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RADIO-CANADA – Publié le 7 juillet 2023

Afin de connaître les besoins des garderies francophones de la Saskatchewan, l’Association des parents fransaskois (APF) va lancer une étude démographique de la petite enfance francophone dans la province. En collaboration avec le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS), l’appel d’offres a été lancé jeudi.

Selon le document d’appel d’offres, il s’agit d’une étude de faisabilité sur la création de nouvelles garderies et centres éducatifs en zone rurale et urbaine.
PHOTO : RADIO-CANADA / TREVOR A BOTHOREL

En collaboration avec le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS), l’appel d’offres a été lancé jeudi.

Selon le document d’appel d’offres, il s’agit d’une étude permettant de déterminer s’il est opportun ou non de créer de nouvelles garderies et centres éducatifs en zone rurale et urbaine.

En entrevue à l’émission Point du jour, le directeur général de l’APF, Appolinaire Fotso, précise que l’objectif de cette étude est surtout de cartographier les besoins en place de garderies par localité dans la province.

Selon lui, le nombre de places offertes par les garderies et les centres éducatifs francophones est très inférieur à la demande.

Lorsque nous faisons le tour des centres éducatifs, des garderies, on nous signale toujours des listes d’attente très longues, mais nous n’avons pas de données pertinentes à jour, indique Appolinaire Fotso.

En 2022, Statistique Canada a dans son recensement indiqué qu’il y a 3500 enfants de 0 à 4 ans admissibles à l’enseignement en français en Saskatchewan, affirme Appolinaire Fotso.

« Il est important de connaître également quelles sont les difficultés que les centres éducatifs et les garderies existantes connaissent réellement pour pouvoir planifier nos interventions. »— Une citation de  Appolinaire Fotso, directeur général de l’APF

Appolinaire Fotso affirme que cette étude servira d’outil de plaidoyer auprès des différents gouvernements, ou des décideurs politiques.

Ça peut permettre de savoir là où on va, faut-il construire une nouvelle garderie là où il faudrait peut-être seulement renforcer la galerie existante, ainsi de suite. Les besoins varient d’une localité à une autre, explique-t-il.

Une affiche du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (cécs) devant le restaurant du village de Saint-Isidore-de-Bellevue, en Saskatchewan.
Selon le directeur général du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan, (CÉCS), Kouamé N’Goandi, il s’agit pour cette étude de déterminer les besoins en garderie dans la province.
PHOTO : RADIO-CANADA / TREVOR A BOTHOREL

De son côté, le directeur général du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan, (CÉCS), Kouamé N’Goandi souligne que l’étude est sur une durée de trois mois.

Nous intervenons un peu dans la petite enfance en aidant à mettre en place les garderies en milieu familial et aussi, on a fait des plans d’affaires dans ce sens. Il y a trois ans, on avait fait une petite étude qui consistait à appeler les centres éducatifs pour comprendre les listes d’attente, affirme-t-il à l’émission Point du jour.

Ce qui nous intéresse vraiment dans cette étude-là, elle va aller plus en profondeur, pas juste dans les garderies, précise Kouamé N’Goandi.

Avec les informations de Emeline Riffenach

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ONFR+ – Sandra Padovani, publié le 7 juillet 2023

TORONTO – En réponse à la décision du gouvernement ontarien de ne pas financer l’Université de Sudbury, le Nouveau Parti démocratique de l’Ontario (NPD), somme la province de revenir sur sa décision, tout en s’engageant à livrer l’université coûte que coûte aux francophones.

«Les députés du NDP s’engagent à livrer l’université francophone que Ford refuse», dit le Nouveau Parti démocratique de l’Ontario dans un communiqué. Crédit image : Inès Rebei

L’opposition officielle lance également une pétition pour militer contre ce qui a été vécu comme un coup de massue par la communauté francophone du Nord de l’Ontario.

«  Nous allons continuer à pousser et nous allons tout faire pour concrétiser le projet lorsque nous formerons le gouvernement en 2026  », a déclaré ce jeudi la cheffe de l’opposition Marit Stiles, lors d’une conférence de presse rassemblant plusieurs élus néodémocrates.

« L’équipe du NPD de l’Ontario se bat aux côtés des Franco-Ontariens pour une université pour, par et avec la communauté, et ce, depuis longtemps. Doug Ford se doit d’expliquer pourquoi il a dit non à l’Université de Sudbury », a-t-elle ajouté.

La cheffe du NPD Marit Stiles exprime en français son soutien à l’Université de Sudbury. Source : conférence Zoom du NPD

Pour le député de Mushkegowuk – Baie James et porte-parole des Affaires francophones Guy Bourgouin, la nouvelle tombée en fin de journée vendredi dernier a donné au long week-end du Jour du Canada un goût amer. «  Après le jeudi noir, c’est le vendredi noir. »

Celui-ci, qui rappelle que l’Ontario a la plus grande communauté francophone hors Québec, explique que 70 % des Franco-Ontariens s’accordent à dire que l’Université de Sudbury est vitale pour la région et que 8 500 étudiants, de 10 à 19 ans, , pourraient en bénéficier.

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RADIO-CANADA – Benoît Ferradini, publié le 6 juillet 2023

La rencontre annuelle des ministres responsables de la francophonie mettra l’accent sur l’immigration francophone au pays, une priorité pour les communautés francophones dans toutes les provinces et les territoires.

La ministre des Langues officielles, Ginette Petitpas Taylor, est arrivée lundi en Colombie-Britannique. (Photo d’archives)
PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / JUSTIN TANG

La rencontre du Conseil des ministres de la francophonie canadienne a lieu jeudi et vendredi, à Vancouver.

Ginette Petitpas Taylor, ministre des Langues officielles, est en Colombie-Britannique depuis lundi pour commencer des rencontres avec la communauté franco-colombienne. On a fait 22 consultations d’un bout à l’autre du pays l’an dernier […] et puis l’immigration francophone était toujours prioritaire.

La politique d’immigration francophone est directement liée à la pénurie de main-d’œuvre francophone qui est généralisée au pays. C’était déjà une question prioritaire lors de la rencontre ministérielle à Regina en 2022.

Ginette Petitpas Taylor explique que la question sera évoquée lors des rencontres. On va beaucoup parler d’immigration francophone, avec des cibles et [des] indicateurs pour adresser la pénurie de main-d’œuvre et le déclin du français dans le pays.

Selon Adrian Dix, ministre responsable de la francophonie pour la Colombie-Britannique et co-président du Conseil, « le Conseil des ministres de la francophonie canadienne travaille depuis près de 30 ans à l’amélioration de la prestation des services en français et à l’appui des communautés francophones et acadiennes. L’esprit de collaboration du Conseil demeure fort parmi mes collègues fédéraux, provinciaux et territoriaux. »

De son côté, Liane Roy, présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA), espère que les ministres vont mettre à jour leur plan d’action débuté il y a cinq ans. En 2018, cette table-là avait un plan d’action sur l’immigration. Depuis ce temps-là, il y a eu la pandémie, il y a eu des élections; et le plan d’action n’a pas été revu.

Une femme souriante, portant des lunettes.
Liane Roy a été réélue le 26 juin 2023 à la présidence de la Fédération des communautés francophones et acadienne pour deux ans.
PHOTO : RADIO-CANADA / CONTRIBUTION

« C’est tout le gratin de la francophonie canadienne qui est présent! »— Une citation de  Liane Roy, présidente de la FCFA

Liane Roy, qui organisera des rencontres en marge de la réunion officielle lors de son séjour à Vancouver, veut s’assurer que les ministres comprennent quels sont les besoins des francophones, et [les] enjeux d’un bout à l’autre du pays.

On veut s’assurer qu’ils aient un plan d’action qui regroupe l’ensemble des provinces et territoires autour de l’immigration francophone.

Cette année, la nouveauté est qu’Ottawa vient de commencer la mise en application de la Loi modifiant la Loi sur les langues officielles.

Selon Liane Roy, il reste néanmoins beaucoup de travail à accomplir. La nouvelle loi exige qu’il y ait plus de consultations avec les communautés, donc toute cette mécanique-là n’a pas encore été déterminée, et c’est ce à quoi on s’attend. On a hâte de voir comment ils vont traiter de ces dossiers-là.

Les ministres rencontreront lors de leurs discussions un invité spécial, l’ambassadeur de la Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, pour aborder le thème du développement économique au niveau international. La réunion des ministres responsables de la francophonie sera également marquée par une soirée culturelle jeudi, à laquelle participeront 5 artistes francophones de la Colombie-Britannique.

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ONFR+ – Rudy Chabannes, publié le 6 juillet 2023

TORONTO – Huit concerts gratuits. Trois jours de fête. Des artistes venus de Suisse, du Québec, de l’Ontario… Voici le programme de la 41e édition de la Franco-Fête qui se déroulera en plein air dans le quartier de Dundas et Ossington, du 28 au 30 juillet prochain, à proximité du bar Painted Lady.

À l’affiche du festival torontois: Kizaba, Moonfruits, The Two et Twin Flames. Crédits image: Karine LaRocque, S.Winter, Curtis Perry et Sean Sisk.

Ce seront les Chiclettes qui ouvriront le bal, le vendredi 28 juillet à 19h30. Le trio vocal franco-ontarien, composé de Nathalie Nadon, Geneviève Cholette et Julie Kim, apportera sa touche humoristique et jouera quelques chansons issues de son troisième album, Sérieux ? Bravo !

L’artiste québécoise Cayenne, alias poursuivra le spectacle en deuxième partie de soirée, à partir de 21h30. Originaire de Baie-Comeau (Québec), Stéphanie Bouchard-Tremblay de son vrai nom déroulera son folk rock aux accents féministes.

Le lendemain, samedi, le duo autochtone Twin Flames investira les lieux dès 14h30. La musicienne Chelsey June et l’auteur-compositeur Jaaji ont accumulé, depuis sa création du groupe, plus d’une quarantaine de prix et nominations, dont quatre Canadian Folk Music Awards et trois Native American Music Awards.

Geneviève Cholette, Nathalie Nadon et Julie Kim, alias Les Chiclettes. Crédit image : Jen Squires

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RADIO-CANADA – Gavin Boutroy, publié le 6 juillet 2023

Les avocats doivent aborder les différences entre les versions anglaise et française des lois bilingues dans des exposés qui portent sur l’interprétation de lois, selon une nouvelle directive de pratique de la Cour du Banc du Roi du Manitoba.

L’AJEFM inscrit cette directive de pratique dans une séquence de mesures de ce genre pour les francophones.
PHOTO : RADIO-CANADA / STEPHEN JAISON EMPSON

La directive de pratique, signée par le juge en chef de la Cour du Banc du Roi Glenn Joyal, est datée du 23 juin. Elle rappelle que, en vertu de l’article 23 de la Loi sur le Manitoba, les lois de la province doivent être bilingues.

La loi portant sur l’interprétation bilingue de lois implique une recherche du sens partagé des versions anglaise et française, ajoute le juge, en citant une décision récente de la Cour d’appel de la province.

Afin d’assurer que l’attention appropriée est portée aux versions française et anglaise de lois lorsqu’une cause comporte un enjeu lié à l’interprétation de lois, un avocat ou un plaideur sans avocat, doit dire, dans son exposé, s’il existe une divergence entre les versions anglaise et française, écrit Glenn Joyal.

En cas de divergence, les parties doivent aborder cette divergence dans leurs documents selon la méthode expliquée dans une décision récente de la Cour d’appel du Manitoba(Nouvelle fenêtre) (en anglais).

Dans la cause 5185603 Manitoba Ltd et al v Government of Manitoba et al. la Cour d’appel relève l’absence d’une analyse des deux versions d’une loi dans la décision du juge Theodor Bock, de la Cour du Banc du Roi(Nouvelle fenêtre) (en anglais).

Une exigence constitutionnelle

Ce qui n’a pas eu lieu dans la cour inférieure est une comparaison des versions anglaise et française […] pour déterminer si le même sens peut être dérivé des deux versions, indique la décision du comité de trois juges, Freda Steel, Marc Monnin et Christopher Mainella.

Les plaignants portaient en appel la décision de la Cour du Banc du Roi de rejeter leur poursuite. Il s’agit de propriétaires d’un bâtiment qui avait été loué par une agence du Service à l’enfant et à la famille de la province. Le gouvernement de Brian Pallister a tenté de mettre fin à ce bail, ce qui a mené à la cause en question. Elle comprenait aussi une plainte en diffamation.

Après le début de la poursuite, la province a adopté une loi dont certains articles avaient pour but d’annuler le bail et de rejeter la demande en justice des plaignants.

En anglais, une disposition de la Loi d’exécution du budget de 2020 et modifiant diverses dispositions législatives en matière de fiscalité met fin aux poursuites directement ou indirectement liées à l’annulation du bail.

Le Palais législatif du Manitoba le 12 avril 2022.
La province a adopté une loi visant à mettre fin à une poursuite qui la nommait.
PHOTO : RADIO-CANADA / AMINE ELLATIFY

En français, le sens de la disposition législative est plus limité, selon la Cour d’appel. Elle vise les actions qui ont pour objet ou fondement, direct ou indirect l’annulation du bail.

Étant donné qu’il y a une divergence entre les versions française et anglaise, il incombe à un tribunal qui effectue une interprétation correcte d’appliquer la version plus restreinte des deux sens, tant que cette version plus restreinte semble conforme à l’intention du législateur, indique la Cour d’appel.

Le tribunal conclut donc que la plainte pour diffamation n’est pas visée par l’article 230(6) de la Loi.

L’interprétation bilingue au Manitoba est une exigence constitutionnelle. Les cours d’appel sont mandatées pour intervenir afin d’assurer une interprétation correcte conformément à la Loi sur le Manitoba. Il est approprié pour nous de le faire à ce stade, concluent les juges.

La Cour d’appel a aussi examiné l’interprétation du tribunal inférieur d’un autre article de la Loi d’exécution du budget de 2020 et modifiant diverses dispositions législatives en matière de fiscalité. Elle conclut finalement que celui-ci soulève la question de l’indépendance judiciaire et a renvoyé la cause à la Cour du Banc du Roi pour permettre aux parties de se prononcer sur cette question.

Un avantage pour les francophones

Le directeur général de l’Association des juristes d’expression française du Manitoba (AJEFM), Tarik Daoudi, souligne que la directive de pratique de la Cour du Banc du Roi vient souligner l’importance du bilinguisme législatif.

La jurisprudence part de la base que les deux versions sont également authentiques et ont la même valeur, rappelle-t-il. C’est bien sûr un peu exceptionnel, mais parfois, il va y avoir une petite différence bien que les législateurs aient tenté de faire une version vraiment aussi identique que possible.

C’est juste la nature de la langue qui fait que, parfois, en application à une situation de fait particulière, il peut y avoir une différence entre l’interprétation des deux versions, poursuit-il.

Un jeune homme souriant assis.
Tarik Daoudi est le directeur général de l’Association des juristes d’expression française du Manitoba.
PHOTO : TARIK DAOUDI

Il estime que cela bénéficie aux avocats francophones. Ça crée un avantage pour ceux qui ont au moins une compréhension du français ou qui peuvent étudier les deux versions des lois, en anglais et en français, souligne Tarik Daoudi.

Il inscrit cette directive de pratique dans une belle séquence de mesures de ce genre, pour les francophones.

Au cours de la dernière année, les trois tribunaux judiciaires du Manitoba ont changé leurs règlements pour exiger que les avocats citent les versions bilingues de toute loi qui existe en français et en anglais.

Il s’agissait d’une demande de l’AJEFM, qui voulait sensibiliser davantage la profession au rôle du français dans les tribunaux manitobains.

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RADIO-CANADA – Publié le 6 juillet 2023

À l’Île-du-Prince-Édouard, une dizaine de personnes âgées sont inscrites au projet Impact-Aîné.e.s dans la région Évangéline.

« Je n’aime pas être à la maison à ne rien faire », dit Elise Milligan, aide-comptable chez Ivan’s Garage.
PHOTO : RADIO-CANADA / GABRIELLE DRUMOND

Il a pour but de favoriser l’intégration sociale des aînés francophones dans de nombreuses régions rurales à travers les provinces de l’Atlantique.

Âgée de 71 ans, Elise Milligan est retournée travailler en comptabilité en janvier, après 12 ans à la retraite.

Je participe beaucoup bénévolement dans la communauté où je demeure, mais je voulais quelque chose pour moi, pour me valoriser, explique-t-elle. Je n’aime pas être à la maison à ne rien faire.

Cela faisait déjà quatre mois que Christian Arsenault se cherchait un aide-comptable pour son garage, mais sans succès. J’ai fait plusieurs appels, puis je n’étais pas capable de trouver personne.

Christian Arsenault pose pour une photo. Il est debout dehors devant un garage dont les portes sont ouvertes. On voit une voiture dans le garage montée sur un lift.
Christian Arsenault est propriétaire de Ivan’s Garage à Wellington Station.
PHOTO : RADIO-CANADA / GABRIELLE DRUMOND

Grâce au projet pilote Impact-Aîné.e.s, il a pu trouver une candidate expérimentée, Elise Milligan.

C’était exactement la qualité qu’il recherchait. Ça prend ça pour travailler avec les livres et travailler avec des taxes, dit M. Arsenault.

Dans la province, Impact-Aîné.e.s est géré par RDÉE Île-du-Prince-Édouard existe depuis deux ans et essaie de faciliter le recrutement de travailleurs de ce groupe d’âge.

Francine Arsenault pose pour une photo devant une haute bibliothèque remplie de livres. Elle sourit en regardant la caméra.
Francine Arsenault est coordonnatrice du RDÉE Île-du-Prince-Édouard.
PHOTO : RADIO-CANADA / GABRIELLE DRUMOND

Nos aînés, des fois, ils sont isolés, ils ne savent pas […] comment aller chercher de l’emploi, dit la coordonnatrice Francine Arsenault.

Selon un sondage du Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE), 4 % des retraités de la région Évangéilne souhaitent retourner sur marché du travail. Leurs motivations sont claires : C’est à cause de l’isolement, c’est pour un petit peu plus d’argent, dit Francine Arsenault.

D’après le reportage de Gabrielle Drumond

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RADIO-CANADA – Publié le 5 juillet 2023

L’artiste néo-brunswickoise Josiane Comeau dont le nom d’artiste est Josiane est actuellement en studio à Montréal pour l’enregistrement d’un premier mini album.

Photo promotionnelle de la chanson Lose it All de Josiane, sortie en avril 2023.
PHOTO : FACEBOOK : JOSIANE

Le minialbum sera composé de huit chansons originales. Son morceau Lose it all, lancé en avril, y figurera.

Josiane Comeau signe les paroles et co-signe les musiques de ce minialbum avec Lucas Liberatore et Daniel Cinelli à Montréal, et Alain Corson (Corson music) et Boban Apostolov à Lisbonne.

La chanteuse de Dieppe, au Nouveau-Brunswick, est bien connue pour avoir remporté la finale du populaire concours télévisé La Voix, en 2020.

Grâce à sa victoire, l’Acadienne a remporté un contrat d’album avec Musicor et une bourse de 50 000 $.

La chanteuse Josiane devant un décor et derrière la caméra
La chanteuse Josiane lors du tournage de son vidéoclip Last In Line en 2022.
PHOTO : BERTRAND EXERTIER

Elle a de plus signé récemment un contrat de disque avec Parlophone France, un label de Warner Music France.

Elle affirme qu’elle s’est fait approcher par ce label en raison de de l’originalité de sa musique qui mélange le français à l’anglais.

Puis, ils ont aimé ma petite touche qui ressemblait au chiac […] qui fait un clin d’œil à la langue qu’on parle ici au Nouveau-Brunswick, dit-elle.

Le cœur entre la médecine et la musique

Josiane Comeau rêve depuis son enfance de devenir médecin.

Elle a d’ailleurs fini ses trois années préparatoires (DSS) à l’Université de Moncton et vient de terminer sa 1re année en médecine.

Si elle se dirige vers la médecine familiale, la musique ne prend pas le bord pour autant : elle souhaite mener ces deux carrières de front.

Josiane Comeau, dans son uniforme de médecine.
Josiane Comeau.
PHOTO : FACEBOOK : JOSIANE

La musique, c’est comme mon espace, c’est comme ma pause, explique-t-elle. La façon que je me garde balancé c’est vraiment de prendre des pauses de musique puis d’aller me ressourcer de ce point-là. En même temps, la médecine c’est tellement quelque chose que j’aime profondément faire et qui me motive.

Selon elle, la particularité de ces deux activités, c’est qu’elles aident les gens. Elle ne sait pas quelle carrière elle choisirait si elle avait à faire une croix sur l’un des deux.

C’est vraiment quelque chose que j’essaie de prendre un jour à la fois, souligne-t-elle.

La sortie de son premier minialbum est prévue d’ici la fin de 2023.

Avec des informations d’Anne-Marie Parenteau

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RADIO-CANADA – Victor Lhoest, publié le 5 juillet 2023

Dans un rapport, la directrice des Services en français, Nicole Young, recommande à la Ville de Winnipeg de « moderniser et élargir » les services en français afin de répondre aux besoins des francophones, en particulier pour les plus vulnérables lorsqu’il s’agit d’accéder aux services d’urgence.

Le rapport, préparé par la directrice des Services en français Nicole Young, dresse des recommandations en matière de services en français.
PHOTO : RADIO-CANADA

Le rapport, qui a été commandé par la Ville de Winnipeg, dresse une liste de recommandations.

Les principales sont l’élargissement des services en français à tous les quartiers de la ville ainsi que la création d’un comité consultatif pour améliorer la collaboration entre les organismes francophones.

L’objectif est de répondre aux exigences de la partie 9 de la Loi sur Charte de la Ville de Winnipeg qui encadre les services en français.

Dans le cadre des commentaires de la communauté, on s’inquiète de l’absence de prestation de services en français sur une base constante, où les répercussions se font sentir sur les résidents francophones les plus vulnérables, peut-on lire dans le rapport.

« La division des services en langue française continue de recevoir un nombre croissant de plaintes concernant l’impossibilité de fournir un service cohérent en français dans l’ensemble de notre organisation. »— Une citation de  Rapport de la Ville de Winnipeg

Il y a des francophones dans tous les coins de Winnipeg. Nous devons trouver des moyens équitables de les servir, constate le rapport.

Deux mois de discussions

Pour mettre sur pied ce document, la Ville indique avoir consulté la Société de la francophonie manitobaine (SFM), la Division scolaire franco-manitobaine (DSFM) et des groupes qui représentent certains des résidents les plus vulnérables, de février à mars 2023.

Les intervenants ont indiqué qu’il était important d’améliorer le dialogue et que la Ville réaffirme à la communauté et à ses employés son engagement à l’égard du bilinguisme et qu’elle élabore un plan avec la consultation de la communauté pour faire progresser sa priorité en matière de bilinguisme, peut-on lire.

Le rapport note aussi des lacunes dans l’offre de services en français qui creusent les inégalités. L’immigration francophone ne peut pas s’intégrer aussi rapidement ou correctement lorsque les logements abordables se trouvent souvent en dehors du quartier de Riel. Cette population continue à devenir plus vulnérable et à faire face à des besoins sociaux et de sécurité accrue.

En conclusion des discussions, la SFM a indiqué qu’elle veut que la francophonie fasse rayonner la Ville sur le plan économique, social et culturel à travers des actions qui aillent au-delà d’une simple case à cocher.

170 jours après l’adoption d’une motion

Ce rapport a été commandé par le comité exécutif de Winnipeg il y a 170 jours.

En janvier dernier, le conseiller municipal de Saint-Boniface, Mathieu Allard, a proposé une motion pour améliorer les services en français à Winnipeg. Les élus ne l’avaient pas adoptée, mais ils avaient tout de même demandé, à l’unanimité, un rapport de recommandations pour évaluer les besoins des services bilingues. Il devait être remis en 120 jours.

Rectification : une version précédente de cet article indiquait que les élus avaient adopté la motion.

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ONFR+ – Joanne Belluco, publié le 4 juillet 2023

https://www.youtube.com/watch?v=FhaTKFzL_4E

En 1945, elle débute sa formation à l’École des Beaux-arts de Montréal. Ce n’est que 30 ans plus tard, après avoir élevé huit enfants, qu’elle peut enfin se remettre à la sculpture qui la passionne toujours. Rose-Aimée Bélanger a pour inspiration les moments simples de la vie et les petits bonheurs. Ses œuvres font désormais partie de nombreuses collections privées et publiques dans le monde entier.

Erratum : Bill Gibbons est un collectionneur de Frankville en Ontario.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 4 juillet 2023

Face au refus du financement de l’Université de Sudbury par le gouvernement provincial de l’Ontario, l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario se mobilise en demandant une réunion urgente avec le ministre des Collèges et des Universités Jill Dunlop.

Le torchon brûle entre l’AFO et le gouvernement Ford. Dans un communiqué publié aujourd’hui, l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) se dit stupéfaite de la décision du ministère des Collèges et Universités de ne pas financer l’Université de Sudbury. Face à ce refus qui met en péril l’éducation postsecondaire en Français dans le Nord de l’Ontario, l’organisme porte-parole des Franco-Ontariens entend envisager tous les moyens nécessaires pour renverser cette décision.

Qualifiant la réponse du ministère de « vague et imprécise », l’AFO a transmis ce mardi une demande de rencontre à la ministre des Collèges et Universités, Jill Dunlop, pour avoir des réponses à ses nombreuses questions.

« Je suis profondément déçu que le même gouvernement qui a accepté que plusieurs dizaines de millions de dollars de fonds publics soient gaspillés, notamment auprès de firmes multinationales de consultants et d’avocats à 1000 $ de l’heure, refuse pour des raisons nébuleuses d’investir 10 millions par année dans une université de langue française. Cette même université devant avoir des retombées économiques annuelles de l’ordre de 90 millions de dollars à maturité. Le gouvernement choisit le statu quo et récompense l’irresponsabilité financière de la Laurentian University », s’insurge le président de l’AFO, Fabien Hébert.

« Au début de la crise à la Laurentian University, la communauté franco-ontarienne s’est mobilisée pour proposer une solution saine et financièrement durable. Une solution qui proposait une modernisation de la programmation universitaire de langue française dans le Moyen-Nord, ce que la Laurentian University n’est pas capable de faire. Nous avons été des partenaires exemplaires auprès de toutes les parties prenantes, dont le ministère des Collèges et Universités (MCU). Nous nous attendions à la même chose du MCU » a-t-il renchéri.

Sur la forme, l’AFO déplore aussi la manière dont cette décision a été communiquée par le ministère. Selon elle, la direction de l’Université de Sudbury n’a même pas eu le temps d’annoncer la nouvelle à son équipe et à son conseil de gouvernance avant qu’elle ne soit rendue publique par le gouvernement. « Cette façon d’agir par le gouvernement représente un profond manque de respect à l’ensemble de la communauté franco-ontarienne », tranche l’AFO dans son communiqué.

De son coté, la Fédération de la jeunesse franco-ontarienne (FESFO) s’est prononcé hier lundi sur la décision du gouvernement ontarien qu’elle qualifie de « hâtive » et « profondément décevante ».

« Nous demandons instamment la réouverture du dossier et l’ouverture d’un dialogue constructif. La FESFO va travailler avec ses membres afin de communiquer clairement au gouvernement de l’Ontario les aspirations des jeunes franco-ontariens et la nécessité d’une université autonome de langue française pour y répondre. », lit-on dans le communiqué de la FESFO.

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RADIO-CANADA – Publié le 4 juillet 2023

Olivier Hussein lance un appel au gouvernement du Nouveau-Brunswick. En plein débat de société sur l’immigration, il désire que Fredericton renforce ses relations avec l’Afrique francophone, au même titre que le Québec, que l’Ontario et même la France.

Le Salon de la diaspora africaine sera du 13 au 15 juillet, à Abidjan, en Côte-d’Ivoire.
PHOTO : GRACIEUSETÉ : DISTRICT SCOLAIRE FRANCOPHONE SUD

Le Canada a besoin de l’Afrique, comme l’Afrique a besoin du Canada , croit celui qui jouera le rôle d’ambassadeur du Canada au Salon de la diaspora africaine, du 13 au 15 juillet, en Côte-d’Ivoire.

En cette période où l’on parle énormément d’immigration francophone en Acadie, Olivier Hussein appuie l’importance d’une action politique favorable à travers des accords et des ententes bilatérales.

« La province du Nouveau-Brunswick doit développer des partenariats avec l’Afrique francophone. C’est pourquoi je lance un appel au gouvernement du Nouveau-Brunswick afin de renforcer ces relations. »— Une citation de  Olivier Hussein

Diaspora africaine

Ce résident de Dieppe, originaire du Congo, se rendra à Abidjan, la capitale de la Côte-d’Ivoire, pour y représenter son pays d’adoption. Les membres de la diaspora africaine à travers le monde seront invités à investir et à contribuer au développement du continent africain.

Invité d’honneur à ce salon, le Canada n’y repartira pas les mains vides. Il recevra le Prix de la meilleure intégration africaine et de la meilleure politique d’immigration.

Olivier Hussein a été invité, car il comprend bien l’enjeu de la diaspora africaine au Canada. Il présentera un atelier sur l’intégration du bénévolat dans la vie professionnelle des jeunes.

Ça me fera plaisir de partager mon quotidien, ce que j’ai vécu et ce que j’entreprends , a-t-il promis.

Avec des informations de La matinale

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RADIO-CANADA – Publié le 3 juillet 2023

L’homme d’action communautaire de la Péninsule acadienne Léo-Paul Pinet et l’homme d’affaires de Richibucto Normand Caissie deviendront membres de l’Ordre du Canada.

Léo-Paul Pinet est l’ancien directeur général du Centre de bénévolat de la Péninsule acadienne.
PHOTO : CHRISTIAN PAULIN

Surpris de cet honneur, Léo-Paul Pinet, de Bertrand, a tenu à le partager avec sa conjointe et sa famille, qui ont payé le prix de mes grandes absences durant toutes ces années.

Quand j’ai eu l’appel de la chancellerie, j’ai été surpris. Je n’étais nullement au courant. Quand ça s’est produit, je n’ai pas trop cherché d’explication et j’ai dit oui, a-t-il commenté à l’émission La matinale, lundi.

Selon le bureau de la gouverneure générale du Canada, qui distribue annuellement ces honneurs, M. Pinet a été sélectionné pour ses décennies de service communautaire, notamment auprès du Centre de bénévolat de la Péninsule acadienne.

Décoré de l’Ordre du Nouveau-Brunswick, Léo-Paul Pinet a donné presque 37 années de sa vie au service du Centre de bénévolat de la Péninsule acadienne. Durant sa carrière, sa motivation première a été de placer le citoyen au cœur des préoccupations.

La création de nombreux programmes au sein de la communauté, allant des cours prénatals à l’accompagnement en fin de vie, a permis d’améliorer la vie au quotidien de plusieurs personnes.

On l’a fait avec des personnes engagées et des centaines de bénévoles, qui ont tous mis la main à la pâte avec chacun leur petit bagage pour en faire le meilleur service possible. C’est la satisfaction du travail d’équipe. Le Centre de bénévolat de la Péninsule acadienne est une grande famille, soutient-il.

Normand Caissie, un homme novateur et philanthrope

Pour sa part, Normand Caissie sera honoré pour son esprit d’entreprise novateur et son œuvre philanthropique généreuse qui contribuent grandement à l’essor économique de sa communauté, selon le bureau de la gouverneure générale.

Normand Caissie, de Richibucto, mène une carrière productive dans le milieu des bâtiments.
Normand Caissie, de Richibucto, mène une carrière productive dans le milieu des bâtiments.
PHOTO : GRACIEUSETÉ : IMPERIAL MANUFACTURING GROUP

Normand Caissie est le fondateur et le PDG d’Imperial Manufacturing Group, une entreprise de fabrication de renommée mondiale qui emploie maintenant plus de 1000 personnes au Canada et aux États-Unis. L’entreprise crée une variété de produits et de bâtiments dans huit établissements des deux côtés de la frontière et est un membre du Club Platine des sociétés les mieux gérées au Canada.

Résident de longue date de Richibucto et finissant de l’Université de Moncton, M. Caissie a un esprit entrepreneurial reconnu par diverses organisations.

Il a été le récipiendaire du Prix d’Entrepreneurship du Canada atlantique, a été nommé à deux occasions Entrepreneur de l’année par Ernst & Young, a reçu le prix Entreprise de l’année du Conseil économique du Nouveau-Brunswick, a été choisi Ancien de l’année et est titulaire d’un doctorat honorifique en administration des affaires de l’Université de Moncton.

En 2010, il a été intronisé au Temple de la renommée du Canadian Hardware & Houseware Manufacturers Association et, en 2011, il a été admis au Panthéon des affaires des Jeunes Entreprises Nouveau-Brunswick.

Normand Caissie a reçu l’Ordre du Nouveau-Brunswick pour son travail remarquable dans le développement économique de sa communauté et de la province en 2017.

Avec des informations de La matinale

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ONFR+ – Sandra Padovani, publié le 1er juillet 2023

[LA RENCONTRE D’ONFR+]

TORONTO – Il est le fondateur de Transpod, l’unique compagnie canadienne à avoir conçu et développé un train 2.0 à haute vitesse pouvant aller à plus de 1 000 km/h, le FluxJet, dont la construction du projet pilote démarrera dès l’année prochaine. De ses débuts dans l’aéronautique au sein de grands groupes, Airbus, Bombardier, jusqu’à un virage à 360 degrés pour voler de ses propres ailes et réinventer le transport de demain, Sébastien Gendron retrace son parcours de la technologie à l’industrie, de l’innovation à l’action.

Sébastien Gendron, co-fondateur et président directeur général de Transpod Inc. Gracieuseté


« Avez-vous toujours vécu à l’étranger ?

J’ai passé plus de temps dans ma vie à l’étranger qu’en France, mon pays d’origine, en particulier durant mon enfance, mes parents étant expatriés et travaillant dans l’hôtellerie pour le groupe Accor. J’ai fait toute mon école élémentaire en Afrique de l’Ouest. Mes deux frères sont d’ailleurs nés en Afrique. Après quelques brèves années en banlieue parisienne, nous sommes allés vivre à Singapour où j’ai fait mon secondaire.

Est-ce la tech votre domaine de prédilection ?

Même si j’ai une formation d’ingénieur dans l’aéronautique, je me considère plus comme un industriel que comme quelqu’un qui conçoit. C’est là que Ryan Janzen, mon associé, intervient. C’est un chercheur issu de l’Université de Toronto qui est à l’origine l’auteur de la propriété intellectuelle du démonstrateur FluxJet.

Sébastien Gendron devant le prototype du FluxJet à échelle un tiers, au sein des locaux de Transpod à Toronto. Crédit image : Sandra Padovani

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RADIO-CANADA – Francis Beaudry, publié le 2 juillet 2023

La communauté francophone continue de réagir à l’annonce selon laquelle l’Ontario ne financera pas le projet d’université indépendante.

Le comité va donner des recommandations en vue de la création d’une université de langue française dans le Nord de l’Ontario.
PHOTO : RADIO-CANADA / YVON THERIAULT


L’annonce du non-financement de l’Université de Sudbury par l’Ontario
 passe mal du côté de Fabien Hébert, président de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO), surtout en raison du moment de l’annonce, qui est tombée vendredi après-midi.

C’est vraiment de mauvaise foi de la part du gouvernement de faire cette annonce-là, puis d’éviter qu’on pose des questions, qu’on ait la chance d’avoir des discussions, indique-t-il.

Selon M. Hébert, cette décision est d’autant plus surprenante qu’elle semble contraire aux discussions qui avaient préalablement eu lieu entre le gouvernement et l’AFO.

« Tous les indicateurs que nous avions sur le plan de nos discussions politiques nous donnaient le message que le projet allait de l’avant. On n’a jamais eu de doute à ce sujet. »— Une citation de  Fabien Hébert, président de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario

Le président de l’AFO voit des similitudes avec le dossier de l’Université de l’Ontario français, dont le financement a lui aussi été – temporairement – abandonné par le gouvernement Ford.

Fabien Hébert regarde droit devant.
Fabien Hébert, président de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario
PHOTO : RADIO-CANADA / CHRIS ST-PIERRE

On voit le gouvernement de l’Ontario qui tire le tapis sous les pieds de la communauté francophone du Moyen-Nord. C’est vraiment une situation très, très similaire, explique-t-il.

La ministre des Langues officielles du Canada, Ginette Petitpas Taylor, a aussi exprimé sa déception vendredi sur Twitter. Selon elle, il est essentiel pour la vitalité de nos communautés francophones en situation minoritaire de pouvoir se doter d’institutions fortes.

D’anciens étudiants de la Laurentienne réagissent

Deux ans après avoir vécu les événements malheureux de la suppression de son programme à l’Université Laurentienne et un peu moins de cinq ans après avoir vu la mobilisation entourant l’abandon du projet d’Université de l’Ontario français par le gouvernement Ford, Marie-Pierre Héroux, maintenant étudiante à la maîtrise en histoire à l’Université d’Ottawa, réagit fortement à cette nouvelle.

Je suis déçue, je suis frustrée, ça fait longtemps que la communauté le demande. Ce que j’ai entendu entre les branches, c’était des réponses positives de la province, donc que c’était une question de temps avant d’avoir le financement, dit-elle.

Mme Héroux trace à son tour un parallèle entre cette annonce et celle de l’Université de l’Ontario français, et espère la mobilisation de la part de ceux qui sont déçus de la décision du gouvernement.

« J’appelle la communauté à se mobiliser parce qu’on l’a vu en 2018 : une des raisons qui ont poussé le gouvernement à revenir sur sa décision, c’est de voir la réception que la nouvelle avait eue dans la communauté et la mobilisation qu’il y avait eu. »— Une citation de  Marie-Pierre Héroux, étudiante à la maîtrise en histoire à l’Université d’Ottawa

Philippe Mathieu, qui a signé avec Marie-Pierre Héroux une lettre en faveur de l’Université de Sudbury ce printemps, est lui aussi déçu de la décision.

C’est très décevant, mais aussi, c’est clair dans un certain sens que le gouvernement provincial ne priorise pas le dossier des francophones, indique-t-il.

Maintenant enseignant suppléant, M. Mathieu constate qu’en échangeant avec les élèves, il voit encore plus le besoin d’avoir des institutions postsecondaires en français.

Quand il manque une certaine offre en français ici, ça peut rendre les décisions plus difficiles pour les élèves. Moi, je trouve qu’il y a un peu plus de difficultés à déterminer ce qu’il faut faire s’ils veulent étudier en français, explique-t-il.

Portrait de Philippe Mathieu.
Philippe Mathieu est enseignant suppléant.
PHOTO : RADIO-CANADA / AYA DUFOUR

Il demande au gouvernement de prendre en compte les demandes de la communauté.

J’espère que le gouvernement va continuer à écouter ce que nous avons à dire ici. Et puis continuer à prendre les mesures nécessaires pour permettre à cette belle université de voir le jour et d’ouvrir ses portes, espérons, bientôt, dit-il.

Il croit qu’il pourrait y avoir une mobilisation en ce sens, affirmant qu’il pourrait certainement y avoir des opinions, disons assez fortes, à ce sujet. Je pense qu’on n’est pas loin de ça en fait.

Incompréhension sur le campus

Olivier Bonin-Ducharme, délégué de la Faculté des arts à l’Association des étudiants francophones de l’Université Laurentienne, se dit choqué par la décision du gouvernement.

Je suis très déçu qu’on prenne cette route-là, surtout que le projet d’Université de Sudbury avait du soutien un peu partout dans la province et même hors province, dit-il.

Deux personnes se collent pour une photo.
Olivier Bonin-Ducharme (à droite) est un étudiant de l’Université Laurentienne.
PHOTO : RADIO-CANADA / AYA DUFOUR

Il trace quant à lui un parallèle entre les arguments du gouvernement et ceux qui ont été utilisés pour couper des programmes francophones à l’Université Laurentienne en 2021.

C’est l’argument qu’on a entendu beaucoup récemment, surtout avec la Laurentienne. On avait les mêmes excuses pour les coupes, déplore-t-il.

Il espère qu’un dialogue pourra intervenir afin d’établir l’Université.

Je souhaite un dialogue continu entre l’Université Laurentienne et l’Université de Sudbury. J’espère qu’on pourra continuer à se parler entre les institutions, puis j’espère que le dialogue entre les différents ordres de gouvernement se poursuivra aussi, ajoute-t-il.

Avec les informations de Bienvenu Senga

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ONFR+ – Mickael Laviolle, publié le 29 juin 2023

Le coureur franco-ontarien Michael Woods est la tête d’affiche de l’équipe Israel – Premier Tech qui ambitionne de jouer les premiers rôles sur la Grande Boucle cette année.

Woods va disputer son quatrième Tour de France avec Premier Tech. Crédit : Sprint Cycling Agency

Le Tour de France, l’épreuve de cyclisme la plus attendue de l’année, démarre ce samedi 1er juillet depuis Bilbao au Pays basque espagnol. Pour Michael Woods, récent vainqueur de la Route d’Occitanie, la Grande Boucle représente toujours un moment particulier même s’il est désormais un habitué de l’épreuve.

« C’est mon quatrième Tour de France, c’est toujours spécial pour moi de le faire. Quand j’ai commencé à faire du vélo, je n’étais pas certain que j’arriverais à ce niveau et à faire le Tour, donc maintenant, j’arrive à une quatrième participation, c’est génial. »

En termes de niveau, le cycliste originaire d’Ottawa est en grande forme après sa victoire dans le Sud Ouest de la France. Il espère pouvoir tirer profit de sa connaissance de la région dès la première semaine qui se déroule au Pays basque puis dans les Pyrénées, une zone géographique où il a brillé et où il habite (Andorre).

« Mon ambition pour cette année, c’est une victoire d’étape. C’est mon plus gros objectif. Je pense que c’est faisable, surtout après avoir terminé troisième et avoir permis une victoire d’étape à Hugo Houle l’année dernière », a-t-il confié.

Michael Wood s’est exprimé devant les médias ce jeudi. Capture d’écran ONFR+

« Le plus gros défi seront les deux trois premières étapes avec le stress, les dangers, les chutes, c’est toujours le cas sur le Tour de France. Je n’ai jamais terminé un Tour sans chuter et je crois que ces chutes ont été à chaque fois les raisons qui m’ont empêché de gagner des étapes ou qui ont fait que je n’ai pas bien couru. Le défi est vraiment de ne pas chuter. »

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