Éducation : Le Conseil scolaire catholique Mon Avenir rafle deux Prix nationaux |FRANCITÉ|
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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 30 octobre 2023
André Blais et Melinda Chartrand du Conseil scolaire catholique Mon Avenir (CCS MonAvenir) ont raflé deux prix nationaux à l’occasion du 33e Congrès de la Fédération nationale des conseils scolaires francophones (FNCSF), tenu du 26 au 28 février à Sudbury en Ontario.
Comme le veut la tradition, la FNCSF décernent chaque année le prix Edgar-Gallant et le prix Jean-Robert-Gauthier pour récompenser la contribution remarquable d’un individu à l’essor de l’éducation francophone en milieu minoritaire.
À noter que le premier est attribué aux directions générales tandis que le second concerne les conseillers scolaires.
André Blais, un gestionnaire connu et reconnu dans le Grand Toronto
C’est André Blais, directeur général sortant du CSC Mon Avenir, qui s’est vu attribué le prix Edgard-Gallant.
Originaire de Chelmsford en Ontario, le récipiendaire du prix a occupé la fonction de direction générale pendant huit ans avant d’annoncer sa retraite en juin 2023 après une riche carrière professionnelle en éducation s’étalant sur trois décennies.
« Durant son mandat, les communautés de Caledon, Scarborough, Stouffville, Milton, Etobicoke et Peterborough ont eu accès à de nouvelles écoles alors qu’à Oakville et Cambridge, les écoles secondaires ont été agrandies. », peut-on lire dans un communiqué de la FNCSF.
De plus, André Blais a initié des projets pour la construction d’une nouvelle école secondaire à Vaughan et d’une école élémentaire à Cobourg.
Grâce à son leadership, le CSC Mon Avenir compte aujourd’hui plus d’une soixantaine d’écoles que fréquentent plus de 16 000 élèves de la grande région Torontoise incluant la péninsule du Niagara et la baie Georgienne.
Le gestionnaire récemment retraité a effectué des études à l’Université Laurentienne et à l’Université d’Ottawa, où il a étudié à la Faculté d’éducation et a obtenu une maîtrise en administration scolaire.
Il a été tour à tour enseignant, directeur d’école, directeur du Service de la programmation et surintendant de l’éducation avant de devenir directeur général du CSC Mon Avenir.
« Je tiens à remercier mes collègues pour cette très grande reconnaissance. Quel honneur d’être sélectionné par des collègues tout aussi méritants ! Je tiens à les remercier pour les années de soutien et les féliciter pour leur engagement envers l’apprentissage et l’épanouissement des jeunes francophones partout au Canada » a déclaré André Blais.
Créé en 2002 en hommage à Edgar Gallant, le prix Edgar-Gallant récompense chaque année une direction générale dans le milieu éducatif en situation minoritaire.
Décrit par la FNCSF comme fonctionnaire respecté et administrateur chevronné, Edgar Gallant a joué un rôle de premier plan dans l’établissement des droits de gestion scolaire des francophones en contexte minoritaire au pays. Edgar Gallant est décédé en 2019.
Melinda Chartrand, une conseillère scolaire dévouée
Pour sa part, le prix Jean-Robert-Gauthier a été descerné à Melinda Chartrand qui œuvre elle-aussi au Conseil scolaire catholique Mon Avenir.
Élue pour la première fois comme conseillère scolaire, elle a œuvré au CSC Mon Avenir à titre de présidente, puis de vice-présidente pendant 10 ans pour la promotion et la défense des droits des francophones à une éducation catholique de qualité dans leur langue.
Ses faits d’armes au service de l’éducation francophone en milieu minoritaire sont très nombreux.
« En 2008, à la suite d’un vaste processus de consultations amorcé par son conseil scolaire, les inscriptions ont augmenté de 2 à 3 % chaque année pendant 10 ans, avec en prime, un rapprochement entre les écoles et leur communauté. Elle est également parvenue en 2014, après des revendications soutenues auprès de sa province, à obtenir du financement pour une école pouvant accommoder 700 élèves et pour un centre communautaire.», indique la FNCSF dans un communiqué.
Ayant les droits éducatifs des francophones tatoués sur le cœur, madame Chartrand s’est démarquée comme élue scolaire tant au niveau national, provincial que local.
Élue pour la première fois comme conseillère scolaire du Csc MonAvenir, elle y a œuvré à titre de présidente, puis de vice-présidente pendant 10 ans pour la promotion et la défense des droits des francophones à une éducation catholique de qualité dans leur langue.
Madame Chartrand a su faire preuve d’un leadership rassembleur. En 2008, à la suite d’un vaste processus de consultations amorcé par son conseil scolaire, les inscriptions ont augmenté de 2 à 3 % chaque année pendant 10 ans, avec en prime, un rapprochement entre les écoles et leur communauté.
Elle est également parvenue en 2014, après des revendications soutenues auprès de sa province, à obtenir du financement pour une école pouvant accommoder 700 élèves et pour un centre communautaire.
À la tête du conseil d’administration de l’Association franco-ontarienne des conseils scolaires catholiques (AFOCSC), Madame Chartrand a permis notamment la mise en place d’un nouveau système de négociations plus efficace.
Très active en matière de sensibilisation, elle participe activement aux rencontres de représentation avec les élus provinciaux et nationaux. Et elle est à l’origine de la création d’un comité de démarchage rassemblant les présidences des conseils membres de l’AFOCSC. Elle a également pris part aux négociations pour le passage de la gouvernance du Consortium Centre Jules-Léger aux mains de la communauté franco-ontarienne.
Madame Chartrand a aussi siégé au conseil d’administration de la FNCSF pendant 7 ans, dont deux comme présidente.
Décrite par la FNCSF comme femme généreuse, engagée et persévérante, Melinda Chartrand poursuit le legs du sénateur Jean Robert Gauthier, ardent défenseur des droits des francophones en contexte minoritaire.
« Je suis très reconnaissante de recevoir ce prix que j’accepte au nom de tous, car nous formons une équipe de gens, dévoués, déterminés et engagés. Nous venons vraisemblablement tous et toutes, d’une souche francophone qui nous a stimulé à jouer un rôle dans l’essor de l’éducation en français au Canada », a-t-elle déclaré lors de la réception du prix.