Aller au contenu

Les monuments de la francophonie en Ontario : les symboles, la fierté et les coûts |ONFR+|

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Lila-Mouch Essers, publié le 5 mars 2024

OTTAWA – Les monuments de la francophonie font partie du patrimoine franco-ontarien. Si ces infrastructures sont estimées par la communauté, elles représentent tout de même un coût pour les contribuables. Venant d’une initiative communautaire, voire de municipalités, les monuments de la francophonie sont des symboles, des œuvres commémoratives. Leur nombre croît de manière significative dans les régions où habitent les francophones de la province. Les matériaux utilisés, le style et le coût de ces structures soulèvent cependant plusieurs questions.

« Quand nous apercevrons notre drapeau franco-ontarien flotter du haut de son mât de 70 pieds, nous saurons que nous sommes chez nous […], et ici pour y rester », avait un jour dit Bernard Grandmaître, le président d’honneur des Monuments de la francophonie d’Ottawa.

« J’aimerais voir des monuments partout où il y a des francophones en Ontario », avoue Tréva Cousineau en entrevue avec ONFR. Mme Cousineau a été membre du comité organisateur pour les six premiers monuments de la francophonie.

« Les comités organisateurs peuvent faire ce qu’ils veulent, chaque municipalité est libre d’ériger un monument comme elle le veut et tant mieux, puisque ça démontre notre diversité », pense-t-elle.

Il existe 18 monuments de la francophonie en Ontario. Une grande partie se trouve dans l’Est ontarien, là où se trouve la plus forte population de francophones.

Le monument de la francophonie érigé à Alfred en septembre 2023. Crédit image : Lila Mouch

Lire la suite sur ONFR+