Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.
ONFR+ – Inès Rebei, publié le 14 octobre et mis à jour le 17 octobre 2023
[LA RENCONTRE D’ONFR] SUDBURY – Juriste, avocat, conférencier, musicien, sexologue, chroniqueur : Jacques Babin est l’exemple même de la versatilité. Originaire de Kapuskasing, mais Sudburois d’adoption, ce discret infatigable a siégé au sein de plusieurs comités de la ville, et vient tout juste d’être annoncé le gagnant du Mérite Horace-Viau remis par les Clubs Richelieu du Grand Sudbury.
«Vous venez de recevoir le Prix Mérite Horace-Viau, était-ce une surprise pour vous?
Oui, j’étais surpris quand je regarde les gens qui ont le mérite par le passé surtout que je travaille toujours en arrière-plan. Souvent les gens réalisent après coup que je suis impliqué dans tel ou tel projet parce que je suis une personne introvertie. Ce qu’on m’a dit c’est qu’on a vu toute l’étendue de tout ce que j’ai accompli dans la région de Sudbury et que c’était impressionnant. Mais oui, définitivement, j’étais agréablement surpris.
Vous êtes originaire de Kapuskasing mais habitez depuis 1988 à Sudbury : qu’est-ce qui vous a amené dans la capitale du Nickel?
À la base, c’était pour enseigner au niveau postsecondaire, pour enseigner des cours de droit. À ce moment-là je pratiquais le droit à Hearst et Kapuskasing donc on m’a proposé une offre à Sudbury et j’ai accepté.
Que retenez-vous de vos longues études universitaires qui ont touché à plusieurs domaines?
Beaucoup de chance et de fierté. Le droit m’avait toujours intéressé, une chose dont je suis très fier c’est que j’ai pu faire toutes mes études en français. J’ai dû aller au Nouveau-Brunswick, à l’Université de Moncton, pour étudier le droit en français, car c’était la seule université où on pouvait le faire et la seule au monde pour le Common law en français. Je trouvais ça dommage qu’on ne puisse pas étudier en français avant et même à l’Université d’Ottawa c’était uniquement en anglais jusqu’à un certain moment.
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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 20 octobre 2023
La radio communautaire francophone du Manitoba fondée en 1991 a plutôt cette semaine l’embauche d’un nouveau directeur général.
La nouvelle recrue est Louis Gauthier, un Franco-Manitobain originaire du Québec. Celui qui connait bien le Manitoba pour y avoir vécu depuis 42 ans dans la province, connait tout autant Radio Envol 91 FM pour avoir été son bénévole.
« Louis Gauthier nous vient avec une expérience riche et diversifiée de gestionnaire, d’entrepreneur, de journaliste et plus récemment chroniqueur depuis plusieurs années à Envol démontrant ainsi son engagement continu à la radio communautaire », déclare Blandine Tona, présidente du conseil d’administration de la radio dans un communiqué.
De son côté, Louis Gauthier a précisé que ce nouveau défi lui permet de rendre à sa communauté de cœur ce qu’elle lui a donné à un moment important de sa vie.
50 bénévoles
Entrée en ondes le 21 octobre 1991, Envol 91 FM est l’une des radios communautaires francophones les plus en vue dans l’Ouest canadien.
À l’instar de toutes les radios en milieu minoritaire, elle compte beaucoup sur les bénévoles. En effet, une cinquantaine de bénévoles contribuent à la production d’Envol 91 FM
Sa programmation est variée puisqu’elle renferme différents styles musicaux et émissions dont une matinale de 7h à 9h.
Situé à Saint-Boniface au cœur du quartier francophone de Winnipeg, le studio d’Envol 91 FM porte le nom de Denise Lécuyer. Une bénévole qui s’est dévouée bénévolement au projet de la radio dès ses débuts.
Notons, enfin, que plusieurs dizaines de radios communautaires francophones émettent sur les ondes en milieu minoritaire. L’Alliance des radios communautaires du Canada, un organisme pancanadien francophone, regroupe 28 stations d’expression française dans 7 provinces et 2 territoires.
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RADIO-CANADA – Patrick Butler, publié le 19 octobre 2023
La Fédération des francophones de Terre-Neuve et du Labrador (FFTNL) salue l’élection d’un député représentant plusieurs communautés francophones à la tête du Parti progressiste-conservateur de la province.
Tony Wakeham, élu chef de la formation samedi dernier, est député dans Stephenville-Port au Port et connaît très bien nos communautés, selon le directeur général de la FFTNL, Gaël Corbineau.
C’est parfois difficile de se faire entendre, de se faire reconnaître. Ce n’est pas toujours la priorité du moment.Une citation deGaël Corbineau, directeur général de la Fédération des francophones de Terre-Neuve-et-Labrador
Donc, nous, on se réjouit d’avoir quelqu’un à la tête du Parti conservateur qui […] connaît très bien la communauté francophone de sa région, ajoute-t-il, tout en précisant que la FFTNL est un organisme apolitique.
Gaël Corbineau indique que la province doit s’attaquer à plusieurs dossiers chauds touchant l’éducation et les familles francophones, dont les infrastructures scolaires, le déficit en services à la petite enfance et l’absence de centre de ressources familiales en français à Terre-Neuve-et-Labrador.
Il souligne aussi que selon les données les plus récentes de Statistique Canada, seulement 16 % des enfants admissibles fréquentent les écoles francophones de la province.
C’est le cas en particulier dans la région de M. Wakeham, puisqu’on considère, du côté des francophones, que dans cette région-là, presque 100 % de la population est ayant droit, rappelle-t-il.
Il y a la clause grand-père dans la Loi scolaire provinciale qui donne les droits à toute personne ayant des racines francophones ou acadiennes de fréquenter nos écoles et dans cette région-là, c’était extrêmement francophone et acadien, par le passé.
Jeudi, devant la Chambre d’assemblée, Tony Wakeham s’est engagé à s’attaquer à la pénurie d’enseignants dans les écoles de la province. Depuis des années, il existe une pénurie d’enseignants francophones à l’échelle nationale.
[Les électeurs] doivent s’attendre à un gouvernement qui se penche sur leurs préoccupations et qui connaît bien leur réalité, a soutenu Tony Wakeham.
TORONTO – Inauguré ce jeudi, le nouveau campus torontois du Collège Boréal a ouvert ses portes en septembre dans le quartier historique de La Distillerie. Une page se tourne après 11 ans passés au 1, rue Yonge. Voici neuf chiffres à retenir sur ce projet.
« On peut être fier de notre histoire », a lancé Daniel Giroux. Avant de couper le ruban rouge inaugural, le président du Collège a mis en exergue les aspects qui rendent son institution unique.
« Nous sommes la seule institution à garantir un emploi, a-t-il pris pour exemple. Si un étudiant diplômé du Collège Boréal ne trouve pas d’emploi un an plus tard dans son domaine, il peut venir nous voir et obtenir n’importe quel autre programme gratuitement. »
La ministre des Affaires francophones, Caroline Mulroney, a salué cette spécificité et le rôle joué par le collège face à pénurie de travailleurs : «Beaucoup d’employeurs ontariens recherchent une main-d’œuvre bilingue qualifiée pour combler des emplois dans des domaines diversifiés et le Collège Boréal joue un rôle déterminant établissant un pont entre l’apprentissage et le marché du travail »
Fabien Hébert, président de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario, a pour sa part souligné un « moment marquant de l’histoire de l’éducation postsecondaire ». Tour du campus en neuf chiffres…
3
Initialement prévu d’être achevé en 2020, le chantier a été retardé de près de trois ans par une annonce optimiste, puis la pandémie. ONFR révélait dès l’annonce officielle que l’échéancier serait impossible à tenir. Les restrictions d’approvisionnement provoquées par la pandémie anti-COVID-19, les mesures sanitaires et la conception tenant compte du caractère historique du bâtiment ont ensuite ajouté au délai de livraison final.
445
Cette première rentrée concerne 445 étudiants, dont près du tiers suivent leurs cours en ligne, et 17 professeurs à temps plein. À l’échelle de l’Ontario, près de 1 600 étudiants sont inscrits dans un des huit campus du Collège Boréal. Ils proviennent principalement du Canada mais aussi de 28 autres pays étrangers. Entre 2022 et 2023, le nombre des demandes d’admission aux programmes postsecondaires de Boréal a bondi de 48 %.
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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 19 octobre 2023
Pour souligner ses 25 ans d’existence, le Conseil scolaire francophone provincial (CSFP) a lancé un Balado en Français pour revenir un quart de siècle d’éducation francophone à Terre-Neuve-et-Labrador.
« Il fallait bâtir le système éducatif de zéro », se remémore Peter Smith, directeur général adjoint du CSFP, qui est le premier invité de de la série de Balado nommée « 25 ans & 1 podcast » .
L’invité a démarré sa carrière au seul conseil scolaire francophone de la province dès sa création en 1998. D’une durée d’un peu moins de dix minutes, le Balado invitera à chaque épisode une figure de l’éducation francophone à Terre-Neuve-et-Labrador.
Pour rappel, la première école francophone de Terre-Neuve-et-Labrador a été fondée au village de la Grand’Terre en 1984 dans la cote-Ouest de l’Île.
Au terme d’une longue lutte, les francophones de la province ont dû patienter jusqu’à 1998 pour que leur province soit dotée d’un conseil scolaire francophone.
Aujourd’hui, la province la plus à l’Est du Canada compte six écoles francophones, fréquentées par quelques centaines d’élèves dans les quatre coins de son territoire.
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RADIO-CANADA – Antoine Brière, publié le 18 octobre 2023
Deux francophones font partie du Cabinet de Wab Kiew, le nouveau premier ministre du Manitoba.
Adrien Sala occupe désormais les postes de ministre des Finances et de ministre responsable d’Hydro-Manitoba et des services publics du Manitoba. Glen Simard a, quant à lui, été nommé en tant que ministre des Sports, de la Culture et du Tourisme et ministre responsable des Affaires francophones.
Par ailleurs, Glen Simard est aussi ministre responsable de la Société manitobaine des alcools et des loteries
Il est le député de la circonscription Brandon-Est pour le Nouveau Parti démocratique (NPD) du Manitoba. Il a battu le député progressiste-conservateur sortant, Len Isleifson.
Glen Simard a été professeur à l’École Harrison, de Brandon. Il a aussi été entraîneur et bénévole avant de se voir propulser à l’Assemblée législative du Manitoba après sa victoire dans sa circonscription.
Bien qu’il ait peu d’expérience dans le domaine de la politique provinciale, il s’efforce de se préparer à assumer ses nouvelles fonctions grâce à une formation offerte aux nouveaux élus provinciaux.
Adrien Sala est le député néo-démocrate de la circonscription St.James depuis 2019.
Avant d’occuper ses nouvelles fonctions comme ministre, il a été le porte-parole de son parti pour les finances et Hydro-Manitoba.
Adrien Sala a aussi travaillé dans le secteur financier, notamment dans le domaine des logements sociaux et des programmes communautaires visant à prévenir la criminalité et à soutenir les jeunes marginalisés.
Son travail au sein de sa circonscription a donné lieu à l’installation de services culturels gratuits pour la jeunesse et la communauté, à la construction de jardins communautaires et à l’instauration de programmes préventifs autour de la criminalité en collaboration avec la Première Nation de Long Plain.
14 nouveaux ministres
Lors de la cérémonie d’assermentation des ministres du gouvernement du Manitoba, 14 nouveaux ministres ont été introduits dans leurs fonctions. Cela exclut le premier ministre Wab Kinew, qui occupe également le poste de ministre des Affaires intergouvernementales, ainsi que celui de ministre responsable de la Réconciliation autochtone, selon une traduction libre de Radio-Canada, la traduction officielle de la province n’étant pas disponible au moment de publier ces lignes.
Les nouveaux ministres
Uzoma Asagwara, député de la circonscription de Gare-Union, est désormais vice-premier ministre, ministre de la Santé, des aînés et des soins à long terme.
Ron Kostyshyn, député néo-démocrate de la circonscription de Dauphin, prend le titre de ministre de l’Agriculture.
Matt Wiebe, député de la circonscription de Concordia, assume le rôle de ministre de la Justice, procureur général, gardien du grand sceau du Manitoba et ministre responsable de la Société de l’assurance publique du Manitoba.
Nahanni Fontaine, députée de St Johns, a été confirmée dans le rôle de ministre des Familles, ministre responsable de l’Accessibilité et ministre responsable de l’Égalité des genres.
Bernadette Smith, députée de Point Douglas, devient ministre du Logement, des Dépendances et du Sans-abrisme, et ministre responsable de la Santé mentale.
Nello Altomare, le député de la circonscription de Transcona, occupe désormais le poste de ministre de l’Éducation et de la Petite enfance.
Ian Bushie, député de la circonscription de Keewatinook, devient ministre des Affaires municipales et du Nord ainsi que ministre et du Développement économique autochtone.
Malaya Marcelino, députée de Notre-Dame, prend le titre de ministre du Travail et de l’Immigration et ministre responsable de la Commission des accidents du travail.
Jamie Moses, député de Saint-Vital, est nommé à titre de ministre du Développement économique, de l’Investissement et des Ressources naturelles.
Lisa Naylor, députée de la circonscription de Wolseley, assume le rôle de ministre des Transports et de l’Infrastructure et ministre de la Protection des consommateurs et des services gouvernementaux.
Adrien Sala, député de St.James, devient ministre des Finances, ministre responsable de la Régie des services publics, ministre responsable d’Hydro-Manitoba et ministre responsable des Services publics du Manitoba.
Renée Cable, députée de Southdale, est ministre de l’Éducation postsecondaire et de la Formation.
Tracy Schmidt, députée de la circonscription de Rossmere, est désormais ministre de l’Environnement et des Changements climatiques et ministre responsable d’Efficacité Manitoba.
Glen Simard, député de Brandon-Est, est ministre des Sports, de la Culture, du Patrimoine et du Tourisme. Il est également le ministre responsable des Affaires francophones et de la Société des alcools et des loteries du Manitoba.
Alors que le précédent gouvernement comptait 18 ministres, plusieurs portefeuilles ont été combinés au sein du Cabinet néo-démocrate.
Une cérémonie symbolique
La cérémonie d’assermentation du nouveau Cabinet du Manitoba a eu lieu en anglais, en français et en langue autochtone au Leaf, dans le parc Assiniboine, à Winnipeg, mercredi, et l’événement a été présidé par Anita Neville, lieutenante-gouverneure du Manitoba.
Le thème était axé autour de la culture des Premières Nations manitobaines et a rendu hommage aux origines du premier ministre Wab Kinew et à l’aspect historique de son élection.
Au début de la cérémonie, Samuel Knott, chef de la Première Nation de Red Sucker Lake, a dit une prière en langue autochtone, puis en anglais.
Les membres du Norman Chief Memorial Dancers ont par la suite interprété une danse intitulée The Red River Gig , avant l’assermentation officielle du premier ministre Wab Kinew, qui s’est déroulée au son des tambours traditionnels.
Wab Kinew a ensuite demandé avec émotion à son oncle de venir sur scène pour placer la coiffe traditionnelle sur sa tête, qu’il a conservée jusqu’à la fin de la cérémonie.
Puis, une fois l’assermentation du nouveau Cabinet terminée, Wab Kinew a conclu la cérémonie par un discours, très ému.
Il a réitéré les priorités gouvernementales de son parti dans les secteurs de la santé, de l’éducation et du coût de la vie.
J’ai toute confiance dans l’équipe de personnes compétentes et passionnées qui ont répondu à l’appel du Cabinet. […] Je me réjouis des perspectives variées qu’elles apporteront et qui représenteront la diversité de notre province dans son ensemble.
Une citation de Wab Kinew, premier ministre du Manitoba
Il a finalement remercié ses proches et sa famille qui étaient présents à la cérémonie.
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ONFR+ – Pascal Vachon, publié le 18 octobre et mis à jour le 19 octobre 2023
Le gouvernement fédéral a annoncé qu’il reconduisait partiellement le financement accordé à la Fête nationale de l’Acadie pour 2024, quelques mois après un cri de cœur des organisateurs.
En août, les promoteurs de l’événement annuel avaient levé le drapeau rouge au moment où le gouvernement Trudeau avait mis fin à ce financement pour 2024. Ces derniers demandaient au fédéral de rectifier le tir, et ce rapidement en raison des mois de préparatifs nécessaires en vue du 15 août.
Depuis 2019, le fédéral investit 500 000 $ annuellement pour la Fête nationale acadienne. Patrimoine canadien a annoncé ce mercredi qu’une somme de 250 000 $ serait allouée pour la tenue d’une dizaine d’activités gratuites dans le cadre des célébrations, est-il indiqué dans le communiqué de l’annonce.
« Et donc aux 500 000 $, on confirme aujourd’hui le 250 000 $ qui est destiné aux fêtes communautaires pour la journée de la Fête nationale de l’Acadie… On sait que c’est important pour les communautés locales, donc je suis très contente de faire cette annonce-là », a commenté au Parlement la ministre du Patrimoine, Pascale St-Onge, entourée de certains de collègues libéraux acadiens et de l’Atlantique.
S’il s’agit d’un premier pas dans la bonne direction, la Société nationale de l’Acadie (SNA) souligne que la moitié manquante est ce qui permet d’assurer le financement du spectacle télévisé le jour de la Fête nationale de l’Acadie.
« La fête de la Saint-Jean-Baptiste, elle est diffusée chaque année », compare son président Martin Théberge. Il y a donc une inquiétude que ce financement ne revienne pas et c’est une de nos grandes questions.
Le Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario (CEPEO) aimerait qu’une nouvelle école secondaire francophone soit incluse dans les plans de développement des plaines LeBreton à Ottawa.
Notre conseil est en croissance, explique le vice-président du CEPEO, Pierre Tessier, en entrevue sur les ondes de l’émission Sur le vif, mardi après-midi. De trouver un emplacement, de trouver un terrain, c’est quasi impossible.
Le besoin de construire une nouvelle école secondaire francophone dans le centre-ville est criant aux yeux de M. Tessier. Le centre-ville d’Ottawa, c’est vraiment un problème pour les conseils scolaires, surtout les conseils francophones.
Les plaines LeBreton sont accessibles et centrales, poursuit ce dernier. Il s’agit d’un emplacement idéal pour une nouvelle école secondaire, selon lui.
Une décision de la CCN
M. Tessier indique que le conseil scolaire n’a pas encore obtenu l’approbation du ministère de l’Éducation pour ce projet, mais a déjà démontré au ministère le besoin d’une école dans le secteur.
Le CEPEO se tourne maintenant vers la Commission de la capitale nationale (CCN) puisque le terrain est géré par cette entité. On peut planifier tant qu’on veut c’est pas nous autres qui décidons à la fin, c’est la CCN, rappelle M. Tessier.
Les plaines LeBreton pourraient déjà accueillir la future bibliothèque d’Ottawa, de nouveaux logements, et potentiellement le nouvel aréna des Sénateurs d’Ottawa.
Au moment de publier ces lignes, Radio-Canada n’avait pas obtenu de réponse de la part de la CCN quant à leur point de vue sur cette requête.
Les deux candidats en lice pour la présidence de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF), Edgard Assoua et Denis Simard, auront l’occasion de faire valoir leur vision et leurs idées lors d’un débat organisé par Radio-Canada. Le tout sera diffusé sur le site web d’ICI Saskatchewan le 26 octobre prochain, à 15 h.
La discussion entre les deux candidats sera dirigée par l’animateur de Point du jour, Fred Harding.
Le vote pour élire le prochain président de l’ACF est prévu le 1er novembre 2023. Une journée de vote par anticipation est également organisée le 28 octobre, entre 12 h et 16 h.
Faites entendre votre voix
Un enjeu fransaskois vous touche ou vous préoccupe? Écrivez-nous une question que vous aimeriez poser aux deux candidats, Edgard Assoua et Denis Simard : debatacf@radio-canada.ca
Denis Simard : la Fransaskoisie au cœur des décisions
Denis Simard, qui brigue un troisième mandat, se définit comme le porte-voix de la Fransaskoisie. Il dit qu’il veut travailler dans la transparence et la redevabilité.
Les citoyens fransaskois et citoyennes fransaskoises sont au cœur de mes décisions, affirme-t-il dans une vidéo de campagne.
Nous travaillons dans la transparence, et tous nos documents, comme les rapports financiers ou procès-verbaux, sont disponibles, ajoute Denis Simard dans une autre vidéo. On est coté à la plus haute note par les auditeurs, ceux qui font l’analyse des finances de l’ACF.
Le candidat dresse également un bilan positif de ses deux précédents mandats à la présidence de l’organisme, notamment en ce qui concerne la communauté LGBTQ+, l’inclusion des nouveaux arrivants […] les femmes et les jeunes.
Edgard Assoua : pour l’épanouissement de la Fransaskoisie
De son côté, le président de l’Association des parents fransaskois, Edgard Assoua, brigue la présidence de l’ACF pour la première fois.
Selon ses publicités de campagne, M. Assoua compte travailler pour l’épanouissement et la pérennité de la communauté fransaskoise, l’ajout de places additionnelles dans les centres de petite enfance ou encore l’augmentation des cibles touchant l’immigration francophone.
Dans une entrevue avec Radio-Canada en juillet dernier, le candidat affirmait que les enjeux entourant l’éducation lui tenaient particulièrement à cœur. Il plaidait aussi pour une plus grande collaboration entre les divers organismes fransaskois.
Deux courses régionales à surveiller
Outre ces deux candidats à la présidence de l’ACF, les candidats aux postes de députés de l’organisme communautaire auront eux aussi l’occasion de présenter leurs projets pour tenter de se faire élire.
Les candidats aux deux postes vacants du district de Saskatoon, Geoffrey Carter, Thomas Pomerleau et Monique Ramage, participeront à un tour de table le 18 octobre à l’émission Point du jour.
Les candidats du district de Regina, Sylvestre Sinizanye et Christiane Soucy, participeront quant à eux à un tour de table le 19 octobre, également au micro de Point du jour. Un seul poste est à pourvoir dans la capitale saskatchewanaise.
Critères à satisfaire pour voter aux élections de l’ACF
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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 17 octobre 2023
En marge du Congrès annuel de la francophonie en Alberta, l’Association canadienne française de l’Alberta a rendu hommage à son conseiller juridique Denis Noël, l’un des avocats bilingues les plus reconnus dans la province.
Du fait qu’ils sont peu nombreux, les juristes francophones en milieu minoritaire sont souvent perçus comme des perles rares dans leurs communautés.
Parmi eux, celles et ceux qui sont engagés dans la francophonie deviennent au fil des ans des figures grandement appréciées et respectées. C’est le cas de Me Denis Noël en Alberta.
Aujourd’hui semi-retraité, Denis Noël a offert ses services en français et en anglais dans divers domaines de droit.
Contentieux civils avec un accent particulier sur le droit de la construction, droit administratif, droit autochtone et droit des assurances sont autant de spécialités qui relèvent des champs d’expertise de l’avocat Franco-Albertin.
De plus, Denis Noël a également offert ses services à des établissements autochtones et à plusieurs associations professionnelles et culturelles.
Au cours de sa carrière, il a également enseigné à la Faculté de droit de l’Université de l’Alberta pendant plusieurs années.
Dans la communauté franco-albertaine, il a été impliqué bénévolement à plusieurs niveaux : Président de Francophonie jeunesse de l’Alberta et membre des conseils d’administration de la Fédération nationale des jeunes francophones, de l’ACFA, de la Boîte à Popicos et de L’UniThéâtre, de La Cité Francophone et de l’Association des juristes d’expression française de l’Alberta, notamment.
L’avocat Franco-Albertin a d’ailleurs reçu le Prix d’excellence Jean-Louis Lebel, décerné par l’Association des juristes d’expression française de l’Alberta, en 2010.
« Au fil des ans, il a joué un rôle exemplaire au sein de notre organisation, l’ACFA. Outre son expertise exceptionnelle et reconnue en droit, il a toujours été disponible et à l’écoute de nos enjeux. Il a également toujours été présent, même lors de moments plus difficiles. De plus, il a été extrêmement généreux, tant avec son temps que ses frais d’honoraires, qui ont toujours été respectueux de notre statut d’organisme à but non lucratif. », a déclaré Pierre Asselin, président sortant de l’ACFA dans un communiqué publié 16 octobre.
Pour reconnaitre sa très grande contribution, l’ACFA a renommé le « Prix – Au service de la francophonie », remis par l’organisme provinciale à tous les deux ans lors du Gala reconnaissance afin de reconnaître l’engagement d’un professionnel dans la communauté qui est allé au-delà de ses fonctions rémunérées : le « Prix d’excellence Maître Denis Noël ».
Un cadeau symbolique, une paire de boutons de manchette à l’effigie du drapeau franco-albertain, lui a également été remis.
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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 17 octobre 2023
À l’occasion du 15e anniversaire du Centre de la francophonie des Amériques, le président du conseil d’administration Michel Robitaille et trois autres ex-présidents signent une lettre ouverte pour saluer le bilan du centre.
« La présence francophone dans les Amériques est une réalité historique et géographique. Les francophones qui y vivent sont en situation minoritaire à l’échelle continentale et cette réalité se vit très différemment selon qu’on se trouve au Québec, en francophonie canadienne, en Acadie, aux États-Unis, en Amérique latine ou dans les Antilles. La dispersion des francophones sur un territoire aussi vaste représente un défi immense pour l’avenir et le rayonnement de la langue française sur le continent. »
C’est en termes, que les signataires de la lettre ouverte décrivent le défi auquel répond le Centre de la francophonie (CFA) des Amériques depuis sa création en octobre 2008 par le gouvernement du Québec.
« La raison d’être du Centre est encore plus évidente en 2023, car il répond à des enjeux et à des défis grandissants quant à l’avenir de la langue que nous avons en partage avec les 33 millions de francophones et francophiles des Amériques. », poursuivent les dirigeants du CFA.
Coté bilan, il faut dire que le CFA a pu construire un grand réseau comptant 85 000 membres, 300 jeunes ambassadeurs et ambassadrices et quelque 650 institutions partenaires.
Les quatre signataires de la lettre n’ont pas manqué de souligner les nombreux projets du Centre pour la jeunesse, celui de la Bibliothèque des Amériques qui compte à elle seule 18 000 ouvrages numériques ou bien celui du rapprochement entre le Québec et les Francophonies canadiennes à travers la rencontre annuelle Mobilisation Franco.
Signataires Michel Robitaille, actuel président du conseil d’administration du Centre de la francophonie des Amériques et premier président-directeur général (2008-2010), Délégué général du Québec à New York (2002-2007) et à Paris (2010-2016).
Diane Blais, présidente du conseil d’administration du Centre de la francophonie des Amériques (2015-2018), membre du Conseil supérieur de la langue française (2009-2022), récipiendaire de l’Ordre des francophones d’Amérique.
Clément Duhaime, président du conseil d’administration du Centre de la francophonie des Amériques (2018-2019), Délégué général du Québec à Paris (2000-2005) et Administrateur de l’Organisation internationale de la Francophonie (2005-2015).
Jean-Louis Roy, président du conseil d’administration du Centre de la francophonie des Amériques (2008-2013), Délégué général du Québec à Paris (1986-1989) et Secrétaire général de l’Agence intergouvernementale de la Francophonie (1990 à 1998).
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RADIO-CANADA – Céline Marti, publié le 16 octobre 2023
Depuis les 2 dernières années, 9 enseignants sur un total de 89 œuvrant au sein du Conseil scolaire de district catholique des Aurores boréales (CSDCAB) proviennent de l’Afrique francophone, selon le bureau des communications du conseil scolaire.
Ils ont été recrutés du Cameroun, de la Côte d’Ivoire et de l’Algérie pour principalement pourvoir à des postes vacants en région.
Répartition des enseignants issus de l’immigration au CSDCAB (deux dernières années)
École
Nombre d’enseignants de l’Afrique francophone
École secondaire catholique de La Vérendrye (Thunder Bay)
1
École Notre-Dame-de-Fatima (Longlac)
2
École St-Joseph (Geraldton)
2
École catholique de l’Enfant-Jésus (Dryden)
1
École catholique Val-des-Bois (Marathon)
1
École catholique des Étoiles-du-Nord (Red Lake)
2
Source : Conseil scolaire de district catholique des Aurores boréales
Une réponse innovante à lagrande pénurie d’enseignants francophones qui se fait sentir partout, avance Erin Couture, ancienne conseillère pédagogique du Programme d’insertion professionnelle du nouveau personnel enseignant (PIPNE), aujourd’hui à la direction adjointe du service éducatif du CSDCAB.
Je crois que le bassin est vide là […]! Il y a moins d’enseignants francophones en Ontario et au Canada.
Une citation de Erin Couture, direction adjointe du service éducatif du Conseil scolaire de district catholique des Aurores boréales
On travaille avec une équipe qui se nomme Moi, j’enseigne, explique Mme Couture. Cette équipe recrute des enseignants à l’internationalet travaille avec les 12 conseils scolaires francophones de l’Ontario.
Les ressources humaines et les directions interviennent après ce premier tri afin de sélectionner des candidats.
De la Côte d’Ivoire à Longlac
Siriki Konate, originaire de la Côte d’Ivoire, est passé par ce processus avant de s’installer avec sa famille à Longlac en 2021 où il enseigne aujourd’hui, à l’École Notre-Dame-de-Fatima.
J’ai toujours été attiré par le Canada, parce que c’est un pays qui ressemble un tout petit peu au mien […] à cause de son caractère hospitalier et multiculturel.
Une citation de Siriki Konate, enseignant de 3e et 4e année à l’École Notre-Dame-de Fatima
Un poste qu’il a choisi au détriment d’autres propositions provenant d’écoles dans le Sud de l’Ontario, croyant qu’il lui serait ainsi plus facile de poser les petits pas et franchir les étapes de mon intégration au Canada, raconte-t-il.
Lorsque questionné sur les différences entre enseigner à des élèves de Côte d’Ivoire ou de Longlac, M. Konaté n’en voit pas de notable, parce que le savoir est universel, selon lui.
Toutefois, il ajoute que la seule différence majeure, c’est la clientèle.
La clientèle en Côte d’Ivoire est francophone et elle est baignée dans la langue française depuis la naissance, au contraire de l’Ontario, et surtout de Longlac, qui a une clientèle qui est en majorité anglophone.
Une citation de Siriki Konate, enseignant de 3e et 4e année à l’École Notre-Dame-de Fatima
L’enseignant migrant apporte beaucoup, croit-il, dans le cadre de la francophonie.
Il se considère comme un petit plus qui manque à la communauté francophone. Un petit plus qu’il attribue à sonautre façon de la parler et à son autre expérience de la langue française.
Réussites et défis
Les principaux défis pour ces nouveaux arrivants, selon le CSDCAB, sont la disponibilité de logement […], le niveau d’anglais pour certains (vie quotidienne, démarches administratives) et la recherche d’emploi pour le conjoint.
Ce que confirme M. Konate en ajoutant le manque de services dans certaines communautés éloignées. Il faut parcourir des kilomètres pour aller se faire établir une carte de santé, pour ouvrir son compte en banque.
En ce qui concerne son intégration en salle de classe, M. Konate attribue son succès à l’encadrement reçu via Mme Couture et le PIPNE, un programme du gouvernement de l’Ontario.
Un programme, d’une durée de cinq ans, qui a permis à Mme Couture d’offrir un appui soutenu aux nouveaux arrivants lors des deux dernières années, notamment grâce à des rencontres mensuelles. Rencontres qui continueront pendant les trois prochaines années, mais aux deux mois.
Aussi au menu : un camp de nouvelles recrues qui a lieu chaque année avant la rentrée scolaire, au mois d’août.
Grâce à cet accompagnement, M. Konate s’avoue heureux du cheminement accompli depuis son arrivée. Parce que quand je vois mes qualifications que j’ai acquises, quand je vois les accompagnements et la croissance professionnelle que j’ai entrepris, je peux dire que le chemin parcouru, j’en suis fier, dit-il avec enthousiasme.
Quand je suis arrivé, j’étais dans un mode survie et actuellement je suis en mode vie. Si vous voyez l’expression de mon visage là, c’est le sourire!
Une citation de Siriki Konate, enseignant de 3e et 4e année à l’École Notre-Dame-de Fatima
M. Konate, qui se considère comme un modèle de réussite, espère que les gouvernements provincial et fédéral continueront à appuyer le recrutement international.
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ONFR+ – Rudy Chabannes, publié le 16 octobre et mis à jour le 17 octobre 2023
TORONTO – Autour de la conseillère municipale Alejandra Bravo, huit membres auront la tâche d’améliorer la place du français dans la Ville-Reine. Cette nouvelle équipe sélectionnée par les fonctionnaires de la Ville doit prochainement être entérinée en conseil municipal.
Mis entre parenthèses depuis les élections municipales d’octobre 2022, voilà ce comité à nouveau opérationnel. Parmi les plus de 50 candidats, huit profils ont finalement été retenus.
Il sera entre autres composé de quatre membres issus du milieu postsecondaire : Hélène Grégoire, directrice de La Cité à Toronto, Hela Zahar, professeure agrégée à l’Université de l’Ontario français (UOF), Mareva Cestor, directrice du Carrefour des savoirs et de l’innovation de l’UOF et Carlo Charles Handi, professeur associé à l’Université de Windsor qui entame ainsi un deuxième mandat consécutif.
Complètent l’effectif : Christine Michaud, directrice des communications à la Banque TD, Liben Grebemikael, président-directeur général du Centre communautaire Taïbu de Scarborough, Amikley Fontaine, directeur et fondateur de la Fondation Sylvenie Lindor et José Bertrand, directeur général de la Franco-Fête de Toronto.
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ONFR+ – Pascal Vachon, publié le 7 octobre et mis à jour le 10 octobre 2023
[LA RENCONTRE D’ONFR]
OTTAWA – Si vous êtes aujourd’hui capable d’envoyer votre enfant dans une école francophone en milieu minoritaire ou dans un des quatre coins de l’Ontario, vous pouvez certainement remercier Pierre Foucher. Juriste et professeur de droit pendant plus de 40 ans, il aura été un travailleur de l’ombre dans les causes ayant impliqué le droit des francophones à avoir des écoles gérées dans leur langue, conseillant les associations de parents ou les avocats qui ont plaidé au cours des années dans ce type de causes. Récemment, une trentaine de collègues du professeur Foucher ont lancé un livre en son honneur, intitulé Droits, langues et communautés et regroupant des écrits sur divers thèmes reliés au droit.
« Vous êtes né à Montréal et y avez fait vos études en droit. Qu’est-ce qui vous a poussé vers le droit linguistique et les minorités francophones?
C’est le dossier scolaire. Quand j’ai décidé d’enseigner, c’était à l’Université Moncton. Là, j’ai pris contact avec l’Acadie puis j’ai vu les problèmes que les gens avaient au niveau de leurs écoles. Ils n’avaient pas d’écoles francophones ou très peu. C’était bilingue et il n’y avait pas de commissions scolaires. Mon premier dossier a été les droits scolaires et, de là, mon intérêt est venu pour les autres domaines des droits linguistiques.
Est-ce que vous envisagiez au départ un avenir dans un tel domaine?
Non. Ni le droit linguistique ni l’enseignement. C’est tout à fait un concours de circonstances. Quand j’étais à la maîtrise à l’Université Queen’s, un professeur est tombé malade et on m’a demandé de donner le cours à sa place. Quand je suis sorti de mon premier cours en salle de classe, ça a été comme Saint-Paul sur le chemin de Damas : une illumination pour me dire: ‘’C’est ça je vais faire’’.
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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 13 octobre 2023
L’Association communautaire francophone de Saint-Jean de Terre-Neuve organise, ce dimanche 15 octobre 2023, la première édition du Festival Zéro Déchet, en collaboration avec la St. John’s Tool Library.
La minorité francophone de la capitale de Terre-Neuve-et-Labrador s’engage en faveur de l’environnement.
C’est du moins, ce que nous révèle l’organisation du Festival Zéro Déchet, un événement bilingue qui vise à promouvoir la croissance durable, la vie éco-consciente et la réduction des déchets.
L’événement organisé en partenariat avec un organisme anglophone aura lieu à Saint-Jean au Centre scolaire et communautaire des Grands-Vents.
Au menu de la journée : ateliers interactifs et pratiques, discussions et activités engageantes centrées sur la réduction des déchets et l’adoption de pratiques éco-responsables.
Des intervenants spécialisés partageront leurs connaissances et leurs points de vue et prodigueront des conseils et des méthodes utiles à intégrer dans à la vie quotidienne.
Durant les ateliers pratiques, ces intervenants présenteront des techniques novatrices de réduction des déchets, de projets de bricolage, de recyclage, le compostage et bien d’autres choses encore.
Cerise sur le gâteau : des produits durables, des alternatives au plastique ainsi que des produits essentiels sans déchets et des produits d’origine locale seront exposés.
Notons, par ailleurs, que le Québec soutient le Festival Zéro Déchet à travers l’un des programmes d’appui à la francophonie canadienne.