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ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 22 février 2024

[LE FIL CULTUREL DE L’ONTARIO FRANÇAIS]

Alors que les auteurs franco-ontariens se rassemblent au Salon du livre de l’Outaouais jusqu’à dimanche et au Salon du livre de Toronto la semaine prochaine, d’autres types d’arts se déploient partout afin de raconter des histoires à travers la province, qu’elles soient improvisées, contées ou filmées.

Jonathan Dion animera la nouvelle soirée d’humour mensuelle au Domaine Mallity. Crédit image: Lexine Ménard.

Humour

Le retour des blagues

Une nouvelle soirée d’humour voit le jour à Hammond, dans l’Est ontarien. Mais le Domaine Mallity a déjà été, dans une autre vie et sous un autre nom, l’hôte d’une soirée semblable. C’est désormais tous les derniers jeudis du mois que les humoristes francophones se succéderont dans une soirée animée par Jonathan Dion. La toute première édition accueillera sur scène l’animateur de l’ancienne version (les 4 saisons de l’humour), Phil Brown, ainsi que l’animatrice du Bordel Comédie Club, Évelyne Roy-Molgat. Les trois Franco-Ontariens seront rejoints par la tête d’affiche Joe Guérin.

Jonathan Dion est originaire de Clarence Creek. Crédit image : Lexine Ménard

Hammond, le 29 février. Détails et billets sur la plateforme Eventbrite.

Conte

Dégustation et histoires

L’agenda de Djennie Laguerre semble bien rempli ces temps-ci. C’est à Barrie qu’on pourra la voir ce samedi lors d’une soirée de conte théâtral. Les kriks et les kraks résonneront au Centre Sandbox dès 19h30. La soirée de contes est précédée d’une dégustation de nourriture caribéenne (dès 18h30) et suivie d’une discussion avec l’artiste franco-ontarienne d’origine haïtienne. L’activité est organisée par La Clé de la Baie dans le cadre du Mois de l’histoire des Noirs.

Djennie Laguerre est une comédienne et conteuse haïtienne et franco-ontarienne. Source : La Clé de la Baie

Barrie, le 24 février. Détails et billets sur le site de La Clé de la Baie.

Le monde artistique selon Pier Paquette

Le Théâtre du Nouvel-Ontario (TNO) est fin prêt pour sa production maison professionnelle de l’année. Le comédien sudburois Pier Paquette revisite les œuvres qui l’ont marqué à travers les années dans Le château intérieur, présenté de jeudi à samedi.

Monologue, poèmes, contes se mêlent dans ce spectacle solo. Certaines activités sont organisées en marge des représentations, comme une soirée quiz le vendredi et une heure du conte et bricolage pour enfants le samedi. Cette dernière activité permet aux parents de profiter du spectacle pendant que leurs jeunes de 3 à 12 ans vivent leur propre activité.

Pier Paquette lors d’un point de presse concernant Le château intérieur. Crédit image : Priscilla Pilon

Sudbury, du 22 au 24 février. Détails et billets sur le site du TNO.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 21 février 2024

À l’occasion des consultations entourant le prochain budget fédéral, l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) demande à Ottawa un meilleur financement des secteurs communautaire et postsecondaire franco-ontariens.

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Face à ce qu’elle considère comme un sous-financement chronique, l’AFO veut qu’Ottawa remette les pendules à l’heure. En clair, l’organisme provincial a demandé au fédéral d’augmenter l’appui financier pour les organismes franco-ontariens et de s’attaquer au sous-financement chronique venant du fédéral en Ontario.

« Le gouvernement fédéral doit mettre fin à cette iniquité du financement communautaire en Ontario. Au cours des cinq dernières années, la part de l’Ontario a reculé. Malgré que le gouvernement fédéral a augmenté le financement de base des organismes en 2018. Ce sous-financement a des conséquences importantes pour l’ensemble de nos membres, dont les ACFOs, les centres culturels et les organismes des groupes racialisés de langue française », explique le président de l’AFO, Fabien Hébert.

De plus, l’AFO a également rappelé au gouvernement des attentes concernant le Fonds complémentaire en éducation postsecondaire en langue minoritaire.

En effet, le gouvernement fédéral avait promis aux électeurs de pérenniser et bonifier ce Fonds à 80 M $ par année.

« Nous espérons bien que ce Fonds verra le jour dans les plus brefs délais, pour appuyer nos institutions qui offrent une éducation cruciale aux demandes actuelles de la main d’œuvre francophone et bilingue », poursuit le président de l’AFO.

Notons, par ailleurs, que l’AFO a profité de ses consultations pré budgétaires avec Ottawa pour réitérer ses doléances concernant l’Université de Sudbury et le Mouvement d’implication francophone d’Orléans.

Les recommandations peuvent être consultées en détail à la fin du communiqué de l’AFO.

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RADIO-CANADA – Simon Deschamps, publié le 20 février 2024

À l’occasion des 100 ans de la naissance de Georges Forest, la Société historique de Saint-Boniface retrace son héritage pour la francophonie manitobaine dans une exposition lancée récemment au Centre du patrimoine.

Georges Forest, décédé en 1990, aurait eu 100 ans cette année.
PHOTO : RADIO-CANADA

Ça tombait bien que tout soit fini à temps pour le Festival du Voyageur. On a été capable de lancer en ligne notre exposition et aussi ici, au Centre du patrimoine, souligne la directrice générale de la Société historique de Saint-Boniface, Janet La France.

Mme La France souligne le rôle important de Georges Forest pour le Festival du Voyageur. Il a lancé l’idée de ce festival en 1969 et deviendra, avec sa femme, le premier couple de Voyageurs officiels en 1970.

Janet La France est la directrice générale de la Société historique de Saint-Boniface
PHOTO : RADIO-CANADA

M. Forest est aussi surtout connu comme un des plus grands défenseurs du fait français au Manitoba. Janet La France soutient qu’il militait pour un monde meilleur.

On oublie souvent que c’était un homme métis qui venait de Saint-Norbert, souligne-t-elle. Le climat mondial où on doit lutter pour les droits de la personne, ça devient un sujet de plus en plus important. On pensait à George Forest comme quelqu’un de chez nous qui a fait ce travail-là et qui a donné l’exemple dans la communauté.

Annie Langlois a été embauchée dans le cadre du projet pour traiter des documents dans le fonds d’archives Georges et Anita Forest et a commissionné l’exposition.
PHOTO : RADIO-CANADA / LINDSAY GUEÏ

La Société historique de Saint-Boniface a conçu l’exposition. Elle a reçu du financement provincial et fédéral afin de réaliser le projet et il a fallu plusieurs mois de travail à Annie Langlois, la commissaire de cette exposition, pour passer à travers 37 boîtes d’archives personnelles de Georges Forest.

Il se bat contre toutes les injustices qu’il voit, témoigne-t-elle. Il avait une énergie folle, cet homme!

Georges Forest a contesté une contravention écrite uniquement en anglais. Sa cause s’est retrouvée devant la Cour suprême du Canada, qui lui a donné raison en 1979 et a reconnu les droits linguistiques des francophones manitobains.

C’est la personne qui a réussi, depuis 1890, à retourner le Manitoba aux deux langues, anglaise et française. Ça a été très important, affirme Alain Hogue, qui était son avocat.

Alain Hogue a été l’avocat de Georges Forest
PHOTO : RADIO-CANADA / LINDSAY GUEÏ

Il se réjouit de voir une exposition à son sujet au Centre du patrimoine. C’est important de reconnaître la personne aussi, témoigne-t-il.

L’exposition sera affichée aux murs du Salon Empire du Centre du patrimoine pour les deux prochaines années. Une version amovible a aussi été créée pour être partagée dans les écoles, ajoute Janet La France.

Georges Forest, en quelques dates

  • Georges Forest est né le 14 mai 1924 à La Salle, au Manitoba, et a grandi sur la ferme de ses parents.
  • En 1948, il fonde une agence d’assurances dont il sera président et directeur général jusqu’à son décès.
  • En novembre 1959 il commence à mener la lutte contre l’intégration de Saint-Boniface à la Ville de Winnipeg.
  • En 1975, il commence sa bataille juridique pour contester une contravention écrite uniquement en anglais.
  • Son décès est survenu le 14 février 1990, durant un dîner du Festival du Voyageur.

Avec des informations de Lindsay Gueï

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 20 février 2024

À l’occasion du Sommet national sur l’apprentissage pour la francophonie canadienne, qui aura lieu à Ottawa en mars, le Réseau pour le développement de l’alphabétisme et des compétences (RESDAC) a publié une vidéo pour démystifier les différents contextes dans lesquels ont lieu l’apprentissage tout au long de la vie.

Capture d’écran de la vidéo publiée par le RESDAC sur Youtube

52% des francophones en milieu minoritaire ont des compétences en littératie en dessous du niveau 3, considéré comme le seuil minimum pour s’épanouir dans la société actuelle. Dans certaines communautés, ce pourcentage atteint frôle 70%.

C’est par ces statistiques chocs que le RESDAC introduit une vidéo publiée le 16 février 2024, en prélude au Sommet national sur l’apprentissage pour la francophonie canadienne, qui aura lieu à Ottawa du 4 au 6 mars 2024.

L’objectif de cette animation est de démystifier le mandat et les chantiers de cet organisme pancanadien qui regroupe un réseau d’intervenants francophones du domaine de l’alphabétisation et le développement des compétences.

Par ailleurs, la vidéo explique les différents contextes dans lesquels ont lieu l’apprentissage tout au long de la vie : le formel, le non formel et l’informel, ainsi que les caractéristiques propres à chacun des contextes.

D’après le RESDAC, le déficit de compétences qui touche une partie non négligeable de la population francophone en dehors du Québec explique les phénomènes d’assimilation, d’insécurité linguistique et du déclin de la langue française.

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle l’organisme pancanadien pilote déjà des projets en alphabétisation et en développement des compétences dans plusieurs régions du pays.

Des projets qui visent à rehausser le niveau d’alphabétisation et de compétences auprès des francophones à travers une pléthore d’activités livrées avec des organismes provinciaux et territoriaux et avec l’appui du gouvernement du Canada.

Affiche du Sommet – Gracieuseté

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RADIO-CANADA – Publié le 19 février 2024

Chéticamp avait déjà son site internet pour inviter les gens à visiter la région côtière acadienne, mais le Conseil économique de Chéticamp voulait un site pour les gens qui y vivent. C’est comme ça qu’infochéticamp.ca est né.

La région acadienne de Chéticamp accueille des milliers de touristes chaque année, mais le nouveau site internet cible surtout les nouveaux résidents qui ont choisi de s’installer dans la communauté.
PHOTO : GRACIEUSETÉ DE MICHEL SOUCY

Mélanie Bourgeois a coordonné le projet. On pense que beaucoup de la promotion de Chéticamp qui existe c’est pour le tourisme, explique-t-elle. On voulait garder les gens qui vivent ici informés.

On y trouve un répertoire d’entreprises et d’organismes. Mélanie Bourgeois explique que le site est très interactif et facile d’accès pour les entrepreneurs qui peuvent plus facilement changer leurs informations.

Le site internet, infocheticamp.ca, se veut un outil pour les gens qui vivent dans la communauté et qui ont besoin de services.
PHOTO : GRACIEUSETÉ DE DANIEL AUCOIN

On a aussi travaillé avec le photographe Michel Soucy, mentionne la coordonnatrice du projet. Il a été prendre des photos de toutes les entreprises puis c’est une belle chose à avoir parce qu’on peut utiliser ces photos pour autre chose et non juste le répertoire.

En plus d’être visuellement intéressant, le site présente une vidéo promotionnelle de cinq minutes. Une création bilingue dont la narration est exécutée par Ronald Bourgois.

C’était un gros projet qui a pris beaucoup de mois de préparation, confie-t-elle. On est content des résultats.

Mélanie Bourgeois est la coordonnatrice du projet de site internet, infochéticamp.ca.
PHOTO : GRACIEUSETÉ

Le site permet aux gens de se familiariser avec les différentes édifices de Chéticamp en plus d’indiquer le plus proche aéroport et autres services de transport.

On y trouve également un calendrier d’événements de toutes sortes. Le but c’est que les informations offertes soient constamment mises à jour pour que le site soit vivant et reflète réellement la communauté.

La Place du pêcheur de Chéticamp accueille beaucoup de gens pour toute sorte de concerts et d’activités communautaires.
PHOTO : GRACIEUSETÉ DE MICHEL SOUCY

Il y a beaucoup de gens qui ont déménagé ici, depuis la COVID-19 et même c’est pas mal incroyable de voir le monde d’Ontario.

Mélanie Bourgeois indique que tous les nouveaux venus ont besoin d’un endroit pour se tenir au courant et elle espère que le nouveau site web de Chéticamp va devenir cet endroit et même plus.

J’espère que ça va aider les gens à déménager ici, puis aussi aider les gens ici à rester dans la région, dit Mélanie Bourgeois.

C’est important d’avoir cette communication et cette relation avec la communauté […] et je pense que le site web c’est une manière de faire ça.

D’après une entrevue à l’émission, La Mouvée

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ONFR+ – Inès Rebei, publié le 17 février 2024 et mis à jour le 20 février 2024

TORONTO – Nommée en janvier dernier, Gernina Marilyne Mombili est la nouvelle directrice générale de la Coalition des Noirs Francophones de l’Ontario (CNFO). Originaire du Congo et ayant grandi en France, la jeune femme a posé ses bagages à Oshawa en 2023 et est déjà très impliquée dans la cause des personnes noires de l’Ontario français.

Fraîchement nommée à la direction générale de la Coalition des Noir.es. Francophones de l’Ontario, Gernina Marilyne Mombili espère porter la mission de l’organisme hors des frontières de l’Ontario. Gracieuseté

«  Qu’est-ce qui vous a amenée au rôle de directrice générale de la Coalition des Noir.es. Francophones de l’Ontario (CNFO)?

Ça a été totalement un hasard, je travaillais dans un organisme et j’ai vu l’offre d’emploi pour la coalition qui m’a beaucoup touchée en termes d’engagement. J’ai voulu faire partie de ce mouvement pour défendre les intérêts des personnes noires de l’Ontario.

Quel est le rôle de l’organisme?

On est un organisme rassembleur des communautés noires de l’Ontario. On appuie leur développement et les représente auprès des différentes entités. Mais en fait, la vision de la coalition, c’est vraiment de renforcer la concertation, le développement et la pérennité de la collectivité noire francophone en Ontario.

Quelles vont être vos priorités?

La priorité sera de travailler sur la promotion et l’inclusion des noirs francophones de l’Ontario. Donc nous allons puiser pour chercher des moyens, des subventions, mais aussi sensibiliser la population générale au fait que les noirs francophones demandent, en fait, de pouvoir être inclus dans la société, aussi, comme francophone. Il faut savoir qu’en tant que francophone en Ontario, on est potentiellement touchés par la discrimination, puisque la première langue est l’anglais.

Il faut aussi se dire qu’en tant que Noirs francophones, nous représentons pratiquement la moitié de la population en Ontario. Donc, nous voulons aussi participer à l’évolution de l’époque. Alors, vraiment, ma première tâche, c’est la promotion, l’inclusion, mais aussi d’être la porte-parole de cette population-là.

Comment allez-vous faire pour rejoindre les intérêts de tous les Noirs, y compris ceux qui vivent dans des régions éloignées des grands centres?

Alors le but, c’est vraiment qu’on ne s’arrête pas à l’Ontario, mais qu’on élargisse la mission de la CNFO à tout le Canada. Ce que je vais mettre en place, avec la présidente Julie Lutete, c’est d’aller vers des organismes, car la coalition ne propose pas de services. C’est pour cela que nous allons investir pour pouvoir rassembler tous les organismes de la communauté francophone.

Très croyante, la jeune femme (au centre), s’est vu remettre un certificat d’appréciation en reconnaissance de ses services au sein de la communauté chrétienne du Ministère des Femmes Affranchies (ONG) et de l’Église Parole de Grâce (Word Of Grace Church) de France. Gracieuseté

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ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 10 février 2024 et mis à jour le 11 février 2024

[LA RENCONTRE D’ONFR]

MISSISSIPPI MILLS – On peut sortir l’homme de Sudbury, mais on ne peut pas sortir Sudbury de l’homme. Monette, Serge de son prénom, continue de chanter les histoires du Nord de l’Ontario. Cet auteur-compositeur-interprète est aussi enseignant en musique et en art dramatique au Conseil des écoles catholiques du Centre-Est (CECCE). Il souhaite être un passeur culturel, comme l’ont été pour lui des grands de la culture franco-ontarienne. Rencontre avec celui qui prépare la sortie de son cinquième album solo.

Monette sortira son cinquième album au printemps. Crédit image: Sean Sisk

« Vous avez fait votre marque avec des chansons qui parlaient concrètement du Nord de l’Ontario. Pourquoi exploiter ce filon?

Je suis natif de Sudbury, plus particulièrement du village de Val Thérèse. Mon père était camionneur. Je passais beaucoup de temps à voyager en écoutant de la musique country, qui parle souvent d’histoires personnelles, mais aussi de monuments historiques.

La musique de Bob Dylan et de Neil Young jouait beaucoup à Sudbury. Dans sa chanson Long May You Run, Neil Young raconte la fois où sa voiture s’est brisée à Blind River, et ça devient un éloge au Nord de l’Ontario.

C’était normal d’écrire ma recherche d’identité et d’en relater les histoires.

À l’époque de Cormoran, le groupe qui l’a fait connaître. De gauche à droite : Shawn Sasyniuk, Monette, Alain Dorion (Radio-Canada), Jacques Grylls et Don Kingsley. Gracieuseté

J’ai étudié en Histoire à l’Université d’Ottawa. J’étais dans la troupe de théâtre avec Madeleine Azzola et Hélène Gravel. Ces deux enseignantes m’ont donné le goût d’aller plus loin dans mon écriture. Hélène Gravel m’a donné cette fierté d’être franco-ontarien et de parler dans l’accent de chez nous.

Puis, il y a eu La Brunante, diffusée à Radio-Canada. On était des jeunes punks, on arrivait sur une scène télévisée, au national. On avait des ateliers avec Robert Paquette, Breen Leboeuf, John Mcgale et Toyo.

Sur ma chanson L’autre bord d’la track, Toyo m’a demandé : ‘Pourquoi tu dis le moulin à fleur? C’est le moulin à farine.’

J’ai dit aux organisateurs : ‘Toyo est bon, mais il ne comprend pas notre langue, il ne comprend pas notre identité.’

Le Moulin à fleur, c’est le quartier francophone de Sudbury.

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RADIO-CANADA – Frederic Wolf, publié le 16 février 2024

Des représentants des milieux de l’éducation, des affaires et de la politique demandent des changements.

Au Nouveau-Brunswick, on craint que les nouvelles exigences d’Ottawa désavantagent la province. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / MICHEL NOGUE

Un concert de voix s’est élevé jeudi au Nouveau-Brunswick pour demander au gouvernement fédéral d’accorder une exception à la province et lui permette d’inviter plus d’étudiants étrangers.

Le plafonnement par Ottawa du nombre d’étudiants étrangers est une décision que vont payer chèrement les régions francophones en milieu minoritaire, estiment des représentants des milieux de l’éducation, des affaires et de la politique.

Chaque demande de permis d’études soumise au ministère fédéral de l’Immigration nécessite une lettre d’attestation envoyée par une province.

Pierre Zundel est président-directeur général du Collège communautaire du Nouveau-Brunswick. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / PATRICK WRIGHT

Le problème, a expliqué jeudi Pierre Zundel, PDG du Collège communautaire du Nouveau-Brunswick (CCNB), c’est qu’Ottawa juge que 60 % des étudiants d’ailleurs dans le monde qui reçoivent une lettre d’attestation viennent au Canada.

La réalité, au Nouveau-Brunswick, particulièrement dans les institutions francophones, c’est que beaucoup moins que 600 étudiants [sur 1000] vont venir, déclare Pierre Zundel. Pour le CCNB, ce serait plus ou moins 37 %. La province devrait donc avoir le droit d’essayer de recruter plus d’étudiants.

On aurait besoin, au Nouveau-Brunswick, pas de 9300 lettres d’attestation — qui est ce que le ministre propose —, mais plutôt de 15 000 lettres pour nous de permettre de recevoir en septembre prochain 5600 étudiants, calcule-t-il.

Les cibles qu’on nous accorde pour le nombre de personnes qui peuvent venir ne sont pas réalisables, étant donné le nombre de lettres d’attestation qu’on nous accorde, résume M. Zundel.

Se faire dépasser par le Québec

À huit mois de la rentrée, l’Université de Moncton craint de voir les étudiants étrangers choisir le Québec plutôt que le Nouveau-Brunswick.

Ils ont pris une longueur d’avance sur nous, affirme Gilles Roy, vice-recteur à l’enseignement et à la recherche de l’Université de Moncton.

Le Québec a déjà un système en place, dit M. Roy. Eux sont déjà en train de recruter dans les mêmes bassins que nous. Puisqu’on attend encore comment ça va fonctionner au Nouveau-Brunswick, c’est certain que nous, on perd du temps.

Il rappelle que l’obtention d’un permis d’études prend plusieurs mois. Si des correctifs ne sont pas apportés immédiatement, il sera trop tard.

De gauche à droite, jeudi à Dieppe : Gaëtan Thomas, président-directeur général du Conseil économique du Nouveau-Brunswick; Yvon Godin, président de l’Association francophone des municipalités du Nouveau-Brunswick; Gilles Roy, vice-recteur à l’enseignement et à la recherche de l’Université de Moncton; et Pierre Zundel, président du Collège communautaire du Nouveau-Brunswick.
PHOTO : RADIO-CANADA / BABATUNDÉ LAWANI

Les conséquences, c’est que les étudiants ne pourront pas venir en septembre , dit Gilles Roy. Peut-être qu’ils vont décider d’aller ailleurs. […] Les étudiants internationaux sont convoités par toutes les institutions d’enseignement postsecondaires.

Pénurie de main-d’œuvre et immigration

Pour interpeller Ottawa et le ministre de l’Immigration Marc Miller, Gilles Roy et Pierre Zundel du CCNB étaient entourés, jeudi en conférence de presse, de représentants du Conseil économique du Nouveau-Brunswick et de l’Association francophone des municipalités.

Gaëtan Thomas, président-directeur général du Conseil économique du Nouveau-Brunswick, à Dieppe, jeudi.
PHOTO : RADIO-CANADA / BABATUNDÉ LAWANI

Gaëtan Thomas, le président-directeur général du conseil économique, note que tout le pays manque de main-d’œuvre. Il soutient que les changements apportés par Ottawa créent un déséquilibre et désavantageront le Nouveau-Brunswick.

Ça va avantager des régions anglophones, des régions plus urbaines, croit-il.

Une baisse du nombre d’étudiants étrangers dans les régions acadiennes aura des conséquences sur l’économie locale, insiste M. Thomas.

La jeunesse africaine qui vient étudier, par exemple, au collège à Bathurst, au campus à Shippagan, à Edmundston, ils prennent goût à cet endroit-là. Il y a beaucoup de travail de disponible pour eux et évidemment, on a la chance d’avoir la main-d’œuvre nécessaire pour accroître nos entreprises, dit-il.

Pour l’Association francophone des municipalités du Nouveau-Brunswick (AFMNB), le plan du fédéral ne tient pas compte des défis à relever quand vient le temps d’attirer des immigrants dans un milieu francophone minoritaire.

En plus d’être contre-productive pour le Nouveau-Brunswick, cette mesure est contradictoire de la part d’un gouvernement et d’un ministre qui assurent vouloir freiner le déclin démographique des francophones en milieu minoritaire, critique Yvon Godin, le président de l’AFMNB.

On voudrait une mesure d’exception pour une province qui est la seule […] au Canada qui est […] bilingue, plaide M. Godin.

Pierre Zundel, du collège communautaire, espère qu’Ottawa rectifiera rapidement le tir. On est vraiment coincés dans le temps, a-t-il mentionné.

Avec des informations de Babatundé Lawani

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 16 février 2024

Le calendrier de la francophonie canadienne pour l’année qui vient de commencer promet de nombreux évènements dans divers domaines d’un océan à l’autre. L’occasion pour Francité de partager avec vous une compilation d’articles sur les évènements à surveiller.

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Postsecondaire en Français : une plateforme virtuel inédite pour informer les jeunes au Québec et ailleurs au Canada

Le Festival du Voyageur dévoile la programmation de sa 55e édition

La Journée québécoise de la francophonie canadienne 2024

Le Symposium annuel sur l’immigration francophone aura lieu à Winnipeg du 24 au 25 avril 2024

Mobilisation franco 2024

91e Congrès de l’Acfas : plus de 6000 chercheurs francophones attendus à Ottawa en mai

L’année 2024 marque le 50e anniversaire de la Fédération de la jeunesse canadienne-française

Congrès mondial acadien 2024 : célébrer l’Acadie en grande pompe

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RADIO-CANADA – Édith Boisvert, publié le 16 janvier 2024

En raison d’un nombre grandissant d’enfants admissibles à une éducation en français dans la région de Chestermere, à l’est de Calgary, le Conseil scolaire FrancoSud organise une rencontre le 12 mars pour sonder l’intérêt des parents quant au lancement d’un projet d’éducation francophone.

À Chestermere, une seule école élémentaire offre un programme d’immersion française.
PHOTO : RADIO-CANADA / YOANN DÉNÉCÉ

Selon le dernier recensement de Statistique Canada, la présidente de FrancoSud, Hélène Emmel, affirme qu’il y aurait autour de 500 élèves potentiels entre la ville de Chestermere et jusqu’à Strathmore, incluant Langdon.

Le projet éducatif envisage trois options : une école francophone, un programme scolaire rattaché à une école ou un programme de français langue première.

Ouvrir une école est un processus assez long, mais ouvrir un programme peut se faire très rapidement, explique Hélène Emmell. Dans le programme, on offre des services, mais c’est relié sous l’ombrelle d’une autre école.

C’est justement ce qui a été mis sur pied à Cardston, qui offre un programme rattaché à une école pour les enfants au primaire. Les élèves plus âgés peuvent suivre un cours de français de langue première, dit la présidente.

Un intérêt présent

L’initiative envisagée à Chestermere intéresse fortement Amy Reperto, une mère de famille francophile qui a fait toute son éducation en français dans la région d’Ottawa et qui s’est installée à Chestermere il y a 10 ans.

Son fils de 6 ans inscrit en maternelle est admissible à une éducation en français en vertu de la Charte canadienne des droits et libertés. Cependant, une telle option est impossible à Chestermere, car il y a juste une école élémentaire qui offre simplement un programme d’immersion en français, précise Amy Reperto.

Pour l’instant, elle et son conjoint ont choisi de ne pas inscrire leur fils à Calgary, car il ne va à l’école que la moitié de la journée, précisant que c’est plus pratique de l’envoyer à l’école proche de chez nous, surtout à son âge.

L’école francophone la plus proche est à 20 km. Nous sommes deux parents qui travaillent; ce n’est pas vraiment possible.

Une citation de Amy Reperto, mère d’une enfant de 6 ans

FrancoSud est déjà au fait d’un intérêt de la part des parents puisque des enfants de 16 familles de la région de Chestermere se déplacent quotidiennement jusqu’à Calgary pour avoir accès à une éducation en français. L’an dernier, deux familles ont même approché le conseil au sujet de l’ouverture d’une école à Chestermere.

Précision :

Une version précédente de ce texte mentionnait que les familles de la région de Chestermere se déplaçaient jusqu’à Calgary pour conduire leurs enfants à l’école, mais un porte-parole de FrancoSud a tenu a préciser que le transport scolaire est fourni par le conseil scolaire.

Une rentrée scolaire en 2024?

La présidente de FrancoSud ne peut pas s’avancer sur la forme que prendra ce projet avant les résultats de la consultation. Cependant, cela l’étonnerait énormément si ni la classe ni l’école n’ouvraient leurs portes à la rentrée 2024.

Pour ce qui est des niveaux scolaires qui seraient offerts sous ce programme, il faudra attendre avant d’en connaître les modalités.

Pendant les 21 à 28 jours suivant la réunion du 12 mars, on permet aux parents de manifester officiellement leur intention d’inscrire leurs enfants à un programme-école de démarrage à Chestermere, explique la présidente, Hélène Emmell.

Si le projet ne se concrétise pas, Amy Reperto envisage de déménager à Calgary ou de retourner à Ottawa.

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RADIO-CANADA – Ilrick Duhamel, publié le 15 février 2024

Le Festival du Voyageur a annoncé mercredi que les Hutlet ont été choisis comme famille officielle de la 55e édition de l’événement.

La famille Hutlet réside dans la communauté de Lorette, au sud-est de Winnipeg.
PHOTO : RADIO-CANADA / GILBERT ROWAN

Philippe Hutlet, Danièle Hutlet, et leurs quatre enfants, Danika, âgée de 15 ans, Élise, 11 ans, Rémi, 9 ans, et Mia, 5 ans, seront les représentants de l’événement cette année et l’année prochaine.

C’est un grand honneur, a déclaré Philippe Hutlet quelques instants après l’annonce officielle. Notre mandat c’est de répandre la joie de vivre. Entraîner le monde à chanter et à danser, et d’avoir du plaisir.

Les Hutlet font aussi partie d’un groupe de musique familial, nommé Hutlet 2.0.

La famille visitera des écoles et des résidences pour aînés pour partager la joie de vivre, indique Philippe Hutlet. Elle offrira également une prestation avant le concours de gigue, le samedi 24 février.

Le Festival du Voyageur est un incontournable pour la famille Hutlet, originaire de Lorette. Depuis quelques années, Danika et Elise participent au concours de violon du Festival, qui aura lieu le dimanche 25 février, cette année.

De plus, l’événement revêt une place spéciale pour Philippe et Danièle Hutlet. On s’est rencontrés pour la toute première fois au Festival. On avait pris un Pepsi ensemble, raconte Danièle, sourire en coin.

La famille Hutlet succède à la famille Turenne comme Voyageurs officiels. Ils nous ont souhaité bonne chance, souligne Philippe Hutlet.

Ils nous ont bien préparés et nous ont donné des trucs pour qu’on fasse bien. On va garder leur numéro de téléphone sur speed dial [composition rapide]!

Ils sont très encourageants, ils nous ont dit qu’ils étaient toujours là si on avait des questions et ça, c’est super, renchérit Danièle Hutlet.

Une des préoccupations des Voyageurs officiels, c’est de tenir leur habit propre, si on n’a pas de temps froid, précise Philippe Hutlet. C’était pas mal boueux l’autre jour.

Le Festival du Voyageur s’ouvre vendredi et se tient jusqu’au 25 février au parc Whittier et à d’autres endroits à Saint-Boniface.

Avec les informations de Mario De Ciccio et de Véronique Morin

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 15 février 2024

Après quatre décennies de coopération, la Société nationale de l’Acadie (SNA) et la Fédération de Wallonie-Bruxelles renforcent davantage leurs liens avec nouvelle entente de dix ans.

Le délégué général de Wallonie-Bruxelles à Québec Yann Gall (à gauche) et le président de la SNA de Martin Théberge ont signé la nouvelle entente à Moncton, en présence du Groupe des Ambassadeurs et Ambassadrices francophones d’Ottawa – Gracieuseté.

À l’image du Québec qui mène une action diplomatique propre à lui, l’Acadie entretient elle aussi des relations bilatérales pour rayonner en tant que nation et peuple.

La fédération Wallonie-Bruxelles, connue également sous le nom de la communauté française de Belgique, a renouvelé le 14 février 2024 à Moncton son accord de coopération avec l’Acadie pour les dix prochaines années. Une coopération étroite et durable puisque les représentants de ces deux peuples francophones coopèrent depuis 40 ans déjà.

« L’année 2024 marque le 40e anniversaire de notre collaboration avec la Communauté française de Belgique » a souligné Martin Théberge, président de la SNA.

« Nous sommes ravis de poursuivre notre travail et notre relation de peuple à peuple sur de nouvelles bases. », a-t-il poursuivi.

Par ailleurs, la nouvelle entente de collaboration vient avec deux nouveautés.

« En plus de préciser les thématiques privilégiées par les deux parties – l’enseignement supérieur, la culture, les médias, la jeunesse et la promotion de la langue française –, l’entente établit les paramètres d’un dialogue soutenu entre les deux peuples de façon à encourager une coopération accrue et des échanges soutenus dans les domaines de la culture, de l’éducation et de l’économie », peut-on lire dans un communiqué de la SNA.

« Nous sommes heureux de pouvoir établir une relation durable avec l’Acadie. Cette entente renouvelée permettra à nos deux peuples de continuer leurs échanges, de partager leurs expériences et expertises et surtout d’agir en solidarité pour faire briller le français dans nos juridictions respectives » a déclaré pour sa part Yann Gall, délégué général Wallonie-Bruxelles à Québec.

Il faut noter que l’Acadie à travers la SNA est liée par des ententes bilatérales à d’autres territoires et entités de la francophonie à l’instar de la France, la Louisiane, l’OIF, la province de Hainaut en Wallonie et Saint-Pierre-et-Miquelon.

Composée de quatre organismes porte-parole des provinces de l’Atlantique, la SNA a pour mandat de représenter le peuple acadien sur les scènes atlantique, nationale et internationale.

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ONFR+ – Pascal Vachon, publié le 14 janvier 2024

OTTAWA – Les premiers montants du Plan d’action pour les langues officielles de 4,1 milliards de dollars sortiront bientôt des coffres du fédéral, assure le ministre Randy Boissonnault. Son gouvernement bonifiera d’ailleurs le financement des organismes francophones jusqu’à la hauteur de 12,5 %.

Randy Boissonnault, le ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et des Langues officielles. Crédit image: Stéphane Bédard.

Le fédéral avait annoncé en avril dernier un financement de 4,1 milliards de dollars entre 2023 et 2028 dans le cadre de sa feuille de route en matière de langues officielles, mais aucun montant n’a encore été versé.

Une bonne partie de ces sommes iront aux provinces dans le cadre des ententes en éducation portant sur le financement des écoles francophones en milieu minoritaire. La seconde partie servira à la mise en place de la nouvelle politique en immigration francophone. Le reste servira à plusieurs domaines, comme l’accès à la justice en français ou le financement des organismes en communautés de langues officielles en milieu minoritaire.

« Ils (les organismes) doivent faire des ententes de contribution. Suite à ça, l’argent va couler. Ça s’en vient », a attesté le ministre des langues officielles, Randy Boissonnault, à ONFR.

Le mois dernier, le ministre Boissonnault a avisé les organisations francophones qu’elles seront éligibles à une bonification de leur financement de base à la hauteur de 12,5 % pour l’année financière en cours. Pour les prochaines années, un financement additionnel leur sera accordé « pour répondre aux priorités et aux besoins émergents », a-t-il écrit dans une lettre destinée aux organismes de la francophonie canadienne le mois dernier.

« Cette enveloppe permettra l’expansion des services, des activités et des événements à une plus large part des communautés desservies, la mutualisation des ressources, la fusion de plusieurs petits organismes en vue de gains d’efficience, de répondre à la santé fragile de certains organismes et communautés minoritaires et d’appuyer de nouvelles initiatives touchant l’équité, la diversité et l’inclusion », écrit-il.

Les organisations francophones devront se partager un montant de 62,5 millions de dollars au cours des cinq prochaines années. Les organismes qui offrent des services d’aide à l’emploi seront aussi éligibles à une partie d’une somme additionnelle de 208 millions de dollars.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 14 février 2024

À l’occasion de la Saint-Valentin, la Fédération culturelle canadienne française (FCCF) vous propose une liste d’écoute de chansons romantiques 100% francophones issues de la scène musicale de la francophonie canadienne.

Capture d’écran de la liste d’écoute sur Spotify

Après sa liste d’écoute pour les temps des fêtes, la FCCF a présenté aujourd’hui une liste d’écoute de chansons romantiques francophones.

Composée de 23 titres, on y trouve des artistes de partout au pays à l’instar de la Franco-Ontarienne Céleste Levis et sa chanson « Si tu veux tout savoir », du duo Franco-Albertin Post Script et leur chanson « Avec toi » ou du groupe acadien Les Hay Babies et leur titre « Joue avec le feu ».

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RADIO-CANADA – Sarah Tomlinson, publié le 14 février 2024

Plusieurs initiatives ont été mises en place pour que les personnes âgées du Grand Toronto se sentent elles aussi aimées et bien entourées à un moment où elles sont de plus en plus isolées à l’occasion de la Saint-Valentin.

Les membres du club de l’âge d’or du Sacré-Cœur ont participé à une danse et un souper pour célébrer la Saint-Valentin.
PHOTO : SOUMIS PAR DIANE SAINT-PIERRE

Au club de l’âge d’or du Sacré-Cœur au centre-ville de Toronto, ils étaient une cinquantaine à assister à un souper et une danse la fin de semaine dernière pour célébrer la Saint-Valentin.

Rheal Lavallée est le président du club, qui organise plusieurs événements par mois pour ses membres.

Le président du club de l’âge d’or du Sacré-Cœur, Rheal Lavallée, croit que gens qui participent aux événements du club apprécient l’occasion de socialiser entre eux.
PHOTO : RADIO-CANADA / SARAH TOMLINSON

Selon lui, la soirée de la Saint-Valentin était un moment parfait pour rencontrer des amis et briser l’isolement.

Ça les désennuie parce que certains sont veufs et veuves, alors ils restent seuls à la maison. Quand ils viennent ici, ils rencontrent d’autres amis.

Une citation de Rheal Lavallée, président, club de l’âge d’or du Sacré-Coeur

On est chanceux qu’on ait une place comme celle-ci, ajoute-t-il.

Francis Boucher, membre du club de l’âge d’or du Sacré-Cœur, participait souvent aux événements avec sa femme, qui est décédée il y a quelques années.
PHOTO : RADIO-CANADA / SARAH TOMLINSON

Francis Boucher, âgé de 81 ans, fait partie du club depuis plusieurs décennies.

Il fréquentait souvent des événements avec sa femme. Depuis le décès de celle-ci, le club est désormais encore plus important pou lui.

C’est à peu près le seul passe-temps qu’on a à notre âge. On est habitué à venir ici une fois par semaine, parfois deux.

Une citation de Francis Boucher, membre, club de l’âge d’or du Sacré-Coeur

Il a participé au souper, mais n’a pas voulu danser. Il dit ne pas être à la recherche d’une nouvelle partenaire. La Saint-Valentin représente plutôt une quête de l’amitié.

Ça me fait bien plaisir de rencontrer des gens, mais je ne suis pas en route pour une autre femme, affirme M.Boucher.

Jules Labonté a déjà vu des couples se formés aux événements organisés par le club de l’âge d’or du Sacré-Cœur.
PHOTO : RADIO-CANADA / SARAH TOMLINSON

D’autres membres sont néanmoins ouverts à l’idée de trouver l’âme soeur, selon Jules Labonté, un autre membre du club.

Il y a plusieurs couples qui se sont formés. C’est beau parce qu’en vieillissant, c’est plus dur, surtout dans une grosse ville, de trouver quelqu’un. C’est plus à ce genre d’événement que les gens peuvent se rencontrer. La majorité [des aînés] ont de la misère à le faire en ligne.

Une citation de Jules Labonté, membre, club de l’âge d’or du sacré coeur

Il n’est jamais trop tard. Les gens peuvent trouver la bonne personne à n’importe quel moment dans la vie, poursuit-il.

Une hausse de l’isolement au Canada

Un rapport  (Nouvelle fenêtre)de l’Institut national du vieillissement (INA) publié le dernier décembre révèle qu’environ 41 % des Canadiens âgés de 50 ans et plus sont exposés au risque d’isolement social et que jusqu’à 58 % des personnes de ce groupe d’âge ont connu la solitude.

Dans l’avis du chirurgien général des États-Unis, publié en 2023, on indique que le risque accru de décès lié à l’isolement est semblable à celui de fumer 15 cigarettes par jour.

Les répercussions peuvent être des accidents vasculaires cérébraux, des maladies cardiaques ainsi que de l’anxiété, de la dépression et de la démence.

Des cadeaux réconfortants

Lindsay Fitch, pasteure à l’église North City Church dans le nord de Toronto, a mis sur pied l’initiative Valentine’s For Seniors pour que les aînés se sentent appréciés.
PHOTO : RADIO-CANADA / SARAH TOMLINSON

C’est pour ces raisons que la Torontoise Lindsay Fitch pense souvent à sa mère durant des célébrations comme la Saint-Valentin.

Elle veut à tout prix éviter qu’elle se sente abandonnée dans sa maison de soins de longue durée.

Ma mère est veuve depuis quelques années et a vécu des moments difficiles durant la Saint-Valentin, se souvient Lindsay Fitch.

Et elle n’est pas la seule.

Il y a tellement de gens qui ont perdu un être cher. Ceux-ci pensent souvent à l’amour pendant la Saint-Valentin. S’ils n’ont aucun moyen de célébrer, certains vont véritablement croire que personne ne les aime.

Une citation de Lindsay Fitch, pasteure, North City Church

Elle et son église, North City Church, ont mis sur pied l’initiative Valentine’s For Seniors il y a quatre ans.

Celle-ci permet aux gens d’envoyer des sacs à cadeaux aux personnes âgées qui résident dans des maisons de soins de longue durée ou de repos.

Les sacs se vendent 10 $. Ils contiennent des produits hygiéniques, des décorations, des couvertures et des carnets de notes, entre autres.

Lindsay Fitch souhaite que ce petit cadeau puisse avoir un impact positif sur la santé mentale des aînés.

On aimerait qu’ils aient le sentiment que les gens se soucient de leur bien-être, et que les cadeaux les occupent et les détendent durant cette journée.

Une citation de Lindsay Fitch, pasteure, North City Church

Cette année, ils sont plus de 400 personnes âgées à en recevoir, dont certains qui souffrent de maladies cognitives comme l’Alzheimer, qui les empêchent souvent de participer à des événements sociaux.

En recevant ces sacs à cadeaux, ils pourront participer eux aussi aux célébrations de la Saint-Valentin à leur manière.

Être à l’écoute des aînés

Manon Lemonde, infirmière et professeure agrégée à la Faculté des sciences de la santé de l’Université Ontario Tech, salue les initiatives qui mettent les personnes âgées au cœur des célébrations de la Saint-Valentin.

Elle note qu’il est important que ces activités soient adaptées aux préférences et à leur condition physique tout en faisant appel à un peu de nostalgie.

Je peux comprendre les organisations qui veulent vraiment célébrer. Mais célébrons en tenant compte des gens à qui on s’adresse et de voir ce que ces gens apprécient.

Une citation de Manon Lemonde, infirmière et professeure agrégée à la Faculté des sciences de la santé de l’Université Ontario Tech

Quelques fois, on n’a pas besoin d’avoir une réponse verbale, mais on peut voir par leurs [réactions non-verbales] ce qu’ils aiment ou ce qui est plus difficile, précise Mme Lamonde.

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