Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.
FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 12 septembre 2023
La Société acadienne et francophone de l’Île-du-Prince-Édouard (SAF’Île) a lancé un appel à candidatures pour octroyer le Certificat honorifique de citoyenneté acadienne de l’Î.-P.-É, un prestigieux prix pour récompenser l’engagement en faveur de la francophonie dans la province.
Toute peine mérite salaire. Si cette célèbre expression résonne comme une évidence dans le monde du travail, ce n’est pas le cas pour le bénévolat ou l’activisme pour une cause. D’ailleurs, la vitalité des communautés francophones minoritaires tient pour beaucoup au travail non rémunéré de milliers de bénévoles et d’individus engagés.
À l’Île-du-Prince-Édouard, la SAF’Île octroie le Certificat de la citoyenneté acadienne pour célébrer l’engagement et la contribution exceptionnelle d’un individu en faveur du développement et de l’épanouissement de la communauté acadienne et francophone de la province.
Un prix prestigieux qu’elle va octroyer lors de son assemblée générale annuelle, prévue en octobre prochain dans la région de Charlottetown. L’heureux récipiendaire sera sélectionné suite à un appel de candidatures soumise en ligne par les acadiens et les francophones de l’Île.
Cette personne sera honorée lors d’un banquet, en présence des représentants d’organismes, des membres individuels et des partenaires de la communauté acadienne et francophone de l’Île-du-Prince-Édouard.
Notons, enfin, que la petite province insulaire compte pas moins de 5500 Acadiens et francophones, soit une minorité de 3% de la population totale, selon les données du dernier recensement de Statistique Canada.
Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.
Un nouveau regroupement citoyen à Cap-Acadie dans le sud-est du Nouveau-Brunswick mise sur la solidarité pour trouver des solutions pour protéger les propriétés côtières des grandes tempêtes et autres effets des changements climatiques.
Pierre Landry a bien vu les conséquences des dernières tempêtes à traverser la région. L’onde de tempête de Fiona a créé des vagues immenses qui ont balayé son terrain. Des débris, incluant un quai de 12 pieds, ont été transportés sur sa propriété partiellement boisée.
J’ai une zone tampon, mais ça pourrait disparaître assez rapidement, constate-t-il. C’est pour cela que le résident de Grand-Barachois s’est joint à un nouveau regroupement qui espère échanger des idées sur les meilleures façons de se préparer aux tempêtes ou d’effectuer le nettoyage après leur passage.
La saison des ouragans bat son plein et même si on ne connaît pas encore la trajectoire exacte de la tempête Lee, on sait qu’elle pourrait affecter les provinces atlantiques au cours des prochains jours.
Inquiet pour sa communauté
Paul Landry a été chanceux. Sa propriété a été épargnée par Fiona. Mais plusieurs de ses voisins ont subi des dommages.
Nous sentions que c’était important de faire quelque chose de constructif à propos de tout cela pour réduire les risques de dommages qui se produisent de plus en plus souvent, indique l’instigateur du groupe.
Il espère qu’ensemble, ils pourront implanter des solutions, comme d’utiliser la végétation pour prévenir l’érosion ou d’établir des zones où il serait interdit de couper des arbres.
Nous savons que les roches seules ne vont pas passer l’épreuve du temps, observe-t-il.
Il croit que les intérêts du groupe vont au-delà des intérêts des propriétaires privés.
C’est dans l’intérêt de la communauté de protéger les côtes, parce qu’à long terme, cela peut avoir un impact significatif sur la qualité de nos plages, croit Paul Landry.
Le lancement officiel du groupe est prévu samedi et déjà une quarantaine de propriétaires souhaitent le rejoindre.
Madeleine Delaney LeBlanc est l’une de ces personnes. Elle a vu la tempête Fiona déverser de l’eau jusqu’à l’avant de sa maison.
Être inquiet, ce n’est pas suffisant. Nous devons essayer de prévenir les dommages et aider à les réparer s’ils se produisent, explique-t-elle.
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ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 10 septembre 2023 et mis à jour le 11 septembre 2023
[LA RENCONTRE D’ONFR]
OTTAWA – Jacques Alphonse Doucet est originaire de la Baie Sainte-Marie, en Nouvelle-Écosse. Même s’il vit maintenant en Ontario, le rappeur a sa province natale tatouée sur le cœur. Actif depuis plus de 20 ans en solo ou en groupe (Radio Radio, Jacobus et Maleco), il prévoit laisser son personnage derrière d’ici la fin de l’année.
« Comment Jacques Alphonse Doucet est-il devenu Jacobus?
Au secondaire, les gens m’appelaient Jack the rap… Je voulais un vrai nom comme Snoop Dog ou Jay-Z. J’ai découvert que Jacobus vient du latin pour Jacques, en référence au roi Jacques 1er d’Angleterre. Au début, c’était Jacobus Aldou, pour Alphonse Doucet. J’ai éventuellement laissé tomber Aldou.
Comment la musique est-elle arrivée dans votre vie?
Dans un cours d’anglais, il fallait écrire une pièce de théâtre sur To Kill a Mockingbird (Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur, Harper Lee). J’ai lu un chapitre et j’ai fait une chanson sur le chapitre au lieu de lire le livre.
Puis, il y a eu un concours en français à la radio communautaire, où l’on pouvait gagner la chance d’enregistrer notre chanson. J’ai aussi commencé à écrire en français parce que c’était plus facile.
Quelques années plus tard, j’avais arrêté de faire de la musique. Léo Thériault, celui qui a créé Bande à part, est venu me chercher.J’ai fait mon premier spectacle à l’émission Brio de Radio-Canada télé Atlantique.J’avais menti, j’avais dit que j’avais un spectacle de prêt, mais c’était juste pour saisir l’occasion. Ça a commencé ma carrière.
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ONFR+ – Emmanuelle Gingras, publié le 11 septembre 2023
OTTAWA – Hier avait lieu le Gala Trille Or, où sont récompensés des artistes franco-canadiens, au Centre National des Arts, à la suite de deux jours de célébrations, de vitrines et de panels. Une 12e édition haute en couleur qui s’est démarquée cette année par sa diversité de genres musicaux et des prix partagés entre les artistes fransaskois et franco-ontariens.
euf catégories figuraient lors du Gala, soit: EP, Album, Video Clip, Spectacle, Groupe, Auteur et/ou compositeur, découverte, artistes solo, chanson primée et coup de cœur du public.
La dernière étant une mise à jour de l’ancienne catégorie «coup de cœur média».
«Elle était assez redondante par rapport à la catégorie artiste solo. On voyait souvent les mêmes nominations et puis ce qui était important pour nous c’était de faire voter le public», explique Thomas Kriner, directeur général de l’APCM.
Une autre mise à jour de cette année : pas d’artistes acadiens et de l’Est canadien. Un resserrement territorial effectué à la lumière d’un règlement stipulant que le Trille Or s’adresse avant tout aux artistes de l’Ontario et de l’Ouest.
Voici donc la distribution variée de lauréats du Gala de samedi, dont le ratio de lauréats franco-ontarien et fransaskois est presque équivalent.
Le groupe Salebarbes s’apprête à lancer son troisième album, À boire deboutte. Pour la première fois, toutes les pièces sont originales.
C’est sur la page Facebook du groupe, lors d’une diffusion en direct mercredi à 20 h 30, que les 11 nouvelles pièces musicales dansantes seront présentées au public.
On est un band composé de gens d’un peu de partout dans la diaspora acadienne, c’est une manière de rassembler tout le monde à la même place, explique Kevin McIntyre, membre du groupe. On ne voulait pas de chicane dans la cabane.
Les musiciens Éloi et Jonathan Painchaud, Kevin McIntyre, George Belliveau et Jean-François Breau assurent avoir mis leur cœur au grand complet, sans compromis, dans la composition de l’album À boire deboutte.
C’est toutes des chansons qu’on a écrit nous autres même, comparativement aux deux premiers qui étaient majoritairement des reprises d’arrangements de vieilles chansons cajuns, explique le violoniste George Belliveau.
L’esprit festif des albums Live au Pas Perdus, sorti en 2019, et Gin à l’eau salée, en 2021, avaient conquis le public canadien.
Les admirateurs n’ont pas à s’inquiéter pour ce qui est du nouvel album, qui, selon Kevin McIntyre, respecte le style connu des musiciens tout en proposant une évolution du groupe.
Il y a une joie de vivre qu’on cultive et protège dans le band, parce qu’il y a de l’amitié entre les cinq gars. On est quand même de bons chums […] on le sent dans les chansons.
Selon George Belliveau et Kevin McIntyre, ce nouvel album est complètement Salebarbes.
Une grosse tournée à l’horizon
Les musiciens de Salebarbes ont passé six semaines au studio B-12, à Valcourt, pour concocter À boire deboutte. Une première pour le groupe, qui avait dû enregistrer ses précédents albums à distance.
On a pu s’installer dans un studio puis vraiment travailler lestunes, travailler les textes ensemble comme une team, comme une équipe, raconte George Belliveau. C’était vraiment le fun.
On a appris à se connaître sur un nouvel angle, poursuit Kevin McIntyre.
À la veille du lancement, George Belliveau se dit fébrile et excité. On lance cet album ici et on s’en va dans une grosse tournée, dit-il. On a ça à l’idée aussi. On est excités de pouvoir lancer ces tounes-là et avoir l’opinion des gens.
Le 12 septembre, le groupe entame la tournée de son album à Amos, au Québec. Ses membres joueront notamment à l’importante salle de spectacle québécoise MTELUS, autrefois Métropolis, le 5 octobre.
Plus de 80 dates de spectacle sont prévues au Québec et au Nouveau-Brunswick, jusqu’au 7 novembre 2024. Déjà, plusieurs affichent complet.
L’album est offert sur toutes les plateformes d’écoute et sera en magasin à partir du 1er septembre.
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RADIO-CANADA – Gabrielle Drumond, publié le 31 août 2023
À l’Île-du-Prince-Édouard, le Collège de l’Île lance son nouveau programme Expérience canadienne, destiné aux étudiants étrangers en cette rentrée 2023.
L’initiative marque une nouvelle étape pour la seule institution postsecondaire francophone de la province, quelques mois après la suspension de deux programmes en santé à cause d’un manque de personnel enseignant.
Pour le nouveau président du Collège de l’Île, Sylvain Gagné, le programme Expérience canadienne favorisera la rétention des étudiants étrangers dans la province.
Il y a beaucoup d’étudiants étrangers qui viennent dans les collèges comme le nôtre et dans nos universités. Ils y restent pendant deux ou trois ans, mais ils n’y trouvent pas leur compte, donc ils déménagent parfois à Montréal ou à Toronto.
Une citation de Sylvain Gagné, président du Collège de l’Île
Une trentaine d’étudiants sont inscrits à ce nouveau programme d’une durée d’un an.
Le programme inclut une mise à niveau linguistique en français, une préparation au marché de l’emploi et une formation axée sur les particularités de la société canadienne, notamment le système politique, les ordres de gouvernement, les services publics ainsi que l’histoire et la culture canadiennes et acadiennes.
C’est vraiment un tremplin pour pouvoir justement s’inscrire ensuite à un programme qui permettra l’accès au marché du travail, ajoute Sylvain Gagné, qui est entré en poste en juillet dernier.
Niveau zéro en français
La responsable du programme, Nathalie Carrier, explique que la plupart des étudiants de ce programme proviennent de pays d’Amérique latine.
Plusieurs de nos apprenants ont un niveau zéro en français, donc dans la première partie du programme, de septembre à décembre, nous offrons surtout des activités, des ateliers et des visites, explique Nathalie Carrier, responsable du programme Expérience canadienne.
Les étudiants pourront aussi suivre des cours de mise à niveau en français.
Pour Mme Carrier, ce programme servira à renforcer le sentiment d’appartenance des étudiants envers l’île.
Ceux qui sont inscrits au programme Expérience canadienne sont également inscrits à un programme dit technique. Donc, c’est une main-d’œuvre qui parlera sans doute plusieurs langues, explique-t-elle.
Les droits de scolarité du programme Expérience canadienne s’élèvent à 7575 $ par année.
Un complément
Pour Eugénie Parent, directrice par intérim à la Coopérative d’intégration francophone, le programme Expérience canadienne représente un complément à l’offre de services de son organisme.
La Coopérative d’intégration francophone peut aider à donner des services de base, des activités de connexion communautaire aux étudiants internationaux et des séances d’information, par exemple. Donc, c’est de travailler main dans la main avec le collège.
Une citation de Eugénie Parent, directrice par intérim à la Coopérative d’intégration francophone
Selon elle, la Coopérative d’intégration francophone pourrait aider particulièrement les familles des étudiants du collège.
Pour ce qui est des couples, où l’une des personnes étudie et l’autre vient avec un permis de travail, on peut offrir aux conjoints de l’aide à l’emploi, les mettre en lien avec des organismes pour recevoir des services, tout comme les mettre en contact avec des employeurs, explique-t-elle.
Environ 91 étudiants sont inscrits au collège cette année. La majorité d’entre eux viennent de l’extérieur du pays.
La rentrée au Collège de l’Île a lieu le 5 septembre pour la plupart des programmes. Le programme Expérience canadienne, lui, commencera le 8 septembre.
Après un mois passé en Australie et en Nouvelle-Zélande pour la Coupe du monde de soccer féminin, l’arbitre d’Halifax Marie-Soleil Beaudoin est de retour au pays. Elle revient sur son expérience lors de cette compétition internationale.
Marie-Soleil Beaudoin vivait sa deuxième Coupe du monde de soccer féminin. Elle avait déjà participé à la précédente, en 2019, en France.
Cette année, son expérience en Australie a été tout aussi intense. Arrivée en même temps que les joueuses des sélections nationales, 15 jours avant le début du tournoi, l’arbitre a dû participer à un camp d’entraînement où le travail est physique, mais est aussi technique et tactique. Il faut comprendre comment les équipes jouent, ça nous aide à anticiper le jeu et donc d’être dans la bonne position pour prendre les bonnes décisions.
Une fois sur les terrains de soccer, elle explique que l’ambiance était quasi indescriptible.
Quand on sort du tunnel avec les deux équipes, que le stade est plein, c’est des émotions que je ne peux pas répliquer dans aucun autre aspect de ma vie. C’est surréel.
Une citation de Marie-Soleil Beaudoin
Un de ses souvenirs les plus marquants de la compétition est le huitième de finale entre l’Australie et le Danemark.
Remplaçante pour ce match de l’équipe hôtesse, elle décrit une intensité inégalée. Il y a un niveau d’émotion, un niveau de passion qui est encore un petit peu plus élevé, un niveau de bruit dans le stade qui est plus élevé. C’est vraiment pour ces moments que les athlètes vivent et que nous, en tant qu’arbitres, on vit, raconte celle qui est arbitre de la FIFA depuis 2014.
Parvenir à se pardonner ses erreurs
Son expérience accumulée lors du dernier Mondial lui a permis de se sentir plus prête à participer à la compétition. Mais la pression reste la même, celle d’être à la hauteur de l’enjeu en prenant les bonnes décisions.
On s’entraîne toute notre vie pour avoir le bon angle, la bonne position pour voir la faute, voir la pénalité possible, la carte rouge possible. Ça arrive qu’on ne le voit pas. C’est le plus difficile, estime Marie-Soleil Beaudoin, l’une des quatre arbitres canadiennes à avoir participé au Mondial.
Selon elle, ce n’est pas la critique des partisans qui est la plus difficile à gérer. Au niveau international, ce qu’on entend c’est « yeah » et « bouh ». C’est très différent du soccer local, où les parents sont sur la ligne de côté et qu’on entende tout et que ça devient très très personnel.
Pour cette adepte du haut niveau et perfectionniste, ce sont bien ses propres critiques qui sont souvent les plus sévères. Le plus dur, c’est de me pardonner à moi-même d’avoir fait une erreur, admet-elle.
Déjà un nouvel objectif en tête
Pour en arriver là, ce sont près de quatre ans d’entraînement à un rythme de six jours sur sept. Lorsqu’on lui demande si elle souhaiterait se relancer dans cette aventure exigeante pour la prochaine Coupe du monde, Marie-Soleil Beaudoin répond ne pas avoir encore pris de décision.
Mais son prochain grand but est d’être choisie pour arbitrer la première Gold Cup féminine, en février 2024. Cette compétition qui rassemble les équipes de tout le continent américain existe chez les hommes depuis 1963.
Dans un avenir encore plus proche, Marie-Soleil Beaudoin se concentre sur son vrai travail : elle prépare sa rentrée en tant qu’enseignante en physiologie humaine et physiologie de l’exercice à l’Université Dalhousie.
Les personnes ayant le français comme langue maternelle sont plus nombreuses en Nouvelle-Écosse, à l’Île-du-Prince-Édouard et à Terre-Neuve-et-Labrador depuis 2016.
Statistique Canada a publié, mardi, de nouvelles données sur les langues officielles au pays.
Quelque 34 670 personnes (3,6 % de la population totale) ont affirmé avoir le français comme langue maternelle en Nouvelle-Écosse, ce qui représente une augmentation de 1325 personnes par rapport à 2016.
Ils sont 5620 (220 de plus) à l’Île-du-Prince-Édouard (3,7 % de la population) et 3360 (340 de plus) à Terre-Neuve-et-Labrador (0,7 % de la population).
Des données surprenantes
Ces chiffres interpellent Michelle Landry, professeure de sociologie et titulaire de la Chaire de recherche sur les minorités francophones canadiennes et le pouvoir à l’Université de Moncton.
Je suis surprise, car le français comme langue maternelle est en recul partout au Canada en nombre et en pourcentage, fait-elle valoir.
Cependant, cela ne veut pas nécessairement dire que les statistiques concernant le français parlé à la maison s’améliorent, estime-t-elle.
PHOTO : JULIEN LECACHEUR
En effet, le poids du français comme première langue parlée à la maison en Atlantique est en baisse.
Au Nouveau-Brunswick, cette proportion est passée de 31,6 % à 30 %. Le pourcentage de foyers utilisant le français à la maison en Nouvelle-Écosse était de 3,1 % en 2016, contre 2,8 %. À l’Île-du-Prince-Édouard, le taux est aujourd’hui de 2,9 %, en baisse de 0,3 %.
Michelle Landry fait remarquer la présence de plus en plus élevée de couples avec un membre qui ne parle pas l’une des deux langues officielles. Dans ce cas, l’anglais prédomine sur le français, note-t-elle.
Les foyers s’anglicisent, ce qui a un effet sur l’identité des enfants et sur la langue qu’ils vont leur transmettre. Par contre, si un conjoint d’un couple exogame parle le français, cela n’aura pas le même effet dans le milieu familial et sur les choix scolaires, explique la spécialiste.
Avec les informations de l’émission Le Réveil Nouvelle-Écosse/Île-du-Prince-Édouard
À l’approche de la rentrée, le District scolaire francophone sud (DSFS) connaît une forte augmentation du nombre d’élèves inscrits dans ses écoles, un défi important vu la pénurie d’enseignants.
Alors que la rentrée scolaire approche à grands pas, les gestionnaires du district affirment observer une augmentation considérable du nombre d’élèves inscrits dans ses écoles.
En septembre, 16 893 élèves fréquenteront les écoles du district, une augmentation de 788 comparativement à l’année précédente.
C’est un beau problème à avoir, on est content de les accueillir, mais c’est sûr que c’est un grand défi , a expliqué la directrice générale du DSFS, Monique Boudreau, lors d’une interview avec La Matinale, vendredi matin.
Les défis de l’immigration
Le DSFS constate aussi une hausse importante du nombre d’enfants immigrants inscrits dans ses écoles.
Cette année, on a près de 560 élèves issus de l’immigration de plus que l’année dernière , précise Monique Boudreau.
Plusieurs de ces nouveaux arrivants ne parlent pas le français, une réalité qui nécessite d’importants efforts de francisation.
Pénurie de personnel
L’augmentation du nombre d’inscriptions représente un défi d’autant plus important vu la pénurie de personnel enseignant qui sévit au DSFS. Environ 25 postes d’enseignants sont à pourvoir.
C’est sûr qu’on est dans de gros efforts de recrutement, mais c’est ça la pénurie. Quand on a terminé à l’été, tous nos postes étaient pourvus. On embauche du personnel de surplus, on donne des postes de suppléants flottants pour pouvoir prévoir l’augmentation, mais cette augmentation [du nombre d’élèves] est vraiment inhabituelle et nous surprend , dit Monique Boudreau.
Contraintes d’espace
L’augmentation des inscriptions force aussi les autorités scolaires à avoir recours aux classes mobiles dans de nombreuses écoles.
À l’école Saint-Henri, quatre classes mobiles seront ajoutées cette année afin d’accommoder les élèves plus nombreux. Deux seront aussi intégrés à l’école Samuel-de-Champlain, à Saint-Jean, et à l’école Saint-Anne, à Fredericton.
À Moncton, l’ouverture d’une nouvelle école permet de respirer un peu.
Heureusement, avec l’ouverture de l’école Claudette-Bradshaw, on est en mesure d’enlever des classes mobiles au Sommet et à Champlain , se réjouit Monique Boudrea
Néanmoins, des mesures devront être prises dans plusieurs écoles du DSFS afin d’accommoder la croissance de la population d’élèves, prédit-elle.
Monique Boudreau rappelle que le DSFS demande depuis plusieurs années que l’école Saint-Henri, à Moncton, soit agrandie ou reconstruite. Pareil pour les écoles de Fredericton, de Saint-Jean et de Miramichi. L’augmentation de la population francophone à Riverview justifierait aussi la construction d’une école francophone dans cette municipalité.
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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 21 août 2023
Dans une entrevue accordée au média canadien francophone Francopresse, le leader des conservateurs a affirmé que l’immigration francophone sera l’une de ses priorités, tout en augmentant la cible actuelle, mais sans pour autant s’avancer sur une cible exacte.
Le Québec perçoit la question de l’immigration de manière différente du reste du Canada. C’est tout à évident, lorsque l’on sait que le Québec est à la fois une société distincte et le seul État francophone en Amérique du Nord. Du coté des communautés francophones et acadiennes qui évoluent en minorités, l’immigration francophone est unanimement perçue comme un atout pour préserver la vitalité du fait Français. Plus il y’a d’immigrants francophones dans ces communautés minoritaires, mieux c’est.
Interrogé par Francopresse sur ses plans quant à l’immigration francophone, Pierre Poilievre s’est exprimé en faveur d’une augmentation de la cible actuelle de 4% d’immigrants francophones en dehors du Québec. Toutefois, le chef des conservateurs à Ottawa n’a pas avancé de chiffres exactes, tout en précisant que ce dernier dépendra de la disponibilité de logements, de services de santé et d’emplois..
« Il faut l’augmenter. On va encourager ces immigrants à vivre dans les communautés francophones à travers le pays, ce qui va permettre de préserver ces populations. Malheureusement, le gouvernement Trudeau n’a pas réussi à faire cela, malgré leurs promesses.», a-t-il précisé.
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FRANCITÉ – Cédrick Pipitone, publié le 21 août 2023
Québécois d’origine française, Cédrick Pipitone a décidé d’organiser plusieurs voyages au Canada pour aller à la rencontre des francophones en milieu minoritaire. Féru de culture et de patrimoine, le jeune voyageur publie sur Francité une série d’articles de blogue pour revenir sur chacune de ses aventures et ses trouvailles avec ses cousins lointains d’Amérique.
Après une visite d’Halifax et ses magnifiques plages environnantes, cap sur Grand-Pré, notamment son lieu historique national qui retrace l’histoire de la communauté acadienne en Nouvelle-Écosse.
Le parc regorge d’informations retraçant l’histoire des Acadiens. Des débuts de leur présence, en passant par la sombre période du Grand Dérangement à nos jours. Un film de 15 minutes y est projeté pour nous permettre de revivre les évènements de 1755, tout en nous partageant les points de vue à la fois des Anglais et des Acadiens de l’époque.
Il y a également d’autres sites à visiter, notamment l’église construite comme un lieu d’hommage à la communauté Acadienne et à ce qu’elle a traversé avec le temps. D’ailleurs, je recommande fortement la visite du parc pour toutes les personnes qui s’intéressent à l’histoire Acadienne.
Après cette première visite, direction la ville de Pointe-à-l’Eglise dans la région de Clare pour le Festival Acadien à l’occasion de la Fête nationale de l’Acadie le 15 août.
Dès qu’on met les pieds dans cette région, on est tout de suite bluffé par les paysages extraordinaires de la côte et par la gentillesse de ses habitants. Mon objectif étant de vivre la Fête nationale de l’Acadie dans cette région Acadienne de la Nouvelle-Écosse, c’est tout naturellement que j’ai décidé de participer à plusieurs activités au menu de cette grande célébration annuelle.
La levée du drapeau acadien
Les acadiens sont fiers. Fiers de leur culture, leur histoire, mais aussi de leur drapeau. Il représente la marque distinctive de leur présence en Amérique du Nord et fut érigée en 1884 lors de la convention nationale des Acadiens.
Lors de la levée du drapeau, un groupe de jeunes filles de la région a récité l’hymne national ainsi que l’Ave Maris Stella, en latin. Au travers leur chant, impossible de ne pas sentir ce sentiment d’appartenance et de fierté qui habite les Acadiens. Inspirant !
Spectacle de claquettes
Ce fut suivi d’un spectacle de claquettes sur fond de musiques acadiennes. Une belle prestation à la fois authentique et impressionnant.
Ensuite, place aux tintamarres et aux autos qui font du « tronne » pour célébrer la fête nationale, suivi d’un concert avec en vedette Waylon Thibodeaux, artiste Acadien de la Louisiane.
À la sortie du concert, j’ai eu la chance de rencontrer Emile Comeau, président du comité organisateur du Festival acadien de Clare. Il chapeaute l’organisation de cet événement, qui est considéré comme le festival acadien le plus ancien, depuis une dizaine d’années et ne s’en lasse pas.
Nous avons discuté ensemble pour savoir ce qu’il l’avait motivé à rentrer dans le comité. Pour lui, c’est très simple :
– La communauté avait besoin de lui, il a répondu présent
– Surtout, pour la fierté Acadienne !
Nous avons également échangé sur le statut des Acadiens en Nouvelle-Ecosse. Sans surprise, Emile m’expliquait que c’est un combat constant pour défendre la culture acadienne et la langue Française, surtout dans une province majoritairement anglophone.
Il fut un temps ou le festival même était en péril, Ronny et ses collègues avaient dû redoubler d’effort pour s’assurer de la continuité du festival, notamment en recrutant de nouveaux membres pour adapter leur stratégie promotionnelle.
Aujourd’hui, le festival est de plus en plus connu, soutenu par différents organismes locaux, et bénéficie d’un élan après chaque congrès national acadien.
Pour lui, des évènements comme le festival de Clare sont des opportunités pour promouvoir la culture Acadienne et augmenter son rayonnement à la fois sur la scène nationale, mais aussi internationale.
A ce propos, Ronny nous recommande de participer au prochain Congrès National Acadien qui aura lieu en 2024. L’évènement sera organisé dans le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse. Le congrès accueillera de nombreuses personnalités acadiennes : une belle occasion de fêter et vivre la culture acadienne.
De retour de ce voyage, des souvenirs plein la tête et un constat plus que positif : les Acadiens sont fiers et ils veulent surtout qu’on le ressente.
Natif de la France, Cédrick Pipitone est ingénieur confirmé des TI dans une compagnie aérienne. Après des études à l’École de technologie supérieure à Montréal, le jeune québécois d’adoption a décidé de rester au Québec pour en faire sa terre d’accueil. À la veille de sa demande de citoyenneté canadienne, Cédrick part à la découverte des francophones des milieux minoritaires lors d’événements culturels partout au Canada.« Ma réflexion m’a fait réalisé que ce qui me poussait à vouloir devenir citoyen, c’était ce lien indescriptible que je ressens avec la culture, l’histoire, les valeurs et les traditions canadiennes-françaises ».
FRANCITÉ
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ONFR+ – Rachel Bolduc-Crustin, publié le 14 août 2023
[VIRÉES D’ÉTÉ]
RIVIÈRE DES FRANÇAIS – La Municipalité de la Rivière des Français a été créée en 1999, lors des fusions municipales ontariennes. Elle regroupe les villages de Noëlville, Alban, Monetville et Ouellet. Elle tient son nom de la rivière qui la traverse, elle-même nommée ainsi par les Ojibwés de la région, car elle amenait des missionnaires et colons français sur leur territoire.
L’histoire de la Rivière des Français a de quoi frapper l’imaginaire. Les grands explorateurs comme Étienne Brûlé, Samuel de Champlain et Pierre-Esprit Radisson y ont circulé puisqu’elle faisait partie des voies navigables entre Montréal et les Grands Lacs. Elle se situe entre le lac Nipissing et la baie Georgienne.
L’établissement de villages permanents à l’emplacement de l’actuelle municipalité de la Rivière des Français est plus récent. Le premier colon à s’y être établi est Cyrille Monet, avec sa femme Odile Bouin et leurs enfants, en 1895. Né Alexandre Boisvert, ce grand ami de Louis Riel aurait changé d’identité après avoir participé à la révolte des Métis au Manitoba. Il serait arrivé dans la région guidé par l’autochtone Michel Maringoué.
AU GRÉ DES SAISONS
Aujourd’hui, Rivière des Français compte environ 2 800 habitants permanents, mais sa population s’élève à plus de 9 000 en été. L’accès à la rivière en fait un important lieu de villégiature. En plus des propriétés privées, plusieurs entreprises proposent des chalets locatifs pour les amateurs de canot, de pêche ou de baignade.
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RADIO-CANADA – Pierre Philippe LeBlanc, publié le 16 août 2023
Joseph Broussard, dit Beausoleil, l’un des chefs de la résistance acadienne contre la déportation lancée en 1755 par les Britanniques, est désormais reconnu comme un personnage historique national, a annoncé mardi le ministre responsable de Parcs Canada, Steven Guilbeault, à l’occasion de la Fête de l’Acadie.
L’organisme Nation Prospère Acadie a soumis cette candidature à la Commission des lieux et monuments historiques du Canada à l’été 2021.
Ce n’étaient pas tous les Acadiens qui ont simplement accepté ou subi la Déportation. C’est important de noter qu’il y a eu un groupe de [résistants], pas seulement Beausoleil Broussard, mais il a été un personnage important, explique le président de Nation Prospère Acadie, Michel Cyr.
Cet esprit de résistance se poursuit de nos jours, ajoute M. Cyr.. On a toujours résisté à l’assimilation avec les résultats qu’on connaît, certains moins bien, certains autres vraiment remarquables.
Un résistant connu dans toute l’Amérique du Nord
L’historien Ronnie-Gilles LeBlanc travaille sur une biographie de Joseph Broussard depuis de nombreuses années et ses travaux ont appuyé le dossier de candidature.
C’est quelqu’un qui a marqué son époque […] quelqu’un qui est né sur les rives de la rivière du Dauphin, aujourd’hui Annapolis, en Nouvelle-Écosse, et qui durant la guerre de Sept Ans, surtout, va être connu partout en Amérique du Nord, souligne M. LeBlanc.
Joseph Broussard est né en 1702 à Port-Royal, dans la Nouvelle-Écosse actuelle. Ronnie-Gilles LeBlanc a trouvé une quantité étonnante de documents d’époque où il est question de lui.
À partir de 1749-1750, il est mentionné à quelques reprises. On l’associe aux raids menés contre la colonie naissante d’Halifax, plutôt du côté de Dartmouth, dans la région de Fort Sackville à l’époque, explique Ronnie-Gilles LeBlanc.
Joseph Broussard a commandé un groupe d’Acadiens durant la défense du Fort Beauséjour (à Aulac, au Nouveau-Brunswick) capturé par les Britanniques en 1755 après deux semaines de siège.
Il a ensuite agi comme intermédiaire pour négocier la paix entre les Abénakis et les Wolastoqiyik d’une part et d’autre part les forces britanniques commandées par Robert Monckton, indique M. LeBlanc.
C’était quelqu’un qui avait un comportement qu’on pourrait juger aujourd’hui un peu violent, mais c’était en même temps quelqu’un d’assez cultivé, d’après ce qu’on peut comprendre, qui traitait toujours bien ses ennemis aussi bien que ses alliés.
Une citation de Ronnie-Gilles LeBlanc, historien
Déporté deux fois
Le résistant acadien a été déporté pour la première fois en Caroline du Sud en 1755. Il est ensuite rentré en Acadie.
M. LeBlanc précise que Beausoleil a été blessé lors de la bataille du Cran le 1er juillet 1758. Son fils, Jean, et plusieurs autres résistants acadiens y ont perdu la vie.
En se basant sur les descriptions de cette bataille par des auteurs britanniques, M. LeBlanc croit qu’elle a eu lieu sur le bord de la Petitcodiac dans les environs de la Pointe aux Renards (aujourd’hui Fox Creek à Dieppe au Nouveau-Brunswick).
Beausoleil n’est pas le seul qui résiste aux Britanniques. Plusieurs Acadiens sont armés en corsaires et font la chasse aux bateaux britanniques qui vont ravitailler les troupes à Québec.Une citation deRonnie-Gilles LeBlanc, historien
Par la suite, Joseph Broussard a été à nouveau capturé et déporté, cette fois en Angleterre. Il a été libéré après la signature du Traité de Paris qui a mis fin à la guerre de Sept Ans en 1763.
Selon Parcs Canada, Beausoleil a fini par s’établir en Louisiane avec 193 autres Acadiens en février 1765. Il a été nommé capitaine de milice et commandant des Acadiens dans la région d’Attackapas. Il a succombé à la fièvre jaune en octobre de cette même année.
Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.
FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 15 août 2023
Aux yeux des Acadiens, la Fête nationale de l’Acadie représente une occasion unique pour célébrer l’identité acadienne et souligner ses différents aspects culturel et linguistique. Un peu comme la Saint-Jean au Québec et dans certaines communautés francophones en milieu minoritaire. Dans cette série d’articles, Francité vous fait découvrir comment les Acadiens des provinces atlantiques célèbrent leur fête nationale qui a lieu chaque année le 15 août.
Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.
FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 15 août 2023
Aux yeux des Acadiens, la Fête nationale de l’Acadie représente une occasion unique pour célébrer l’identité acadienne et souligner ses différents aspects culturel et linguistique. Un peu comme la Saint-Jean au Québec et dans certaines communautés francophones en milieu minoritaire. Dans cette série d’articles, Francité vous fait découvrir comment les Acadiens des provinces atlantiques célèbrent leur fête nationale qui a lieu chaque année le 15 août.
Bien qu’elle soit la province la plus anglophone du Canada avec près de 98% de locuteurs unilingues, Terre-Neuve-et-Labrador accueille depuis très longtemps une minorité francophone et acadienne.
Si aujourd’hui la majorité des francophones sont établis à Saint-Jean, la capitale de la province et son cœur battant, le fief historique de la francophonie Terre-Neuvienne demeure la péninsule de Port-au-Port dans l’Ouest de l’Île. C’est d’ailleurs dans cette région côtière et rurale où est née la Fédération des Francophones de Terre-Neuve et du Labrador en 1973. C’est aussi dans cette région où la première école francophone de Terre-Neuve-et-Labrador a vu le jour en 1984 dans le village de la Grand-Terre. Pareil pour le Gaboteur, le seul journal francophone de la province ainsi que plusieurs organismes francophones provinciaux. Bref, la péninsule de Port-au-Port fut le fer de lance de la francophonie et l’Acadie de Terre-Neuve-et-Labrador malgré tous les défis notoires dans les communautés minoritaires.
Fait historique important : cette région fut aussi l’un des premiers territoires fréquentés par les Français en Amérique du Nord. Encore aujourd’hui, les centaines de francophones et d’acadiens de la Péninsule de Port-au-Port soulignent avec ferveur leur identité à plusieurs occasions. Parmi elles, la Fête nationale de l’Acadie est une célébration incontournable.
Plusieurs festivités sont programmés par des organismes francophones locaux comme l’Association régionale de la Côte Ouest (ARCO) dans les trois localités francophones de la région, à savoir : Cap St-Georges, l’Anse-à-Canards et l’Île Rouge. Outre les aspects de célébration que l’on retrouve partout au Canada, jouer de la musique à l’accordéon est une tradition authentique dans la péninsule de Port-au-Port. Très souvent invités lors des festivités dans la région, les Frères Félix sont de véritables stars locales.
D’ailleurs, Bernard Félix – l’un des deux membres du duo – n’hésite pas à transmettre sa passion et le patrimoine aux élèves des deux écoles francophones de la Péninsule comme en témoigne cet article de Radio-Canada datant de 2019.