Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.
FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 4 octobre 2023
Une tournée de spectacle-causerie se tiendra dans cinq régions de la Saskatchewan, du 18 au 27 octobre 2023, pour sensibiliser la communauté Fransaskoise à l’intimidation.
L’intimidation est très souvent un désastre pour les victimes. Ses effets néfastes sur la santé peuvent être plus prononcés dans le contexte de milieux minoritaires où presque tout le monde connait tout le monde.
C’est pour cette raison qu’un collectif d’organismes fransaskois organise une activité itinérante du 18 au 27 octobre pour contre le fléau de l’intimidation en milieu scolaire et communautaire.
Le spectacle-causerie aura lieu dans les régions de Moose Jaw, Regina, Gravelbourg, Prince Albert et Saskatoon. Selon le collectif regroupé autour du Partenariat provincial interculturel, l’événement représente une opportunité pour découvrir les différents aspects de l’intimidation sous forme de monologue théâtral.
L’objectif est d’explorer des pistes de solutions possibles pour jouer un rôle actif et avoir un impact positif face à une situation d’intimidation.
Le spectacle-causerie sera aussi présentée au sein des établissements scolaires du Conseil des écoles fransaskoises pour sensibiliser les élèves dans plusieurs localités de la province.
Il sera animé par Alain Pelletier, conférencier spécialisé sur les thématiques de l’intimidation et de la violence qui a à son actif plusieurs années d’expériences.
« Ces conférences destinées à nos écoles et à nos communautés, s’inscrivent dans les actions du Plan de développement global ( PDG) dans la lutte contre l’intimidation et la violence. Ces spectacles-causeries nous sensibilisent, nous touchent et nous permettent de bien réfléchir afin de créer une communauté bienveillante, inclusive, saine et sécuritaire », a déclaré le coordonnateur du projet Mieux-vivre ensemble, Napoléon Hatungimana.
Notons, enfin, que le Partenariat provincial interculturel est composé de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF), de la Communauté des Africains francophones de la Saskatchewan (CAFS), du Conseil culturel fransaskois (CCF) et du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF).
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Après une longue route de plus de 400 km, Inès arrive dans la grande région de Hearst, où la journaliste s’initie à une activité exigeante, mais essentielle: la plantation d’arbres.
Accompagnée de deux employées de la Hearst Forest Management, l’une des entreprises les plus influentes de la région, Inès apprend la bonne technique pour planter des épinettes. Ses nouveaux collègues l’aident à mieux comprendre l’importance de la reforestation dans cette région du nord, mais aussi les défis de recrutement dans cette industrie pourtant si capitale. Inès Rebei aura-t-elle le physique de l’emploi?
Ce reportage représente le deuxième épisode de notre série Micro & Boussole.
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WINNIPEG – La situation est inédite au Canada: Wab Kinew devient le premier autochtone issu d’une Première Nation à gouverner une province. Ainsi en ont décidé les électeurs manitobains appelés aux urnes ce mardi. La première ministre sortante a quant à elle échoué à reconduire au pouvoir le camp progressiste-conservateur pour un troisième mandat consécutif.
Après sept ans d’absence aux commandes de la province, le Nouveau Parti démocratique (NPD) revient aux affaires au Manitoba et formera un gouvernement majoritaire. Son chef, Wab Kinew, a fait tomber la sortante progressiste-conservatrice Heather Stefanson.
Selon les résultats non officiels, à l’heure où nous écrivions ces lignes, le NPD s’adjugeait 33 sièges (contre 18 avant la dissolution) à l’Assemblée législative du Manitoba, les progressistes-conservateurs 23 sièges (contre 35), les libéraux se contentant d’un député (contre 3), pour un total de 57 sièges en jeu au Parlement.
«Regardez ce que notre petite province a fait de grand !» a réagi Wab Kinew dans son discours de victoire. Il s’est ensuite adressé en premier lieu aux travailleurs de la santé, à la jeunesse et au monde des affaires.
«Vous qui travaillez dans la santé, on a besoin de vous pour construire quelque chose de spécial ici au Manitoba. Aux jeunes, je vous dis qu’on m’a donné une deuxième chance dans la vie et je veux croire que vous pourrez faire pareil. Ma vie est devenue meilleure quand j’ai cherché des raisons. Il y a une condition pour que ça marche: vous devez vouloir le faire.»
Et de conclure: «Il n’y a pas de défis que nous ne puissions surmonter quand on se présente unis, comme un seul Manitoba.»
Le NPD n’avait pas dirigé le Manitoba depuis la période 1999-2016 sous les gouvernements Gary Doer et Greg Selinger, un règne auquel Brian Pallister avait mis fin en 2016.
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Québécois d’origine française, Cédrick Pipitone a décidé d’organiser plusieurs voyages au Canada pour aller à la rencontre des francophones en milieu minoritaire. Féru de culture et de patrimoine, le jeune voyageur publie sur Francité une série d’articles de blogue pour revenir sur chacune de ses aventures et ses trouvailles avec ses cousins lointains d’Amérique.
Ce fut un grand plaisir de participer à l’inauguration du nouveau monument de la francophonie dans la magnifique petite ville d’Alfred à l’Est de l’Ontario.
Il était important pour moi de participer à cet événement dans le sillage de mes virées dans les communautés francophones et acadienne du Canada. Aussi bien en participant à la campagne de financement qu’en allant à la découverte d’Alfred et ses habitants, ce samedi 16 septembre 2023 lors du dévoilement du monument.
18 monuments francophones en Ontario
Pour rappel, une campagne de financement a été lancée, depuis deux ans, par le Comité du Monument de la Francophonie d’Alfred et de la région pour y construire un monument de la Francophonie à l’instar d’autres villes comme Prescott-Russell, Ottawa et d’autres villes. Ce nouveau monument vient s’ajouter aux 17 autres édifiés en Ontario au fil des années.
Une question s’impose toutefois. Un monument de la Francophonie en Ontario, qu’est-ce que c’est ? Il s’agit tout simplement d’un monument érigé pour célébrer la francophonie et rappeler la présence ainsi que les contributions des Franco-Ontariens au développement des communautés où ils vivent.
Au programme de cette magnifique journée : discours des principaux donateurs, des dignitaires, de l’organisatrice France Lamarche et d’autres personnalités politiques ainsi que la levée du drapeau Franco-Ontarien sur fond de la chanson « Mon beau drapeau » interprétée par Brian St-Pierre.
J’ai eu des frissons à voir ce magnifique drapeau se lever, de quoi me rappeler l’importance des générations actuelles et futures à continuer de promouvoir la culture Franco-Ontarienne.
Après la levée de drapeau, je me suis amusé à découvrir de plus près le monument et ses composantes. À commencer par un globe terrestre qui fait référence à la francophonie mondiale.
Vient ensuite un panneau girouette, représentant les liens entre les différents villages et villes francophones environnants. Le cœur quant à lui représente l’amour de la langue, la culture francophone et les racines Franco-Ontariennes. Enfin, des plaques avec le nom des principaux donateurs ainsi qu’une plaque principale contenant un texte présentant le monument.
Cet événement fut pour moi un moment mémorable partagé avec une communauté fière sous une journée magnifiquement ensoleillée.
Je donne rendez-vous à mes chers amis Franco-Ontariens pour le prochain monument de la francophonie de l’Ontario.
Natif de la France, Cédrick Pipitone est ingénieur confirmé des TI dans une compagnie aérienne. Après des études à l’École de technologie supérieure à Montréal, le jeune québécois d’adoption a décidé de rester au Québec pour en faire sa terre d’accueil. À la veille de sa demande de citoyenneté canadienne, Cédrick part à la découverte des francophones des milieux minoritaires lors d’événements culturels partout au Canada. « Ma réflexion m’a fait réalisé que ce qui me poussait à vouloir devenir citoyen, c’était ce lien indescriptible que je ressens avec la culture, l’histoire, les valeurs et les traditions canadiennes-françaises ».
FRANCITÉ
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RADIO-CANADA – Benjamin Vachet, publié le 1er octobre 2023
L’Association du Barreau canadien (ABC) presse le gouvernement fédéral d’adopter, une bonne fois pour toutes, la version française de la Constitution. Même si cette cause pourrait connaître des avancées devant les tribunaux en 2024, plusieurs intervenants jugent que le dossier progresse trop lentement.
L’ABC, qui représente quelque 36 000 avocats, juges, notaires, professeurs et étudiants en droit au Canada, a publié cette semaine une vidéo du groupe d’improvisation franco-ontarien Improtéine. La capsule, enregistrée en français et sous-titrée en anglais, relance un dossier qui traîne depuis des décennies.
La vidéo […] cherche non seulement à conscientiser le public concernant la réalité selon laquelle la majeure partie de la Constitution du Canada n’est pas officielle en français mais aussi à inviter les gens à contacter leurs députés pour leur demander de faire en sorte que la Constitution du Canada soit officiellement bilingue, explique la présidente de la Section des juristes d’expression française de common law de l’ABC, Me Naaila Sangrar, dans une déclaration écrite.
Ce n’est pas la première fois que l’ABC intervient dans ce dossier, rappelle Me Sangrar. Une résolution sur cette question a été adoptée en 2018 et l’Association a présenté plusieurs documents au gouvernement et aux parlementaires.
En 2019, dans une lettre adressée au ministre de la Justice de l’époque, David Lametti, l’ABC soulignait une contradiction frappante.
Alors que la Constitution garantit l’égalité de statut du français et de l’anglais et affirme que le Parlement doit promulguer les lois dans les deux langues officielles, la majorité des textes constitutionnels du Canada sont unilingues, écrivait l’Association.
71 % de la Constitution n’est pas bilingue
Parmi les 31 textes déclarés comme faisant partie de la Constitution du Canada, 22 textes, soit 71 %, ont été adoptés uniquement en anglais et n’ont toujours pas d’équivalent français officiel. Cela signifie qu’à ce jour, ils n’ont force de loi qu’en anglais.
L’article 55 de la Loi constitutionnelle de 1982 prévoyait pourtant que tous les textes constitutionnels devaient être rédigés en français dans les meilleurs délais et que toute partie suffisamment importante de la Constitution devait être déposée pour adoption dès qu’elle est prête.
Cette obligation est restée lettre morte, regrette le sénateur indépendant et leader adjoint du groupe des progressistes au Sénat, Pierre Dalphond.
Ça fait 41 ans! Il y a eu plusieurs gouvernements qui se sont succédé, des partis différents, des premiers ministres différents, et on attend toujours. Pour moi, c’est inacceptable!
J’aimerais que les parlementaires et le gouvernement respectent leurs engagements constitutionnels.
Une citation de Pierre Dalphond, sénateur
En mars 2022, à l’initiative du sénateur Dalphond, la Chambre haute a adopté une motion rappelant au gouvernement son engagement d’avoir une Constitution entièrement bilingue.
Quelques mois plus tard, en mai, le sénateur a apostrophé Ginette Petitpas Taylor, alors ministre des Langues officielles, lors de son passage devant le Sénat.
Il souhaitait que la nouvelle Loi sur les langues officielles comprenne l’obligation pour le gouvernement de faire rapport chaque année des efforts déployés pour obtenir une Constitution bilingue.
Son souhait n’a finalement pas été exaucé, même si la ministre avait assuré que le ministre Lametti reconnaissait son devoir de préparer et de proposer aux fins de communication une version française des lois constitutionnelles qui n’ont pas encore été officialisées dans cette langue et que le travail se poursuivait au ministère de la Justice.
Crainte politique
L’immobilisme politique a convaincu Serge Joyal, un ancien collègue du sénateur Dalphond, et François Larocque, professeur de droit et titulaire de la Chaire de recherche sur la francophonie canadienne en droits et enjeux linguistiques à l’Université d’Ottawa, de saisir les tribunaux.
Quand le politique manque au rendez-vous, quand les élus ont trop peur de donner suite à une obligation juridique claire, il revient aux tribunaux de se prononcer, justifie M. Larocque.
Si le Canada est un pays réellement bilingue, il faudrait que la Constitution le reflète.
Une citation de François Larocque, professeur de droit à l’Université d’Ottawa
Une partie du travail a déjà été faite, souligne-t-il. Une version française a été soumise par le Comité de rédaction constitutionnelle française en 1990, mais elle n’a jamais été déposée devant le Parlement, malgré des discussions entamées avec les provinces au cours de ces années-là.
Les années 1990 ont eu leur impact. Il y a eu une certaine fatigue constitutionnelle qui s’est installée après le référendum de 1995, après les accords échoués du lac Meech et de Charlottetown, analyse le professeur de droit. On dirait que tout ce qui ressemblait, touchait ou se rapprochait de la Constitution, personne ne voulait en parler.
Le sénateur Dalphond ne comprend pas cette crainte.
La réalité, c’est qu’on ne modifie pas la Constitution. On ne fait qu’ajouter une version française qui aura valeur [juridique] comme la version anglaise, dit-il, applaudissant la démarche de MM. Joyal et Larocque devant la Cour supérieure.
Joint par Radio-Canada, le bureau du nouveau ministre de la Justice, Arif Virani, a redirigé les questions vers le Ministère lui-même.
Dans une réponse écrite, ce dernier explique que le dépôt pour adoption par proclamation du gouverneur général relève autant des gouvernements provinciaux et des assemblées provinciales que du gouvernement fédéral, du Sénat et de la Chambre des communes.
Cependant, pour le sénateur Dalphond, puisqu’une partie de la Constitution ne concerne que le Parlement fédéral, elle pourrait directement être adoptée par les deux chambres sans passer nécessairement par les provinces.
Du nouveau en 2024?
Entamée en 2019, cette cause juridique pourrait bientôt connaître des avancées, selon M. Larocque.
Dans l’année qui vient, on va voir du mouvement.
La situation actuelle n’empêche pas le système judiciaire de fonctionner, souligne le sénateur Dalphond, qui, avant d’entrer à la Chambre haute, a été juge à la Cour supérieure du Québec, puis juge à la Cour d’appel du Québec. Mais dans son travail, M. Larocque en constate les effets.
Lorsque j’enseigne les textes constitutionnels à mes étudiants, je dois leur dire : « On ne peut pas se fier à la version française officieuse qui est disponible sur le site web du gouvernement du Canada. On doit malheureusement s’en remettre uniquement à la lecture du texte anglophone », raconte-t-il.
Le ministère souligne que depuis le 24 mars 2021, une nouvelle version française des lois constitutionnelles de 1867 à 1982, fondée sur les recommandations du rapport de 1990, se trouve sur le site Web de la législation du ministère de la Justice.
Il ne s’agit pas d’une version française « définitive », mais on trouve à un seul endroit des documents constitutionnels en français à titre de référence pour les avocats et les juristes, indique Ian McLeod, de la Direction des communications du ministère de la Justice du Canada.
Nous espérons que cette publication saura susciter un intérêt pour cette question importante et encourager la poursuite des échanges entre interlocuteurs en vue de l’adoption de la version française des textes constitutionnels, conclut le Ministère.
En attendant, M. Larocque salue la démarche de l’ABC pour sensibiliser le public face à une situation qui, selon lui, devient de plus en plus gênante et indéfendable.
Cette démarche est d’autant plus utile, ajoute-t-il, que beaucoup de ses collègues, avocats comme juges, ignorent eux-mêmes qu’en 2023, cette question n’est toujours pas réglée.
Pour sa part, le sénateur Dalphond promet qu’il n’en a pas terminé avec ce dossier.
C’est un projet sur lequel je travaille par petites doses. Ça prend quand même un certain niveau de préparation. Mais j’ai du temps, il me reste encore plusieurs années au Sénat.
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ONFR+ – Lila Mouch-Essers, publié le 23 septembre 2023
[LA RENCONTRE D’ONFR+]
VANIER – Kimberley Paradis est une jeune francophone de Vanier. Le 15 septembre dernier, elle a reçu le Prix David C. Onley, une récompense offerte par la lieutenante-gouverneure de l’Ontario, Elizabeth Dowdeswell, qui termine bientôt son mandat. Depuis son entrée à l’université, Kimberley Paradis s’est battue pour des politiques d’accessibilité. Elle a entre autres dirigé des programmes de science, de technologie et d’ingénierie d’une façon qui aborde des questions sur l’équité, la diversité et l’inclusion. Aujourd’hui étudiante en droit, elle travaille à l’analyse des politiques et évalue l’impact de la législation sur les communautés LGBTQ+.
« Le 15 septembre dernier, vous avez reçu un prix lors de la Journée de l’héritage des lieutenants-gouverneurs, le Prix David C. Onley pour le leadership en matière d’accessibilité. Cette journée récompense des personnes qui luttent pour améliorer la vie des Ontariens. Quelle est votre lutte ?
Quand j’ai étudié en génie informatique à l’Université d’Ottawa, j’ai adoré. J’adore la technologie. Par contre, je trouvais qu’on faisait avancer l’innovation de façon très rapide, pour avoir des technologies plus rapides et meilleures. Mais qu’en faisant ça, on causait beaucoup de dommages envers la société, les personnes et l’environnement. Je trouvais qu’on n’avait pas assez de régulation envers la technologie pour quand même préserver l’innovation, tout en pensant aux gens. Alors, j’ai voulu étudier en droit pour vraiment combiner les deux.
Quelle a été votre réaction en recevant cette reconnaissance ?
Quand j’ai eu l’appel et que la personne m’a dit, « félicitations, vous avez gagné un prix », je pense que ma première réaction, c’était : « Vraiment ? »
Lors de la cérémonie, je ne comprenais toujours pas. J’écoutais les biographies des autres récipiendaires, ce sont des gens incroyables. Puis, quand ça a été mon tour, j’étais tellement concentrée par la procédure, j’ai reçu le prix des mains de la lieutenante-gouverneure et du ministre Raymond Cho, alors je n’écoutais pas du tout ma biographie. Finalement, dans une entrevue avec CBC, on m’a fait réécouter un bout de ma biographie et je me suis dit : « Attends minute, peut-être que je comprends pourquoi j’ai gagné, maintenant. »
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ONFR+ – Pascal Vachon, publié le 28 septembre 2023
OTTAWA – Le Bloc québécois veut forcer le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) à consulter le gouvernement du Québec et les minorités francophones lors de sa prise de décisions et de réglementations.
La formation politique a déposé le projet de loi C-354 qui modifierait à même la mission du CRTC en ajoutant une couche de consultation supplémentaire. Cela protégerait «la spécificité culturelle du Québec et les marchés francophones», est-il écrit dans le projet de loi.
Ça complète une demande tardive du gouvernement du Québec au projet de loi C-11 adopté au printemps dernier. Ce dernier modernise la Loi sur la radiodiffusion, avec pour but d’obliger le financement et la promotion du contenu canadien par les plateformes comme Netflix, Spotify et YouTube. Elle donne des pouvoirs accrus au CRTC en plaçant les plateformes de diffusion en ligne sous l’autorité réglementaire de l’organisme.
Le député bloquiste Martin Champoux estime que la modification que souhaite apporter son parti permettra aux minorités francophones d’avoir «un droit de regard supplémentaire» que de ce qui est actuellement dans la Loi. Ceux-ci pourront par la suite participer de manière active au processus en faisant connaître leurs revendications auprès de leurs gouvernements provinciaux, plaide-t-il.
«Honnêtement, c’est un projet de loi qui ne fait pas de mal à personne. Il n’y a personne qui va faire de compromis. Ça satisfait le Québec et les francophones hors Québec, du moins c’est le but. Alors je pense que ça sera une démonstration de mauvaise foi si ça ne passe pas», dit-il en entrevue.
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ONFR+ – Inès Rebei, publié le 25 septembre et mis à jour le 27 septembre 2025
SUDBURY – Le Prix de la francophonie de l’Association canadienne-française de l’Ontario (ACFO) du grand Sudbury revient cette année à la militante Germaine Paquette, qui se voit remettre cette distinction au courant du fameux Banquet de la francophonie, tradition sudburoise de retour après plusieurs années de pandémie.
«Pourquoi moi ?» réagit celle qui est devenue la 41e récipiendaire du Prix avant d’ajouter avec un trémolo dans la voix: «Ça m’a vraiment touchée que ma communauté, ma famille francophone, me reconnaisse.» Elle succède ainsi à Amélie Hien, première femme noire à avoir remporté le trophée.
Originaire de Hallébourg, au nord de Cochrane, et installée à Azilda, celle qui est la maman du populaire chanteur et comédien sudburois Stéphane Paquette, a enseigné durant 35 ans en plus de ses implications bénévoles au sein de plusieurs organismes.
Parmi les expériences qui l’ont le plus marquée, son passage de deux ans à Wawa où elle venait de débuter sa carrière d’enseignante. C’est là, dit-elle, qu’elle a réalisé le fossé existant entre les anglophones, très majoritaires, de la région et les francophones, qui à l’époque ne maîtrisaient pas la langue de Shakespeare.
Elle a décidé d’offrir gratuitement en soirée, sans grande attente, des cours de français pour adultes. «J’ai été agréablement surprise, ça a été un grand succès», se souvient-elle.
Une résistante des premiers temps
Retraitée depuis 23 ans, elle a fait longtemps partie du conseil d’administration (CA) du Centre de santé communautaire du Grand Sudbury.
Un autre incident, comme elle l’appelle, l’a amenée sur le premier plan de la résistance franco-ontarienne: Une lettre du ministre de la Santé et des Soins de longue durée, ministre de l’Énergie et de l’Infrastructure et vice-premier ministre de l’Ontario, George Smitherman, envoyée au CA du centre, au sein duquel elle siégeait, et qui obligeait ce dernier à devenir bilingue sous peine de voir son financement coupé.
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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 26 septembre 2023
Dévoilés hier par le Commissariat aux langues officielles (CLO), ces portraits, qui s’appuient sur le plus récent Recensement de 2021, illustrent la place des langues officielles à l’échelle du pays selon différents contextes.
Ci-après la déclinaison des populations canadiennes dans chaque province et territoire selon trois sous groupes : les unilingues anglophones, les unilingues francophones et les bilingues.
Cette deuxième infographie présente les chiffres et les pourcentages des locuteurs de chaque langue, en plus de détailler l’usage fait de la langue à la maison et au travail ou l’instruction ainsi que le statut de langue maternelle.
Quant à elle, cette troisième infographie précise la première langue officielle parlée au Canada et au Québec. Fait important à noter, le français est la première langue officielle parlée pour 3,5% de canadiens en dehors du Québec, soit 992 305 canadiennes et canadiens.
Historique des langues officielles
Depuis les temps immémoriaux, les peuples autochtones sont établis sur le territoire que l’on appelle aujourd’hui le Canada. Leurs langues, les premières parlées sur le territoire, se chiffrent aujourd’hui à plus de 70.
Années 1400 et 1500 : avec l’arrivée de pêcheurs, de commerçants et d’explorateurs européens, on parle le français, l’anglais et d’autres langues européennes sur la côte est du territoire.
1599-1608 : établissement d’une présence française durable sur le territoire qui deviendra le Canada, notamment à Tadoussac (1599), en Acadie (1605) et à Québec (1608).
1610-1670 : établissement d’une présence anglaise durable sur le territoire qui deviendra le Canada, notamment à Terre-Neuve (1610) et dans la baie d’Hudson (1670).
1763 : au terme de la guerre de Sept Ans, la Nouvelle-France est cédée à la Grande-Bretagne.
1774 : l’Acte de Québec reconnaît la foi catholique et le Code civil français dans la colonie.
1791 : l’Acte constitutionnel autorise la tenue d’une assemblée élue dans le Haut-Canada (Ontario) et le Bas-Canada (Québec), et le français et l’anglais sont reconnus comme les langues de la législature du Bas-Canada.
1848-1849 : le français et l’anglais sont reconnus comme les langues de la législature de la province du Canada-Uni (Québec et Ontario) et du conseil d’Assiniboia (Manitoba).
1867 : adoption de l’Acte de l’Amérique du Nord britannique, qui reconnaît le français et l’anglais comme langues du Parlement et des tribunaux de la nouvelle fédération du Canada.
Fin du XIXe siècle : le système de pensionnats, qui visait à assimiler les peuples autochtones en éliminant leurs langues et leurs cultures, prend de l’ampleur partout au Canada. Ces écoles, opérées principalement en anglais, mais aussi en français, auront un effet dévastateur sur les langues autochtones à travers le pays.
Début du XXe siècle : un nombre de plus en plus important d’immigrants parlant d’autres langues viennent s’établir au Canada.
1920-1930 : des mesures modestes sont adoptées en reconnaissance du bilinguisme fédéral, y compris des timbres et de la monnaie bilingues.
1969 : à la suite de la Commission royale d’enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme, le gouvernement canadien adopte la Loi sur les langues officielles, qui reconnaît le français et l’anglais comme langues officielles du pays, affirme leur égalité au Parlement et dans les tribunaux fédéraux, donne le droit aux fonctionnaires de travailler dans la langue officielle de leur choix et crée le poste de commissaire aux langues officielles, entre autres. Le Nouveau-Brunswick adopte une loi similaire.
1982 : rapatriement de la constitution canadienne à laquelle est enchâssée une charte des droits et libertés, qui reconnaît constitutionnellement le français et l’anglais comme langues officielles du Canada et qui affirme les droits linguistiques en matière d’éducation pour les francophones et les anglophones à travers le pays. La nouvelle constitution affirme également les droits autochtones et le multiculturalisme.
1988 : la Loi sur les langues officielles fédérale est modernisée.
Années 1990 : à la suite du jugement de la Cour suprême dans l’affaire Mahe c Alberta, des minorités de langue officielle à travers le pays se voient confier la gestion de leurs écoles.
2003 : premier Plan d’action pour les langues officielles, une stratégie quinquennale du Gouvernement du Canada en matière de langues officielles.
2019 : adoption de la Loi sur les langues autochtones, qui vise à maintenir, à revitaliser et à promouvoir les langues autochtones, notamment par la création du poste de commissaire aux langues autochtones. La nouvelle loi affirme également que les droits des peuples autochtones énoncés dans la constitution de 1982 comprennent les droits reliés à leurs langues.
2023 : le gouvernement fédéral modernise à nouveau la Loi sur les langues officielles.
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ONFR+ – Sandra Padovani, Lila Mouch-Essers, Inès Rebei et Rudy Chabannes, publié le 25 septembre et mis à jour le 26 septembre 2023
La communauté a célébré le Jour des Franco-Ontariens ce lundi à travers l’ensemble de la province. La cérémonie qui avait lieu à Sudbury était la première depuis le refus du financement de l’université. À Toronto, c’était aussi une première pour la mairesse Olivia Chow et le président de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario, Fabien Hébert.
Sous un ciel estival à Queen’s Park, le lever de drapeau a été marqué par l’absence de Caroline Mulroney, la ministre des Affaires francophones, pour cause d’un conflit d’agenda. C’est le directeur général de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) Peter Hominuk qui a officié la cérémonie devant une foule enthousiaste de francophones et de francophiles.
Tour à tour, Ted Arnott, le président de l’Assemblée législative, la députée progressiste-conservatrice de Newmarket-Aurora et adjointe à la ministre de la Santé Dawn Gallagher Murphy, la députée libérale d’Ottawa-Vanier Lucille Collard, le chef du Parti vert Mike Schreiner et le président de l’AFO Fabien Hébert se sont exprimés sur l’importance de la célébration de la communauté franco-ontarienne.
Guy Bourgouin, porte-parole néodémocrate des Affaires francophones et député de Mushkegowuk-Baie James, a donné à son tour un discours édifiant sur le symbole de ce Jour des Franco-Ontariens: «Ce drapeau vert et blanc est bien plus qu’un simple symbole. Il incarne notre identité et notre histoire, fière de plus de 400 ans de présence française en Ontario.»
Et d’ajouter: «Aujourd’hui marque le 48ᵉ anniversaire du premier lever de drapeau franco-ontarien, le 25 septembre 1975, qui représente un sentiment d’appartenance et de fierté. Au fil des siècles, notre communauté a célébré plusieurs victoires, a participé à la construction de l’Ontario, mais au fil des siècles, notre communauté a été confrontée à de nombreux défis. Notre histoire est une histoire de résilience. Plus de 400 ans plus tard, les francophones sont toujours en Ontario. Plus de 1,5 million d’Ontariens parlent le français couramment, dont une communauté vibrante de 795 760 Franco-Ontariens.»
Une quarantaine de propriétaires côtiers se sont rencontrés à Bas Cap-Pelé, au Nouveau-Brunswick, pour discuter des façons d’affronter les ouragans et autres tempêtes de plus en plus fréquentes dans cette région. Un groupe est né : Côte Vivante Cap-Acadie.
Ces citoyens, qui ont donné samedi un nom à leur groupe, sont nombreux à avoir vu leurs berges lourdement endommagées et ont connu des inondations lors du passage de la tempête post-tropicale Fiona en 2022.
Malgré tout, ils décident de rester et de faire face aux éléments, dans un esprit de solidarité entre voisins côtiers.
La retraitée Andréa Leblanc est l’une des personnes qui étaient à la rencontre samedi.
Je suis ici parce que j’essaye de protéger nos berges et de se protéger contre le climat qui va devenir de pire en pire, clame-t-elle. Je me suis établie à Cap-Acadie, à Grand Barachois, et j’ai vécu les deux ouragans [Dorian 2019 et Fiona 2022] depuis.
L’Ouragan Fiona a causé des infiltrations d’eau dans le sous-sol d’Andréa Leblanc en 2022, causant des dommages se chiffrant à 15 000 $. Si ses assurances ont aidé à payer la note, elle appréhende maintenant ce qu’il en sera si une tempête encore plus forte frappe la région.
On veut protéger notre mur de pierre qu’on a fait refaire deux fois en quatre ans. On avait déjà consulté quelqu’un en Nouvelle-Écosse qui est experte en ça, elle nous avait conseillé de planter des rosiers sauvages et des herbes de dune pour essayer de retenir et solidifier le sol, partage Andréa Leblanc.
Première petite victoire, Andréa Leblanc a trouvé lors de la rencontre un voisin qui va lui donner des rosiers qu’elle pourra planter.
Se préparer et s’entraider
L’entraide est un des grands objectifs du groupe Côte Vivante Cap-Acadie. D’ailleurs, un projet de serre de plantes indigènes déjà en gestation dans la région avec le Centre culturel de Cormier Village a été présenté aux propriétaires, samedi.
Ce qu’on veut faire c’est établir une serre régionale et une pépinière qui se spécialise dans les plantes natives […] pour les projets de restauration des berges, explique Charles Thibodeau, résident de Cormier-Village et président du Centre culturel et sportif de Cormier Village.
C’est quelque chose qui est très difficile à trouver. Il n’y a pas d’expertise au Nouveau-Brunswick, donc, c’est ça qu’on essaye aussi d’établir à Cormier Village, poursuit-il.
Ce projet pourrait voir le jour d’ici 2025 et produire annuellement de 5000 à 10 000 plantes dites anti-érosion.
Les membres du groupe souhaitent aussi utiliser les réseaux sociaux pour permettre aux propriétaires de communiquer entre eux en cas de besoin.
[Si] une madame toute seule qui a besoin d’aide pour aller chercher des sacs de sable, là il va y avoir avec un groupe Facebook pour donner l’information, et si on a une heure ou deux aller pour donner de l’aide, donne en exemple Andréa Leblanc.
Par ailleurs, un grand nombre des participants de la rencontre de samedi ont aussi voulu parler de l’aménagement du territoire. Paul Landry, l’instigateur de Côte Vivante Cap-Acadie, s’est dit surpris par l’ampleur de l’intérêt que ce dossier a suscité.
Ils veulent que la municipalité prenne un rôle de leadership pour avoir plus de restrictions associées à l’aménagement du territoire. La question des arbres est revenue constamment, les propriétaires disent qu’il n’y a absolument aucune restriction et les gens peuvent couper tout ce qu’ils veulent, relate-t-il.
D’autres idées, comme d’appeler les gouvernements à instaurer des allègements fiscaux pour encourager les propriétaires à investir dans des barrières naturelles plus résistantes, sont aussi ressorties lors des échanges de samedi. La prochaine rencontre de Côte Vivante Cap-Acadie est prévue au printemps.
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ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 22 septembre 2023
C’est le Jour des Franco-Ontariens ce lundi et de nombreux événements se dérouleront partout en province pour souligner le fait français en situation linguistique minoritaire. Entre les levers de drapeau et les spectacles festifs, toutes les occasions sont bonnes pour se rassembler. Voici quelques endroits où souligner notre fierté franco-ontarienne dans les prochains jours.
Ottawa et l’Est
Dans la capitale, la communauté se rassemble dès ce soir pour l’Apéro franco du Mouvement d’implication francophone d’Orléans (MIFO). Les portes ouvrent dès 16h30 pour un rassemblement gratuit incluant le lever du drapeau franco-ontarien à 17h50. Toute la soirée, les visiteurs pourront participer à la création d’une œuvre collective, supervisés par l’Ottavienne Carole Ince, dont le travail est présentement exposé à la galerie Eugène Racette du MIFO.
La Ville d’Ottawa procédera à une cérémonie de lever du drapeau dès 9h lundi matin, devant l’entrée de l’édifice historique situé sur la rue Elgin. Le drapeau vert et blanc flottera aussi sur les terrains de plusieurs édifices municipaux pour la journée du 25 septembre. Les fameuses lettres géantes OTTAWA du Marché By s’illumineront de vert et de blanc pour l’occasion.
Une vitrine hommage à Gisèle Lalonde sera inaugurée lundi à l’école secondaire publique portant son nom. Des membres de sa famille seront présents pour cet événement qui débutera à 11h15. La militante franco-ontarienne est décédée en juillet 2022.
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ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 16 septembre et mis à jour le 20 septembre 2023
[LA RENCONTRE D’ONFR]
Il y a cinq ans, Suzanne Kemenang a fondé Terre d’accueil, la seule maison d’édition canadienne à publier uniquement des auteurs immigrants. Une véritable mission de vie pour celle qui a grandi au Cameroun et qui a fait de la région de Durham sa nouvelle maison.
« Qu’est-ce qui vous a menée à étudier en édition à l’Université de Sherbrooke (UdS)?
Je suis arrivée au Canada en 2007. J’ai étudié à l’université Concordia, mais ma formation très théorique ne me permettait pas de trouver facilement du travail. Je voulais quelque chose de concret qui allait englober mes acquis.
Pourquoi avoir choisi le Canada?
Je suivais mon mari. J’avais entendu beaucoup de préjugés, surtout par rapport au célèbre froid canadien. Je n’avais pas d’attentes. Je partais de mon pays, je laissais ma famille, mais j’étais ouverte à recommencer une nouvelle vie, tout simplement. Mon mari était surpris. Il disait que pour quelqu’un qui venait directement d’Afrique (il est Africain aussi, mais a grandi en France), je ne semblais pas émerveillée par l’Occident. C’était une transition normale.
Et pourquoi l’Ontario?
Au Québec, il y a une sélection rigoureuse pour les immigrants économiques. On nous fait venir avec de belles promesses de travail dans notre domaine. J’ai vécu une grosse désillusion. J’ai travaillé pour des centres d’appels, j’ai été réceptionniste… ça ne correspondait pas aux compétences que j’avais. On me disait : tu devrais t’estimer heureuse et ne pas te plaindre.
On sort de nos pays la crème de la crème. Ce n’est pas pour venir se faire dire qu’on nous rend un service en nous embauchant au salaire minimum. Si le Québec n’est pas en mesure de reconnaître ma valeur, j’irai ailleurs.
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ONFR+ – Lila Mouch-Essers, publié le 21 et mis à jour 2023
OTTAWA – Une rencontre extraordinaire a eu lieu ce jeudi 21 septembre et un nouveau conseil d’administration est sur le point de faire son entrée. Les membres de la Société franco-ontarienne de l’autisme ont remué ciel et terre depuis l’annonce de la fermeture de l’organisme la semaine passée.
Depuis le 14 septembre, les parents, le conseil d’administration et l’ancienne direction de la Société franco-ontarienne de l’autisme (SFOA) se mobilisent pour trouver des solutions et sauver l’organisme d’aide aux familles et aux enfants atteints d’autisme.
Sur un groupe Facebook, Statégies pour sauver la SFOA, plusieurs membres et amis de l’organisme franco-ontarien s’affairent chaque jour à contacter des politiciens, la Ville d’Ottawa et la communauté afin de contribuer à la survie de la SFOA.
Ce jeudi soir, près de 50 personnes se sont jointes à une assemblée générale extraordinaire présidée par Alain Vachon de la firme Discitus, lui-même étant accrédité en gouvernance avec la Gouvernance Professionals of Canada.
Lisa LeBlanc et Salebarbes sont les artistes acadiens les plus souvent nommés au 45e Gala de l’Association du disque, de l’industrie et du spectacle du Québec, l’ADISQ.
C’est un plébiscite pour Lisa LeBlanc et son album Chiac Disco. L’auteure-compositrice-interprète de Rogersville est nommée dans huit catégories.
On la retrouve en lice pour album de l’année – succès populaire, artiste de l’année, spectacle de l’année, artiste féminine de l’année, chanson de l’année avec Dans l’jus, conception d’éclairage et projection de l’année, mise en scène et scénographie de l’année et sonorisation de l’année.
Lisa LeBlanc a déjà remporté un Félix pour Chiac Disco l’année dernière dans la catégorie album pop de l’année. En 2012, elle avait également été sacrée révélation de l’année au gala de l’ADISQ.
Le populaire groupe Salebarbes, composé des frères Éloi et Jonathan Painchaud, de Kevin McIntyre, de Georges Belliveau et Jean-François Breau, lorgne sur cinq Félix.
Ils sont sélectionnés dans les catégories spectacle de l’année, spectacle de l’année – variété, album de l’année – succès populaire avec Gin à l’eau salée, chanson de l’année avec Gin à l’eau salée et groupe ou duo de l’année. Une catégorie que le groupe a déjà remporté l’année dernière.
Salebarbes a également obtenu le Félix d’Album traditionnel de l’année en 2020. Parmi les autres nominations d’artistes acadiens, on retrouve Caroline Savoie (album folk avec Bruits blancs), Julie Aubé (album Folk avec Contentement), Laurie LeBlanc (album multilingues avec Long weekend), Julie & Dany (album multilingue avec Julie & Dany), ainsi que Annie Blanchard – en duo avec Maxime Landry – (album réinterprétation avec Jolene and the Gambler).
L’événement principal se tiendra le dimanche 5 novembre, à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des arts de Montréal. L’animation est confiée à l’humoriste Louis-José Houde.