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Pas de « fusion », mais une « harmonisation » entre CBC et Radio-Canada, affirme sa présidente Catherine Tait |FRANCITÉ|

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Pascal Vachon, publié le 7 mai et mis à jour le 8 mai 2024

OTTAWA – Le rapprochement entre Radio-Canada et CBC ne se fera pas au détriment du secteur francophone, jure sa présidente Catherine Tait qui parle d’une « harmonisation » plutôt que d’une « fusion » entre les deux secteurs.

Catherine Tait en comité parlementaire. THE CANADIAN PRESS/ Patrick Doyle

« Le questionnement du fusionnement des deux services n’est pas du tout dans nos réflexions. On parle d’harmoniser les services ou des technologies, des plateformes, ce genre de solution. On ne parle pas du contenu, ce n’est pas du tout sur la table », a assuré Catherine Tait devant les députés en comité parlementaire à Ottawa mardi.

« Pour moi, fusionner, c’est une mutualisation de nos services. Harmoniser, c’est de travailler ensemble et de trouver des solutions ensemble », a-t-elle ajouté devant les médias après sa comparution.

La Presse rapportait la semaine dernière que la haute direction de CBC/Radio-Canada travaillait sur un plan de transformation qui implique une mise en commun des ressources des services anglais et français. Il n’est pas exclu ni décidé que la programmation et la direction soient touchées, rapportait le quotidien québécois. Mais en comité mercredi, Catherine Tait a réfuté qu’il puisse y avoir un impact sur la programmation et la direction dans un tel scénario.

« L’indépendance éditoriale de CBC et Radio-Canada reste comme un principe fondamental de nos services (…) Je vous jure que la force de Radio-Canada et l’importance de Radio-Canada pour le fait français et la langue française restent au cœur de toutes nos réflexions », soutient-elle.

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