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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 20 septembre 2023
Le Regroupement des gens d’affaires de la Capitale nationale a annoncé hier, le 19 septembre 2023, l’embauche de Catia Céméus comme directrice générale de l’organisme qui regroupe des entrepreneurs francophones de la région d’Ottawa-Gatineau.
Du sang neuf à la direction générale du Regroupement des gens d’affaires de la Capitale nationale (RGA). En effet, l’organisme francophone de développement économique basé à Ottawa a embauché une femme d’affaires connu des milieux d’affaires dans la région de la Capitale nationale.
Biochimiste de formation, Catia Céméus est la patronne de Kimdja, une entreprise spécialisée en gestion d’événements.
Récipiendaire du prix Futurs Templiers du Gala du Regroupement en 2019, elle a été présidente du Regroupement Affaires Femmes, une organisation qui met de l’avant l’excellence des femmes afro-descendantes francophones de partout au pays.
Impliquée également dans la francophonie à l’échelle provinciale, Catia Céméus siège présentement au conseil d’administration de la Fédération des gens d’affaires francophones de l’Ontario (FGA).
« Le RGA ne pouvait espérer une meilleure candidate pour prendre les rênes de l’organisation. Son approche axée sur les membres, tout comme sa passion pour l’entrepreneuriat féminin et l’éveil entrepreneurial chez la relève font d’elle une directrice générale en parfaite adéquation avec les valeurs et les ambitions de notre regroupement », s’enthousiasme Julie Potvin, présidente du conseil d’administration dans un communiqué publié hier par le RGA.
Le RGA, un modèle de rapprochement entre Québécois et Franco-Ontariens
Fondé le 3 décembre 1983, le RGA se targue d’être le premier Regroupement de gens d’affaires francophones au Canada incluant le Québec.
« Devant une assemblée de plus de 300 personnalités francophones du monde des affaires réunies au Château Laurier, Courville Nicol affirmait que les gens d’affaires francophones du Québec, de l’Ontario et des autres provinces se devaient de trouver une formule qui leur permettrait de bâtir ensemble un meilleur milieu économique et financier pour leur collectivité de langue et de culture française », peut-on lire sur le site web de l’organisme.
Bien que prononcé dans les années 80, cette prise de position en faveur du rapprochement des francophones du Canada, des acadiens et des québécois est encore très d’actualité aujourd’hui.