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ONFR+ – Pascal Vachon et Sandra Padovani, publié le 25 janvier 2024 et mis a jour le 26 janvier 2024

Les partis d’opposition à Queen’s Park et l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) demandent au gouvernement de revenir sur sa décision concernant l’Université de Sudbury après qu’ONFR a révélé qu’un rapport indépendant demandé par la province recommandait le financement du projet entièrement francophone.

L’Université de Sudbury dans le Nord de l’Ontario.

L’analyse de la Commission d’évaluation de la qualité de l’éducation postsecondaire (CEQEP) donne une note parfaite à l’Université de Sudbury. Elle conclut que le plan de l’établissement entièrement francophone « a satisfait à ses normes d’examen organisationnel et que l’établissement a la capacité organisationnelle nécessaire pour offrir des programmes d’éducation postsecondaire financés par des fonds publics », est-il écrit dans ce rapport que nous avons obtenu en vertu de la Loi sur l’accès à l’information et la protection de la vie privée.

« Cela vient confirmer nos suspicions. Depuis le commencement, on sait que ce gouvernement est contre l’Université de Sudbury », dénonce le porte-parole de l’opposition officielle aux Affaires francophones, Guy Bourgouin.

Le document a été déposé sur le bureau de la ministre des Collèges et Universités Jill Dunlop en septembre 2022, soit quelques mois avant que son ministère annonce qu’il ne financerait pas le projet.

« Lorsqu’on voit le contenu du document, ça ne peut être qu’une décision politique », avance le président de l’AFO Fabien Hébert, qui se demande si d’autres universités comme La Laurentienne « se seraient opposées verbalement au projet auprès du gouvernement pour ne pas avoir de compétiteur ».

Dans une déclaration, le bureau de la ministre Jill Dunlop se défend et remet en doute la pertinence des critères d’évaluation de la CEQEP, déclarant que « le ministère a pris en considération divers autres facteurs pour en arriver à cette décision ».

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RADIO-CANADA – Jimmy Chabot, publié le 20 janvier 2024

Ginette Rozon rêvait d’avoir 12 enfants, mais la vie ne lui en a donné qu’un seul. Depuis 2013, sa maison est un foyer d’accueil d’urgence pour des adolescents autochtones. Son fils, sa belle-fille et ses trois petits-enfants demeurent aussi avec elle à Timmins.

Chaque soir, Ginette Rozon prépare un repas pour nourrir sa douzaine de pensionnaires.
PHOTO : RADIO-CANADA / JIMMY CHABOT

La douzaine d’enfants qu’elle souhaitait, la Franco-Ontarienne a trouvé le moyen de l’avoir en ouvrant sa porte à des étrangers, après avoir découvert ses racines autochtones.

C’est là que je me suis décidée à ouvrir un foyer pour eux, ceux qui sont en pension qui viennent [de la côte de la baie James], raconte Mme Rozon, dont les origines paternelles sont mi’kmaw.

J’ai ouvert pour eux, puis j’ai aussi ouvert mon foyer [au service de l’aide à l’enfance et de la famille] Kunuwanimano, ajoute la grand-mère de trois adolescents.

Ginette a sur un mur les visages de ceux et celles qui sont passés sous son toit au fil des années. Pour des raisons de confidentialité, les visages des adolescents ont été volontairement floutés.
PHOTO : RADIO-CANADA / JIMMY CHABOT

Son fils lui a présenté sa première occasion d’aider des jeunes de Premières Nations en situation d’urgence, alors que le frère et la sœur de sa femme Renée, alors adolescents, étaient pris dans le système de l’aide à l’enfance.

À la place, ma mère les a rentrés chez eux et comme ça on était capables de tous être ensemble. Ma femme avait l’opportunité d’avoir sa famille proche, raconte Brad Beauvais.

Ginette montre l’une de ses plus grandes passions, le tambour autochtone, à son petit-fils Zach.
PHOTO : RADIO-CANADA / JIMMY CHABOT

La mère de Renée, Diane Matthews, est grandement reconnaissante de l’aide apportée par Ginette. Deux de ses trois enfants vivent toujours sous son toit.

J’avais le choix de venir les voir n’importe quand, à la place que je fasse des rendez-vous s’ils étaient dans le système, précise-t-elle.

Ginette a ensuite eu la piqûre et a pris encore plus de pensionnaires. Entre 2013 et 2020, il pouvait être jusqu’à quatre sous son toit en même temps.

Pause forcée et maison multigénérationnelle

En mars 2020, Ginette a fermé son foyer d’accueil, car la plupart des pensionnaires sont rentrés à la maison pendant la pandémie.

Brad, sa conjointe et leurs trois enfants en ont profité pour s’installer au deuxième étage de la grande maison.

On est tous ensemble dans la même place, si on a besoin de l’aide. Ma mère est toujours là pour nous aider, témoigne le fils de Ginette.

Brad Beauvais joue aux cartes avec deux de ses enfants.
PHOTO : RADIO-CANADA / JIMMY CHABOT

La maison compte six chambres à coucher et cinq salles d’eau. Un lit d’urgence, entouré de paravent, se trouve dans la salle à manger.

Il y a un mois, le téléphone de Ginette a sonné pour savoir si elle était prête à prendre sous son aile un jeune cri de Peawanuck, dont nous devons taire l’identité pour le protéger.

Lui, il est avec nous autres aussi, lance Brad. C’est le fun, c’est un bon jeune. Il a une bonne place et il est [en lieu sûr].

Éviter les traumatismes

Ginette Rozon ne se cache pas qu’elle est aujourd’hui un foyer d’accueil pour éviter que des enfants vivent le sort réservé à ses oncles et tantes il y a longtemps.

Gérald, le père de Ginette, a été marqué au fer rouge quand sa mère a dû laisser partir ses 10 frères et sœurs après avoir développé de sérieux problèmes de santé.

Ils ont été éparpillés partout ici et là. Le plus dur, c’est quand on a amené une de mes petites sœurs [âgée de 2 ans] à la Sainte-Famille. Elle m’a pogné par les jambes puis elle pleurait et elle ne me lâchait pas, puis j’ai vécu avec ça, confie Gérald Rozon, encore à fleur de peau.

Gérald Rozon, tout sourire, en regardant sa fille et ses arrière-petits-enfants préparer le repas.
PHOTO : RADIO-CANADA / JIMMY CHABOT

Trois autres membres de sa famille ont été placés dans un sanatorium spécialisé dans les soins psychiatriques.

Les récits de son père ont inspiré Ginette à aider n’importe qui qu’elle voit sur la rue.

Moi, je l’appelle The Good Samaritan. Un jour, je vais prendre l’enseigne de [l’institution] puis je vais la mettre après l’arbre, blague Gérald.

Chaque dimanche, ils sont quatre générations à jouer aux cartes dans la maison de familiale.
PHOTO : RADIO-CANADA / JIMMY CHABOT

Ginette caresse le rêve d’accueillir son père et sa mère sous son toit.

C’est toujours ça le but, eux autres, c’est sûr qu’ils aiment vivre dans leur maison. Ils sont encore indépendants, mais au lieu d’être placés dans un foyer, j’aimerais qu’il puisse venir vivre ici, conclut Ginette Rozon.

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ONFR+ – Pascal Vachon, publié le 23 janvier 2024

OTTAWA – Face à la décision du gouvernement fédéral de plafonner le nombre d’étudiants internationaux, des établissements francophones surveillent désormais les prochaines décisions qui seront prises par le gouvernement Ford, certains craignant des effets substantiels.

Montage ONFR+

« L’impact du plafond sur les visas risque d’être majeur », a réagi l’Université d’Ottawa dans une déclaration écrite, suite à l’annonce fédérale hier de limiter le nombre de nouveaux étudiants étrangers au pays à 360 000 pour la rentrée prochaine.

Ottawa liera le nombre de permis à la population de chaque province et territoire. Cette mesure signifierait deux fois moins d’étudiants en provenance de l’étranger en Ontario.

Immigration Canada n’a pas divulgué exactement comment il comptait départager les demandes de permis d’études par province et territoire. Toutefois, Marc Miller a indiqué hier que cela serait basé sur le poids démographique des provinces et territoires respectifs au sein du Canada.

Basé sur cette affirmation, il va donc dire que les établissements ontariens pourraient accueillir aux alentours de 140 000 nouveaux étudiants étrangers en 2024, contre 300 000 nouveaux permis d’études octroyés en 2023. Il s’agira ensuite aux différentes provinces et territoires de redistribuer les permis d’études au sein de leurs établissements postsecondaires.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 22 janvier 2024

Des bourses allant jusqu’à 8000$ seront octroyées à quatre professionnels de la recherche pour participer au 91e Congrès de ACFAS, le plus grand rassemblement scientifique multidisciplinaire de la francophonie.

Depuis près d’un siècle, l’Acfas fait rayonner les savoirs comme moteur de développement de nos sociétés en rassemblant les actrices et acteurs de la recherche au sein de la francophonie – Gracieuseté

Le Centre de la francophonie des Amériques (CFA) s’associe au 91e Congrès de l’Acfas pour appuyer les chercheurs issus des communautés francophones minoritaires du Canada et des Amériques.

Organisé du 13 au 17 mai 2024 en collaboration avec l’Université d’Ottawa, le 91 Congrès de l’Acfas aura pour thème « Mobiliser les savoirs en français ».

Fait important à noter, le congrès annuel de l’Acfas est le plus grand rassemblement scientifique multidisciplinaire de la francophonie. Il réunit en moyenne 6 000 participants en provenance du Québec, du Canada et de l’international.

Le Centre de la francophonie des Amériques, organisme du gouvernement du Québec, est situé au cœur du Vieux-Québec, berceau de l’Amérique francophone – Gracieuseté

« Le Centre est heureux d’offrir des bourses jusqu’à 8 000 $ CA pour soutenir quatre professionnelles ou professionnels de la recherche, vivant dans les Amériques, à l’extérieur du Québec, et ayant une communication acceptée au Congrès de l’Acfas », annonce le CFA sur son site web.

En fait, les bourses couvriront les frais d’inscription au Congrès et de mobilité. À travers ce financement, l’objectif du Centre est d’appuyer le développement de la recherche en français dans les Amériques en facilitant la mobilité, la transmission d’expertises et la coopération entre les intervenantes et intervenants francophones et francophiles sur notre territoire.

Cliquez-ici pour en savoir plus sur le dépôt des candidatures pour la bourse et la proposition d’une communication au Congrès

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ONFR+ – Sandra Padovani, publié le 13 janvier 2024 et mis à jour le 20 janvier 2024

[LA RENCONTRE D’ONFR]
TORONTO – Directrice générale des Centres d’Accueil Héritage (CAH), logements pour les aînés francophones de Toronto, cette Anglo-Italienne francophone se dédie à leur bien-être au sein de cette communauté soudée, unique en son genre. Infirmière de profession, elle a exercé au Rwanda, en Angola, Ouganda, République du Congo, ou encore au Kazakhstan, animée par la passion d’aider ceux qui vivent dans les conditions les plus difficiles. Une carrière internationale riche qui a forgé sa vision holistique autour des besoins des individus.

Barbara Ceccarelli devient directrice générale des CAH en 2017, après cinq ans en tant qu’adjointe à la direction. Gracieuseté

«  En quoi cette double nationalité et ce bilinguisme ont-ils façonné votre façon de voir le monde dès le plus jeune âge?

Vivre dans une famille bilingue avec deux cultures différentes, ça m’a ouvert l’esprit très jeune. J’ai grandi en Italie et quand j’allais visiter ma famille en Angleterre c’était comme passer d’une planète à une autre. C’était un émerveillement en tant qu’enfant de voir que les choses pouvaient être faites de façon si différente d’un endroit à l’autre.

Vous avez travaillé une quinzaine d’années avec Médecins sans frontières en tant qu’infirmière. Parlez-nous de votre parcours à l’étranger

Après mes études, je suis partie travailler en 1996 au Rwanda dans un petit hôpital avec une petite ONG. L’image que j’avais de la santé et la médecine, exercée différemment, a changé. Un moment charnière qui m’a confirmé que c’était ma passion. J’ai ensuite travaillé en Angola dans un hôpital et dans un centre pour enfants malnutris.

S’en est suivie une expérience au Kazakhstan où je me suis occupée d’un projet mettant en place des recommandations contre la tuberculose. En Ouganda, j’ai ensuite géré un projet d’envergure qui s’attelait à différentes maladies dont le paludisme, le VIH, des maladies orphelines, etc. Il y avait toute la problématique d’accès aux médicaments, d’où un plaidoyer auprès des autorités pour que certaines communautés y aient accès.

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RADIO-CANADA – Publié le 17 janvier 2024

Le Festival du Voyageur a dévoilé la programmation de sa 55e édition mercredi. Bleu Jeans Bleu, The Strumbellas et K’naan sont parmi les artistes invités à l’événement, qui a lieu du 16 au 25 février à Winnipeg.

Plus de 150 artistes participeront au festival cette année.
PHOTO : RADIO-CANADA / MATHILDE GAUTIER

Malgré ces grands noms, en entrevue à l’émission Le 6 à 9, la directrice générale du festival, Breanne Lavallée-Heckert, affirme avoir cherché à proposer une plateforme locale pour tous les artistes cette année.

Nous avons fourni des efforts pour mettre l’emphase sur les musiciens et les talents qui existent dans notre communauté, dit-elle. Nous avons préparé une programmation exceptionnelle, pleine de belles surprises et des éléments incontournables qui rendront cette édition vraiment spéciale.

Breanne Lavallée-Heckert indique que des dispositions ont été mises en place pour assurer la sécurité des festivaliers. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / MARIO DE CICCIO

Andrina Turenne, Vieux Farka Touré, Jocelyne Baribeau et Les Babineaux Sisters Band sont parmi les artistes, qui sont plus de 150, qui se présenteront sur scène au Parc du Voyageur, au Centre culturel franco-manitobain ou ailleurs.

La programmation complète est disponible sur le site web du Festival.

Breanne Lavallée-Heckert a été embauchée comme directrice du festival durant la dernière année. C’est ma première année parmi l’équipe du Festival, et l’excitation est palpable , s’exclame-t-elle.

Cette année, des installations d’art autochtones seront placées à divers endroits dans le parc, selon le communiqué. Une toute nouvelle galerie d’arts autochtones mettant en vedette des artistes autochtones locaux offrira un espace de réflexion qui suscitera certainement de bonnes conversations, ajoute le document.

Les sculpteurs travaillent à leur sculpture de neige l’an dernier. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / MATHILDE GAUTIER

Une séance de détente hivernale sera aussi au rendez-vous. Au deuxième dimanche, on aura un cours, une pratique de yoga dans la tente Rivière-Rouge. Ce sera de 10 h à 11 h dans le parc, indique Breanne Lavallée-Heckert.

Les sculptures de neige, le concours de barbe, l’interprétation historique et les jeux d’enfants seront bien sûr de retour.

Le parc du Voyageur aura cependant changé d’apparence. À la suite de l’effondrement d’une passerelle du Fort Gibraltar en mai dernier, qui a fait 18 blessés, les murs du fort ont été démolis et remplacés par une clôture temporaire. Un environnement amusant et sécuritaire attend les festivaliers, assure Mme Lavallée-Heckert.

Avec les informations de Patricia Bitu Tshikudi

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 17 janvier 2024

Le salon virtuel PostÉduc Expo promet aux jeunes francophones et francophiles une immersion totale dans le monde de l’éducation postsecondaire en Français lors de sa deuxième édition prévue du 21 au 23 février 2024.

Le Salon national virtuel de trois jours permet aux jeunes élèves et étudiants canadiens français et acadiens d’être au fait sur diverses options postsecondaires en français et au sujet des opportunités d’emplois.

Promouvoir l’éducation postsecondaire en Français auprès des jeunes. C’est la raison d’être majeure du salon PostÉduc Expo, organisé par le Réseau des Cegeps et des collègues francophones du Canada (RCCFC). Un objectif qui prend tout son sens alors que le débat sur l’avenir des collèges et des universités francophones n’est pas prêt de s’estomper. Mieux encore, le salon regroupera aussi bien les établissements francophones du Québec que ceux des autres provinces et territoires.

Immersion totale

Tout au long des trois jours que durera PostÉduc Expo, les jeunes auront accès à 90 kiosques et 5 zones où se regroupent universités et collèges, conseils scolaires, organismes et employeurs issus de la francophonie du Québec et du Canada.

Au menu du salon : discussions avec les collèges et les universités, discussions avec les employeurs, balados diffusés en direct, visite d’un carrefour virtuel en 3D, spectacles et activités.

« PostÉduc Expo permettra d’explorer des opportunités académiques postsecondaires en français, rencontrer des employeurs spécifiquement à la recherche de talents bilingues et bénéficier d’ateliers dédiés pour affiner les compétences académiques et professionnelles », promet l’équipe du RCCF.

Basé à Ottawa, le RCCF est un regroupement de près de 60 établissements d’enseignement collégial francophones et d’organisations voués à l’éducation de partout au pays.

Notons, enfin, que l’inscription au salon PostÉduc Expo est gratuite sur le site web de l’événement.

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ONFR+ – Inès Rebei, publié le 17 janvier 2024

SUDBURY – C’est mardi soir qu’a été présentée l’ébauche de la nouvelle politique sur les services en français devant les membres du conseil municipal de Sudbury. Cette approche, qui se veut une modernisation de la politique de 2001, serait centrée autour de l’offre active de services en français.

Cette révision devant le conseil intervient peu après la sortie d’un rapport révélant d’importants reculs en matière de bilinguisme. Crédit image: Ville de Sudbury

Commandée par l’ancienne formation du conseil municipal de la ville en avril 2022, cette révision de la politique des services en français intervient peu après le 50e anniversaire de la règlementation officielle de ces services et la sortie d’un rapport révélant d’importants reculs en matière de bilinguisme dans la ville.

« La Ville du Grand Sudbury procure des services actifs et utiles en français, en reconnaissance du fait que le français est l’une des langues officielles du Canada et du grand nombre de résidents francophones et bilingues dans notre communauté », décrit l’énoncé politique de ladite ébauche.

La nouvelle politique serait axée autour de quatre principes, soit l’offre active en français, l’engagement de consulter activement le public et les partenaires, l’amélioration constante de la réponse aux besoins de la communauté et l’accroissement de la capacité de la ville et de ses employés à fournir des services en français.

La Ville dit s’être basée sur d’autres politiques bilingues municipales comme celles de Moncton, au Nouveau-Brunswick, et Ottawa pour la refonte de cette politique lesquelles valorisent les services de première ligne en français, ainsi que le perfectionnement et la formation du personnel dans les deux langues officielles.

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RADIO-CANADA – Grégory Wilson, publié le 16 janvier 2024

L’Association des conseils scolaires des écoles publiques de l’Ontario (ACEPO), l’Association franco-ontarienne des conseils scolaires catholiques (AFOCSC) et l’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (AEFO) annoncent le lancement d’un programme de bourses en enseignement afin de réduire la pénurie d’enseignants francophones dans la province.

Trois associations d’éducation en français de l’Ontario lancent un programme de bourses en enseignement dans le but de réduire la pénurie de personnel dans les écoles françaises.
PHOTO : RADIO-CANADA / LAURIE TRUDEL

Le programme est financé par un investissement de 1,2 million de dollars du ministère du Patrimoine canadien. Les 40 personnes choisies pourraient recevoir jusqu’à 30 000 $ pour couvrir les frais de formation universitaire et d’autres dépenses.

C’est certain que cette initiative constitue un pas dans la bonne direction pour contrer cette pénurie criante d’enseignantes et d’enseignants qualifiés qui affecte notre système scolaire depuis bon nombre d’années, déclare la présidente de l’AEFO, Anne Vinet-Roy.

Nos écoles, nos communautés, dépendent en grande partie de l’éducation qui est dispensée aux jeunes francophones de la province.

Une citation de Anne Vinet-Roy, présidente de l’AEFO

Les intéressés ont jusqu’au 29 février pour soumettre une demande par l’entremise du site boursesenenseignement.ca.

Le site souligne que les candidats doivent travailler ou avoir déjà travaillé sous lettre de permission dans un conseil scolaire de langue française en Ontario. Ils doivent également poursuivre ou souhaitent poursuivre un programme de formation à l’enseignement en français dans la province.

Une pénurie d’enseignants

La directrice générale de l’ACEPO, Isabelle Girard, affirme que la pénurie des enseignants en Ontario persiste depuis 2016 et requiert une intervention immédiate.

On se doit d’agir rapidement, car malheureusement, la pénurie continue de s’accentuer, se désole-t-elle.

Mme Girard soutient qu’un des symptômes de la crise est le nombre élevé de permissions intérimaires accordées.

Ces permissions sont seulement accordées par le gouvernement de l’Ontario si le conseil scolaire a été incapable de trouver un candidat qualifié après un affichage public et un processus d’embauche.

Ces lettres-là sont passées de 86 en 2012-2013 à plus de 650 en 2022-2023.

Une citation de Isabelle Girard, directrice générale de l’ACEPO

Un constat qui préoccupe également Robert Demers, vice-président de l’AFOCSC. Il souhaite donc que ce nouveau programme s’attaque notamment à cette hausse constante du nombre de personnes travaillant sous permission intérimaire dans les écoles françaises.

Nous sommes convaincus que cette première initiative sera un bon départ pour réduire le nombre de lettres de permission et la quantité de personnel non qualifié, affirme-t-il.

Pour le secrétaire parlementaire du ministre des Langues officielles, Marc Serré, ce programme servira entre autres à promouvoir le français en Ontario en garantissant notamment que les enseignants soient à la hauteur des attentes.

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FRANCITÉ – Publié le 16 janvier 2024

Le ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté (IRCC) Marc Miller a fait le point sur divers éléments liés à l’immigration francophone au Canada. Suivez la conférence en direct sur Youtube.

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ONFR+ – Abigail Alves Murta, publié le 11 janvier 2024

[LE FIL CULTUREL DE L’ONTARIO FRANÇAIS]

L’Ontario français bouillonne de talents et il n’est pas surprenant qu’après les nombreux lancements d’albums en 2023, une pléthore de concerts s’en viennent dans les mois à venir. Cette semaine, Mehdi Cayenne et l’artiste de la relève Squerl Noir interpréteront leurs plus récents albums. Du côté des arts, la communauté d’Orléans à Ottawa fera briller les talents de son artiste visuelle Thérèse Boisclair. Considérant le nombre d’artistes franco-ontariens inspirants, il est tout à fait approprié de clôturer la semaine par un atelier d’enregistrement avec l’auteur-compositeur-interprète et guitariste Marc-Antoine Joly.

Peinture abstraite de Thérèse Boisclair. Gracieuseté MIFO

Mehdi Cayenne débarque à Oshawa

Caméléon de la scène musicale et figure éclectique franco-canadienne dont l’énergie contagieuse est palpable d’un lieu à l’autre, l’auteur-compositeur, poète et chanteur Mehdi Cayenne semble posséder une créativité infinie. L’artiste qui vient de sortir son album électro-pop Animal Chic, qu’il a autoproduit, revient en force en Ontario où il fera vivre ce dernier opus sur scène à Oshawa grâce au Conseil des organismes francophones de la région de Durham (COFRD).

Crédit image : Frédérique Bérubé

Oshawa, le 13 janvier. Achetez vos billets ici pour réserver votre place.

Squerl Noir sur scène à la Place des Arts

L’initiative de La Slague, sous la direction artistique de Dan Bédard, Au bistro des découvertes, se poursuit cette semaine. Juste avant le temps des fêtes, l’initiative a démarré avec Dan Bédard qui avait mis en valeur les talents du multi-instrumentiste Peter Cliche. Cette semaine, Stef Paquette, artiste emblématique de la musique franco-ontarienne, présente l’un de ses artistes préférés de la relève, Squerl Noir.

Auteur-compositeur-interprète originaire de France, qui s’était installé il y a sept ans à Ottawa, avant de s’établir à Québec, David Robquin de son vrai nom, mettra de l’avant son plus récent album Sous la fourrurequi évoque son parcours d’immigrant au Canada.

Crédit image : Marion Desjardins

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 12 janvier 2024

Il y a un demi-siècle, la Fédération de la jeunesse canadienne-française a vu le jour en 1974 à Moncton au Nouveau-Brunswick pour structurer le mouvement des jeunes francophones en milieu minoritaire.

Des leaders, membres et partenaires de la FJCF lors d’une activité en juin 2023 – Gracieuseté

La FJCF souffle sa 50e bougie. Ce qui représente un demi-siècle d’histoires, d’évolutions et de réalisations au sein de la francophonie canadienne par et pour les jeunes francophones d’un océan à l’autre.

Organisme pancanadien basé à Ottawa, la FJCF se compose d’organismes membres représentant l’ensemble des mouvements de jeunesse francophone dans neuf provinces et trois territoires.

Activité vedette de la FJCF, la Parlement jeunesse pancanadien vient de clôturer sa 12 e édition – Page Facebook de la FJCFJ

La Fédération gère des projets et pilote des initiatives connus dans les milieux de la jeunesse francophone en milieu minoritaire à l’instar du parlement jeunesse pancanadien, le Forum jeunesse pancanadien, les Jeux de la francophonie canadienne, la Stratégie nationale pour la sécurité linguistique, le fonds d’appui Vice-Versa et les programmes d’employabilité Dépasse toi et Jeunesse Canada au travail pour ne citer que ceux-ci.

Une programmation riche et variée qui a pour trame de fond l’épanouissement global des jeunes d’expression française dans leur langue et la promotion de leur participation citoyenne à tous les niveaux.

Logo soulignant le 50e anniversaire de la FJCF

De plus, la FCJF joue un rôle très politique, en se positionnant comme défenseur des droits et des intérêts des jeunes francophones au Canada auprès différents paliers de gouvernements et plusieurs parties prenantes sur la scène public. D’ailleurs, la FJCF est membre de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) auprès de laquelle elle apporte une lentille jeunesse francophone dans l’ensemble des dossiers.

Au niveau de la gouvernance, le conseil d’administration de la FJCF comprend un représentant de chaque association provinciale ou territoriale membre, en plus d’une présidence, d’une vice-présidence et d’une trésorerie.

Coté ressources humaines, pas moins de douze employés travaillent d’arrache-pied pour livrer les différents programmes et mandats de l’organisation.

Notons, enfin, que derrière la FJCF existe des organisations jeunesse dans les provinces et territoires qui ont quant à elle un ancrage local avec des spécificités propres à chaque région du pays.

Plus de détails à venir sur Francité concernant les activités spéciales prévues pour le 50e anniversaire de la FJCF.

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RADIO-CANADA – Publié le 10 janvier 2024 et mis à jour le 11 janvier 2024

Le gouvernement du Manitoba créera, à partir de ce printemps, 36 nouveaux lits de soins à l’Hôpital Saint-Boniface, dans le but de réduire les temps d’attente à l’urgence et la pression sur le système de santé.

L’Hôpital Saint-Boniface, à Winnipeg, pourra commencer à disposer de nouveaux lits de soins au printemps. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / SYLVIANE LANTHIER

Uzoma Asagwara, ministre de la Santé du Manitoba, indique que les premiers nouveaux lits seront créés en mars. Les autres seront implantés par phase tout en respectant la capacité du réseau de la santé.

Ces lits signifient que les patients qui devront rester à l’Hôpital Saint-Boniface seront transférés du département de l’urgence vers un lit plus tôt et qu’il y aura plus de places dans les salles d’urgence. Ils recevront les soins exactement quand ils en ont besoin, a affirmé Uzoma Asagwara en conférence de presse, mercredi.

Notre engagement est donc de nous assurer que nous investissons dans le personnel de notre système de santé dans toute la province et que nous adoptons une approche systémique, ce qui n’a pas été fait depuis de nombreuses années, a ajouté Uzoma Asagwara.

La province espère que tous ces lits seront mis en place d’ici un an et qu’il y aura le personnel requis pour s’occuper des patients.

Le premier ministre, Wab Kinew, indique que le recrutement de personnel est un problème pour la prestation de services en français, mais que la province collabore avec l’Université de Saint-Boniface en ce qui a trait à l’embauche d’employés bilingues.

Uzoma Asagwara est optimiste quant au recrutement de personnel, déclarant : Les infirmières qui obtiennent leur diplôme ici veulent travailler au Manitoba, mais elles veulent voir un engagement du gouvernement à changer la culture. et c’est ce que nous faisons.

Uzoma Asagwara, ministre de la Santé du Manitoba, en conférence de presse, mercredi, à l’Hôpital Saint-Boniface.
PHOTO : RADIO-CANADA / RICHARD SABEH

Pour sa part, l’Association des professionnels de la santé du Manitoba (MAHCP), un syndicat qui représente 7000 travailleurs de la santé, affirme qu’il n’y a pas assez de personnel en ce moment pour s’occuper des nouveaux lits.

Selon son président, Jason Linklater, la province doit redoubler ses efforts afin de pourvoir les postes vacants et recruter davantage d’inhalothérapeutes, de radiologues et de techniciens de laboratoire, de pharmaciens et de nombreux autres professionnels de la santé spécialisés nécessaires afin d’accroître les capacités du réseau de la santé.

Cet ajout de lits à l’Hôpital Saint-Boniface représente un investissement provincial de 13 millions de dollars.

Le Nouveau Parti démocratique a pris le pouvoir en octobre après avoir mené une campagne électorale axée sur l’amélioration du système de santé.

En novembre, le nouveau gouvernement s’est engagé à créer 31 nouveaux lits de soins à l’Hôpital Grace de Winnipeg et à débloquer des fonds pour embaucher plus de personnel afin d’aider le réseau de la santé à donner les congés d’hôpital aux patients tous les jours de la semaine, plutôt que sur une période de cinq jours.

Uzoma Asagwara affirme que ces promesses et la création d’une soixantaine de lits sont le fruit de l’écoute des commentaires des travailleurs de première ligne.

Par ailleurs, la tournée destinée à écouter les travailleurs de la santé, entamée le 8 décembre, se poursuit jeudi matin à l’Hôpital Saint-Boniface.

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RADIO-CANADA – Simon Deschamps, publié le 9 janvier 2024

Mardi soir, la pièce de théâtre alterIndiens prend l’affiche au Théâtre Cercle Molière, à Saint-Boniface.

Le comédien Étienne Thibeault interprète le rôle de Angel dans la pièce de théâtre alterIndiens.
PHOTO : MARIE-ANDREE LEMIRE

Imaginez un souper de couples où trois Autochtones et trois Québécois tentent de discuter de différents enjeux de société. C’est ce que la pièce alterIndiens veut faire vivre au public, dans un spectacle ponctué d’humour et de malaise.

En gros, c’est tous les malaises qui peuvent arriver dans une soirée entre amis quand les amis ne sont pas conscients des bagages culturels des autres, explique la comédienne Natalie Tannous.

Cette dynamique doit permettre aux comédiens d’illustrer à quel point il est important de créer des liens entre les personnes autochtones et allochtones

Je pense qu’elle est importante parce que tout le monde qui vont aller voir la pièce vont sortir avec quelque chose de différent, il y a personne qui sort de cette pièce-là pas écorché. Chaque personnage, on va pouvoir en rire, mais à un moment donné dans la pièce on va faire rire de soi aussi, indique le comédien Xavier Watso.

De gauche à droite, Natalie Tannous, Lesly Velázquez et Xavier Watso, interprètes dans la pièce de théâtre alterIndiens présentée au TCM jusqu’au 20 janvier.
PHOTO : RADIO-CANADA / NATALIA WEICHSEL

On pourrait parler de choses sérieuses d’une façon très sérieuse, ça, ça se peut pis on va tous finir par pleurer, puis aller à un psychologue tout de suite après, renchérit la comédienne Lesly Velázquez.

La comédie ouvre des portes pour s’ écouter. Il faut être intelligent pour être capable de se moquer de nous-mêmes pour mettre en valeur les choses dont il faut parler, mais avec beaucoup de respect en passant par l’humour.

Une citation de Lesly Velázquez, comédienne dans alterIndiens.

AlterIndiens est une production de la troupe montréalaise Menuentakuan sur la base d’un texte de Drew Hayden Taylor, un auteur canadien avec des origines ojibwées.

La pièce a été originalement montée dans les années 2000 dans des théâtres de Toronto.

Charles Bender, qui interprète aussi un personnage dans la présente mouture, a fait la traduction française de la pièce. Elle est mise en scène par Xavier Huard.

Geneviève Pelletier, directrice artistique et générale du Théâtre Cercle Molière (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / MATHILDE GAUTIER

La directrice artistique et générale du Théâtre du Cercle Molière, Geneviève Pelletier, se réjouit d’accueillir cette pièce au Manitoba, alors que la thématique de cette saison est le dialogue.

On peut aussi parler encore de réconciliation et de volonté d’être dans une démarche. Qu’est-ce que ça implique et comment on aborde cette question-là, explique-t-elle. Des spectacles de cette saison, c’est celui le plus fusionnel. Dans le sens qu’on a vraiment des gens qui discutent, des personnages qui parlent sur scène et dans des contextes où on peut se reconnaître vivement.

La pièce s’adresse à un public de 15 ans et plus. Le TCM avertit qu’une brève scène de nudité est jouée en début de spectacle.

La pièce sera présentée au TCM jusqu’au 20 janvier.

Avec des informations de Natalia Weichsel et de Patricia Bitu Tshikudi.

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Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 9 janvier 2024 et mis à jour le 10 janvier 2024

HAMILTON – La deuxième saison de la série franco-ontarienne Paris Paris débute sur les ondes d’Unis TV ce soir, le 9 janvier, à 19 h 30. ONFR a eu l’occasion de visionner les deux premiers épisodes, en plus de s’entretenir avec la comédienne Maxim Roy et les scénaristes Rayne Zukerman et Dominic Desjardins.

Des comédiens de Paris Paris lors du tournage de la deuxième saison. Crédit image: Luke Fillion, Zazie films

Dans la première saison de Paris Paris, Philippe (Benoît Mauffette), un professeur de français malheureux, découvrait un mystérieux tunnel dans son sous-sol de Paris, Ontario. Ce dernier lui permettait de voyager en quelques minutes entre sa petite ville monotone et son homonyme trépidante, en France. Dans la deuxième saison, c’est la femme de Philippe, Jenny (Maxim Roy) qui emprunte le tunnel dans le but de vivre ses propres aventures. Mais, pour elle, l’élément perturbateur la mène plutôt vers un autre Paris, au fin fond du Texas.

Maxim Roy explique que, dans la première saison, son personnage servait à soutenir son partenaire. « Elle voulait vraiment le sauver de lui-même. Mais là, elle va se rendre compte qu’elle ne peut pas tout contrôler, et elle va avoir de la misère à se sauver elle-même. »

Jenny Landry a la surprise de sa vie lorsque le tunnel la mène vers Paris, Texas. Gracieuseté Zazie Films

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