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Un 42e Festival international du film de Vancouver aux accents francophones |RADIO-CANADA|

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Victoria Kopiloff, publié le 28 septembre 2023

Le 42e Festival international du film de Vancouver (VIFF) débute le 28 septembre au Vancouver Playhouse. L’événement qui se tient jusqu’au dimanche 8 octobre présentera 230 films, dont de nombreuses productions en français ou francophones.

Le film de Justine Triet, Anatomie d’une chute, qui a remporté la Palme d’or au Festival de Cannes en 2023, fait partie de la programmation de cette année.
PHOTO : GRACIEUSETÉ : TIFF

Le Festival de Cannes à l’honneur

Cette année, le VIFF présente la quasi-totalité du palmarès du jury du Festival de Cannes 2023.

En ouverture, les organisateurs ont choisi de projeter le film récompensé par le Prix du jury, Fallen Leaves d’Aki Kaurismäki.

Pour son 21e long métrage, le réalisateur finlandais évoque des thèmes universels comme la solidarité, l’espoir ou encore l’amour.

Le spectateur découvre le destin de deux personnes solitaires qui rêvent de trouver l’amour de leur vie. Un unique et dernier amour qu’ils pensent chacun avoir trouvé lors de leur rencontre à Helsinki. La vie mettra toutefois des obstacles sur leur route du bonheur.

Le film Fallen Leaves du réalisateur finlandais Aki Kaurismäki inaugurera le festival.
PHOTO : IMAGE FOURNIE PAR LE FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE VANCOUVER

Il sera également possible de voir d’autres vainqueurs du Festival de Cannes comme Anatomie d’une chute de Justine Triet, qui a gagné la Palme d’or, La zone d’intérêt de Jonathan Glazer (Grand prix) ou encore Monster de Hirokazu Kore-eda (prix du meilleur scénario).

La passion de Dodin Bouffant de Trân Anh Hùng, sacré meilleur réalisateur lors du Festival de Cannes, clôturera le VIFF, le dimanche 8 octobre au Vancouver Playhouse.

Nombreux films francophones

Une cinquantaine d’œuvres en français et de productions francophones sont prévues cette année. Parmi les films franco-canadiens, on peut noter Les jours heureux de Chloé Robichaud et le bouleversant Richelieu de Pier-Philippe Chevigny qui se penche sur le quotidien difficile des travailleurs étrangers dans les fermes du Québec.

Le film Le Ravissement d’Iris Kaltenbäck a reçu le Prix SACD à la Semaine de la Critique du Festival de Cannes 2023.
PHOTO : MACT PRODUCTIONS

Du côté français, en dehors des films primés par le Jury de Cannes, Le Ravissement d’Iris Kaltenbäck est à découvrir.

Pour son premier long-métrage, la réalisatrice a su raconter tout en finesse et délicatesse l’histoire d’une jeune sage-femme parisienne quittée par son petit-ami alors que sa meilleure amie lui annonce sa grossesse. Une situation qui l’amène à faire une série de mauvais choix jusqu’à faire l’impensable.

Sélection de films locaux

Comme chaque année, le VIFF propose une large sélection de films tournés en Colombie-Britannique. L’occasion de découvrir des talents locaux comme la réalisatrice originaire de Vancouver, Meredith Hama-Brown.

Son film Seagrass est présenté dans la catégorie Northern Lights du festival.

Le drame canadien Seagrass, réalisé par Meredith Hama-Brown, est centré sur une famille en retraite suite au décès de la grand-mère maternelle.
PHOTO : SOUMIS PAR NICOLA PENDER/PENDER P

Lauréat du prix FIPRESCI, récompense décernée par la Fédération internationale de critiques de films lors du Festival international du film de Toronto, le long métrage raconte l’histoire d’une Canadienne d’origine japonaise, Judith, qui emmène sa famille dans une retraite de développement personnel après le décès récent de sa mère.

Lorsque Judith et son mari se lient d’amitié avec un autre couple interracial qui semble avoir le mariage parfait, Judith commence à reconnaître à quel point sa relation est irrémédiablement fracturée.

Autre film très attendu, le documentaire I’m Just Here for the Riot de Kathleen S. Jayme et Asia Youngman.

Les deux réalisatrices reviennent sur les émeutes qui se sont déroulées après la défaite des Canucks de Vancouver lors du septième et dernier match de finale de la Ligue nationale de hockey en 2011.

Elles se sont notamment intéressées aux conséquences des images filmées par des centaines de téléphones cellulaires lors de cette nuit de violence. Des images qui ont servi de support pour démasquer et parfois humilier ceux qui y ont participé jusqu’à changer à jamais la vie de certains émeutiers.

I’m Just Here for the Riot explore à la fois la période précédant les émeutes et leurs conséquences.
PHOTO : TIJANA MARTIN

Les deux Vancouvéroises soulèvent des questions profondes sur la violence et le pouvoir qui a pu habiter cette foule en colère, mais aussi nourrir la vengeance démesurée qui a mené une chasse en ligne des responsables.

Tous les horaires des projections du VIFF sont disponibles sur le site internet de l’évènement.

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