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L’UEMNO inaugure le Centre Dr. Gilles Arcand sur l’équité en santé |RADIO-CANADA|

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Chris St-Pierre et Bienvenu Senga, publié le 11 juin 2024

L’Université de l’École de médecine du Nord de l’Ontario (UEMNO) a réuni ses dirigeants et partenaires lundi avant-midi pour officiellement ouvrir les portes du Centre Dr. Gilles Arcand sur l’équité en santé dans le Grand Sudbury.

Plusieurs membres de l’administration de l’UEMNO étaient rassemblés lundi pour l’ouverture officielle.
PHOTO : RADIO-CANADA / BIENVENU SENGA

Le centre a été nommé en hommage au Dr. Gilles Arcand, un médecin qui était au service des communautés rurales du Nord du Québec et des communautés marginalisées jusqu’à son décès en 1975.

Il a pour but d’aider les gens qui ont besoin et méritent d’accéder à de meilleurs services de santé dans la région et au-delà, peut-on lire dans un communiqué.

Pour y arriver, l’UEMNO y mènera des recherches pour mieux aligner la formation qu’elle offre en fonction des besoins des communautés et de leurs patients.

C’est vraiment la première fois qu’on a un endroit où on peut faire de la recherche ensemble en partenariat avec nos communautés, indique Dre Erin Cameron, directrice du centre.

Le Réseau du mieux-être francophone du Nord de l’Ontario espère que les projets du centre fourniront des réponses aux questions qui se posent sur l’accessibilité des soins en français dans la région.

Un atout pour les francophones

Les étudiants qui se verront intégrés à différents projets auront plusieurs façons d’apprendre en y participant. La chercheuse Brianne Wood souhaite les initier au plus grand nombre de méthodes de recherches possible afin de les préparer pour le marché du travail.

Il faut s’imbiber dans le milieu pour apprendre les différentes façons dont le système de santé et les communautés fonctionnent, souligne-t-elle.

Non seulement ils aideront à récolter des données qui démontrent les forces et faiblesses du système de santé local, ils pourront se familiariser avec les enjeux des francophones.

Monique Rocheleau croit qu’il faudrait s’inspirer de différentes études menées par l’Institut du Savoir Monfort sur les services de santé en français.
PHOTO : RADIO-CANADA / CAPTURE D’ÉCRAN

Les dernières études remontent à il y a 10 ans, alors c’est le temps qu’on fasse quelque chose d’autre, rappelle Monique Rocheleau, directrice générale adjointe du Réseau de mieux-être francophone du Nord de l’Ontario.

À quoi ressemble la nouvelle francophonie du Nord de l’Ontario et quels sont les besoins? Ce sont les questions prioritaires.

Une citation de Monique Rocheleau, directrice générale adjointe du Réseau de mieux-être francophone du Nord de l’Ontario

Des discussions ont déjà été entamées avec des chercheurs du centre qui s’intéresseraient aux facteurs qui influencent la santé des francophones.

Ces données permettraient notamment de mieux planifier l’offre de services et répondre aux besoins d’une population changeante en raison de l’immigration.

Répondre aux iniquités régionales

Dre Cameron rappelle que chaque communauté a ses particularités, qu’elle soit francophone, anglophone, autochtone ou isolée.

Un des problèmes que nous avons c’est que nous ne savons pas exactement pourquoi il y a tellement d’iniquité, explique le Dr. Alexandre Anawati, professeur agrégé à l’UEMNO et responsable clinique de la responsabilité sociale à l’hôpital Horizon Santé-Nord.

Selon lui, il s’agit d’un important obstacle dans l’élaboration de pistes de solution. C’est pourquoi il espère que les projets du centre permettront d’informer les réflexions sur l’accès équitable aux soins de santé.

Entre autres, des équipes de recherche s’attardent à identifier la place de l’intelligence artificielle dans les hôpitaux du Nord dans un contexte de crise et à trouver des solutions pour améliorer l’offre de services de santé mentale pour les jeunes.

D’autres projets, comme celui mené par Dr. Anawati sur la création d’outils faisant la promotion des pratiques responsables dans les hôpitaux, servent déjà de base pour développer des systèmes de santé qui sont responsables socialement.

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