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RADIO-CANADA – Julie Sicot, publié le 23 mai 2023

La Nouvelle-Écosse souhaite attirer de plus en plus de francophones sur son territoire et ils sont toujours plus nombreux à répondre à l’appel de l’Est canadien.

La sixième foire de l’immigration a récemment eu lieu à Halifax. Des membres de l’organisme Immigration francophone de la Nouvelle-Écosse y ont participé.
PHOTO : GRACIEUSETÉ – HAJAR HAHJOUJI

Lyes Kadiri a franchi le pas en mai 2022. À 45 ans, il est arrivé à Halifax avec sa femme et ses deux enfants de 7 et 15 ans.

Un homme sourit devant l'océan derrière lui.
Lyes Kadiri
PHOTO : GRACIEUSETÉ – LYES KADIRI

Il avait intégré un programme fédéral d’immigration économique et il a débarqué en Nouvelle-Écosse avec un statut de résident permanent, mais sans emploi.

Je suis arrivé en mai. Le premier mois, on a fait de l’acclimatation, on a trouvé une école pour les enfants, des meubles pour l’appartement. J’ai commencé à chercher le deuxième mois, mais pas activement. J’ai vu cette offre d’emploi et j’ai été embauché deux semaines après avoir postulé. Aujourd’hui, je travaille comme commercial dans une entreprise de 200 salariés qui veut se développer sur le marché français, explique-t-il.

Sa femme a également trouvé un emploi quelques semaines plus tard.

Immigration économique

Originaire d’Alger, Lyes Kadiri correspond au profil type de l’immigrant francophone en Nouvelle-Écosse. La majorité d’entre eux proviennent en effet de l’Afrique subsaharienne ou du Maghreb.

Pour l’immigration francophone, ce sont le plus souvent des immigrés économiques formés à l’étranger, des familles avec enfants qui choisissent Halifax par rapport au climat, au style de vie et à la beauté de la région. Ces profils sont pas mal les mêmes depuis plusieurs années, assure Hajar Hahjouji, coordonnatrice à Immigration francophone de la Nouvelle-Écosse, qui a participé à la foire de l’immigration.

La sixième foire s’est déroulée il y a quelques jours à Halifax. Sur place, les nouveaux arrivants pouvaient trouver des informations sur l’emploi, sur le logement et sur l’éducation.

Augmentation fulgurante

La Nouvelle-Écosse continue de vouloir faire croître sa population après avoir dépassé le million d’habitants en 2021.

Des femmes avec leurs bagages dans un aéroport.
L’immigration en Nouvelle-Écosse atteint des sommets. (Photo d’archives)
PHOTO : IMMIGRATION, RÉFUGIÉS ET CITOYENNETÉ CANADA

En 2019, elle a lancé son premier programme consacré à l’immigration francophone, et les résultats sont déjà observables. Au total, 795 résidents permanents sont arrivés en 2022, alors qu’ils n’étaient que 45 en 2014. La province espère atteindre, voire dépasser les objectifs fixés par le fédéral, soit l’accueil de 4,4 % d’immigrants francophones par province en dehors du Québec.

J’avais inclus la Nouvelle-Écosse parmi les provinces qui m’intéressaient, raconte Lyes Kadiri. Le climat semblait plus clément. Halifax est une ville à taille humaine pour ma famille et moi. La nature aussi m’a séduit.

Crise du logement

Le bassin d’emplois francophones n’est pas inexistant, mais il n’est pas suffisant pour répondre à toutes les demandes. Pourtant, ce n’est pas la principale difficulté que rencontrent les arrivants. Il y a une crise du logement à Halifax spécifiquement et le statut d’immigrant n’aide pas, explique Hajar Hahjouji. Les nouveaux arrivants n’ont pas toujours les critères d’admissibilité, par exemple les références, des garants ou des offres d’emploi.

Malgré cela, après un an en Nouvelle-Écosse, Lyes Kadiri ne regrette pas d’avoir traversé l’Atlantique. Je cherchais une qualité de vie : c’est très important pour l’avenir des enfants. Je les voyais mieux dans une université canadienne et, après un an, je me dis que j’ai fait le bon choix. Pour ceux qui veulent travailler, il y a des possibilités, et le Canada a besoin de travailleurs qualifiés et surtout bilingues.

Et Lyes Kadiri dresse un autre bilan, celui du premier hiver passé à Halifax. Il le confesse, il n’a pas été si difficile à vivre. Il suffit d’être bien équipé.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 24 mai 2023

Liane Roy a été réélue pour un second mandat de deux ans à la tête de la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA).

La FCFA a dévoilé les noms des personnes qui ont posé leur candidature pour les postes en élection au conseil d’administration de l’organisme, soit la présidence, et trois sièges d’administrateurs ou administratrices.

Liane Roy, étant la seule candidate à la présidence, est donc réélue par acclamation. A noter que des élections auront lieu pour les autres postes au CA lors de l’Assemblée générale annuelle le 10 juin prochain.

Les candidatures reçues :

Liane Roy (Moncton, Nouveau-Brunswick), présidence
Luc Amoussou (Ajax, Ontario), administrateur
Martine Béland (Halifax, Nouvelle-Écosse), administratrice
Dany Dias (L’Orignal, Ontario), administratrice
Jacky Essombe (Vancouver, Colombie-Britannique), administratrice
Clotilde Heibing (Bouctouche, Nouveau-Brunswick), administratrice
Ginette Lavack (Winnipeg, Manitoba) administratrice
Marc Lavigne (Sudbury, Ontario), administrateur
Marie-Pierre Lavoie (Victoria, Colombie-Britannique), administratrice

Il est possible de consulter les biographies et textes de motivation des candidates et candidats sur le site web de la FCFA.

Notons, par ailleurs, que la FCFA du Canada est la voix nationale de 2,8 millions de personnes qui, dans neuf provinces et trois territoires, ont choisi le français. Elle cumule cinq décennies d’expertise en matière de droits linguistiques et de défense du français. Interlocutrice principale des gouvernements du Canada et du Québec en francophonie canadienne, elle est aussi leader du dossier de l’immigration francophone au sein des collectivités qu’elle représente. Elle regroupe 21 membres et est chef de file d’un réseau de concertation de plus de 900 organismes et institutions partout au pays.

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ONFR+ – Rudy Chabannes, publié le 22 mai 2023

LAFAYETTE – Ils viennent du Canada, des États-Unis, des Caraïbes ou encore d’Amérique latine… Une cinquantaine de francophones du continent débutent ce lundi la sixième université d’été du Centre de la francophonie des Amériques pour une semaine de formation et de partage d’expériences.

Lafayette reçoit pour la première fois l’université d’été du Centre de la francophonie des Amériques. Montage ONFR+

Mareva Cestor fait partie du voyage. Cette Franco-Ontarienne pose ses valises au bord de la rivière Vermilion avec l’envie d’explorer une culture à laquelle elle n’est pas encore familière. « J’ai découvert la francophonie ontarienne en immigrant en 2019 et j’ai bien envie d’en savoir plus maintenant sur l’histoire de la francophonie minoritaire en Louisiane. »

Au cours des jours à venir, au sein de l’Université de Louisiane et de son Collège des sciences humaines, elle étudiera la pluralité de la francophonie ainsi que ses aspects économiques et politiques. Ce rassemblement, qui pour la première fois se déroule hors du Canada, entend jeter un regard renouvelé sur la francophonie dans les Amériques.

Mareva Cestor y va aussi par curiosité professionnelle. Directrice du Carrefour des savoirs et de l’innovation de l’Université de l’Ontario français (UOF), elle espère du même coup créer des ponts afin d’ancrer son institution dans la francophonie américaine.

Mareva Cestor, Franco-Ontarienne et directrice du Carrefour des savoirs et de l’innovation de l’UOF. Crédit image : Vanessa Diosa

« La thématique de la diversité culturelle m’intéresse particulièrement », précise-t-elle. « Entendre les parcours des uns et des autres, comprendre leur relation à la langue française et savoir qu’on vit en français ailleurs sera enrichissant. »

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RADIO-CANADA – Publié le 18 mai 2023

Le premier ministre de la Nouvelle-Écosse, Tim Houston, annonce la construction d’une nouvelle école francophone moderne à Chezzetcook pour remplacer l’École des Beaux-Marais.

Le premier ministre de la Nouvelle-Écosse, Tim Houston, est content d’annoncer la construction d’une nouvelle école aux élèves de l’École des Beaux-Marais.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIE SICOT

Cette nouvelle école s’inscrit dans notre plan pour améliorer les écoles vieillissantes et nous adapter à la croissance démographique de la province, dit le premier ministre. Le ministère travaillera de près avec la communauté pour concevoir une école qui desservira la côte est pendant des générations.

La nouvelle école, gérée par le Conseil scolaire acadien provincial (CSAP), sera destinée aux élèves de la prématernelle à la huitième année. La province doit encore choisir l’emplacement de cette nouvelle construction qui doit être terminée en 2027.

Natalie Niles lors de l'anonce de la nouvelle école le 18 mai 2023.
Natalie Niles est très émue d’avoir enfin la promesse d’une nouvelle école pour ces enfants. Elle avait un peu perdu espoir.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIE SICOT

Natalie Niles est vice-présidente du Comité d’école consultatif de l’École des Beaux-Marais et maman de deux enfants qui fréquentent l’établissement. Même si son plus vieux ne risque pas de fouler la porte de la nouvelle école, elle est très émue de savoir que ce projet deviendra enfin réalité.

Honnêtement, c’est un soulagement, dit-elle. Ça faisait plusieurs années qu’une grosse équipe travaillait là-dessus et on avait perdu espoir.

Elle avoue que les conditions de travail pour les élèves ne sont pas toujours faciles dans les espaces trop petits et désuets du bâtiment actuel, mais pour les quatre prochaines années, elle va continuer de faire confiance à l’équipe-école.

L’administration de l’école est vraiment efficace à aménager l’espace qu’on a ici, admet-elle.

Un bâtiment rouge, bleu et blanc.
L’École des Beaux-Marais à Chezzetcook, en Nouvelle-Écosse
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIE SICOT

L’École des Beaux-Marais est une ancienne école anglophone du Centre régional pour l’éducation d’Halifax qui a été construite en 1950. Le bâtiment a ensuite été agrandi en 1972, et le CSAP l’a acheté en 2011.

La promesse d’une nouvelle école fait plaisir aux élèves et aux parents, mais aussi au président du Conseil scolaire acadien provincial.

Nous nous réjouissons de l’annonce d’une nouvelle école pour remplacer le bâtiment actuel, dit Marcel Cottreau. Ce nouveau bâtiment moderne offrira à nos élèves une expérience scolaire riche et de grande qualité.

Avec les informations de Julie Sicot

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RADIO-CANADA – Michel Corriveau, publié le 19 mai 2023

Les conservateurs de Blaine Higgs au Nouveau-Brunswick proposent maintenant une révision obligatoire de la Loi sur les langues officielles.

Le gouvernement de Blaine Higgs revient sur sa décision d’éliminer la révision obligatoire de la Loi sur les langues officielles du Nouveau-Brunswick.
PHOTO : RADIO-CANADA / ALIX VILLENEUVE

Le premier ministre revient ainsi sur sa décision d’éliminer la révision obligatoire de la Loi sur les langues officielles du Nouveau-Brunswick. M. Higgs compte présenter lui-même un amendement qui rendra obligatoire la révision, mais il n’a pas fourni plus de détails. L’amendement n’a pas encore été déposé en Chambre.

L’un des amendements de fond portera sur l’établissement d’un calendrier ou d’une révision périodique de la Loi sur les langues officielles, a dit Blaine Higgs en Chambre.

Le premier ministre affirme qu’il reviendra à chaque gouvernement de déterminer comment cette révision se fera. Cet amendement obligera le gouvernement en place à revoir la Loi sur les langues officielles selon l’approche qu’il jugera appropriée.

Blaine Higgs en mêlée de presse.
Le premier ministre Blaine Higgs revient sur sa décision d’éliminer la révision obligatoire de la Loi sur les langues officielles.
PHOTO : RADIO-CANADA / MICHEL CORRIVEAU

Lorsqu’il avait présenté l’élimination de la révision obligatoire de la Loi sur les langues officielles, Blaine Higgs, ainsi que trois ministres francophones, dont Daniel Allain, avaient soutenu que la création d’un secrétariat aux langues officielles permettrait une révision continue. Cette décision avait suscité un véritable tollé au sein des organismes acadiens du Nouveau-Brunswick.

Blaine Higgs va aussi présenter trois autres amendements à son projet de loi 37 sur les langues officielles. Un de ceux-ci concerne les informations qui devraient faire partie des rapports annuels de la commissaire aux langues officielles.

À la recherche d’un consensus

Selon le premier ministre, l’approche du gouvernement conservateur permettra de rapprocher les deux communautés linguistiques, et il espère que les changements permettront d’obtenir l’appui unanime de tous les députés.

Nous pensons que cela répond aux préoccupations qui ont déjà été soulevées par l’opposition et qui devraient permettre un consensus, dit le premier ministre.

Les amendements que nous proposons sont basés sur les recommandations faites par les deux commissaires, John McLaughlin et la juge Yvette Finn. Les commissaires ont remis leur rapport sur la révision de la Loi sur les langues officielles en décembre 2021.

La SANB accueille favorablement l’ouverture du premier ministre

Le président de la SANB, Alexandre Cédric Doucet, était présent lors du discours de Higgs au sujet de la Loi sur les langues officielles, à l’Assemblée législative. Même si peu de détails ont filtré sur les véritables intentions du gouvernement, le leader acadien y voit du positif.

« C’est quand même positif de voir qu’il y a une ouverture du gouvernement à recevoir des amendements. »— Une citation de  Alexandre Cédric-Doucet, président de la SANB

Alexandre Cédric Doucet à l'Assemblée législative.
Alexandre Cédric Doucet, le président de la SANB, estime que l’ouverture du gouvernement pour des changements au projet de loi 37 est positive.
PHOTO : RADIO-CANADA

C’est une bonne journée en général, mais le diable est dans les détails, sincèrement, parce que c’est là qu’on va voir si les amendements sont conformes aux attentes de la SANB et de plusieurs autres organisations francophones, a-t-il commenté.

Ce qu’on veut, tout d’abord, c’est que le plus de recommandations possible du rapport d’Yvette Finn et de John McLaughlin soient prises en compte, et le plus important dans tout cela, c’est le retour de la révision tous les cinq ans ou tous les dix ans, précise Alexandre Cédric Doucet.

L’opposition reste prudente

Tant les libéraux que les verts souhaitent attendre de voir les amendements avant de se prononcer sur les changements prévus.

Susan Holt parle aux journalistes.
La cheffe du Parti libéral du Nouveau-Brunswick, Susan Holt, souhaite que les amendements à la Loi sur les langues officielles permettent d’obtenir un appui unanime.
PHOTO : RADIO-CANADA / ALIX VILLENEUVE

La cheffe libérale, Susan Holt, dit que le premier ministre n’a pas annoncé les détails des amendements qui seront présentés, vraisemblablement, la semaine prochaine.

On espère être en position de donner un soutien à cette loi de façon unanime, avec les changements qu’ils vont proposer, dit-elle.

David Coon.
Le chef du Parti vert, David Coon, préfère attendre de voir les amendements avant de se prononcer.
PHOTO : RADIO-CANADA / MICHEL CORRIVEAU

Le chef du Parti vert, David Coon, reste sur ses gardes. Je n’ai pas confiance dans le premier ministre, pas du tout.

Il espère que le gouvernement abandonnera son idée d’éliminer la révision obligatoire de la loi. C’est tellement important d’avoir une révision périodique de la Loi sur les langues officielles.

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Avec les informations d’Alix Villeneuve

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RADIO-CANADA – Réal Fradette, publié le 18 mai 2023

Le Gala de la chanson de Caraquet et le Petit Gala ne sont pas seulement des concours parmi les plus importants en Acadie, ils sont aussi et surtout des tremplins exceptionnels pour des musiciens francophones en tous genres.

Devant : Sabrina Goupil et Samantha Curry-Haché. À l’arrière : Vicky Haché, Myriam Thomas, Jacob Savoie et Sam Newman.
PHOTO : RADIO-CANADA / RÉAL FRADETTE

Le gala principal en sera à sa 54e présentation, le 22 juillet, au Centre culturel de Caraquet. Depuis 1968, plus de 600 artistes ont foulé sa scène.

Cette année, les responsables ont dû sélectionner les participants à travers un nombre record d’inscriptions, s’est félicitée la directrice générale Tanya Brideau.

Tanya Brideau.
Tanya Brideau a été nommée directrice générale du Gala de la chanson de Caraquet en 2020.

PHOTO : GRACIEUSETÉ GALA DE LA CHANSON DE CARAQUET

Le choix s’est arrêté sur Jono de Dieppe, Myriam Thomas de Caraquet, et le groupe rock métal Messe de Bathurst, dans la catégorie auteur-compositeur-interprète. Dans la catégorie interprète, Vicky Haché d’Inkerman, Sabrina Goupil de Blackrock et Samantha Curry-Haché de Néguac sont en nomination. Et dans la section de la chanson étoile, on retrouve Philippe Collin de Bertrand, Anthony Robichaud de Petit-Paquetville et Myriam Thomas.

« Les gens vont être très impressionnés par une cohorte magnifique. Nous sommes très contents des finalistes sélectionnés. Nous sommes contents aussi d’avoir pu maintenir la catégorie interprète pour une deuxième année. On peut s’attendre à une finale agréable et explosive. »— Une citation de  Tanya Brideau, directrice générale du Gala de la chanson de Caraquet

En plus de recevoir les conseils de la directrice artistique Katrine Noël, des Hay Babies, et de la directrice musicale Chloé Breau, ils auront droit au savoir de 11 formateurs pendant les jours précédents le gala.

Une vitrine unique pour tous les styles

Sabrina Goupil se dit choyée de faire partie des finalistes de cette cohorte.

C’est un début pour moi. Ça fait longtemps que je veux être chanteuse. Ma mère m’a poussée à m’inscrire cette année. Quand on m’a appelée pour me dire que j’avais été choisie, c’était comme un rêve , avoue cette jeune interprète qui veut surtout apprendre pendant son séjour.

Devant : Sabrina Goupil et Samantha Curry-Haché. À l'arrière : Vicky Haché, Myriam Thomas, Jacob Savoie et Sam Newman du groupe Messe
Devant : Sabrina Goupil et Samantha Curry-Haché. À l’arrière : Vicky Haché, Myriam Thomas, Jacob Savoie et Sam Newman du groupe Messe.
PHOTO : RADIO-CANADA / RÉAL FRADETTE

Un fait intéressant est la présence du groupe Messe, un trio qui joue du rock métal, un style encore peu exploité en Acadie. Le bassiste Jacob Savoie jubile à l’idée d’avoir cette vitrine pour le groupe.

« C’est une chance pour que le monde nous découvre. Notre style n’est pas pour tout le monde, mais on sait qu’il y a des fans en Acadie. On veut tout apprendre ici. »— Une citation de  Jacob Savoie, bassiste du groupe Messe

Le batteur San Newman voit de grandes portes s’ouvrir pour Messe avec le Gala de la chanson de Caraquet.

Nous avons un style frais, fort et percutant. On ne peut pas ignorer ce qu’on fait. Nous serons comme des livres ouverts pour apprendre , promet-il.

Petit gala et Trémolo

Six jeunes artistes âgés de 6 à 13 ans prendront part à la 4e finale du Petit gala, le 2 juillet. Il s’agit d’un événement d’une grande importance pour le Gala, soutient Tanya Brideau.

Ce sont nos futurs ambassadeurs de la culture francophone. Il y aura beaucoup d’émotions, ce sera très touchant. Déjà, on a les yeux qui brillent. On va planter une petite graine dans la tête de ces jeunes , affirme-t-elle.

Une nouveauté s’ajoute à la direction du Gala. Il s’agit de l’académie Trémolo, une école de musique qui démarre en septembre. Il y aura un espace académique pour les artistes de 10 à 17 ans, un volet récréatif et une section pour les activités communautaires, mentionne Tanya Brideau, qui a conçu cette idée avec Chloé Breau.

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RADIO-CANADA – Patrick Lacelle, publié le 18 mai 2023

Kevin J. Haché est un ancien maire de Caraquet. Il a également été candidat pour les progressistes-conservateurs de Blaine Higgs dans la circonscription de Caraquet à deux reprises. Kevin Haché est aussi gai. Les propos tenus cette semaine par le premier ministre, chef de son parti, l’ont secoué.

Kevin Haché est président du Rendez-vous de la Fierté Acadie Love à Caraquet. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / MATHILDE PINEAULT

Mardi, en mêlée de presse, le premier ministre Blaine Higgs s’est prononcé sur la révision de la politique 713 sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre en milieu scolaire. Il a affirmé que les écoles devraient pouvoir aviser les parents des élèves qui choisissent un prénom correspondant à leur identité de genre. Il s’est aussi prononcé sur la lecture de contes pour enfants par des drag-queens.

Je ne crois pas qu’ils devraient être exposés à cet âge. Je crois que nous apprenons aux enfants à se développer et à grandir. Ils pourront prendre une décision quand ils seront plus grands et plus sages. Essayons-nous d’enseigner la tolérance et l’acceptation ou essayons-nous d’enseigner la promotion?, a affirmé le premier ministre mardi en anglais.

Mêlée de Presse du premier ministre Blaine Higgs.

M. Haché, qui est aussi président d’Acadie Love, est renversé de voir le premier ministre affirmer qu’être gai est une décision qu’on prend, mais il ne croit pas qu’il s’agisse d’une pensée généralisée à l’intérieur du Parti progressiste-conservateur du Nouveau-Brunswick.

Je ne pense pas que c’est le parti comme tel. Je pense qu’il y a des gens à l’intérieur peut-être qui ne comprennent pas les réalités de la communauté. Lorsque j’entends le premier ministre – j’espère que c’était une erreur dans une mêlée – qui ne sait pas si j’ai choisi d’être gai ou si je suis venu au monde gai, je me dis que ça n’a juste pas de sens, a confié l’Acadien en entrevue à l’émission La matinale d’ICI Acadie jeudi matin.

Je n’ai pas choisi de vivre cette vie-là et je ne pense pas que personne qui pourrait choisir [ne] choisirait cette vie-là. De vivre une vie où tu es discriminé, que tu ne peux pas voyager dans certains pays parce que tu peux être tué pour qui tu es, d’avoir peur d’aller dans un bar aux États-Unis et être tiré. Donc, il n’y a personne qui choisit cette vie-là, a-t-il ajouté.

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La politique 713, un minimum

La politique 713(Nouvelle fenêtre) du ministère de l’Éducation et du Développement de la petite enfance établit les exigences minimales pour créer un milieu scolaire sécuritaire, accueillant et inclusif pour tous les élèves de la communauté LGBTQ+.

« Étant gai à 52 ans, si j’avais eu cette politique-là à l’école, je pense que mon enfance aurait été différente. »— Une citation de  Kevin Haché

Réviser cette politique aujourd’hui, selon l’ancien maire de Caraquet, est un non-sens puisqu’elle fonctionne depuis son adoption en août 2020. L’avocat croit que cette politique a une raison d’être. Permettre à un élève de ne pas divulguer son prénom de choix à ses parents est une clause indispensable, d’après lui.

Il y a une raison pourquoi ça s’appelait le placard. On vivait dans le placard. On ne voulait pas le dire parce qu’on ne savait pas comment la société allait nous accepter, comment on allait être reconnu par nos amis et nos parents, explique M. Haché.

Réviser la politique ou abolir son article 6.3.2 équivaudrait, d’après le président d’Acadie Love, à mettre en danger la vie de jeunes de la communauté LGBTQ+.

Article 6.3.2 de la politique 713

L’élève au genre non binaire ou transgenre âgé de moins de 16 ans nécessitera le consentement parental pour que son prénom préféré soit officiellement utilisé dans la tenue de dossiers et la gestion quotidienne, par exemple les applications logicielles de l’école, du district scolaire et du MEDPE, les bulletins, les listes de classe, etc.

Avant de communiquer avec un parent, la direction d’école doit obtenir le consentement éclairé de l’élève pour discuter de son prénom préféré avec ses parents. S’il n’est pas possible d’obtenir le consentement parental quant à l’utilisation du prénom préféré, un plan de gestion du prénom préféré dans le milieu d’apprentissage doit être mis en place.

Kevin Haché lance donc un appel à la mobilisation afin de contester la révision de la politique 713.

Il y a plusieurs personnes dans la communauté qui sont assises sur leurs lauriers et qui sont très heureuses de vivre la vie qu’elles peuvent vivre aujourd’hui sur les batailles qui ont été gagnées dans le passé, mais aujourd’hui, je crois que les gens qui sont assis doivent se lever. On ne peut rien prendre pour acquis et je pense que notre gouvernement est en train de nous le démontrer maintenant, a conclu M. Haché.

Avec des informations de l’émission La matinale d’ICI Acadie

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RADIO-CANADA – Publié le 17 mai 2023

Des citoyens cherchent à revitaliser le centre-ville de Bathurst, dans le nord-est du Nouveau-Brunswick. Selon leur plan stratégique présenté lundi devant les élus du conseil municipal, ils estiment avoir besoin d’un investissement de 18 millions $ étalé sur 12 ans pour y arriver.

Le Comité Action mise sur l’ajout de logements diversifiés, de lieux récréatifs, d’un réseau de transport actif et d’espaces pour l’organisation d’événements dans le centre-ville de Bathurst.
PHOTO : RADIO-CANADA / FRANÇOIS VIGNEAULT

Un tel montant fait peur un peu. Au début, les conseillers municipaux ont reculé , a remarqué Denis Roy, directeur général de la CBDC-Chaleur et porte-parole du Comité Action.

D’un autre côté, de tels investissements engendreraient des retombées économiques potentielles estimées à plus de 100 millions $ sur cette période, a-t-il précisé, grâce à l’ajout de logements diversifiés, de lieux récréatifs, d’un réseau de transport actif et d’espaces pour l’organisation d’événements.

Comme dans de nombreuses communautés du Nouveau-Brunswick, l’obstacle principal au développement du centre-ville est l’absence de logements.

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Un effet domino

Selon Denis Roy, relever ce défi aura un effet domino sur la présence de commerces, de restaurants et de boutiques parce que cela va amener une plus grande densité de population.

Le dynamisme du centre-ville attire les gens et les touristes , a-t-il souligné devant les élus municipaux.

La Promenade Waterfront regroupe différents commerces au centre-ville de Bathurst, au Nouveau-Brunswick.
La Promenade Waterfront regroupe différents commerces au centre-ville de Bathurst.
PHOTO : RADIO-CANADA / FRANÇOIS VIGNEAULT

Ce projet de revitalisation du Groupe Action se fait main dans la main avec la Ville de Bathurst, poursuit le porte-parole.

La Ville connaît nos intentions depuis le début. Nous avons été transparents. Nous avons rencontré plusieurs intervenants du centre-ville et nous avons une bonne connaissance de ce qui s’y passe. Nous ne voulons marcher sur les pieds de personne. C’est pourquoi nous avons intégré des projets d’autres partenaires dans notre plan stratégique , a expliqué Denis Roy.

Une vision du centre-ville

Le Comité Action a été créé en 2022, quand Denis Roy et deux collègues entrepreneurs ont discuté de leur vision du centre-ville de Bathurst d’ici 2030.

De l’avis du porte-parole, ce secteur névralgique de la ville a connu une stagnation au début des années 2000, avant de vivre une certaine revitalisation vers 2015 avec l’ajout de cafés, de restaurants, de boutiques et même d’une microbrasserie.

Avec des informations de La matinale

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RADIO-CANADA – Michel Corriveau, publié le 12 mai 2023

Le ministre de la Francophonie dit que Fredericton pourrait reculer sur l’abolition de la révision obligatoire tous les 10 ans.

Le ministre Glen Savoie dit que Fredericton pourrait reculer sur l’abolition de la révision obligatoire tous les 10 ans.

Plutôt que d’éliminer l’obligation de revoir la loi tous les dix ans, les progressistes-conservateurs pourraient opter pour une révision tous les cinq ans, comme le recommandaient les commissaires Finn et McLaughlin, en décembre 2021.

Le ministre responsable de la Francophonie, Glen Savoie, qui répondait aux questions des médias en l’absence du premier ministre Blaine Higgs, a reconnu que le gouvernement pourrait reculer sur la question d’éliminer la révision tous les dix ans. C’est possible, a-t-il déclaré.

« Est-ce que des amendements pourraient s’en venir? Absolument. »— Une citation de  Glen Savoie, ministre de la Francophonie

Le projet de loi 37 devrait être débattu la semaine prochaine. C’est à cette occasion que des amendements seraient apportés.

On a sûrement des suggestions qui émanent de notre caucus, on a des suggestions qui viennent du côté de l’opposition, on a des suggestions qui viennent des intervenants, des gens de la communauté, a expliqué Glen Savoie.

Blaine Higgs ouvert à l’idée d’apporter des changements, selon Glen Savoie

Le premier ministre Blaine Higgs, qui est en mission commerciale en Europe, ne s’est pas prononcé lui-même sur la question.

Toutefois, selon le ministre Savoie, il est ouvert à l’idée de modifier le projet de loi sur les langues officielles. Je n’ai jamais entendu qu’il serait fermé à l’idée d’avoir des amendements, dit-il.

« Le premier ministre a dit qu’il était ouvert. »— Une citation de  Glen Savoie, ministre de la Francophonie

Blaine Higgs.
Le premier ministre du Nouveau-Brunswick, Blaine Higgs, serait ouvert à l’idée d’amender le projet de loi 37.
PHOTO : RADIO-CANADA / MICHEL CORRIVEAU

L’objectif, pour le gouvernement, est d’obtenir l’appui de tous les élus, comme cela a été le cas lors des précédentes révisions de la Loi sur les langues officielles.

On va s’assurer que ce projet de loi passe à l’unanimité, si on peut. C’est ça le but pour nous autres du côté du gouvernement, assure Glen Savoie.

L’opposition espère que le projet de loi 37 sera amendé

Vendredi, la cheffe libérale Susan Holt a exprimé le souhait que le projet de loi 37 – qui vise à éliminer la révision obligatoire de la loi tous les dix ans et à créer un secrétariat – soit modifié.

Elle a laissé entendre que des gens du côté du gouvernement partagent son avis.

Susan Holt.
La cheffe libérale, Susan Holt, dit qu’il est question, dans les coulisses de l’Assemblée législative, d’un amendement qui imposerait une révision obligatoire de la Loi sur les langues officielles tous les cinq ans.
PHOTO : RADIO-CANADA / MICHEL CORRIVEAU

« Des membres du gouvernement nous ont confié qu’ils essaient d’avancer ça. […] On a entendu que, peut-être, ils considéreraient cinq ans, comme dans la recommandation du rapport [des commissaires sur la révision de la Loi sur les langues officielles], alors on attend ça », dit-elle.

« J’espère que ce sera le cas. »— Une citation de  Kevin Arseneau, député vert de Kent-Nord

Kevin Arseneau.
Le député vert de Kent-Nord, Kevin Arseneau, espère que le gouvernement reviendra sur sa décision d’abolir la révision obligatoire de la Loi sur les langues officielles.
PHOTO : RADIO-CANADA / MICHEL CORRIVEAU

Le député vert de Kent-Nord, Kevin Arseneau, a lui aussi eu vent d’éventuels changements. Il n’y a pas eu de discussions officielles, je l’ai entendu à l’extérieur de l’Assemblée, a-t-il souligné.

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RADIO-CANADA – Publié le 11 mai 2023

Originaire du Maroc, Mohamed Aagab s’est établi depuis peu à Campbellton, au Nouveau-Brunswick. Il se fait rapidement un nom sur la scène sportive canadienne.

Le marathonien Mohamed Aagab habite à Campbellton.
PHOTO : RADIO-CANADA / SERGE BOUCHARD

Le coureur de longue distance qui a immigré au Canada en 2018 a remporté dès son arrivée au pays le tout premier marathon auquel il a participé, celui de Québec.

Quatre ans et plusieurs autres succès plus tard, il en parle comme s’il était toujours étonné. La semaine avant, je faisais un triathlon au Maroc, a-t-il dit en riant, mercredi.

Mohamed Aagab lève les bras en franchissant le fil d'arrivée d'un marathon.
Mohamed Aagab franchit le fil d’arrivée à Québec, le 14 octobre 2018.
PHOTO : RADIO-CANADA / NAHILA BENDALI

Les autres marathons auxquels il a participé depuis ont confirmé que sa performance à Québec n’était pas une anomalie.

Le premier marathon, à Québec, j’ai fait 2 heures 28. Le deuxième marathon, de Montréal, j’ai fait 2 heures 19. Et le troisième, j’ai fait 2 heures 15 à Toronto, explique-t-il.

Après avoir passé au Québec sa première année au Canada, il s’est installé au Nouveau-Brunswick en 2019. Il a habité quelques années à Saint-Léonard et a déménagé à Campbellton pour le travail en septembre 2022, à la suggestion d’un ami. Il m’a dit : c’est bon, tu vas avancer bien, ici.

Le Marocain vient d’Agadir, sur la côte atlantique du Maroc. Il s’est donc trouvé une affinité naturelle avec les Maritimes. C’est calme, sur le bord de la mer, ça, c’est bon.

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En plus des occasions d’emploi, l’athlète de 29 ans a trouvé au Nouveau-Brunswick un endroit idéal pour poursuivre son entraînement, maintenant que les marathons ont repris un peu partout, après des annulations au plus fort de la pandémie en 2020 et 2021.

La fin de semaine dernière, il a remporté haut la main le semi-marathon de Vancouver, avec un temps de 1:06:55.

La victoire a été douce-amère, puisqu’il a aggravé une blessure. Il a dit avoir ressenti une douleur, mais a choisi de continuer. Ouais, je ne peux pas arrêter, dit-il en riant.

Mohamed Aagab pose pour une photo, l'air sérieux, une main sur une clôture de broche. On voit la montagne à Campbellton derrière lui.
Mohamed Aagab espère pouvoir officiellement sous peu représenter le Canada, où il habite depuis bientôt 5 ans.
PHOTO : RADIO-CANADA / SERGE BOUCHARD

Cela le forcera peut-être à annuler sa participation au marathon d’Ottawa le 28 mai. Il est cependant convaincu d’être à son plein niveau pour de nouvelles compétitions cet automne, et de battre son record personnel de 2:15:19, établi à Toronto en octobre l’an dernier.

Mon entraîneur dit : tu vas jouer dans 2:11, 2:08, nous informe-t-il.

L’espoir de représenter le Canada

Fort de ces succès, Mohamed Aagab voit encore plus loin. Il croit que sa performance à Toronto est l’une des plus rapides au Canada, mais il court officiellement sous la bannière de son pays natal(Nouvelle fenêtre).

Son objectif ultime, si ses démarches d’immigration peuvent finir par aboutir, serait de représenter le Canada à l’international.

Je veux aller entrer dans l’équipe nationale au Canada. Je veux participer dans les Jeux olympiques, le championnat du monde, d’autres compétitions, dit l’athlète.

D’après le reportage de Serge Bouchard

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RADIO-CANADA – Publié le 10 mai 2023

Des résidents de la région Évangéline souhaitent restaurer les arches et le mausolée de la paroisse.

Les monuments de pierre sont l’œuvre de Cajétan Arsenault, maçon de Mont-Carmel. Deux de ses fils sont morts au champ d’honneur lors de la Première Guerre mondiale.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIEN LECACHEUR

Des résidents de la région d’Évangéline, à l’Île-du-Prince-Édouard, ont lancé mercredi une campagne de sociofinancement pour sauver les arches et le mausolée de la paroisse. Le coût du projet avoisine 20 000 $.

Les trois arches du village et le mausolée ont été érigés dans les années 1920 à la mémoire du père Pierre-Paul Arsenault, curé dynamique et patriote acadien.

Entrée d'une église au milieu d'un terrain.
La plus imposante des arches a été inaugurée en 1923. Elle sert de cénotaphe en l’honneur des soldats de Mont-Carmel morts pendant les deux guerres mondiales.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIEN LECACHEUR

Centenaires, les arches menacent de s’effondrer et le mausolée est en piteux état. Il y a des pierres qui se détachent, qui tombent, et dans le cas du ciment, surtout lorsqu’il est blanc, il y a des morceaux qui tombent, alors tout ça doit être réparé, déclare l’historien Georges Arsenault, président du Comité historique Sœur-Antoinette-DesRoches.

« Ces monuments font partie du patrimoine acadien. Il s’agit non seulement de la paroisse de Mont-Carmel, mais de toute l’île et même de toute l’Acadie. »— Une citation de  Georges Arsenault, historien, président du Comité historique Sœur-Antoinette-DesRoches

La campagne de sociofinancement a été lancée en partenariat avec la paroisse de Mont-Carmel et le Comité historique Sœur-Antoinette-Desroches.

Ç’a été une très grande surprise, puis je suis tellement content que la paroisse de Mont-Carmel accepte ça, dit Georges Arsenault. Pour le tourisme de la région Évangéline, c’est très important que ça soit maintenu et que ces monuments gardent leur beauté.

Un vaillant maçon sur le coup

Si l’argent est un défi, trouver un maçon ne l’a pas été. Au contraire, Dean MacArthur a tout de suite accepté la tâche.

Ce maçon d’origine anglaise ne va pas uniquement restaurer les arches pour qu’elles traversent les siècles, il va faire de même pour le presbytère. Laissée à l’abandon depuis plus de 20 ans, la bâtisse construite en 1902 allait être détruite.

J’ai l’intention de les restaurer [les arches et le presbytère] pour qu’ils traversent les siècles, lance Dean MacArthur, confiant. Je ne pouvais pas accepter de voir ce bâtiment architectural être détruit. Je l’ai donc acheté.

Un homme devant une église au milieu d'un terrain.
Dean MacArthur, expert maçon de l’entreprise DinoMac Masonry, devant le presbytère de Notre-Dame-du-Mont-Carmel, à l’Île-du-Prince-Édouard.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIEN LECACHEUR

La tâche de restauration s’annonce titanesque : les briques, les murs, les fenêtres, le toit, sans parler de l’intérieur, sont en très mauvais état.

On se donne cinq ans pour terminer ce projet, dit Dean MacArthur, nullement découragé. 

Ensuite, pas question de vendre le presbytère, malgré le coût des réparations, qui est estimé à plusieurs centaines de milliers de dollars.

On veut qu’il serve au tourisme, à l’industrie du cinéma et à la communauté, conclut le maçon.

D’après le reportage de Julien Lecacheur

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ONFR+ – Rachel Bolduc-Crustin, publié le 11 mai 2023

OTTAWA – Le Regroupement des éditeurs franco-canadiens (REFC) a procédé à la remise de ses prix littéraires Champlain jeudi soir à Ottawa. Robert Marinier, Audrey Long et Jean-Luc Trudel sont les lauréats 2023.

Le Regroupement des éditeurs franco-canadiens (REFC) a remis ses prix Champlain 2023 à Jean-Luc Trudel, Audrey Long et Robert Marinier. Crédit image: Rachel Crustin

La soirée en mode cinq à sept a débuté avec une lecture d’extraits des œuvres en nomination pour le volet adulte et une présentation des finalistes du volet jeunesse. Les gagnants ont ensuite rapidement été annoncés dans une vidéo préenregistrée par le ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne à l’Assemblée nationale du Québec, Jean-François Roberge.

L’épopée du Conte de l’apocalypse se poursuit donc pour Robert Marinier, qui avait également remporté le prix Trillium d’Ontario créatif en juin 2022. La pièce de théâtre épique, dont le texte a été publié chez Prise de parole, a été récompensée dans le volet adulte.

Depuis La tante en 1981, Robert Marinier s’est imposé comme l’une des grandes figures du théâtre franco-ontarien. Crédit image : Rachel Crustin

Au micro d’ONFR+, le principal intéressé a réagi : « Je suis toujours un peu surpris, parce que j’écris du théâtre. Mon but, c’est que les pièces soient montées. Donc de gagner un prix par la lecture, je trouve ça toujours un peu drôle, parce que c’est difficile de lire le théâtre. Mais je suis bien content ! »

Comme son nom l’indique, Un conte de l’apocalypse met en scène une fin du monde. Mais outre les changements climatiques, l’aveuglement volontaire et la quête d’un père pour protéger son fils, ce qui caractérise l’œuvre est que le personnage principal est conscient d’être dans une pièce de théâtre. Le bris constant du quatrième mur place le lecteur (ou le spectateur) dans une position particulière.

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Communiqué de presse 
Pour diffusion immédiate 

 
Mobilisation franco 2023 
Un rapprochement en pleine expansion 

De gauche à droite : Michel Robitaille, président du CA du Centre de la francophonie des Amériques, Liane Roy, présidente de la FCFA du Canada et Jean-François Roberge, ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne.  

Québec, le 10 mai 2023 – Une deuxième rencontre annuelle réussie pour Mobilisation franco, organisée conjointement par la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada et le Centre de la francophonie des Amériques. L’événement s’est tenu à Québec, les 8 et 9 mai 2023. 

Mobilisation franco a réuni une soixantaine d’organisations francophones du Québec et des provinces et territoires du Canada pour discuter d’enjeux communs et développer des projets conjoints afin de passer à l’action pour un véritable rapprochement des francophonies canadiennes. Ce projet fait partie des actions de la nouvelle politique du Québec en matière de francophonie canadienne dévoilée en mars 2022.  

Le vif engouement pour prendre part à cet événement démontre qu’il s’est déjà imposé comme un rendez-vous incontournable. Pour cette deuxième édition, il a été possible d’accueillir un plus grand nombre d’organisations que l’an dernier. Sur place, les personnes participantes ont particulièrement apprécié d’entrer en contact avec des organisations qu’il ne leur est pas possible de rencontrer dans leurs activités courantes, de découvrir la diversité et la vitalité de la francophonie et d’avoir l’occasion d’échanger sur des enjeux communs aux francophones vivant en milieu minoritaire ou majoritaire. Elles en ressortent avec un désir de travailler ensemble et le souhait de concrétiser des projets conjoints qui auront un impact positif sur la francophonie d’un océan à l’autre.  

Les organisateurs confirment qu’une troisième édition de Mobilisation franco aura lieu en 2024. D’ici là, les organisations participantes poursuivront les travaux et les discussions débutées lors des deux dernières journées. Il ne fait aucun doute que la clé du succès, en termes de rapprochement, c’est de donner une dimension continue tout au long de l’année aux liens créés à Mobilisation franco.  

Citations 
« J’ai eu le plaisir d’être présent au lancement de la deuxième édition de Mobilisation franco qui réunissait des représentantes et représentants de plus de soixante organisations provenant du Québec et des collectivités francophones des autres provinces et territoires du Canada. Le Québec sait qu’il peut compter sur des partenaires dynamiques et proactifs à travers la francophonie canadienne. Cet événement en est la preuve. Je souhaite que les rencontres fassent avancer des idées et des projets qui contribueront à créer des liens durables et à mettre en valeur la langue française ! » 

Jean-François Roberge 
ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne et ministre de la Langue française 

« Il faut se réjouir du grand succès de cette deuxième édition réalisée en étroite collaboration avec la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada. Les organisations participantes ont fait preuve d’une grande ouverture à apprendre les unes des autres et ont clairement exprimé leur volonté de travailler ensemble tout au long de l’année pour partager leurs expertises. Le Québec et la francophonie canadienne en ressortent grandis. Le Centre de la francophonie des Amériques est fier d’avoir contribué à la réalisation de cet événement en jouant son rôle déterminant de facilitateur pour créer des liens et favoriser un véritable rapprochement entre francophones de cet immense espace géographique. » 

Michel Robitaille 
Président du conseil d’administration 
Centre de la francophonie des Amériques 

 « L’expérience québécoise tout comme celle des communautés francophones et acadiennes nous enseigne que c’est par la collaboration qu’on avance. Ce fut un plaisir de voir des gens se découvrir et apprendre les uns des autres au cours de cette deuxième édition de Mobilisation franco. La clé du succès c’est qu’après cette rencontre, il y ait des suites, parce que le rapprochement doit être un exercice concret et constant. J’ai hâte de voir les projets et les solidarités qui ressortiront de ce rendez-vous ».   

Liane Roy  

Présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada 

Faits saillants 

  • Une prochaine édition de Mobilisation franco aura lieu en mai 2024 ;  
  • Participation d’une soixantaine d’organismes provenant autant du Québec que des provinces et territoires du Canada ; 
  • Les participantes et participants repartent avec un désir de travailler ensemble et le souhait de concrétiser des projets conjoints qui auront un impact positif sur la francophonie d’un océan à l’autre.  

Pour plus de détails et consulter l’album photo : mobilisationfranco.ca 

À propos de la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada 

La FCFA du Canada est la voix nationale de 2,8 millions de personnes qui, dans neuf provinces et trois territoires, ont choisi le français. Elle cumule cinq décennies d’expertise en matière de droits linguistiques et de défense du français. Interlocutrice principale des gouvernements du Canada et du Québec en francophonie canadienne, elle est aussi leader du dossier de l’immigration francophone au sein des collectivités qu’elle représente. Elle regroupe 21 membres et est chef de file d’un réseau de concertation de plus de 900 organismes et institutions partout au pays. 

À propos du Centre de la francophonie des Amériques 

Le Centre de la francophonie des Amériques, organisme du gouvernement du Québec, a pour mission de contribuer à la promotion et à la mise en valeur d’une francophonie porteuse d’avenir pour la langue française dans le contexte de la diversité culturelle. Il contribue à tisser des liens avec les 33 millions de francophones et de francophiles du continent américain et assure une meilleure connaissance mutuelle des communautés francophones. Pour plus de renseignements sur les activités du Centre, consultez francophoniedesameriques.com. 

Le Centre relève du ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne et bénéficie notamment du soutien financier du Secrétariat du Québec aux relations canadiennes. 

Pour information 

Sonia Bertrand 

Conseillère en communication 

418 646-3300, poste 303 

Sonia.bertrand@francophoniedesameriques.com 

Lyne Rainville, Coordination activités stratégiques 

418 692-5752 

fcfa@fcfa.ca 

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RADIO-CANADA – Publié le 9 mai 2023

La philosophe et bioéthicienne Françoise Baylis, professeure émérite de l’Université Dalhousie, en Nouvelle-Écosse, remporte le prix Molson du Conseil des arts du Canada dans la catégorie des sciences sociales et humaines.

Françoise Baylis, professeure émérite à l’Université Dalhousie et gagnante du prix Molson du Conseil des arts du Canada, a donné une entrevue à ICI Acadie, le 9 mai 2023.
PHOTO : RADIO-CANADA / MARK DOIRON

Le prix comprend une bourse de 50 000 $. Mme Baylis est la première chercheuse de cette université qui remporte ce prix.

J’étais vraiment bouleversée. Je ne m’attendais pas à ça du tout. Je savais que l’Université avait choisi de poser ma candidature, effectivement, mais je n’avais vraiment pas d’idée, affirme Mme Baylis au cours d’une entrevue accordée mardi à l’émission Le réveil / Nouvelle-Écosse et Terre-Neuve-et-Labrador, d’ICI Acadie.

Françoise Baylis se distingue en tant qu’intervenante influente dans le domaine de la bioéthique. Elle milite pour une application éthique des découvertes scientifiques et des progrès technologiques.

C’est parce que j’aimerais que lorsqu’on est en train de développer de nouvelles technologies qu’on prenne en ligne de compte les conséquences à long terme, et non uniquement ce qu’on pense être les bénéfices, explique Françoise Baylis.

Les chercheurs et le public, selon elle, sont parfois si enthousiasmés par les aspects positifs des découvertes et du progrès qu’ils ne remarquent pas de possibles conséquences néfastes pour d’autres personnes.

Pour améliorer des politiques

Le Conseil des arts du Canada indique que Mme Baylis a eu dans sa jeunesse l’objectif de changer le monde. De nos jours, il s’agit plutôt de sensibiliser les décideurs publics à certaines questions et c’est un effort collectif.

Alors, si moi je veux avoir un impact sur les politiques ici au Canada, je ne peux pas faire ça toute seule parce que j’ai une idée et je pense que ce que je propose devrait être accepté. Je dois convaincre d’autres personnes. Elles doivent convaincre d’autres personnes. Il faut que je trouve une façon de présenter les idées que d’autres personnes puissent comprendre, accepter, et même aller de l’avant pour qu’elles puissent pousser ces idées, explique Françoise Baylis.

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La chercheuse tient compte aussi de l’intérêt du public dans de telles démarches.

Je crois vraiment que c’est important dans une démocratie de faire attention à la base, c’est-à-dire à la population, à ceux qui vont subir les conséquences de n’importe quelle politique et de se fier à d’autres qui ont d’autres compétences et qui peuvent avancer l’objectif qui m’intéresse.

Avec les renseignements de l’émission Le réveil / N.-É. et T.-N.-L.

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RADIO-CANADA – Publié le 8 mai 2023

La 42e finale des Jeux de l’Acadie approche à grands pas et les organisateurs mettent les bouchées doubles pour la préparation de ce grand rendez-vous sportif et culturel acadien. À moins de deux mois de l’événement, le comité est à la recherche de centaines de bénévoles.

Cérémonie d’ouverture de la 41e finale des Jeux de l’Acadie, le 1er juillet 2022 à Quispamsis au Nouveau-Brunswick.
PHOTO : RADIO-CANADA / FÉLIX ARSENEAULT

Sans les bénévoles, les jeux ne pourraient pas exister, lance Michael Perron, responsable du recrutement des bénévoles pour les Jeux de l’Acadie 2023.

L’événement se déroulera du 28 juin au 2 juillet à Memramcook au Nouveau-Brunswick. Les athlètes seront logés à Dieppe.

Le comité organisateur a besoin d’un gros coup de pouce pour étoffer sa liste des bénévoles qui assureront le bon déroulement de la finale des Jeux de l’Acadie.

On en a 200 [bénévoles] et on en recherche un autre 600!, précise Michael Perron.

Les gens de tous âges sont invités à s’impliquer pour l’événement qui regroupera près de 1400 jeunes athlètes venant des quatre provinces de l’Atlantique.

Brenda Comeau est interviewée devant des dizaines de jeunes dans une salle de spectacle.
La signature du protocole d’entente a eu lieu au Monument-Lefebvre, à Memramcook, en septembre dernier, devant des élèves de l’école Abbey-Landry. Ci-dessus : Brenda Comeau, présidente du comité organisateur de la 42e finale des Jeux de l’Acadie.
PHOTO : RADIO-CANADA

Une trentaine de tâches peuvent être effectuées par des bénévoles, en passant par l’hébergement, l’alimentation, l’administration de premiers soins, la sécurité, l’organisation des compétitions, ou simplement passer du temps avec les athlètes et les artistes.

Il est possible de faire du bénévolat en groupe, avec sa famille, ses amis ou ses collègues de travail. Les tâches étant variées, Michael Perron croit que tout bénévole y trouvera son compte et contribuera à faire de cet événement un franc succès.

Si vous n’êtes pas certain, inscrivez-vous, on va vous contacter et on va vous trouver quelque chose [à faire], c’est sûr et certain!

Plus de détails concernant le bénévolat sont disponibles sur le site web de la finale des Jeux de l’Acadie(Nouvelle fenêtre).

D’après les informations de l’émission La matinale d’ICI Acadie

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