
RADIO-CANADA – Patrick Butler, publié le 19 octobre 2023
La Fédération des francophones de Terre-Neuve et du Labrador (FFTNL) salue l’élection d’un député représentant plusieurs communautés francophones à la tête du Parti progressiste-conservateur de la province.

PHOTO : RADIO-CANADA / PATRICK BUTLER
Tony Wakeham, élu chef de la formation samedi dernier, est député dans Stephenville-Port au Port et connaît très bien nos communautés
, selon le directeur général de la FFTNL, Gaël Corbineau.
C’est parfois difficile de se faire entendre, de se faire reconnaître. Ce n’est pas toujours la priorité du moment.Une citation deGaël Corbineau, directeur général de la Fédération des francophones de Terre-Neuve-et-Labrador
Donc, nous, on se réjouit d’avoir quelqu’un à la tête du Parti conservateur qui […] connaît très bien la communauté francophone de sa région
, ajoute-t-il, tout en précisant que la FFTNL est un organisme apolitique.
Gaël Corbineau indique que la province doit s’attaquer à plusieurs dossiers chauds touchant l’éducation et les familles francophones, dont les infrastructures scolaires, le déficit en services à la petite enfance et l’absence de centre de ressources familiales en français à Terre-Neuve-et-Labrador.

PHOTO : RADIO-CANADA/PHILIPPE GRENIER
Il souligne aussi que selon les données les plus récentes de Statistique Canada, seulement 16 % des enfants admissibles fréquentent les écoles francophones de la province.
C’est le cas en particulier dans la région de M. Wakeham, puisqu’on considère, du côté des francophones, que dans cette région-là, presque 100 % de la population est ayant droit
, rappelle-t-il.
Il y a la clause grand-père dans la Loi scolaire provinciale qui donne les droits à toute personne ayant des racines francophones ou acadiennes de fréquenter nos écoles et dans cette région-là, c’était extrêmement francophone et acadien, par le passé.
Jeudi, devant la Chambre d’assemblée, Tony Wakeham s’est engagé à s’attaquer à la pénurie d’enseignants dans les écoles de la province. Depuis des années, il existe une pénurie d’enseignants francophones à l’échelle nationale.
[Les électeurs] doivent s’attendre à un gouvernement qui se penche sur leurs préoccupations et qui connaît bien leur réalité
, a soutenu Tony Wakeham.