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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 12 juin 2023

Grand-messe de la jeunesse francophone des quatre provinces de l’Ouest et des trois territoires du Nord, les Jeux franco-canadiens du Nord et de l’Ouest auront lieu du 11 au 15 juillet 2023 à Victoria en Colombie-Britannique.

Jeux de la francophonie canadienne à Moncton en 2018 – Gracieuseté

Après plus deux ans de pandémie, les événements jeunesse reviennent en force. C’est le cas des Jeux franco-canadiens du Nord et de l’Ouest (JFCNO), un événement très attendu par les jeunes francophones du Manitoba, de la Saskatchewan, de l’Alberta, de la Colombie-Britannique, du Yukon, du Nunavut et des Territoires du Nord-Ouest. Fait important à noter, les JFCNO ne se limitent pas aux compétitions sportives. L’événement fera également compétitionner de jeunes artistes et citoyens engagés.

12 disciplines et trois profils

« Du 11 au 15 juillet 2023, cinq jours d’expériences uniques qui renforceront l’identité culturelle de cette jeunesse grâce aux multiples opportunités de rencontres. Parce que les JFCNO ont à cœur de promouvoir la diversité des compétences de la jeunesse, les participants se défieront lors de 12 disciplines classées en 3 profils », lit-on dans le site web de la Société francophone de Victoria, l’organisme-hôte.

Trois profils de jeunes francophones sont conviés aux JFCNO. Il s’agit de sportifs dans cinq disciplines, à savoir le Badminton, le Basket-Ball, la course à pied, le Frisbee Ultime et le Volleyball. Pour ce qui est de l’art, de jeunes artistes en herbe tenteront de gagner les Jeux dans quatre disciplines, à savoir : arts culinaires, arts visuels, improvisation et musique. Enfin, les jeunes engagés auront l’occasion de démontrer leurs talents dans trois disciplines dont l’action citoyenne, l’art oratoire et les médias.

En dehors des compétitions, des cérémonies d’ouverture et de clôture, les jeunes participants aux JFCNO profiteront de trois soirées thèmes autour de la musique, l’expression de soi, la francophonie au féminin, arts et engagement. Le tout bien évidemment en Français et dans une ambiance conviviale, en présence de formateurs issus de la francophonie canadienne.

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RADIO-CANADA – Benoît Ferradini, publié le 6 juillet 2023

La rencontre annuelle des ministres responsables de la francophonie mettra l’accent sur l’immigration francophone au pays, une priorité pour les communautés francophones dans toutes les provinces et les territoires.

La ministre des Langues officielles, Ginette Petitpas Taylor, est arrivée lundi en Colombie-Britannique. (Photo d’archives)
PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / JUSTIN TANG

La rencontre du Conseil des ministres de la francophonie canadienne a lieu jeudi et vendredi, à Vancouver.

Ginette Petitpas Taylor, ministre des Langues officielles, est en Colombie-Britannique depuis lundi pour commencer des rencontres avec la communauté franco-colombienne. On a fait 22 consultations d’un bout à l’autre du pays l’an dernier […] et puis l’immigration francophone était toujours prioritaire.

La politique d’immigration francophone est directement liée à la pénurie de main-d’œuvre francophone qui est généralisée au pays. C’était déjà une question prioritaire lors de la rencontre ministérielle à Regina en 2022.

Ginette Petitpas Taylor explique que la question sera évoquée lors des rencontres. On va beaucoup parler d’immigration francophone, avec des cibles et [des] indicateurs pour adresser la pénurie de main-d’œuvre et le déclin du français dans le pays.

Selon Adrian Dix, ministre responsable de la francophonie pour la Colombie-Britannique et co-président du Conseil, « le Conseil des ministres de la francophonie canadienne travaille depuis près de 30 ans à l’amélioration de la prestation des services en français et à l’appui des communautés francophones et acadiennes. L’esprit de collaboration du Conseil demeure fort parmi mes collègues fédéraux, provinciaux et territoriaux. »

De son côté, Liane Roy, présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA), espère que les ministres vont mettre à jour leur plan d’action débuté il y a cinq ans. En 2018, cette table-là avait un plan d’action sur l’immigration. Depuis ce temps-là, il y a eu la pandémie, il y a eu des élections; et le plan d’action n’a pas été revu.

Une femme souriante, portant des lunettes.
Liane Roy a été réélue le 26 juin 2023 à la présidence de la Fédération des communautés francophones et acadienne pour deux ans.
PHOTO : RADIO-CANADA / CONTRIBUTION

« C’est tout le gratin de la francophonie canadienne qui est présent! »— Une citation de  Liane Roy, présidente de la FCFA

Liane Roy, qui organisera des rencontres en marge de la réunion officielle lors de son séjour à Vancouver, veut s’assurer que les ministres comprennent quels sont les besoins des francophones, et [les] enjeux d’un bout à l’autre du pays.

On veut s’assurer qu’ils aient un plan d’action qui regroupe l’ensemble des provinces et territoires autour de l’immigration francophone.

Cette année, la nouveauté est qu’Ottawa vient de commencer la mise en application de la Loi modifiant la Loi sur les langues officielles.

Selon Liane Roy, il reste néanmoins beaucoup de travail à accomplir. La nouvelle loi exige qu’il y ait plus de consultations avec les communautés, donc toute cette mécanique-là n’a pas encore été déterminée, et c’est ce à quoi on s’attend. On a hâte de voir comment ils vont traiter de ces dossiers-là.

Les ministres rencontreront lors de leurs discussions un invité spécial, l’ambassadeur de la Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, pour aborder le thème du développement économique au niveau international. La réunion des ministres responsables de la francophonie sera également marquée par une soirée culturelle jeudi, à laquelle participeront 5 artistes francophones de la Colombie-Britannique.

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RADIO-CANADA – Publié le 6 juillet 2023

À l’Île-du-Prince-Édouard, une dizaine de personnes âgées sont inscrites au projet Impact-Aîné.e.s dans la région Évangéline.

« Je n’aime pas être à la maison à ne rien faire », dit Elise Milligan, aide-comptable chez Ivan’s Garage.
PHOTO : RADIO-CANADA / GABRIELLE DRUMOND

Il a pour but de favoriser l’intégration sociale des aînés francophones dans de nombreuses régions rurales à travers les provinces de l’Atlantique.

Âgée de 71 ans, Elise Milligan est retournée travailler en comptabilité en janvier, après 12 ans à la retraite.

Je participe beaucoup bénévolement dans la communauté où je demeure, mais je voulais quelque chose pour moi, pour me valoriser, explique-t-elle. Je n’aime pas être à la maison à ne rien faire.

Cela faisait déjà quatre mois que Christian Arsenault se cherchait un aide-comptable pour son garage, mais sans succès. J’ai fait plusieurs appels, puis je n’étais pas capable de trouver personne.

Christian Arsenault pose pour une photo. Il est debout dehors devant un garage dont les portes sont ouvertes. On voit une voiture dans le garage montée sur un lift.
Christian Arsenault est propriétaire de Ivan’s Garage à Wellington Station.
PHOTO : RADIO-CANADA / GABRIELLE DRUMOND

Grâce au projet pilote Impact-Aîné.e.s, il a pu trouver une candidate expérimentée, Elise Milligan.

C’était exactement la qualité qu’il recherchait. Ça prend ça pour travailler avec les livres et travailler avec des taxes, dit M. Arsenault.

Dans la province, Impact-Aîné.e.s est géré par RDÉE Île-du-Prince-Édouard existe depuis deux ans et essaie de faciliter le recrutement de travailleurs de ce groupe d’âge.

Francine Arsenault pose pour une photo devant une haute bibliothèque remplie de livres. Elle sourit en regardant la caméra.
Francine Arsenault est coordonnatrice du RDÉE Île-du-Prince-Édouard.
PHOTO : RADIO-CANADA / GABRIELLE DRUMOND

Nos aînés, des fois, ils sont isolés, ils ne savent pas […] comment aller chercher de l’emploi, dit la coordonnatrice Francine Arsenault.

Selon un sondage du Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE), 4 % des retraités de la région Évangéilne souhaitent retourner sur marché du travail. Leurs motivations sont claires : C’est à cause de l’isolement, c’est pour un petit peu plus d’argent, dit Francine Arsenault.

D’après le reportage de Gabrielle Drumond

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RADIO-CANADA – Publié le 5 juillet 2023

L’artiste néo-brunswickoise Josiane Comeau dont le nom d’artiste est Josiane est actuellement en studio à Montréal pour l’enregistrement d’un premier mini album.

Photo promotionnelle de la chanson Lose it All de Josiane, sortie en avril 2023.
PHOTO : FACEBOOK : JOSIANE

Le minialbum sera composé de huit chansons originales. Son morceau Lose it all, lancé en avril, y figurera.

Josiane Comeau signe les paroles et co-signe les musiques de ce minialbum avec Lucas Liberatore et Daniel Cinelli à Montréal, et Alain Corson (Corson music) et Boban Apostolov à Lisbonne.

La chanteuse de Dieppe, au Nouveau-Brunswick, est bien connue pour avoir remporté la finale du populaire concours télévisé La Voix, en 2020.

Grâce à sa victoire, l’Acadienne a remporté un contrat d’album avec Musicor et une bourse de 50 000 $.

La chanteuse Josiane devant un décor et derrière la caméra
La chanteuse Josiane lors du tournage de son vidéoclip Last In Line en 2022.
PHOTO : BERTRAND EXERTIER

Elle a de plus signé récemment un contrat de disque avec Parlophone France, un label de Warner Music France.

Elle affirme qu’elle s’est fait approcher par ce label en raison de de l’originalité de sa musique qui mélange le français à l’anglais.

Puis, ils ont aimé ma petite touche qui ressemblait au chiac […] qui fait un clin d’œil à la langue qu’on parle ici au Nouveau-Brunswick, dit-elle.

Le cœur entre la médecine et la musique

Josiane Comeau rêve depuis son enfance de devenir médecin.

Elle a d’ailleurs fini ses trois années préparatoires (DSS) à l’Université de Moncton et vient de terminer sa 1re année en médecine.

Si elle se dirige vers la médecine familiale, la musique ne prend pas le bord pour autant : elle souhaite mener ces deux carrières de front.

Josiane Comeau, dans son uniforme de médecine.
Josiane Comeau.
PHOTO : FACEBOOK : JOSIANE

La musique, c’est comme mon espace, c’est comme ma pause, explique-t-elle. La façon que je me garde balancé c’est vraiment de prendre des pauses de musique puis d’aller me ressourcer de ce point-là. En même temps, la médecine c’est tellement quelque chose que j’aime profondément faire et qui me motive.

Selon elle, la particularité de ces deux activités, c’est qu’elles aident les gens. Elle ne sait pas quelle carrière elle choisirait si elle avait à faire une croix sur l’un des deux.

C’est vraiment quelque chose que j’essaie de prendre un jour à la fois, souligne-t-elle.

La sortie de son premier minialbum est prévue d’ici la fin de 2023.

Avec des informations d’Anne-Marie Parenteau

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ONFR+ – Joanne Belluco, publié le 4 juillet 2023

https://www.youtube.com/watch?v=FhaTKFzL_4E

En 1945, elle débute sa formation à l’École des Beaux-arts de Montréal. Ce n’est que 30 ans plus tard, après avoir élevé huit enfants, qu’elle peut enfin se remettre à la sculpture qui la passionne toujours. Rose-Aimée Bélanger a pour inspiration les moments simples de la vie et les petits bonheurs. Ses œuvres font désormais partie de nombreuses collections privées et publiques dans le monde entier.

Erratum : Bill Gibbons est un collectionneur de Frankville en Ontario.

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RADIO-CANADA – Publié le 28 juin 2023

Le Conseil communautaire du Grand-Havre (CCGH) a organisé une réunion publique mardi afin de présenter les plans du centre communautaire et culturelle francophone qui doit ouvrir près du centre-ville d’Halifax dans deux ans.

Vue d’ensemble du nouveau centre communautaire pour les francophones de la grande région d’Halifax.
PHOTO : GRACIEUSETÉ : CONSEIL COMMUNAUTAIRE DU GRAND-HAVRE

Le gouvernement fédéral a investi 8,2 millions $ pour financer la construction de cette infrastructure destinée à la communauté francophone de la capitale néo-écossaise.

Plans intérieurs du nouveau centre communautaire francophone du Grand Halifax.
Plans intérieurs du nouveau centre communautaire francophone du Grand Halifax.
PHOTO : GRACIEUSETÉ : CONSEIL COMMUNAUTAIRE DU GRAND-HAVRE

La rencontre de mardi au gymnase de l’école Mer et Monde avait pour but d’expliquer aux résidents ce qui sera accompli grâce à cet argent. En plus de pouvoir constater les plans, la communauté francophone a pu aussi s’exprimer sur la manière pourraient être utilisés plusieurs espaces du centre.

Mario Noury dehors.
Mario Noury, directeur général du Conseil communautaire du Grand-Havre, le 27 juin 2023.
PHOTO : RADIO-CANADA

C’est un centre qui a été dessiné pour ces gens-là, dit le directeur général du Conseil communautaire du Grand-Havre, Mario Noury.

Cela fait plus de 20 ans que le Conseil communautaire du Grand-Havre se cherche un tel espace.

C’est un peu le fruit de plusieurs années de travail […] Ce soir, on a envie de partager le résultat de tout cela et voir comment les gens réagissent, poursuit Mario Noury.

Un infrastructure pour les francophones

Ce centre abritera aussi une nouvelle école et un centre de la petite enfance. Ils devraient être ouverts pour la rentrée en 2025.

Le centre comprendra un théâtre multifonctionnel de 220 places, un espace multi-usages de type café communautaire pouvant accueillir 120 personnes, une cuisine communautaire et une salle de conférence.

Un aperçu tridimentionnel de la «Boîte noire», une salle multi-fonctionnelle.
Un aperçu tridimentionnel de la «Boîte noire», une salle multi-fonctionnelle.
PHOTO : GRACIEUSETÉ : CONSEIL COMMUNAUTAIRE DU GRAND-HAVRE

Le studio de la radio communautaire francophone C 98 FM (CKRH), les bureaux principaux du Conseil communautaire du Grand-Havre, deux bureaux d’accueil pour des partenaires communautaires, un gymnase et un terrain de soccer extérieur font aussi partie du projet.

Le financement assuré par le gouvernement fédéral couvrira les dépenses de construction du centre et de la garderie, ainsi que 50 % de la construction des espaces partagés.

Un concours permettra de déterminer le nom de l’établissement et d’amasser des fonds supplémentaires pour le centre, dont la construction doit débuter en septembre pour se terminer en juillet 2024.

Mardi, les plans de la garderie ont aussi été dévoilés, mais pas ceux de l’école. Ils avaient déjà été présentés au début du mois par le Conseil scolaire acadien provincial.

D’après le reportage d’Adrien Blanc

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ONFR+ – Adréanne Baribeau, publié le 24 juin 2023

En cette Saint-Jean-Baptiste, on parle des points communs (et des différences) entre les Franco-Ontariens et les Québécois avec Yves-François Blanchet ! Le chef du Bloc québécois en profite pour nous dévoiler des aspects moins connus de son travail et de son ancienne vie en tant que gérant d’artistes.

En cette Saint-Jean-Baptiste, on parle des points communs (et des différences) entre les Franco-Ontariens et les Québécois avec Yves-François Blanchet ! Le chef du Bloc québécois en profite pour nous dévoiler des aspects moins connus de son travail et de son ancienne vie en tant que gérant d’artistes.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 23 juin 2023

Considérée comme Fête nationale au Québec depuis 1978, la Saint-Jean demeure une fête communautaire importante sur le plan culturel et identitaire dans les milieux francophones en situation minoritaire. Dans cet série d’articles, Francité vous fait voyager pour découvrir les célébrations de Saint-Jean-Baptiste à l’extérieur du Québec.

Fête de la Saint-Jean : célébration grandiose à Kapuskasing

Fête de la Saint-Jean : une tradition séculaire à La Broquerie au Manitoba

Fête de la Saint-Jean : « Tout pour la Musique », un spectacle rassembleur sur Unis TV |FRANCITÉ|

Fête de la Saint-Jean : les célébrations s’invitent un peu partout d’un océan à l’autre 

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 12 juin 2023

Considérée comme Fête nationale au Québec depuis 1978, la Saint-Jean demeure une fête communautaire importante sur le plan culturel et identitaire dans les milieux francophones en situation minoritaire. Dans cet série d’articles, Francité vous fait voyager pour découvrir les célébrations de Saint-Jean-Baptiste à l’extérieur du Québec.

Bannière de la Saint-Jean de Sudbury – Gracieuseté

Peu importe où ils se trouvent et peu importe leurs tailles, les communautés francophones tiennent à perpétuer la Saint-Jean. En dehors de certains bastions francophones comme Kapuskaping en Ontario ou La Broquerie au Manitoba où la Saint-Jean est grand événement, les célébrations s’invitent aussi dans la plupart des villes et métropoles canadiennes majoritairement anglophones. A Calgary, les franco-albertins ont même l’embarras du choix avec deux événements. A la Cité des Rocheuses, un centre culturel francophone fondé en 1996, les francophones sont invités à célébrer gratuitement la Saint-Jean le samedi 24 juin à 16h avec des les artistes David Boutin et Tpoints. Ceux qui sont en famille et souhaitent une variété d’activités à la fois festives et sportives accessibles aux adultes et aux enfants pourront se joindre à une autre fête de la Saint-Jean organisée par Zone Franco Airdrie et prévue le samedi à Calgary. Du coté d’Edmonton, la capitale de la province connue pour sa communauté francophone dynamique, l’ACFA Régionale prévoit une retransmission du spectacle Tout pour la musique à partir de 10h.

En Colombie-Britannique, la Société francophone de Victoria organise un concert de Pierre Schryer et un barbecue communautaire le samedi 24 juin à Plaza Franco. Du coté de Vancouver, le centre communautaire la Boussole prévoit des célébrations au Concord Community Park le vendredi 23 juin.

Toujours dans l’Ouest Canadien, les francophones de la plus grande ville de la Saskatchewan seront rassemblés le vendredi 23 juin à l’École Canadienne-française de Saskatoon à partir de 17h. Du coté de Regina, ce sera lors d’un événement le samedi 24 juin que les Fransaskois de la capitale fêteront la Saint-Jean avec au menu un concert d’Isabelle Mercier, des jeux et des activités pour familles et enfants.

Si dans les provinces atlantiques, la fête la plus importante demeure la fête nationale de l’Acadie, certains acadiens célèbrent aussi la Saint-Jean Baptiste. C’est le cas de la Société culturelle de la Baie des chaleurs au Nouveau-Brunswick qui organise une retransmission du spectacle Tout pour la Musique le samedi 24 juin à partir de 10h à la Galerie Restitgouche à Campbellton.

Abritant la plus grande communauté francophone minoritaire au Canada, l’Ontario et ses villes ne sont pas en reste quand il s’agit de fêter la Saint-Jean. Le portail Nord de l’Ontario a préparé un calendrier des festivités dans la majorité des villes ontariennes.

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RADIO-CANADA – Gabrielle Drumond, publié le 20 juin 2023

Les écoles, garderies et centres communautaires francophones de l’Île-du-Prince-Édouard font front commun pour réclamer un financement plus équitable de la part des gouvernements.

L’accord signé par ces trois parties qui composent les centres scolaires communautairesa été annoncé jeudi dernier. (Photo-d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIEN LECACHEUR

Une entente vient d’être signée par ces trois groupes, qui composent les centres scolaires communautaires.

Ils veulent que la province reconnaisse officiellement le statut des centres scolaires communautaires.

Cela permettrait de mieux financer le secteur, selon Isabelle Dasylva-Gill, directrice générale de la Société acadienne et francophone de l’île.

Isabelle Dasylva Gill, directrice de la Société acadienne et francophone de l'Île-du-Prince-Édouard.
Pour la directrice de la SAF’Île, Isabelle Dasylva Gill, la reconnaissance du statut des centres scolaires communautaires par les paliers de gouvernement est essentielle pour améliorer les services dans ces centres. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / LAURENT RIGAUX

Quand le gouvernement fait ses démarches budgétaires, il va faire les démarches pour financer une école, et on sait qu’ un centre scolaire communautaire, c’est plus qu’une école, explique-t-elle.

Ce statut n’est pas encore pris en compte par la province dans sa planification budgétaire, ajoute Isabelle Dasylva-Gill.

Le centre d'éducation Évangéline.
Le centre scolaire communautaire de la région Évangéline est l’un des six centres de ce type à l’Île-du-Prince-Édouard. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA

L’île compte six centres scolaires communautaires distribués un peu partout dans la province.

L’entente entre ces organismes mise sur le principe d’égalité entre les signataires, notamment dans les projets de construction et d’agrandissement.

Un financement plus équitable

Pour Kathleen Couture, directrice de l’Association des centres de la petite enfance francophone de l’île, les trois composantes des centres scolaires communautaires devraient être financées d’une façon plus équitable.

« Dans les projets d’agrandissement, on [les centres de la petite enfance] avait le droit à 40 % ou 60 % de ce dont la Commission scolaire de langue française avait besoin comme espace, mais nous, on veut dire que nos besoins sont aussi importants que ceux de la commission. »— Une citation de  Kathleen Couture, directrice de l’Association des centres de la petite enfance francophone de l’île

Elle rappelle que la demande pour des places dans les garderies de l’île est toujours en croissance.

On a besoin d’un deuxième centre de la petite enfance à Charlottetown, et on veut assurer qu’on soit écoutés, ajoute Kathleen Couture.

Kathleen Couture devant des casiers pour enfants.
Pour Kathleen Couture est directrice de l’Association des centres de la petite enfance francophones de l’Île-du-Prince-Édouard, les besoins de garderies devraient être considérés d’une façon plus équitable lors des investissements. (Photo d’archive)
PHOTO : RADIO-CANADA / LAURENT RIGAUX

Cette inégalité de financement serait aussi expliquée par les différentes sources des investissements.

Parfois, le montant qui allait aux écoles était plus élevé quand les fonds provenaient de la province, puis le montant pour le communautaire et les CPE était plus élevé quand cela relève du fédéral. On veut que ça soit égal, ajoute la directrice des centres de la petite enfance francophone de l’île.

L'entrée du Carrefour de l'Isle-Saint-Jean, à Charlottetown.
Le Carrefour de l’Isle-Saint-Jean est le centre scolaire communautaire acadien et francophone de la capitale prince-édouardienne. L’école François-Buote et le centre de la petite enfance L’île Enchantée partagent les installations avec ce centre communautaire.
PHOTO : RADIO-CANADA / GABRIELLE DRUMOND

La distribution selon les besoins

Directeur par intérim à la Commission scolaire de langue française de l’île, Bruce Joshua, explique que l’entente n’implique pas une distribution égale des fonds dans tous les prochains projets d’agrandissement.

« Je ne pense pas que c’est réaliste de croire que les que les trois partenaires ont nécessairement besoin du même pied carré ou des mêmes installations. »— Une citation de  Bruce Joshua, directeur par intérim à la Commission scolaire de langue française de l’île

Selon lui, chaque organisme devrait démontrer leurs besoins afin de justifier leur part des investissements.

C’est possible que par moments, le communautaire aura besoin d’un peu plus ou un peu moins d’espace, ou qu’une école en ait besoin d’un peu plus ou un peu moins, mais ensemble on peut revendiquer [les fonds] de façon collaborative, ajoute Bruce Joshua.

Bruce Joshua donne une entrevue par Zoom.
Directeur général par intérim de la Commission scolaire de langue française de l’île, Bruce Joshua croit que chaque organisme devrait démontrer leurs besoins afin de justifier leur part des investissements. (Photo d’archives)
PHOTO : CAPTURE D’ÉCRAN ZOOM

La signature de l’entente permettra aussi aux organismes de mieux partager les responsabilités et les espaces à l’interne, selon le directeur par intérim de la Commission scolaire de langue française.

Bien que l’entente soit conclue, les projets d’agrandissement de l’école de Charlottetown et de construction de la nouvelle école Évangéline, qui sont déjà prévus, ne devraient pas changer, selon le directeur de la Commission scolaire.

Avec des informations de l’émission Le Réveil Île-du-Prince-Édouard

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RADIO-CANADA – Publié le 19 juin 2023

Des résidents de la région desservie par l’école primaire Pubnico-Ouest demandent un nouveau bâtiment.

L’École Pubnico-Ouest accueille les élèves de la 1re à la 6e année depuis une soixantaine d’années.
PHOTO : GRACIEUSETÉ DE CHARLENE D’ENTREMON

Selon eux, le bâtiment datant de 1961 est désuet, difficile d’accès et ne fait rien pour convaincre les jeunes ayants droits d’aller à l’école en français.

L’école est suffisamment grande, mais parce que c’est une ancienne construction, l’inscription et la rétention des élèves sont plus difficiles, confie Réal Boudreau, porte-parole du Comité d’action communautaire à l’émission Le réveil N.-É. et T.-N.-L..

« On a besoin d’une nouvelle école pour combattre l’assimilation! »— Une citation de  Réal Boudreau, porte-parole du Comité d’action communautaire

Il raconte comment le vieil édifice vient avec son lot de défis, en commençant par son manque d’accès pour les personnes avec mobilité réduite. Il souligne aussi des problèmes d’isolation et de ventilation.

On a même trouvé comme isolant de l’herbe à Outardes dans les murs, dit Réal Boudreau.

La ventilation est pauvre et quand il manque de la ventilation il y a de la moisissure qui s’installe.

Réal Boudreau en chemise bleue assis à son bureau.
Réal Boudreau est porte-parole du Comité d’action communautaire bénévole pour une nouvelle École Punico-Ouest.
PHOTO : GRACIEUSETÉ DE RÉAL BOUDREAU

Le grand-père a une petite fille parmi la centaine d’élèves qui fréquente l’école de la 1re à la 6e année. Il a aussi un petit fils qui dans quelques années entrera à l’école et il veut le meilleur pour leur éducation et celle des ayants droit de la région.

La qualité de l’éducation est toujours là, assure-t-il. Il y a un aspect culturel qui ne se retrouve pas dans les programmes d’immersion.

N’empêche qu’il est aussi conscient que l’apparence de l’école peut en décourager quelques-uns.

Les salles de classe manquent de prises de courant, donne-t-il comme autre exemple. On doit parfois recharger les ordinateurs avec des extensions qui ressemblent parfois à des pieuvres.

Réal Boudreau et les autres membres du comité connaissent trop bien les conséquences de l’assimilation dans leur région et ils croient qu’une partie de la solution passe par une école primaire attrayante.

Ce n’est pas seulement l’aspect de la construction, admet Réal Boudreau. Il y a l’aspect de la sauvegarde de la langue et la culture auprès des nôtres, auprès des jeunes.

Des élèves de l'École Pubnico-Ouest font de l'art plastique.
Réal Boudreau, dont la petite fille est en deuxième année à l’école, assure que la qualité de l’enseignement ne souffre pas du bâtiment désuet de l’école.
PHOTO : FACEBOOK/ÉCOLE PUBNICO-OUEST

Le projet d’une nouvelle école à Pubnico Ouest est la troisième priorité du Conseil scolaire acadien provincial (CSAP). Par contre, avec l’annonce d’une nouvelle construction pour l’École des Beaux-Marais, à Chezzetcook, le comité espère monter d’une place.

« On espère de remonter sur la liste, s’il n’y a pas d’autres urgences. »— Une citation de  Réal Boudreau, porte-parole du Comité d’action communautaire

Le comité connaît les besoins sur la Rive-Sud et sait bien que la communauté francophone de Tor Bay espère aussi une école, mais il considère que la région de Par-en-Bas mérite aussi la sienne.

Réal Boudreau dit que la décision est maintenant dans le camp du gouvernement provincial.

D’ici cinq ans on espère que le gouvernement provincial nous aura dans sa mire, dit-il. On sait que ça prend du temps.

Le comité a fait part de ses espoirs au député de la région, qui est aussi ministre des Affaires acadiennes, Colton Leblanc, mais il n’a pas reçu de détails sur la progression du projet.

Le ministre confirme avoirrencontré le comité pour discuter des besoins identifiés pour une nouvelle école.

Je me réjouis de travailler avec le comité, le CSAP et le ministère d’Éducation et du Développement de la petite enfance pour faire avancer ce projet à travers le processus dans l’intérêt de la communauté de Pubnico-Ouest et de la région de Par-en-Bas, a-t-il confié par écrit.

Avec des informations de l’émission Le réveil N.-É. et T.-N.-L.

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RADIO-CANADA – Simon Deschamps, publié le 19 juin 2023

Ce 19 juin marque le 20e anniversaire de l’ouverture du musée de la Maison Gabrielle-Roy à Saint-Boniface. Cet anniversaire marque des moments de réjouissances, mais aussi de réflexion sur les défis à relever pour cette institution muséale.

La maison de jeunesse de Gabrielle Roy au 375, rue Deschambault a été construite en 1905. Le musée a ouvert ses portes le 19 juin 2003.
PHOTO : RADIO-CANADA / SIMON DESCHAMPS

Quarante ans après le décès de Gabrielle Roy, l’autrice manitobaine connaît surtout un regain de popularité grâce au théâtre et à la télévision.

La deuxième saison de la série télévisée, Le monde de Gabrielle Roy, réalisée par l’Acadienne Renée Blanchar, est présentement en tournage au Manitoba.

Une des actrices, la Franco-Manitobaine Marie-Ève Fontaine, a créé une pièce de théâtre d’images de marionnettes inspirée du roman Cet été qui chantait.

Les premières représentations ont eu lieu au Théâtre Cercle Molière, au début du mois de juin. Maintenant, l’équipe de production compte présenter la pièce à Petite-Rivière-Saint-François, au Québec, là où Gabrielle Roy a été inspirée pour l’écriture du roman, et faire voyager la pièce à l’échelle du pays.

Marionnette bunraku d'une vieille dame.
Marie-Ève Fontaine, qui incarne le rôle de Gabrielle Roy, manipule sa sœur Bernadette, incarnée par une marionnette bunraku, dans la pièce Cet été qui chantait. (Photo d’archives)
PHOTO : JONATHAN LORANGE

La bénévole de première heure à la Maison Gabrielle-Roy Doris Lemoine a aidé à la transformation en musée de la Maison Gabrielle-Roy. Celle qui est toujours membre de l’institution et maintenant âgée de 83 ans se réjouit de voir une nouvelle garde propager les mots de la célèbre autrice canadienne-française.

C’est tellement encourageant de voir des jeunes qui continuent à connaître l’œuvre de Gabrielle Roy et qui veulent continuer à la répandre, lance-t-elle.

Elle-même relit souvent l’œuvre de Gabrielle Roy et en parle dans sa résidence pour aînés à chaque occasion à des gens qui la connaissent moins ou qui l’ont connue plus jeune.

Gabrielle Roy pose avec la main sous son menton.
Gabrielle Roy en 1945, année de publication de son premier roman intitulé Bonheur d’occasion, qui lui vaut le prix Fémina. (Photo d’archives)
PHOTO : ANNETTE ET BASIL ZAROV, FONDS GABRIELLE-ROY, BIBLIOTHÈQUE ET ARCHIVES CANADA

Sortir de la tempête

Malgré ce regain d’intérêt pour la vie de l’autrice, le nouveau directeur général de la Maison Gabrielle-Roy, entré en fonction en janvier 2022, Jacques Desaulniers affirme réveiller la bête endormie, après des années marquées par la pandémie et l’absence d’un directeur général pendant plusieurs mois entre avril et décembre 2022.

Vraiment, je recommence à zéro, lance-t-il. Je crois que jusqu’à ce que beaucoup de projets soient en marche, je dois être sage financièrement.

Environ 400 personnes ont visité le musée au mois de mai 2023, fait-il savoir.

Jacques Desaulniers est photographié devant la Maison Gabrielle-Roy.
Jacques Desaulniers occupe le poste de directeur général de la Maison Gabrielle-Roy depuis janvier 2022.
PHOTO : RADIO-CANADA / SIMON DESCHAMPS

En ce moment, précise M. Desaulniers, la Maison Gabrielle-Roy peut compter sur une quinzaine de bénévoles. Si on en avait 2 ou 3 fois plus, ce serait extraordinaire, souhaite-t-il.

« Beaucoup des personnes qui étaient impliquées il y a 20 ans ont vieilli et elles ne peuvent pas nécessairement s’impliquer autant qu’elles le faisaient par le passé. Il y a de nouveaux bénévoles, mais vraiment c’est un des très gros défis de trouver de nouveaux bénévoles, en trouver des jeunes qui pourront, je l’espère, aider pendant un temps. »— Une citation de  Jacques Desaulniers, directeur général de la Maison Gabrielle-Roy

Pour aller chercher un nouveau public, M. Desaulniers dit qu’un de ses défis sera de travailler avec différents groupes, différentes communautés et les divisions scolairesSi je réussis à rejoindre des jeunes au primaire maintenant, j’espère qu’un jour ils deviendront bénévoles ou membres de conseil, exprime-t-il.

Les premières heures du musée

L’histoire de la transformation de la Maison Gabrielle-Roy en musée commence au milieu des années 1990. La Chambre de commerce de Saint-Boniface présidée par David Dandeneau et l’architecte Étienne Gaboury identifient des lieux à fort potentiel touristique dans le quartier. Des Québécois avaient même voulu déménager la maison du 375, rue Deschambault dans la Belle Province.

Annette Saint-Pierre nous disait que beaucoup de Québécois cherchaient à voir la Maison Gabrielle-Roy. Elle était devenue la personne-ressource pour les visites. Un jour, elle nous a dit qu’il y avait trop de demandes. On a bien vu le potentiel, affirme David Dandeneau.

« L’idée était aussi que les Québécois mettent le pied à terre au Manitoba dans leurs voyages vers la Colombie-Britannique. La Maison Gabrielle-Roy était un élément important pour les accueillir chez nous. »— Une citation de  David Dandeneau, ancien président de la Chambre de commerce de Saint-Boniface

Introduction à Gabrielle Roy avec Samuel Rancourt
PHOTO : RADIO-CANADA

La Maison, qui a été longtemps habitée, a été achetée par la Corporation Gabrielle-Roy, une société gérée par des bénévoles, pour la somme de 155 000 $. La Corporation en a pris possession en février 1997. Par la suite, la restauration de l’édifice a coûté près de 650 000 $, selon le site web de la Maison Gabrielle-Roy.

La Ville de Winnipeg, la Winnipeg Foundation, la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, les gouvernements fédéral et provincial ont notamment contribué au projet.

M. Dandeneau raconte avoir donné des copies traduites du roman Ces enfants de ma vie à des politiciens provinciaux conservateurs qui ne connaissaient pas du tout Gabrielle Roy. […]Je pense que ça a ouvert la porte au financement, ils étaient sensibilisés à l’importance de Gabrielle Roy pour le Manitoba.

Nina Berkhout donne une entrevue en visioconférence.
Nina Berkhout reste marquée par l’accueil des gens de Saint-Boniface et par son expérience à la Maison Gabrielle-Roy.
PHOTO : RADIO-CANADA

La première directrice générale de la Maison Gabrielle-Roy, Nina Berkhout, qui travaille aujourd’hui au Musée des beaux-arts du Canada à Ottawa, se souvient que son mandat était de reconstituer la Maison selon l’époque de la jeunesse de Gabrielle Roy.

Les bénévoles avaient fait leurs recherches, ils avaient trouvé des meubles, ils avaient des idées. J’essayais d’aider là où je pouvais, mais il avait tout ça en main. C’est moi qui ai beaucoup appris d’eux, relate-t-elle.

Mme Berkhout dit avoir des souvenirs vagues de la journée de l’ouverture officielle du musée, le 19 juin 2003, en raison de l’intensité des mois précédents. Elle estime qu’il y avait au moins une centaine de personnes présentes.

Il y avait de la musique. Il y avait du soleil et il faisait chaud. C’était une journée parfaite. Il y avait beaucoup de monde qui venait de Saint-Boniface. Il y avait des gens du Québec, mentionne-t-elle. C’était une journée de joie, vraiment après tellement d’années à essayer de sauvegarder la Maison.

L’importance de la Maison dans l’œuvre de Gabrielle Roy

Nina Berkhout relate que Gabrielle Roy ne voulait pas que sa maison soit transformée en musée. Je crois qu’elle serait heureuse et touchée maintenant, dit-elle.

La professeure titulaire au Département d’études françaises, de langues et de littératures de l’Université de Saint-Boniface, Lise Gaboury-Diallo se donne la mission de faire lire des œuvres de Gabrielle Roy dans ses cours.

Lise Gaboury-Diallo sourit.
Lise Gaboury-Diallo a déjà été écrivaine en résidence à la Maison Gabrielle-Roy. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / MATHILDE GAUTIER

Elle se dit heureuse et fière de voir la Maison Gabrielle-Roy célébrer son 20e anniversaire, un petit bijou que nous avons ici à Saint-Boniface, qu’il faut continuer à chérir et célébrer, mentionne Mme Gaboury-Diallo. D’autant plus, rappelle-t-elle, que sa maison et ses souvenirs composent la majorité de son œuvre.

Sa fiction est fortement imprégnée de son vécu. Et justement, vous avez des œuvres comme Rue Deschambault qui évoquent ces souvenirs d’enfance. Cette maison prend vie sous sa plume et elle évoque par exemple là où elle allait se réfugier pour écrire en haut dans le grenier, souligne Lise Gaboury-Diallo. Les visiteurs peuvent monter puisqu’ils ont installé une machine à écrire. […] On rentre dans son univers et dans l’intimité de Gabrielle quand on visite cette maison.

Le grenier dans la Maison Gabrielle-Roy
Gabrielle Roy passait des heures dans le grenier à réfléchir sur la vie.
PHOTO : RADIO-CANADA / SIMON DESCHAMPS

Le directeur général de la Maison Gabrielle-Roy, Jacques Desaulniers, indique que malgré le budget modeste avec lequel il doit travailler, le 20e anniversaire du musée de la Maison Gabrielle-Roy est souligné lors des Jeudis de la francophonie en matinée.

Au menu, contes pour enfants, interprétation du jardin et des offres 2 pour 1 pour une visite du musée, indique le site web des Jeudis de la francophonie. Un événement spécial est prévu le 31 août, indique M. Desaulniers.

Il espère pouvoir faire une fête plus grande lors du 25e anniversaire de la Maison Gabrielle-Roy.

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RADIO-CANADA – Publié le 18 juin 2023

Pour la première fois depuis le lancement du débat, la Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick (SANB) a ouvertement appuyé la démarche du Comité citoyen pour le changement de nom de l’Université de Moncton.

Alexandre Cedric Doucet est le président de la Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick.
PHOTO : RADIO-CANADA / PASCAL RAICHE-NOGUE

L’organisme de promotion et de défense des droits des Acadiens a franchi ce jalon samedi, dans le cadre de sa 50e assemblée générale annuelle présentée à Caraquet.

Le logo de la SANB sur un gros 50.
Le 50e anniversaire de la SANB sera souligné les 16 et 17 juin à Caraquet dans le cadre de l’Assemblée générale annuelle de l’organisme.
PHOTO : FACEBOOK@SANB

Le président de la SANB, Alexandre Cédric Doucet, a promis de faire le suivi en conséquence auprès des deux chargés du rapport sur cette question, soit la politologue Stéphanie Chouinard et l’historien Maurice Basque.

« La grande majorité de nos membres ont été très clairs et voulaient qu’on intervienne. On va faire le suivi auprès des deux personnes concernées et nous allons plaider nos doléances auprès de ces personnes. »— Une citation de  Alexandre Cédric Doucet, président de la SANB

Au cours de cette assemblée générale annuelle, les membres se sont également exprimés en faveur de l’organisation rapide d’une grande rencontre sur les droits linguistiques et sur la question de ramener les membres élus au sein des réseaux de santé dans la province.

Une histoire à raconter

Ce rassemblement a également été l’occasion de se remémorer 50 ans d’évolution au sein de cet organisme fondé en 1973, dans une période de grandes mouvances dans la communauté acadienne.

La SANB a traversé les bons coups et les turbulences en cinq décennies et le tout a été rassemblé dans un livre écrit par le sociologue et professeur Mathieu Wade.

Mathieu Wade
Le professeur de sociologie à l’Université de Moncton, Mathieu Wade.
PHOTO : RADIO-CANADA

Rêves, contraintes et pressions : la SANB a été un processus intéressant et laborieux, aux dires même de l’auteur. Cependant, l’organisme lui a donné carte blanche pour tracer ce portrait d’histoire.

La SANB est née dans une décennie tumultueuse avec le néonationalisme, l’existence du Parti acadien et l’idée d’une province acadienne qui faisait son chemin. Elle a vécu des crises très médiatisées, comme celle de 2015, mais aussi de grandes victoires avec la Loi sur les langues officielles ou encore la dualité linguistique en santé, entre autres , a expliqué l’auteur.

En fouillant dans les archives, Mathieu Wade a pu découvrir une organisation particulière dans le portrait associatif acadien. C’est devenu l’endroit pour exprimer ses frustrations, ses ambitions et ses espoirs, dit-il.

La SANB est devenue le lieu de débat de la société acadienne et c’est un mandat difficile à tenir. Elle marche sur un fil ténu entre être le porte-parole de l’Acadie et la cohérence d’une Acadie qui contient plusieurs voix, soutient l’auteur.

Avec des informations d’Isabelle Arseneau et du Téléjournal Acadie

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 17 juin 2023

La Fédération des aînées et aînés francophones du Canada (FAAFC) a remis, le mardi 13 juin 2023, le prix national du leadership 2023 à May Bouchard pour son impact important sur la vitalité de l’Acadie de la Nouvelle-Écosse.

Carte de vœux de la Fédération des femmes acadiennes de la Nouvelle-Écosse en 2020 à l’occasion du 100e anniversaire de May Bouchard. Gracieuseté.

« May Bouchard est une femme d’action. Elle croit à l’engagement communautaire pour assurer la survie de la culture acadienne. Elle est l’une des fondatrices du Regroupement des aînés de la Nouvelle-Écosse (RANE) ». C’est en ces termes que la FAAC décrit May Bouchard à qui elle a rendu hommage en décernant le prix national du leadership 2023.

La cérémonie de remise du prix s’est déroulée au Four Points by Sheraton d’Halifax lors de la rencontre nationale bisannuelle de la FAAFC, un événement qui réunit tous les organismes membres de la Fédération. Le prix, accepté par sa fille, Suzanne Bouchard, en son nom a été remis par Solange Haché, présidente de la FAAFC et Claude Renaud président du RANE.

« Nous sommes honorés de reconnaître la contribution d’une femme qui s’est dévouée à la cause des personnes aînées et qui a fait une réelle différence chez elle, en Nouvelle-Écosse, et pour la francophonie canadienne. Nous devons continuer à valoriser l’engagement citoyen », a déclaré la présidente de la FAAFC, Solange Haché dans un communiqué.

Le prix national du leadership est remis tous les ans à un organisme ou à une personne en reconnaissance de sa contribution exceptionnelle à l’avancement de la cause des aînés et retraités francophones et à la promotion de leur mieux-être.

Notons, enfin, que la FAAC a pour mission de défendre les droits et les intérêts des aînées et aînés francophones du Canada et de faire valoir leurs besoins de façon à leur permettre de s’épanouir pleinement dans leur langue et culture. Ses membres associatifs représentent près 26 700 aînés membres répartis sur l’ensemble du pays.

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Francité – Mehdi Jaouhari, publié le 26 mai 2023

La 50e Assemblée générale annuelle de la Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick aura lieu à Caraquet du 16 au 17 juin 2023.

« Ensemble on va plus loin ! ». Tel est le thème de la 50e Assemblée générale annuelle (AGA) de la Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick (SANB) qui aura lieu au Centre culturel de Caraquet le 16 et le 17 juin 2023.

Au menu des deux journées de l’événement : remise du Prix « Par et pour » et du Prix « Albert-M.-Sormany », lancement d’un livre sur l’histoire de la SANB, ateliers de discussion, spectacle, diner-conférence avec Sheila Copps, en plus des travaux de l’AGA de la SANB et du Fonds de l’avenir de la SANB.

50 ans d’activisme en faveur du Français

Créée en juin 1973 à Shippagan, un an après l’organisation du Congrès des francophones du Nouveau-Brunswick, la SANB se consacre depuis cette époque à la défense et à la promotion des droits de la communauté acadienne de la province. Elle a pris la relève sur la scène provinciale de la Société nationale des Acadiens (anciennement Société Nationale l’Assomption, aujourd’hui Société Nationale de l’Acadie), laquelle devient alors une fédération englobant les trois grandes associations provinciales acadiennes des Maritimes, soit la Société Saint-Thomas d’Aquin de l’Île-du-Prince-Édouard, la Fédération acadienne de la Nouvelle-Écosse et la SANB. A noter que la Fédération des Francophones de Terre-Neuve-et-Labrador se joindra à la SNA en 1986.

Tout au long des 50 dernières années, la SANB a joué un rôle important pour défendre et promouvoir le Français au Nouveau-Brunswick. Fait d’arme notoire en 1981 : la SANB a joué un rôle considérable dans l’adoption par la province la loi 88, Loi reconnaissant l’égalité des deux communautés linguistiques. L’organisme provincial avait par la suite exigé que le gouvernement du Nouveau-Brunswick demande à Ottawa d’enchâsser cette Loi dans la Charte canadienne des droits et libertés, ce qui s’est réalisé en 1993 (article 16.1).

Plus récemment en 2023, la SANB s’est faite remarquer par ses prises de position sur le projet de loi 37 sur les langues officielles au Nouveau-Brunswick ou sur le changement du nom de l’Université de Moncton.

Considérée comme une organisation emblématique de la communauté acadienne du Nouveau-Brunswick, la SANB revendique de nos jours plus de 20000 membres dans six régions.