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RADIO-CANADA – Publié et mis à jour le 12 septembre 2023
La journaliste Anne-Marie Parenteau prendra la barre de la nouvelle émission culturelle télévisée La billetterie Acadie sur les ondes de Radio-Canada, dès l’automne.
Avec ses vastes connaissances des arts et de la culture, la journaliste Anne-Marie Parenteau ira à la rencontre de créateurs de l’Atlantique.
J’ai toujours eu à cœur de mettre en valeur le travail de nos artistes! Il n’y a pas de meilleurs ambassadeurs pour l’Acadie. Je suis choyée et émue de pouvoir continuer de les faire rayonner!
Une citation de Anne-Marie Parenteau
Au programme : des entrevues en profondeur, des capsules, des découvertes ainsi qu’un regard neuf sur les institutions et artisans bien connus du domaine de la culture en Acadie.
Réalisée par Alain Arseneau, La billetterie Acadie sera en ondes sur ICI TÉLÉ dès le samedi 30 septembre à 19 h 30 (20 h à Terre-Neuve) et en reprise les lundis sur ICI ARTV à 16 h 30 (17 h à Terre-Neuve).
Elle sera également disponible en rattrapage sur ICI TOU.TV.
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RADIO-CANADA – Sarah Tomlinson, publié le 12 septembre 2023
Deux ans après avoir ouvert ses portes, l’Université de l’Ontario français affirme que 233 étudiants ont choisi d’y faire leurs études, dont près d’un tiers en éducation, et elle s’en réjouit.
C’est vraiment une rentrée fantastique pour nous. C’est quand même un bon chiffre, lance Pierre Ouellette, le recteur de l’UOF.
La jeune université francophone affirme que la majorité des étudiants sont inscrits à temps plein.
Entre 2021 et 2022, l’UOF est passé de 73 admissions à 193, ce qui représente une augmentation de plus de 160 %. Entre 2022 et 2023, l’augmentation était d’environ 20 %.
Forte hausse en éducation
Parmi les étudiants inscrits à l’UOF cet automne, 86 ont choisi le baccalauréat en éducation, que l’université a été autorisée à offrir en novembre 2022.
Le recteur de l’université voit cet intérêt pour ce programme d’un très bon œil.
La pénurie est très très forte en enseignement. Mais ça montre qu’il y a quand même une belle volonté de la part des Franco-Ontariens d’aider la francophonie en Ontario, de se placer dans le système d’éducation, puis de devenir enseignant, a-t-il affirmé.
L’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens salue les efforts de recrutement de l’UOF.
Ça démontre tout le travail accompli par l’UOF pour bâtir un programme novateur ancré dans la réalité de nos écoles franco-ontariennes , a affirmé la présidente Anne Vinet-Roy dans un courriel.
Il faut plus que jamais former davantage d’enseignantes et d’enseignants, mais il faut aussi travailler à assurer leur rétention et à valoriser leur profession , ajoute-t-elle.
Une dizaine d’étudiants ont pu suivre une formation à temps partiel dès janvier 2023. Les nouveaux seront les premiers à suivre le programme à temps plein de 16 mois.
L’Ontario a annoncé, il y a quelques semaines, le financement de 110 places supplémentaires de formation d’enseignants en français à l’UOF et à l’Université d’Ottawa pour l’année scolaire 2023-2024.
La province avait limité les admissions en éducation à l’UOF à 40 étudiants. Mais en vertu du financement, l’université a obtenu 40 places de plus.
Selon M. Ouellette, la demande pour le programme justifie les places supplémentaires.
On a eu près de 150 personnes qui ont fait une demande d’admission au programme, donc on savait qu’il y avait beaucoup d’intérêt très, très tôt, explique-t-il.
Anne Vinet-Roy considère l’octroi de places supplémentaires comme un pas dans la bonne direction, mais elle s’attend à plus de la part du gouvernement.
Une augmentation prévue en janvier
La moitié des étudiants inscrits détiennent la citoyenneté canadienne ou la résidence permanente.
L’université maintient que ses cohortes sont à l’image de la francophonie globale, avec des liens dans une vingtaine de pays, comme le Cameroun, la Belgique, l’Algérie et la Suisse.
Selon l’université, la rentrée de janvier sera également un moment fort, où une trentaine d’étudiants s’ajouteront à la cohorte étudiante.
La situation des permis d’étude pour les étudiants internationaux fait en sorte qu’on a une deuxième cohorte qui nous arrive en janvier. Donc, c’est une bonne rentrée, ajoute M. Ouellette.
Il espère que l’université pourra avoir près de 300 étudiants d’ici la fin de l’année scolaire.
Des objectifs revus
Afin de maintenir l’entente de financement du provincial et du fédéral, l’UOF avait fixé initialement une cible de 1500 étudiants à temps plein d’ici 2026.
Mais, selon son recteur, cet objectif a changé.
On est en discussion maintenant avec le ministère des Collèges et Universités pour s’entendre sur de nouvelles cibles. Mais ce n’est pas 1500 d’ici 2026. C’était franchement trop ambitieux, a-t-il dit.
L’université explore maintenant l’offre de nouveaux programmes, dont l’administration des affaires, le travail social et aussi des programmes de deuxième cycle.
On sait que la croissance à l’université va venir par les nouveaux programmes qu’on va être capables de développer et par la transformation de nos quatre premiers programmes, dit-il.
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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 12 septembre 2023
La Société acadienne et francophone de l’Île-du-Prince-Édouard (SAF’Île) a lancé un appel à candidatures pour octroyer le Certificat honorifique de citoyenneté acadienne de l’Î.-P.-É, un prestigieux prix pour récompenser l’engagement en faveur de la francophonie dans la province.
Toute peine mérite salaire. Si cette célèbre expression résonne comme une évidence dans le monde du travail, ce n’est pas le cas pour le bénévolat ou l’activisme pour une cause. D’ailleurs, la vitalité des communautés francophones minoritaires tient pour beaucoup au travail non rémunéré de milliers de bénévoles et d’individus engagés.
À l’Île-du-Prince-Édouard, la SAF’Île octroie le Certificat de la citoyenneté acadienne pour célébrer l’engagement et la contribution exceptionnelle d’un individu en faveur du développement et de l’épanouissement de la communauté acadienne et francophone de la province.
Un prix prestigieux qu’elle va octroyer lors de son assemblée générale annuelle, prévue en octobre prochain dans la région de Charlottetown. L’heureux récipiendaire sera sélectionné suite à un appel de candidatures soumise en ligne par les acadiens et les francophones de l’Île.
Cette personne sera honorée lors d’un banquet, en présence des représentants d’organismes, des membres individuels et des partenaires de la communauté acadienne et francophone de l’Île-du-Prince-Édouard.
Notons, enfin, que la petite province insulaire compte pas moins de 5500 Acadiens et francophones, soit une minorité de 3% de la population totale, selon les données du dernier recensement de Statistique Canada.
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Un nouveau regroupement citoyen à Cap-Acadie dans le sud-est du Nouveau-Brunswick mise sur la solidarité pour trouver des solutions pour protéger les propriétés côtières des grandes tempêtes et autres effets des changements climatiques.
Pierre Landry a bien vu les conséquences des dernières tempêtes à traverser la région. L’onde de tempête de Fiona a créé des vagues immenses qui ont balayé son terrain. Des débris, incluant un quai de 12 pieds, ont été transportés sur sa propriété partiellement boisée.
J’ai une zone tampon, mais ça pourrait disparaître assez rapidement, constate-t-il. C’est pour cela que le résident de Grand-Barachois s’est joint à un nouveau regroupement qui espère échanger des idées sur les meilleures façons de se préparer aux tempêtes ou d’effectuer le nettoyage après leur passage.
La saison des ouragans bat son plein et même si on ne connaît pas encore la trajectoire exacte de la tempête Lee, on sait qu’elle pourrait affecter les provinces atlantiques au cours des prochains jours.
Inquiet pour sa communauté
Paul Landry a été chanceux. Sa propriété a été épargnée par Fiona. Mais plusieurs de ses voisins ont subi des dommages.
Nous sentions que c’était important de faire quelque chose de constructif à propos de tout cela pour réduire les risques de dommages qui se produisent de plus en plus souvent, indique l’instigateur du groupe.
Il espère qu’ensemble, ils pourront implanter des solutions, comme d’utiliser la végétation pour prévenir l’érosion ou d’établir des zones où il serait interdit de couper des arbres.
Nous savons que les roches seules ne vont pas passer l’épreuve du temps, observe-t-il.
Il croit que les intérêts du groupe vont au-delà des intérêts des propriétaires privés.
C’est dans l’intérêt de la communauté de protéger les côtes, parce qu’à long terme, cela peut avoir un impact significatif sur la qualité de nos plages, croit Paul Landry.
Le lancement officiel du groupe est prévu samedi et déjà une quarantaine de propriétaires souhaitent le rejoindre.
Madeleine Delaney LeBlanc est l’une de ces personnes. Elle a vu la tempête Fiona déverser de l’eau jusqu’à l’avant de sa maison.
Être inquiet, ce n’est pas suffisant. Nous devons essayer de prévenir les dommages et aider à les réparer s’ils se produisent, explique-t-elle.
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ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 10 septembre 2023 et mis à jour le 11 septembre 2023
[LA RENCONTRE D’ONFR]
OTTAWA – Jacques Alphonse Doucet est originaire de la Baie Sainte-Marie, en Nouvelle-Écosse. Même s’il vit maintenant en Ontario, le rappeur a sa province natale tatouée sur le cœur. Actif depuis plus de 20 ans en solo ou en groupe (Radio Radio, Jacobus et Maleco), il prévoit laisser son personnage derrière d’ici la fin de l’année.
« Comment Jacques Alphonse Doucet est-il devenu Jacobus?
Au secondaire, les gens m’appelaient Jack the rap… Je voulais un vrai nom comme Snoop Dog ou Jay-Z. J’ai découvert que Jacobus vient du latin pour Jacques, en référence au roi Jacques 1er d’Angleterre. Au début, c’était Jacobus Aldou, pour Alphonse Doucet. J’ai éventuellement laissé tomber Aldou.
Comment la musique est-elle arrivée dans votre vie?
Dans un cours d’anglais, il fallait écrire une pièce de théâtre sur To Kill a Mockingbird (Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur, Harper Lee). J’ai lu un chapitre et j’ai fait une chanson sur le chapitre au lieu de lire le livre.
Puis, il y a eu un concours en français à la radio communautaire, où l’on pouvait gagner la chance d’enregistrer notre chanson. J’ai aussi commencé à écrire en français parce que c’était plus facile.
Quelques années plus tard, j’avais arrêté de faire de la musique. Léo Thériault, celui qui a créé Bande à part, est venu me chercher.J’ai fait mon premier spectacle à l’émission Brio de Radio-Canada télé Atlantique.J’avais menti, j’avais dit que j’avais un spectacle de prêt, mais c’était juste pour saisir l’occasion. Ça a commencé ma carrière.
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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 11 septembre 2023
L’Assemblée communautaire fransaskoise et le Conseil des écoles fransaskoises encouragent les francophones de la Saskatchewan à revêtir un chandail orange pour souligner la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation.
Les Francophones de la Saskatchewan sont engagés sur la voie de la réconciliation avec les peuples autochtones. C’est le message fort qui ressort de la 2e édition de la campagne de vente des chandails oranges, lancée par l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) et le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) à l’occasion de la Journée du chandail orange.
Coïncidant le 30 septembre avec la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation du Canada, cette dernière est une journée de commémoration organisée par les communautés autochtones visant à sensibiliser aux conséquences intergénérationnelles des pensionnats sur les individus, les familles et les communautés, et à promouvoir le concept « Chaque enfant compte ».
Appel à la réflexion et à la solidarité
En Saskatchewan où près de 17 % de la population est autochtone, le débat autour de la réconciliation est omniprésent. De plus, plusieurs communautés religieuses francophones dans l’Ouest canadien avaient été impliquées dans de nombreux crimes commis dans les pensionnats autochtones.
De toute évidence, la communauté Fransaskoise ne veut pas rater le train de la réconciliation avec les communautés autochtones. S’il est vrai que ce processus est à la fois long et complexe, il n’en demeure pas moins qu’il peut commencer en douceur avec de petits gestes symboliques.
Pour ce faire, l’ACF et le CÉF encouragent les membres de la communauté fransaskoise à revêtir un chandail orange lors de la journée du 30 septembre.
« Ce chandail orange est utilisé afin de montrer votre soutien aux communautés des Premières nations, honorer les survivantes et survivants des pensionnats, mais aussi montrer votre appui aux familles et leurs communautés. C’est aussi une manière de se souvenir de l’Histoire et des traumatismes vécus par les peuples autochtones, ouvrir et entretenir la discussion sur les actions passées, tout en reflétant un message d’espoir et de réconciliation », indique les deux organismes dans un communiqué.
De plus, l’ACF et le CÉF appellent les Fransaskois à la réflexion, à participer à des évènements et à s’informer, tout en portant la couleur orange durant la journée du 30 septembre.
Conçu en Français par une compagnie autochtone locale, le chandail vendu par l’ACF et le CÉF seront disponibles jusqu’au 15 septembre au prix de 18$.
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RADIO-CANADA– Hadrien Volle, publié le 10 septembre 2023
La francophonie occupe une place de choix cette année au Festival international du film de Toronto (TIFF) et la première fin de semaine voit se succéder de nombreuses œuvres de langue française, dont plusieurs films très attendus.
Selon le programme du festival, 43 films francophones sont présentés cette année sur les écrans de la Ville Reine, et la sélection québécoise y est relativement riche.
Sophie Desmarais sefélicite de cette présence. Celle-ci joue une chef d’orchestre dans le film de Chloé Robichaud Les jours heureux. On est quand même beaucoup d’ambassadrices québécoises, lance-t-elle, en citant notamment la présence des films de Sophie Dupuis ou encore de Monia Chokri. Car l’enjeu de la langue est toujours pertinent, selon elle.
Ça reste un effort de résistance de la maintenir, de la garder, de l’enrichir, de l’encadrer, parce que oui, elle est menacée, c’est certain.
Une citation de Sophie Desmarais, actrice, Les jours heureux
Celle-ci ajoute que travailler en français, c’est aussi éviter un exode des talents québécois, tant devant que derrière la caméra, vers Hollywood.
C’est une fierté de pouvoir travailler dans ma langue, dit-elle. Elle regrette néanmoins que les films francophones soient plus difficiles à exporter et à vendre.
Autre film québécois présenté en première cette fin de semaine : le long métrage SOLO, de Sophie Dupuis, une histoire d’amour toxique entre deux hommes dans le milieu drag de Montréal.
Pour la réalisatrice, le français est une évidence et, bien qu’elle hésite parfois à céder aux sirènes de l’anglais, elle revendique : Je suis québécoise, j’ai grandi dans une petite région en Abitibi et le français est mon langage, ma façon de m’exprimer, mon monde.
C’est participer à ma culture, finalement. Et c’est très important pour moi.
Une citation de Sophie Dupuis, réalisatrice de SOLO
Le TIFF a un rôle à jouer dans cet écosystème canadien et ses équipes en sont conscientes. Andréa Picard, conservatrice au festival, souligne que le défi de l’organisation n’est pas le manque de productions, mais plutôt l’inverse : Il y a des films qui sont en concurrence avec d’autres et on n’a pas à choisir entre deux présentations dans la journée, mais une dizaine.
Programmation variée
La francophonie ne se cantonne pas à un genre de cinéma. Bien sûr, le TIFF est toujours fier de montrer les œuvres qui ont participé à l’essor du cinéma français sur la scène internationale à travers l’histoire, par exemple en présentant cette fois-ci une nouvelle restauration de L’amour fou, de Jacques Rivette, icône de la Nouvelle Vague des années 1960.
Cette mission, le TIFF la poursuit tout au long de l’année, comme en témoigne la programmation au mois de mars d’un cycle autour du nouveau cinéma québécois dans lequel le public torontois a pu découvrir ou redécouvrir Sébastien Pilote, Sophie Deraspe et, déjà, Chloé Robichaud qui présentait son film Pays, sorti en 2016.
La programmation est très variée : de l’exploration sensorielle avec Mademoiselle Kenopsia, de Denis Côté, au drame social avec Bâtiment5, de Ladj Ly, en passant par le cinéma expérimental avec Orlando, ma biographie politique, de Paul B. Preciado.
Le critique cinématographique québécois Elijah Baron, de passage au festival en tant que membre du jury pour le prix des critiques, souligne cette variété dans le choix des productions à l’affiche : Il y a une grande diversité de genres. On peut voir des histoires d’immigration, comme Ru, mais aussi des films plus ludiques, comme Vampire humaniste cherche suicidaire consentant.
L’histoire a fait du français une langue commune
Le festival est une plateforme importante afin de lancer un film sur le continent nord-américain.
L’organisme Unifrance, qui veille au développement du cinéma hexagonal, s’échine à mettre les petits plats dans les grands en faisant venir les bien nommés talents français autour de la quarantaine de productions qu’elle soutient.
Ces derniers jours sur la rue King Ouest, on a pu croiser Ladj Ly qui venait présenter Bâtiment5 en première mondiale; Justine Triet, auréolée de sa Palme d’or remportée au Festival de Cannes avec Anatomie d’une chute au mois de mai; mais aussi Pio Marmaï, qui vient défendre sur le marché international la dernière comédie du duo Éric Toledano et Olivier Nakache, Une année difficile, l’un des seuls films qui parlent d’écologie dans le cadre du TIFF.
Du Burkina Faso au Québec en passant par la France et le Maroc, ce sont plusieurs dizaines de productions francophones qui sont projetées au festival. La langue est parfois mêlée à d’autres, comme le bamiléké dans Mambar Pierrette, de Rosine Mbakam, qui raconte le quotidien d’une mère célibataire de Douala, ou le créole dans Kanaval, d’Henri Pardo, qui revient sur l’arrivée au Canada d’un jeune Haïtien et sa famille en 1975.
L’un des films qui font sensation sur les écrans de la Ville Reine cette année est Sira, de la cinéaste burkinabée Apolline Traoré. Dans son œuvre qui revient sur la situation des habitants du Sahel face au terrorisme, on entend une myriade de langues, dont l’anglais et le peul, mais le français reste très utilisé.
Pour la réalisatrice, c’est l’évidence d’y avoir recours, puisqu’en Afrique de l’Ouest, presque tout le monde parle français, un héritage qui permet aujourd’hui de se comprendre entre différentes ethnies.
Qu’il soit un outil de revendication, la trace d’un passé colonial ou le langage d’expression naturel des artistes, le français a fait les belles heures du TIFF et continue de rayonner dans les cinémas de la ville, pendant le festival et au-delà.
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ONFR+ – Emmanuelle Gingras, publié le 11 septembre 2023
OTTAWA – Hier avait lieu le Gala Trille Or, où sont récompensés des artistes franco-canadiens, au Centre National des Arts, à la suite de deux jours de célébrations, de vitrines et de panels. Une 12e édition haute en couleur qui s’est démarquée cette année par sa diversité de genres musicaux et des prix partagés entre les artistes fransaskois et franco-ontariens.
euf catégories figuraient lors du Gala, soit: EP, Album, Video Clip, Spectacle, Groupe, Auteur et/ou compositeur, découverte, artistes solo, chanson primée et coup de cœur du public.
La dernière étant une mise à jour de l’ancienne catégorie «coup de cœur média».
«Elle était assez redondante par rapport à la catégorie artiste solo. On voyait souvent les mêmes nominations et puis ce qui était important pour nous c’était de faire voter le public», explique Thomas Kriner, directeur général de l’APCM.
Une autre mise à jour de cette année : pas d’artistes acadiens et de l’Est canadien. Un resserrement territorial effectué à la lumière d’un règlement stipulant que le Trille Or s’adresse avant tout aux artistes de l’Ontario et de l’Ouest.
Voici donc la distribution variée de lauréats du Gala de samedi, dont le ratio de lauréats franco-ontarien et fransaskois est presque équivalent.
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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 8 septembre 2023
Crée par l’Association des francophones du Nunavut (AFN), le Centre de formation Qaujimaniq est la première entité de formation en langue française dans le territoire.
Bonne nouvelle pour la communauté francophone du Nunavut. Les Franco-Nunavois se sont dotés de leur premier centre de formation en Français dans le dernier né des territoires canadiens. Crée par l’AFN, le Centre de formation Qaujimaniq (Savoir, en inuktitut) accueillera ses premiers bénéficiaires dès cet automne.
Formation pour adultes, cours de Français débutant, ateliers communautaires, alphabétisation familiale, formation continue, ce sont là les premiers pans de la programmation du centre. Celle-ci sera appelée à s’enrichir au fur et à mesure du développement de la demande et de la maturité du centre.
Un leg de Mélanie Joly
L’idée de doter la communauté francophone du Nunavut d’un centre de formation en Français remonte à 2019 selon l’AFN. C’est l’ancienne ministre fédérale en charge des langues officielles Mélanie Joly, qui avait donné son appui à l’organisme porte-parole des francophones du Nunavut pour concrétiser le projet.
Après une étude de faisabilité dès 2019 et un plan d’affaires élaboré en 2021, le Centre a été mis sur pied après l’embauche d’un gestionnaire et la constitution d’un comité directeur en 2022 avec l’appui financier de Patrimoine Canada et l’appui technique du Réseau des cégeps et des collèges francophones du Canada.
Notons, par ailleurs, que l’éducation francophone est dispensée au Nunavut par la Commission scolaire francophone du Nunavut. Celle-ci gère une garderie, l’école des Trois-Soleils à Iqualuit ainsi qu’un programme d’éducation à distance pour les élèves résidant à l’extérieur de la capitale du territoire.
La population francophone du Nunavut est estimée, par l’AFN, à plus de 1400 personnes, soit 3,8 % de la population du territoire alors que la minorité anglophone représente quant à elle 33,02%.
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L’Ontario finance 110 places supplémentaires de formation d’enseignants en français à l’Université de l’Ontario français (UOF) et l’Université d’Ottawa pour l’année scolaire 2023-2024.
Nous prenons des mesures significatives pour remédier à la pénurie de personnel enseignant de langue française en Ontario, a déclaré dans un communiqué la ministre des Collèges et Universités, Jill Dunlop.
L’UOF, dont le programme d’éducation a été inauguré en janvier, obtiendra 40 places de plus, tandis que l’Université d’Ottawa recevra le reste.
Le financement des 40 places est un vote de confiance du gouvernement [ontarien] et permet à l’UOF de participer à la recherche d’une solution à la pénurie de main-d’œuvre, a commenté le recteur de l’université, Pierre Ouellette.
Selon un rapport publié en 2021 par un groupe de travail du milieu de l’éducation francophone, pour combler la pénurie de main-d’œuvre enseignante, les facultés d’éducation devaient augmenter graduellement le nombre de diplômées et diplômés par année, et ce, sur une période de cinq ans.
L’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (AEFO) a salué l’annonce de la province, mais a noté qu’il en faudrait bien plus pour contrer la pénurie criante de personnel en éducation. Le gouvernement a en main les 37 recommandations du groupe de travail, a souligné l’AEFO.
L’annonce de financement est un geste de confiance envers nos institutions, a déclaré pour sa part le président de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario, Fabien Hébert.
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ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 7 septembre 2023 et mis à jour le 8 septembre 2023
OTTAWA – Le Trille Or se déroule de jeudi à samedi à Ottawa. Les artistes et l’industrie musicale de l’Ontario et des provinces de l’Ouest se donnent rendez-vous pour trois jours de rencontres, d’activités professionnelles et de remises de prix. L’événement culminera avec le Gala Trille Or, pendant lequel 11 des 25 récompenses seront remises.
ONFR s’est entretenu avec la directrice artistique et metteuse en scène du gala de samedi soir, Kristell Le Nôtre. Elle souligne que la particularité du Trille Or est d’être un gala d’artistes et non de producteurs. Il est vrai qu’en milieu minoritaire, les artistes doivent souvent assurer leur propre production et leur propre promotion, car ils ne jouissent pas d’une industrie de la musique aussi organisée qu’au Québec, par exemple. Il en ressort un esprit de solidarité unique, que l’Association des professionnels de la chanson et de la musique (APCM), qui organise le Trille Or, voulait mettre de l’avant samedi soir.
«Les artistes entre eux vont collaborer sur des numéros complémentaires et collaboratifs, pour vraiment représenter cette camaraderie», explique Kristell Le Nôtre. Sur scène, on pourra voir Beau Nectar, Étienne Fletcher, YAO, Céleste Lévis, Joly, Mélissa Ouimet, Shawn Jobin, Matt Stern, Anique Granger, les Rats d’Swompe et Ponteix, alias Mario Lepage, qui s’occupe aussi de la direction musicale.
Si en général, les artistes interpréteront leurs propres chansons, il y aura beaucoup de collaborations entre eux et un numéro spécial où ils toucheront au répertoire des autres. «Ce sont des gens qui se voient souvent, qui se tiennent au courant des carrières des autres. C’est ce que je voulais mettre en valeur, cette collaboration entre les artistes, qui travaillent beaucoup ensemble», affirme Kristell Le Nôtre.
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ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 2 septembre et mis à jour le 6 septembre
SUDBURY – Le monde des arts se porte bien à Sudbury si l’on se fie aux lancements de programmation de deux des organismes culturels qui ont pignon sur rue à la Place des Arts du Grand Sudbury. La Slague et le Théâtre du Nouvel-Ontario (TNO) ont tous deux fait salle comble dans les derniers jours. Coup d’œilà ce qui attend les spectateurs pour la saison automne-hiver.
Le TNO déploie sa programmation des prochains mois sous le thème « Il n’y a pas d’extraterrestres, il n’y a que nous. » Dans une vidéo promotionnelle, le directeur artistique suppléant Dillon Orr explique qu’il a programmé plusieurs spectacles aux thèmes un peu apocalyptiques, qui ont un parfum de fin du monde, auraient peut-être dit Mario Pelchat et Michel Legrand.
Il parle de projet social et de l’idée de chercher des réponses en nous-mêmes plutôt que d’attendre des solutions miracles venues d’ailleurs. «J’ai vraiment voulu aller chercher des spectacles spectaculaires, dans le sens qu’ils n’appartiennent qu’au théâtre, qu’ils seraient impossibles sur Youtube, sur Netflix ou sur Internet.»
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RADIO-CANADA – Jimmy Chabot, publié le 6 septembre 2023
Quel est le secret de Mattice-Val Côté, dans le Nord-Est de l’Ontario, pour préserver la francophonie? Le fureteur nord-ontarien s’est rendu dans cette petite communauté pour tenter de le découvrir.
Hearst, reconnu comme le petit Québec de l’Ontario, a été détrôné. Mattice Val-Côté occupe le premier rang en province pour les communautés d’au moins 500 habitants pour le pourcentage de sa population qui peut soutenir une conversation en français, avec 96,3 %.
Le secret de ce nouveau bastion francophone passe par ses 542 résidents qui ont su se tenir debout pour de ne pas perdre leurs services dans la langue de Molière.
L’École catholique St-François-Xavier ne compte plus qu’une vingtaine d’étudiants. L’an dernier, Crystal Lacroix a décidé de changer de carrière afin de venir en renfort à l’école élémentaire du village.
J’ai vu une affiche disant que l’École de Mattice avait besoin d’aide. J’ai décidé de changer de carrière totalement, raconte celle qui faisait des soins à domicile à Hearst.
La mère de famille entamait sa deuxième rentrée comme aide-enseignante lorsque nous l’avons rencontrée.
Inspirer la jeunesse par de petits gestes
Sa comparse de travail Marie-Josée Couture a fait sensiblement la même chose en retournant aux études dans la trentaine afin d’obtenir le poste de secrétaire en 2020.
Ça m’a pris trois ans avoir mon diplôme, précise la mère de 4 enfants qui devait aussi jongler avec 2 emplois et transporter ses jeunes à leurs activités sportives.
Elle occupe depuis son emploi de rêve dans un des rares postes à Mattice. La plupart des résidents de ce village parcourent la trentaine de kilomètres qui séparent Mattice de Hearst pour aller travailler.
Cet emploi au cœur de [s]a communauté revêt une signification particulière.
L’école c’est notre cœur de Mattice. C’est où j’ai été à l’école [et] que mes enfants ont été à l’école, mentionne-t-elle.
Enseignante depuis 26 ans à cette école, Lynn Malenfant admire l’audace de ses collègues. Elle est convaincue que leurs histoires sauront inspirer les élèves de sa classe.
C’est ce qu’on essaie de transmettre à nos jeunes. Vous pouvez aller aux études à l’extérieur, mais revenez [pour] garder notre belle langue française vivante, soutient-elle.
Mattice-Val Côté, un bastion francophone, mais jusqu’à quand?
Ce petit village situé sur la Transcanadienne, le long de la rivière Missinaibi, pourrait ne pas conserver son titre lors du dépouillement du prochain recensement.
Un constat qu’a fait Crystal Lacroix qui s’inquiète que ses enfants cessent de mettre les accents, là où il faut, comme le chantait Paul Demers.
Dans les deux dernières années, de plus en plus de jeunes familles anglophones ont déménagé au village, a-t-elle remarqué.
Tous les jeunes de Mattice jouent toujours ensemble après l’école. Ils font du bicycle. C’est certain que lorsqu’on introduit de jeunes anglophones avec ces groupes de jeunes, ils vont être plus tentés de parler en anglais.
Une citation de Crystal Lacroix, mère de famille
Je pense que ça peut affecter un peu leur langue française parce qu’ils n’auront pas la chance de continuer à pratiquer de parler français autant souvent, se désole la mère de deux enfants.
Convertir les anglophones un à la fois
Gaétan Garneau, copropriétaire de l’épicerie du village, a aussi remarqué que récemment 10 % de sa clientèle est unilingue anglophone.
Plusieurs sont ouverts à apprendre le français, jure-t-il.
Il y a une dizaine de jours, il a même montré à l’un d’eux l’application Duolingo pour qu’il développe ses aptitudes en français.
[Mon client] était vraiment content d’avoir ça, là tu vois qu’il se force pour apprendre […] le français. Un matin, il me parlait plus en français que d’habitude, c’était le fun, raconte l’épicier avec le sourire fendu jusqu’aux oreilles.
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RADIO-CANADA – Publié et mis à jour le 6 septembre 2023
Après environ six mois de travaux, la salle communautaire du Relais de la Fédération des francophones de Saskatoon (FFS) a fait peau neuve. L’ouverture officielle est prévue ce vendredi avec le retour des apéros et l’arrivée d’un nouveau café-bistro.
Les revenus supplémentaires venant de la location des locaux à un restaurant, détenu par l’entreprise YXE Foodies, devraient permettre à la FFS de réduire son déficit, explique le directeur général de l’organisme, Cristian Pereira.
C’est important pour nous de maintenir une économie saine, de la structure et du bâtiment de la Fédération, explique-t-il. Donc cet argent est très bienvenu parce que ça nous aide sur deux fronts : réduire les déficits de la Fédération et puis payer l’hypothèque.
Cristian Pereira tient toutefois à rassurer les Fransaskois de la Ville des Ponts : le Relais demeure la salle communautaire de la FFS.
C’est toujours notre salle communautaire, mais maintenant on va partager cet espace pendant la journée. Il y a un bistro et un service de traiteur qui va proposer des petits-déjeuners, le dîner, le lunch. Nous, on va toujours utiliser l’espace pendant les soirées et les fins de semaine pour nos activités, souligne-t-il.
L’espace est toujours disponible pour la communauté et la communauté peut venir, peut le louer.
Une citation de Cristian Pereira, directeur général de la Fédération des francophones de Saskatoon
Même si YXE Foodies ne propose, pour le moment, que des menus en anglais, Cristian Pereira ne désespère pas. Selon lui, trouver un traiteur francophone représentait un défi. C’est pourquoi, dit-il, des discussions sont en cours avec l’entreprise pour que celle-ci puisse offrir des menus en français.
C’est un traiteur qui a une histoire de longue date ici, à Saskatoon. Ils sont d’origine allemande. Ils proposent un menu en anglais. On travaille avec eux si on peut, effectivement, proposer aussi un menu en français, pour aussi accueillir notre communauté et pour que les gens puissent parler en français aussi, indique Cristian Pereira.
Les 5 à 7 font place aux apéros
Parmi les autres changements que pourra observer la communauté fransaskoise de Saskatoon, on retrouve les apéros qui remplaceront la précédente formule des 5 à 7.
Le 5 à 7 ne représentait pas la réalité depuis un moment, explique Cristian Pereira. Les gens arrivaient plus tard, vers 18 h, pour rester tard. Aussi, pour les nouveaux arrivants, ce nom ne leur disait pas grand-chose. On a voulu une nouvelle formule avec une soirée en apéro à partir de 17 h jusqu’à 20 h.
Cette nouvelle formule s’appellera désormais les apéros franco et se tiendra deux fois par mois. Si ces derniers sont populaires, la fréquence de l’activité pourrait toutefois devenir hebdomadaire.
Vendredi prochain, le calendrier sera connu jusqu’en décembre. Comme c’est un cadre plus chaleureux, plus accueillant, avec un bon choix de nourriture, on espère avoir du succès pour en faire un apéro toutes les semaines, affirme Cristian Pereira.
Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.
RADIO-CANADA – Céline Marti, publié le 5 septembre 2023
L’excitation est à son comble parmi le personnel de la toute nouvelle école publique francophone de Thunder Bay à la veille d’accueillir ses tout premiers élèves.
Les 19 élèves qui franchiront les portes de l’école seront accueillis par l’ensemble du personnel, soit la directrice, Mme Oye-Sem Won, deux enseignantes, une éducatrice de la petite enfance, une secrétaire et un concierge.
Bien que le nombre d’inscriptions semble petit, il a doublé depuis juin dernier et permet un accueil plus personnel, selon Mme Won.
Avec tout le personnel, on aimerait créer des jeux, des activités de connaissances, et que les élèves puissent apprendre à connaître l’école.
Une citation de Oye-Sem Won, directrice de l’École publique de Thunder Bay
L’enseignante Golda Babeth Kagwe ne cache pas sa joie d’accueillir les élèves dans une ambiance qui sera, dit-elle, festive. On a prévu de belles activités, s’exclame-t-elle.
J’ai hâte de commencer, j’ai hâte de rencontrer les petits! On va avoir une très belle année!
Une citation de Golda Babeth Kagwe, enseignante de l’École publique de Thunder Bay
Lorsque questionnée sur le fait de participer à l’ouverture d’une toute première école, Mme Kagwe souligne qu’il s’agit pour elle d’une occasion de marquer le début d’une nouvelle aventure et se dit choyée.
Quant à Mme Won, elle souhaite profiter de ce nouveau départ pour instaurer une vision qui lui est chère : promouvoir l’amour de la francophonie dans l’école.
Elle assure que l’ensemble de son équipe souhaite créer un environnement qui se prête à l’apprentissage authentique et réel.
[On] veut créer un environnement francophone [dans lequel] les élèves veulent venir à l’école, s’amuser puis parler et apprendre en français.
Une citation de Oye-Sem Won, directrice de l’École publique de Thunder Bay
L’école comprend deux classes à niveaux multiples. Mme Kagwe, qui enseignera aux plus jeunes, soutient qu’il s’agit là d’une réalité propre au Nord et loue les mérites de ces classes qui mélangent petits et plus grands.
C’est une belle expérience, confirme-t-elle. Les plus grands dans sa classe pourront avoir des postes de responsabilité pour appuyer les petits de la maternelle et du jardin, précise-t-elle.
Des élèves issus de l’immersion
À part ceux de la maternelle et du jardin, la majorité des élèves proviennent du système d’immersion, explique Mme Won.
Ils viennent de familles anglodominantes qui veulent venir dans une école francophone et s’exposer à la langue toute la journée, ajoute-t-elle.
Les parents lui ont transmis leur volonté de voir leurs enfants perfectionner leur français dans une petite école permettant un enseignement plus personnalisé, voire en tête à tête.
Des travaux de dernière minute
Située dans les anciens locaux de l’ancienne Edgewater Public School, l’école a dû effectuer plusieurs travaux, notamment l’installation d’un ascenseur, le remodelage des classes au deuxième étage et l’installation de casiers.
Mais tout n’est pas terminé.
On est en train de fabriquer des meubles pour les salles de classe, explique Mme Won, avant d’ajouter que les dernières finitions arrivent aujourd’hui.
Elle assure que le tout devrait être terminé pour la rentrée. J’ai bien confiance dans l’équipe et suis persuadée que tout va être terminé pour demain!
L’École publique de Thunder Bay, la quatrième du Conseil scolaire du Grand Nord dans le Nord-Ouest de la province, pourra accueillir jusqu’à 250 enfants.