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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 1er novembre 2023

Parmi les cinq nouveaux sénateurs nommés hier figure Réjean Aucoin, avocat de profession et chef de file apprécié par les membres de la communauté acadienne de Chéticamp et de la Nouvelle-Écosse.

L’Acadie et la francophonie canadienne peuvent compter désormais sur un nouvel allié au Sénat.

Nommé parmi cinq sénateurs des provinces maritimes le mardi 31 octobre, Réjean Aucoin est une figure connue et reconnue des milieux acadiens en Nouvelle-Écosse et ailleurs.

Le natif de Chéticamp est un avocat qui a à son actif plus de trente ans d’expérience. Avant de pratiquer le droit, Réjean Aucoin a été tour à tour journaliste, réalisateur radio, écrivain et agent de développement communautaire.

De 2004 à 2007, il a également siégé en tant que commissaire à temps partiel à la Commission des libérations conditionnelles du Canada.

« Son plus grand atout est qu’il connait très bien les communautés acadiennes de la Nouvelle-Écosse », commente Liane Roy, présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA).

Au chapitre de l’engagement bénévole, Réjean Aucoin est infatigable. Il fonde en 1994 l’Association des juristes d’expression française de la Nouvelle-Écosse, où il agit actuellement comme président sortant.

Il est également le président fondateur du Conseil économique de Chéticamp.

« Ces deux organismes ont beaucoup aidé au développement et à la vitalité de la communauté acadienne de la région », lit-on dans une biographie publié par le cabinet du premier ministre Justin Trudeau.

À l’échelle nationale, la ferveur de Réjean Aucoin pour la francophonie est tout aussi forte puisqu’il a été vice-président de la Fédération des associations de juristes d’expression française de common law, vice-président de la Société nationale de l’Acadie, vice-président de la Fédération acadienne de la Nouvelle-Écosse, vice-président du Fonds canadien de la radio communautaire et président de l’Alliance des radios communautaires du Canada.

Son travail et son implication lui ont valu de nombreuses distinctions, dont le Prix du juriste de l’année 2017 de l’Association des juristes d’expression française de la Nouvelle-Écosse, le Prix de développement communautaire de l’Association du barreau canadien, division Nouvelle-Écosse, et le Prix intervenant communautaire de l’Alliance des radios communautaires du Canada.

Il a également été désigné bénévole de l’année par la Société Saint-Pierre de Chéticamp et récipiendaire du certificat du mérite Léger-Comeau de la Fédération acadienne de la Nouvelle-Écosse. Réjean Aucoin a été nommé conseiller du Roi en 2014. Il détient un baccalauréat spécialisé en service social et un baccalauréat en droit de l’Université de Moncton.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 30 octobre 2023

André Blais et Melinda Chartrand du Conseil scolaire catholique Mon Avenir (CCS MonAvenir) ont raflé deux prix nationaux à l’occasion du 33e Congrès de la Fédération nationale des conseils scolaires francophones (FNCSF), tenu du 26 au 28 février à Sudbury en Ontario.

De gauche à droite, Mark Power, de la firme Juristes Power, la lauréate du prix Jean-Robert-Gauthier 2023, Melinda Chartrand, et le président de la FNCSF Simon Cloutier. Gracieuseté

Comme le veut la tradition, la FNCSF décernent chaque année le prix Edgar-Gallant et le prix Jean-Robert-Gauthier pour récompenser la contribution remarquable d’un individu à l’essor de l’éducation francophone en milieu minoritaire.

À noter que le premier est attribué aux directions générales tandis que le second concerne les conseillers scolaires.

André Blais, un gestionnaire connu et reconnu dans le Grand Toronto  

C’est André Blais, directeur général sortant du CSC Mon Avenir, qui s’est vu attribué le prix Edgard-Gallant.

Originaire de Chelmsford en Ontario, le récipiendaire du prix a occupé la fonction de direction générale pendant huit ans avant d’annoncer sa retraite en juin 2023 après une riche carrière professionnelle en éducation s’étalant sur trois décennies.

« Durant son mandat, les communautés de Caledon, Scarborough, Stouffville, Milton, Etobicoke et Peterborough ont eu accès à de nouvelles écoles alors qu’à Oakville et Cambridge, les écoles secondaires ont été agrandies. », peut-on lire dans un communiqué de la FNCSF.

De plus, André Blais a initié des projets pour la construction d’une nouvelle école secondaire à Vaughan et d’une école élémentaire à Cobourg.  

Grâce à son leadership, le CSC Mon Avenir compte aujourd’hui plus d’une soixantaine d’écoles que fréquentent plus de 16 000 élèves de la grande région Torontoise incluant la péninsule du Niagara et la baie Georgienne.

Chaque année, le Regroupement national des directions générales de l’éducation #RNDGE décerne le prix Edgar-Gallant à une direction générale francophone qui a contribué de façon remarquable à l’essor de l’éducation en français en milieu minoritaire – Gracieuseté

Le gestionnaire récemment retraité a effectué des études à l’Université Laurentienne et à l’Université d’Ottawa, où il a étudié à la Faculté d’éducation et a obtenu une maîtrise en administration scolaire.

Il a été tour à tour enseignant, directeur d’école, directeur du Service de la programmation et surintendant de l’éducation avant de devenir directeur général du CSC Mon Avenir.

« Je tiens à remercier mes collègues pour cette très grande reconnaissance. Quel honneur d’être sélectionné par des collègues tout aussi méritants ! Je tiens à les remercier pour les années de soutien et les féliciter pour leur engagement envers l’apprentissage et l’épanouissement des jeunes francophones partout au Canada » a déclaré André Blais.

Créé en 2002 en hommage à Edgar Gallant, le prix Edgar-Gallant récompense chaque année une direction générale dans le milieu éducatif en situation minoritaire.

Décrit par la FNCSF comme fonctionnaire respecté et administrateur chevronné, Edgar Gallant a joué un rôle de premier plan dans l’établissement des droits de gestion scolaire des francophones en contexte minoritaire au pays. Edgar Gallant est décédé en 2019.

Melinda Chartrand, une conseillère scolaire dévouée

Pour sa part, le prix Jean-Robert-Gauthier a été descerné à Melinda Chartrand qui œuvre elle-aussi au Conseil scolaire catholique Mon Avenir.

Élue pour la première fois comme conseillère scolaire, elle a œuvré au CSC Mon Avenir à titre de présidente, puis de vice-présidente pendant 10 ans pour la promotion et la défense des droits des francophones à une éducation catholique de qualité dans leur langue.

Ses faits d’armes au service de l’éducation francophone en milieu minoritaire sont très nombreux.

« En 2008, à la suite d’un vaste processus de consultations amorcé par son conseil scolaire, les inscriptions ont augmenté de 2 à 3 % chaque année pendant 10 ans, avec en prime, un rapprochement entre les écoles et leur communauté. Elle est également parvenue en 2014, après des revendications soutenues auprès de sa province, à obtenir du financement pour une école pouvant accommoder 700 élèves et pour un centre communautaire.», indique la FNCSF dans un communiqué.

Ayant les droits éducatifs des francophones tatoués sur le cœur, madame Chartrand s’est démarquée comme élue scolaire tant au niveau national, provincial que local.

Élue pour la première fois comme conseillère scolaire du Csc MonAvenir, elle y a œuvré à titre de présidente, puis de vice-présidente pendant 10 ans pour la promotion et la défense des droits des francophones à une éducation catholique de qualité dans leur langue.

Madame Chartrand a su faire preuve d’un leadership rassembleur. En 2008, à la suite d’un vaste processus de consultations amorcé par son conseil scolaire, les inscriptions ont augmenté de 2 à 3 % chaque année pendant 10 ans, avec en prime, un rapprochement entre les écoles et leur communauté.

Elle est également parvenue en 2014, après des revendications soutenues auprès de sa province, à obtenir du financement pour une école pouvant accommoder 700 élèves et pour un centre communautaire.

À la tête du conseil d’administration de l’Association franco-ontarienne des conseils scolaires catholiques (AFOCSC), Madame Chartrand a permis notamment la mise en place d’un nouveau système de négociations plus efficace.

Très active en matière de sensibilisation, elle participe activement aux rencontres de représentation avec les élus provinciaux et nationaux. Et elle est à l’origine de la création d’un comité de démarchage rassemblant les présidences des conseils membres de l’AFOCSC. Elle a également pris part aux négociations pour le passage de la gouvernance du Consortium Centre Jules-Léger aux mains de la communauté franco-ontarienne.

Madame Chartrand a aussi siégé au conseil d’administration de la FNCSF pendant 7 ans, dont deux comme présidente.

Décrite par la FNCSF comme femme généreuse, engagée et persévérante, Melinda Chartrand poursuit le legs du sénateur Jean Robert Gauthier, ardent défenseur des droits des francophones en contexte minoritaire.

« Je suis très reconnaissante de recevoir ce prix que j’accepte au nom de tous, car nous formons une équipe de gens, dévoués, déterminés et engagés. Nous venons vraisemblablement tous et toutes, d’une souche francophone qui nous a stimulé à jouer un rôle dans l’essor de l’éducation en français au Canada », a-t-elle déclaré lors de la réception du prix.

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RADIO-CANADA – Publié le lundi 30 novembre 2023

La ville d’Edmundston, au Nouveau-Brunswick, va accueillir la 45e finale des Jeux de l’Acadie en 2026, a annoncé la société organisatrice à l’occasion de son colloque qui s’est déroulé en fin de semaine.

La finale 2026 des Jeux de l’Acadie aura lieu à Edmundston au Nouveau-Brunswick.
PHOTO : JEUX DE L’ACADIE/PHIL DRAY

L’annonce réjouit le maire d’Edmundston, Éric Marquis. Tout sera prêt pour accueillir les jeunes athlètes des quatre coins de l’Acadie.

C’est qu’on a un rassemblement de toutes nos infrastructures sportives et de nos écoles dans un lieu très restreint. On prend par exemple la Cité des jeunes, l’Université de Moncton campus d’Edmundston et le Collège communautaire du Nouveau-Brunswick qui se trouvent tous autour de l’Édupôle, la piste et la pelouse, le Centre Jean-Daigle, indique Éric Marquis.

Éric Marquis, maire d’Edmundston, se réjouit d’accueillir la finale 2026 des Jeux de l’Acadie. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / MATHILDE PINEAULT

Tout cela facilitera le nouveau format de la finale en deux blocs essayé l’été dernier à Memramcook.

Ça nous permet d’accueillir des groupes de gens, que ce soit sur un bloc d’une semaine ou sur deux blocs à l’intérieur d’une semaine ou un peu plus. Donc, on n’entrevoit pas de défis à ce niveau-là, ajoute M. Marquis.

La cérémonie d’ouverture de la 41e finale des Jeux de l’Acadie, le 1er juillet 2022 à Quispamsis au Nouveau-Brunswick.
PHOTO : RADIO-CANADA / FÉLIX ARSENEAULT

Des centaines de bénévoles organisent chaque année les compétitions régionales et la finale des Jeux de l’Acadie. La finale aura lieu à Bouctouche en 2024 et à Dieppe en 2025.

La finale, qui s’étend sur quelques jours, rassemble habituellement jusqu’à 1500 personnes, principalement des athlètes, des artistes et leurs entraîneurs.

Justin Guignard prend les rênes de la Société des Jeux de l’Acadie

La Société des Jeux de l’Acadie a un nouveau président, Justin Guignard, élu en fin de semaine.

Le plus important pour moi, c’est d’offrir aux jeunes de l’Acadie une expérience inoubliable, et surtout de leur offrir une expérience où ils seront valorisés, où ils auront la chance de se présenter dans la discipline de leur choix, de monter sur un plateau et d’avoir un peu de reconnaissance de ce côté-là, explique Guignard.

Justin Guignard, nouveau président de la Société des Jeux de l’Acadie, est un enseigne de musique. (Photo d’archives)
PHOTO : ISABELLE DUGUAY

Enseignant de formation, Justin Guignard était vice-président du développement artistique à la Société des Jeux de l’Acadie ces dernières années.

Avec les renseignements de l’émission Le téléjournal Acadie

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RADIO-CANADA – Publié le 23 octobre 2023

Plusieurs librairies néo-brunswickoises ont mis la clé sous le paillasson ces dernières années. Malgré ce constat, les acteurs du monde littéraire présents au Salon du livre de Dieppe ce week-end restent optimistes quant à la survie de leur industrie.

Le Salon du livre de Dieppe, au Nouveau-Brunswick, a lieu du 19 au 22 octobre 2023.
PHOTO : RADIO-CANADA

Dans un monde de plus en plus virtuel, la survie du livre physique se pose avec acuité, selon le Dr Léonard Goguen, auteur.

On peut aller chez l’éditeur, les gens achètent des versions numériques de livre, on achète en ligne, souligne-t-il.

Alors que les livres prennent de l’espace physique, le numérique permet d’avoir des livres sans avoir besoin de bibliothèque extérieure parce qu’à l’intérieur de mon iPad, j’ai une multitude de livres, dit-il.

Le Dr Léonard Goguen est auteur du livre « Le bonheur vous appartient », publié aux Éditions de la Francophonie.
PHOTO : RADIO-CANADA / BABATUNDE LAWANI

Pour la propriétaire des éditions Bouton d’or Acadie, Louise Imbeault, il ne faut pas sonner le glas trop vite.

On a dit ça autrefois quand la télé et la radio sont arrivées que le livre allait mourir, rappelle-t-elle. Rien qu’à regarder ici au salon, il y a des dizaines et des dizaines de titres différents, donc les gens continuent d’acheter.

Louise Imbeault, propriétaire des éditions Bouton d’or Acadie.
PHOTO : RADIO-CANADA / BABATUNDE LAWANI

Il y a beaucoup de gens qui attendent les salons du livre pour acheter ou quand ils vont en voyage ils vont en profiter pour acheter en ce moment, croit pour sa part la propriétaire de la librairie La Grande Ourse, Annie Bourdages.

Annie Bourdages, propriétaire de la librairie La Grande Ourse.
PHOTO : RADIO-CANADA / BABATUNDE LAWANI

Lecture et écoresponsabilité

Plusieurs lecteurs écoresponsables tentent de réduire leur empreinte carbone.

Dans cet esprit, est-ce qu’acheter un livre en ligne ou une version numérique est plus profitable à l’environnement que d’opter pour des ouvrages imprimés?

Si on commande nos livres ailleurs, on utilise encore plus d’énergie que de juste aller le chercher à la librairie du coin, estime l’autrice Cindy Roy.

Cindy Roy est autrice jeunesse. Elle a aussi créé le personnage de la bien connue fée conteuse Féeli tout.
PHOTO : RADIO-CANADA

Une opinion que partage l’auteur Paulin Ngweth. Si je prends le cas de Bezos, [Amazon] pollue plus que tout le monde parce que ses avions décollent presque chaque seconde pour aller distribuer des livres dans le monde, lance-t-il.

Paulin Ngweth, auteur du livre « Nouveau-Brunswick est en état de mort cérébrale : un coma arrive très bientôt. »
PHOTO : RADIO-CANADA / BABATUNDE LAWANI

S’il est indéniable que le numérique a modifié les habitudes de lecture chez plusieurs, l’industrie du livre en Acadie demeure confiante quant à l’avenir du livre papier.

De l’avis des personnes interrogées au Salon du livre de Dieppe, de façon unanime, seule la culture de lecture est essentielle, au final.

D’après le reportage de Babatundé Lawani

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ONFR+ – Pascal Vachon, publié le 18 octobre et mis à jour le 19 octobre 2023

Le gouvernement fédéral a annoncé qu’il reconduisait partiellement le financement accordé à la Fête nationale de l’Acadie pour 2024, quelques mois après un cri de cœur des organisateurs.

Archives ONFR+

En août, les promoteurs de l’événement annuel avaient levé le drapeau rouge au moment où le gouvernement Trudeau avait mis fin à ce financement pour 2024. Ces derniers demandaient au fédéral de rectifier le tir, et ce rapidement en raison des mois de préparatifs nécessaires en vue du 15 août.

Depuis 2019, le fédéral investit 500 000 $ annuellement pour la Fête nationale acadienne. Patrimoine canadien a annoncé ce mercredi qu’une somme de 250 000 $ serait allouée pour la tenue d’une dizaine d’activités gratuites dans le cadre des célébrations, est-il indiqué dans le communiqué de l’annonce.

« Et donc aux 500 000 $, on confirme aujourd’hui le 250 000 $ qui est destiné aux fêtes communautaires pour la journée de la Fête nationale de l’Acadie… On sait que c’est important pour les communautés locales, donc je suis très contente de faire cette annonce-là », a commenté au Parlement la ministre du Patrimoine, Pascale St-Onge, entourée de certains de collègues libéraux acadiens et de l’Atlantique.

S’il s’agit d’un premier pas dans la bonne direction, la Société nationale de l’Acadie (SNA) souligne que la moitié manquante est ce qui permet d’assurer le financement du spectacle télévisé le jour de la Fête nationale de l’Acadie.

« La fête de la Saint-Jean-Baptiste, elle est diffusée chaque année », compare son président Martin Théberge. Il y a donc une inquiétude que ce financement ne revienne pas et c’est une de nos grandes questions.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 12 octobre 2023

Pour faire face à la pénurie d’enseignants au Nouveau-Brunswick, le District scolaire francophone Sud a commencé à déployer son programme de recrutement à l’international, en embauchant deux enseignantes du Maroc.

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Les communautés francophones et acadienne en milieu minoritaire manquent d’enseignants.

Face à cette pénurie, les conseils scolaires francophones cherchent constamment des solutions.

Sur le court terme, le recrutement d’enseignants expérimentés dans les pays de la francophonie s’avère une solution payante. C’est le cas du District scolaire francophone Sud (DSFS), le plus grand conseil scolaire francophone au Nouveau-Brunswick, comptant de 38 écoles et 17000 élèves.

« Après avoir participé à Destination Canada, à Paris et à Rabat, l’équipe de recrutement du DSFS a embauché deux enseignantes brevetées, Majdouline El Azzouzi et Nassima Titouah, les deux premières par le biais du Programme d’embauche et d’accueil de personnes enseignantes recrutées à l’international », indique le DSFS dans un communiqué publié le 4 octobre.

Pour faciliter leur intégration, les deux enseignantes ont bénéficié de sessions d’information avant leur arrivée ainsi qu’un appui personnalisé pour les accueillir en août 2023 à Fredericton, leur ville d’affectation.

Mieux encore, les deux nouvelles enseignantes seront épaulées et encadrées par des enseignants à la retraite afin de les familiariser aux spécificités du système scolaire du Nouveau-Brunswick.

« Nous sommes enchantés d’accueillir Mme El Azzouzi et Mme Titouah dans notre district. Leur arrivée marque une étape significative dans le Programme d’embauche et d’accueil de personnes enseignantes recrutées à l’international, en plus de témoigner de notre ferme engagement envers la diversité et l’inclusion. Ce programme est un exemple concret de la manière dont nous pouvons répondre à nos besoins en main-d’œuvre en embrassant la richesse de la diversité. », a déclaré Monique Boudreau, directrice générale du DSFS.

Du coté des enseignantes, les deux nouvelles recrues semblent satisfaites de l’accueil qui leur a été réservé, en croire leurs témoignages.

« Ma première rencontre avec les collègues était si respectueuse. Tout le personnel avait une certaine chose à partager avec moi et je ne me sentais pas différente ni seule ici, car ma nouvelle école est certainement unique. », témoigne Majdouline El Azzouzi.

« Malgré les défis initiaux, et grâce au superbe accueil de mes collègues, leur aide et leurs conseils, je peux vous dire que je me sens épanouie et fière de pouvoir contribuer à façonner les futurs citoyens francophones du Nouveau-Brunswick et de continuer à œuvrer dans ce domaine qui me passionne tant », fait savoir Nassima Titouah.

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RADIO-CANADA – Publié le 10 octobre 2023

Les avocats Stephen J. Doucet et Maya Hamou sont nommés juges à la Cour du Banc du Roi au Nouveau-Brunswick.

Les avocats Stephen J. Doucet et Maya Hamou sont nommés juges à la Cour du Banc du Roi au Nouveau-Brunswick.
PHOTO : GETTY IMAGES / GWENGOAT

Le ministre de la Justice et procureur général du Canada, Arif Virani, a annoncé ces nominations mardi. Elles surviennent dans un contexte de pénurie de juge. La juge en chef de la Cour du Banc du Roi du Nouveau-Brunswick alertait récemment sur la gravité de la situation dans la province.

Trois postes à temps plein étaient à pourvoir dont un depuis deux ans. Une situation qui entraîne des délais dans le traitement des dossiers, selon elle. Il ne reste donc plus qu’un seul poste à combler.

Stephen J. Doucet, avocat à Bouctouche, devient juge à Miramichi, et Maya Hamou, agente d’audience au ministère de la Justice et de la Sécurité publique, devient juge à Moncton. Ils sont tous deux diplômés de l’Université de Moncton, entre autres.

Le juge Doucet compte 29 ans d’expérience en tant qu’avocat, notamment dans les domaines du droit de la famille, du droit des successions et du droit immobilier. Il a été président de la Commission de recours de la santé mentale au Nouveau-Brunswick et membre de la Commission d’appel en matière d’évaluation et d’urbanisme du Nouveau-Brunswick.

La juge Maya Hamou compte près d’une dizaine d’années d’expérience au Bureau du procureur général du Nouveau-Brunswick. Devenue agente d’audience au ministère de la Justice et de la Sécurité publique en 2019, elle a notamment tenu des audiences d’urgence en vertu de la Loi sur l’intervention en matière de violence entre partenaires intimes et à titre d’adjudicatrice de la Cour des petites créances.

Les deux nouveaux juges ont aussi été membres ou dirigeants de divers comités du Barreau du Nouveau-Brunswick et du Barreau canadien.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 10 octobre 2023

Formé par des artistes québécois et acadiens, le groupe Salebarbes s’est vu décerné le Prix Acadie-Québec 2023, le vendredi 6 octobre 2023 à la fin d’un concert du groupe à l’Assomption dans la région de Lanaudière.

« Acadie ou Québec, c’est la même aventure française dans les Amériques et la même volonté d’affirmer la fierté de la langue française, en plus du goût de fêter en français ».

C’est en ces termes élogieux, que le ministre de la Langue française Jean-François Roberge a commenté la remise du prix Acadie-Québec au groupe Salebarbes à la fin d’un concert organisé dans la soirée du vendredi à l’Assomption dans la région de Lanaudière.

Pour rappel, Salebarbes a impressionné, dès la sortie de son premier album en 2019, le public francophone au Québec, en Acadie et un peu partout au Canada.

La valorisation de la langue française et de la culture francophone est au cœur de l’œuvre du groupe qui a sorti récemment son troisième album « À boire deboutte ». Sur son site officiel, Salebarbes ne s’en cache pas.

« Le groupe s’est harnaché l’énergie brute et festive du répertoire cadien, avec une dose d’humour teintée d’espoir. L’espoir de redonner un peu de fierté et le goût de fêter en français. Une sorte de réappropriation culturelle. Une déportation à l’envers. », peut-on lire dans la présentation du projet musical mené par Éloi et Jonathan Painchaud, Kevin McIntyre, George Belliveau et Jean-François Breau.

La chanson Good lord a franchi la barre de 2 millions de vues sur Youtube

« Le choix du lauréat est tout à fait naturel. Le groupe Salebarbes représente, selon nous, l’ultime personnification de l’Acadie, du Québec, de l’Acadie au Québec et du Québec en Acadie. », a déclaré pour sa part Martin Théberge, président de la Société Nationale de l’Acadie (SNA).

Créé en 2006 par la Commission permanente de concertation Acadie-Québec, le prix Acadie-Québec reconnaît l’apport remarquable de personnes et d’organismes de l’Acadie et du Québec à l’établissement et à la consolidation des relations entre les deux peuples.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 6 octobre 2023

Incontournable pour les éditeurs et les lecteurs acadiens, le Salon du livre de la péninsule acadienne revient pour une 20e édition du 5 au 8 octobre à Shippagan au Centre Rhéal Cormier.

La romancière québécoise Gabrielle Filteau-Chiba au Salon – Gracieuseté

« 20 ans… ça fait secousse ». Tel est le thème de la 20 édition du Salon du livre de la péninsule acadienne qui s’est ouvert hier à Shippagan au Nouveau-Brunswick.

Selon le conseil d’administration du Salon, présidé par Lisette Cormier Noël, cet évènement littéraire réitère l’importance de promouvoir la lecture et la littératie comme outil de développement individuel et collectif.


Une armada composée de plus d’une vingtaine d’autrices et d’auteurs de l’Acadie, du Québec et de la francophonie canadienne seront à l’honneur de cette 20 édition avec une programmation variée.

Affiche du Salon

Comme il est crucial pour la communauté acadienne de la péninsule de transmettre la passion pour les lettres et la langue française aux jeunes générations, le Salon aura un grand volet jeunesse autour duquel les auteurs rencontreront des élèves et enseignants francophones de la région.


De plus, une multitude d’activités se dérouleront dans plusieurs lieux de la Péninsule acadienne et plusieurs conférences auront lieu à l’Université de Moncton, campus de Shippagan. Entre autres, la communauté est invitée à participer à une rencontre d’inspiration Louise Portal à La P’tite Église de Shippagan ou encore d’une grande entrevue avec la comédienne Marina Orsini.

Les participants pourront aussi prendre part à des ateliers d’écriture, des réflexions sur le sens donné à sa vie ou encore en connaître plus sur le FBI avec Marc Ruskin, agent spécial du FBI à la retraite.

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RADIO-CANADA – Publié le 29 janvier 2023

Le Centre d’apprentissage des langues du Collège communautaire du Nouveau-Brunswick (CCNB) lance le microcertificat national en enseignement du français langue seconde.

Souhaël Bouallagui (directeur de la Formation continue et du campus de Halifax de l’Université Sainte-Anne), Nicole Poirier (doyenne associée du Centre d’apprentissage des langues du CCNB) et Pierre Bourgoin (doyen associé, CCNB).
PHOTO : GRACIEUSETÉ : CCNB

Le programme national bénéficie de l’expertise d’un comité composé de centres de formation, d’universités et de collèges situés à travers le pays.

« C’est un programme qui peut se faire à temps partiel », exprime la doyenne associée au Centre d’apprentissage des langues du CCNB, Nicole Poirier. « Ce sont des modules flexibles et accessibles. »

Le logo du Collège communautaire du Nouveau-Brunswick.
PHOTO : RADIO-CANADA

Cette formation fait figure de pionnière dans le domaine au Canada. Elle vise le développement des compétences chez les personnes instructrices de français langue seconde en milieu minoritaire.

Selon Mme Poirier, l’intérêt est manifeste et depuis mercredi, plusieurs personnes se sont renseignées sur cette formation.

« On aimerait recevoir au moins une centaine d’enseignants », précise-t-elle.

Offert à distance, le programme national comprend 18 modules et la durée maximale de la formation est de 135 heures.

Il y a actuellement une pénurie de plus de 10 000 enseignants de français langue seconde à travers le Canada, indique dans un communiqué la coordonnatrice aux formations linguistiques du Centre d’apprentissage des langues du CCNB, Hélène Rochon. Ce manque de travailleurs fait donc en sorte que l’intérêt pour ce type de formation en enseignement est grand, dit-elle.

Ce programme s’adresse aux personnes, situées à travers le Canada, qui possèdent un diplôme postsecondaire et manifestent de l’intérêt pour l’enseignement du français.

Le microcertificat national en enseignement du français langue seconde va soutenir l’immigration francophone dans toutes les provinces canadiennes, a assuré la doyenne associée au Centre d’apprentissage des langues du CCNB, Nicole Poirier.

La mise sur pied du microcertificat est rendue possible grâce à la contribution financière d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada.

Avec des informations de La matinale

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 26 septembre 2023

Dévoilés hier par le Commissariat aux langues officielles (CLO), ces portraits, qui s’appuient sur le plus récent Recensement de 2021, illustrent la place des langues officielles à l’échelle du pays selon différents contextes.

Ci-après la déclinaison des populations canadiennes dans chaque province et territoire selon trois sous groupes : les unilingues anglophones, les unilingues francophones et les bilingues.

Cette deuxième infographie présente les chiffres et les pourcentages des locuteurs de chaque langue, en plus de détailler l’usage fait de la langue à la maison et au travail ou l’instruction ainsi que le statut de langue maternelle.

Quant à elle, cette troisième infographie précise la première langue officielle parlée au Canada et au Québec. Fait important à noter, le français est la première langue officielle parlée pour 3,5% de canadiens en dehors du Québec, soit 992 305 canadiennes et canadiens.

Historique des langues officielles

  • Depuis les temps immémoriaux, les peuples autochtones sont établis sur le territoire que l’on appelle aujourd’hui le Canada. Leurs langues, les premières parlées sur le territoire, se chiffrent aujourd’hui à plus de 70.
  • Années 1400 et 1500 : avec l’arrivée de pêcheurs, de commerçants et d’explorateurs européens, on parle le français, l’anglais et d’autres langues européennes sur la côte est du territoire.
  • 1599-1608 : établissement d’une présence française durable sur le territoire qui deviendra le Canada, notamment à Tadoussac (1599), en Acadie (1605) et à Québec (1608).
  • 1610-1670 : établissement d’une présence anglaise durable sur le territoire qui deviendra le Canada, notamment à Terre-Neuve (1610) et dans la baie d’Hudson (1670).
  • 1763 : au terme de la guerre de Sept Ans, la Nouvelle-France est cédée à la Grande-Bretagne.
  • 1774 : l’Acte de Québec reconnaît la foi catholique et le Code civil français dans la colonie.
  • 1791 : l’Acte constitutionnel autorise la tenue d’une assemblée élue dans le Haut-Canada (Ontario) et le Bas-Canada (Québec), et le français et l’anglais sont reconnus comme les langues de la législature du Bas-Canada.
  • 1848-1849 : le français et l’anglais sont reconnus comme les langues de la législature de la province du Canada-Uni (Québec et Ontario) et du conseil d’Assiniboia (Manitoba).
  • 1867 : adoption de l’Acte de l’Amérique du Nord britannique, qui reconnaît le français et l’anglais comme langues du Parlement et des tribunaux de la nouvelle fédération du Canada.
  • Fin du XIXe siècle : le système de pensionnats, qui visait à assimiler les peuples autochtones en éliminant leurs langues et leurs cultures, prend de l’ampleur partout au Canada. Ces écoles, opérées principalement en anglais, mais aussi en français, auront un effet dévastateur sur les langues autochtones à travers le pays.
  • Début du XXe siècle : un nombre de plus en plus important d’immigrants parlant d’autres langues viennent s’établir au Canada.
  • 1920-1930 : des mesures modestes sont adoptées en reconnaissance du bilinguisme fédéral, y compris des timbres et de la monnaie bilingues.
  • 1969 : à la suite de la Commission royale d’enquête sur le bilin­guisme et le biculturalisme, le gouvernement canadien adopte la Loi sur les langues officielles, qui reconnaît le français et l’anglais comme langues officielles du pays, affirme leur égalité au Parlement et dans les tribunaux fédéraux, donne le droit aux fonctionnaires de travailler dans la langue officielle de leur choix et crée le poste de commissaire aux langues officielles, entre autres. Le Nouveau-Brunswick adopte une loi similaire.
  • 1982 : rapatriement de la constitution canadienne à laquelle est enchâssée une charte des droits et libertés, qui reconnaît constitutionnellement le français et l’anglais comme langues officielles du Canada et qui affirme les droits linguistiques en matière d’éducation pour les francophones et les anglophones à travers le pays. La nouvelle constitution affirme également les droits autochtones et le multiculturalisme.
  • 1988 : la Loi sur les langues officielles fédérale est modernisée.
  • Années 1990 : à la suite du jugement de la Cour suprême dans l’affaire Mahe c Alberta, des minorités de langue officielle à travers le pays se voient confier la gestion de leurs écoles.
  • 2003 : premier Plan d’action pour les langues officielles, une stratégie quinquennale du Gouvernement du Canada en matière de langues officielles.
  • 2019 : adoption de la Loi sur les langues autochtones, qui vise à maintenir, à revitaliser et à promouvoir les langues autochtones, notamment par la création du poste de commissaire aux langues autochtones. La nouvelle loi affirme également que les droits des peuples autochtones énoncés dans la constitution de 1982 comprennent les droits reliés à leurs langues.
  • 2023 : le gouvernement fédéral modernise à nouveau la Loi sur les langues officielles.

Source : Commissariat aux langues officielles du Canada

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RADIO-CANADA – Publié le 18 septembre 2023

Le film acadien produit par l’Office national du film (ONF) Croque-mort. C’est beau la vie! a reçu dimanche soir le prix Gémeaux de la meilleure émission ou série documentaire dans la catégorie société.

Le film « Croque-mort. C’est beau la vie! », du réalisateur Georges Hannan, a remporté le prix Gémeaux de la meilleure émission ou série documentaire dans la catégorie société. Ci-dessus : l’usine de fabrication de cercueils Victoriaville & Co. L’image est tirée du film.
PHOTO : OFFICE NATIONAL DU FILM DU CANADA

Le film était en compétition face au documentaire québecois Je vous salue salope, l’émission de Radio Canada Laissez nous raconter, l’émission de Noovo Amour sans limite et la deuxième saison de la série de TV5 En marge du monde.

Pour le réalisateur du film, Georges Hannan, la reconnaissance de son travail par ce prix est assez bouleversanteJ’ai pas beaucoup dormi la nuit dernière, concède-t-il au lendemain de sa victoire, au micro de l’émission La matinale.

Son film est une plongée avec humour dans une industrie méconnue : celle des pompes funèbres. Le réalisateur suit des croque-morts et leur donne la parole pour démystifier la mort. On ne rit pas de la mort, mais on rit de notre relation avec la mort, explique Georges Hannan.

Georges Hannan lors du tournage du documentaire « Croque-mort. C’est beau la vie! ».
PHOTO : GRACIEUSETÉ : BERNARD FOUJERE

Ce projet, sur un sujet encore tabou, a vu le jour grâce à la productrice Christine Aubé, de l’ONF. Elle a cru en ce projet. J’ai essayé de vendre ça ailleurs, mais le monde ne le voyait pas ou trouvait ça trop macabre ou ne comprenait pas où je voulais aller avec ça, raconte le réalisateur acadien.

Son documentaire est également l’un des premiers films acadiens à être récompensé aux prix Gémeaux qui célèbrent les meilleures créations télévisuelles du Canada francophone. Pour Georges Hannan, c’est vraiment excitant et un honneur de porter cette chose-là.

Ça me rend triste aussi. Ça a prit 38 ans pour qu’on soit reconnu à Montréal.

Une citation deGeorges Hannan, réalisateur

J’espère que ça ne prendra pas un autre 38 ans avant qu’on soit reconnu de nouveau. Il y a quand même des films incroyables qui sont tournés en Acadie, poursuit le documentariste actuellement en tournage au Québec pour un nouveau projet.

Durée de 6 minutes 58 secondes6:58

L’année dernière, le documentaire a été récompensé par le prix de la meilleure œuvre acadienne au Festival international du cinéma francophone en Acadie (FICFA).

Avec des informations de l’émission La Matinale

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RADIO-CANADA – Publié le 10 septembre

La province promet de faire du sentier Great Coastal Trail un attrait de classe mondiale.

Terre-Neuve-et-Labrador annonce 7 M$ pour construire le Great Coastal Trail, un sentier de 850 km dans le nord-ouest de Terre-Neuve. (Photo d’archives)
PHOTO : GETTY IMAGES / SWISSMEDIAVISION

Un nouveau sentier de randonnée pédestre et de cyclisme de 850 kilomètres est proposé dans le nord-ouest de l’île de Terre-Neuve.

Le sentier baptisé Great Coastal Trail sera situé dans la Grande Péninsule du Nord.

Le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador a annoncé dimanche par communiqué un engagement de 7 millions de dollars pour sa construction.

Le tracé proposé du sentier Great Coastal Trail, dans la Grande Péninsule du Nord.
PHOTO : RADIO-CANADA

La province ambitionne d’en faire un attrait de classe mondiale. On espère qu’il améliorera la qualité de vie et la santé, en plus de stimuler l’économie, créer des emplois, et stimuler un accroissement de la population en attirant de nouveaux résidents et en retenant ceux qui habitent déjà la région.

Une histoire française

La région comporte par ailleurs un nombre de lieux importants pour l’histoire française dans la province.

Une histoire que l’autrice Françoise Enguehard espère voir valorisée.

Il y avait des endroits merveilleux, des fours à pain, le centre d’interprétation de la pêche française à Terre-Neuve à Conche, la tapisserie du French Shore. Il y a énormément des choses pour valoriser cette histoire dans des lieux qui sont très isolés, a-t-elle dit en entrevue.

La femme de lettres est d’avis que l’on doit faire une place à cette histoire unique.

Selon Gerry Byrne, le ministre de l’Immigration, de la Croissance de la population et des Compétences, la valorisation de l’héritage français de cette région sera une priorité dans le développement du sentier, et les francophones y seront impliqués.

Nous nous engageons à offrir aux francophones des services dans leur langue. C’est une demande raisonnable et nous y répondrons, a déclaré le ministre.

Gerry Byrne dit que le sentier sera développé au cours des 10 prochaines années

D’après le reportage de Kyle Mooney

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RADIO-CANADA – Publié le 14 septembre 2023

Deux institutions acadiennes ont confirmé jeudi un partenariat qui, espère-t-il, pourra aider à résoudre un problème de manque de main-d’œuvre et de recrutement de travailleurs.

Un point de service d’UNI Coopération financière situé à Eel River Crossing, au Nouveau-Brunswick, le 30 août 2023.
PHOTO : RADIO-CANADA / SERGE BOUCHARD

UNI Coopération financière et le Collège communautaire du Nouveau-Brunswick (CCNB) s’associent pour offrir aux étudiants un programme alternant travail et études.

Le président et chef de la direction d’UNI Coopération financière, Camille Thériault, affirme que ce partenariat est un pas vers l’augmentation de la main-d’œuvre disponible. Des jeunes qui pourront faire leurs études, avoir un stage rémunéré chez UNI et ensuite de très, très bonnes possibilités d’avoir une carrière chez nous, a-t-il affirmé.

Le Collège communautaire du Nouveau-Brunswick à Campbellton. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / SERGE BOUCHARD

Il s’agit d’un partenariat de cinq ans en vigueur immédiatement dans tous les campus francophones.

Cette collaboration permettra à des étudiantes et étudiants d’apprendre leur métier dans un environnement de travail dans un contexte réel, suggèrent le CCNB et UNI dans un communiqué commun annonçant l’entente.

Trois succursales d’UNI sont présentement fermées. L’institution financière dit que cette situation est causée par un manque d’employés.

La succursale d’UNI Coopération financière située à Eel River Crossing, au Nouveau-Brunswick, était fermée le 30 août 2023.
PHOTO : RADIO-CANADA / SERGE BOUCHARD

Selon UNI, les points de service fermés en ce moment dans la province devraient rouvrir vendredi.

On sait qu’il y a des défis, on ne se cache pas, on accepte le blâme, a déclaré Camille Thériault Il faut être avant-gardiste il ne faut pas être réactionnaire tout le temps.

D’après le reportage de Mathilde Pineault

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RADIO-CANADA – Publié et mis à jour le 12 septembre 2023

La journaliste Anne-Marie Parenteau prendra la barre de la nouvelle émission culturelle télévisée La billetterie Acadie sur les ondes de Radio-Canada, dès l’automne.

«La billetterie Acadie» ne sera pas un calendrier d’événements à surveiller : l’émission ira à la rencontre des créateurs.
PHOTO : RADIO-CANADA

Avec ses vastes connaissances des arts et de la culture, la journaliste Anne-Marie Parenteau ira à la rencontre de créateurs de l’Atlantique.

J’ai toujours eu à cœur de mettre en valeur le travail de nos artistes! Il n’y a pas de meilleurs ambassadeurs pour l’Acadie. Je suis choyée et émue de pouvoir continuer de les faire rayonner!

Une citation de Anne-Marie Parenteau

Au programme : des entrevues en profondeur, des capsules, des découvertes ainsi qu’un regard neuf sur les institutions et artisans bien connus du domaine de la culture en Acadie.

Anne-Marie Parenteau prend une pause de son travail comme journaliste à l’émission de radio «L’heure de pointe» pour participer à ce nouveau projet télévisé.
PHOTO : RADIO-CANADA

Réalisée par Alain Arseneau, La billetterie Acadie sera en ondes sur ICI TÉLÉ dès le samedi 30 septembre à 19 h 30 (20 h à Terre-Neuve) et en reprise les lundis sur ICI ARTV à 16 h 30 (17 h à Terre-Neuve).

Elle sera également disponible en rattrapage sur ICI TOU.TV.

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