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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 9 janvier 2024

Organisé par le Centre de la francophonie des Amériques (CFA), le concours Slame tes accents invite le personnel enseignant et leurs élèves âgés de 12 à 18 ans à rédiger un slam de classe et à le présenter dans une vidéo de 60 à 90 secondes.

Allier apprentissage du Français et plaisir, tout en boostant la fierté d’appartenir à la grande famille de la francophonie. Tels sont les objectifs du concours Slame tes accents dont la 4e édition s’est déroulée du 15 septembre au 30 novembre 2023.

Au total, le jury du concours a reçu pas moins de 72 vidéos provenant de 21 régions des Amériques. De plusieurs régions du Canada, en passant par les États-Unis, Cuba, Haïti, Venezuela, et plus encore. Le tout en deux catégorie d’âges, à savoir : de 12 à 14 ans et de 15 à 18 ans.

Deux classes gagnantes du Manitoba et de l’Ontario

Les membres du jury international ont déterminé huit vidéos gagnantes dont quatre pour la catégorie 12 à 14 ans et quatre autres pour la catégorie 15 à 18 ans.

Chacune des classes a reçu un prix de 1 000 $ CA pour l’achat de matériel pédagogique en français. En outre, deux classes ont reçu une mention spéciale recevant un prix de 500 $ CA chacune pour l’achat de matériel pédagogique en français.

Les dix vidéos gagnantes proviennent du Canada (Ontario, Québec et Manitoba), des États-Unis (Oregon et Massachusetts), d’Haïti, du Mexique, de la République Dominicaine, du Salvador et du Venezuela.

Par ailleurs, chaque enseignante ou enseignant qui a participé au concours recevra des Éditions David un livre numérique Les Voies du slam de Claudia Lahaie, autrice franco-ontarienne.

Classe de Valérie Talbot
École régionale Notre-Dame
Division scolaire franco-manitobaine
Manitoba, Canada 
Classe de Brigitte Beaudry-Pépin
École secondaire catholique Franco-Cité
Ontario, Canada

Cliquez-ici pour visionner les autres vidéos gagnantes

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 8 janvier 2023

La Colombie-Britannique se dote enfin d’une politique de services en Français qui entrera en vigueur à partir du 1er avril 2024.

Le drapeau francophone de la Colombie-Britannique (à droite) flottant devant l’édifice de l’Assemblée législative de la province à Victoria – Gracieuseté

« Un pas engageant ». C’est en ces termes que la FFCB, l’organisme porte-parole des francophones de la Colombie-Britannique, a qualifié l’annonce de l’adoption d’une politique de services en Français par le gouvernement provincial, le vendredi 5 janvier.

Une nouvelle très attendue par les Franco-Colombiens puisque leur province était jusque-là la seule à n’avoir aucune politique ou loi concernant les langues officielles.

Adoptée suite à un processus interne couplé à une consultation des représentants de la Fédération des francophones de la Colombie-Britannique (FFCB), la politique entrera en vigueur le 1er avril 2024 et sera régulièrement réévaluée.

Une portée modeste à renforcer dans le futur

« C’est sûr qu’à la lecture du document, on trouve que la portée reste modeste, c’est sûr qu’on aurait aimé un engagement plus fort avec des mesures plus contraignantes. Mais nous restons convaincus que c’est un premier pas engageant, qui nous emmène sur une route que nous sommes prêts à prendre ensemble », a réagi Marie-Nicole Dubois, présidente par intérim de la FFCB dans un communiqué de l’organisme.

« Nous sommes rassurés de voir qu’il y a des balises avec des échéances régulières, pour mesurer l’impact de cette politique et aller vers des engagements de plus en plus importants avec le temps », a-t-elle poursuivi.

En définitive, la FFCB estime que « la nouvelle politique des services en français devrait apporter du changement et une amélioration à la communauté francophone de la Colombie-Britannique, tant à l’échelle des organismes que sur le plan individuel ».

Pour ce faire, l’organisme provincial qui rassemble 45 organismes provinciaux attend la sortie du plan de mise en œuvre annoncé dans le communiqué de la province pour mesurer son impact.

Selon les données les plus récents de la province, plus de 328 000 personnes de la Colombie-Britannique, soit 6,6 % de la population de la province, peuvent tenir une conversation en français. Ce qui fait de la Colombie‑Britannique la troisième province comptant le plus de personnes qui parlent français, après le Québec et l’Ontario.

Par ailleurs, plus de 76 000 personnes, soit 1,5 % de la population de la province, parlent régulièrement français à la maison.

Fait encourageant à noter : les inscriptions au cours d’immersion française ont augmenté de 7 % et les inscriptions au Conseil scolaire francophone ont augmenté de 23,6 % au cours des 10 dernières années.

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RADIO-CANADA – Publié le 7 janvier 2023

La grande diva du disco originaire de Campbellton, Patsy Gallant, fête cette année ses 70 ans de carrière. Un anniversaire qu’elle va souligner lors d’une tournée qui débutera cet été.

Patsy Gallant sur la scène d’une émission de télévision en 2019.
PHOTO : LA PRODUCTION EST ENCORE JEUNE INC. / KARINE DUFOUR

La musique a toujours fait partie de la vie de Patsy Gallant, aujourd’hui âgée de 75 ans. Elle a commencé le chant à 3 ans, les spectacles à 5 ans, date à laquelle elle marque le début de sa carrière.

Patsy Gallant a connu un succès international avec son tube « Sugar Daddy ».
PHOTO : ARCHIVES TÉLÉVISÉES

Avec deux de ses sœurs, elle forme un groupe, Les sœurs Gallant, qui enchaînent les concerts.

À 19 ans, elle sort son premier album solo puis au cours des années 1970, sa carrière explose avec l’engouement pour le disco.

Ses succès From New York to L.A. et Sugar Daddy font d’elle une vedette à l’étranger. À la fin des années 1970, elle est sacrée meilleure chanteuse de l’année. Ses albums en français et en anglais se vendent comme de petits pains.

Entre deux chansons, Patsy Gallant participe à toutes sortes de projets. Elle anime sa propre émission de télé, The Patsy Gallant Show, sur les ondes de la télévision anglophone CTV.

Elle apparaît dans plusieurs publicités et joue même au théâtre. Au début des années 1990, elle intègre la distribution d’une nouvelle version de Starmania. Pendant huit ans, elle interprète Stella Spotlight sur la scène du théâtre Mogador à Paris.

La carrière de la grande dame, c’est plus de 30 albums et 3 millions d’exemplaires vendus. C’est aussi un prix Félix et un trophée aux Victoires de la musique, en France, ainsi que plusieurs prix Juno.

En 2018, elle est décorée de l’Ordre du Canada. Deux ans plus tard, elle sort une autobiographie, Ma vie en technicolor.

En 2019, Patsy Gallant a officiellement reçu sa médaille de l’Ordre du Canada de la part de la gouverneure générale du Canada de l’époque, Julie Payette.
PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / JUSTIN TANG

Elle se produit même en première partie du légendaire James Brown.

Retour sur scène cet été

L’été dernier, elle a sorti un nouvel album, après sept ans d’absence, et cet été, elle remontera sur scène pour célébrer sa grande carrière bien remplie.

Patsy Gallant sur la scène des East Coast Music Awards en 2022.
PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / KELLY CLARK

À partir du 18 août, elle va présenter, jusqu’en mai 2025, sa tournée Patsy Gallant : 70 ans de carrière lors d’une trentaine de dates à travers le Québec.

Sa seule représentation prévue au Nouveau-Brunswick aura lieu le 13 août sur la scène du Festival acadien de Caraquet.

D’après un reportage de Jérémie Tessier-Vigneault

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 3 janvier 2023

Considéré comme la plus haute distinction au Yukon, l’Ordre du Yukon sera décerné, le 13 janvier 2024, à Yan Herry, une figure notoire de la francophonie yukonnaise dans le secteur de l’histoire et du patrimoine, entre autres.

Yann Herry a participé à la création de nombreux organismes francophones au Yukon – Gracieuseté

« Sa contribution significative à la vitalité de la communauté Franco-Yukonnaise est une source d’inspiration pour plusieurs ». C’est en ces termes flatteurs que le gouvernement territorial a qualifié l’œuvre inspirante du Franco-Yukonnais Yann Herry, l’un des trois récipiendaires de l’ordre du Yukon.

Un bénévole infatigable

« Yann Herry a contribué au développement et à la promotion de l’histoire et du patrimoine francophone du Yukon. Son engagement communautaire a été remarquable dans divers domaines, tels que l’éducation et les relations internationales », lit-on dans le communiqué d’annonce des récipiendaires de la plus haute distinction du territoire nordique.

Parmi ses nombreuses initiatives au sein de la communauté francophone du Yukon figure la fondation d’une société historique francophone en 2021 afin de préserver le patrimoine entourant le fait Français dans le territoire.

Le récipiendaire de l’ordre du Yukon a été également co-fondé et présidé l’Association Franco-Yukonnaise (AFY), l’organisme porte-parole des francophones du territoire.

De plus, Yann Ferry a contribué à la création du seul journal francophone du territoire L’aurore boréale, de la garderie du petit cheval blanc et de l’école Émilie-Tremblay. Un parcours exceptionnel qui lui a valu le titre de personnalité influente de la francophonie canadienne en 2021 en figurant dans le Palmarès Francopresse 2021.

Avec plus de 10% de francophones parmi sa population, le Yukon est un territoire où le Français est bel et bien vivant.

Les données du dernier recensement de statistique canada en 2021 placent ce territoire du Grand nord comme un exemple à suivre en matière de croissance de l’usage du Français.

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ONFR+ – Rudy Chabannes, publié le 1er janvier

Deux nouvelles écoles ouvriront leurs portes cette année, trois autres en 2025. Tour d’horizon des principaux chantiers scolaires dans le nord, l’est et le sud de la province.

Crédit image: Conseil scolaire catholique MonAvenir

Dans l’Est ontarien, une nouvelle école élémentaire publique ouvrira ses portes à la rentrée prochaine, à Ottawa, dans le secteur Barrhaven-Manotick, au 110 avenue Robin Easey.

Géré par le Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario (CÉPEO) et financé à hauteur de plus 12 millions de dollars par la province et un apport du fédéral, l’établissement pourra accueillir jusqu’à 475 élèves de la maternelle à la 6e année, ainsi que d’une garderie d’une capacité de 10 poupons, 15 bambins et 24 enfants d’âge préscolaire.

Le CÉPEO est en passe, entretemps, d’achever les travaux de rénovation de l’École élémentaire et secondaire publique L’Équinoxe, à Pembroke, incluant la construction d’un nouvel espace pour le centre éducatif et le service de garde ainsi que la rénovation de la cour d’école et de l’espace réservé à l’administration de l’école.

Une maquette de la future école de Barrhaven-Manotick, au 110 avenue Robin Easey. Source : CÉPÉO

L’autre projet scolaire attendu cette année se trouve dans la région du Grand Toronto. Dépendante du Conseil scolaire MonAvenir, l’École secondaire catholique de Vaughan pourra accueillir plus de 400 élèves de la 7e à la 12e année et comprendra une garderie capable de recevoir 49 enfants, soit 10 poupons, 15 bambins et 24 préscolaires.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 21 décembre 2023

En partenariat avec l’Association des professionnels de la chanson et de la musique (APCM), la Fédération culturelle canadienne française (FCCF) présente une liste d’écoute festive de chansons 100% franco à l’occasion des fêtes de fin d’année.

Pas moins de 48 titres produits par des artistes canadiens francophones d’un océan à l’autre. Telle est la composition de la liste d’écoute de Chansons festives 100% franco.

Disponible sur la plateforme Spotify, la liste a été conçue par la FCCF, en partenariat de l’APCM pour vous faire découvrir le patrimoine musicale actuel de la francophonie canadienne à l’aube de l’année 2024.

On y retrouve de nombreux artistes représentant différents genre musicaux et différentes régions du Canada, le tout sous un ton festif et à la hauteur de la scène musicale franco-canadienne.

Bonne découverte !

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RADIO-CANADA – Jérémie Tessier-Vigneault, publié le 20 décembre 2023

La dernière année littéraire a été riche en Acadie et plusieurs sorties se sont démarquées du lot. Le temps des Fêtes est l’occasion idéale d’offrir un roman, un essai, une bande dessinée ou un livre de photos concoctées par les auteurs locaux.

Le journaliste culturel Jérémie Tessier-Vigneault propose ses coups de cœur littéraire pour vos idées de cadeaux de dernière minute.
PHOTO : PIXABAY

C’est le moment parfait pour se détendre devant le feu de foyer avec un livre à la main. On vous propose donc des suggestions littéraires acadiennes.

1.Tous les tapis roulants mènent à Rome, Paul Bossé aux éditions Perce-Neige

Paul Bossé lancera son nouvel essai « Tous les tapis roulants mènent à Rome » le 16 septembre.
PHOTO : RADIO-CANADA / EMMANUELLE ROBINSON

Le poète et cinéaste Paul Bossé aborde avec brio les questions et les enjeux environnementaux. Un bilan poétique de la crise climatique d’hier a aujourd’hui, accompagné des illustrations de Paul Bordeleau.

2. Moncton Mentor : géocritique d’une ville, Benoit Doyon Gosselin, éditions Perce-Neige

L’essai Moncton Mentor, géocritique d’une ville de l’auteur Benoît Doyon-Gosselin.
PHOTO : ÉDITIONS PERCE-NEIGE

Dans cet essai, Benoit Doyon-Gosselin pose un regard sur sa ville d’adoption, Moncton et sur la place des francophones dans la métropole.

3. Les rafales du Carême, Zachary Richard, Libres Expression

La couverture du premier livre de Zachary Richard, « Les rafales du carême ».
PHOTO : RADIO-CANADA / EMMANUELLE ROBINSON

Les rafales du carême se situe à mi-chemin entre la fiction et la fresque historique, le récit entremêlant l’histoire de la famille de Zachary Richard à celle de la Louisiane, dans les décombres de la guerre de Sécession, aux États-Unis. Il s’agit du premier roman de l’auteur-compositeur-interprète louisianais.

4. Mélanine Méduse, Jonathan Roy, éditions Perce-Neige

Jonathan Roy, poète officiel de la ville de Caraquet.
PHOTO : GRACIEUSETÉ / DAVID CHAMPAGNE

Dans Mélanine Méduse, le poète acadien met en mots les vertiges anxiogènes qui l’habitent lorsqu’il réfléchit à la société de consommation et de faux-semblants qui l’entoure. Entre poésie et philosophie, Jonathan Roy traite élégamment de plusieurs sujets qui lui font courir le petit hamster , comme le désastre écologique et les enjeux climatiques.

5. Rivières-aux-Cartouches : Histoires à se coucher de bonne heure, Sébastien Bérubé, éditions Perce-Neige

Le recueil d’essais Rivières-aux-Cartouches, de Sébastien Bérubé, remporte le concours Combat national des livres 2023, de Radio-Canada.
PHOTO : RADIO-CANADA / PATRICK LACELLE

Un livre qui a fait énormément jasé dans la dernière année, notamment par sa victoire au Combat national des livres 2023 de Radio-Canada. Des histoires authentiques, touchantes, drôles qui mettent en premier plan l’humanité du Restigouche et du Madawaska.

6. Cap sur les pêches/Portraits of fisheries, Julie D’Amour-Léger, La Grande Marée

La photographe Julie d’Amour-Léger lors de ses cinq jours en mer avec l’équipage du Kara-Matt.
PHOTO : GRACIEUSETÉ DE JULIE D’AMOUR-LÉGER

Julie D’Amour-Léger a fait de nombreux voyages en mer pour capturer l’univers des bateaux de pêche. Ce livre de photos donne un regard unique et humain sur le monde des pêches.

7. La créature de la Petitcodiac, Paul Roux & Denis M. Boucher, Bouton d’or Acadie

Couverture du roman jeunesse La créature de la Petitcodiac.
PHOTO : ÉDITIONS BOUTON D’OR ACADIE

Une magnifique bande dessinée pour les 8 à 12 ans, où de mystérieux monstres jaillissent de la rivière chocolat. Une aventure qui proposera un voyage épique aux jeunes lecteurs.

8. Amadou et le 15 août, Samira Farhoud & Jean-Luc Trudel, Bouton d’or Acadie

Couverture du livre Amadou et le 15 août.
PHOTO : GRACIEUSETÉ BOUTON D’OR ACADIE

Un ouvrage pour les petits « boutchous » permettant d’ouvrir la discussion face aux enjeux de la diversité et de l’immigration, le tout de façon ludique dans un contexte de fête du 15 août.

9. SOS sorcières, Camille Perron-Cormier, Bouton d’or Acadie

La première BD de Camille Perron Cormier
PHOTO : GRACIEUSETÉ BOUTON D’OR ACADIE

Une première expérience de bande dessinée réussie pour la jeune bédéiste de Dieppe. Camille Perron-Cormier est d’ailleurs finaliste dans la catégorie révélations pour les prochains prix Éloizes à Shediac.

10. Prendre Racine, Sonya Malaborza, Éditions Prise de parole

Le nouveau récit de Sonya Malaborza « Prendre racine ».
PHOTO : RADIO-CANADA / JÉRÉMIE TESSIER-VIGNEAULT

Celle que l’on connaît surtout pour ses talents et sa plume de traductrice, propose dans Prendre racine, un récit touchant et poétique qui mets en lumière les oubliés. Jonché de recherches archivistiques et de chroniques familiales, le premier roman en tant qu’autrice de Sonya Malaborza, offre un moment de douceur et de réflexion.

11. Mayday, Dyane Léger, Éditions Prise de parole

Le dernier roman de Dyane Léger
PHOTO : GRACIEUSETÉ ÉDITIONS PRISE DE PAROLE

Dans Mayday, Dyane Léger écrit sur la vie d’une femme, d’une mère en parallèle avec sa propre vie d’autrice. Une autrice sensible qui a évolué dans la création, dans la poésie. Une écrivaine qui a navigué dans différentes couches sociales et dans un univers linguistique ambivalent.

12. Capitaine Acadie – Attaque à Shediac, Dany & Daniel Bouffard, Bédécomics

Le premier volume de Capitaine Acadie
PHOTO : BÉDÉCOMICS

Le superhéros acadien reviendra en mars prochain à la rescousse de Caraquet dans un nouvel opus. En attendant, il est possible de se plonger dans l’aventure des 6 tomes déjà parus en commençant par le premier numéro : Attaque à Shediac.

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ONFR+ – Diego Elizondo, publié le 16 décembre et mis à jour le 17 décembre 2023

[CHRONIQUE]

Chaque samedi, ONFR propose une chronique sur l’actualité et la culture franco-ontarienne. Cette semaine, l’historien et spécialiste en patrimoine Diego Elizondo.

Le temps des Fêtes est une occasion rêvée pour offrir (ou même s’offrir!) des livres et se plonger dans la lecture. Pourquoi ne pas en profiter pour le faire avec des livres franco-ontariens sur l’histoire et le patrimoine? Voici dix suggestions. Disponibles en librairie.

Crédit images: gracieuseté

Création du Centre d’excellence artistique pour les jeunes francophones de l’Ontario : une œuvre communautaire

La fermeture définitive en 1983 de l’École secondaire Belcourt à Vanier provoque un dangereux précédent : pour la première fois depuis l’ouverture des écoles publiques de langue française à Ottawa, une école secondaire disparait. La communauté franco-ontarienne réclame qu’une forme de compensation leur soit accordée en raison de la fermeture de l’école par le conseil scolaire bilingue (c’était avant la gestion scolaire).

Le livre retrace les débuts du Centre d’excellence artistique de l’Ontario (CEAO), une institution toujours bien active. Crédit image : les Éditions de la francophonie

Ils obtiendront tout un prix de consolation (à la grande stupéfaction entre autres de Claudette Boyer, conseillère scolaire à l’époque et militante franco-ontarienne dont c’est le 10e anniversaire de décès cette année) : le Conseil scolaire leur accorde un Centre d’excellence artistique et une concentration en douance à une autre de leurs écoles secondaires, De La Salle, dans la Basse-Ville Est, à Ottawa. Unique en son genre, le Centre d’excellence artistique devient rapidement une institution franco-ontarienne dont la renommée dépasse largement les frontières de la Basse-Ville.

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ONFR+ – Inès Rebei, publié le 11 décembre 2023

NORTH BAY – Après le succès de Simple de même au mois de mars, Dayv Poulin, un auteur-compositeur indépendant, se retrouve de nouveau en tête de plusieurs classements avec son troisième titre Comme ça qu’ça marche. Pour la première fois de sa carrière, il décroche même la septième place du classement franco-canadien des 100 chansons, toutes catégories confondues, les plus jouées à la radio.

Le troisième titre solo de Dayv Poulin connaît un succès fulgurant, près de deux mois après sa sortie. Crédit image : Joël Ducharme

« La septième place c’est le plus haut où je n’ai jamais été. Figurer dans le top 10 comme, c’est assez impressionnant, alors forcément je suis pas mal excité », confie le chanteur originaire d’Azilda qui a appris la nouvelle vendredi en toute fin d’après-midi.

Classée devant des chansons en français d’artistes comme Damien Robitaille, Marc Dupré, Mika ou encore Jason Derulo, sa chanson, parue en octobre dernier, a gagné huit places en une semaine et pourrait monter encore plus haut lors du prochain classement Mediabase à paraître vendredi prochain.

Source : capture d’écran du classement Mediabase

Autre grosse réussite : la première place du Top 25 du palmarès pop-rock de la radio franco-canadienne et, là encore, du jamais vu pour celui qui a débuté sa carrière solo avec la sortie de son album Tout est relatif en novembre dernier. En comparaison, le plus haut classement obtenu pour le premier titre de sa carrière individuelle, Simple de même, était la 20e place du Top 100 et la neuvième du Top 25.

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ONFR+ – Inès Rebei, publié le 14 décembre 2023

Le couple franco-ontarien a nommé le refuge d’après leur fils qui a vécu le sans-abrisme. Gracieuseté

[ENTREVUE EXPRESS]

QUI :

Yves et Lianne Paillé sont un couple d’entrepreneurs franco-ontariens de New Liskaerd. Ensemble, ils travaillent sur un projet de refuge pour personnes vivant en situation de sans-abrisme depuis cinq ans.

LE CONTEXTE :

Le refuge Zack’s Crib est le premier du Témiscamingue ontarien, les refuges les plus proches étant situés dans des villes comme North Bay ou Timmins.

L’ENJEU :

Avec 12 lits, ce refuge pourrait à lui seul héberger la moitié de la population sans-abri dans la région de Temiskaming Shores.

« D’où vient l’idée derrière le projet?

Il y a cinq ans on a eu des problèmes avec notre garçon qui a souffert de troubles de santé mentale et de toxicomanie, et là on a été obligé de lui dire que la maison n’était plus une option pour lui. À l’époque et jusqu’à l’ouverture de notre refuge, il n’y avait aucune place dans le Témiscamingue ontarien pour l’accueil de ces personnes alors on s’est dit qu’il fallait qu’on fasse quelque chose. C’est vraiment un projet de cœur, car on voulait aider d’autres jeunes, d’autres familles. C’est une décision difficile pour un parent alors on voulait leur faciliter la tâche, là ils savent qu’il y a Zack’s Crib. Personne ne mérite de coucher dehors. On espère inspirer d’autres communautés à faire la même chose. Que d’autres (le fassent) ce serait notre plus grand rêve.

Le refuge comprend une salle de culte et une salle de santé et une salle de loisirs. Gracieuseté

Comment avez-vous financé la construction du refuge?

C’est ce qui a été le plus long. Il y a des fonds pour des rénovations, mais pour la construction, des fonds de capital, il n’y en a pas. On a fait des levées de fonds, écrit des lettres à toutes les entreprises, aux particuliers etc. On est chanceux, car dans la région on a beaucoup de ressources naturelles, forestières et on a de l’agriculture, ça l’a aidé. On a acheté le bâtiment il y a trois ans, mais avec la COVID-19 les coûts des matériaux ont beaucoup augmenté et tout était au ralenti. L’autre obstacle c’était que les contracteurs étaient tous occupés ailleurs, mais on a fini par en trouver un et là, de misère, le projet a pu décoller.

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RADIO-CANADA – Hadrien Volle, publié le 3 décembre 2023

La galerie d’art contemporain Power Plant, habituée à accueillir des expositions publiques plusieurs fois par an au bord du lac Ontario, a lancé une initiative visant à atteindre un plus large public. L’organisme propose désormais sur son site Internet un balado appelé In/Tension qui propose des conversations avec des artistes du Canada en anglais et en français.

La galerie Power Plant accueille de nombreuses expositions.
PHOTO : RADIO-CANADA / HADRIEN VOLLE

Cinq épisodes ont pour l’instant été publiés sur le site Internet de l’organisme. Il s’agit de rencontres avec Ken Lum, Anique Jordan, Anna Binta Dialo ou encore Berirouche Feddal. In/Tension ambitionne de toucher à l’ensemble du milieu artistique du pays, d’un océan à l’autre.

Deux personnalités ont été choisies pour l’animation, une dans chaque langue. Côté anglais, c’est l’auteur et critique d’art torontois Neil Price qui tient la barre. Pour les francophones, c’est la curatrice basée au Québec Diane Gistal. Ils ont l’un et l’autre une approche différente de l’expérience.

Le critique d’art et auteur Neil Price anime la partie anglophone du projet.
PHOTO : GALERIE POWER PLANT

Neil Price voit dans In/Tension un moyen de rendre les questions relatives à l’art contemporain le plus accessibles possible. Selon lui, l’art est parfois vu comme un espace qui requiert un type de connaissance en particulier et c’est parfois intimidant pour le public. Neil Price présente des artistes à différentes étapes de leurs carrières, qu’ils soient émergents ou établis.

De son côté, Diane Gistal invite des plasticiens qu’elle a connus lors de sa pratique curatoriale. Elle dit mettre un point d’honneur à repartir de la racine du terme qui définit son métier : Dans curare, il y a l’idée de prendre soin, je veux prendre soin des artistes que je reçois pour les entrevues en français. Elle profite du lien qu’elle a avec eux pour créer un dialogue intime.

La curatrice Diane Gistal assure la partie francophone du balado « In/Tension ».
PHOTO : GALERIE POWER PLANT

Un regard sur la scène artistique canadienne

Les deux animateurs du balado sont aussi portés par un regard particulier sur l’art canadien.

Neil Price a l’impression de vivre à une époque où ­l’art canadien s’illustre par son immense diversité, mais aussi par son détachement vis-à-vis des autres scènes. Selon lui, le succès des artistes d’ici ne repose plus sur la validation des milieux des États-Unis ou de l’Europe. L’auteur-animateur voit un enthousiasme du public pour l’art canadien.

Pour Diane Gistal, la pluralité réside aussi dans les médiums et les discours vécus.

Au rythme d’une diffusion toutes les deux semaines, le balado In/Tension doit atteindre, à la fin du projet, 12 épisodes.

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ONFR+ – Lila-Mouch Essers, publié le 2 décembre 2023

[LA RENCONTRE D’ONFR]

OTTAWA – Denise Lemire travaille au sein de la communauté francophone d’Ottawa et sur la scène nationale depuis plus de 40 ans. Très impliquée au sein de la Fédération des aînés et des retraités francophones de l’Ontario (FARFO) et de l’AFO, l’engagement communautaire est pour elle une nécessité. En tant que chercheure et sociologue, les sujets tels que le féminisme, les soins de santé pour les personnes âgées, mais aussi l’éducation et le bénévolat sous toutes ses formes, sont des causes qui lui tiennent à cœur. Depuis quelques années, elle s’attaque à un gros dossier : la maltraitance des aînés.

Denise Lemire cumule pas moins de 40 années d’expertises dans la communauté francophone de l’Ontario. Crédit image : Lila Mouch

«  Vous avez plusieurs casquettes au sein de la communauté francophone, à la fois chercheure et consultante, vous avez été présidente d’organismes, membre de conseils d’administration et surtout bénévole communautaire. Qu’est-ce qui vous anime dans ces rôles ?

En fait, ce sont surtout des thèmes qui m’ont intéressée. Le féminisme par exemple, ça fait très longtemps que je suis dans ce mouvement, depuis les années 90. Le dossier des femmes m’a toujours intéressée et on sait qu’il reste des lacunes à ce niveau-là. Puis au sujet des aînés, moi-même j’étais à la retraite.

Justement, il y a des thèmes récurrents dans votre carrière, notamment un intérêt pour la voix des femmes. Dans les années 1990, vous étiez présidente d’un réseau des chercheures féministes en Ontario français. Quel constat pouvons-nous faire aujourd’hui en Ontario ? 

On voit bien bien qu’il n’y a pas tant d’organismes que ça et pourtant, il y a encore de gros dossiers comme celui de la violence faite aux femmes. Il y a des organismes dans la région, oui, bien que pas assez. En Ontario, nous avions une table de recherche féministe francophone, mais on ne l’a plus, faute de ressources humaines, faute de finances ou de décisions plutôt politiques.

J’ai réalisé très jeune que, nous les femmes, avions moins de pouvoir. Je devais avoir 10 ou 12 ans quand j’ai compris cette injustice. J’aurais presque voulu être un homme. Quand je vivais à Sault-Sainte-Marie, j’étais au couvent des sœurs à Sturgeon Falls en 9e année, puis à Notre-Dame de Lourdes à Ottawa, et ça m’a vraiment montré à quel point les bonnes sœurs étaient quand même des femmes fortes. 

Denise Lemire à mis en oeuvre le Centre Espoir Sophie, centre pour femmes francophones défavorisées et marginalisées à Ottawa. Gracieuseté

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RADIO-CANADA – Sarah Xenos, publié le 8 décembre 2023

La Cour suprême du Canada donne raison à la Commission scolaire francophone des Territoires du Nord-Ouest et affirme que la ministre de l’Éducation du territoire aurait dû tenir compte de l’article 23 dans sa décision concernant l’admission d’enfants de non-ayants droit dans les écoles francophones.

La Cour suprême du Canada devra trancher sur deux questions qui pourront avoir une incidence sur la francophonie canadienne.
PHOTO : RADIO-CANADA / SARAH XENOS

Dans une décision unanime rédigée par la juge Suzanne Côté, la Cour annule une décision de la Cour d’appel des Territoires du Nord-Ouest rétablissant un refus de la ministre territoriale de l’Éducation d’admettre des enfants de non-ayant droit à l’école francophone.

La ministre devait non seulement considérer l’article 23 de la Charte [canadienne des droits et libertés] dans l’exercice de son pouvoir discrétionnaire d’admettre les enfants de parents non‑ayant droit dans les écoles de la minorité franco‑ténoise, mais elle devait en outre procéder à une mise en balance proportionnée des valeurs reflétées par le triple objet de l’article 23 avec les intérêts du gouvernement, écrit-t-elle.

La juge Côté conclut que puisque la ministre n’a pas exercé ce jeu d’équilibre entre les valeurs de l’article 23 de la Charte dans ses choix, la décision de la cour d’appel qui les rétablissait doit être annulée.

Si elle donne raison à la Commission scolaire francophone des T.N.-O., la cour refuse toutefois de se prononcer sur l’accès à la justice en français et le droit d’être compris devant les tribunaux sans l’aide d’un interprète.

Vu ma conclusion quant au premier moyen d’appel, j’estime qu’il n’est ni nécessaire ni opportun de me prononcer sur ce second moyen d’appel, écrit la juge Côté.

Les droits des minorités au cœur du débat

La Cour suprême s’est penchée sur deux grandes questions traitant des droits des minorités linguistiques au pays.

La première visait à définir l’étendue du pouvoir d’un ministre de l’Éducation dans la décision d’autoriser ou non la fréquentation d’une école de la minorité linguistique d’une province ou d’un territoire par un enfant de parent non-ayant droit. Elle devait également déterminer le poids des valeurs établies par l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés dans ces décisions.

Parallèlement, la cause opposant la Commission scolaire francophone des Territoires du Nord-Ouest au gouvernement territorial a attiré l’attention sur le droit des personnes vivant en minorité linguistique d’être comprises par les tribunaux sans devoir recourir aux services d’un interprète, donc le droit d’avoir accès à des juges qui sont bilingues.

Étudier dans la langue de la minorité quand on n’y a pas droit

En 2019 la CSFTNO s’est adressée aux tribunaux à la suite du refus de la ministre de l’Éducation de l’époque, Caroline Cochrane, d’intégrer un enfant de non ayant-droit à l’école francophone de Yellowknife.

Un ayant droit est une personne qui a un droit constitutionnel à l’école française, en vertu de l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés (Nouvelle fenêtre).

Aux Territoires du Nord-Ouest, pour qu’un enfant de parents non-ayants droit puisse fréquenter une école en français, la CSFTNO doit d’abord évaluer et approuver une demande d’admission des parents, puis la recommander au ministère de l’Éducation, qui peut alors accepter ou rejeter la demande.

Un groupe de représentants, notamment de la Commission scolaire francophone des Territoires du Nord-Ouest, de la Commission scolaire francophone du Yukon et de la Fédération nationale des conseils scolaires francophones, se sont déplacés à Ottawa pour les audiences à la Cour suprême, le 9 février 2023.
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La même année, Caroline Cochrane avait utilisé son pouvoir discrétionnaire pour refuser cinq demandes supplémentaires, ce qui avait poussé la CSFTNO à entreprendre un recours judiciaire.

Depuis, tous les élèves ont été acceptés dans les institutions francophones, mais comme la Cour suprême s’était saisie du dossier, la commission scolaire a décidé de poursuivre les démarches en justice pour clarifier la question une fois pour toutes.

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RADIO-CANADA – Camille Cusset, publié le 7 décembre 2023

Une cinquantaine de jeunes participeront dès vendredi au 28e Parlement jeunesse fransaskois, qui se déroulera au Palais législatif de Regina jusqu’au dimanche 10 décembre.

Cinquante-cinq jeunes Fransaskois participeront cette semaine au Parlement jeunesse à Regina.
PHOTO : RADIO-CANADA

Organisée par l’Association jeunesse fransaskoise (AJF), cette activité est une mise en simulation d’une session parlementaire. Elle vise à permettre aux jeunes âgés de 14 à 25 ans de découvrir les rouages du processus législatif.

Au cours des sessions parlementaires, les participants et participantes se pencheront sur des projets de loi concernant la formation sur la crise des sans-abri, l’industrie pétrolière et du gaz naturel, ou encore l’âge de vote.

J’ai hâte d’entendre les débats des jeunes, a dit Louis-Pascal Guérette-DeVink, qui endossera cette année le rôle de premier ministre au Parlement jeunesse fransaskois.

Ce jeune Fransaskois est en onzième année du secondaire, et c’est la cinquième fois qu’il participe à cet événement.

J’ai participé trois fois au Parlement jeunesse fransaskois avant de devenir premier ministre l’année passée, a-t-il expliqué au cours de l’émission matinale Point du jourJ’ai adoré l’expérience. Quand j’ai eu la chance de redevenir premier ministre, je l’ai saisie.

Je peux aider les jeunes à plus s’engager dans notre activité.

Une citation de Louis-Pascal Guérette-De Vink, participant au 28e Parlement jeunesse fransaskois

Selon Louis-Pascal Guérette-DeVink, une expérience comme le Parlement jeunesse fransaskois peut aider à mobiliser la jeunesse, afin qu’elle s’engage dans la vie politique.

De plus, il a souligné la place du français dans cette activité : C’est très important pour moi d’exprimer mes opinions, mes pensées. Et de le faire dans ma langue maternelle.

Animé par ces convictions, Louis-Pascal Guérette-DeVink prévoit même de renouveler sa participation au Parlement l’an prochain. C’est une activité avec beaucoup de valeur, et je m’amuse beaucoup chaque fois! s’est-il exclamé.

Le Parlement jeunesse fransaskois est une simulation d’une session parlementaire, organisée par l’AJF. (Photo d’archives) PHOTO : RADIO-CANADA / RICARDO COSTA

Au total, 55 participants ont été enregistrés avec des frais d’inscription de 80 à 100 $, peut-on lire sur le site web de l’AJF, alors que le coût réel par personne est entre 350 et 475 $, a précisé le président de l’AJF, Julien Gaudet.

Le prix d’inscription est très bas, pour assurer que le prix n’est pas un obstacle à la participation du jeune, a écrit Julien Gaudet par courriel.

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RADIO-CANADA – Publié le 5 décembre 2023

L’Association des juristes d’expression française de la Saskatchewan ouvre un nouveau bureau à Saskatoon.

Le nouveau bureau de l’AJEFS se situera dans l’édifice du Rendez-vous francophone, le même bâtiment qui abrite la salle communautaire du Relais. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / TREVOR A BOTHOREL

Ce dernier se situera dans l’édifice du Rendez-vous francophone, le même bâtiment qui abrite la salle communautaire du Relais.

Pour la directrice générale de l’Association des juristes d’expression française de la Saskatchewan (AJEFS), Céline Desrosiers, il s’agit là d’une belle opportunité d’avoir un bureau près des autres associations fransaskoises de la Ville des Ponts.

La directrice générale de l’organisme se réjouit également d’avoir dorénavant une proximité avec les gens de Saskatoon et du nord de la Saskatchewan.

Le rapport humain est très important. Même si on offre des ateliers en visioconférence, des fois, c’est important d’être là en présentiel, explique Mme Desrosiers.

L’Association s’est mise à rechercher un nouvel espace à Saskatoon après que la coordonnatrice de projet de l’AJEFS, Amanda Lynn Dyck, ait récemment déménagé dans la Ville des Ponts.

Le budget pour financer le loyer de ce nouveau bureau proviendra du Centre Info-Justice Saskatchewan. Selon Mme Desrosiers, ce montant sera similaire à celui déjà déboursé par l’AJEFS par le passé lorsque des représentants de l’organisme venaient à Saskatoon une fois par mois.

Jusqu’à présent, l’organisme ne comptait qu’un seul bureau, à Regina. Organisme sans but lucratif, l’AJEFS a pour mission d’offrir de l’information et des ressources juridiques en français. L’association travaille également au développement de l’accès à la justice en français en Saskatchewan.

Avec les informations de Doris Labrie

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