royal, dans la Nouvelle-Écosse actuelle. Ronnie-Gilles LeBlanc a trouvé une quantité étonnante de documents d’époque où il est question de lui.

Commémoration du Grand Dérangement à la chapelle de Grand-Pré en Nouvelle-Écosse. PHOTO : FACEBOOK / EXPÉRIENCE GRAND-PRÉ

À partir de 1749-1750, il est mentionné à quelques reprises. On l’associe aux raids menés contre la colonie naissante d’Halifax, plutôt du côté de Dartmouth, dans la région de Fort Sackville à l’époque, explique Ronnie-Gilles LeBlanc.

Joseph Broussard a commandé un groupe d’Acadiens durant la défense du Fort Beauséjour (à Aulac, au Nouveau-Brunswick) capturé par les Britanniques en 1755 après deux semaines de siège.

En juin 1755, Joseph Broussard dit Beausoleil dirige un groupe d’Acadiens qui participe à la défense du Fort Beauséjour. PHOTO : RADIO-CANADA

Il a ensuite agi comme intermédiaire pour négocier la paix entre les Abénakis et les Wolastoqiyik d’une part et d’autre part les forces britanniques commandées par Robert Monckton, indique M. LeBlanc.

C’était quelqu’un qui avait un comportement qu’on pourrait juger aujourd’hui un peu violent, mais c’était en même temps quelqu’un d’assez cultivé, d’après ce qu’on peut comprendre, qui traitait toujours bien ses ennemis aussi bien que ses alliés.

Une citation de Ronnie-Gilles LeBlanc, historien

Déporté deux fois

Le résistant acadien a été déporté pour la première fois en Caroline du Sud en 1755. Il est ensuite rentré en Acadie.

M. LeBlanc précise que Beausoleil a été blessé lors de la bataille du Cran le 1er juillet 1758. Son fils, Jean, et plusieurs autres résistants acadiens y ont perdu la vie.

Le monument commémoratif de la déportation des Acadiens à Dieppe, près de la rivière Petitcodiac. PHOTO : RADIO-CANADA / NADIA GAUDREAU

En se basant sur les descriptions de cette bataille par des auteurs britanniques, M. LeBlanc croit qu’elle a eu lieu sur le bord de la Petitcodiac dans les environs de la Pointe aux Renards (aujourd’hui Fox Creek à Dieppe au Nouveau-Brunswick).

Beausoleil n’est pas le seul qui résiste aux Britanniques. Plusieurs Acadiens sont armés en corsaires et font la chasse aux bateaux britanniques qui vont ravitailler les troupes à Québec.Une citation deRonnie-Gilles LeBlanc, historien

Par la suite, Joseph Broussard a été à nouveau capturé et déporté, cette fois en Angleterre. Il a été libéré après la signature du Traité de Paris qui a mis fin à la guerre de Sept Ans en 1763.

Selon Parcs Canada, Beausoleil a fini par s’établir en Louisiane avec 193 autres Acadiens en février 1765. Il a été nommé capitaine de milice et commandant des Acadiens dans la région d’Attackapas. Il a succombé à la fièvre jaune en octobre de cette même année.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 15 août 2023

Aux yeux des Acadiens, la Fête nationale de l’Acadie représente une occasion unique pour célébrer l’identité acadienne et souligner ses différents aspects culturel et linguistique. Un peu comme la Saint-Jean au Québec et dans certaines communautés francophones en milieu minoritaire. Dans cette série d’articles, Francité vous fait découvrir comment les Acadiens des provinces atlantiques célèbrent leur fête nationale qui a lieu chaque année le 15 août.

Festival Acadien de Clare – Gracieuseté

Fête nationale de l’Acadie : Un festival mythique à Clare en Nouvelle-Écosse

Fête nationale de l’Acadie : Le « Franco-Tour de l’Île » embrase l’Î.-P.-É

La Fête nationale de l’Acadie, un marqueur de l’identité acadienne dans la Côte Ouest de Terre-Neuve

Les virées de Cédrick : Immersion à Clare durant la Fête nationale de l’Acadie

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 15 août 2023

Aux yeux des Acadiens, la Fête nationale de l’Acadie représente une occasion unique pour célébrer l’identité acadienne et souligner ses différents aspects culturel et linguistique. Un peu comme la Saint-Jean au Québec et dans certaines communautés francophones en milieu minoritaire. Dans cette série d’articles, Francité vous fait découvrir comment les Acadiens des provinces atlantiques célèbrent leur fête nationale qui a lieu chaque année le 15 août.

Péninsule de Port-au-Port – PHOTO : R.BRAZIER / SALUT CANADA

Bien qu’elle soit la province la plus anglophone du Canada avec près de 98% de locuteurs unilingues, Terre-Neuve-et-Labrador accueille depuis très longtemps une minorité francophone et acadienne.

Si aujourd’hui la majorité des francophones sont établis à Saint-Jean, la capitale de la province et son cœur battant, le fief historique de la francophonie Terre-Neuvienne demeure la péninsule de Port-au-Port dans l’Ouest de l’Île. C’est d’ailleurs dans cette région côtière et rurale où est née la Fédération des Francophones de Terre-Neuve et du Labrador en 1973. C’est aussi dans cette région où la première école francophone de Terre-Neuve-et-Labrador a vu le jour en 1984 dans le village de la Grand-Terre. Pareil pour le Gaboteur, le seul journal francophone de la province ainsi que plusieurs organismes francophones provinciaux. Bref, la péninsule de Port-au-Port fut le fer de lance de la francophonie et l’Acadie de Terre-Neuve-et-Labrador malgré tous les défis notoires dans les communautés minoritaires.

Fait historique important : cette région fut aussi l’un des premiers territoires fréquentés par les Français en Amérique du Nord. Encore aujourd’hui, les centaines de francophones et d’acadiens de la Péninsule de Port-au-Port soulignent avec ferveur leur identité à plusieurs occasions. Parmi elles, la Fête nationale de l’Acadie est une célébration incontournable.

Plusieurs festivités sont programmés par des organismes francophones locaux comme l’Association régionale de la Côte Ouest (ARCO) dans les trois localités francophones de la région, à savoir : Cap St-Georges, l’Anse-à-Canards et l’Île Rouge. Outre les aspects de célébration que l’on retrouve partout au Canada, jouer de la musique à l’accordéon est une tradition authentique dans la péninsule de Port-au-Port. Très souvent invités lors des festivités dans la région, les Frères Félix sont de véritables stars locales.

D’ailleurs, Bernard Félix – l’un des deux membres du duo – n’hésite pas à transmettre sa passion et le patrimoine aux élèves des deux écoles francophones de la Péninsule comme en témoigne cet article de Radio-Canada datant de 2019.

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ONFR+ – Rachel Bolduc-Crustin, publié le 12 août 2023

[LA RENCONTRE D’ONFR+]

Coco Belliveau fait rire avec des sujets parfois sensibles : féminisme, grossophobie, pansexualité, autisme, agressions sexuelles, etc. De son propre aveu, l’humoriste fait les blagues qu’elle aurait eu besoin d’entendre. Et ça fonctionne. À quelques jours de la Fête nationale de l’Acadie, ONFR+ a rencontré cette artiste originaire de Grand-Sault, au Nouveau-Brunswick.

Coco Belliveau est une habituée du Womansplaning show, un spectacle où des humoristes expliquent des concepts féministes à travers leurs blagues. Crédit image: Ariane Famelard

« Comment vous définissez-vous comme artiste ?

Je dis humoriste disciplinaire, parce qu’artiste multidisciplinaire ratissait trop large. L’humour est la racine de tous mes éléments. Quand on me demande quel style d’humour, je dis politico-social. C’est intentionnellement vague.

Comment l’humour est-il arrivé dans votre vie ?

Je n’étais pas particulièrement drôle quand j’étais jeune. Ma famille a été surprise de mon choix. J’étais drôle, mais pas de façon intentionnelle. C’est ce que je voulais aller chercher.

Je faisais de l’improvisation et du théâtre. J’étais obsédée par les gens drôles. Pour moi, c’est un signe d’intellect. J’ai essayé l’humour. Je n’étais pas bonne, mais ça ne m’a jamais dérangée. Si j’ai envie de le faire, je le fais, c’est tout.

Coco Belliveau était d’abord incrédule quand un juge d’un concours d’humour lui a parlé de l’École nationale de l’humour (ÉNH). Crédit image : Émilie Lapointe

Je ne voyais pas ça comme un métier, parce qu’il n’y a pas une grande industrie de l’humour au Nouveau-Brunswick. Après un concours, un juge m’a dit que je devrais aller à l’École nationale de l’humour (ÉNH), que j’avais du potentiel, mais que je manquais d’organisation.

Pour moi, c’était vraiment gros de quitter le Nouveau-Brunswick. Mais j’y ai été et, t’sais, comme des fois tu cliques sur le bonheur ? Je ne suis pas matinale, mais je me réveillais avec la hâte d’aller rire avec ces gens. Je suis choyée, parce que c’est tellement difficile de trouver ce qu’on veut faire dans la vie, et ça a coulé naturellement pour moi.

Comment s’est passé le changement du Nouveau-Brunswick à Montréal ?

C’était difficile. Je suis très sensorielle. Je suis sur le spectre de l’autisme. Je trouvais ça super bruyant. Et rencontrer de nouvelles personnes, c’est difficile pour moi. Mon père était malade en plus… Avec le temps, j’ai appris à aimer Montréal. Mes deux meilleurs amis y ont déménagé. J’ai trouvé des points de repère et une autre famille, choisie.

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RADIO-CANADA – Publié le dimanche 13 août 2023

Une délégation de l’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon qui perpétue la tradition des doris, étaient de passage dans la Péninsule acadienne, samedi. Le bateau typique à leur coin de pays a ravivé de bons souvenirs, à Caraquet.

Un doris peint aux couleurs de l’Acadie.
PHOTO : RADIO-CANADA

Le doris est une embarcation en bois qui était utilisée pour la pêche en Amérique du Nord au 19e siècle. Il s’agissait du bateau de pêche primée de l’archipel français, qui en avait plus de 500 à l’époque.

C’est aussi une embarcation de pêche en bois qui est connue, à Caraquet : on en retrouve une, peinte aux couleurs acadiennes et mise en évidence par le Festival acadien, à l’avant du Centre culturel de Caraquet.

Déniché à Saint-Simon, ce doris a été fabriqué comme on le faisait à l’époque.

On n’a pas totalement éclairci son origine, précise le maire de la Ville de Caraquet, Bernard Thériault.

On pense qu’il aurait été construit il y a une trentaine ou une quarantaine d’années passées, probablement à l’école des pêches dans un programme de construction navale à partir d’un plan saint-pierrais, poursuit-il.

Le doris acadien n’a cependant pas pris l’eau depuis plusieurs années.

Passionnés de doris

Dans le cadre du Festival acadien de Caraquet, le président de l’association miquelonnaise Les Zigotos, Gérard Hélène, a présenté un exposé sur l’histoire du doris et sa fabrication.

Au fil du temps, les pêcheurs Saint-Pierre-et-Miquelon ont priorisé d’autres types d’embarcation, plus adaptés à la réalité maritime des îles.

Des membres des Zygotos.
PHOTO : FACEBOOK

PHOTO : FACEBOOK : ZIGOTOS SPM

Cependant, l’association des Zigotos, passionnée, a perpétué la tradition de son usage.

Quand nous avons repris l’association, il y a une douzaine d’années, il n’en restait qu’un. Aujourd’hui, l’association en possède douze. Douze doris qui naviguent et douze doris qui ont une histoire, dit Gérard Hélène.

Bien qu’une centaine de bénévoles fassent partie de l’Association des Zigotos, garder vivante la tradition du doris à Saint-Pierre-et-Miquelon n’est pas chose facile, puisqu’il existe peu de relève.

Il y a quelques jeunes, il n’y en a pas beaucoup. Il y a ici mon petit-fils qui nous donne un petit coup de main de temps en temps. Mais, autrement, il n’y en a pas vraiment, se désole Gérard Hélène.

Communautés de la morue

La ville de Caraquet et les îles Saint-Pierre-et-Miquelon sont deux territoires liés par l’Histoire.

Saint-Pierre-et-Miquelon a fait vivre la presque totalité de la Péninsule acadienne durant la prohibition puisque nos pêcheurs sont devenus des marchands d’alcool avec leur collaboration, raconte le maire Thériault

La présentation des Zigotos, à Caraquet, le 12 août 2023.
PHOTO : RADIO-CANADA

PHOTO : RADIO-CANADA

Si se réunir pour parler de doris était un geste de rapprochement, le maire Thériault souhaite maintenant que les échanges entre Caraquet et l’archipel français se poursuivent.

On est nées toutes les deux communautés de la morue. On continue à vivre de la mer et de la pêche et bien sûr la culture française est le trait d’union entre ces deux groupes, conclut le maire Thériault.

D’après le reportage de Mario Mercier

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RADIO-CANADA – Julie Sicot, publié le 14 août 2023

Ce sont 250 années de relations qui unissent cette région française et l’Acadie.

La Maison de l’Acadie est située à La Chaussée, en France.
PHOTO : GRACIEUSETÉ

La fête nationale de l’Acadie, le 15 août, se célèbre aussi en dehors des frontières canadiennes.

Dans le Poitou, en France, de nombreuses activités sont prévues du 13 au 15 août pour continuer à faire connaître et vivre cette histoire.

Le département de la Vienne a la chance exceptionnelle de faire partie des lieux d’où sont partis les Français qui sont devenus des Acadiens, et où sont revenus les Acadiens après le Grand Dérangement, raconte Catherine Servant, coprésidente de la Maison de l’Acadie, située à La Chaussée, au nord de Poitiers.

La Maison de l’Acadie est située à La Chaussée, en France.
PHOTO : GRACIEUSETÉ

Depuis 1984, ce musée fait découvrir l’histoire des familles locales parties vivre en Nouvelle-France.

C’est exceptionnel, je crois qu’il n’y a pas d’autres départements à avoir cette histoire, ajoute Catherine Servant.

Des associations locales, comme l’association des Cousins acadiens du Poitou ou la Maison de l’Acadie, continuent de faire vivre cette relation unique entre le Poitou et le Canada.

Florence Font (au centre) est coprésidente et guide à la Maison de l’Acadie.
PHOTO : GRACIEUSETÉ

Cette année, les festivités du 15 août ont une importance particulière, puisque cela fait 250 ans que des Acadiens sont revenus en France après le Grand Dérangement.

En 1773, près de 1500 Acadiens ont en effet été rapatriés du Canada vers le Poitou. Là, dans le centre-ouest de la France, 57 fermes ont été construites dans huit villages, sur ce que l’on a appelé la Ligne acadienne entre Châtellerault et Saint-Savin.

La Maison de l’Acadie
PHOTO : GRACIEUSETÉ

Peu de familles restèrent finalement en France, et beaucoup repartirent en Amérique. Malgré tout, le lien se maintient entre ce coin de l’Hexagone et leurs cousins acadiens, même si, comme le reconnaît Catherine Servant, la majorité des Français ignorent cette histoire.

Un lieu de mémoire

Chaque année, la Maison de l’Acadie accueille près de 500 visiteurs. C’est un lieu de mémoire, confie Catherine Servant. On reçoit beaucoup d’Acadiens américains qui viennent chercher leurs racines. On a une belle clientèle internationale.

Le drapeau de l’Acadie et le drapeau cajun déployés par des visiteurs de la Maison de l’Acadie, en France.
PHOTO : GRACIEUSETÉ

Il faut raconter qu’à une époque, des Français sont partis parce qu’en France, c’était compliqué, ajoute Florence Font, coprésidente et guide à la Maison de l’Acadie. Il n’y avait rien à manger. Ces Français étaient heureux de s’installer là-bas, et on est toujours aussi heureux de recevoir les Canadiens.

Pour les festivités du 15 août, une délégation d’Acadiens est justement présente dans cette région de la France. Le ministre néo-brunswickois de la Francophonie, Glen Savoie, est déjà sur place. Il doit rencontrer le président du conseil départemental de la Vienne, Alain Pichon.

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ONFR+ – Diego Elizondo, publié le 12 août 2023

[CHRONIQUE]

Il y a un an, Gisèle Lalonde nous quittait. Tous ont salué unanimement, et à juste titre, sa remarquable vie consacrée à la francophonie ontarienne. Si cette véritable icône de la francophonie sera à jamais associée au mouvement S.O.S. Montfort qu’elle a présidé, cette chronique propose de faire découvrir sa contribution méconnue dans le domaine du patrimoine franco-ontarien.

Après avoir mis en valeur le patrimoine franco-ontarien de son vivant, Gisèle Lalonde, fait maintenant son entrée dans l’histoire, au musée et dans notre toponymie.

Gisèle Lalonde s’adresse à une foule de 10 000 personnes rassemblées lors du Grand Ralliement le 22 mars 1997 au Centre municipal d’Ottawa. Crédit photo: Hôpital Montfort

L’HISTOIRE

Le moins qu’on puisse dire c’est que Gisèle Lalonde a toujours eu le sens de l’histoire. Elle y consacre une grande importance dans son implication communautaire.

Cela commence tôt à l’école avec l’influence que la congrégation religieuse des Filles de la Sagesse a eue sur elle : « elles m’ont enseigné mes droits de femme, à apprendre à me dépasser, l’attachement à mon histoire, à mon patrimoine et le respect », déclarait-elle en 2010.

AU CENTRE FRANCO-ONTARIEN DE RESSOURCES PÉDAGOGIQUES

À titre de directrice générale fondatrice du Centre franco-ontarien de ressources pédagogiques (CFORP), elle fait publier de 1978 à 1984 trois séries de livres sur l’histoire de villes et villages franco-ontariens, de partout en province. Mieux connus sous le nom de « PRO-F-ONT » (diminutif de Projet franco-ontarien), ces livres d’histoires destinés aux salles de classes du secondaire furent parmi les premiers documents qui permettaient aux Franco-Ontariens de connaître l’histoire de leur localité. 

Gisèle Lalonde présente au maire de la Cité de Vanier, Bernard Grandmaître, le livre sur l’histoire de Vanier de la série « PRO-F-ONT », publié aux éditions du CFORP. Source : Gisèle Lalonde, Jusqu’au bout ! Ottawa, Le Nordir, 2003, 337 p

En 1984, l’année du 10ᵉ anniversaire du CFORP (et des festivités du bicentenaire de l’Ontario), pour marquer ce double jalon, paraît un agenda historique sur l’Ontario français. Une première du genre.

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RADIO-CANADA – Mathilde Gautier, publié le 10 août 2023

Les faillites d’Astrid, une nouvelle websérie écrite et réalisée par la Franco-manitobaine Elena Sturk-Lussier, est en préparation. L’histoire se passe à Saint-Boniface.

Alice Blondeau, dans le rôle d’Astrid, revisite son Saint-Boniface et réfléchit à son retour dans la petite communauté franco-manitobaine après un échec à Montréal.
PHOTO : RADIO-CANADA / MATHILDE GAUTIER

La jeune étudiante franco-manitobaine Astrid part étudier à Montréal avec l’espoir de ne jamais revenir à Saint-Boniface. Cependant, elle échoue dans ses études et décide de revenir pour soutenir sa jeune sœur, qui traverse un moment difficile.

Cette histoire fait écho à la réalité de nombreux Franco-Manitobains.

Quitter pour aller à la grande ville, quitter pour aller à Montréal… c’est la réalité de beaucoup de gens qui partent et qui reviennent. Moi-même, je suis revenue à ma petite communauté après être partie, avoue la scénariste et réalisatrice Elena Sturk-Lussier.

On a alors le sentiment d’être en faillite, mais on retrouve aussi cette merveilleuse solidarité de notre communauté, poursuit-elle.

Le personnage d’Astrid est interprété par Alice Blondeau. La comédienne vient du Québec et a été accompagnée par Micheline Marchildon pour apprendre à parler le français avec un accent franco-manitobain. Sa jeune sœur est interprétée par la Franco-Manitobaine Zoé Gagnon.

PHOTO : RADIO-CANADA / MATHILDE GAUTIER

Afin de pouvoir diffuser cette série de six épisodes d’une quinzaine de minutes, Elena Sturk-Lussier a besoin de présenter aux diffuseurs et aux bailleurs de fonds une preuve de concept tournée en une journée dans Saint-Boniface.

Le tournage de la preuve de concept a eu lieu à Saint-Boniface durant toute une journée.
PHOTO : RADIO-CANADA / MATHILDE GAUTIER

PHOTO : RADIO-CANADA / MATHILDE GAUTIER

En deux minutes, les gens doivent comprendre de quoi parle la série, explique Elena Sturk-Lussier.

Cette dernière a obtenu une subvention du Fonds indépendant de production pour réaliser une preuve de concept. C’est la première étape avant d’envisager d’aller plus loin dans la production et la réalisation de la websérie.

Une collaboration mère-fille

La productrice Danielle Sturk accompagne sa fille dans ce projet. Elle trouve son chemin et je suis là pour la soutenir du mieux que je peux, dit-elle.

Cette collaboration mère-fille n’est pas la première. Elena Sturk-Lussier est passionnée d’écriture depuis son plus jeune âge. Danielle Sturk et elle ont travaillé ensemble de nombreuses années auparavant sur d’autres projets, mais de manière plus privée.

Danielle Sturk avoue qu’elle doit apprendre à ne pas parler tout le temps de travail avec sa fille. «Elena sait mettre des frontières entre la vie privée et la vie professionnelle et je dois apprendre à le faire davantage», dit-elle.

PHOTO : RADIO-CANADA / MATHILDE GAUTIER

C’est la première fois que Danielle Sturk produit pour une autre personne. Mon rôle est de trouver des financiers qui s’intéressent à ce projet et un diffuseur qui accepte d’accueillir cette série sur sa plateforme, explique-t-elle.

En évoquant l’industrie du cinéma au Manitoba, Danielle Sturk constate que de plus en plus de séries sont produites localement par et avec des professionnels franco-manitobains.

Le cinéaste franco-manitobain Stéphane Oystryk est d’ailleurs consultant en scénarisation pour le projet d’Elena Sturk-Lussier.

On n’est pas uniquement une industrie de services pour les idées des autres; on est aussi des créateurs au Manitoba. C’est ce qui me rend la plus fière dans ce projet : c’est de pouvoir soutenir une nouvelle voix créatrice d’ici, soutient Danielle Sturk.

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ONFR+ – Mickael Laviolle, publié le 10 août 2023

SCARBOROUGH  Si la nageuse franco-ontarienne de Sudbury s’est illustrée avec un total de quatre médailles lors des Championnats nationaux, son coéquipier Alexandre Landy s’est quant à lui révélé lors de l’ultime journée de compétition avec une médaille de bronze sur le 200m brasse. Le nageur a terminé troisième, ce 6 août. Petite présentation de ce jeune nageur franco-sudburois qui pourrait faire parler de lui dans les années à venir. 

Alexandre Landry est un nageur franco-ontarien qui représentait Sudbury aux Championnats nationaux de natation à Scarborough. Il a fini 3ᵉ sur le 200m brasse. Crédit image: Daniel Landry

Tous les regards franco-ontariens étaient tournés vers Nina Kucheran pour les Championnats canadiens de natation qui se déroulaient au Centre Panaméricain de Scarborough du 1ᵉʳ au 6 août. La brasseuse francophone, qui représentait sa ville natale de Sudbury, faisait partie des favorites dans sa discipline et ses distances de prédilection (50m, 100m et 200m). 

Si au final Nina s’est heurtée dans chaque course à Rachel Nicol, nageuse expérimentée qui a raflé toutes les premières places, elle a tout de même signé des podiums de façon très engagée sur chaque course. Malgré la déception de ne pas avoir battu ses records personnels, Kucheran a été en mesure de s’évaluer face à la concurrence. Elle ira en Floride – après des vacances bien méritées – ayant en tête l’envie de progresser tout en s’appuyant sur ses performances aux Championnats nationaux. 

ALEXANDRE LANDRY, LA BELLE SURPRISE 

De manière plus inattendue, son coéquipier de l’équipe de natation de Sudbury (Sudbury Laurentian Swim Club), Alexandre Landry s’est totalement révélé sur la compétition. Le natif de Hanmer a battu ses records personnels sur deux de ses trois disciplines de prédilection, les 50m (29”14) et 200m brasse (2’18”55). Au-delà de ce record, c’est une médaille de bronze que le jeune nageur de 20 ans a empoché sur le 200m. 

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 2 août 2023

Aux yeux des Acadiens, la Fête nationale de l’Acadie représente une occasion unique pour célébrer l’identité acadienne et souligner ses différents aspects culturel et linguistique. Un peu comme la Saint-Jean au Québec et dans certaines communautés francophones en milieu minoritaire. Dans cette série d’articles, Francité vous fait découvrir comment les Acadiens des provinces atlantiques célèbrent leur fête nationale qui a lieu chaque année le 15 août.

Le Tintamarre de Charlottetown. Crédit Photo : Radio-Canada

Comme à l’accoutumée, la communauté acadienne et francophone de l’Île-du-Prince-Édouard se prépare avec enthousiasme à célébrer la Fête nationale de l’Acadie. Cette année encore, les festivités prendront la forme du « Franco-Tour de l’Île » comme depuis 2 ans déjà.

En fait, chaque centre scolaire communautaire organise une célébration, garantissant ainsi une célébration vibrante dans toutes les régions de l’Île !

Selon la Société acadienne et francophone de l’Île-du-Prince-Édouard (SAF’Île), le « Franco-Tour de l’Île » est l’occasion idéale pour la communauté acadienne et francophone de célébrer sa culture et son patrimoine de manière festive et conviviale.

De multiples activités sont prévues pour divertir les personnes participantes de tous âges. Jonglage, spectacles de claquettes, musique live, et autres animations seront au menu pour faire vibrer les cœurs et émerveiller les foules.

La célébration se tiendra dans différents lieux emblématiques de l’Île-du-Prince-Édouard, dont le Parc Bicentenaire à Prince-Ouest, le Terrain de l’Exposition agricole et du Festival acadien à Évangéline, la mairie de Summerside et Spinnacker’s Landing à Summerside, le Tintamarre à Rustico et la Banque des Fermiers, ainsi que Founder’s Food Hall et la mairie de Charlottetown.

Une photo archive d’un tintamarre qui a eu lieu dans la région Évangéline il y a quelques années.

Tout au long de la journée, les personnes auront l’occasion de déguster des spécialités culinaires acadiennes, d’explorer des stands d’artisanat local et de profiter d’activités pour les enfants, dont du maquillage festif.

« La Fête nationale de l’Acadie sur l’Île-du-Prince-Édouard promet d’être une célébration inoubliable, mettant en valeur la culture et la fierté acadienne à travers divers événements festifs dans les communautés locales », souligne la SAF’Île dans un communiqué.

L’événement sera ouvert à toutes les personnes, qu’elles soient membres de la communauté acadienne ou non, car la Fête nationale de l’Acadie est aussi, selon la SAF’Île, une opportunité d’en apprendre davantage sur la culture et l’histoire de cette belle communauté.

Notons, enfin, que la SAF’Île est une organisation dédiée à la promotion et à la défense des droits et des intérêts de la communauté acadienne et francophone de l’Île-du-Prince-Édouard. Elle soutient les initiatives visant à renforcer la présence et le rayonnement de la langue et de la culture françaises sur l’Île.

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RADIO-CANADA – Publié le 9 août 2023

La cinéaste saskatchewanaise Jessie Short réalise un documentaire sur son grand-oncle Édouard Beaupré, aussi connu comme le géant de Willow Bunch.

Édouard Beaupré a connu une gloire éphémère en tant qu’homme fort, lutteur et artiste de cirque.
PHOTO : (GRACIEUSETÉ : WILLOW BUNCH MUSEUM)

Elle s’est basée sur des souvenirs transmis par ses grands-parents et ses parents ainsi que sur ses propres souvenirs pour raconter une histoire plus intime de celui qui était un artiste de cirque et qui mesurait 2,52 m (soit 8 pi 3 po).

La taille d’Édouard Beaupré était attribuée au gigantisme hypophysaire, une maladie très rare dans laquelle une tumeur de l’hypophyse entraîne la production d’un taux excessif d’hormones de croissance.

Le natif de Willow Bunch, qu’on appelait aussi le gentil géant, a connu une gloire éphémère en tant qu’homme fort, lutteur et artiste de cirque. En raison de sa grande taille, il attirait l’attention partout où il allait.

Jessie Short indique qu’elle souhaite transmettre l’histoire d’Édouard Beaupré et mettre en évidence son héritage métis. Cet homme parlait le français, l’anglais, le cri, le sioux et le michif.

Le tournage a débuté dans la région de Willow Bunch avec l’appui de l’Office national du film du Canada.

La cinéaste Jessie Short veut raconter l’histoire de son grand-oncle.
PHOTO : RADIO-CANADA / LOUISE BIGEAGLE

PHOTO : RADIO-CANADA / LOUISE BIGEAGLE

Édouard Beaupré est né à Willow Bunch en 1881 et était l’aîné des enfants de Gaspard Beaupré, un Franco-Canadien originaire du Québec.

Sa mère, Florestine Piché, qui était d’origine crie et métisse, s’est installée à Willow Bunch avec sa famille, après avoir quitté le Manitoba à cause de la Résistance de la rivière Rouge.

Les souvenirs d’un gentil géant

Jessie Short dit avoir grandi en entendant des histoires sur son grand-oncle, une personne qui a atteint sa grande taille alors qu’il n’avait que 9 ans.

Elle raconte que son père lui parlait souvent de l’époque de son enfance, surtout quand il se rendait à la ferme de ses grands-parents et qu’il voyait les vêtements d’Édouard Beaupré. Sa grand-mère les avait gardés soigneusement, en souvenir de son frère.

Quand ils étaient enfants, lui et ses frères et sœurs essayaient de faire entrer autant d’enfants que possible dans le manteau géant; ce genre de choses, raconte Jessie Short.

Édouard Beaupré est décédé en 1904 d’une hémorragie pulmonaire alors qu’il n’avait que 23 ans. Il se trouvait alors à Saint-Louis, dans l’État du Missouri.

Lorsque son père est venu de la Saskatchewan pour ramener le corps d’Édouard Beaupré chez lui, il s’est rendu compte qu’il n’avait pas assez d’argent. Cependant, sa dépouille n’a pas été enterrée à Saint-Louis, aux États-Unis.

À l’insu de sa famille, son corps avait été embaumé et exposé dans la vitrine d’un magasin local, pour se retrouver à Montréal, dans un musée, en 1905.

Peu de temps après, un cirque avait pris possession de sa dépouille, avant de le jeter dans un entrepôt en raison d’une faillite.

Le corps d’Édouard Beaupré avait été retrouvé par des enfants quelque temps après et avait été récupéré par l’Université de Montréal, qui l’a soumis à un processus de momification et l’a conservé dans une boîte en verre jusque dans les années 1970.

Lorsqu’Ovila Lespérance – qui est un des neveux d’Édouard Beaupré – a découvert le corps de son oncle à l’université, en 1970, cela a été un choc pour lui.

L’Université de Montréal a rendu son corps à la famille en 1989, et un an plus tard, il a été enterré à Willow Bunch par des membres de cette dernière.

Une statue d’Édouard Beaupré se trouve aujourd’hui devant le musée de Willow Bunch.

Avec les informations de Louis BigEagle

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