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ONFR+ – Pascal Vachon, publié le 24 janvier 2024

Prioriser la venue de travailleurs francophones, augmenter la présence canadienne en Afrique et faciliter l’accès à la résidence temporaire pour les étudiants internationaux sont quelques-unes des mesures que contient la nouvelle politique en immigration francophone dévoilée par Ottawa pour doubler son nombre d’immigrants francophones hors Québec d’ici 2028.

Ces mesures ont pour but d’attirer et intégrer des immigrants francophones à l’extérieur du Québec. Archives ONFR

Une politique en immigration francophone, c’est la stratégie du gouvernement fédéral pour attirer et intégrer des immigrants francophones à l’extérieur du Québec, comme en Ontario et au Nouveau-Brunswick. Son but est de rétablir le poids démographique des francophones hors Québec à 6,1 %, comme c’était le cas en 1971, et qui est à 3,3 % aujourd’hui, selon les plus récentes données du recensement de 2021.

« L’idée derrière la politique est de s’assurer que le fédéral fasse son travail », affirme d’emblée en entrevue Marc Miller, le ministre de l’Immigration. Ottawa n’a atteint qu’à une seule reprise, depuis 20 ans, son objectif d’immigration francophone de 4,4 %, soit en 2022.

Des cibles annuelles d’immigrants francophones

La politique oblige le département de l’immigration à se doter d’une cible de nouveaux arrivants francophones hors Québec et à revoir celle-ci, année après année. Pour 2024, le gouvernement fédéral a établi une cible de 6 % qui augmentera à 7 % et 8 %, les deux années suivantes, mais Marc Miller a indiqué qu’il pourrait revoir celles-ci à la hausse, à la fin de 2024.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 12 janvier 2024

Il y a un demi-siècle, la Fédération de la jeunesse canadienne-française a vu le jour en 1974 à Moncton au Nouveau-Brunswick pour structurer le mouvement des jeunes francophones en milieu minoritaire.

Des leaders, membres et partenaires de la FJCF lors d’une activité en juin 2023 – Gracieuseté

La FJCF souffle sa 50e bougie. Ce qui représente un demi-siècle d’histoires, d’évolutions et de réalisations au sein de la francophonie canadienne par et pour les jeunes francophones d’un océan à l’autre.

Organisme pancanadien basé à Ottawa, la FJCF se compose d’organismes membres représentant l’ensemble des mouvements de jeunesse francophone dans neuf provinces et trois territoires.

Activité vedette de la FJCF, la Parlement jeunesse pancanadien vient de clôturer sa 12 e édition – Page Facebook de la FJCFJ

La Fédération gère des projets et pilote des initiatives connus dans les milieux de la jeunesse francophone en milieu minoritaire à l’instar du parlement jeunesse pancanadien, le Forum jeunesse pancanadien, les Jeux de la francophonie canadienne, la Stratégie nationale pour la sécurité linguistique, le fonds d’appui Vice-Versa et les programmes d’employabilité Dépasse toi et Jeunesse Canada au travail pour ne citer que ceux-ci.

Une programmation riche et variée qui a pour trame de fond l’épanouissement global des jeunes d’expression française dans leur langue et la promotion de leur participation citoyenne à tous les niveaux.

Logo soulignant le 50e anniversaire de la FJCF

De plus, la FCJF joue un rôle très politique, en se positionnant comme défenseur des droits et des intérêts des jeunes francophones au Canada auprès différents paliers de gouvernements et plusieurs parties prenantes sur la scène public. D’ailleurs, la FJCF est membre de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) auprès de laquelle elle apporte une lentille jeunesse francophone dans l’ensemble des dossiers.

Au niveau de la gouvernance, le conseil d’administration de la FJCF comprend un représentant de chaque association provinciale ou territoriale membre, en plus d’une présidence, d’une vice-présidence et d’une trésorerie.

Coté ressources humaines, pas moins de douze employés travaillent d’arrache-pied pour livrer les différents programmes et mandats de l’organisation.

Notons, enfin, que derrière la FJCF existe des organisations jeunesse dans les provinces et territoires qui ont quant à elle un ancrage local avec des spécificités propres à chaque région du pays.

Plus de détails à venir sur Francité concernant les activités spéciales prévues pour le 50e anniversaire de la FJCF.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 8 janvier 2023

La Colombie-Britannique se dote enfin d’une politique de services en Français qui entrera en vigueur à partir du 1er avril 2024.

Le drapeau francophone de la Colombie-Britannique (à droite) flottant devant l’édifice de l’Assemblée législative de la province à Victoria – Gracieuseté

« Un pas engageant ». C’est en ces termes que la FFCB, l’organisme porte-parole des francophones de la Colombie-Britannique, a qualifié l’annonce de l’adoption d’une politique de services en Français par le gouvernement provincial, le vendredi 5 janvier.

Une nouvelle très attendue par les Franco-Colombiens puisque leur province était jusque-là la seule à n’avoir aucune politique ou loi concernant les langues officielles.

Adoptée suite à un processus interne couplé à une consultation des représentants de la Fédération des francophones de la Colombie-Britannique (FFCB), la politique entrera en vigueur le 1er avril 2024 et sera régulièrement réévaluée.

Une portée modeste à renforcer dans le futur

« C’est sûr qu’à la lecture du document, on trouve que la portée reste modeste, c’est sûr qu’on aurait aimé un engagement plus fort avec des mesures plus contraignantes. Mais nous restons convaincus que c’est un premier pas engageant, qui nous emmène sur une route que nous sommes prêts à prendre ensemble », a réagi Marie-Nicole Dubois, présidente par intérim de la FFCB dans un communiqué de l’organisme.

« Nous sommes rassurés de voir qu’il y a des balises avec des échéances régulières, pour mesurer l’impact de cette politique et aller vers des engagements de plus en plus importants avec le temps », a-t-elle poursuivi.

En définitive, la FFCB estime que « la nouvelle politique des services en français devrait apporter du changement et une amélioration à la communauté francophone de la Colombie-Britannique, tant à l’échelle des organismes que sur le plan individuel ».

Pour ce faire, l’organisme provincial qui rassemble 45 organismes provinciaux attend la sortie du plan de mise en œuvre annoncé dans le communiqué de la province pour mesurer son impact.

Selon les données les plus récents de la province, plus de 328 000 personnes de la Colombie-Britannique, soit 6,6 % de la population de la province, peuvent tenir une conversation en français. Ce qui fait de la Colombie‑Britannique la troisième province comptant le plus de personnes qui parlent français, après le Québec et l’Ontario.

Par ailleurs, plus de 76 000 personnes, soit 1,5 % de la population de la province, parlent régulièrement français à la maison.

Fait encourageant à noter : les inscriptions au cours d’immersion française ont augmenté de 7 % et les inscriptions au Conseil scolaire francophone ont augmenté de 23,6 % au cours des 10 dernières années.

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Cédrick Pipitone – Publié le 8 janvier 2023

Il y a quelques semaines de cela à eu lieu la reconnaissance officielle de ma citoyenneté canadienne. Ce moment riche en émotions s’accompagne aussi d’une introspection que j’aimerais vous partager.

Lorsque je suis arrivé au Canada il y a une dizaine d’années, ce fut comme vivre une nouvelle vie. Il m’a fallu réapprendre l’histoire, les mœurs, les valeurs, la culture…tout un travail à refaire qui nécessite ouverture, humilité, curiosité, sacrifices et surtout patience.

À terme, et aussi par choix, j’ai fini par tout naturellement me sentir Canadien français. L’obtention officielle de la citoyenneté, elle, n’est que la reconnaissance finale d’un changement qui s’est opéré depuis bien longtemps déjà.

De la communauté à la citoyenneté

Pourquoi utiliser le terme canadien-français ? Pourquoi ne pas parler de Canadien ? Laissez-moi partager avec vous mon raisonnement.

Il est important de rappeler que le peuple canadien tel qu’on le connait a été et sera toujours la composition de trois nations distinctes, à savoir : les autochtones, les Canadiens français, les Canadiens anglais.

En voyageant à la rencontre des communautés francophones à travers le pays, j’ai réalisé que chaque communauté possédait ses propres spécificités qui les rendaient uniques.

J’ai aussi constaté que dans leur diversité, ces communautés ont tout de même beaucoup de choses en commun : histoire, gastronomie, valeurs, langue, culture musicale..etc.

Et je pense que c’est ça être Canadien français au Canada : des communautés distinctes, mais dont les valeurs prennent leur source au même endroit : une ascendance Canadienne française.

De par mes valeurs, ma langue, mes traditions, mon histoire, ma culture, mon appartenance à la nation Canadienne française est sans équivoque.

Et c’est pourquoi j’utilise ce terme.

Quelle identité ?

Parfois, on demande à des gens de décrire leur identité. Pendant longtemps, j’ai pensé à cette question.

Suis-je Québécois ? Absolument. Le Québec est ma terre d’accueil et ma nouvelle vie est au Québec. C’est le Québec qui m’a aidé et accompagné dans mon intégration. Comme le disait Jean Lesage : le Canada c’est mon pays, le Québec c’est ma patrie.

Je n’oublie pas non plus mon origine française, bien au contraire. C’est la France et ses institutions qui m’ont donné les bases pour devenir ce que je suis aujourd’hui. Et pour cela je lui en serais toujours reconnaissant.

Alors à cette question je répondrais : « Je suis Canadien français, Québécois de branche, et Français de souche ! »

C’est une richesse identitaire dont je suis très fier et que j’ai plaisir à partager chaque jour avec mon entourage.

Un merci tout particulier à mes amis et ma famille sans qui tout cela n’aurait jamais pu être possible.

Pour conclure, je suis très conscient que c’est un chemin unique pour chacun, facile pour certains, difficile pour d’autres.

Ce chemin est le mien et je tenais le partager avec vous.

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RADIO-CANADA – Natalia Weichsel, publié le 13 décembre 2023

La Société de la francophonie manitobaine (SFM) envisage de produire et de vendre de nouveaux cadres de plaque d’immatriculation aux couleurs du drapeau franco-manitobain. La SFM a lancé un sondage pour déterminer si l’intérêt de la communauté est suffisant avant de lancer la production.

La SFM avait créé un cadre que les francophones pouvaient coller autour de leur plaque d’immatriculation avant la création de la plaque d’immatriculation bilingue au Manitoba, en 2013.
PHOTO : SOCIÉTÉ DE LA FRANCOPHONIE MANITOBAINE

Le regain d’intérêt pour ces cadres est parti d’une discussion sur Facebook au début du mois de décembre, dans laquelle plusieurs francophones manifestaient leur intérêt pour ces objets du passé. En effet, la SFM ne produit plus ces cadres depuis la création de la plaque d’immatriculation bilingue au Manitoba, en 2013.

L’organisation qui représente les francophones dans la province a repéré la discussion sur Facebook et y a pris part en proposant, notamment, de sonder la communauté.

Selon Myriam Leclercq, coordinatrice du 233 ALLÔ, le questionnaire permettra à la SFM d’évaluer l’engouement du public avant de lancer éventuellement la production de cadres. À l’heure actuelle, elle a reçu une dizaine de réponses, mais elle n’a pas fixé de nombre minimal nécessaire pour passer une commande.

Ça aide juste à faire nos calculs pour faire [nos achats]. C’est aussi simple que ça, explique Myriam Leclercq. Le sondage sera davantage promu dans les prochaines semaines, notamment sur les réseaux sociaux de la SFM.

On est toujours à l’écoute de la communauté pour comprendre ses intérêts.

Une citation deMyriam Leclercq, coordinatrice du 233 ALLÔ

Une attente qui pourrait durer de plusieurs semaines à quelques mois

Pour les francophones qui espéraient avoir un de ces cadres sous le sapin de Noël, le rêve sera déçu et ils devront patienter jusqu’à l’année prochaine. En effet, la production ne sera pas lancée avant 2024 et cela pourra prendre plusieurs semaines à quelques mois, et ça dépend des chaînes de production, précise la coordinatrice du 233 ALLÔ.

De même, le prix de vente n’est pas encore connu, mais Myriam Leclercq dit se souvenir que, à l’époque, ces cadres coûtaient de 5 à 15 $ . Elle estime que le coût d’achat pour la prochaine production de cadres ne dépassera pas 20 $.

Bien que la SFM ne produise plus de cadres, elle disposait encore de quelques exemplaires jusqu’à il y a quelques mois. Jonathan Boisvert a acheté le tout l’été dernier.

J’aime mettre ce couvre-plaque. On peut se retrouver sur l’autoroute pour dire : « Hey, c’est une autre francophone! », s’exclame-t-il. C’est pour porter mes couleurs et représenter la francophonie.

Jonathan Boisvert est content de pouvoir manifester sa culture de manière unique en installant un cadre aux couleurs du drapeau franco-manitobain autour de sa plaque.
PHOTO : RADIO-CANADA / NATALIA WEICHSEL

Beaucoup de monde est souvent fier de cette francophonie-là, ajoute Myriam Leclercq. C’est une façon de montrer son identité, puis sa fierté pour sa communauté.

Jonathan Boisvert apprécie les plaques de la SFM : Ça ajoute un petit quelque chose d’unique. Il y a des plaques en français, mais elles ne sont pas très différentes des autres plaques.

Le sondage de la SFM est disponible au moins jusqu’au 31 décembre, mais, comme le précise Myriam Leclercq, il pourrait être prolongé.

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RADIO-CANADA – Victor Lhoest, publié le 8 décembre 2023

Une trentaine d’élèves de septième et huitième années de l’école Sainte-Agathe, de la Division scolaire franco-manitobaine (DSFM), ont participé à un midi bingo avec des aînés membres du Centre de santé du village.

Environ 12 aînées et une trentaine d’adolescents se sont rassemblés, mercredi, dans la salle communautaire de Sainte-Agathe.
PHOTO : RADIO-CANADA / VICTOR LHOEST

Sur l’heure du midi, mercredi, les grilles se sont remplies au rythme des annonces des numéros tirés par la machine à bingo, au grand plaisir du jeune Noah Nast.

Les adultes se relaient autour de la machine à bingo.
PHOTO : RADIO-CANADA / VICTOR LHOEST

C’est beaucoup plus le fun que de faire des devoirs, dit-il. L’atelier est une réussite pour Nixon Lapointe, qui a déjà pu crier bingo ! et récupérer des chocolats donnés aux vainqueurs. J’ai fait cet atelier l’année dernière, mais je n’avais rien gagné, précise-t-il.

Cet atelier est le deuxième du genre à être organisé à Sainte-Agathe. Je crois que c’est encore mieux cette année; le mot s’est passé qu’on avait de bons prix, que c’était le fun, souligne la coordonnatrice du Centre de santé, Lynne Robert, enjouée.

Je trouve qu’à mesure qu’on y va, on perd ça, on perd un sens de communauté. C’est vraiment important de faire un projet intergénérationnel avec nos deux groupes.

Une citation de Lynne Robert, coordonnatrice du Centre de santé de Sainte-Agathe

On est avec des dames qui ont perdu leurs époux; il y en a qui vivent seules, remarque Lynne Robert, soucieuse de la santé mentale des aînées.

On dirait que ça nous ramène à notre jeunesse, souligne Solange Lapointe. À 65 ans, cette dernière est encore bien entourée par sa famille et ses huit petits-enfants.

Elle est satisfaite de cet après-midi de bingo. L’enthousiasme que les jeunes avaient à venir aujourd’hui, c’est bien. Ce n’est pas juste « ah, je vais être avec les vieux », non; ils veulent être avec le monde plus âgé. Je trouve que, juste ça, c’est un succès.

Solange Lapointe salue l’engouement des enfants.
PHOTO : RADIO-CANADA / VICTOR LHOEST

Le français hors des murs de l’école

La conseillère et orthopédagogue à l’école Sainte-Agathe, Amélie Lemoine, explique que ces ateliers ludiques ont aussi un intérêt pédagogique.

C’est des activités comme ça qui leur permettent de voir que le français se parle aussi hors des murs de l’école.

Amélie Lemoine est conseillère et orthopédagogue à l’école Sainte-Agathe.
PHOTO : RADIO-CANADA / VICTOR LHOEST

Ça se passe vraiment bien; les élèves communiquent avec les aînés du village. Ça permet de créer des liens entre eux, ça favorise les échanges en français de façon naturelle.

Une citation de Amélie Lemoine, conseillère et orthopédagogue à l’école Sainte-Agathe

À la fin de l’après-midi, après un goûter et une dizaine de parties jouées, tous les élèves, ou presque, ont pu repartir avec un prix.

Les organisateurs pensent déjà aux prochains rendez-vous intergénérationnels, avec une activité soupe qui pourrait voir le jour.

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RADIO-CANADA – Publié le 27 novembre 2023

L’Association culturelle de la francophonie manitobaine (ACFM), qui change de nom pour devenir la Fédération culturelle de la francophonie manitobaine (FCFM), devra aussi se trouver une nouvelle direction générale. L’organisme annonce que Josée Théberge quitte son poste au printemps 2024.

Josée Théberge est directrice générale de l’Association culturelle franco-manitobaine (ACFM) depuis 2011. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIENNE RWAGASORE

Josée Théberge est à la tête de l’ACFM depuis douze ans et prendra sa retraite l’an prochain. Par voie de communiqué, elle se dit heureuse de ce qui a été accompli pour mettre en valeur la culture et le potentiel des gens du Manitoba rural.

Dès ma première rencontre avec le CA de l’ACFM en 2011, je me suis senti au bon endroit, avec l’équipe de rêve qui m’a fait confiance pendant toutes ces années pour continuer à faire grandir l’organisme et lui donner tous les outils nécessaires pour mettre en valeur le potentiel des gens de notre ruralité pour qu’elle s’épanouisse avec autonomie et assurance, dit-elle, par voie de communiqué.

L’organisme culturel affirme que le conseil d’administration va entreprendre un plan de succession au cours des prochaines semaines pour assurer une transition à sa direction générale.

Changement d’identité

L’Association culturelle de la francophonie manitobaine explique son changement de nom pour Fédération culturelle de la francophonie manitobaine qui reflète plus justement sa capacité à mobiliser les personnes et les organisations de la ruralité manitobaine qui ont en commun l’épanouissement de la vitalité culturelle de la francophonie.

Par ailleurs, la gerbe de blé, qui est un élément important du logo, deviendra multicolore, incluant la couleur orange pour représenter la diversité de la société franco-manitobaine et pour démontrer la volonté des communautés rurales à contribuer activement à l’inclusion et la réconciliation.

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RADIO-CANADA – Catherine Moreau, publié le 24 novembre 2023

Jeudi soir, la Chambre de commerce francophone de Saint-Boniface (CCFSB) a récompensé trois de ses membres pour la première fois depuis 2018. Cette soirée de reconnaissance, qui a rassemblé les lauréats et des chefs d’entreprise de divers secteurs d’activité, s’est déroulée à l’Hôtel Norwood, à Winnipeg.

La CCFSB dit qu’il est important de se remettre à reconnaître le travail des entrepreneurs franco-manitobains.
PHOTO : RADIO-CANADA / CATHERINE MOREAU

Lancés en 1995, les Prix d’entrepreneurship de la Chambre de commerce francophone de Saint-Boniface reconnaissent le travail d’entreprises à but lucratif, dont le siège social est au Manitoba, et les entrepreneurs qui offrent des services en français et qui se sont démarqués.

La présidente de la CCFSB, Sylvie Laurencelle, affirme qu’il était important de se remettre à reconnaître les entrepreneurs franco-manitobains. Ils embauchent des gens. Ils paient des salaires, des taxes. Ils font tourner l’économie. Tous les dollars qu’ils dépensent, ça contribue à l’économie franco-manitobaine, souligne-t-elle.

Sylvie Laurencelle encourage les entrepreneurs franco-manitobains à devenir membres de la Chambre de commerce francophone de Saint-Boniface.
PHOTO : RADIO-CANADA / CATHERINE MOREAU

C’est la clinique bilingue Deezar Raval Physiotherapy qui remporte le prix de reconnaissance Jeunes entrepreneurs francophones. Établie depuis 2019 dans le quartier du parc Windsor, elle fournit des services de physiothérapie, de rééducation vestibulaire, de massothérapie et de thérapie sportive.

Ce prix est remis à des entrepreneurs âgés de 18 à 35 ans, qui sont gestionnaires depuis au moins deux ans d’une entreprise qui leur appartient et qui a connu un succès remarquable au cours de l’année.

Pour les deux propriétaires francophones de la clinique, Quentin Raval et Josée Deezar, l’offre de services en français s’est avérée un filon. On a vraiment pu ouvrir les portes à beaucoup de patients. Beaucoup de gens voulaient ces services-là en français. Ça nous a vraiment permis d’augmenter la clientèle, affirme M. Raval.

Le Prix entrepreneur, qui est remis à une entreprise établie depuis au moins un an et qui a démontré un engagement exceptionnel envers la communauté, a été décerné à Voyageur Houseboats, qui a été incorporée en 2021.

Il s’agit de la première entreprise de location de bateaux-maisons au Manitoba à exercer à l’intérieur d’un parc provincial, celui du Whiteshell. Elle offre depuis 2022 des séjours sur un bateau autonome sur la rivière Winnipeg.

Le fondateur de Voyageur Houseboats, Jérémy Faure, se réjouit de cet honneur. C’est vraiment une reconnaissance extraordinaire. On travaille dans l’ombre pendant des années et, tout d’un coup, on est reconnu. Ça nous met devant les projecteurs, ça fait un peu bizarre, mais ça aide aussi énormément, surtout pour une toute nouvelle entreprise, affirme le lauréat.

On va commencer notre troisième année d’exploitation et, donc, on cherche tout le temps de nouveaux clients. On espère que ça pourra attirer plus de gens de la francophonie chez nous, ajoute M. Faure.

Jérémy Faure est le fondateur de Voyageur Houseboats, la première entreprise de location de bateaux-maisons au Manitoba à exercer à l’intérieur d’un parc provincial, celui du Whiteshell. PHOTO : RADIO-CANADA / CATHERINE MOREAU

Par ailleurs, c’est la maison d’édition, établie depuis près de 30 ans au Manitoba, Apprentissage Illimité/AHA Learning qui remporte le Prix de distinction. Fondée en 1996, l’entreprise édite, conçoit et détaille des ressources éducatives et littéraires en français, en anglais et en espagnol.

Ce prix est décerné à une entreprise établie depuis au moins trois ans et qui a démontré un engagement exceptionnel envers la communauté.

Sylvie Laurencelle, encourage les entrepreneurs franco-manitobains à devenir membres de la CCFSB.

Vous allez retrouver des personnes comme vous qui sont à différentes étapes dans leur carrière. Vous allez vous trouver des gens qui ont des problèmes ou bien des défis similaires aux vôtres et vous allez vous retrouver entre pairs, puis trouver des façons peut-être de collaborer. C’est vraiment une belle opportunité, affirme-t-elle.

Les lauréats ont reçu une adhésion gratuite d’un an à la CCFSB. La Chambre de commerce propose son prochain rendez-vous le 14 décembre, pour un cocktail à l’occasion des Fêtes, qui se tiendra au Marion Street Eatery.

Avec des informations de Cédrick Noufele

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RADIO-CANADA – Publié le 20 novembre 2023

Le Centre culturel franco-manitobain (CCFM) lance un nouveau fonds de dotation grâce à un don de 25 000 $ visant « à soutenir les activités artistiques, éducatives et culturelles » de l’organisation, selon un communiqué.

Le fonds Les Amis du CCFM sera approvisionné par le biais d’une campagne de financement qui a reçu un premier don de 25000$ de Gabriel Forest, un donateur de longue date et un ardent défenseur de la culture et du patrimoine franco-manitobain.
PHOTO : RADIO-CANADA

Le fonds Les amis du CCFM sera approvisionné par le biais d’une campagne de financement qui a reçu un premier don de 25 000 $ de Gabriel Forest, un donateur de longue date et un ardent défenseur de la culture et du patrimoine franco-manitobains, comme l’explique le communiqué.

M. Forest a remis un chèque aux Amis du CCFM à l’occasion d’une conférence de presse lundi. Il a fait ce don en l’honneur de sa défunte épouse, Marcelle Forest, qui a été la première femme à présider le conseil d’administration du centre, de 1986 à 1988, dit le communiqué.

L’opération vise à répondre aux besoins financiers croissants de l’organisation, qui œuvre à la promotion de la culture francophone au Manitoba. « Face à ce défi, les Amis du CCFM ont pris l’initiative de créer le Fonds de dotation Les amis du CCFM, en partenariat avec Francofonds, qui est spécialisé dans la gestion des fonds philanthropiques. »

Construire une base solide pour les prochaines campagnes

C’est énorme!, s’est exclamée Ginette Lavack, la directrice générale du CCFM.

Elle explique que cette contribution de la famille Forest permettra aux Amis du CCFM de doubler tous les dons reçus jusqu’à atteindre, d’ici la fin de l’année, l’objectif de récolter 50 000 $.

Ginette Lavack ajoute que le mandat de l’organisation, indépendante du CCFM, est de venir en soutien au centre dans tous les projets qu’on souhaiterait entreprendre, que ce soit des projets d’infrastructures, nos opérations ou notre programmation annuelle.

Il s’agit pour l’organisme de construire une base solide pour les prochaines campagnes de collecte de fonds ainsi que de marquer ses 50 ans, qui seront célébrés en 2024.

Je vise encore plus haut, mais bon, il faut commencer quelque part. Je pense que de se donner l’objectif de 50 000 $ pour nos 50 ans, c’est vraiment quelque chose de spécial, a indiqué Mme Lavack.

Selon elle, un partenariat a été établi avec Francofonds pour développer une culture philanthropique envers le CCFM.

Le centre culturel en a besoin pour continuer le beau travail

Nathalie Kleinschmit, la directrice générale de Francofonds et chargée de la gestion du nouveau fonds, a expliqué que l’argent va soutenir les activités du centre.

Elle ajoute qu’il peut recevoir du financement pour le bâtiment, par exemple, mais que ce qui manque très souvent, ce sont les fonds pour nourrir ses activités.

Nathalie Kleinschmit espère que ce fonds va permettre à l’équipe de «développer de la programmation en toute liberté, de répondre oui et d’apporter des activités qui sont importantes pour la communauté».
PHOTO : RADIO-CANADA / RICHARD SABEH

Mme Kleinschmit espère que ce fonds va permettre à l’équipe de développer de la programmation en toute liberté, de répondre oui et d’apporter des activités qui sont importantes pour la communauté.

Francofonds sera responsable de la gestion du fonds, dont les intérêts seront versés chaque année au CCFMpour nourrir la vitalité du centre et celle de toute la communauté, affirme-t-elle.

Notre rôle est de veiller à ce capital et de faire en sorte qu’il y ait des rendements à perpétuité pour le centre. L’organisme accueille les dons dès ce lundi sur son site (Nouvelle fenêtre).

Pour cette première campagne de financement des Amis du CCFM, ce dernier a nommé Marcelle Forest présidente d’honneur en reconnaissance de son soutien exceptionnel et de son investissement remarquable.

M. Forest explique avoir fait ce don pour reconnaître sa défunte épouse et qu’il s’agit d’un grand moment pour eux deux. Le centre culturel en a besoin pour continuer le beau travail qu’ils font ici aujourd’hui.

Il souhaite une longue vie au CCFM et au nouveau fonds des Amis du CCFM.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 21 novembre 2023

La plateforme francophone de diffusion numérique WebOuest a diffusé un reportage vidéo sur les 50 ans de carrière de la formation musicale Franco-Manitobaine Les Louis Boys.

Photo des archives des Louis Boys – reprise par Radio-Canada

« Ce sont les Rolling Stones de Saint-Boniface! Leurs chansons rendent hommage à Louis Riel et au patrimoine franco-manitobain ».

C’est en ces termes flatteurs que la plateforme numérique WebOuest présente Les Louis Boys, un groupe musical qui a célébré 50 ans de carrière en 2022.

Diffusé le 16 novembre dernier et animé par Laura Lussier, le reportage vidéo d’environ 20 minutes a donné la parole aux membres de la formation musicale dont le membre fondateur Edwin Prince.

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ONFR+ – Isabelle Bourgeault-Tassé, publié le 28 octobre et mis à jour le 31 octobre 2023

[CHRONIQUE]

Chaque samedi, ONFR+ propose une chronique sur l’actualité et la culture franco-ontarienne. Cette semaine,  la blogueuse et activiste du Nord de l’Ontario, Isabelle Bougeault-Tassé.

Louis Riel, chef du peuple métis dans les Prairies canadiennes et fondateur de la province du Manitoba. Crédit image : Louis Riel, carte de visite de 1884, I. Bennetto & Co., Domaine Public

Je suis l’héritière d’arrière-arrière-grands-oncles canadiens-français du Québec qui auraient peut-être prêté main-forte à Louis Riel et la Nation métisse lors de leur résistance dans l’Ouest canadien au 19e siècle. Qu’ils aient réellement osé prendre les armes pour Louis Riel ou qu’ils aient simplement rêvé de le faire, cette légende d’ancêtres revendicateurs m’inspire.  

Mes ancêtres se seraient « battus pour Louis Riel », racontait autrefois mon grand-père, Eugène Bourgeault. Canadien français et Franco-Ontarien, il allait partager cette légende avec sa fille et ma mère. 

Louis Riel, père du Manitoba et grand leader politique des Métis. L’homme qui recevra bientôt le titre honorifique de premier ministre du Manitoba, un geste qui fera de lui le premier dirigeant de l’histoire de la province. 

Un leader politique qui, au Canada anglais, avait été reconnu coupable de trahison après avoir mené la résistance de la rivière Rouge au Manitoba (1869-1870) et du Nord-Ouest en Saskatchewan et en Alberta (1885). Et que l’on reconnaissait, au Canada français, comme un « frère » franco, un patriote et combattant pour les droits des minorités, plus particulièrement des Métis. Un homme qui allait nourrir la lutte de toutes communautés en quête d’équité. 

Un homme à la source d’une humble légende familiale canadienne-française.

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RADIO-CANADA – Gavin Boutroy, publié le 30 octobre 2023

Wab Kinew demande à son ministre des Affaires francophones, Glen Simard, de faire du Manitoba « une province véritablement bilingue ».

Le premier ministre a publié lundi les lettres de mandat de plusieurs ministres.
PHOTO : RADIO-CANADA / AROUNA SISSOKO

Le premier ministre du Manitoba, Wab Kinew, a officiellement demandé à son ministre de l’Éducation, Nello Altomare, de rétablir le poste de sous-ministre adjoint au Bureau de l’éducation française (BEF).

Il s’agit de l’une des priorités que Wab Kinew a fournies à son ministre dans sa lettre de mandat, publiée à la fin de la journée de lundi.

Selon la lettre, le ministre devra aussi établir un programme de repas universel dans les écoles publiques de la province, assurer de plus petites classes pour les jeunes élèves et travailler avec l’Université de Saint-Boniface pour former plus d’éducateurs francophones.

À lire aussi :

Le rétablissement du poste au BEF était l’une des promesses des néo-démocrates pendant la campagne et une demande de longue date de la communauté francophone. En effet, le renforcement du Bureau de l’éducation française figurait en tête de la liste des priorités électorales de la Société de la francophonie manitobaine (SFM).

En 2017, le sous-ministre adjoint au ministère de l’Éducation responsable du BEF a été muté, et le BEFest passé sous la responsabilité d’un sous-ministre adjoint anglophone.

Ce changement à une entité qui a joué un rôle névralgique dans la promotion de l’enseignement du français auprès du ministre de l’Éducation depuis les années 1970 avait provoqué l’ire des francophones.

La structure du BEF a été ajustée depuis, notamment pour renforcer sa présence auprès du ministre, mais le poste de sous-ministre adjoint au BEF n’a pas été rétabli.

Une province véritablement bilingue

Lundi, le premier ministre a aussi publié les lettres de mandat du ministre de l’Agriculture, du ministre du Développement économique autochtone, du ministre du Développement économique, de la ministre des Transports et de l’Infrastructure, du ministre des Finances, de la ministre de l’Éducation supérieure et de la Formation et du ministre des Sports, de la Culture, du Patrimoine et du Tourisme.

Ce dernier, Glen Simard, est aussi ministre responsable des Affaires francophones.

Le premier ministre lui demande de travailler afin de reconnaître le rôle fondateur de la communauté francophone au Manitoba, de protéger ses droits et d’améliorer l’accès à l’éducation, aux soins et aux services en langue française afin d’en faire une province véritablement bilingue.

Le communiqué de presse de la province indique que les autres lettres de mandat seront publiées cette semaine.

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Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Bassirou Bâ, publié le 21 octobre 2023

Une famille franco-marocaine de Casablanca a découvert des particularismes de la langue française dont elle ne soupçonnait pas l’existence lors d’une traversée d’est en ouest du Canada en autocaravane pendant trois mois.

Leila, Alexandre, Gabriel et Ines Goudin.
PHOTO : FOURNIE PAR LEILA GOUDIN

Cette découverte fait partie d’un voyage que la famille entreprend à travers les Amériques pendant deux ans.

Composée d’Alexandre, Leila et leurs deux enfants Gabriel et Ines, la famille Goudin a entamé son odyssée à Halifax vers la mi-juillet, où elle a réceptionné sa caravane motorisée convoyée d’un port belge. Elle a alors traversé la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick, puis le Québec en passant par la Gaspésie.

Les étapes néo-brunswickoise et québécoise ont permis aux membres de la famille, en tant que francophones, d’atterrir en douceur, notamment au Québec, explique Leila Goudin. Ça nous a permis de nous acclimater de façon assez progressive, surtout pour les enfants, ajoute Alexandre.

La famille Goudin a entrepris un voyage de deux ans qui la mènera de l’Amérique du Nord en Amérique du Sud, notamment en Patagonie, en passant par l’Amérique centrale.
PHOTO : FOURNIE PAR LEILA GOUDIN

La famille Goudin a entrepris un voyage de deux ans qui la mènera de l’Amérique du Nord en Amérique du Sud, notamment en Patagonie, en passant par l’Amérique centrale.

PHOTO : FOURNIE PAR LEILA GOUDIN

D’une francophonie…

Le couple explique avoir découvert dans la Belle Province un français un tantinet différent, du fait de tournures de phrases, ou encore de mots « du vieux français de l’époque de nos grands-parents ».

Une fois, on a visité un zoo avec les enfants et pour leur dire de caresser les animaux, [les guides] leur disaient de les « flatter ». On n’a pas réalisé tout de suite ce que cela voulait dire.

Une citation de Leila Goudin

Elle parle aussi de ce camionneur qui, pour signifier à des voyageurs français qu’il allait se serrer pour les laisser passer, disait qu’il allait se « tasser »

On comprend bien ce que le mot veut dire, dit Leila Goudin, mais on ne l’utilise pas dans le même contexte.

Le séjour des Goudin au Québec (ici à Percé) a surtout permis aux enfants, qui ne parlent que français, de commencer le voyage en douceur avant de se retrouver en milieu anglophone.
PHOTO : FOURNIE PAR LEILA GOUDIN

Le séjour des Goudin au Québec (ici à Percé) a surtout permis aux enfants, qui ne parlent que français, de commencer le voyage en douceur avant de se retrouver en milieu anglophone.

PHOTO : FOURNIE PAR LEILA GOUDIN

… à une autre

Cependant, c’est surtout en terre acadienne, au Nouveau-Brunswick, où le couple dit avoir été surpris de trouver pas mal de francophones et dont la différence linguistique est le plus marquée. C’était une tout autre expérience linguistique.

C’était un dialecte [le chiac] complètement différent du français que l’on parle et qu’on a eu du mal à comprendre.

Une citation de Alexandre Goudin
Les enfants Gabriel et Ines Goudin découvrent l’Acadie où, comme leurs parents, ils ont été déconcertés par le chiac, une variété de français ponctuée d’emprunts à l’anglais.
PHOTO : FOURNIE PAR LEILA GOUDIN

Alexandre Goudin cite un exemple au parc de l’Île-aux-Foins. Un monsieur en compagnie de sa conjointe, interpellé par la plaque d’immatriculation française de l’autocaravane de la famille Goudin, s’approche et explique avec passion qu’il est acadien et que ses ancêtres étaient français.

On voyait qu’il avait vraiment envie de partager quelque chose avec nous, dit Leila. Mais le couple ne comprenait pas un mot de ce qu’il disait. Devant l’air embrouillé de ses interlocuteurs, le monsieur a dû se retourner vers sa femme pour lui demander de l’aider à se faire comprendre.

Grâce à cette rencontre, la famille Goudin a découvert ce que c’était le chiac et la culture acadienne, au point que, en route, elle se met à écouter des chansons acadiennes.

Une fois la traversée du Québec terminée, la famille s’est rendue en Ontario avant de rejoindre les provinces des Prairies.

Au Manitoba, les Goudin ont réalisé qu’il existait une importante communauté francophone, notamment à Saint-Boniface. Selon Leila, les enfants, qui ne parlent que français, ont pu suivre des visites guidées dans des parcs et musées où ils ont interagi avec les guides, sans que leurs parents viennent jouer les interprètes.

La famille Goudin a choisi de nommer son aventure «Rolling Babouche». La babouche est une pantoufle typique du Maroc, où elle habite, et «rolling», un mot anglais signifiant ici « roulante ».
PHOTO : FACEBOOK

Des différences enrichissantes

Même si le couple dit avoir trouvé marrante l’évolution du français à travers des contextes géographiques différents, Leila estime qu’il s’agit de cultures qui ne sont pas si lointaines que cela, car il y a toujours cette passerelle de la langue.

Les enfants nous sortent parfois des expressions [typiques] qu’ils ont entendues au Québec et qui les ont marqués. Par exemple, « tu veux-tu faire ceci, tu veux-tu faire cela?

Une citation de Leila Goudin
De l’Alberta, la famille Goudin garde le souvenir d’une province dotée d’une nature exaltée.
PHOTO : FOURNIE PAR LEILA GOUDIN

Dans les autres provinces, notamment en Alberta, les Goudin n’ont pas rencontré la communauté francophone. On nous avait indiqué que les villages francophones en Alberta étaient plus au nord, vers Edmonton, alors que notre itinéraire, c’était les Rocheuses, Banff et Jasper notamment, explique Leila.

Après une vingtaine de jours en Alberta, les Goudin ont mis le cap vers le Montana, en passant par le parc national des Lacs-Waterton. Leur autocaravane roulera à travers les États-Unis, l’Amérique centrale et l’Amérique du Sud.

L’itinéraire de la famille Goudin. En date du 5 octobre 2023, elle se trouvait au Colorado.
PHOTO : MAPBOX / ROLLING BABOUCHE

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RADIO-CANADA – Antoine Brière, publié le 18 octobre 2023

Deux francophones font partie du Cabinet de Wab Kiew, le nouveau premier ministre du Manitoba. 

Wab Kinew, au centre, pose avec son Cabinet après son assermentation.
PHOTO : RADIO-CANADA / PRABHJOT LOTEY

Adrien Sala occupe désormais les postes de ministre des Finances et de ministre responsable d’Hydro-Manitoba et des services publics du Manitoba. Glen Simard a, quant à lui, été nommé en tant que ministre des Sports, de la Culture et du Tourisme et ministre responsable des Affaires francophones.

Par ailleurs, Glen Simard est aussi ministre responsable de la Société manitobaine des alcools et des loteries

Il est le député de la circonscription Brandon-Est pour le Nouveau Parti démocratique (NPD) du Manitoba. Il a battu le député progressiste-conservateur sortant, Len Isleifson.

Glen Simard a été professeur à l’École Harrison, de Brandon. Il a aussi été entraîneur et bénévole avant de se voir propulser à l’Assemblée législative du Manitoba après sa victoire dans sa circonscription.

Bien qu’il ait peu d’expérience dans le domaine de la politique provinciale, il s’efforce de se préparer à assumer ses nouvelles fonctions grâce à une formation offerte aux nouveaux élus provinciaux.

Le député de Brandon Est, Glen Simard, devient ministre des Sports, de la Culture, du Patrimoine et du Tourisme. Il est aussi ministre responsable des Affaires francophones et responsable de la Société des alcools et des loteries du Manitoba.
PHOTO : RADIO-CANADA / MARIO DE CICCIO

Adrien Sala est le député néo-démocrate de la circonscription St.James depuis 2019.

Avant d’occuper ses nouvelles fonctions comme ministre, il a été le porte-parole de son parti pour les finances et Hydro-Manitoba.

Adrien Sala a aussi travaillé dans le secteur financier, notamment dans le domaine des logements sociaux et des programmes communautaires visant à prévenir la criminalité et à soutenir les jeunes marginalisés.

Son travail au sein de sa circonscription a donné lieu à l’installation de services culturels gratuits pour la jeunesse et la communauté, à la construction de jardins communautaires et à l’instauration de programmes préventifs autour de la criminalité en collaboration avec la Première Nation de Long Plain.

14 nouveaux ministres

Lors de la cérémonie d’assermentation des ministres du gouvernement du Manitoba, 14 nouveaux ministres ont été introduits dans leurs fonctions. Cela exclut le premier ministre Wab Kinew, qui occupe également le poste de ministre des Affaires intergouvernementales, ainsi que celui de ministre responsable de la Réconciliation autochtone, selon une traduction libre de Radio-Canada, la traduction officielle de la province n’étant pas disponible au moment de publier ces lignes.

Les nouveaux ministres

  • Uzoma Asagwara, député de la circonscription de Gare-Union, est désormais vice-premier ministre, ministre de la Santé, des aînés et des soins à long terme.
  • Ron Kostyshyn, député néo-démocrate de la circonscription de Dauphin, prend le titre de ministre de l’Agriculture.
  • Matt Wiebe, député de la circonscription de Concordia, assume le rôle de ministre de la Justice, procureur général, gardien du grand sceau du Manitoba et ministre responsable de la Société de l’assurance publique du Manitoba.
  • Nahanni Fontaine, députée de St Johns, a été confirmée dans le rôle de ministre des Familles, ministre responsable de l’Accessibilité et ministre responsable de l’Égalité des genres.
  • Bernadette Smith, députée de Point Douglas, devient ministre du Logement, des Dépendances et du Sans-abrisme, et ministre responsable de la Santé mentale.
  • Nello Altomare, le député de la circonscription de Transcona, occupe désormais le poste de ministre de l’Éducation et de la Petite enfance.
  • Ian Bushie, député de la circonscription de Keewatinook, devient ministre des Affaires municipales et du Nord ainsi que ministre et du Développement économique autochtone.
  • Malaya Marcelino, députée de Notre-Dame, prend le titre de ministre du Travail et de l’Immigration et ministre responsable de la Commission des accidents du travail.
  • Jamie Moses, député de Saint-Vital, est nommé à titre de ministre du Développement économique, de l’Investissement et des Ressources naturelles.
  • Lisa Naylor, députée de la circonscription de Wolseley, assume le rôle de ministre des Transports et de l’Infrastructure et ministre de la Protection des consommateurs et des services gouvernementaux.
  • Adrien Sala, député de St.James, devient ministre des Finances, ministre responsable de la Régie des services publics, ministre responsable d’Hydro-Manitoba et ministre responsable des Services publics du Manitoba.
  • Renée Cable, députée de Southdale, est ministre de l’Éducation postsecondaire et de la Formation.
  • Tracy Schmidt, députée de la circonscription de Rossmere, est désormais ministre de l’Environnement et des Changements climatiques et ministre responsable d’Efficacité Manitoba.
  • Glen Simard, député de Brandon-Est, est ministre des Sports, de la Culture, du Patrimoine et du Tourisme. Il est également le ministre responsable des Affaires francophones et de la Société des alcools et des loteries du Manitoba.

Alors que le précédent gouvernement comptait 18 ministres, plusieurs portefeuilles ont été combinés au sein du Cabinet néo-démocrate.

Une cérémonie symbolique

La cérémonie d’assermentation du nouveau Cabinet du Manitoba a eu lieu en anglais, en français et en langue autochtone au Leaf, dans le parc Assiniboine, à Winnipeg, mercredi, et l’événement a été présidé par Anita Neville, lieutenante-gouverneure du Manitoba.

Le thème était axé autour de la culture des Premières Nations manitobaines et a rendu hommage aux origines du premier ministre Wab Kinew et à l’aspect historique de son élection.

Glen Simard signe les documents faisant de lui un ministre au Manitoba, lors de l’assermentation du Cabinet de Wab Kinew.
PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / MARIO DE CICCIO

Au début de la cérémonie, Samuel Knott, chef de la Première Nation de Red Sucker Lake, a dit une prière en langue autochtone, puis en anglais.

Les membres du Norman Chief Memorial Dancers ont par la suite interprété une danse intitulée The Red River Gig , avant l’assermentation officielle du premier ministre Wab Kinew, qui s’est déroulée au son des tambours traditionnels.

Wab Kinew a ensuite demandé avec émotion à son oncle de venir sur scène pour placer la coiffe traditionnelle sur sa tête, qu’il a conservée jusqu’à la fin de la cérémonie.

Puis, une fois l’assermentation du nouveau Cabinet terminée, Wab Kinew a conclu la cérémonie par un discours, très ému.

Il a réitéré les priorités gouvernementales de son parti dans les secteurs de la santé, de l’éducation et du coût de la vie.

J’ai toute confiance dans l’équipe de personnes compétentes et passionnées qui ont répondu à l’appel du Cabinet. […] Je me réjouis des perspectives variées qu’elles apporteront et qui représenteront la diversité de notre province dans son ensemble.

Une citation de Wab Kinew, premier ministre du Manitoba

Il a finalement remercié ses proches et sa famille qui étaient présents à la cérémonie.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 11 octobre 2023

Avant d’être élu le 3 octobre 2023 comme député provincial de Saint-Boniface sous la bannière du NPD, Robert Loiselle a travaillé 28 ans dans l’enseignement, tout en consacrant son temps libre au bénévolat et à l’engagement communautaire. Fier de ses racines autochtone et francophone, le nouveau député veillera à ce que les promesses du NPD à l’égard de la Francophonie Manitobaine soient concrétisées.  

Robert Loiselle vit à Saint-Boniface avec son épouse Katherine et ses filles Axelle et Nastassja – Gracieuseté

À l’Assemblée législative du Manitoba, la Francophonie Manitobaine pourra désormais compter sur Robert Loiselle pour faire avancer sa cause.

Bien qu’il ne soit pas le seul francophone à y siéger, le nouveau député aura la lourde tâche de représenter Saint-Boniface, le berceau historique des Franco-Manitobains.  

À lui seul, le territoire de cette circonscription compte une part importante des électeurs francophones de la province.

De plus, l’ancienne ville qui est devenue un quartier francophone de Winnipeg accueille la majorité des institutions francophones névralgiques de la province.

L’Université et l’Hôpital de Saint-Boniface, le Collège Louis-Riel, le journal La Liberté, la Société de la francophonie manitobaine et le Centre culturel Franco-Manitobain…Ce n’est là qu’une partie des organismes ayant leurs sièges dans la circonscription représentée par Robert Loiselle.

Un proche du nouveau premier ministre

« Je suis né et j’ai grandi à Saint-Boniface », lance d’entrée de jeu le nouveau député à Francité.

Issu d’une famille notoire dans les milieux francophones du Manitoba, Robert Loiselle a été bercé dans la francophonie dès son plus jeune âge.

Enseignant de profession, le Métis francophone a investi son temps libre pendant plusieurs décennies dans la société civile avant d’embarquer dans la politique.

Parmi les organismes dans lesquels il a joué un rôle important : le collectif Ami.e.s du carré civique de Saint-Boniface dans le domaine de la préservation du patrimoine, Francofonds dans la philanthropie et Save Our Seine dans l’environnement.

D’ailleurs, c’est dans les rues du centre-ville de Winnipeg et en faisant du bénévolat que Robert Loiselle rencontre pour la première fois le nouveau premier ministre Wab Kinew en 2010.

Robert Loiselle en compagnie du premier ministre Wab Kinew – Gracieuseté

« C’est l’idée de – Faire mieux – qui m’a motivé à me présenter pour représenter Saint-Boniface », explique le père de famille, qui se dit aussi très sensible aux crises sociales et environnementales qui touchent la province et le pays.

Outre sa longue expérience dans la société civile, et sa double identité autochtone et francophone qui lui permet de connaître les enjeux de ces minorités importantes au Manitoba, Robert Loiselle a autre atout.

À travers sa casquette d’enseignant, il a eu l’occasion de se rapprocher des nouveaux arrivants francophones puisque le tiers de ses élèves sont issus de l’immigration. Un rapprochement, qui lui a permis non seulement de connaitre les enjeux de l’immigration francophone, mais de séduire des électeurs et des alliés issus de la diversité.

Robert Loiselle avec son équipe lors d’une sortie de porte-à-porte – Gracieuseté

Maintenant qu’il est élu après avoir détrôné le député sortant Dougalt Lamont, qui n’est autre que le leader du parti libéral au Manitoba, Robert Loiselle entame un nouveau chapitre de sa vie.

Le nouveau député dit avoir hâte de commencer à travailler sur les chantiers promis aux francophones durant la campagne électorale.

« Pour s’assurer que la grande majorité de nos promesses soient concrétisées, nous allons investir à partir d’un fonds de la province doté de plus de 500 millions de $ que les conservateurs n’ont pas voulu toucher », précise l’élu sous les couleurs du NPD.

Interrogé sur ses ambitions politiques pour le futur, Robert Loiselle répond avec un brin d’humour qu’il est un proche de Wab Kinew. Les deux hommes ont établi un lien de confiance fort durant des années d’engagement communautaire, en plus de partager les mêmes idéaux politiques.

Est-ce que Robert Loiselle aura une place dans le nouveau gouvernement du Manitoba ? Probablement.