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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 4 décembre 2023

Selon un rapport publié le 30 novembre 2023 et préparé pour la Fédération culturelle canadienne-française (FCCF), la communauté culturelle canadienne-française génère environ 6 milliards $.

Artistes sur scène – Pexels.com

L’impact économique des arts, de la culture et du patrimoine de la communauté culturelle canadienne-française (hors Québec) s’élevait à 5,63 milliards de dollars en 2021.

C’est l’un des principaux chiffres à retenir du rapport préparé pour la Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) par la firme Hill Strategies.

36 100 travailleurs francophones en culture 

Cette estimation de 5,63 milliards $ en 2021 comprend 2,76 milliards $ comme impact direct, 1,67 milliard $ comme impact indirect et 1,2 milliard $ comme impact induit.

« Les impacts directs représentent la valeur ajoutée au produit intérieur brut (PIB) des dépenses dans le secteur culturel. Les effets indirects comptent les nouvelles dépenses (des fournisseurs, par exemple) engendrées par les dépenses des organismes culturels. Les effets induits représentent les dépenses engendrées par les salaires du personnel culturel et du personnel des fournisseurs », expliquent les auteurs du rapport.

Autre chiffre pertinent à retenir : il y a 36 100 personnes hors Québec qui parlent français et travaillent en culture, soit 5,2 % de toutes les personnes qui travaillent en culture hors Québec, selon une demande spéciale du recensement de 2021.

Par ailleurs, le rapport contient des résultats provinciaux et territoriaux détaillant l’impact de la communauté culturelle francophone dans chaque province et territoire hors Québec.

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RADIO-CANADA – Publié le 3 décembre 2023

Un comité de citoyens qui milite pour faire changer le nom de l’Université de Moncton s’est réuni dimanche matin afin de décortiquer le rapport sur la question qui a été présenté vendredi.

Le campus de l’Université de Moncton le 1er juin dernier.
PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

Depuis quelques mois, un comité demande de remplacer le nom de la plus grande université francophone des provinces de l’Atlantique.

Selon les membres de ce comité, ce nom fait référence à Robert Monckton, l’administrateur colonial britannique qui a joué un rôle actif dans la déportation des Acadiens au 18e siècle.

Dans un rapport présenté vendredi, l’historien Maurice Basque et la politologue Stéphanie Chouinard ont déterminé que le changement du nom de cette université pourrait coûter jusqu’à 4,6 millions de dollars.

Lise Ouellette en entrevue le 16 avril dernier à Edmundston.
PHOTO : RADIO-CANADA

Dans une entrevue accordée dimanche au Téléjournal Acadie, Lise Ouellette, une des porte-parole du comité citoyen en faveur de ce changement de nom, a qualifié le rapport Chouinard-Basque de rigoureux. Elle s’interroge toutefois sur les coûts évoqués par les auteurs.

On aimerait que ce soit plus bas, évidemment. Même à 4,6 millions, ce n’est pas une barrière au changement de nom.

Une citation de Lise Ouellette, porte-parole du comité citoyen pour le changement de nom de l’Université de Moncton

Il y a probablement des dépenses qui sont trop élevées là-dedans et qui ne sont pas nécessairement pertinentes, a-t-elle affirmé. ll faut faire une étude plus approfondie de la question des coûts.

Pas aux frais des étudiants, plaide le comité

Dans le rapport sur la dénomination de l’Université de Moncton, Maurice Basque et Stéphanie Chouinard ont aussi noté qu’on avait peu entendu les étudiants dans ce débat.

Le président de la Fédération étudiante de l’Université de Moncton (FÉCUM), Étienne Bélanger, a répondu vendredi que les étudiants ont d’autres priorités : leurs études, leurs droits de scolarité et le coût de la vie.

Le nom que porte l’Université de Moncton n’est pas la priorité des étudiants, selon le président de la FÉCUM, Étienne Bélanger. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / PATRICK LACELLE

Lise Ouellette y voit une occasion à saisir. Le comité citoyen dit avoir entamé une série de rencontres avec les conseils étudiants et avec la Fédération des jeunes francophones du Nouveau-Brunswick (FJFNB).

On s’est déjà engagés dans une campagne de financement communautaire pour couvrir les coûts du changement [de nom], dit-elle. Ce ne sera pas aux frais des étudiants, ça, c’est extrêmement clair.

On comprend les priorités des associations étudiantes au niveau du coût de la vie à l’heure actuelle, alors on est très empathiques, assure-t-elle.

Le mandat confié à Stéphanie Chouinard et à Maurice Basque ne leur demandait pas de recommander ou non un changement de nom.

Lise Ouellette affirme que le comité demeure prudemment optimiste quant au succès de sa démarche.

Les consultants engagés par l’Université de Moncton, Maurice Basque et Stéphanie Chouinard, ont présenté leurs conclusions vendredi.
PHOTO : RADIO-CANADA / NICOLAS STEINBACH

Le comité citoyen se prépare à participer samedi prochain à une rencontre avec le conseil de l’Université de Moncton.

On va travailler avec le conseil de l’Université pour poursuivre les démarches dans le dossier, dit Mme Ouellette.

C’est toujours un processus qui est sensible et délicat, mais il faut absolument éviter de polariser. Il faut créer des occasions de dialogue. Il faut que la démarche soit constructive, ajoute-t-elle. Il faut de la transparence, et nous, on va travailler dans ce sens-là.

Avec les renseignements de Janic Godin

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ONFR+ – Inès Rebei, publié le 2 décembre et mis à jour le 3 décembre 2023

SUDBURY – La préouverture de la librairie-boutique de la Place des Arts était très attendue par la communauté francophone de Sudbury. La vente de livres a déjà bien commencé ce vendredi après-midi alors même que l’étalage ne fait que commencer.

Il reste encore de l’ouvrage mais la préouverture permet d’enclencher les choses selon la directrice-générale de la librairie-boutique de la Place des Arts de Sudbury. Crédit image : Inès Rebei

« Ça ne s’arrête pas, je n’ai même pas le temps de placer les livres sur les étagères », relate avec enthousiasme la directrice générale Monica Meza Giron, fraîchement embauchée à ce poste après plus d’un an de recherches.

Après des tests réalisés avec succès la veille, la caisse de la librairie-boutique a déjà bien fonctionné. Celle qui a récemment déménagé à Sudbury depuis Montréal explique que des curieux se sont présentés avant même la préouverture pour jeter un coup d’œil à l’établissement attendu depuis l’ouverture de la Place des Arts, il y a plus d’un an et demi.

Mme Meza Giron se dit déjà vraiment surprise de la réponse de la communauté. Crédit image : Inès Rebei

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FRANCITÉ – Publié le 4 décembre 2023

Québécois d’origine française, Cédrick Pipitone a décidé d’organiser plusieurs voyages au Canada pour aller à la rencontre des francophones en milieu minoritaire. Féru de culture et de patrimoine, le jeune voyageur publie sur Francité une série d’articles de blogue pour revenir sur chacune de ses aventures et ses trouvailles avec ses cousins lointains d’Amérique.

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Les virées de Cédrick : découvrir la francophonie ontarienne à travers le Festival Franco-Ontarien

Les virées de Cédrick : Immersion à Clare durant la Fête nationale de l’Acadie

Les virées de Cédrick : à la découverte du 18e monument francophone de l’Ontario à Alfred dans l’Est de la province

Natif de la France, Cédrick Pipitone est ingénieur confirmé des TI dans une compagnie aérienne. Après des études à l’École de technologie supérieure à Montréal, le jeune québécois d’adoption a décidé de rester au Québec pour en faire sa terre d’accueil. À la veille de sa demande de citoyenneté canadienne, Cédrick part à la découverte des francophones des milieux minoritaires lors d’événements culturels partout au Canada. « Ma réflexion m’a fait réalisé que ce qui me poussait à vouloir devenir citoyen, c’était ce lien indescriptible que je ressens avec la culture, l’histoire, les valeurs et les traditions canadiennes-françaises ».

FRANCITÉ

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RADIO-CANADA – Publié le 26 novembre 2023

Une nouvelle œuvre d’art inspirée du drapeau acadien est prête à accueillir les automobilistes qui traverseront le nouveau pont international entre Edmundston et Madawaska, au Maine.

L’artiste américain Ralph Helmick est le créateur de la sculpture « Stella ».
PHOTO : DESCHAINE DIGITAL/FACEBOOK

L’étoile métallique stylisée à cinq pointes est installée du côté américain, à Madawaska, dans le Maine.

L’œuvre, qui fait plus de dix mètres de hauteur et cinq mètres de largeur, a été commandée par le General Services Administration des États-Unis dans le cadre de son programme Art in architecture.

Le motif de l’étoile à cinq pointes décore déjà de nombreuses granges et maisons du comté d’Aroostook et apparaissait sur le premier drapeau de l’État du Maine, conçu en 1901, peut-on lire dans leur communiqué de presse.

Bien que des délais de construction reportent l’ouverture du pont international, la sculpture a été inaugurée la semaine dernière.

Un symbole répandu

Le sculpteur de l’étoile, Ralph Helmick, affirme avoir imaginé ce projet à la suite d’une visite dans la région en 2019.

Il s’est aperçu que l’étoile était souvent présente des deux côtés de la frontière.

La plupart des gens la considèrent comme l’étoile acadienne, dit l’homme, qui habite la région de Boston.

En faisant de la recherche à la bibliothèque, il a toutefois découvert que l’étoile était aussi associée à un symbole patriotique pour certains et à la culture mi’kmaw pour d’autres. Elle peut aussi être vue comme un porte-bonheur.

Il s’agit d’un symbole assez répandu qui a une signification différente pour différentes personnes, résume Ralph Helmick.

La sculpture fait face à l’est et à l’ouest, dans le même sens que la route 1.
PHOTO : DESCHAINE DIGITAL/FACEBOOK

L’artiste a intitulé sa sculpture Stella, la racine latine du mot français étoile.

L’étoile acadienne transcende les clivages politiques , fait-il valoir. Les liens culturels prévalent toujours sur les frontières politiques, et cela peut prendre la forme d’une langue, d’un dialecte, ou d’un symbole.

Le soudeur de grand talent Matt Koestner a aidé Ralph Helmick à faire de sa vision une réalité : l’œuvre scintillante est une sculpture cinétique. L’espace négatif de l’œuvre permet aussi de voir à travers d’elle.

L’une des plus belles choses, dans le nord du Maine, c’est le ciel nocturne. J’habite près d’une ville, alors je ne vois pas cela souvent, partage Ralph Helmick.

Célébrer l’héritage

Le photographe acadien du Madawaska Steven Deschaine a récemment pris un cliché par drone de la sculpture et l’a partagé sur ses médias sociaux.

Environ 95 % des commentaires étaient très positifs, note-t-il. Je crois que les gens sont fiers de célébrer leur héritage.

Lui-même trouve très belle cette étoile, illuminée au coucher de soleil. C’est une nouvelle attraction touristique dans sa ville de résidence qui a eu plusieurs soubresauts économiques au fil du temps, poursuit-il.

On n’a pas beaucoup de nouveaux monuments ou d’attractions dans la ville, alors, ça fait quelque chose de nouveau. Les gens vont pouvoir s’y prendre en photo.

De son côté, le maire d’Edmundston, Eric Maquis, trouve l’initiative extraordinaire.

On dirait que les gens ont l’impression que c’est un geste rempli de gentillesse de la part des Américains, avance-t-il.

D’après le reportage de Bobbi-Jean MacKinnon de CBC

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ONFR+ – Mickael Laviolle, publié le 24 novembre et mis à jour le 27 novembre 2023

Valérie Grenier aura l’occasion de skier devant sa famille et ses amis à Mont Tremblay en décembre prochain. Crédit image: Gary Yee

[ENTREVUE EXPRESS]

QUI :

Native d’Ottawa, Valérie Grenier est l’étoile franco-ontarienne du ski canadien.

LE CONTEXTE :

Après une saison 2022-23 réussie (première médaille d’or en carrière en janvier dernier), la skieuse a débuté le chapitre 2023-24 de sa carrière, le 28 octobre dernier, avec une 7e place sur le slalom géant de Soldën en Autriche. Ce week-end, elle aborde sa deuxième épreuve de Coupe du monde, aux États-Unis à Killington dans le Vermont, en slalom géantavant de vivre un moment historique, les 2 et 3 décembre prochain, avec une épreuve « à la maison » à Mont-Tremblant.

L’ENJEU :

La skieuse ottavienne nous en dit plus sur son entraînement estival, revient sur son état d’esprit avant sa première compétition, souligne l’importance pour elle d’une bonne préparation mentale et partage ses impressions sur cette étape de la Coupe du monde à Mont-Tremblant, de retour au Québec pour la première fois depuis 1983.

« Comment s’est passée votre préparation estivale? 

Mon été s’est super bien passé, j’ai décidé d’habiter à Tremblant, donc j’ai pu m’entraîner avec mon entraîneur physique qui habite lui aussi là-bas. On s’est entraîné vraiment fort tout l’été. Je me sens super prête. On a eu aussi deux camps au Chili, en août et septembre. Ça s’est bien passé. Le premier camp à été un peu plus difficile du côté de la neige. Ce n’était pas les meilleures conditions. C’était un peu mou, alors qu’on préfère quand c’est comme de la glace, vraiment dure. Mais le deuxième camp s’est vraiment bien passé, on a eu de belles conditions, c’était parfait pour la préparation. 

Quel était votre programme lors de ces camps d’entraînement au Chili? 

Pour commencer, on skiait vraiment tôt le matin parce que, par la suite, dans la journée, il commençait à faire chaud, donc la neige devenait assez molle. Ensuite, on faisait l’entraînement physique, l’après-midi, on passait par le physio, si c’était nécessaire, pour travailler sur notre corps et enfin on faisait les séances vidéo avec nos entraîneurs, pour revoir les points qu’on avait travaillés et préparer notre plan pour la journée d’après.

En quoi consiste votre préparation lorsqu’il n’y a pas de neige et que vous n’êtes pas dans l’hémisphère sud? 

Lorsqu’il n’y a pas de neige, on passe six jours sur sept à s’entraîner. On fait beaucoup de musculation dans le gym, on travaille toutes les parties du corps. On fait aussi beaucoup ce qu’on appelle de la « zone 2 ». C’est du cardio plus facile, mais pendant longtemps pour maintenir sa base de cardio. Ensuite, on va aussi faire des intervalles de vélo, de la course à pied. J’ai également fait beaucoup de yoga cet été, des pilates… Enfin, on suit des entraînements d’équilibre qui sont aussi plus spécifiques au ski et qui vont être semblables à lorsqu’on est en ski, mais sans l’être. 

Faisons un bond dans le temps pour aborder votre première compétition de la saison, le 28 octobre dernier à Sölden. Vous avez fini septième. Pourtant, tout n’avait pas très bien commencé…

Oui, les quelques semaines en Europe avant la course ont été difficiles, mais c’était le cas pour tout le monde. Tous les athlètes étaient d’accord là-dessus : les conditions n’étaient pas bonnes. Du coup, ma confiance avant la course n’était pas super élevée. Je me suis pas sentie prête, parce que je trouvais que mes sensations n’étaient pas super bonnes. Je continuais quand même à me dire que j’étais prête. Je suis tout de même bonne à me convaincre.

Finalement, j’ai terminé septième, ce qui reste un bon résultat pour moi, pour commencer la saison. C’est certain que je veux faire beaucoup mieux, mais pour un début, j’étais un peu soulagée. En ayant fait une superbe saison dernière, c’était un peu comme si j’avais peur de ne plus faire partie des meilleures et d’en être loin. Au final, septième, c’est quand même pas mal. 

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RADIO-CANADA – Jimmy Chabot, publié le 1er décembre 2023

Simon Dubosq, propriétaire de La Boulangerie à Kapuskasing, prendra sa retraite dans les prochains jours, alors que Sean Boucher, un boulanger kapuskois avec qui il a travaillé à la fin des années 1980, a conclu un marché avec lui pour en faire l’achat.

Sean Boucher pèse la pâte pour les pains, sous le regard de son mentor Simon Dubosq.
PHOTO : RADIO-CANADA / JIMMY CHABOT

C’est 23 ans de ma vie avec Simon et [sa femme] Louise, s’émeut Carol Jetté, une employée de La Boulangerie depuis le début des années 2000.

Tout le monde en ville le connaît. Il n’y avait pas un client qui ne rentrait pas pour dire  »dis bonjour à Simon ».

Carol espère que les clients poursuivront la tradition avec le prochain propriétaire, en s’arrêtant derrière le comptoir qu’elle travaille et qu’ils lanceront la phrase dis bonjour à Sean!

Carol Jetté travaille à la boulangerie depuis de nombreuses années.
PHOTO : RADIO-CANADA / JIMMY CHABOT

Pour Simon Dubosq, reconnu pour ses cream puffs il était clair que l’heure de la retraite avait sonné.

La communauté a alors eu des sueurs froides, s’imaginant perdre un commerce de proximité emblématique.

C’est nos clients qui nous tiennent aller, si ce n’était pas des clients qui nous aiment [pour] notre pain, nos pâtisseries et l’ambiance quand ils rentrent, je pense que ça ne marcherait pas, explique Carol Jetté sur les raisons pour expliquer les succès de l’entreprise.

Simon Dubosq s’est aussi inquiété de voir son édifice être transformé en autre chose.

On aurait pu vendre [facilement] juste la bâtisse. De nos jours, toutes les villes ont besoin d’appartements, on s’est fait approcher plusieurs fois. La Ville espérait garder La Boulangerie aussi, alors on a fait l’effort, raconte le boulanger depuis de près de 50 ans.

Le hasard fait bien les choses

Le sauveur, comme Simon se plaît à le surnommer, a bien failli ne jamais arriver, si ce n’était d’une rencontre fortuite avec la mère de Sean Boucher.

Il a alors suggéré à celle-ci que son fils pourrait être intéressé par l’achat de la boulangerie.

Aussitôt que sa mère lui a dit [que c’était en vente], il m’a appelé tout de suite, se remémore M. Dubosq à propos de cet évènement datant d’il y a 8 mois.

La boulangerie est située au centre-ville de Kapuskasing.
PHOTO : RADIO-CANADA / JIMMY CHABOT

Le nouvel entrepreneur vient de s’établir, avec sa femme et son fils, à Moonbeam, à proximité de sa ville natale, après l’avoir quitté il y a une vingtaine d’années pour s’installer en banlieue de London.

Il a multiplié les allers-retours vers les mines du Grand Nord canadien pour le travail.

L’arrivée de son petit garçon, l’an dernier, a changé ses priorités et l’a ramené au travail de boulanger et vers son mentor en la matière, Simon Dubosq.

J’ai tout appris de cet homme, affirme Sean Boucher.

Mes études en boulangerie ont été extrêmement difficiles. Travailler avec Simon était beaucoup plus facile que l’intensité de l’école. Il avait la patience de montrer et de m’enseigner et m’expliquer pourquoi on le fait de cette manière.

Une citation de Sean Boucher, nouvellement propriétaire de la Boulangerie

Simon ne sera pas loin pour rappeler à Sean les petits détails qui seraient sortis de sa tête, après une vingtaine d’années sans pratiquer le métier.

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RADIO-CANADA – Publié le 30 novembre 2023

La danseuse acadienne Gabrielle Boudreau est en finale de l’émission de télévision Révolution. Avant la dernière retransmission, toute la communauté de Petit-Rocher, d’où elle est originaire, se mobilise pour lui apporter son soutien.

La danseuse néo-brunswickoise Gabrielle Boudreau lors de son numéro présenté en demi-finale de l’émission «Révolution» le 26 novembre.
PHOTO : THIERRY DU BOIS, PHOTOGRAPHE

Gabrielle Boudreau se dit touchée par les marques de reconnaissance et de soutien qui proviennent de sa communauté.

J’ai toujours la larme à l’œil quand je vois les messages, confie-t-elle.

La municipalité de Belle-Baie a tenu à souhaiter la meilleure des chances à Gabrielle Boudreau sur l’affiche à l’entrée du village de Petit-Rocher.
PHOTO : RADIO-CANADA / MARIO MERCIER

Sa mère, Tania Boudreau, est heureuse de voir sa fille vivre cette formidable expérience à l’émission de téléréalité de TVA.

C’est spécial. Ma fille vit un peu mon rêve de danseuse. C’est le plus beau cadeau en tant que mère et directrice artistique. Ça fait vivre plein d’émotions.

Une citation de Tania Boudreau, mère de Gabrielle

Elle a donné à sa fille le virus de la danse dès son plus jeune âge, ajoute Tania Boudreau, qui n’a pas manqué une seule émission.

Tania Boudreau, la mère de Gabrielle, est également directrice artistique à l’école de danse BoGeste de Petit-Rocher.
PHOTO : RADIO-CANADA / MARIO MERCIER

Elle danse depuis qu’elle est toute petite. C’était son jeu préféré. On voyait déjà son amour sur scène et dans ses spectacles, se souvient Tania Boudreau.

Des élèves émerveillées

À l’école de danse BoGeste de Petit-Rocher, où travaille la maman de Gabrielle Boudreau et où celle-ci s’est longtemps entraînée, les élèves et le personnel sont émerveillés par la prestation de leur protégée.

J’aime la manière dont elle danse, avec ses sauts et ses pieds, raconte, admirative, la jeune danseuse Arielle Mya Vienneau.

Les élèves de l’école de danse BoGeste se sont réunis pour regarder l’émission «Révolution».
PHOTO : GRACIEUSETÉ : TANIA BOUDREAU

L’enseignante Susie Boudreau remarque l’effet de Gabrielle sur les jeunes membres du club de danse.

Gabrielle est une élève modèle pour toutes nos danseuses. Elle s’est toujours démarquée. Elle danse avec la même émotion que lorsqu’elle dansait avec nous. Tout le monde la regarde avec des étoiles dans les yeux, dit-elle.

La même Gabrielle

Karine Laplante et Nathalie Morton, qui travaillent toutes deux à l’école de danse, sont très fières de voir sur la scène de Révolution la même Gabrielle que celle qui a dansé à BoGeste.

Karine Laplante-Roy et Nathalie Morton, de l’école de danse BoGeste de Petit-Rocher.
PHOTO : RADIO-CANADA / MARIO MERCIER

Quand Gabrielle m’a annoncé qu’elle allait participer à Révolution, j’en ai eu des frissons. Et j’en ai encore aujourd’hui. Elle a le potentiel pour vivre cette grande aventure. C’est une artiste qui invente et qui réfléchit. Je ne m’attendais pas à moins d’elle, note Karine.

Toutes ses danses, ce sont des histoires, a indiqué Nathalie. C’est théâtral et émouvant. Je suis contente que les gens du Nouveau-Brunswick et du Québec voient la même Gabrielle que nous avons toujours connue.

Pour le numéro qui lui a valu sa place en finale, Gabrielle Boudreau est allée puiser dans des souvenirs douloureux. Elle a présenté un spectacle poignant et oppressant sur les violences à caractère sexuel.

Malheureusement, c’est quelque chose que j’ai dû vivre, a confié la jeune femme à l’animatrice de l’émission, Sarah Jeanne Labrosse, en préambule de sa chorégraphie.

Disant avoir peur des hommes, Gabrielle Boudreau a voulu créer ce numéro au nom des victimes.Début du widget . Passer le widget ?

C’est des situations qui arrivent à beaucoup de personnes et j’en fais partie, mais ce message, c’était pour représenter quelque chose de plus grand que juste ma situation à moi, a expliqué Gabrielle Boudreau en entrevue à l’émission L’heure de pointe Acadie.

Cette performance lui a valu la plus haute note de la soirée des juges de l’émission.

Je ne m’attendais pas à ça, j’étais vraiment surprise et contente du résultat, dit-elle.

Dimanche soir, les élèves de l’école BoGeste, le personnel et toute la communauté seront derrière elle pour l’encourager. Ils sont invités à regarder tous ensemble la finale de Révolution à l’École secondaire Nepisiguit de Bathurst.

Avec des informations de l’émission L’heure de pointe Acadie et de Mario Mercier

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 30 novembre 2023

La Fédération des aînées et aînés francophones du Canada (FAAFC) et son réseau ont rencontré plusieurs députés et sénateurs sur la colline parlementaire à Ottawa, le mardi 28 novembre dernier.

Des membres du réseau associatif francophone avec la sénatrice Lucie Moncion. Gracieuseté.

L’objectif recherché par la FAAFC était d’amorcer une première rencontre avec des élus de la colline parlementaire à Ottawa. D’après un communiqué publié aujourd’hui par l’organisme pancanadien, les leaders provinciaux et territoriaux du réseau des aînés francophones ont profité de l’occasion pour discuter avec les députés et les sénateurs de divers enjeux qui touchent les aînés.

Il s’agit de cinq députés et deux sénateurs représentant différentes formations politiques au fédéral.

Parmi les sujets abordés lors des rencontres figurent la question de l’établissement d’une politique nationale sur le vieillissement ainsi que celle des clauses linguistiques dans les accords bilatéraux en santé, et l’accent à mettre sur les services et soins à domicile pour les francophones.

Le directeur général de la FAAFC Jean-Luc Racine (à droite), se retrouve en compagnie de Michel Tremblay (à gauche) et Patricia Brennan pour discuter avec le député et Secrétaire parlementaire des Langues offficielles, Marc Serré (au milieu) – Gracieuseté

“Cette expérience de démarchage sur la colline parlementaire s’est avérée être très positive. Nous allons assurément la répéter dans le futur”, mentionne Solange Haché, présidente de la FAAFC.

Notons, par ailleurs, que la FAAFC et son réseau sont la voix des personnes aînées d’expression française en situation minoritaire.

Elle défend les droits et les intérêts des personnes aînées francophones du Canada et fait valoir leurs besoins de façon à leur permettre de s’épanouir pleinement dans leur langue et leur culture.
Enfin, les membres associatifs de la Fédération représentent près 26 700 aînés membres répartis sur l’ensemble du pays.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 30 novembre 2023

La période de dépôt des candidatures pour l’obtention de la 3e édition du Prix du commerce Ontario-Québec en francophonie s’étalera du 14 novembre 2023 au 2 février 2024.

Capture d’écran – Vidéo promotionnelle du Prix de commerce Ontario-Québec en francophonie – Gracieuseté

Le rapprochement se poursuit entre le Québec et l’Ontario en matière de francophonie.

Lancé avec le soutien des gouvernements du Québec et de l’Ontario, le Prix du commerce Ontario-Québec en francophonie revient pour une troisième édition en 2024.

Fruit d’une collaboration entre la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et la Fédération des gens d’affaires francophones de l’Ontario (FGA), l’initiative s’adresse spécifiquement aux petites et moyennes entreprises francophones dont le siège social se trouve dans l’une des deux provinces.

Pour participer, les entreprises doivent s’être démarquées en matière d’exportation vers l’une ou l’autre des provinces, en ayant la francophonie à cœur dans leurs échanges.

Deux entreprises lauréates, l’une établie au Québec et l’autre en Ontario, recevront chacune un prix de 10 000 $ en espèces pour soutenir leur développement.

Pour sa troisième édition, le prix sera remis dans le cadre du Forum franco-ontarien des affaires de la FGA qui se tiendra à Toronto (Ontario) le 25 avril 2024.

10 000 $ à gagner

« Pour une troisième fois, l’attribution des Prix du commerce Ontario-Québec en francophonie vient reconnaître et affermir cette tradition d’échanges et de collaboration innovante entre les entreprises québécoises et ontariennes », estime Jean-François Roberge, ministre de la Langue française au Gouvernement du Québec.

Selon lui, « cette francophonie économique affirmée, de part et d’autre, bénéficie de la volonté d’engagement des gouvernements du Québec et de l’Ontario pour la soutenir et la promouvoir ».

« Les échanges commerciaux qui se font en français entre nous ont une longue histoire d’effervescence et de succès, et connaissent une croissance qui nous donnent mutuellement confiance en l’avenir », conclut-il.

« La communauté francophone et bilingue diversifiée de l’Ontario est un puissant pilier, représentant plus de 900 000 travailleurs », révèle Vic Fedeli, ministre du Développement économique, de la Création d’emplois et du Commerce de l’Ontario dont le gouvernement se dit fier d’appuyer ce prix.

Par ailleurs, chaque entreprise lauréate du Prix recevra une somme 10 000 $ en espèces. Les sommes reçues visent à couvrir des dépenses d’amélioration et de développement des affaires afin d’accroître leurs exportations avec l’autre province.

Il s’agit entre autres de formations, de frais de services professionnels, de conférences, des initiatives de développement de marché et toutes autres activités économiques visant le développement des échanges entre les deux provinces.

Composé de sept membres issus des milieux d’affaires francophones des deux provinces et de la haute fonction publique, le jury est renouvelé à chaque édition. Il a pour mandat de sélectionner les entreprises finalistes, puis de désigner les deux entreprises lauréates.

Notons, enfin, que la ferme avicole Laviolette de Saint-Isidore en Ontario et la firme de consultation en ressources humaines Humane de Montréal au Québec ont remporté la 2e édition du Prix de commerce Ontario-Québec en francophonie en 2022.

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RADIO-CANADA – Mélinda Trochu, publié le 29 novembre 2023

Depuis septembre, huit étudiants suivent un projet-pilote de formation en enseignement intégralement en français à l’Université de Victoria (UVIC).

Alexa Freeman et Hailey Walsh étudient à l’Université de Victoria dans le but de devenir enseignantes en immersion française.
PHOTO : RADIO-CANADA / MÉLINDA TROCHU

Alexa Freeman, une étudiante, dit que c’est un « programme fantastique », même s’il peut être « un peu intimidant », selon sa camarade Hailey Walsh.

Les futurs enseignants qui voulaient enseigner en français ont toujours été accompagnés à UVIC, explique la responsable de projet du programme, Madeleine Challies.

Ce qui change dans cette cohorte, c’est que tous les cours, stages et activités parascolaires sont en français, et ce, pendant 16 mois. Jusqu’à présent, les étudiants devaient déménager à Vancouver pour aller à l’Université Simon Fraser ou à l’Université de la Colombie-Britannique, précise la responsable.

Tout le monde est ravi de pouvoir avoir cette chance de faire ça en français [sur l’île de Vancouver], assure Madeleine Challies.

Les huit étudiants sont tous des finissants de programmes d’immersion. Alexa Freeman, 24 ans, est originaire de Winnipeg. Chaque mercredi, elle fait un stage d’observation avec ses camarades à Sooke et, pour l’instant, le plus difficile est de faire [parler] les élèves en français.

J’ai le cerveau d’une élève d’immersion, je sais comment [les élèves] pensent, et par exemple [s’ils font] des calques en anglais, je sais d’où ça vient. Je connais la phrase en anglais.

Une citation de Alexa Freeman
Alexa Freeman est originaire de Winnipeg, mais a de la famille dans le Grand Victoria, et souhaite trouver un travail dans la région. PHOTO : RADIO-CANADA / MÉLINDA TROCHU

Le français fait partie de son identité et l’accompagne depuis la maternelle, explique Alexa Freeman. Issue d’une famille de professeurs, elle espère pouvoir travailler dans une école élémentaire d’immersion française [à Victoria] où il y a une bonne communauté [et] où tout le monde se sent inclus et célébré.

Madeleine Challies note que le programme vise à offrir une formation qui répond vraiment à la réalité de l’enseignement dans un contexte de langue seconde, langue additionnelle ou langue minoritaire.

Enseigner les maths en français [dans un contexte minoritaire], c’est pas la même chose que d’enseigner les maths dans un contexte de langue majoritaire ou de langue dominante : il faut toujours penser à comment faire comprendre [les choses aux] élèves, comment faire parler les élèves et c’est pas évident.

Une citation de Madeleine Challies

Madeleine Challies est responsable de projet de la formation en enseignement en français à l’Université de Victoria. PHOTO : RADIO-CANADA / MÉLINDA TROCHU

De l’insécurité linguistique au professorat

Hailey Walsh, âgée de 24 ans et originaire de Sooke, se considère vraiment chanceuse de participer à ce programme. En tant que future enseignante, elle espère faire une différence et donner l’occasion aux parents dans une province à majorité anglophone de choisir un enseignement en français pour leurs enfants, car le Canada est un pays bilingue.

Elle raconte avoir eu elle-même plus d’options en ayant le privilège d’être bilingue dans ses voyages et dans la vie quotidienne. Tout comme Alexa Freeman, elle a cependant ressenti de l’insécurité linguistique. Les deux étudiantes expliquent s’être améliorées à l’oral lors de séjours en France.

À l’école, la priorité allait plus à la grammaire qu’à l’oral, précise Hailey Walsh. Pendant ses quatre premières années à l’université, elle assure que tous ses camarades étaient « gênés » de parler en français.

Désormais, la petite cohorte crée une communauté et donne lieu à des discussions fantastiques qui ne se produiraient pas dans un groupe plus grand, considère Alexa Freeman. Madeleine Challies parle quant à elle d’une équipe du tonnerre qui ose prendre des risques. Le programme permet notamment aux futurs enseignants de bâtir leurs identités, déclare la responsable.

Hailey Walsh est originaire de Sooke et souhaite rester dans la région.
PHOTO : RADIO-CANADA / MÉLINDA TROCHU

Hailey Walsh aime quant à elle que la formation lui permette de trouver les bonnes ressources éducatives en français, les cours sur les méthodes d’évaluation et ceux de philosophie où les questions de racisme et d’inclusion sont abordées. À terme, elle aimerait trouver un travail en immersion dans la région, et se renseigne également sur le métier d’aide pédagogique.

En 2024, les étudiants pourront mettre en pratique leurs acquis pendant deux stages de 6 et 10 semaines.

Une deuxième cohorte

Face à la pénurie d’enseignants, Madeleine Challies reconnaît néanmoins qu’une seule année ne sera pas suffisante, même si c’est un début. Les inscriptions pour la deuxième cohorte sont d’ailleurs ouvertes. Ensuite, le futur du programme demeure encore inconnu.

Sophie Bergeron, présidente de l’Association provinciale des professeurs d’immersion et du programme francophone de Colombie-Britannique, souhaite beaucoup de succès à ce programme et qu’il devienne pérenne.

Cela permet particulièrement, dit-elle, d’avoir des gens qui sont formés sur l’île et qui puissent ensuite répondre aux besoins des conseils scolaires de cette région.

L’objectif, c’est d’avoir des enseignants qui resteront en Colombie-Britannique, reconnaît Madeleine Challies. Selon elle, ceux-ci doivent être flexibles, avoir une certaine ouverture d’esprit, voir le potentiel des enfants et ne pas avoir peur de faire des erreurs. Après tout, ajoute-t-elle, c’est aussi cela que les enseignants souhaitent apprendre aux élèves : ne pas avoir peur de parler en français et de se tromper.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 29 novembre 2023

La Fédération de la jeunesse franco-ontarienne (FESFO) s’invite au débat passionnel sur la viabilité financière des institutions postsecondaires francophones, en défendant l’autonomie des universités Franco-Ontariennes, l’approche « PAR et POUR » et l’implication des jeunes.

Des jeunes arborant des drapeaux franco-ontariens – Gracieuseté

Le rapport sur la viabilité financière des institutions postsecondaires en Ontario fait couler beaucoup d’encre.

Après les réactions du recteur de l’Université de Hearst Luc Bussières et celui de l’Université de l’Ontario français (OUF) Pierre Ouellette, place à la réaction de la FESFO.

Fondé en 1975, l’organisme porte-parole des jeunes d’expression française en Ontario rappelle l’importance de l’autonomie des établissements postsecondaires francophones de la province.

Un prérequis pour respecter l’approche « PAR et POUR » .

« Que veut dire assurer le PAR et POUR ? C’est de permettre aux établissements postsecondaires francophones d’avoir les étudiant.e.s francophones aux cœurs de leurs décisions, et que ce soit aussi fait pour elles et eux. De cette façon, les établissements pourront répondre aux besoins identifiés par les jeunes qui s’inscrivent à leurs programmes et se rendent à leurs campus », peut-on lire dans un communiqué publié le mardi 28 novembre.

Soulevée dans le rapport, la question de la collaboration et du partenariat entre les institutions postsecondaires francophones préoccupe la FESFO également.

L’organisme jeunesse est en faveur d’un modèle de collaboration permettant une diversification de l’offre postsecondaire, tout en respectant l’autonomie.

Balayant d’un revers de la main les trois options proposées par les rédacteurs du rapport mandaté par le gouvernement provincial, la FESFO évoque une quatrième option.

« Cette quatrième option devrait prendre en considération l’ensemble des forces des établissements de langue française et bilingue selon des critères qui respectent les principes de gestion PAR et POUR et augmentent les parcours entre programmes et établissements pour maximiser l’offre et offrir aux étudiant.e.s francophones une expérience de qualité à la hauteur de notre potentiel », explique l’organisme dont l’historique a été marqué par le militantisme et la mobilisation en faveur de la francophonie ontarienne.

Selon la présidente de la FESFO Haïfa Zemni, les jeunes doivent faire partie de la solution. « Nous sommes là, nous voulons voir nos établissements réussir, et nous voulons aussi aller étudier dans des établissements qui nous permettent de continuer de s’impliquer dans nos communautés tout en apprenant dans des programmes qui répondent à nos besoins et à la réalisation de nos ambitions légitimes comme individus et comme collectivité », ajoute-elle.

Haïfa Zemni,, présidente de la FESFO – Gracieuseté

Tout en remerciant le seul francophone parmi le groupe d’experts, la FESFO estime par ailleurs qu’un processus différencié et axé plus spécifiquement sur les besoins et les attentes de la communauté franco-ontarienne aurait donné place à des analyses et des recommandations conçues avec une lentille francophone.

Enfin, la FESFO se dit prête à contribuer de façon constructive aux dialogues qui feront suite au rapport.

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ONFR+ – Lila-Mouch Essers, publié le 28 novembre 2023

PLANTAGENET – En 1983, le monde de l’agriculture et de l’agroalimentaire en Ontario français se dotait de ce qui est, aujourd’hui, le seul média agricole francophone de la province : Agricom. Répondant à un besoin de la communauté, le journal est devenu un outil de combat pour revendiquer des droits pour les agriculteurs franco-ontariens. Sa création visait à leur à offrir une voix, un rayonnement et partager avec le reste des francophones, les rouages d’un secteur versatile. 

Le journal fête ses 40 ans, le 30 novembre à Plantagenet, il reste encore une dizaine de billets pour y participer. Crédit image : Agricom

«  Le mandat est toujours là  », affirme Pascale de Montigny, la rédactrice en chef du média, arrivée en avril 2023. 

La voix des agriculteurs et des agricultrices est toujours au centre de cette mission, explique Mme de Montigny. Même si les défis avec le récent blocage des nouvelles au Canada par META a apporté une nouvelle façon d’opérer. 

Et, même si le tournant au 100 % numérique en février 2022 est venu changer la manière de rejoindre les agriculteurs et agricultrices, Agricom est maintenant une référence dans les sujets qui s’intéressent à «  l’alimentation, au champ et de l’étable jusqu’à la table à manger  ». 

L’actualité agricole est au cœur de nos sociétés 

«  On dit toujours que le journal existe pour les agriculteurs franco-ontariens, mais c’est aussi pour monsieur et madame Tout-le-Monde  », croit Pascale de Montigny. 

«  Si on parle du soya par exemple et si la culture n’a pas été bonne, les lecteurs pourront savoir que les prix à l’épicerie vont augmenter.  »

Pascale de Montigny est la rédactrice en chef du journal Agricom. Gracieuseté

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RADIO-CANADA – Publié le 27 novembre 2023

L’Association culturelle de la francophonie manitobaine (ACFM), qui change de nom pour devenir la Fédération culturelle de la francophonie manitobaine (FCFM), devra aussi se trouver une nouvelle direction générale. L’organisme annonce que Josée Théberge quitte son poste au printemps 2024.

Josée Théberge est directrice générale de l’Association culturelle franco-manitobaine (ACFM) depuis 2011. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIENNE RWAGASORE

Josée Théberge est à la tête de l’ACFM depuis douze ans et prendra sa retraite l’an prochain. Par voie de communiqué, elle se dit heureuse de ce qui a été accompli pour mettre en valeur la culture et le potentiel des gens du Manitoba rural.

Dès ma première rencontre avec le CA de l’ACFM en 2011, je me suis senti au bon endroit, avec l’équipe de rêve qui m’a fait confiance pendant toutes ces années pour continuer à faire grandir l’organisme et lui donner tous les outils nécessaires pour mettre en valeur le potentiel des gens de notre ruralité pour qu’elle s’épanouisse avec autonomie et assurance, dit-elle, par voie de communiqué.

L’organisme culturel affirme que le conseil d’administration va entreprendre un plan de succession au cours des prochaines semaines pour assurer une transition à sa direction générale.

Changement d’identité

L’Association culturelle de la francophonie manitobaine explique son changement de nom pour Fédération culturelle de la francophonie manitobaine qui reflète plus justement sa capacité à mobiliser les personnes et les organisations de la ruralité manitobaine qui ont en commun l’épanouissement de la vitalité culturelle de la francophonie.

Par ailleurs, la gerbe de blé, qui est un élément important du logo, deviendra multicolore, incluant la couleur orange pour représenter la diversité de la société franco-manitobaine et pour démontrer la volonté des communautés rurales à contribuer activement à l’inclusion et la réconciliation.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 14 novembre 2023 et mis à jour le 28 novembre

Le Québec et la Nouvelle-Écosse, ont renouvelé lundi 6 novembre, leur accord de coopération en matière de francophonie canadienne.

Le 6 novembre dernier, Jean-François Roberge, ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne, et Colton LeBlanc, ministre des Affaires acadiennes et de la Francophonie au gouvernement de la Nouvelle-Écosse, ont signé un Accord renouvelé de coopération en francophonie canadienne. Gracieuseté

D’une durée de cinq ans, l’accord renouvelé vise à renforcer la collaboration intergouvernementale en matière de francophonie canadienne avec la Nouvelle-Écosse et à faciliter le financement conjoint de projets.

Il engage les deux provinces signataires à investir au minimum 50 000 $ par année, pour un total combiné de 500 000 $ au cours des cinq prochaines années.

L’idée derrière cet investissement est de soutenir des projets qui ont le potentiel de renforcer les liens entre le Québec et la Nouvelle-Écosse, et d’accroître l’utilisation du français et la visibilité des cultures francophones.

À noter que les subventions accordées aux projets retenus sont financées à parts égales.

Nouveau cycle de renouvellement

Selon le Secrétariat du Québec aux relations canadiennes, la Nouvelle-Écosse est ainsi la première à renouveler son accord de coopération en francophonie canadienne avec le gouvernement du Québec.

L’accord renouvelé amorce ainsi un nouveau cycle de renouvellement avec d’autres provinces et territoires tel que prévu par le Plan d’action qui accompagne la Politique du Québec en matière de francophonie canadienne, déposée en 2022.

Notons, par ailleurs, que durant l’année 2022-2023, le Québec et la Nouvelle-Écosse ont financé cinq projets en matière de francophonie.

Dans le domaine de l’art, il s’agit de la tournée Québec Cinéma visant à présenter des films québécois en Nouvelle-Écosse ainsi que des ateliers d’art et de cinéma aux élèves des écoles francophones de la province.

Les deux autres projets concernent l’appui à la société civile francophone de la Nouvelle-Écosse, à savoir la création de ressources de formation par la Fédération des parents acadiens de la Nouvelle-Écosse ainsi qu’un travail de planification lié au Fonds de partenariats au collégial relevant du Réseau des cégeps et des collèges francophones du Canada.