Aller au contenu

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Pascal Vachon, publié le 6 décembre 2023

OTTAWA – Le Sénat a modifié un projet de loi du gouvernement Trudeau sur les garderies en ajoutant une obligation de financer la petite enfance en français en milieu minoritaire.

OTTAWA – Le Sénat a modifié un projet de loi du gouvernement Trudeau sur les garderies en ajoutant une obligation de financer la petite enfance en français en milieu minoritaire.

Le projet de loi C-35, de l’ancienne ministre de la Famille et des Enfants, Karina Gould, vise à assurer la pérennité du financement des garderies et vient en quelque sorte enchâsser dans une loi les ententes signées entre les provinces et le fédéral au cours des dernières années.

Mercredi, les sénateurs, avec 58 votes pour et 20 contre, ont adopté une motion de leur collègue acadien René Cormier, en ajoutant la mention des « communautés de langue officielle en situation minoritaire » dans la portion de la Loi qui vise l’engagement financier des gouvernements.

Cette même motion du sénateur Cormier avait été refusée en comité lors de l’étude du projet de loi et était vue comme essentielle aux yeux des communautés francophones hors Québec. Ces derniers jugeaient que sans une telle mention, les provinces n’auraient aucune obligation de financer les services de garde francophones.

Lire la suite sur ONFR+

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 5 décembre 2023

L’organisme Français pour l’avenir distribuera 98 bourses allant de 1000 à 20 000 $ à l’issu d’un concours national de rédaction destiné aux élèves du secondaire souhaitant poursuivre des études postsecondaires en Français.

98 bourses à gagner pour une valeur totale de 377 000 $. C’est ce que prévoit de distribuer l’organisme Français pour l’avenir aux élèves du secondaire au Canada et au Québec dans le cadre du concours national de la rédaction. Chaque bourse sera d’une valeur située entre 1000 et 20 000 $.

Pour tenter de gagner une des 98 bourses, les élèves inscrits dans un programme de Français en 10e, 11e ou 12e année (en secondaire IV, secondaire V ou Cégep au Québec) devront soumettre d’ici le 15 décembre 2023 un texte de 750 mots.

Chaque élève participant devra rédiger le texte en respectant le thème de l’année, à savoir : Convaincs le comité Olympique 2024 que ton « incroyable talent » devrait être sélectionné comme nouvelle discipline Olympique.

Chaque prix est une bourse pour l’une des institutions postsecondaires partenaires – Capture d’écran

Par ailleurs, le concours contient deux catégories dont le Français langue seconde (« FLS ») et le Français langue maternelle (« FLM »).

Les rédactions seront évaluées par un panel d’enseignants canadiens selon une grille d’évaluation préétablie par les organisateurs du concours. À noter que les gagnants seront annoncés au début du mois de mars suivant le Concours.

Fondé en 1997 à Toronto, le Français pour l’avenir vise à promouvoir le bilinguisme officiel du Canada et les avantages d’apprendre et de communiquer en français auprès des élèves de la 7e à la 12e année au Canada.

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Publié le 3 décembre 2023

Google a accepté de négocier des compensations financières avec les médias canadiens pour la diffusion de leurs nouvelles en ligne.

Ottawa et Google s’entendent sur 100 millions de dollars à verser aux médias canadiens. (Photo d’archives)
PHOTO : REUTERS / SHANNON STAPLETON

Cette semaine, le gouvernement fédéral a annoncé s’être entendu avec Google sur un régime de compensation financière aux médias canadiens.

La Loi sur les nouvelles en ligne exige que les géants du Web paient des redevances aux médias lorsqu’ils utilisent leurs nouvelles sur leurs plateformes. La loi entrera en vigueur le 18 décembre.

Le montant total de la contribution incluse dans le règlement avec Google est de 100 millions de dollars par année, indexée annuellement à l’inflation.

Médias francophones en milieu minoritaire

On est vraiment content, mentionne d’entrée de jeu Jason Ouellette, le directeur général de Radio Beauséjour — qui comprend CJSE-FM, Plus 90 et Le Moniteur acadien.

Nos attentes, c’est que ces argents soient distribués de façon raisonnable et équitable à travers tout le marché, et qu’on n’oublie pas les petites régions en milieu minoritaire – parce que c’est [elles] qui sont principalement plus affectées, a-t-il déclaré, dimanche.

Jason Ouellette, le 5 août dernier.
PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE ARSENEAU

Le coprésident de Réseau.Presse, le réseau des journaux de langue française desservant la population franco-canadienne en situation minoritaire, exprimait les mêmes inquiétudes.

On espère que les journaux les plus petits auront droit à leur juste part, a dit René Chiasson.

On a effectivement peur que cette enveloppe-là bénéficie aux grands médias canadiens.

Une citation de René Chiasson, coprésident de Réseau.Presse

La question à 100 millions, remarque justement Marie-Linda Lord, professeure de journalisme à l’Université de Moncton, est de savoir si la compensation de Google contribuera aux inégalités déjà existantes.

La question de l’heure, d’ici les trois prochaines semaines, c’est de savoir qui fera partie de ce collectif, ce regroupement qui va se former pour décider des critères : qui va recevoir de l’argent?, a-t-elle expliqué dans un entretien, dimanche.

René Chiasson, de son côté, espère que la conclusion de l’entente entre Ottawa et Google ne sonnera pas le glas d’un programme fédéral apprécié de l’industrie : l’Initiative de journalisme local (IJL). Le dirigeant de Réseau.Presse souhaite en fait qu’il continue, voire même qu’il soit bonifié.

Il reste à voir si l’entente avec Google convaincra ses compétiteurs à se montrer plus conciliants. Meta bloque depuis août dernier les nouvelles canadiennes sur ses plateformes Instagram et Facebook. Google avait menacé de faire de même, avant de s’entendre avec Ottawa.

Je ne suis pas optimiste avec Meta / Facebook, observe Marie-Linda Lord. Ils ne sont pas en défaut par rapport à la loi. Ils seraient en défaut s’ils diffusaient les nouvelles sans payer d’indemnité.

Marie-Linda Lord, professeure en journalisme à l’Université de Moncton, dimanche.
PHOTO : RADIO-CANADA / LOUIS-PHILIPPE TROZZO

Néanmoins, ce qui est très dommageable avec ce qui est en train de se passer, ajoute-t-elle, c’est que tous les médias canadiens en ce moment perdent de l’auditoire qu’ils avaient à travers Facebook.

Jason Ouellette, le directeur général de Radio Beauséjour, dit en avoir les preuves. Tout de suite, si on regarde notre site Web moniteuracadien.com (Nouvelle fenêtre), le trafic est passé de 25 000 clics par mois à 2500 clics par mois, a-t-il mentionné.

Ce que ça veut dire? Il y a des Canadiens qui sont moins informés qu’avant, se désole Marie-Linda Lord.

D’après le reportage de Louis-Philippe Trozzo

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Sandra Padovani, publié le 4 décembre 2023

TORONTO – Après avoir assuré le poste par intérim depuis le 3 mars dernier en plus de la direction de l’Unité des services en français, le Franco-Ontarien Carl Bouchard devient aujourd’hui officiellement commissaire aux services en français. Une nomination par l’Ombudsman Paul Dubé qui intervient à trois jours de la publication attendue du rapport annuel du Commissariat aux services en français.

Carl Bouchard devient officiellement Commissaire aux services en français. Crédit image : Marc LeMyre photography

« Je suis ravi et honoré de pouvoir poursuivre le travail important que le Bureau de l’ombudsman effectue pour protéger et promouvoir les droits linguistiques des francophones et assurer le respect de la Loi sur les services en français », a réagi Carl Bouchard dans un communiqué de presse.

« Au cours des derniers mois, alors que nous avons intensifié nos efforts de sensibilisation dans toute la province, sur divers aspects de la francophonie ontarienne, nous avons vu de plus en plus de personnes se tourner vers nous pour obtenir de l’aide afin d’accéder à des services gouvernementaux en français (…) J’ai hâte de partager plus de détails sur les progrès que nous avons réalisés – et mes recommandations pour les améliorations futures – lorsque je publierai notre Rapport 2022-2023 jeudi. »

Le rapport annuel et ses recommandations seront basés sur les cas reçus par l’Unité des services en français entre le 1er octobre 2022 et le 30 septembre dernier.

L’ombudsman Paul Dubé a salué sa connaissance approfondie de la Loi sur les services en français et son grand dévouement à la communauté franco-ontarienne.

Lire la suite sur ONFR+

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 4 décembre 2023

Selon un rapport publié le 30 novembre 2023 et préparé pour la Fédération culturelle canadienne-française (FCCF), la communauté culturelle canadienne-française génère environ 6 milliards $.

Artistes sur scène – Pexels.com

L’impact économique des arts, de la culture et du patrimoine de la communauté culturelle canadienne-française (hors Québec) s’élevait à 5,63 milliards de dollars en 2021.

C’est l’un des principaux chiffres à retenir du rapport préparé pour la Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) par la firme Hill Strategies.

36 100 travailleurs francophones en culture 

Cette estimation de 5,63 milliards $ en 2021 comprend 2,76 milliards $ comme impact direct, 1,67 milliard $ comme impact indirect et 1,2 milliard $ comme impact induit.

« Les impacts directs représentent la valeur ajoutée au produit intérieur brut (PIB) des dépenses dans le secteur culturel. Les effets indirects comptent les nouvelles dépenses (des fournisseurs, par exemple) engendrées par les dépenses des organismes culturels. Les effets induits représentent les dépenses engendrées par les salaires du personnel culturel et du personnel des fournisseurs », expliquent les auteurs du rapport.

Autre chiffre pertinent à retenir : il y a 36 100 personnes hors Québec qui parlent français et travaillent en culture, soit 5,2 % de toutes les personnes qui travaillent en culture hors Québec, selon une demande spéciale du recensement de 2021.

Par ailleurs, le rapport contient des résultats provinciaux et territoriaux détaillant l’impact de la communauté culturelle francophone dans chaque province et territoire hors Québec.

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Inès Rebei, publié le 2 décembre et mis à jour le 3 décembre 2023

SUDBURY – La préouverture de la librairie-boutique de la Place des Arts était très attendue par la communauté francophone de Sudbury. La vente de livres a déjà bien commencé ce vendredi après-midi alors même que l’étalage ne fait que commencer.

Il reste encore de l’ouvrage mais la préouverture permet d’enclencher les choses selon la directrice-générale de la librairie-boutique de la Place des Arts de Sudbury. Crédit image : Inès Rebei

« Ça ne s’arrête pas, je n’ai même pas le temps de placer les livres sur les étagères », relate avec enthousiasme la directrice générale Monica Meza Giron, fraîchement embauchée à ce poste après plus d’un an de recherches.

Après des tests réalisés avec succès la veille, la caisse de la librairie-boutique a déjà bien fonctionné. Celle qui a récemment déménagé à Sudbury depuis Montréal explique que des curieux se sont présentés avant même la préouverture pour jeter un coup d’œil à l’établissement attendu depuis l’ouverture de la Place des Arts, il y a plus d’un an et demi.

Mme Meza Giron se dit déjà vraiment surprise de la réponse de la communauté. Crédit image : Inès Rebei

Lire la suite sur ONFR+

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Publié le 4 décembre 2023

Québécois d’origine française, Cédrick Pipitone a décidé d’organiser plusieurs voyages au Canada pour aller à la rencontre des francophones en milieu minoritaire. Féru de culture et de patrimoine, le jeune voyageur publie sur Francité une série d’articles de blogue pour revenir sur chacune de ses aventures et ses trouvailles avec ses cousins lointains d’Amérique.

Cliquez sur le lien de chaque blog pour consulter son contenu

Les virées de Cédrick : découvrir la francophonie ontarienne à travers le Festival Franco-Ontarien

Les virées de Cédrick : Immersion à Clare durant la Fête nationale de l’Acadie

Les virées de Cédrick : à la découverte du 18e monument francophone de l’Ontario à Alfred dans l’Est de la province

Natif de la France, Cédrick Pipitone est ingénieur confirmé des TI dans une compagnie aérienne. Après des études à l’École de technologie supérieure à Montréal, le jeune québécois d’adoption a décidé de rester au Québec pour en faire sa terre d’accueil. À la veille de sa demande de citoyenneté canadienne, Cédrick part à la découverte des francophones des milieux minoritaires lors d’événements culturels partout au Canada. « Ma réflexion m’a fait réalisé que ce qui me poussait à vouloir devenir citoyen, c’était ce lien indescriptible que je ressens avec la culture, l’histoire, les valeurs et les traditions canadiennes-françaises ».

FRANCITÉ

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Mickael Laviolle, publié le 24 novembre et mis à jour le 27 novembre 2023

Valérie Grenier aura l’occasion de skier devant sa famille et ses amis à Mont Tremblay en décembre prochain. Crédit image: Gary Yee

[ENTREVUE EXPRESS]

QUI :

Native d’Ottawa, Valérie Grenier est l’étoile franco-ontarienne du ski canadien.

LE CONTEXTE :

Après une saison 2022-23 réussie (première médaille d’or en carrière en janvier dernier), la skieuse a débuté le chapitre 2023-24 de sa carrière, le 28 octobre dernier, avec une 7e place sur le slalom géant de Soldën en Autriche. Ce week-end, elle aborde sa deuxième épreuve de Coupe du monde, aux États-Unis à Killington dans le Vermont, en slalom géantavant de vivre un moment historique, les 2 et 3 décembre prochain, avec une épreuve « à la maison » à Mont-Tremblant.

L’ENJEU :

La skieuse ottavienne nous en dit plus sur son entraînement estival, revient sur son état d’esprit avant sa première compétition, souligne l’importance pour elle d’une bonne préparation mentale et partage ses impressions sur cette étape de la Coupe du monde à Mont-Tremblant, de retour au Québec pour la première fois depuis 1983.

« Comment s’est passée votre préparation estivale? 

Mon été s’est super bien passé, j’ai décidé d’habiter à Tremblant, donc j’ai pu m’entraîner avec mon entraîneur physique qui habite lui aussi là-bas. On s’est entraîné vraiment fort tout l’été. Je me sens super prête. On a eu aussi deux camps au Chili, en août et septembre. Ça s’est bien passé. Le premier camp à été un peu plus difficile du côté de la neige. Ce n’était pas les meilleures conditions. C’était un peu mou, alors qu’on préfère quand c’est comme de la glace, vraiment dure. Mais le deuxième camp s’est vraiment bien passé, on a eu de belles conditions, c’était parfait pour la préparation. 

Quel était votre programme lors de ces camps d’entraînement au Chili? 

Pour commencer, on skiait vraiment tôt le matin parce que, par la suite, dans la journée, il commençait à faire chaud, donc la neige devenait assez molle. Ensuite, on faisait l’entraînement physique, l’après-midi, on passait par le physio, si c’était nécessaire, pour travailler sur notre corps et enfin on faisait les séances vidéo avec nos entraîneurs, pour revoir les points qu’on avait travaillés et préparer notre plan pour la journée d’après.

En quoi consiste votre préparation lorsqu’il n’y a pas de neige et que vous n’êtes pas dans l’hémisphère sud? 

Lorsqu’il n’y a pas de neige, on passe six jours sur sept à s’entraîner. On fait beaucoup de musculation dans le gym, on travaille toutes les parties du corps. On fait aussi beaucoup ce qu’on appelle de la « zone 2 ». C’est du cardio plus facile, mais pendant longtemps pour maintenir sa base de cardio. Ensuite, on va aussi faire des intervalles de vélo, de la course à pied. J’ai également fait beaucoup de yoga cet été, des pilates… Enfin, on suit des entraînements d’équilibre qui sont aussi plus spécifiques au ski et qui vont être semblables à lorsqu’on est en ski, mais sans l’être. 

Faisons un bond dans le temps pour aborder votre première compétition de la saison, le 28 octobre dernier à Sölden. Vous avez fini septième. Pourtant, tout n’avait pas très bien commencé…

Oui, les quelques semaines en Europe avant la course ont été difficiles, mais c’était le cas pour tout le monde. Tous les athlètes étaient d’accord là-dessus : les conditions n’étaient pas bonnes. Du coup, ma confiance avant la course n’était pas super élevée. Je me suis pas sentie prête, parce que je trouvais que mes sensations n’étaient pas super bonnes. Je continuais quand même à me dire que j’étais prête. Je suis tout de même bonne à me convaincre.

Finalement, j’ai terminé septième, ce qui reste un bon résultat pour moi, pour commencer la saison. C’est certain que je veux faire beaucoup mieux, mais pour un début, j’étais un peu soulagée. En ayant fait une superbe saison dernière, c’était un peu comme si j’avais peur de ne plus faire partie des meilleures et d’en être loin. Au final, septième, c’est quand même pas mal. 

Lire la suite sur ONFR+

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Jimmy Chabot, publié le 1er décembre 2023

Simon Dubosq, propriétaire de La Boulangerie à Kapuskasing, prendra sa retraite dans les prochains jours, alors que Sean Boucher, un boulanger kapuskois avec qui il a travaillé à la fin des années 1980, a conclu un marché avec lui pour en faire l’achat.

Sean Boucher pèse la pâte pour les pains, sous le regard de son mentor Simon Dubosq.
PHOTO : RADIO-CANADA / JIMMY CHABOT

C’est 23 ans de ma vie avec Simon et [sa femme] Louise, s’émeut Carol Jetté, une employée de La Boulangerie depuis le début des années 2000.

Tout le monde en ville le connaît. Il n’y avait pas un client qui ne rentrait pas pour dire  »dis bonjour à Simon ».

Carol espère que les clients poursuivront la tradition avec le prochain propriétaire, en s’arrêtant derrière le comptoir qu’elle travaille et qu’ils lanceront la phrase dis bonjour à Sean!

Carol Jetté travaille à la boulangerie depuis de nombreuses années.
PHOTO : RADIO-CANADA / JIMMY CHABOT

Pour Simon Dubosq, reconnu pour ses cream puffs il était clair que l’heure de la retraite avait sonné.

La communauté a alors eu des sueurs froides, s’imaginant perdre un commerce de proximité emblématique.

C’est nos clients qui nous tiennent aller, si ce n’était pas des clients qui nous aiment [pour] notre pain, nos pâtisseries et l’ambiance quand ils rentrent, je pense que ça ne marcherait pas, explique Carol Jetté sur les raisons pour expliquer les succès de l’entreprise.

Simon Dubosq s’est aussi inquiété de voir son édifice être transformé en autre chose.

On aurait pu vendre [facilement] juste la bâtisse. De nos jours, toutes les villes ont besoin d’appartements, on s’est fait approcher plusieurs fois. La Ville espérait garder La Boulangerie aussi, alors on a fait l’effort, raconte le boulanger depuis de près de 50 ans.

Le hasard fait bien les choses

Le sauveur, comme Simon se plaît à le surnommer, a bien failli ne jamais arriver, si ce n’était d’une rencontre fortuite avec la mère de Sean Boucher.

Il a alors suggéré à celle-ci que son fils pourrait être intéressé par l’achat de la boulangerie.

Aussitôt que sa mère lui a dit [que c’était en vente], il m’a appelé tout de suite, se remémore M. Dubosq à propos de cet évènement datant d’il y a 8 mois.

La boulangerie est située au centre-ville de Kapuskasing.
PHOTO : RADIO-CANADA / JIMMY CHABOT

Le nouvel entrepreneur vient de s’établir, avec sa femme et son fils, à Moonbeam, à proximité de sa ville natale, après l’avoir quitté il y a une vingtaine d’années pour s’installer en banlieue de London.

Il a multiplié les allers-retours vers les mines du Grand Nord canadien pour le travail.

L’arrivée de son petit garçon, l’an dernier, a changé ses priorités et l’a ramené au travail de boulanger et vers son mentor en la matière, Simon Dubosq.

J’ai tout appris de cet homme, affirme Sean Boucher.

Mes études en boulangerie ont été extrêmement difficiles. Travailler avec Simon était beaucoup plus facile que l’intensité de l’école. Il avait la patience de montrer et de m’enseigner et m’expliquer pourquoi on le fait de cette manière.

Une citation de Sean Boucher, nouvellement propriétaire de la Boulangerie

Simon ne sera pas loin pour rappeler à Sean les petits détails qui seraient sortis de sa tête, après une vingtaine d’années sans pratiquer le métier.

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 30 novembre 2023

La Fédération des aînées et aînés francophones du Canada (FAAFC) et son réseau ont rencontré plusieurs députés et sénateurs sur la colline parlementaire à Ottawa, le mardi 28 novembre dernier.

Des membres du réseau associatif francophone avec la sénatrice Lucie Moncion. Gracieuseté.

L’objectif recherché par la FAAFC était d’amorcer une première rencontre avec des élus de la colline parlementaire à Ottawa. D’après un communiqué publié aujourd’hui par l’organisme pancanadien, les leaders provinciaux et territoriaux du réseau des aînés francophones ont profité de l’occasion pour discuter avec les députés et les sénateurs de divers enjeux qui touchent les aînés.

Il s’agit de cinq députés et deux sénateurs représentant différentes formations politiques au fédéral.

Parmi les sujets abordés lors des rencontres figurent la question de l’établissement d’une politique nationale sur le vieillissement ainsi que celle des clauses linguistiques dans les accords bilatéraux en santé, et l’accent à mettre sur les services et soins à domicile pour les francophones.

Le directeur général de la FAAFC Jean-Luc Racine (à droite), se retrouve en compagnie de Michel Tremblay (à gauche) et Patricia Brennan pour discuter avec le député et Secrétaire parlementaire des Langues offficielles, Marc Serré (au milieu) – Gracieuseté

“Cette expérience de démarchage sur la colline parlementaire s’est avérée être très positive. Nous allons assurément la répéter dans le futur”, mentionne Solange Haché, présidente de la FAAFC.

Notons, par ailleurs, que la FAAFC et son réseau sont la voix des personnes aînées d’expression française en situation minoritaire.

Elle défend les droits et les intérêts des personnes aînées francophones du Canada et fait valoir leurs besoins de façon à leur permettre de s’épanouir pleinement dans leur langue et leur culture.
Enfin, les membres associatifs de la Fédération représentent près 26 700 aînés membres répartis sur l’ensemble du pays.

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 30 novembre 2023

La période de dépôt des candidatures pour l’obtention de la 3e édition du Prix du commerce Ontario-Québec en francophonie s’étalera du 14 novembre 2023 au 2 février 2024.

Capture d’écran – Vidéo promotionnelle du Prix de commerce Ontario-Québec en francophonie – Gracieuseté

Le rapprochement se poursuit entre le Québec et l’Ontario en matière de francophonie.

Lancé avec le soutien des gouvernements du Québec et de l’Ontario, le Prix du commerce Ontario-Québec en francophonie revient pour une troisième édition en 2024.

Fruit d’une collaboration entre la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et la Fédération des gens d’affaires francophones de l’Ontario (FGA), l’initiative s’adresse spécifiquement aux petites et moyennes entreprises francophones dont le siège social se trouve dans l’une des deux provinces.

Pour participer, les entreprises doivent s’être démarquées en matière d’exportation vers l’une ou l’autre des provinces, en ayant la francophonie à cœur dans leurs échanges.

Deux entreprises lauréates, l’une établie au Québec et l’autre en Ontario, recevront chacune un prix de 10 000 $ en espèces pour soutenir leur développement.

Pour sa troisième édition, le prix sera remis dans le cadre du Forum franco-ontarien des affaires de la FGA qui se tiendra à Toronto (Ontario) le 25 avril 2024.

10 000 $ à gagner

« Pour une troisième fois, l’attribution des Prix du commerce Ontario-Québec en francophonie vient reconnaître et affermir cette tradition d’échanges et de collaboration innovante entre les entreprises québécoises et ontariennes », estime Jean-François Roberge, ministre de la Langue française au Gouvernement du Québec.

Selon lui, « cette francophonie économique affirmée, de part et d’autre, bénéficie de la volonté d’engagement des gouvernements du Québec et de l’Ontario pour la soutenir et la promouvoir ».

« Les échanges commerciaux qui se font en français entre nous ont une longue histoire d’effervescence et de succès, et connaissent une croissance qui nous donnent mutuellement confiance en l’avenir », conclut-il.

« La communauté francophone et bilingue diversifiée de l’Ontario est un puissant pilier, représentant plus de 900 000 travailleurs », révèle Vic Fedeli, ministre du Développement économique, de la Création d’emplois et du Commerce de l’Ontario dont le gouvernement se dit fier d’appuyer ce prix.

Par ailleurs, chaque entreprise lauréate du Prix recevra une somme 10 000 $ en espèces. Les sommes reçues visent à couvrir des dépenses d’amélioration et de développement des affaires afin d’accroître leurs exportations avec l’autre province.

Il s’agit entre autres de formations, de frais de services professionnels, de conférences, des initiatives de développement de marché et toutes autres activités économiques visant le développement des échanges entre les deux provinces.

Composé de sept membres issus des milieux d’affaires francophones des deux provinces et de la haute fonction publique, le jury est renouvelé à chaque édition. Il a pour mandat de sélectionner les entreprises finalistes, puis de désigner les deux entreprises lauréates.

Notons, enfin, que la ferme avicole Laviolette de Saint-Isidore en Ontario et la firme de consultation en ressources humaines Humane de Montréal au Québec ont remporté la 2e édition du Prix de commerce Ontario-Québec en francophonie en 2022.

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 29 novembre 2023

La Fédération de la jeunesse franco-ontarienne (FESFO) s’invite au débat passionnel sur la viabilité financière des institutions postsecondaires francophones, en défendant l’autonomie des universités Franco-Ontariennes, l’approche « PAR et POUR » et l’implication des jeunes.

Des jeunes arborant des drapeaux franco-ontariens – Gracieuseté

Le rapport sur la viabilité financière des institutions postsecondaires en Ontario fait couler beaucoup d’encre.

Après les réactions du recteur de l’Université de Hearst Luc Bussières et celui de l’Université de l’Ontario français (OUF) Pierre Ouellette, place à la réaction de la FESFO.

Fondé en 1975, l’organisme porte-parole des jeunes d’expression française en Ontario rappelle l’importance de l’autonomie des établissements postsecondaires francophones de la province.

Un prérequis pour respecter l’approche « PAR et POUR » .

« Que veut dire assurer le PAR et POUR ? C’est de permettre aux établissements postsecondaires francophones d’avoir les étudiant.e.s francophones aux cœurs de leurs décisions, et que ce soit aussi fait pour elles et eux. De cette façon, les établissements pourront répondre aux besoins identifiés par les jeunes qui s’inscrivent à leurs programmes et se rendent à leurs campus », peut-on lire dans un communiqué publié le mardi 28 novembre.

Soulevée dans le rapport, la question de la collaboration et du partenariat entre les institutions postsecondaires francophones préoccupe la FESFO également.

L’organisme jeunesse est en faveur d’un modèle de collaboration permettant une diversification de l’offre postsecondaire, tout en respectant l’autonomie.

Balayant d’un revers de la main les trois options proposées par les rédacteurs du rapport mandaté par le gouvernement provincial, la FESFO évoque une quatrième option.

« Cette quatrième option devrait prendre en considération l’ensemble des forces des établissements de langue française et bilingue selon des critères qui respectent les principes de gestion PAR et POUR et augmentent les parcours entre programmes et établissements pour maximiser l’offre et offrir aux étudiant.e.s francophones une expérience de qualité à la hauteur de notre potentiel », explique l’organisme dont l’historique a été marqué par le militantisme et la mobilisation en faveur de la francophonie ontarienne.

Selon la présidente de la FESFO Haïfa Zemni, les jeunes doivent faire partie de la solution. « Nous sommes là, nous voulons voir nos établissements réussir, et nous voulons aussi aller étudier dans des établissements qui nous permettent de continuer de s’impliquer dans nos communautés tout en apprenant dans des programmes qui répondent à nos besoins et à la réalisation de nos ambitions légitimes comme individus et comme collectivité », ajoute-elle.

Haïfa Zemni,, présidente de la FESFO – Gracieuseté

Tout en remerciant le seul francophone parmi le groupe d’experts, la FESFO estime par ailleurs qu’un processus différencié et axé plus spécifiquement sur les besoins et les attentes de la communauté franco-ontarienne aurait donné place à des analyses et des recommandations conçues avec une lentille francophone.

Enfin, la FESFO se dit prête à contribuer de façon constructive aux dialogues qui feront suite au rapport.

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Lila-Mouch Essers, publié le 28 novembre 2023

PLANTAGENET – En 1983, le monde de l’agriculture et de l’agroalimentaire en Ontario français se dotait de ce qui est, aujourd’hui, le seul média agricole francophone de la province : Agricom. Répondant à un besoin de la communauté, le journal est devenu un outil de combat pour revendiquer des droits pour les agriculteurs franco-ontariens. Sa création visait à leur à offrir une voix, un rayonnement et partager avec le reste des francophones, les rouages d’un secteur versatile. 

Le journal fête ses 40 ans, le 30 novembre à Plantagenet, il reste encore une dizaine de billets pour y participer. Crédit image : Agricom

«  Le mandat est toujours là  », affirme Pascale de Montigny, la rédactrice en chef du média, arrivée en avril 2023. 

La voix des agriculteurs et des agricultrices est toujours au centre de cette mission, explique Mme de Montigny. Même si les défis avec le récent blocage des nouvelles au Canada par META a apporté une nouvelle façon d’opérer. 

Et, même si le tournant au 100 % numérique en février 2022 est venu changer la manière de rejoindre les agriculteurs et agricultrices, Agricom est maintenant une référence dans les sujets qui s’intéressent à «  l’alimentation, au champ et de l’étable jusqu’à la table à manger  ». 

L’actualité agricole est au cœur de nos sociétés 

«  On dit toujours que le journal existe pour les agriculteurs franco-ontariens, mais c’est aussi pour monsieur et madame Tout-le-Monde  », croit Pascale de Montigny. 

«  Si on parle du soya par exemple et si la culture n’a pas été bonne, les lecteurs pourront savoir que les prix à l’épicerie vont augmenter.  »

Pascale de Montigny est la rédactrice en chef du journal Agricom. Gracieuseté

Lire la suite sur ONFR+

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 14 novembre 2023 et mis à jour le 28 novembre

Le Québec et la Nouvelle-Écosse, ont renouvelé lundi 6 novembre, leur accord de coopération en matière de francophonie canadienne.

Le 6 novembre dernier, Jean-François Roberge, ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne, et Colton LeBlanc, ministre des Affaires acadiennes et de la Francophonie au gouvernement de la Nouvelle-Écosse, ont signé un Accord renouvelé de coopération en francophonie canadienne. Gracieuseté

D’une durée de cinq ans, l’accord renouvelé vise à renforcer la collaboration intergouvernementale en matière de francophonie canadienne avec la Nouvelle-Écosse et à faciliter le financement conjoint de projets.

Il engage les deux provinces signataires à investir au minimum 50 000 $ par année, pour un total combiné de 500 000 $ au cours des cinq prochaines années.

L’idée derrière cet investissement est de soutenir des projets qui ont le potentiel de renforcer les liens entre le Québec et la Nouvelle-Écosse, et d’accroître l’utilisation du français et la visibilité des cultures francophones.

À noter que les subventions accordées aux projets retenus sont financées à parts égales.

Nouveau cycle de renouvellement

Selon le Secrétariat du Québec aux relations canadiennes, la Nouvelle-Écosse est ainsi la première à renouveler son accord de coopération en francophonie canadienne avec le gouvernement du Québec.

L’accord renouvelé amorce ainsi un nouveau cycle de renouvellement avec d’autres provinces et territoires tel que prévu par le Plan d’action qui accompagne la Politique du Québec en matière de francophonie canadienne, déposée en 2022.

Notons, par ailleurs, que durant l’année 2022-2023, le Québec et la Nouvelle-Écosse ont financé cinq projets en matière de francophonie.

Dans le domaine de l’art, il s’agit de la tournée Québec Cinéma visant à présenter des films québécois en Nouvelle-Écosse ainsi que des ateliers d’art et de cinéma aux élèves des écoles francophones de la province.

Les deux autres projets concernent l’appui à la société civile francophone de la Nouvelle-Écosse, à savoir la création de ressources de formation par la Fédération des parents acadiens de la Nouvelle-Écosse ainsi qu’un travail de planification lié au Fonds de partenariats au collégial relevant du Réseau des cégeps et des collèges francophones du Canada.

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 28 novembre 2023

Le dernier mois de l’année approche et, avec lui, la musique des Fêtes commence à retentir. Cette année, il sera possible d’enrichir les listes de lecture musicales festives avec de nouvelles chansons des Rats d’Swompe, de Mélissa Ouimet, de Céleste Lévis et de Damien Robitaille.

Les Rats d’Swompe en répétition pour l’émission spéciale Lendemain de veille TFO. Crédit image: Rachel Crustin

Pause gorgée! vol. 1 – Les Rats d’Swompe

Les Rats d’Swompe ont lancé le bal du réveillon avec le EP Pause Gorgée! Vol. 1, sorti le 10 novembre. L’album du temps des Fêtes semble logique pour cette formation qui fait sa renommée en se réappropriant la musique folklorique et les chemises à carreaux. Festif du début à la fin, le EP alterne entre reprises de grands classiques, chansons originales et pièces instrumentales.

Le bassiste du groupe, Martin Rocheleau, explique à ONFR que le concept de la « pause gorgée » vient de l’expression utilisée par ses acolytes et lui lors de leurs spectacles. En albums, « pause gorgée » représentera toute parenthèse que le groupe pourrait s’offrir en dehors de son projet musical principal.

« Ça nous donne la flexibilité de pouvoir lancer un volume 2, volume 3, etc. quand bon nous semble, une fois qu’on aura rassemblé assez de chansons ou pour aller complètement ailleurs, dans une autre thématique. »

Les Rats d’Swompe en répétition pour l’émission spéciale Lendemain de veille TFO. Crédit image : Rachel Crustin

Lire la suite sur ONFR+