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RADIO-CANADA – Publié le 27 juin 2023

Le gouvernement du Manitoba a lancé mardi une stratégie de recrutement et de rétention des enseignants francophones pour « répondre à la demande accrue d’enseignants francophones au Manitoba ».

La stratégie a pour but de « répondre à la demande accrue d’enseignants francophones au Manitoba ». (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / JANE ROBERTSON


La stratégie vise à remédier à la pénurie d’enseignants, à soutenir les initiatives en langue française en tant que partie intégrante du système d’éducation du Manitoba et contribuera à garantir que ces possibilités continueront d’être offertes dans nos communautés éducatives
, indique le ministre de l’Éducation et de l’Apprentissage de la petite enfance, Wayne Ewasko, dans un communiqué de presse.

Il ajoute que la stratégie vise également à contribuer à la vitalité des communautés francophones.

Avec la collaboration du gouvernement fédéral, la stratégie s’appuie sur quatre piliers.

Elle vise à encourager le plus de personnes possible, spécifiquement les élèves du secondaire à choisir une carrière en enseignement et à le faire en français ou dans les écoles d’immersion.

La province compte notamment compléter l’offre actuelle de formation universitaire pour l’enseignement en français (langue première et seconde) et créer des pratiques de recrutement qui répondent aux réalités des candidats, notamment ceux venant de l’immigration.

Le dernier axe de la stratégie mise sur l’implantation de programmes d’orientation et de soutien pour tous les enseignants, quel que soit le stade de leur carrière, indique la province.

Le gouvernement provincial fait aussi savoir qu’il reçoit annuellement 2,8 millions de dollars pour le Programme de revitalisation du français langue seconde et le Programme d’enrichissement du français en éducation dans le cadre de l’entente Canada-Manitoba.

Des données de la Fédération nationale des conseils scolaires francophones publiées en 2022 indiquent d’ailleurs que 6 % des enseignants francophones quittent la profession après 5 ans de carrière.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 23 juin 2023

Considérée comme Fête nationale au Québec depuis 1978, la Saint-Jean demeure une fête communautaire importante sur le plan culturel et identitaire dans les milieux francophones en situation minoritaire. Dans cet série d’articles, Francité vous fait voyager pour découvrir les célébrations de Saint-Jean-Baptiste à l’extérieur du Québec.

Fête de la Saint-Jean : célébration grandiose à Kapuskasing

Fête de la Saint-Jean : une tradition séculaire à La Broquerie au Manitoba

Fête de la Saint-Jean : « Tout pour la Musique », un spectacle rassembleur sur Unis TV |FRANCITÉ|

Fête de la Saint-Jean : les célébrations s’invitent un peu partout d’un océan à l’autre 

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RADIO-CANADA – Simon Deschamps, publié le 19 juin 2023

Ce 19 juin marque le 20e anniversaire de l’ouverture du musée de la Maison Gabrielle-Roy à Saint-Boniface. Cet anniversaire marque des moments de réjouissances, mais aussi de réflexion sur les défis à relever pour cette institution muséale.

La maison de jeunesse de Gabrielle Roy au 375, rue Deschambault a été construite en 1905. Le musée a ouvert ses portes le 19 juin 2003.
PHOTO : RADIO-CANADA / SIMON DESCHAMPS

Quarante ans après le décès de Gabrielle Roy, l’autrice manitobaine connaît surtout un regain de popularité grâce au théâtre et à la télévision.

La deuxième saison de la série télévisée, Le monde de Gabrielle Roy, réalisée par l’Acadienne Renée Blanchar, est présentement en tournage au Manitoba.

Une des actrices, la Franco-Manitobaine Marie-Ève Fontaine, a créé une pièce de théâtre d’images de marionnettes inspirée du roman Cet été qui chantait.

Les premières représentations ont eu lieu au Théâtre Cercle Molière, au début du mois de juin. Maintenant, l’équipe de production compte présenter la pièce à Petite-Rivière-Saint-François, au Québec, là où Gabrielle Roy a été inspirée pour l’écriture du roman, et faire voyager la pièce à l’échelle du pays.

Marionnette bunraku d'une vieille dame.
Marie-Ève Fontaine, qui incarne le rôle de Gabrielle Roy, manipule sa sœur Bernadette, incarnée par une marionnette bunraku, dans la pièce Cet été qui chantait. (Photo d’archives)
PHOTO : JONATHAN LORANGE

La bénévole de première heure à la Maison Gabrielle-Roy Doris Lemoine a aidé à la transformation en musée de la Maison Gabrielle-Roy. Celle qui est toujours membre de l’institution et maintenant âgée de 83 ans se réjouit de voir une nouvelle garde propager les mots de la célèbre autrice canadienne-française.

C’est tellement encourageant de voir des jeunes qui continuent à connaître l’œuvre de Gabrielle Roy et qui veulent continuer à la répandre, lance-t-elle.

Elle-même relit souvent l’œuvre de Gabrielle Roy et en parle dans sa résidence pour aînés à chaque occasion à des gens qui la connaissent moins ou qui l’ont connue plus jeune.

Gabrielle Roy pose avec la main sous son menton.
Gabrielle Roy en 1945, année de publication de son premier roman intitulé Bonheur d’occasion, qui lui vaut le prix Fémina. (Photo d’archives)
PHOTO : ANNETTE ET BASIL ZAROV, FONDS GABRIELLE-ROY, BIBLIOTHÈQUE ET ARCHIVES CANADA

Sortir de la tempête

Malgré ce regain d’intérêt pour la vie de l’autrice, le nouveau directeur général de la Maison Gabrielle-Roy, entré en fonction en janvier 2022, Jacques Desaulniers affirme réveiller la bête endormie, après des années marquées par la pandémie et l’absence d’un directeur général pendant plusieurs mois entre avril et décembre 2022.

Vraiment, je recommence à zéro, lance-t-il. Je crois que jusqu’à ce que beaucoup de projets soient en marche, je dois être sage financièrement.

Environ 400 personnes ont visité le musée au mois de mai 2023, fait-il savoir.

Jacques Desaulniers est photographié devant la Maison Gabrielle-Roy.
Jacques Desaulniers occupe le poste de directeur général de la Maison Gabrielle-Roy depuis janvier 2022.
PHOTO : RADIO-CANADA / SIMON DESCHAMPS

En ce moment, précise M. Desaulniers, la Maison Gabrielle-Roy peut compter sur une quinzaine de bénévoles. Si on en avait 2 ou 3 fois plus, ce serait extraordinaire, souhaite-t-il.

« Beaucoup des personnes qui étaient impliquées il y a 20 ans ont vieilli et elles ne peuvent pas nécessairement s’impliquer autant qu’elles le faisaient par le passé. Il y a de nouveaux bénévoles, mais vraiment c’est un des très gros défis de trouver de nouveaux bénévoles, en trouver des jeunes qui pourront, je l’espère, aider pendant un temps. »— Une citation de  Jacques Desaulniers, directeur général de la Maison Gabrielle-Roy

Pour aller chercher un nouveau public, M. Desaulniers dit qu’un de ses défis sera de travailler avec différents groupes, différentes communautés et les divisions scolairesSi je réussis à rejoindre des jeunes au primaire maintenant, j’espère qu’un jour ils deviendront bénévoles ou membres de conseil, exprime-t-il.

Les premières heures du musée

L’histoire de la transformation de la Maison Gabrielle-Roy en musée commence au milieu des années 1990. La Chambre de commerce de Saint-Boniface présidée par David Dandeneau et l’architecte Étienne Gaboury identifient des lieux à fort potentiel touristique dans le quartier. Des Québécois avaient même voulu déménager la maison du 375, rue Deschambault dans la Belle Province.

Annette Saint-Pierre nous disait que beaucoup de Québécois cherchaient à voir la Maison Gabrielle-Roy. Elle était devenue la personne-ressource pour les visites. Un jour, elle nous a dit qu’il y avait trop de demandes. On a bien vu le potentiel, affirme David Dandeneau.

« L’idée était aussi que les Québécois mettent le pied à terre au Manitoba dans leurs voyages vers la Colombie-Britannique. La Maison Gabrielle-Roy était un élément important pour les accueillir chez nous. »— Une citation de  David Dandeneau, ancien président de la Chambre de commerce de Saint-Boniface

Introduction à Gabrielle Roy avec Samuel Rancourt
PHOTO : RADIO-CANADA

La Maison, qui a été longtemps habitée, a été achetée par la Corporation Gabrielle-Roy, une société gérée par des bénévoles, pour la somme de 155 000 $. La Corporation en a pris possession en février 1997. Par la suite, la restauration de l’édifice a coûté près de 650 000 $, selon le site web de la Maison Gabrielle-Roy.

La Ville de Winnipeg, la Winnipeg Foundation, la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, les gouvernements fédéral et provincial ont notamment contribué au projet.

M. Dandeneau raconte avoir donné des copies traduites du roman Ces enfants de ma vie à des politiciens provinciaux conservateurs qui ne connaissaient pas du tout Gabrielle Roy. […]Je pense que ça a ouvert la porte au financement, ils étaient sensibilisés à l’importance de Gabrielle Roy pour le Manitoba.

Nina Berkhout donne une entrevue en visioconférence.
Nina Berkhout reste marquée par l’accueil des gens de Saint-Boniface et par son expérience à la Maison Gabrielle-Roy.
PHOTO : RADIO-CANADA

La première directrice générale de la Maison Gabrielle-Roy, Nina Berkhout, qui travaille aujourd’hui au Musée des beaux-arts du Canada à Ottawa, se souvient que son mandat était de reconstituer la Maison selon l’époque de la jeunesse de Gabrielle Roy.

Les bénévoles avaient fait leurs recherches, ils avaient trouvé des meubles, ils avaient des idées. J’essayais d’aider là où je pouvais, mais il avait tout ça en main. C’est moi qui ai beaucoup appris d’eux, relate-t-elle.

Mme Berkhout dit avoir des souvenirs vagues de la journée de l’ouverture officielle du musée, le 19 juin 2003, en raison de l’intensité des mois précédents. Elle estime qu’il y avait au moins une centaine de personnes présentes.

Il y avait de la musique. Il y avait du soleil et il faisait chaud. C’était une journée parfaite. Il y avait beaucoup de monde qui venait de Saint-Boniface. Il y avait des gens du Québec, mentionne-t-elle. C’était une journée de joie, vraiment après tellement d’années à essayer de sauvegarder la Maison.

L’importance de la Maison dans l’œuvre de Gabrielle Roy

Nina Berkhout relate que Gabrielle Roy ne voulait pas que sa maison soit transformée en musée. Je crois qu’elle serait heureuse et touchée maintenant, dit-elle.

La professeure titulaire au Département d’études françaises, de langues et de littératures de l’Université de Saint-Boniface, Lise Gaboury-Diallo se donne la mission de faire lire des œuvres de Gabrielle Roy dans ses cours.

Lise Gaboury-Diallo sourit.
Lise Gaboury-Diallo a déjà été écrivaine en résidence à la Maison Gabrielle-Roy. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / MATHILDE GAUTIER

Elle se dit heureuse et fière de voir la Maison Gabrielle-Roy célébrer son 20e anniversaire, un petit bijou que nous avons ici à Saint-Boniface, qu’il faut continuer à chérir et célébrer, mentionne Mme Gaboury-Diallo. D’autant plus, rappelle-t-elle, que sa maison et ses souvenirs composent la majorité de son œuvre.

Sa fiction est fortement imprégnée de son vécu. Et justement, vous avez des œuvres comme Rue Deschambault qui évoquent ces souvenirs d’enfance. Cette maison prend vie sous sa plume et elle évoque par exemple là où elle allait se réfugier pour écrire en haut dans le grenier, souligne Lise Gaboury-Diallo. Les visiteurs peuvent monter puisqu’ils ont installé une machine à écrire. […] On rentre dans son univers et dans l’intimité de Gabrielle quand on visite cette maison.

Le grenier dans la Maison Gabrielle-Roy
Gabrielle Roy passait des heures dans le grenier à réfléchir sur la vie.
PHOTO : RADIO-CANADA / SIMON DESCHAMPS

Le directeur général de la Maison Gabrielle-Roy, Jacques Desaulniers, indique que malgré le budget modeste avec lequel il doit travailler, le 20e anniversaire du musée de la Maison Gabrielle-Roy est souligné lors des Jeudis de la francophonie en matinée.

Au menu, contes pour enfants, interprétation du jardin et des offres 2 pour 1 pour une visite du musée, indique le site web des Jeudis de la francophonie. Un événement spécial est prévu le 31 août, indique M. Desaulniers.

Il espère pouvoir faire une fête plus grande lors du 25e anniversaire de la Maison Gabrielle-Roy.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 14 juin 2023

Considérée comme Fête nationale au Québec depuis 1978, la Saint-Jean demeure une fête communautaire importante sur le plan culturel et identitaire dans les milieux francophones en situation minoritaire. Dans cet série d’articles, Francité vous fait voyager pour découvrir les célébrations de Saint-Jean-Baptiste à l’extérieur du Québec.

Dans la municipalité rurale de La Broquerie au Manitoba, fêter la Saint-Jean est une tradition séculaire vielle de plus de 125 ans. Fondée en 1893, la Société de la Saint-Jean Baptiste (SSJB) à La Broquerie veille chaque année à organiser la fête des francophones au Canada. Au fil des ans, cette célébration dans cette petite ville francophone qui se trouve à 72km au sud-est de Winnipeg est devenue un attrait touristique et un symbole du patrimoine franco-manitobain. Pas moins de 1500 personnes s’y rendent selon les chiffres de la SSJB.

Cette année, l’événement aura lieu le samedi 24 et le dimanche 25 juin avec au menu une pléthore d’activités festives : déjeuner aux crêpes, tournoi de balle familial, tournoi de hockey de salon, bar en plein air et cantine, jeux pour enfants, concerts et spectacles, foire, défilé de chars allégoriques et messe de la Saint-Jean. Parmi les têtes affiches des spectacles, on retrouve Normandeau et cie., Les Voix-zines, Alexandre Tétrault, Damien Lussier, Marijo et Bandaline.

Le tournoi de balle familial est très prisée lors de la Fête de la Saint-Jean. Gracieuseté.

Comme chez les Franco-Ontariens de Kapuskasing, célébrer la Saint-Jean est pour les Franco-Manitobains de la Broquerie une façon d’affirmer et perpétuer leur culture francophone.

« C’est une fête très importante pour la communauté francophone. C’est une façon d’encourager et de fêter la langue française, et aussi de montrer à nos enfants son importance, espérant qu’eux aussi continuent à perpétuer cette tradition. », témoigne Gaëtan Bisson, résident de La Broquerie dans un publi-reportage publié en 2017 à l’occasion du centenaire de la Saint-Jean dans la municipalité rurale.

La parade des chars allégoriques est l’activité vedette de la Saint-Jean à La Broquerie. Gracieuseté.

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RADIO-CANADA – Pierre Philippe LeBlanc, publié le 14 juin 2023

Dix ans après leur création, plus de 11 000 plaques d’immatriculation bilingues sont en circulation dans la province, selon des données de l’Assurance publique du Manitoba (MPI).

Au début du mois de juin, il y avait 11 633 plaques d’immatriculation bilingues apposées sur des véhicules au Manitoba. Sur celles-ci, la devise « Friendly Manitoba » est accompagnée par le mot Bienvenue.
PHOTO : ASSURANCE PUBLIQUE DU MANITOBA

Au début du mois de juin, il y avait 11 633 plaques d’immatriculation bilingues apposées sur des véhicules au Manitoba. Sur celles-ci, la devise Friendly Manitoba est accompagnée du mot Bienvenue.

On ne cherchait pas une traduction de Friendly Manitoba, mais ce qu’on voulait que la plaque reflète avec Bienvenue, c’est une ouverture, montrer que la communauté est accueillante, tout en exprimant la dualité linguistique de la province, explique le directeur général de la Société de la francophonie manitobaine (SFM), Daniel Boucher.

L’organisation politique avait participé aux discussions concernant l’élaboration de la nouvelle plaque bilingue. Celle-ci avait été dévoilée le 19 février 2013 par l’ancien premier ministre néo-démocrate Greg Selinger.

Sa création mettait un terme à un raté vieux de 17 ans : en effet, en 1996, la province avait annoncé la mise en circulation de nouvelles plaques d’immatriculation, mais elles étaient unilingues.

Lorsqu’un journaliste avait demandé au ministre des Transports de l’époque, Glen Findlay, pourquoi la plaque n’était pas bilingue, celui-ci était resté interloqué et sans voix, trahissant le fait que son gouvernement n’y avait tout simplement pas pensé.

Plus de 1000 plaques par an

En moyenne, plus de 1160 plaques bilingues entrent en circulation chaque année au Manitoba, soit près d’une centaine par mois, selon les chiffres de la MPI.

Mais en réalité, leur nombre varie fortement d’une année à l’autre. Ainsi, 1777 nouvelles plaques bilingues ont été mises en circulation en 2013, comparativement à 920 en 2014, ou encore 1376 en 2018, comparativement à 1817 en 2019. Leur nombre est cependant en chute libre depuis la pandémie.

La province a distribué environ 140 000 plaques d’immatriculation par année entre 2013 et 2022.

Aucune explication concrète ne permet de comprendre de telles fluctuations, selon la MPI.

Le nombre de nouvelles plaques bilingues varie d’une année à l’autre selon les fluctuations de la demande et des immatriculations globales des véhicules , explique toutefois une porte-parole de l’assureur public, Kristy Rydz.

Néanmoins, globalement, les plaques bilingues représentent moins de 2 % des plaques mises en circulation chaque année.

Avec l’introduction d’un plus grand nombre de plaques d’immatriculation spécialisées au cours de la dernière décennie, les clients ont plus d’options parmi lesquelles choisir pour personnaliser leurs véhicules, ajoute la porte-parole.

En 10 ans, 1 430 771 plaques d’immatriculation ont été émises au Manitoba, uniquement pour les véhicules et les motos.

Une offre active peu répandue

Si les autocollants vendus autrefois par la SFM pour afficher sa francophonie sur son véhicule ne sont plus utiles aujourd’hui, la plaque bilingue reste tout de même encore assez peu connue.

D’ailleurs, elle n’est ni promue ni offerte activement partout dans la province.

L’offre active pour ces plaques est faite dans les centres de service de Steinbach et du chemin St Mary’s [à Winnipeg], qui sont deux centres désignés bilingues, écrit Kristy Rydz. Cependant, tous les clients peuvent demander ces plaques dans n’importe quel centre de service, ainsi qu’à n’importe quel agent Autopac partout dans la province.

Selon la MPI, neuf agents Autopac sont désignés bilingues au Manitoba, et 40 fournissent des services partiellement en français.

Une photo non datée d'un cadre autocollant pour une plaque d'immatriculation au Manitoba.
La SFM avait créé un cadre que les francophones pouvaient coller autour de leur plaque d’immatriculation avant la création de la plaque d’immatriculation bilingue au Manitoba, en 2013.
PHOTO : SOCIÉTÉ DE LA FRANCOPHONIE MANITOBAINE

De son côté, Daniel Boucher note qu’au Manitoba, la plupart des gens obtiennent leurs plaques d’immatriculation par l’intermédiaire d’agences d’assurance plutôt que directement à la MPI. Comme ces agences sont privées, les offres et les services varient d’une agence à l’autre.

C’est la réalité, mais nous serions heureux si la MPI pouvait rendre les plaques d’immatriculation bilingues encore plus accessibles et qu’elle fasse savoir à tous les assurés que c’est une option qui leur est offerte. Il pourrait aussi être intéressant d’étudier l’option pour qu’à l’avenir, la plaque bilingue devienne la plaque standard, plaide-t-il.

La MPI a refusé de rendre Yvette Deveau, la coordonnatrice des services en français et de l’accessibilité au sein de l’assureur public, disponible pour une entrevue.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 12 juin 2023

Considérée comme Fête nationale au Québec depuis 1978, la Saint-Jean demeure une fête communautaire importante sur le plan culturel et identitaire dans les milieux francophones en situation minoritaire. Dans cet série d’articles, Francité vous fait voyager pour découvrir les célébrations de Saint-Jean-Baptiste à l’extérieur du Québec.

Festival de la St-Jean

A Kapuskasing au Nord de l’Ontario, fêter la St-Jean-Baptiste à travers un événement public est une tradition récente, mais bien ancrée. En fait, la petite ville à majorité francophone se targue d’organiser depuis 1999 la plus grande célébration de la fête de la St-Jean en Ontario.

Le Festival de la St-Jean de Kapuskasing attire en moyenne 1000 festivaliers, soit un 1 habitant sur 8. Avec ce chiffre, il est fort à parier qu’il s’agit de la plus grande fête de la St-Jean à l’extérieur du Québec.

Une affiche publicitaire du Festival à Kapuskasing – Gracieuseté

Affirmation identitaire

Cette année, le Festival revient cette semaine du 15 au 18 juin avec un nouveau format de quatre jours incluant un spectacle scolaire le jeudi, un Gala d’humour le vendredi, en plus de la traditionnelle soirée musicale prévue le samedi et le brunch avec la messe de la St-Jean le dimanche.

De plus, le Festival change de nom pour devenir le Festival de la St-Jean Caisse Alliance de Kapuskasing, en faisant allusion à l’un des commanditaires majeurs de l’événement.

Autre nouveauté : le Festival se déplace à l’extérieur pour la première fois dans une grande tente érigée sur le stationnement du Centre des loisirs de Kapuskasing avec une capacité de 1300 participants.

Pas moins 800 personnes sont attendues vendredi pour le gala d’humour avec Patrik Guillotte, Daniel Grenier, Stéphane Fallu, Pierre Hébert et Jean-François Mercier. Le lendemain, la soirée musicale débutera avec Ci-té Rocker, La Famille Lapointe, suivi de Mitch Jean, le groupe Kaïn comme tête d’affiche.

Les plus nocturnes des festivaliers pourront rester jusqu’aux heures du matin durant les « afterpartys » animés par le DJ P8T0.

Contactée par Francité, Marie-soleil Veilleux du comité d’organisation du Festival de la St-Jean de Kapuskasing explique que l’événement attire des gens de plusieurs villes de la région du Nord de l’Ontario comme Timmins et Sudbury.

« Depuis que je suis très jeune, je participe chaque année à la fête de la St-Jean », indique-elle, ajoutant que l’événement attire un mélange de profils y compris les jeunes, les familles et les anglophones issus de familles exogames.

Pour la jeune Franco-Ontarienne, cette manifestation annuelle est une façon d’affirmer et de célébrer l’identité francophone au-delà de l’aspect festif et de divertissement.

Selon elle, tout le monde à Kapuskasing tient à maintenir la célébration de la St-Jean comme tradition locale. D’ailleurs, plusieurs opérateurs économiques locaux et régionaux soutiennent financièrement le Festival aux cotés de bailleurs de fonds institutionnels. Cela sans compter les nombreux employés et bénévoles qui mettent annuellement plus de 4000 heures de travail pour gérer l’événement.

Notons, enfin, que le Festival est organisé par le Centre régional de Loisirs culturels, un organisme à but non lucratif qui a pour mandat de contribuer à l’épanouissement de la communauté francophone régionale.

Horaires du Festival de la St-Jean Caisse Alliance Kapuskasing

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RADIO-CANADA – Publié le 13 juin 2023

Une deuxième saison pour Le monde de Gabrielle Roy est actuellement en tournage à Winnipeg, au Manitoba.

Une fois de plus, c’est la cinéaste acadienne de Caraquet Renée Blanchar, qui scénarise et réalise la suite des aventures de la célèbre écrivaine franco-manitobaine.

Renée Blanchar avait été sollicité par une équipe de producteurs du Manitoba et du Québec pour réaliser ce projet, il y a quelques années.

La première saison de la série mettait en scène une Gabrielle Roy âgée de neuf ans, qui absorbait toutes les choses de l’enfance. Elle a récolté trois nominations aux prix Gémeaux en 2022.

Dans la deuxième saison, on couvre huit années. Ça aussi c’était vraiment pour nous un défi parce qu’il faut vieillir notre Gabrielle qui commence à peu près à 20 ans et qui va partir à 27 ans, raconte Renée Blanchar. On couvre de 1929 à 1937.

Renée Blanchar, réalisatrice du documentaire Le Silence, le 12 novembre 2020.
Renée Blanchar. (Archive)
PHOTO : RADIO-CANADA / GUY LEBLANC

Pendant cette période, ses débuts comme institutrice, où Gabrielle Roy essaie de rentrer dans le moule et faire ce qu’on attend d’elle, ainsi que sa rencontre foudroyante avec le milieu artistique.

Tout cela se déroule sur fond de krach boursier, de crise économique, flanquée entre deux guerres et bercée par le Jazz.

« C’est une saison beaucoup plus torturée pour Gabrielle Roy, qui essaie de répondre à ce que son milieu attend d’elle, et qui en même temps sent un appel tellement fort que pour elle c’est l’idée que si elle n’arrive pas à faire ce qu’elle a a faire, elle en mourra. »— Une citation de  Renée Blanchar, réalisatrice et scénariste

Gabrielle Roy quitte le pays alors pour l’Europe en 1937, moment où la deuxième saison de cette série se termine.

Un tournage à grand déploiement

Pour la productrice Micheline Arbez, plusieurs des aspects fabuleux de la série sont qu’elle permet de mettre de l’avant de magnifiques lieux historiques de Winnipeg, notamment le théâtre Burton Cummings.

Gabrielle Roy étant native d’ici, elle parle souvent de ces lieux, dit-elle. C’est des lieux actuels qui sont vrais de vrais. On est dans un vrai théâtre, comme on est dans sa maison. Tout ce que vous voyez dans la série, c’est naturellement d’époque, ici à Winnipeg.

Selon Renée Blanchar, cela correspond bien avec l’émancipation de Gabrielle vers l’univers artistique de cette période de sa vie.

Là on est en train de faire toute la partie qui relate son expérience avec le théâtre Molière. Ce sont des scènes ambitieuses, dit-elle.

famille autour d'un table.
Le monde de Gabrielle Roy est une coproduction Manitoba-Québec entre Les Productions Rivard et Zone 3. Ci dessus, une image captée de la première saison de la série.
PHOTO : RADIO-CANADA

Jusqu’à 75 comédiens, sans compter les figurants, font partie du tournage qui a débuté le 18 mai. Le 6 juin, l’équipe en était à sa 13e journée de tournage sur 26.

La comédienne Romane Denis incarne Gabrielle Roy dans la série. La Franco-manitobaine Marie-Ève Fontaine prend le rôle de sa sœur Clémence et leur mère Mélina est jouée par la comédienne Martine Francke.

L’équipe de production, ainsi que les comédiens, viennent de plusieurs provinces canadiennes.

On a une équipe qui est vraiment mixte avec beaucoup de gens d’ici, lance Renée Blanchar. Ce mélange-là, par rapport à l’histoire de Gabrielle Roy, fait que la série ressemble à ce à quoi elle ressemble. Il y a quelque chose de profondément francophone minoritaire, canadien mêlé, multiethnique, multiculturel. Tout cela je crois que ça joue du fait de tourner ici.

Oui parce qu’il ne faut pas oublier qu’on produit dans un milieu qui est majoritairement anglophone, ajoute Micheline Arbez Productrice.

Une femme qui sourit.
Micheline Arbez des Productions Rivard (Archive).
PHOTO : RADIO-CANADA / MATHILDE GAUTIER
Les huit nouveaux épisodes seront diffusés sur ICI TOU.TV EXTRA ainsi que sur ICI TÉLÉ, d’ici la fin de l’année.

Avec des informations d’Anne-Marie Parenteau

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RADIO-CANADA – Publié le 10 juin 2023

Le 48e Festival du patrimoine de Montcalm se tient ce week-end dans la municipalité de Saint-Joseph, dans le sud du Manitoba.

Plusieurs activités sont prévues lors de l’événement qui vante l’histoire des francophones de la province.

Il permet aussi aux parents de faire découvrir à la jeune génération les pans de l’histoire locale.

Pour mon petit-fils, c’est important pour moi qu’il soit présent puis lui montrer ce qu’était l’agriculture dans le temps, affirme Guy Barnabé qui apprend à son petit-fils l’histoire des premières machines agricoles qui font partie du patrimoine de la municipalité rurale de Montcalm.

Un adulte et un adolescent sur une machine agricole.
L’histoire agricole de Montcalm tient une place importante à l’occasion de ce festival.
PHOTO : RADIO-CANADA / JEAN-FRANÇOIS MORIN

D’ailleurs, le traditionnel défilé des équipements agricoles d’antan constitue une des grandes attractions de l’événement.

Le festival du patrimoine de Saint-Joseph attire aussi l’attention sur le dynamisme des francophones qui ont contribué au développement de cette communauté.

L’événement est aussi un moment de rassemblement pour les descendants de l’une des plus anciennes familles de la région, à savoir les familles Perron d’Amérique.

On vient chercher surtout de l’histoire, affirme Manon Perron, une résidente de Val-d’Or au Québec venue avec sa fille et son petit-fils pour vivre ensemble ce moment d’histoire.

Des objets exposés dans ce qui ressemble à un musée.
Le public peut découvrir toutes sortes d’objets permettant de comprendre l’histoire des francophones de Montcalm.
PHOTO : RADIO-CANADA / JEAN-FRANÇOIS MORIN

Le public a ainsi pu découvrir des objets qui racontent l’histoire des Perron.

En partant des meubles, jusqu’à des lampes à l’huile, des radios, des horloges, souligne Broll Perron. 

Près de 3000 personnes sont attendues à ce festival, qui a déjà effectué son retour en présentiel à l’été 2022, après une suspension imposée par la pandémie.

Avec les informations de Jean-François Morin

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RADIO-CANADA – Simon Deschamps, publié le 7 juin 2023

Plus de 200 personnes se sont donné rendez-vous mercredi soir pour Chefs en plein air, au Centre culturel franco-manitobain.

Le cuisinier Yen Phan de Wow Cateringprépare du gyosa au bison à l’huile de chili croustillante, lors de Chefs en plein air, mercredi soir au Centre culturel franco-manitobain.
PHOTO : RADIO-CANADA / SIMON DESCHAMPS

Même si l’événement s’est transporté à l’intérieur en raison de la météo incertaine en début de journée, les gens affichaient leur bonheur de soutenir la communauté francophone.

Au menu, crêpes au jambon et fromage cottage sur galette faite de sarrasin manitobain et des rillettes de sardines par la crêperie Ker Breizh, des gyozas au bison du chef Luc Jean et du cuisinier Yen Phan ou encore des bouts de côtes de bison fumées au bleuet par le chef Steven Watson de Marion Street Eatery.

Copropriétaire de Farm Dog à Sainte-Anne, Luc Trudeau, a offert des hot-dogs à la saucisse faite de cochon Ossabaw, garni d’oignons frits.

Ses sauces font la différence, dit-il, avec option de rémoulade, de ketchup à la fois sucré et salé ou encore d’une moutarde au miel.

C’est important pour notre entreprise de soutenir la culture de la francophonie et les métis. On est vraiment fier de partager les recettes, les produits locaux et la culture de la francophonie, dit-il.

Luc Trudeau a un hot-dog à la main, sous un chapiteau, à l'extérieur du Centre culturel franco-manitobain.
Luc Trudeau est co-propriétaire de l’entreprise Farm Dog, qui fait des hot-dogs à partir de viande fumée que la compagnie produit.
PHOTO : RADIO-CANADA / SIMON DESCHAMPS

Selon la page web de l’événement, Chefs en plein air est un événement caritatif organisé par Francofonds.

Parmi les participants de la soirée se trouvait Michel Boucher qui se dit fier de contribuer à l’essor de la francophonie.

Francofonds est un moteur pour la francophonie manitobaine, pour aider des organismes qui éprouvent des difficultés à obtenir du soutien financier, lance-t-il.

Pour sa part, Rodrigo Godinez était heureux d’appuyer la communauté francophone, une communauté importante pour le Manitoba, selon lui.

De l’argent pour moderniser Francofonds

L’événement Chefs en plein air était le premier dirigé par la nouvelle directrice générale de l’organisme Francofonds, Nathalie Kleinschmit.

Je suis déjà allée à Chefs en plein air comme agente d’artiste et après comme invitée. C’est un événement que je connaissais déjà de l’extérieur et maintenant je le connais mieux de l’intérieur ,souligne-t-elle. C’est de réunir des personnes avec l’objectif de récolter des fonds avec un esprit de célébration.

Nathalie Kleinschmit est entourée de convives dans la salle Jean-Paul Aubry du CCFM.
Nathalie Kleinschmit, directrice générale de Francofonds
PHOTO : RADIO-CANADA / SIMON DESCHAMPS

Pour assister à la soirée, les participants devaient se procurer un billet au coût de 175 $.

Nathalie Kleinschmit aimerait consacrer les efforts et les fonds récoltés à la modernisation du travail de Francofonds.

On a vu que la technologie a fait des bonds pendant la pandémie. Il y a tellement de nouveaux systèmes qui permettent de travailler plus vite et plus efficacement. Ce sont des projets qui sont chers à l’investissement, mais qui permettraient de gérer des subventions plus rapidement et de communiquer avec des personnes plus facilement, précise-t-elle.

Au cours de la soirée, un hommage a été rendu à son l’ancienne directrice générale de Francofonds, Madeleine Arbez, qui annonçait son départ de l’organisme en janvier dernier.

Avec des informations de Mohammed-Amin Kehel

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RADIO-CANADA – Gavin Boutroy, publié le 1er juin 2023

Le premier ministre Justin Trudeau a annoncé la nomination de Marianne Rivoalen comme juge en chef du Manitoba. La francophone native de Saint-Labre était juge à la Cour d’appel fédérale et a déjà été présidente de la Société de la francophonie manitobaine.

Marianne Rivolaen est la nouvelle juge en chef du Manitoba.
PHOTO : BUREAU DU MINISTRE DE LA JUSTICE ET PROCUREUR GÉNÉRAL DU CANADA

Le premier ministre Justin Trudeau a annoncé la nomination de Marianne Rivoalen comme juge en chef du Manitoba. La francophone native de Saint-Labre était juge à la Cour d’appel fédérale et a déjà été présidente de la Société de la francophonie manitobaine.

Marianne Rivoalen devient ainsi la première femme nommée juge en chef dans l’histoire du Manitoba.

L’ancien juge en chef de la Cour d’appel du Manitoba, Richard Chartier, a pris sa retraite le 30 octobre dernier. Il connaissait étroitement la francophonie manitobaine, étant notamment l’auteur du rapport de 1998 sur les services en français intitulé Avant toute chose, le bon sens , souvent appelé rapport Chartier.

Le choix de Marianne Rivoalen assure que la magistrature des tribunaux du Manitoba continuera d’être guidée par une personne qui connaît bien la francophonie.

Marianne Rivoalen a été nommée juge de la Cour du Banc du Roi du Manitoba dans la division de la famille en 2005. Elle est devenue juge en chef adjointe de la Division de la famille en 2015. En 2018, elle a été nommée à la Cour d’appel fédérale.

Dans un communiqué, Justin Trudeau lui souhaite bonne chance. C’est une membre respectée de la communauté juridique et elle possède une vaste expérience dans de nombreux domaines du droit. Je suis convaincu que la juge en chef Rivoalen sera un grand atout pour les Manitobains, affirme le premier ministre.

Selon une note biographique du gouvernement fédéral, avant de devenir juge, elle était avocate principale et cheffe d’équipe au sein du groupe des Services du droit autochtone au ministère de la Justice du Canada, où elle était responsable des avocats au Manitoba traitant les litiges concernant les pensionnats.

Auparavant, elle avait acquis une grande expérience en matière de contentieux et de plaidoirie dans les deux langues officielles, auprès de deux cabinets de Winnipeg, indique la note.

Marianne Rivoalen a aussi été arbitre pour la Commission du travail du Manitoba et sous-commissaire en chef de la Commission de la location à usage d’habitation du Manitoba.

En 1984, elle a obtenu un baccalauréat ès arts (latin-philosophie) avec une concentration en mathématiques du Collège universitaire de Saint-Boniface, devenu, depuis, l’Université de Saint-Boniface, et un baccalauréat en droit de la faculté de droit de l’Université de Moncton en 1988. Elle a été admise au Barreau en 1989.

En matière de bénévolat, elle a été présidente de ce qui était alors la Société franco-manitobaine (SFM) de 2000 à 2003.

Sa présidence à la SFM correspond aussi à une période de profonde réflexion sur l’avenir de la francophonie manitobaine, notamment en raison de l’affaiblissement du poids démographique de la communauté.

Avec l’arrivée de Marianne Rivoalen, les femmes et les jeunes se voient encouragés à s’impliquer davantage dans le conseil d’administration de la SFM, indiquait, à l’époque, le site web de l’organisation dans une notice biographique qu’on peut toujours consulter aujourd’hui.

La Communauté franco-manitobaine se réjouit

Le directeur de la SFM, Daniel Boucher, se réjouit qu’une autre personnalité francophone succède au juge Chartier et soit à la tête de la plus haute cour de la province.

Je pense que c’est un bon précédent. […] Je pense que le message que ça envoie, à la Cour de façon générale et à la population, c’est qu’on prend au sérieux cette obligation [de fonctionner dans les deux langues] et qu’on veut des services en français au niveau juridique qui sont de la plus haute qualité, déclare-t-il.

Marianne Rivoalen a aussi fait partie de nombreux autres organismes, en ayant présidé l’Association des juristes d’expression française du Manitoba (AJEFM) et Pluri-elles.

D’ailleurs, la directrice générale de Pluri-elles, Mona Audet, déclare qu’il s’agit d’une nouvelle extraordinaire, qu’il faut célébrer.

Quant au président de l’AJEFM, Guy Jourdain, ce dernier croit que cette nomination annonce des progrès importants pour les années à venir.

Je pense qu’à l’avenir, ça va être absolument incontournable le bilinguisme pour les juges en chef de la Cour d’appel.

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RADIO-CANADA – Alexia Bille, publié le 31 mai 2023

Une trentaine de personnes se sont rassemblées à l’École/Collège régional Gabrielle-Roy mardi pour discuter de la création d’une école de la Division scolaire franco-manitobaine (DSFM) à Niverville. L’espoir semblait être le mot d’ordre.

Les commissaires de la CSFM et quelques parents francophones des environs ont fait le déplacement à Île-des-Chênes pour cette consultation.
PHOTO : RADIO-CANADA / ALEXIA BILLE

Cette consultation survient deux mois après qu’un groupe de parents de Niverville a écrit à la DSFM pour demander la création d’une école francophone dans sa communauté.

Une mère de famille, Dayo Okubule, qui apprend le français depuis 2019, espère que son fils aura la chance d’en faire de même.

Dayo Okubule a trois enfants de 4 à 13 ans, mais seul le plus petit fréquente un établissement francophone situé à Sainte-Agathe.
PHOTO : RADIO-CANADA / ALEXIA BILLE

À l’avenir, mon fils de 4 ans pourrait aller à l’école à Niverville en français […] et donc parler la langue plus couramment que moi, affirme-t-elle.

Il y a beaucoup d’enfants francophones qui fréquentent l’école en anglais à Niverville à cause de la distance, affirme Mme Okubule. Je m’inquiète que, dans le futur, ils ne parleraient que l’anglais, même si leurs parents sont franco-manitobains.


Selon le directeur général de la DSFM, Alain Laberge, il y aurait entre 400 et 500 enfants francophones de 0 à 17 ans qui bénéficieraient de cette future école.

Jusqu’ici, 80 enfants de Niverville doivent se rendre à Île-des-Chênes pour être scolarisés à l’École/Collège régional Gabrielle-Roy.

C’est un trajet qui peut durer entre 40 minutes et 1 heure en fonction du trafic. […] S’il y a 30 élèves dans l’autobus et que chacun a une minute de retard, on ajoute 30 minutes de trajet, explique M. Laberge, au micro de l’émission Le 6 à 9.

Père de deux enfants en bas âge, Michel David aimerait que ces derniers puissent aller à l’école francophone à pied au lieu de devoir prendre l’autobus.

Être dans l’autobus pendant 1 heure quand on a 4 ans, ça peut être effrayant, explique-t-il. Une école plus proche pourrait leur permettre de mieux s’approprier le milieu et les mettre dans une meilleure position pour apprendre.

D’autres écoles de la DSFM pourraient aussi voir le jour dans la région dans les années à venir.

Nous aurions un bassin de trois écoles nourricières, à Grande Pointe, Île-des-Chênes et Niverville, explique Alain Laberge.

Dans ce scénario, l’École/Collège régional Gabrielle-Roy deviendrait uniquement un établissement secondaire. Cela permettrait à désengorger l’établissement, puisqu’il doit fonctionner avec huit classes préfabriquées et peine à répondre à la demande.

Cette situation dure depuis des années, comme l’explique Michel David, qui a fréquenté l’école lorsqu’il était plus jeune.

Les classes portatives, le manque de place pour étudier, j’ai vécu ça, moi aussi. Donc, c’était bien pour moi de voir ce qui attend mes enfants pour le futur, affirme-t-il.

Après cette rencontre, la DSFM mettra au point une présentation destinée à convaincre le ministère de l’Éducation de la nécessité de créer cette nouvelle école.

On attend patiemment la réponse, dit Michel David d’un ton enthousiaste. Ça serait le fun pour mes enfants de marcher de la maison à l’école, c’est quelque chose que je n’ai pas été capable de faire.

Il faudra tout de même attendre le début du chantier de construction des écoles de Sage Creek et de Brandon avant toute avancée concrète pour l’établissement de Niverville.

Avec les informations de Patricia Bitu Tshikudi

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ONFR+ – Pascal Vachon, publié le 31 mai 2023

OTTAWA – Le gouvernement fédéral ouvrira les portes dans les prochains mois aux nouveaux arrivants francophones hors Québec, en leur accordant plus de points et une plus grande importance via un programme spécifique au sein de son système d’immigration.

Source: Canva

Le ministère de l’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) a annoncé ce mercredi que les francophones seraient parmi les premiers candidats sélectionnés en vertu du programme d’Entrée express qui est une voie accélérée et qui traite une demande en moins de six mois, selon les critères actuels.

Les personnes parlant français auront leur propre processus via Entrée express et un minimum de places spécifiques leur seront réservées à l’intérieur de ce programme, a précisé le ministre de l’Immigration Sean Fraser.

S’il n’a pas voulu préciser combien, il assure que le nombre de places irait au-delà de la cible de 4,4 %, l’actuel objectif du gouvernement en immigration francophone hors Québec. Selon lui, ce nouvel outil, combiné à un inventaire suffisant de francophones dans le système, « créera une certitude » que le Canada pourra atteindre sa cible de 4,4 %.

« Ce changement est très important pour choisir des personnes avec des compétences linguistiques en français. C’est la première fois que nous avons l’habileté d’avoir un processus juste pour choisir des francophones via Entrée express », a-t-il affirmé.

Entrée express se base sur les qualifications et certaines exigences comme la langue, l’expérience de travail et les études pour donner des points à un candidat. Plus une personne possède ces qualités, plus il obtient un haut score. Pour ce faire, le fédéral a modifié la Loi sur l’immigration lors du budget de 2022 et a décidé d’augmenter les points accordés à ceux parlant français. La sélection de nouveaux candidats débutera dès l’été.

« C’est très important d’utiliser l’avantage du système d’Entrée express et après aujourd’hui, on aura l’opportunité de choisir les personnes dans les secteurs avec les plus grandes demandes », a ajouté Sean Fraser.

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RADIO-CANADA – Bassirou Bâ, publié le 30 mai 2023

L’Université de Calgary expose, pour la première fois, des lettres et des carnets personnels de Louis Riel. Accessibles au public en personne ou à travers le site web de l’université, ces documents historiques rédigés en français permettent de découvrir une facette méconnue de ce personnage déjà multidimensionnel.

Les lettres, toutes écrites en français, recréent un portrait de la famille du chef de la rébellion métisse au 19e siècle. (Photo d’archives)
PHOTO : ARCHIVES

Exécuté il y a 138 ans, Louis Riel apparaît dans l’histoire sous de multiples visages, certains le considèrent comme le père fondateur du Manitoba, un patriote, un résistant, un martyr, tandis que d’autres le dépeignent comme un traître.

Les 35 lettres et les 2 carnets de notes manuscrites lui ayant appartenu, qui sont exposés en ce moment à la galerie Nickel de l’Université de Calgary, viennent offrir une autre perspective du personnage. Il s’agit de lettres envoyées par Louis Riel à sa mère et à ses frères et sœurs durant les années 1870 et 1880.

Un portrait intimiste…

Louis Riel a passé de nombreuses années en exil après la première Rébellion de la rivière Rouge. Il a vécu aux États-Unis pendant de nombreuses années, rappelle la commissaire de l’exposition, Annie Murray, par ailleurs responsable des livres rares et des collections spéciales à la bibliothèque de l’Université de Calgary.

« La mère donne à son enfant la vie, le lait de son sein est l’aliment salutaire qui nourrit, fortifie et développe son faible corps […]. L’homme doit amour [et] reconnaissance à celui qui l’a engendré, à celle qui [l’a] fait naître. »— Une citation de  Extrait d’une lettre de Louis Riel à ses sœurs, datée du 14 juillet 1885

La collection permet de brosser le portrait d’une famille de 11 enfants et de montrer le rôle de Louis Riel au sein de cette fratrie en sa qualité d’aîné.

Selon Annie Murray, Louis Riel avait un réel sentiment d’appartenance à sa famille, et ses lettres donnaient toutes sortes de nouvelles de celle-ci, comme celles annonçant par exemple une naissance ou un décès. « L’amour qu’il porte à sa famille est assez incroyable, note-t-elle, tout comme la façon dont il salue affectueusement tout le monde. »

« [Ces lettres] montrent une autre dimension de Riel, celle qui le présente comme une personne plus entière, je dirais. »— Une citation de  Annie Murray, commissaire de l’exposition « Louis Riel écrit à la maison »

Une archive d'un texte manuscrit.
La collection acquise par l’Université de Calgary comprend 35 lettres et 2 carnets de notes personnels de Louis Riel.
PHOTO : FOURNIE PAR ANNIE MURRAY

Cindy Desrochers, directrice du Musée de Saint-Boniface, au Manitoba qui a vu naître Louis Riel en 1844, estime, elle aussi, que ces lettres offrent une perspective intéressante, notamment sur la façon dont Louis Riel et sa famille ont pu être en communication pendant plusieurs années, en dépit de tout ce qu’il lui est arrivé.

… montrant un côté plus humain

Outre l’aspect familial, les manuscrits montrent le côté plus humain de Louis Riel, selon Cindy Desrochers. On ne peut pas oublier que Louis Riel était un être humain avec une famille et des amis. Il a été exilé de son pays et cela a dû être difficile.

« Le fait qu’il y a des lettres [dans lesquelles] il parle à sa famille, disant des « bonjour » et que tout le monde lui manque, c’est touchant quand même et ça donne une perspective de Louis Riel comme personne, comme être humain et non seulement comme politicien. »— Une citation de  Cindy Desrochers, directrice, Musée de Saint-Boniface

Des notes manuscrites dans un carnet de notes.
La collection comprend aussi des pensées et des méditations de Louis Riel.
PHOTO : FOURNIE PAR ANNIE MURRAY

Tout en notant que la collection comprend aussi des pensées et des méditations, Annie Murray dit avoir été particulièrement touchée par l’une des lettres, celle adressée à son frère Joseph, avec qui il n’avait pas été en contact pendant deux ans, et dans laquelle il avait écrit : « Je suis marié maintenant et j’ai un enfant ».

La commissaire de l’exposition souhaite par ailleurs faire connaître ces lettres à l’occasion du Mois national de l’histoire autochtone, en juin, car les archives font partie, selon elle, du processus de réconciliationPlus nous les partageons, mieux nous nous comprenons les uns les autres, et mieux nous comprenons notre passé vraiment troublé.

Les lettres sont consultables sur le site web de l’Université de Calgary, avec des traductions disponibles pour les non-francophones. Pour les personnes qui auraient du mal à déchiffrer les manuscrits, ils ont tous été dactylographiés.

Avec les informations d’Athéna Couture et l’émission Calgary Eye Opener

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LE DROIT – Sébastien Pierroz, publié le 29 mai 2023

Liane Roy, présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada. (FCFA/FCFA)

CHRONIQUE / Les élections biennales se suivent et ne se ressemblent pas pour la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA). Vainqueure d’un scrutin serré en 2021 devant le président sortant Jean Johnson, l’Acadienne Liane Roy est cette fois réélue par acclamation à la tête de l’organisme porte-parole des francophones en contexte minoritaire.


Les élections au conseil d’administration qui auront lieu lors de la 48e assemblée générale annuelle le 10 juin prochain à Calgary ne verront aucun aspirant défier l’ex-sous-ministre adjointe au ministère de l’Éducation postsecondaire, de la Formation et du Travail et au ministère des Affaires intergouvernementales du Nouveau-Brunswick.

La dirigeante acadienne tire profit d’une fenêtre très favorable pour le million de Canadiens possédant le français comme langue maternelle et vivant en contexte minoritaire: la modernisation de la Loi sur les langues officielles vient d’être adoptée à la Chambre des communes, tandis que le Plan d’action sur les langues officielles sera bonifié de 1,3 milliard de dollars au cours des cinq prochaines années.

Preuve que les voyants sont au vert, la cible de 4,4% d’immigration francophone hors Québec a été atteinte en 2022, et ce pour la première fois depuis 20 ans.

D’un style discret, Liane Roy a sans doute bénéficié d’une image rassembleuse, là où son prédécesseur Jean Johnson pouvait se faire davantage abrasif. Dans l’ombre de la présidente, l’équipe de la FCFA, laquelle continue de s’agrandir, apparaît plus rodée que jamais. Son directeur général Alain Dupuis, en poste depuis six ans, incarne désormais une stabilité accompagnée d’un réseautage incessant auprès des élus à la Colline parlementaire.

Par ailleurs, aucun événement politique n’est venu phagocyter ces élections comme ce fut le cas en 2017. Les divisions des francophones consécutives à la nomination avortée de Madeleine Meilleur au poste de commissaire aux langues officielles avaient provoqué un scrutin très suivi, sur fond de tensions entre les différentes communautés.

Car c’est bien là la délicate mission de la présidente: rassembler les francophones de neuf provinces et de trois territoires avec un historique et des sensibilités multiples, mais aussi neuf organismes nationaux représentant différents secteurs d’activité.



Trois des cinq précédents présidents de la FCFA ont perdu leur poste en raison d’une élection défavorable.

Pour Liane Roy, la mission de conduire à bon port l’organisme en 2025, date de son cinquantième anniversaire pourrait être plus corsée qu’envisagée. L’application de la Loi sur les langues officielles, dont le vote définitif est actuellement entre les mains des sénateurs, constituera une première étape. Alors que cette la loi demeure «la moins respectée du Canada», la FCFA sera aussi en partie jugée sur l’efficacité du nouveau texte.

Second enjeu: l’immigration francophone. Rien n’indique que les chiffres du nombre de nouveaux arrivants restent si favorables, d’autant que ceux-ci demeurent tributaires du rouleau compresseur de l’assimilation et d’un taux de fécondité en baisse au Canada. Sur le terrain, les infrastructures scolaires et universitaires tardent à connaître un grand bond en avant.

Enfin, le Canada connaîtra possiblement d’ici les deux prochaines années une nouvelle élection fédérale qui ne manquera pas de susciter de nombreuses attentes.

Ces espoirs sont pourtant à hauteur du rôle du président de la FCFA: être la tête d’affiche d’un groupe représentant les intérêts linguistiques de plus de 3% des Canadiens (la FCFA estime certes à 2,8 millions le nombre de francophones en contexte minoritaire). Une manière d’affirmer que les francophones de Victoria à Cap-d’Espoir méritent mieux, et que la mission de Liane Roy est immensément précieuse.

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Sébastien Pierroz est journaliste et producteur pour la franchise d’actualité ONFR+ du Groupe Média TFO

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ONFR+ – Rudy Chabannes, publié le 22 mai 2023

LAFAYETTE – Ils viennent du Canada, des États-Unis, des Caraïbes ou encore d’Amérique latine… Une cinquantaine de francophones du continent débutent ce lundi la sixième université d’été du Centre de la francophonie des Amériques pour une semaine de formation et de partage d’expériences.

Lafayette reçoit pour la première fois l’université d’été du Centre de la francophonie des Amériques. Montage ONFR+

Mareva Cestor fait partie du voyage. Cette Franco-Ontarienne pose ses valises au bord de la rivière Vermilion avec l’envie d’explorer une culture à laquelle elle n’est pas encore familière. « J’ai découvert la francophonie ontarienne en immigrant en 2019 et j’ai bien envie d’en savoir plus maintenant sur l’histoire de la francophonie minoritaire en Louisiane. »

Au cours des jours à venir, au sein de l’Université de Louisiane et de son Collège des sciences humaines, elle étudiera la pluralité de la francophonie ainsi que ses aspects économiques et politiques. Ce rassemblement, qui pour la première fois se déroule hors du Canada, entend jeter un regard renouvelé sur la francophonie dans les Amériques.

Mareva Cestor y va aussi par curiosité professionnelle. Directrice du Carrefour des savoirs et de l’innovation de l’Université de l’Ontario français (UOF), elle espère du même coup créer des ponts afin d’ancrer son institution dans la francophonie américaine.

Mareva Cestor, Franco-Ontarienne et directrice du Carrefour des savoirs et de l’innovation de l’UOF. Crédit image : Vanessa Diosa

« La thématique de la diversité culturelle m’intéresse particulièrement », précise-t-elle. « Entendre les parcours des uns et des autres, comprendre leur relation à la langue française et savoir qu’on vit en français ailleurs sera enrichissant. »

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