Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.
ONFR+ – Inès Rebei, publié le 25 septembre et mis à jour le 27 septembre 2025
SUDBURY – Le Prix de la francophonie de l’Association canadienne-française de l’Ontario (ACFO) du grand Sudbury revient cette année à la militante Germaine Paquette, qui se voit remettre cette distinction au courant du fameux Banquet de la francophonie, tradition sudburoise de retour après plusieurs années de pandémie.
«Pourquoi moi ?» réagit celle qui est devenue la 41e récipiendaire du Prix avant d’ajouter avec un trémolo dans la voix: «Ça m’a vraiment touchée que ma communauté, ma famille francophone, me reconnaisse.» Elle succède ainsi à Amélie Hien, première femme noire à avoir remporté le trophée.
Originaire de Hallébourg, au nord de Cochrane, et installée à Azilda, celle qui est la maman du populaire chanteur et comédien sudburois Stéphane Paquette, a enseigné durant 35 ans en plus de ses implications bénévoles au sein de plusieurs organismes.
Parmi les expériences qui l’ont le plus marquée, son passage de deux ans à Wawa où elle venait de débuter sa carrière d’enseignante. C’est là, dit-elle, qu’elle a réalisé le fossé existant entre les anglophones, très majoritaires, de la région et les francophones, qui à l’époque ne maîtrisaient pas la langue de Shakespeare.
Elle a décidé d’offrir gratuitement en soirée, sans grande attente, des cours de français pour adultes. «J’ai été agréablement surprise, ça a été un grand succès», se souvient-elle.
Une résistante des premiers temps
Retraitée depuis 23 ans, elle a fait longtemps partie du conseil d’administration (CA) du Centre de santé communautaire du Grand Sudbury.
Un autre incident, comme elle l’appelle, l’a amenée sur le premier plan de la résistance franco-ontarienne: Une lettre du ministre de la Santé et des Soins de longue durée, ministre de l’Énergie et de l’Infrastructure et vice-premier ministre de l’Ontario, George Smitherman, envoyée au CA du centre, au sein duquel elle siégeait, et qui obligeait ce dernier à devenir bilingue sous peine de voir son financement coupé.
Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.
RADIO-CANADA – Thibault Jourdan, publié le 27 septembre 2023
En entrevue avec Radio-Canada au sujet de questions francophones dans le cadre de l’élection provinciale, le chef du Parti libéral Dougald Lamont a insisté sur le fait que le français est un droit au Manitoba et doit être encouragé et développé au sein du gouvernement.
Radio-Canada s’est entretenue avec les chefs des principaux partis politiques du Manitoba sur des enjeux spécifiquement francophones. Les questions ont largement été élaborées en réaction aux revendications de la Société de la francophonie manitobaine (SFM). Les mêmes questions ont été posées à Heather Stefanson (Parti progressiste-conservateur), Wab Kinew (Nouveau Parti démocratique), Dougald Lamont (Parti libéral) et Janine Gibson (Parti vert). Nous avons décidé de publier une entrevue par jour au cours de cette semaine, en les présentant selon l’ordre alphabétique.
Comment voyez-vous le français au Manitoba?
Le français, c’est un droit. Je dis toujours que c’est un droit. C’est très, très important et essentiel, non seulement depuis le début du Manitoba, mais quelque chose qui est essentiel à promouvoir, à encourager.
Quand je regarde la culture française au Manitoba, c’est vraiment quelque chose d’extraordinaire aujourd’hui aussi. Les histoires, le théâtre, la musique, tout ça est tellement, tellement fort. C’est quelque chose que j’aimerais encourager et développer vraiment. Mais comme toutes les choses, il faut de l’investissement pour le faire et dans notre plateforme, c’est quelque chose où on veut faire des investissements pour s’assurer que ces droits sont respectés.
Est-ce que vous vous engageriez à rétablir un poste de sous-ministre adjoint attitré au Bureau de l’éducation française (BEF)?
Oui, absolument. Dans notre plateforme, on a des politiques spécifiques pour la communauté francophone au Manitoba, et l’une d’elles est de rétablir le BEF, d’investir dans le BEF et d’avoir un sous-ministre adjoint bilingue francophone.
Pourquoi, selon vous, est-il important d’avoir un sous-ministre adjoint attitré au BEF?
J’ai parlé avec les gens dans l’éducation. Ce qu’ils ont expliqué, c’est que s’il n’y a pas quelqu’un là pour leur rappeler qu’il y a du français au Manitoba, alors même qu’il y a plus que 50% des élèves qui sont en immersion, c’est oublié.
Alors, c’est essentiel d’avoir quelqu’un à la table pour exprimer le point de vue de la communauté, ainsi que d’exprimer les enjeux et les défis qu’on a.
Il y a tellement d’endroits dans le gouvernement du Manitoba, dans les municipalités aussi, où il faut améliorer les services en français… Mais ce qu’on a vu, c’est un grand recul. Alors, il faut avancer et investir.
Comment comptez-vous répondre à la pénurie de personnel francophone en éducation et en santé?
On a un plan pour éduquer plus de gens. Il faut investir dans l’Université de Saint-Boniface (USB). L’USB a la capacité d’éduquer beaucoup plus de gens si elle a l’argent, alors on va faire en sorte qu’il y ait des partenariats entre l’USB et d’autres établissements postsecondaires.
Par exemple, le Red River College s’est déjà lié avec l’Université du Manitoba, mais il faut s’assurer qu’il y ait des services en français en éducation, et investir pour avoir plus de gens pour la formation des enseignants à l’USB.
Il faut aussi travailler plus fort pour attirer les gens non seulement du Manitoba, mais aussi ceux hors du Manitoba. C’est tout un plan parce qu’il y a tellement de manque de personnel, mais c’est tout dans notre plateforme.
Justement, vous parliez d’attirer des gens. Donc, on parle potentiellement d’immigration. Est-ce que vous seriez prêt à rétablir une cible d’immigration francophone?
Oui, on veut augmenter la cible d’immigration francophone au Manitoba, mais pas seulement. Maintenant, on est en train d’attirer les gens, mais il faut les garder ici, aussi.
On sait qu’il y a des gens qui viennent ici comme médecins et ils partent pour Ottawa, ils partent au Québec, parce qu’il n’y a pas de place pour eux ici. Ça n’a aucun sens!
Il faut s’assurer non seulement que, quand on attire les gens pour travailler ici en français, ils puissent travailler en français avec leur formation propre. C’est quelque chose qui est essentiel.
Pour faire en sorte que ça se passe, on a aussi des plans pour aider les gens. S’il y a quelqu’un qui a eu une formation professionnelle ailleurs, il faut s’assurer qu’il puisse avoir son diplôme reconnu et travailler ici avec son éducation.
À combien fixeriez-vous la cible d’immigration francophone?
C’est dans la plateforme, et je pense que c’est 15 %. La Société de la francophonie manitobaine a fait une recommandation et on accepte la recommandation de la SFM.
Comment vous y prendriez-vous pour atteindre cette cible?
Il faut faire l’effort d’attirer les gens. On a déjà un bureau au Manitoba qui fait des voyages dans des pays francophones, mais il y a beaucoup de gens qui veulent arriver ici. On a de la difficulté avec l’immigration, on veut améliorer notre système pour réunir les familles.
Mais je pense que l’une des plus grandes choses, c’est de s’assurer que, quand les gens arrivent ici, il y a des services en français et il y a aussi des boulots en français.
Pour les services en français, il faut investir dans le gouvernement. On a proposé un plan pour une banque de développement d’entreprises du Manitoba qui investira dans les entreprises francophones. On veut créer une économie francophone, aussi, avec le tourisme, ainsi qu’avec toutes sortes d’autres entreprises.
Comment est-ce que vous vous y prendriez pour améliorer l’offre de services en français de la province?
C’est une question de priorité et c’est une question d’investissement. Il faut avoir les services en français en éducation et en santé, surtout parce qu’on sait qu’il y a des gens [âgés] qui parlaient anglais et français, mais, maintenant, ils perdent l’anglais. Ces gens peuvent seulement recevoir des soins en français. Alors, c’est essentiel d’avoir ces services en français.
Mais l’autre chose, c’est l’investissement en éducation, en formation, et s’assurer qu’il y a des postes bilingues, qu’on demande qu’il y ait des postes bilingues au gouvernement du Manitoba parce qu’il n’y en a pas assez. Il faut s’assurer que le français fasse partie du gouvernement du Manitoba.
Pour la série de questions suivante, Dougald Lamont devait répondre rapidement par oui ou non.
Êtes-vous prêt à financer les rénovations que souhaite faire le Centre culturel franco-manitobain?
Oui. Ça fait partie de notre plateforme. On va non seulement faire des rénovations, mais aussi augmenter son budget d’opération parce qu’il est gelé depuis des décennies.
Est-ce que vous appuyez la création d’un plan stratégique pluriannuel pangouvernemental sur les services en français pour assurer une cohérence à travers tous les ministères?
Oui.
Appuyez-vous la modernisation de la partie 9 de la Charte de la Ville de Winnipeg pour assurer l’offre de service en français dans tous les quartiers?
Oui, absolument.
Seriez-vous prêt à appuyer financièrement le rachat du 219, Provencher par la Société de la francophonie manitobaine?
Oui.
Cette entrevue a été synthétisée à des fins de clarté. L’ensemble des réponses est disponible dans la vidéo.
Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.
FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 26 septembre 2023
Dévoilés hier par le Commissariat aux langues officielles (CLO), ces portraits, qui s’appuient sur le plus récent Recensement de 2021, illustrent la place des langues officielles à l’échelle du pays selon différents contextes.
Ci-après la déclinaison des populations canadiennes dans chaque province et territoire selon trois sous groupes : les unilingues anglophones, les unilingues francophones et les bilingues.
Cette deuxième infographie présente les chiffres et les pourcentages des locuteurs de chaque langue, en plus de détailler l’usage fait de la langue à la maison et au travail ou l’instruction ainsi que le statut de langue maternelle.
Quant à elle, cette troisième infographie précise la première langue officielle parlée au Canada et au Québec. Fait important à noter, le français est la première langue officielle parlée pour 3,5% de canadiens en dehors du Québec, soit 992 305 canadiennes et canadiens.
Historique des langues officielles
Depuis les temps immémoriaux, les peuples autochtones sont établis sur le territoire que l’on appelle aujourd’hui le Canada. Leurs langues, les premières parlées sur le territoire, se chiffrent aujourd’hui à plus de 70.
Années 1400 et 1500 : avec l’arrivée de pêcheurs, de commerçants et d’explorateurs européens, on parle le français, l’anglais et d’autres langues européennes sur la côte est du territoire.
1599-1608 : établissement d’une présence française durable sur le territoire qui deviendra le Canada, notamment à Tadoussac (1599), en Acadie (1605) et à Québec (1608).
1610-1670 : établissement d’une présence anglaise durable sur le territoire qui deviendra le Canada, notamment à Terre-Neuve (1610) et dans la baie d’Hudson (1670).
1763 : au terme de la guerre de Sept Ans, la Nouvelle-France est cédée à la Grande-Bretagne.
1774 : l’Acte de Québec reconnaît la foi catholique et le Code civil français dans la colonie.
1791 : l’Acte constitutionnel autorise la tenue d’une assemblée élue dans le Haut-Canada (Ontario) et le Bas-Canada (Québec), et le français et l’anglais sont reconnus comme les langues de la législature du Bas-Canada.
1848-1849 : le français et l’anglais sont reconnus comme les langues de la législature de la province du Canada-Uni (Québec et Ontario) et du conseil d’Assiniboia (Manitoba).
1867 : adoption de l’Acte de l’Amérique du Nord britannique, qui reconnaît le français et l’anglais comme langues du Parlement et des tribunaux de la nouvelle fédération du Canada.
Fin du XIXe siècle : le système de pensionnats, qui visait à assimiler les peuples autochtones en éliminant leurs langues et leurs cultures, prend de l’ampleur partout au Canada. Ces écoles, opérées principalement en anglais, mais aussi en français, auront un effet dévastateur sur les langues autochtones à travers le pays.
Début du XXe siècle : un nombre de plus en plus important d’immigrants parlant d’autres langues viennent s’établir au Canada.
1920-1930 : des mesures modestes sont adoptées en reconnaissance du bilinguisme fédéral, y compris des timbres et de la monnaie bilingues.
1969 : à la suite de la Commission royale d’enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme, le gouvernement canadien adopte la Loi sur les langues officielles, qui reconnaît le français et l’anglais comme langues officielles du pays, affirme leur égalité au Parlement et dans les tribunaux fédéraux, donne le droit aux fonctionnaires de travailler dans la langue officielle de leur choix et crée le poste de commissaire aux langues officielles, entre autres. Le Nouveau-Brunswick adopte une loi similaire.
1982 : rapatriement de la constitution canadienne à laquelle est enchâssée une charte des droits et libertés, qui reconnaît constitutionnellement le français et l’anglais comme langues officielles du Canada et qui affirme les droits linguistiques en matière d’éducation pour les francophones et les anglophones à travers le pays. La nouvelle constitution affirme également les droits autochtones et le multiculturalisme.
1988 : la Loi sur les langues officielles fédérale est modernisée.
Années 1990 : à la suite du jugement de la Cour suprême dans l’affaire Mahe c Alberta, des minorités de langue officielle à travers le pays se voient confier la gestion de leurs écoles.
2003 : premier Plan d’action pour les langues officielles, une stratégie quinquennale du Gouvernement du Canada en matière de langues officielles.
2019 : adoption de la Loi sur les langues autochtones, qui vise à maintenir, à revitaliser et à promouvoir les langues autochtones, notamment par la création du poste de commissaire aux langues autochtones. La nouvelle loi affirme également que les droits des peuples autochtones énoncés dans la constitution de 1982 comprennent les droits reliés à leurs langues.
2023 : le gouvernement fédéral modernise à nouveau la Loi sur les langues officielles.
Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.
RADIO-CANADA – Thibault Jourdan, publié le 26 septembre 2023
En entrevue avec Radio-Canada au sujet de questions francophones lors de l’élection provinciale, le chef du Nouveau parti démocratique au Manitoba a déclaré qu’il voit un rôle important pour le français dans l’avenir de la province.
Radio-Canada s’est entretenue avec les chefs des principaux partis politiques du Manitoba sur des enjeux spécifiquement francophones. Les questions ont largement été élaborées en réaction aux revendications de la Société de la francophonie manitobaine (SFM). Les mêmes questions ont été posées à Heather Stefanson (Parti progressiste-conservateur), à Wab Kinew (Nouveau Parti démocratique), à Dougald Lamont (Parti libéral) et à Janine Gibson (Parti vert). Nous avons décidé de publier une entrevue par jour au cours de cette semaine, en y allant par ordre alphabétique.
Comment voyez-vous le français au Manitoba ?
C’est une des langues qui étaient là au début de notre province. M. Riel a créé le Manitoba avec une vision d’une province bilingue, une province qui respectait les droits des langues minoritaires, et puis les droits des langues autochtones et les peuples autochtones. Alors, pour moi, c’est une partie de notre patrimoine et c’est aussi une partie de notre avenir, notre futur.
Comment ça, notre avenir ?
Il y a beaucoup de gens qui habitent au Manitoba qui font partie de la francophonie et qui créent des emplois, qui travaillent dans notre système de santé et travaillent dans les universités et partout dans la province. Il y a beaucoup de nouveaux arrivants qui viennent ici pour participer à la francophonie.
Je crois que la vision de Louis Riel est encore une vision pour notre province pour réaliser et essayer de continuer le travail qui a commencé depuis 150 ans. Pour moi, un des messages de notre campagne électorale, c’est de rassembler tout le monde qui habite ici ensemble pour créer notre avenir, c’est-à-dire que la francophonie a une partie très importante dans le futur de notre province, avec plein d’autres gens qui habitent ici maintenant.
Est-ce que vous vous engageriez à rétablir un poste de sous-ministre adjoint attitré au Bureau de l’éducation française (BEF)? Pourquoi?
Oui. On devrait créer un poste de sous-ministre adjoint pour le BEF dans le département d’éducation et puis embaucher plus de monde dans le département.
On pourrait créer un environnement où les francophones pourraient travailler dans leur langue natale, pour créer l’éducation pour la communauté, soit dans les écoles françaises ou les écoles d’immersion. Ça n’existe pas maintenant. Avec les conservateurs, il est demandé aux francophones de faire leur travail sur la langue française en anglais.
Pour moi, si on est vraiment une province bilingue, nous devons créer le poste de sous-ministre adjoint pour le BEF, mais aussi créer le milieu où la francophonie pourrait travailler en français.
Comment comptez-vous répondre à la pénurie de personnel francophone en éducation et en santé?
Je pense que notre province est toujours dans une période où on devrait embaucher beaucoup plus de monde pour le système de santé et on devrait ajouter des exigences dans ces politiques qu’on lance vis-à-vis des autres pays ou des autres provinces, et trouver les infirmières, les médecins qui pourront travailler dans notre système de santé, mais aussi livrer des services de santé dans la langue française.
En même temps, je crois qu’il y a aussi besoin de nommer, au niveau des conseils d’administration dans les offices régionaux de santé, des membres de la francophonie, c’est-à-dire qu’on devrait avoir des sièges pour les francophones à l’Office régional de la santé de Winnipeg, à Santé sud, etc.
Donc, pas seulement dans le processus d’embauche, mais aussi dans le processus de livrer des services en santé pour avoir les perspectives des communautés.
Est-ce que vous seriez prêt à rétablir une cible d’immigration francophone?
Oui, je suis prêt à rétablir une cible pour l’immigration francophone.
À combien la fixeriez-vous?
En ce qui concerne le chiffre, je pense que je voudrais travailler avec la communauté pour comprendre les besoins et les buts pour le futur.
Comment est-ce que vous vous y prendriez pour attirer plus d’immigrants francophones dans la province?
L’économie, c’est très important. La culture est aussi très importante et je pense que nous, comme province, pourrons offrir une perspective globale qui dit : « Regarde, nous avons une culture unique ici où les francophones sont très importants, où la francophonie était là quand la province a été établie. »
Mais nous sommes aussi en train d’avancer la réconciliation avec les peuples autochtones. Et puis, nous sommes en train de lancer de nouvelles approches dans le monde de la technologie. Alors aujourd’hui, le Manitoba est vraiment une province très excitante.
Comment est-ce que vous vous y prendriez pour améliorer l’offre de services en français de la province?
Je crois que la représentation, c’est toujours important. Nous avons déjà des membres de la francophonie dans notre équipe. Et puis, j’espère que nous aurons des candidats et candidates qui seront élus cet automne et on pourrait travailler ensemble avec eux et les leaders de la francophonie, de la communauté, pour établir un plan pour l’avenir.
Pour la série de questions suivante, Wab Kinew devait répondre rapidement par oui ou non.
Êtes-vous prêt à financer les rénovations que souhaite faire le Centre culturel franco-manitobain ?
Oui.
Est-ce que vous appuyez la création d’un plan stratégique pluriannuel pangouvernemental sur les services en français pour assurer une cohérence à travers tous les ministères ?
Oui.
Appuyez-vous la modernisation de la partie 9 de la Charte de la Ville de Winnipeg pour assurer l’offre de service en français dans tous les quartiers ?
Oui, mais je pense qu’on doit travailler avec la Ville aussi en même temps.
Seriez-vous prêt à appuyer financièrement le rachat du 219, Provencher par la Société de la francophonie manitobaine ?
Oui.
Cette entrevue a été synthétisée à des fins de clarté. L’ensemble des réponses est disponible dans la vidéo.
Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.
ONFR+ – Sandra Padovani, Lila Mouch-Essers, Inès Rebei et Rudy Chabannes, publié le 25 septembre et mis à jour le 26 septembre 2023
La communauté a célébré le Jour des Franco-Ontariens ce lundi à travers l’ensemble de la province. La cérémonie qui avait lieu à Sudbury était la première depuis le refus du financement de l’université. À Toronto, c’était aussi une première pour la mairesse Olivia Chow et le président de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario, Fabien Hébert.
Sous un ciel estival à Queen’s Park, le lever de drapeau a été marqué par l’absence de Caroline Mulroney, la ministre des Affaires francophones, pour cause d’un conflit d’agenda. C’est le directeur général de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) Peter Hominuk qui a officié la cérémonie devant une foule enthousiaste de francophones et de francophiles.
Tour à tour, Ted Arnott, le président de l’Assemblée législative, la députée progressiste-conservatrice de Newmarket-Aurora et adjointe à la ministre de la Santé Dawn Gallagher Murphy, la députée libérale d’Ottawa-Vanier Lucille Collard, le chef du Parti vert Mike Schreiner et le président de l’AFO Fabien Hébert se sont exprimés sur l’importance de la célébration de la communauté franco-ontarienne.
Guy Bourgouin, porte-parole néodémocrate des Affaires francophones et député de Mushkegowuk-Baie James, a donné à son tour un discours édifiant sur le symbole de ce Jour des Franco-Ontariens: «Ce drapeau vert et blanc est bien plus qu’un simple symbole. Il incarne notre identité et notre histoire, fière de plus de 400 ans de présence française en Ontario.»
Et d’ajouter: «Aujourd’hui marque le 48ᵉ anniversaire du premier lever de drapeau franco-ontarien, le 25 septembre 1975, qui représente un sentiment d’appartenance et de fierté. Au fil des siècles, notre communauté a célébré plusieurs victoires, a participé à la construction de l’Ontario, mais au fil des siècles, notre communauté a été confrontée à de nombreux défis. Notre histoire est une histoire de résilience. Plus de 400 ans plus tard, les francophones sont toujours en Ontario. Plus de 1,5 million d’Ontariens parlent le français couramment, dont une communauté vibrante de 795 760 Franco-Ontariens.»
Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.
Francité – Mehdi Jaouhari, publié le 25 septembre 2023
L’édition 2023 de l’un des plus grands événements francophones de la Saskatchewan aura lieu à Regina du 3 au 5 novembre 2023 sous le thème « Bonheur, bien-être et plaisir communautaire ! », en présence d’une représentante du Québec.
Après deux années de pandémie, les Francophones de la Saskatchewan se donnent rendez-vous – en chair et en os – pour la deuxième fois du 3 au 5 novembre 2023. Si l’édition précédente a eu lieu à Saskatoon, la plus grande ville de la Saskatchewan, cette année ce sera au tour de la capitale provinciale à l’hôtel Ramada Plaza. En effet, le Rendez-vous Fransaskois aura pour thème « Bonheur, bien-être et plaisir communautaire ! ». Un thème léger, qui s’inscrit dans la continuité de celui de l’année 2022 autour de la santé mentale, et qui revisite les bienfaits de la vie communautaire en Français en milieu minoritaire.
Le Québec sera de la partie
Fait important à noter : le Québec sera représenté lors de cette édition 2023 par Aude Aprahamian, attachée à la francophonie au Bureau du Québec à Toronto. La fonctionnaire québécoise animera dès le premier jour de l’événement une conférence sous le thème « Comment le Québec appuie-il la francophonie canadienne ? ». Un thème d’actualité puisque le gouvernement du Québec a renouvelé son engagement envers les francophones et les acadiens du Canada en 2022, en mettant en place une nouvelle politique en matière de francophonie canadienne.
Autres activités au menu, et non des moindres : rencontre avec Radio-Canada, conférences, activités de groupe autour du bien être, célébration des 40 ans de l’organisme des ainés fransaskois Vitalité 55+, spectacles et ateliers artistiques, activité jeunesse, consultation communautaire, et plus encore.
Il faut dire que les trois jours seront très riches en activités exclusivement en Français. Un fait rare en dehors des écoles et des organismes francophones de la Saskatchewan. En milieu francophone minoritaire, ce sont ce genres d’événements qui continuent de donner vie au Français malgré la prédominance de l’anglais.
Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.
Une quarantaine de propriétaires côtiers se sont rencontrés à Bas Cap-Pelé, au Nouveau-Brunswick, pour discuter des façons d’affronter les ouragans et autres tempêtes de plus en plus fréquentes dans cette région. Un groupe est né : Côte Vivante Cap-Acadie.
Ces citoyens, qui ont donné samedi un nom à leur groupe, sont nombreux à avoir vu leurs berges lourdement endommagées et ont connu des inondations lors du passage de la tempête post-tropicale Fiona en 2022.
Malgré tout, ils décident de rester et de faire face aux éléments, dans un esprit de solidarité entre voisins côtiers.
La retraitée Andréa Leblanc est l’une des personnes qui étaient à la rencontre samedi.
Je suis ici parce que j’essaye de protéger nos berges et de se protéger contre le climat qui va devenir de pire en pire, clame-t-elle. Je me suis établie à Cap-Acadie, à Grand Barachois, et j’ai vécu les deux ouragans [Dorian 2019 et Fiona 2022] depuis.
L’Ouragan Fiona a causé des infiltrations d’eau dans le sous-sol d’Andréa Leblanc en 2022, causant des dommages se chiffrant à 15 000 $. Si ses assurances ont aidé à payer la note, elle appréhende maintenant ce qu’il en sera si une tempête encore plus forte frappe la région.
On veut protéger notre mur de pierre qu’on a fait refaire deux fois en quatre ans. On avait déjà consulté quelqu’un en Nouvelle-Écosse qui est experte en ça, elle nous avait conseillé de planter des rosiers sauvages et des herbes de dune pour essayer de retenir et solidifier le sol, partage Andréa Leblanc.
Première petite victoire, Andréa Leblanc a trouvé lors de la rencontre un voisin qui va lui donner des rosiers qu’elle pourra planter.
Se préparer et s’entraider
L’entraide est un des grands objectifs du groupe Côte Vivante Cap-Acadie. D’ailleurs, un projet de serre de plantes indigènes déjà en gestation dans la région avec le Centre culturel de Cormier Village a été présenté aux propriétaires, samedi.
Ce qu’on veut faire c’est établir une serre régionale et une pépinière qui se spécialise dans les plantes natives […] pour les projets de restauration des berges, explique Charles Thibodeau, résident de Cormier-Village et président du Centre culturel et sportif de Cormier Village.
C’est quelque chose qui est très difficile à trouver. Il n’y a pas d’expertise au Nouveau-Brunswick, donc, c’est ça qu’on essaye aussi d’établir à Cormier Village, poursuit-il.
Ce projet pourrait voir le jour d’ici 2025 et produire annuellement de 5000 à 10 000 plantes dites anti-érosion.
Les membres du groupe souhaitent aussi utiliser les réseaux sociaux pour permettre aux propriétaires de communiquer entre eux en cas de besoin.
[Si] une madame toute seule qui a besoin d’aide pour aller chercher des sacs de sable, là il va y avoir avec un groupe Facebook pour donner l’information, et si on a une heure ou deux aller pour donner de l’aide, donne en exemple Andréa Leblanc.
Par ailleurs, un grand nombre des participants de la rencontre de samedi ont aussi voulu parler de l’aménagement du territoire. Paul Landry, l’instigateur de Côte Vivante Cap-Acadie, s’est dit surpris par l’ampleur de l’intérêt que ce dossier a suscité.
Ils veulent que la municipalité prenne un rôle de leadership pour avoir plus de restrictions associées à l’aménagement du territoire. La question des arbres est revenue constamment, les propriétaires disent qu’il n’y a absolument aucune restriction et les gens peuvent couper tout ce qu’ils veulent, relate-t-il.
D’autres idées, comme d’appeler les gouvernements à instaurer des allègements fiscaux pour encourager les propriétaires à investir dans des barrières naturelles plus résistantes, sont aussi ressorties lors des échanges de samedi. La prochaine rencontre de Côte Vivante Cap-Acadie est prévue au printemps.
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ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 22 septembre 2023
C’est le Jour des Franco-Ontariens ce lundi et de nombreux événements se dérouleront partout en province pour souligner le fait français en situation linguistique minoritaire. Entre les levers de drapeau et les spectacles festifs, toutes les occasions sont bonnes pour se rassembler. Voici quelques endroits où souligner notre fierté franco-ontarienne dans les prochains jours.
Ottawa et l’Est
Dans la capitale, la communauté se rassemble dès ce soir pour l’Apéro franco du Mouvement d’implication francophone d’Orléans (MIFO). Les portes ouvrent dès 16h30 pour un rassemblement gratuit incluant le lever du drapeau franco-ontarien à 17h50. Toute la soirée, les visiteurs pourront participer à la création d’une œuvre collective, supervisés par l’Ottavienne Carole Ince, dont le travail est présentement exposé à la galerie Eugène Racette du MIFO.
La Ville d’Ottawa procédera à une cérémonie de lever du drapeau dès 9h lundi matin, devant l’entrée de l’édifice historique situé sur la rue Elgin. Le drapeau vert et blanc flottera aussi sur les terrains de plusieurs édifices municipaux pour la journée du 25 septembre. Les fameuses lettres géantes OTTAWA du Marché By s’illumineront de vert et de blanc pour l’occasion.
Une vitrine hommage à Gisèle Lalonde sera inaugurée lundi à l’école secondaire publique portant son nom. Des membres de sa famille seront présents pour cet événement qui débutera à 11h15. La militante franco-ontarienne est décédée en juillet 2022.
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ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 16 septembre et mis à jour le 20 septembre 2023
[LA RENCONTRE D’ONFR]
Il y a cinq ans, Suzanne Kemenang a fondé Terre d’accueil, la seule maison d’édition canadienne à publier uniquement des auteurs immigrants. Une véritable mission de vie pour celle qui a grandi au Cameroun et qui a fait de la région de Durham sa nouvelle maison.
« Qu’est-ce qui vous a menée à étudier en édition à l’Université de Sherbrooke (UdS)?
Je suis arrivée au Canada en 2007. J’ai étudié à l’université Concordia, mais ma formation très théorique ne me permettait pas de trouver facilement du travail. Je voulais quelque chose de concret qui allait englober mes acquis.
Pourquoi avoir choisi le Canada?
Je suivais mon mari. J’avais entendu beaucoup de préjugés, surtout par rapport au célèbre froid canadien. Je n’avais pas d’attentes. Je partais de mon pays, je laissais ma famille, mais j’étais ouverte à recommencer une nouvelle vie, tout simplement. Mon mari était surpris. Il disait que pour quelqu’un qui venait directement d’Afrique (il est Africain aussi, mais a grandi en France), je ne semblais pas émerveillée par l’Occident. C’était une transition normale.
Et pourquoi l’Ontario?
Au Québec, il y a une sélection rigoureuse pour les immigrants économiques. On nous fait venir avec de belles promesses de travail dans notre domaine. J’ai vécu une grosse désillusion. J’ai travaillé pour des centres d’appels, j’ai été réceptionniste… ça ne correspondait pas aux compétences que j’avais. On me disait : tu devrais t’estimer heureuse et ne pas te plaindre.
On sort de nos pays la crème de la crème. Ce n’est pas pour venir se faire dire qu’on nous rend un service en nous embauchant au salaire minimum. Si le Québec n’est pas en mesure de reconnaître ma valeur, j’irai ailleurs.
Un programme de littératie financière fait son entrée dans les écoles de la Division scolaire franco-manitobaine. « Bons comptes, bons amis ! » a été développé pour initier ses jeunes élèves aux réalités économiques qui les attendent plus tard.
L’initiative a été créée en partenariat avec le Conseil de développement économique des municipalités bilingues du Manitoba, la Caisse Groupe Financier et Apprentissage Illimité, un éditeur de matériels éducatifs.
La maison d’édition franco-manitobaine a développé une série d’ouvrages pour sensibiliser les élèves de 9 à 12 ans.
Le directeur général de la DSFM Alain Laberge était présent jeudi matin à l’école Noël-Ritchot pour le lancement du programme. Il se réjouit de sa valeur éducative.
C’est quelque chose de jamais vu auparavant parce que ces ressources-là n’existaient pas en français et là on a accès à des outils qui vont devenir un complément pour les enseignants, affirme-t-il.
Alain Laberge ajoute que les ressources financières sont souvent délaissées en raison de la plus grande priorité accordée à d’autres matières comme le français ou les mathématiques, mais elles restent un enjeu important.
On se rend compte que lorsque nos élèves arrivent à 14 ou 15 ans ont des difficultés avec le balancement du budget, faire des impôts, tenir leurs propres budgets, et le crédit aussi. Alors on pense que ce début de cours pour les élèves de 4, 5 et 6e année va être un bon coup de pouce.
Une citation de Alain Laberge, directeur général de la DSFM
Alain Laberge écarte l’idée de faire du programme Bons comptes, bons amis ! un cours à part entière. La DSFM souhaite plutôt l’intégrer dans le cadre des cours existants.
Il se félicite de voir sa division scolaire offrir ce programme alors que les divisions anglophones n’en sont pas encore à ce point.
Apprendre à épargner à un jeune âge
La présidente et directrice du développement chez Apprentissage Illimité, Carole Freynet-Gagné, est à l’origine de ce nouveau programme de littératie financière.
Venant du monde de l’entrepreneuriat, c’est une évolution naturelle pour nous. On fait de la littératie et maintenant de la littératie financière, ce qui est important pour le développement personnel de nos communautés.
Pour elle, les élèves de 9 à 12 ans sont à une période idéale de leur vie pour apprendre des notions essentielles qui leur serviront plus tard. Carole Freynet-Gagnet dissipe les craintes entourant le manque de connaissances des enfants en expliquant que les livres de littératie financières ont été mises au point par des pédagogues.
Chacun étant adapté au niveau scolaire et individuel des élèves afin de faciliter leur apprentissage des notions économiques.
On échafaude les connaissances et on axe cela sur des valeurs et des compétences liées au programme d’étude, explique-t-elle. C’est sûr qu’on ne parle pas d’une carte de crédit à 18 % d’intérêt à des [élèves de] quatrième année. Mais ils savent très bien ce que c’est la notion d’emprunter de l’argent et la responsabilité qui vient avec.
Les livres ont été écrits par l’autrice jeunesse franco-manitobaine, Janine Tougas et raconte les aventures de personnages confrontés à un concept économique comme l’achat local, les impôts et les taxes entre autres.
De plus, pour Carole Freynet-Gagné, il était important de situer les histoires dans un contexte de développement durable et de citoyenneté.
Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.
ONFR+ – Lila Mouch-Essers, publié le 21 et mis à jour 2023
OTTAWA – Une rencontre extraordinaire a eu lieu ce jeudi 21 septembre et un nouveau conseil d’administration est sur le point de faire son entrée. Les membres de la Société franco-ontarienne de l’autisme ont remué ciel et terre depuis l’annonce de la fermeture de l’organisme la semaine passée.
Depuis le 14 septembre, les parents, le conseil d’administration et l’ancienne direction de la Société franco-ontarienne de l’autisme (SFOA) se mobilisent pour trouver des solutions et sauver l’organisme d’aide aux familles et aux enfants atteints d’autisme.
Sur un groupe Facebook, Statégies pour sauver la SFOA, plusieurs membres et amis de l’organisme franco-ontarien s’affairent chaque jour à contacter des politiciens, la Ville d’Ottawa et la communauté afin de contribuer à la survie de la SFOA.
Ce jeudi soir, près de 50 personnes se sont jointes à une assemblée générale extraordinaire présidée par Alain Vachon de la firme Discitus, lui-même étant accrédité en gouvernance avec la Gouvernance Professionals of Canada.
Lisa LeBlanc et Salebarbes sont les artistes acadiens les plus souvent nommés au 45e Gala de l’Association du disque, de l’industrie et du spectacle du Québec, l’ADISQ.
C’est un plébiscite pour Lisa LeBlanc et son album Chiac Disco. L’auteure-compositrice-interprète de Rogersville est nommée dans huit catégories.
On la retrouve en lice pour album de l’année – succès populaire, artiste de l’année, spectacle de l’année, artiste féminine de l’année, chanson de l’année avec Dans l’jus, conception d’éclairage et projection de l’année, mise en scène et scénographie de l’année et sonorisation de l’année.
Lisa LeBlanc a déjà remporté un Félix pour Chiac Disco l’année dernière dans la catégorie album pop de l’année. En 2012, elle avait également été sacrée révélation de l’année au gala de l’ADISQ.
Le populaire groupe Salebarbes, composé des frères Éloi et Jonathan Painchaud, de Kevin McIntyre, de Georges Belliveau et Jean-François Breau, lorgne sur cinq Félix.
Ils sont sélectionnés dans les catégories spectacle de l’année, spectacle de l’année – variété, album de l’année – succès populaire avec Gin à l’eau salée, chanson de l’année avec Gin à l’eau salée et groupe ou duo de l’année. Une catégorie que le groupe a déjà remporté l’année dernière.
Salebarbes a également obtenu le Félix d’Album traditionnel de l’année en 2020. Parmi les autres nominations d’artistes acadiens, on retrouve Caroline Savoie (album folk avec Bruits blancs), Julie Aubé (album Folk avec Contentement), Laurie LeBlanc (album multilingues avec Long weekend), Julie & Dany (album multilingue avec Julie & Dany), ainsi que Annie Blanchard – en duo avec Maxime Landry – (album réinterprétation avec Jolene and the Gambler).
L’événement principal se tiendra le dimanche 5 novembre, à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des arts de Montréal. L’animation est confiée à l’humoriste Louis-José Houde.
Depuis la semaine dernière, cent résidents de Hearst peuvent s’inscrire pour faire l’achat de l’appareil FoodCycler à prix réduit grâce à un rabais du fournisseur et à des subventions gouvernementales et municipales.
Le directeur des travaux publics et des services d’ingénierie pour la Ville de Hearst, Luc Léonard, souligne qu’on veut réduire la quantité de matières organiques qui se retrouvent au site d’enfouissement.
Il souligne qu’entre 25 % et 50 % des déchets ménagers sont composés de déchets alimentaires.
La matière organique, lors de sa décomposition, contribue 25 fois plus de gaz à effet de serre puisque c’est du méthane plutôt que du dioxyde de carbone, affirme-t-il.
Lundi, nous avions 67 inscriptions, c’est un peu plus bas que ce qu’on espérait. Il reste environ une semaine.
Une citation de Luc Léonard, directeur des travaux publics de la Ville de Hearst
Selon M. Léonard, la Ville de Hearst va ensuite commander les cent appareils. Il y aura deux modèles, un plus petit pour les familles d’une ou deux personnes et un plus grand pour les familles plus nombreuses.
La Ville de Hearst fournit 100 $ à l’achat de chaque appareil, ce qui représente une contribution totale de 10 000 $.
La machine est environ la grandeur d’une machine à pain. Et il faut tout simplement une prise électrique. La durée des cycles est entre 4 et 9 heures, donc c’est très, très rapide. L’appareil peut être placé dans un garage, un sous-sol ou juste sur le comptoir de la cuisine, affirme M. Léonard.
Durant la durée du programme pilote de 12 semaines, les participants sont invités à remplir une fiche d’utilisation quotidienne ainsi qu’un questionnaire à la fin.
M. Léonard ajoute que le projet pourrait être étendu s’il connaît du succès.
Si nous ne sommes pas capables de vendre les 100 unités, je pense que ça va peut-être mettre fin (au programme), mais le conseil municipal aura le dernier mot s’il y a un deuxième volet au projet-pilote, affirme-t-il.
Selon M. Léonard, la taille de la ville de Hearst n’est pas jugée assez grande pour justifier l’investissement pour la mise en place d’une collecte de déchets organiques à domicile, comme on retrouve dans les grands centres.
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ONFR+ – Lila Mouch-Essers, publié le 21 septembre 2023
OTTAWA – Il est temps de reconnaître le patrimoine historique de l’église Saint-Charles-Borromée. Et pourquoi pas avec des plaques commémoratives? C’est ce qui est ressorti d’une réflexion commune du Comité de la francophonie de l’Association communautaire de Vanier et du Réseau du patrimoine franco-ontarien (RPFO).
En entrevue avec ONFR, Diego Elizondo, expert en patrimoine franco-ontarien, déclare que «les organismes veulent unir leurs forces pour faire avancer ce dossier».
Il y a dix ans a eu lieu le sauvetage in extremis de l’église Saint-Charles-Borromée, un lieu qui a marqué l’histoire du pays. Située entre la rue Barrette et l’avenue Beechwood dans le quartier de Vanier à Ottawa, elle est encore un exemple fort de résistance de la communauté franco-ontarienne.
Érigée en 1908, l’église n’accueille plus de fidèle depuis 2010. « Il y a eu une étude qui a été faite par l’archidiocèse d’Ottawa sur la situation financière et la fréquentation de plusieurs paroisses francophones à la fin des années 2000 », raconte Diego Elizondo.
Selon ce rapport, trois paroisses francophones de l’est de la ville devaient mettre la clé sous la porte. Notre-Dame-de-Lourdes-de-Cyrville, Saint-Charles-Boromée à Vanier et Sainte-Anne d’Ottawa, dans la Basse-Ville.
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ONFR+ – Inès Rebei, publié le 18 septembre et mis à jour le 19 septembre 2023
KAPUSKASING – Une plaque en hommage à l’entrepreneure franco-ontarienne Nicole Guertin a été dévoilée vendredi soir dans sa ville d’origine, Kapuskasing, presque deux ans après son décès.
Le dévoilement a eu lieu en marge de l’ouverture du congrès de l’Association française des municipalités de l’Ontario (AFMO), devant sa famille, des personnalités publiques et des citoyens de la ville.
Guylaine Scherer, conseillère municipale de Kapuskasing, explique que les raisons de cette chronologie sont liées à l’influence de la défunte femme d’affaires partout en province. «On se disait que d’avoir des gens d’un peu partout pour assister à cet événement serait apprécié par beaucoup.»
«C’est une belle reconnaissance et venant de Kapuskasing ça vaut beaucoup, car elle a fait beaucoup pour la région», confie de son côté, Jocelyn Blais, partenaire de celle qui a laissé une empreinte durable dans le milieu du tourisme du Nord.